Rassembler, proposer, agir - Le Snuep

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Congrès fondateur - Paris - 13 et 14 décembre 2001 Congrès fondateur - Paris - 13 et 14 décembre 2001 Congrès foCOMMISSION " FORMATION DES PERSONNELS "LA FORMATION INITIALE:Des enjeux, des perspectivesfortes pour la formationde demainPlus que jamais aujourd'hui, à l'heureoù l'on demande aux personnelsenseignants et aux CPE de s'adapterà des publics de plus en plus variés etdifficiles, chacun mesure l'enjeu quereprésente l'exigence d'une formationinitiale de qualité.La qualité de l'exercice pédagogiquefutur sera fortement liée à celle del'enseignement dispensé en formationinitiale.En1991, a succédé à l'univers clos del'ENNA, celui plus ouvert de l'IUFM,avec sa massification des publics, desenjeux sociaux affichés et une diversitéproblématique.Le SNUEP-FSU exige que soient prisen compte pour les personnels enseignantset d'éducation les points suivants:I - Le dispositif de formationa) Les contenus :Chaque IUFM, sur une même disciplinedoit offrir les mêmes opportunitésen terme de contenus de formation,dans un esprit républicain d'égalité.Le SNUEP-FSU exige la création d'untronc commun national d'enseignementsavec :m Des matières obligatoires :- Les savoirs savants et un juste équilibrede la bivalence en enseignementgénéral (ex : lecture d'un référentiel,évaluation, soutien, Pédagogie deProjet…)- Connaissances des institutions del'Education Nationale ( ex : formationjuridique sur la responsabilité des personnels,connaissance du fonctionnementdes établissements scolaires -collège, SEGPA, LP et LPO -…)- Connaissances des différentes missionsdes partenaires de l'EducationNationale et apprentissage du travailen équipe, pas seulement pédagogique( CPE, infirmière, COP, médecinscolaire, documentaliste,ATOSS…)- Connaissances sur la gestion descarrières ( ex : concours, rémunération,droits…)- Psychopédagogie (ex : historiquedes systèmes existants, développementde l'adolescent, gestion desclasses difficiles, gestion du stress et10 - SNUEP - N°4 - février 2002des conflits, théorie de la cognition…)- Laïcité- AIS.m Des matières optionnelles :- Organisation des stages en entrepriseavec approfondissement- Préparation et organisation desstages-élèves, sur 15 jours, en fonctiondes besoins- Labo-Langues- Multimédia- Voyages ou échanges d'établissementà établissement, de pays à pays( appariements ).b) La durée et le programme :Chaque stagiaire en IUFM après saréussite au concours, recevra 2 ansde formation, selon les modalités suivantes:m 1ère année :- Observation de classes sur desniveaux et des formateurs différentsavec tuteurs.- Stages " en immersion " dans différentsétablissements ( LP obligatoire,collège avec SEGPA, lycée…)- Pratique accompagnée de 2 heureshebdomadairesm 2ème année :- Stage en entreprise sur la base duvolontariat.- Stage en responsabilité de 6 heureshebdomadaires sur un poste detuteur.c) Les personnels non titulaires :Le SNUEP-FSU s'élève contre unepratique abusive et trop fréquente quiconsiste à utiliser les stagiairescomme moyens d'enseignement etd'éducation.Le SNUEP-FSU exige que les collèguesprécédemment recrutés en tantque personnels non titulaires ( MA,vacataires ou contractuels) aient droità 1 an de formation en IUFM.Le SNUEP-FSU exige enfin que lescollègues non titulaires, recrutés à larentrée ou en cours d'année scolaire,fassent l'objet d'une formation minimumde 2 semaines, avant d'entrerdans le métier. Ces personnelsdevront aussi pouvoir préparer desconcours.d) Les stages :Ils sont de 3 types :- " en immersion " dans des établissementsde nature différente- en entreprise pendant 15 jours etobligation de rédiger un rapport assortid'une mini-soutenance (de fait, cerapport remplace le mémoire de find'année actuel ).- En responsabilité.e) La validation de la formation :Le SNUEP-FSU exige un recadragenational drastique de la formation.Elle sera validée selon les modalitéssuivantes :- Attribution d'une note par l'IEN- Attribution d'une note par le tuteur- Attribution d'une note par un professeurde LP de la spécialité.Ces notes seront attribuées selon unegrille d'évaluation nationale préciseprésentée au stagiaire dès le débutde sa formation.Il lui sera possible d'instruire un éventuelrecours en appel, auprès d'un juryacadémique en cas de litiges.II - L'évaluation du dispositif deformation :a)Les structures :Le SNUEP-FSU propose l'ouverturede la formation en IUFM à un partenariatplus varié ( ex : écolespubliques d'ingénieurs…) afin d'apprécierla qualité des enseignementsdispensés et de permettre leurs ajustements.b) Les formateurs :Afin d'assurer un gage d'impartialité etde variété de la formation, le SNUEP-FSU propose que plusieurs types deformateurs puissent intervenir enIUFM pour préparer plus efficacementle stagiaire à l'exercice de son métier.Ces formateurs doivent obligatoirementexercer une partie de leurs fonctionsen formation initiale selon la formuledu " service partagé ".Qu'ils soient conseillers pédagogiquesou tuteurs PLP/CPE, ils doiventêtre intégrés - à part entière - àl'IUFM et non marginalisés.Avec leurs stagiaires, ils doivent êtreconviés à un bilan mensuel d'unedemie-journée, sur une antenne académiqueprécisément identifiée.A chaque rentrée scolaire, une semainede préparation à leur fonction seramise en place avec le concours d'IEN,de professeurs ou de CPE en exerciceet de personnels habilités à lesrenseigner sur leurs tâches administratives.

ndateur - Paris - 13 et 14 décembre 2001 Congrès fondateur - Paris - 13 et 14 décembre 2001- Congrès fondateur -COMMISSION " FORMATION CONTINUE DES PERSONELS"UN DROIT POUR LES PERSONNELS,UNE OBLIGATION POUR L'ETATLa formation continue des salariés a été élevée au rangd'obligation nationale par la loi de 1971. Ce principe estréaffirmé par le concept " d'éducation et de formation toutau long de la vie " actuellement en débat.La formation continue est donc un droit, aujourd'hui forceest de constater qu'il n'est pas respecté.La prise en compte :n des évolutions du système éducatif : réformes, accompagnementde leur mise en œuvre…n des besoins de formation des personnels : actualisationdes connaissances, des pratiques pédagogiques, épanouissementculturel et personnel…est insuffisante voire inexistante.La formation continue se réduit de plus en plus à de l'autoformation quand les possibilités financières et d'emploi dutemps le permettent.Le Congrès exige donc le rétablissement du droit à la formationcontinue, pour tous les personnels titulaires et nontitulaires,sur le temps de travail.Au-delà de l'exigence d'un retour aux principes fondateursde la formation continue, le Congrès tient à souligner l'importancedes conditions de mise en place de ce droit, enparticulier sur les points suivants :1 - LE DISPOSITIF DE FORMATION :L'IUFM est l'actuel maître-d'œuvre pour la mise en placede la formation initiale et continue des personnels. Les offresde formation continue pour les PLP dispensées dansce cadre, sont trop souvent inadaptées car construitesselon les besoins de l'ordre d'enseignement le plus représentédans le second degré. L'articulation entre formationinitiale et continue n'est pas suffisante.Pour le Congrès, la dimension universitaire et donc disciplinairetrop marquée dans les contenus de formation doitêtre revue pour mieux prendre en compte la spécificité desLP sans pour autant nier les parties communes avec lesautres ordres d'enseignement.Cette exigence pour être satisfaite, requiert la mobilisationde toutes les structures (école d'ingénieur, IUT, IUP) despersonnels d'enseignement supérieur concernés par la formationprofessionnelle et technique et le recrutement dePLP sur des postes de formateurs.en place des moyens de remplacement spécifiques pourcouvrir les départs en formation.3 - ROLE DES PERSONNELSDANS LE DISPOSITIF DE FORMATION :Les organisations syndicales sont seulement informéesdans le cadre des CTP, des dispositifs prévus.Le Congrès demande une plus grande implication des personnelsdans des concertations traitant :n l'élaboration du plan académique de formationn le recrutement des formateursn le suivi et l'évaluation du dispositif de formationn le contrôle de l'application du droit à la formation.4 - PRISE EN COMPTE DELA FORMATION CONTINUE DANS LA CARRIERE :Cette possibilité exige un préalable : celui de l'égalité d'accèsau droit à la Formation Continue pour tous les personnels,quels que soient leur lieu d'exercice, leur discipline derecrutement, leur corps.Le Congrès limite la relation entre formation continue despersonnels et carrière, à la préparation des concours.Toutes ces conditions de mise en place du droit à laFormation Continue rendent incontournable l'existenced'une dynamique capable de mettre en cohérence : personnels,moyens et structures.Sur ce point le Congrès demande la mise en place d'uneconcertation dans la Fonction Publique pour un nouveauProtocole sur la Formation Continue des Agents de l'Etat.Il mandate le Secrétariat National pour que cette questionsoit traitée dans le cadre d'une prochaine instance de laFSU.2 - LES MOYENS :Des réductions budgétaires drastiques obèrent, d'année enannée, les possibilités de formation continue des personnels.Le Congrès affirme que la reconnaissance par les pouvoirspublics, du droit à la formation continue des personnels,passe par un engagement financier à la hauteur des enjeuxfixés pour le Service Public d'Education et de Formation.Le protocole Fonction Publique 1996-1999 prévoyant unpourcentage de 3,80 % de la masse salariale doit être, surce point, une référence.Cet engagement financier doit aussi prendre en compte lerétablissement du congé mobilité et la nécessité de mettre11 - SNUEP - N°4 - février 2002

ndateur - Paris - 13 et 14 décembre 2001 Congrès fondateur - Paris - 13 et 14 décembre 2001- Congrès fondateur -COMMISSION " FORMATION CONTINUE DES PERSONELS"UN DROIT POUR LES PERSONNELS,UNE OBLIGATION POUR L'ETATLa formation continue des salariés a été élevée au rangd'obligation nationale par la loi de 1971. Ce principe estréaffirmé par le concept " d'éducation et de formation toutau long de la vie " actuellement en débat.La formation continue est donc un droit, aujourd'hui forceest de constater qu'il n'est pas respecté.La prise en compte :n des évolutions du système éducatif : réformes, accompagnementde leur mise en œuvre…n des besoins de formation des personnels : actualisationdes connaissances, des pratiques pédagogiques, épanouissementculturel et personnel…est insuffisante voire inexistante.La formation continue se réduit de plus en plus à de l'autoformation quand les possibilités financières et d'emploi dutemps le permettent.<strong>Le</strong> Congrès exige donc le rétablissement du droit à la formationcontinue, pour tous les personnels titulaires et nontitulaires,sur le temps de travail.Au-delà de l'exigence d'un retour aux principes fondateursde la formation continue, le Congrès tient à souligner l'importancedes conditions de mise en place de ce droit, enparticulier sur les points suivants :1 - LE DISPOSITIF DE FORMATION :L'IUFM est l'actuel maître-d'œuvre pour la mise en placede la formation initiale et continue des personnels. <strong>Le</strong>s offresde formation continue pour les PLP dispensées dansce cadre, sont trop souvent inadaptées car construitesselon les besoins de l'ordre d'enseignement le plus représentédans le second degré. L'articulation entre formationinitiale et continue n'est pas suffisante.Pour le Congrès, la dimension universitaire et donc disciplinairetrop marquée dans les contenus de formation doitêtre revue pour mieux prendre en compte la spécificité desLP sans pour autant nier les parties communes avec lesautres ordres d'enseignement.Cette exigence pour être satisfaite, requiert la mobilisationde toutes les structures (école d'ingénieur, IUT, IUP) despersonnels d'enseignement supérieur concernés par la formationprofessionnelle et technique et le recrutement dePLP sur des postes de formateurs.en place des moyens de remplacement spécifiques pourcouvrir les départs en formation.3 - ROLE DES PERSONNELSDANS LE DISPOSITIF DE FORMATION :<strong>Le</strong>s organisations syndicales sont seulement informéesdans le cadre des CTP, des dispositifs prévus.<strong>Le</strong> Congrès demande une plus grande implication des personnelsdans des concertations traitant :n l'élaboration du plan académique de formationn le recrutement des formateursn le suivi et l'évaluation du dispositif de formationn le contrôle de l'application du droit à la formation.4 - PRISE EN COMPTE DELA FORMATION CONTINUE DANS LA CARRIERE :Cette possibilité exige un préalable : celui de l'égalité d'accèsau droit à la Formation Continue pour tous les personnels,quels que soient leur lieu d'exercice, leur discipline derecrutement, leur corps.<strong>Le</strong> Congrès limite la relation entre formation continue despersonnels et carrière, à la préparation des concours.Toutes ces conditions de mise en place du droit à laFormation Continue rendent incontournable l'existenced'une dynamique capable de mettre en cohérence : personnels,moyens et structures.Sur ce point le Congrès demande la mise en place d'uneconcertation dans la Fonction Publique pour un nouveauProtocole sur la Formation Continue des Agents de l'Etat.Il mandate le Secrétariat National pour que cette questionsoit traitée dans le cadre d'une prochaine instance de laFSU.2 - LES MOYENS :Des réductions budgétaires drastiques obèrent, d'année enannée, les possibilités de formation continue des personnels.<strong>Le</strong> Congrès affirme que la reconnaissance par les pouvoirspublics, du droit à la formation continue des personnels,passe par un engagement financier à la hauteur des enjeuxfixés pour le Service Public d'Education et de Formation.<strong>Le</strong> protocole Fonction Publique 1996-1999 prévoyant unpourcentage de 3,80 % de la masse salariale doit être, surce point, une référence.Cet engagement financier doit aussi prendre en compte lerétablissement du congé mobilité et la nécessité de mettre11 - SNUEP - N°4 - février 2002

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