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Le Ragot des Yvelines numéro 40 - ANCGG

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Bulletin de l’A. C. G. G. Y.L’ASSOCIATIONWeek-end de chasse ACGGY à TUCHANTexte et Photos Philippe ViboudDu 14 au 16 octobre 2011, l’ACGGY a organisé un nouveau week-end de chasse dansl’Aude, sur l’ACCA de TUCHAN, située à environ 50 km de Carcassonne.Haut lieu du sanglierNous avions 850 km de route à faire en ce vendredi14 octobre et c’est bien avant la levée du jour quenotre minibus, avec ses huit occupants, leurs armeset bagages, a pris la direction <strong>des</strong> Pyrénées… La joie,la bonne humeur et un copieux pique nique ont euraison de la longueur du trajet et en milieu d’aprèsmidi,nous étions à pied d’œuvre…pays et bien sûr dans le cœur <strong>des</strong> 70 membres duclub sanglier, partie intégrante de cette ACCA quicompte 134 nemrods.Ici, la chasse reste une composante importante dutissu social et on le ressent dès son arrivée au localde chasse, bien aménagé et mis à disposition par lamairie : ici, on aime passionnément la chasse, qu’elleconcerne le sanglier, la palombe, la grive ou la perdrixrouge, on chasse de père en fils et la grandemajorité de la population reste en phase avec cettevision… On est loin de Paris !Convivialité et sérieux<strong>Le</strong> lendemain matin, alors qu’il fait encore nuit, leschoses sérieuses commencent au rond de chasse oùFrancis CHALULEAU, directeur de battue, présenteles spécificités de la traque du jour et les consignesde sécurité, très importantes au sein d’un biotope degarigue aussi dense et escarpé.Rien ne vaut un copieux pique nique pour «souder»l‛équipe et agrémenter le voyage vers les Pyrénées…A TUCHAN, le chasseur se sent chez lui et le sanglierest roi, présent sur les armoiries de la ville, surles murs, sur les étiquettes <strong>des</strong> bouteilles de vin deSeuls les membres présents au rond du matin sontautorisés à participer à la chasse et il faut se féliciterde cette rigueur.L’ACCA a d’ailleurs depuis longtemps rendu le giletfluo obligatoire et il faut noter l’effort très importantde mise en place de miradors de battue qui désormaiséquipent 250 <strong>des</strong> 800 postes du territoire, la majoritéayant été montée à pied dans <strong>des</strong> sacs à dos !<strong>Le</strong> biotope très accidenté se partage entre gariguedense et vignobles sensibles aux dégâts : une équationdifficile mais bien maitrisée par l‛équipe de Tuchan.A la mi-journée, l‛équipe fait le point sur le déroulementde la chasse et les options offertes.<strong>Le</strong> tir dans la traque n’est autorisé qu’en tir fichant7<strong>Le</strong> ragot N° <strong>40</strong>


L’ASSOCIATIONsur les premiers mètres en avant du poste et lesconsignes de tir autorisent tous les sangliers, sauf leslaies suitées, mais aussi les renards et les chevreuils,huit bracelets étant disponibles annuellement pource dernier.Après, chacun d’entre nous embarque dans les véhiculesdédiés à sa ligne pour rejoindre son poste. Enarrivant sur ce dernier, les chefs de ligne indiquentclairement les angles de tirs dont beaucoup sont matérialisésau sol ou sur les arbres.Bulletin de l’A. C. G. G. Y.sont «à dispo» sur le territoire, dont certaines dépassentles 30 auxiliaires !Un «travail» à plein temps et de gros efforts financierspour les propriétaires dont certains affichentprès de <strong>40</strong> années de passion cynophile… Car ici, surun terrain très accidenté au biotope dense, ce sont leschiens qui font le travail.Chaque traque concerne en moyenne entre 200 et600 ha avec la possibilité de lâcher simultanémentplusieurs meutes de grands courants, pratique impensablesur nos «petits» territoires <strong>des</strong> <strong>Yvelines</strong> !Mais ce fut un vrai bonheur pour nous de suivre lachasse à l’oreille, surtout pendant la traque du matinoù les chiens ne souffrent pas encore de la chaleur.C’est quand les récris se rapproche de votre poste quel’adrénaline monte… Car le peu de visibilité imposeune veille auditive de chaque instant, surtout pour lespostés qui, quand le vent n’est pas de la partie, entendentplus arriver les compagnies qu’ils ne les voient…Il faut être un minimum sportif et bien équipé pourchasser sur ce territoire, mais le bonheur est au boutdu chemin.Loin d’être contraignant, cet encadrement bien huilérassure au contraire les invités que nous sommes et lachasse se déroule ainsi dans une ambiance plus sereine.Des hommes et <strong>des</strong> chiens<strong>Le</strong>s traqueurs ont aussi fort à faire et mieux vautavoir un physique sportif ! Lors <strong>des</strong> fermes, assezfréquents, ils doivent intervenir au plus vite pouréviter la «casse», car certains sangliers sont particulièrementagressifs.Nous en voulons pour preuve la note annuelle de vétérinairequi dépasse les 6 000 euros pour la société !Et encore, ce poste est jugulé car les chefs de meuteont appris depuis longtemps à réparer eux-mêmesles coups de boutoir superficiels…Une chasse difficilemais passionnanteA Tuchan, les chiens sont d‛une importance capitalepour la chasse… <strong>Le</strong>s maitres ne comptent pas leurtemps et les moyens pour s‛occuper de meutes pouvantdépasser les 30 chiens !La chasse, c’est aussi la passion <strong>des</strong> chiens et l’ACCAde TUCHAN le démontre à l’envi… Onze meutes<strong>Le</strong> ragot N° <strong>40</strong>8Tirer un sanglier, c‛est bien… mais le ramener c‛est mieux! <strong>Le</strong> terme «chasse sportive» prend ici tout son sens…Avec une superficie chassable de près de 4 800 ha,


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.avons pu faire quatre battues sans pour autant imposerune pression de chasse importante… La rotation <strong>des</strong>traques reste donc très fluide malgré trois sorties programméepar semaine durant toute la saison !L’ASSOCIATIONAvec le recul on s’aperçoit que cette «chasse active»est la seule bonne voie pour maintenir une réelle biodiversitésur nos territoires et un gibier naturel quiprocure bien plus de plaisir que celui d’élevage ou deparc… En un mot, la qualité plutôt que la quantité,un adage qui fait de Tuchan une <strong>des</strong>tination cynégétiqueet viticole (avec modération) où l’on souhaiteardemment revenir…Certains postes demandent certes une bonne conditionphysique pour les rejoindre et les sangliers tirésse «vengent» quand il s’agit de les re<strong>des</strong>cendre à dosd’homme dans la vallée… Mais ces postes difficilessont aussi les plus agréables à occuper avec <strong>des</strong> vuesimprenables qui nous font bien défaut en région parisienne!Côté équipement, il vaut mieux avoir une arme bienconformée qui permet un jeté épaulé très rapide et revendiquerun bon entrainement car les sangliers deTUCHAN, quand ils daignent se montrer à découvert,ce n’est jamais pour très longtemps ! Mais au final,l’équipe en mettra quand même cinq au tableausur les deux jours ainsi qu’un joli brocard en prime…Que <strong>des</strong> bons souvenirs…On revient de TUCHAN avec le sentiment d’avoirvécu une chasse authentique dans un cadre humainsympathique où il fait bon vivre. Une chasse où letableau n’est pas la priorité, où le gibier se mérite etoù la passion <strong>des</strong> chasseurs est quantifiable par leurimplication quotidienne sur le terrain !Diego Perez, sympathique président de l‛ACCA de TuchanChef de battue etresponsable du clubsanglier de l‛ACCA,Francis Chaluleau saitparfaitement doser rigueuret convivialité.L’ACGGY remercie leprésident Diego Perezet tous les membres del’ACCA de TUCHANpour leur accueil etleur bonne humeurdurant ce séjour biensympathique.9<strong>Le</strong> ragot N° <strong>40</strong>


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.ON EN PARLE<strong>Le</strong> chien au ferme après un travail rapide à la longe.L’animal a été relevé au bout d’environ 600 mètres eta permis au chien, une fois libéré de sa longe, d’exprimerses capacités en poursuite : c’est dans une valléeensoleillée qu’il s’est arrêté à bout de forces, bloquépar le chien, avant le coup de grâce du conducteur.Grâce à la topographie <strong>des</strong> lieux, j’ai eu la chance dene pas perdre une seconde de cette recherche, et defaire de très beaux clichés.Cette sortie sera la seule opportunité de travail pourCésar, la priorité étant ensuite donnée dans l’ordredu tirage au sort aux équipages dont les recherchesn’avaientt pas été couronnées de succès.A l’issue <strong>des</strong> 3 journées, l’équipage Français prendraune 2ème place bien méritée, la 1ère place revenantà l’équipage Suisse. Seuls 4 pays ont été classés, lesautres n’ayant malheureusement pas eu l’occasiond’une recherche concluante.Coup de grace de la biche par le conducteur, les jugesse consultent, puis ce sont les félicitations à l‛équipage<strong>Le</strong>s travaux en salle.Bien que les réunions n’aient pas été accessibles àtout le monde (elles se tenaient de surcroît en allemand),il est intéressant de voir la passion, le soinet la technicité apportés par ces Clubs à la gestionde ces 2 races qu’ils veulent entièrement dédiées à larecherche au sang.Ces 3 journées se sont déroulées dans une excellenteambiance, la rigueur de la discipline n’empêchant nila convivialité, ni la bonne humeur. <strong>Le</strong> soir du 3 novembre,nous avons assisté comme il se doit à unetrès belle messe de Saint Hubert, à la lueur <strong>des</strong> torcheset ponctuée de cors de chasse, autour d’un superbesanglier (un “keiler”) prélevé le matin mêmesur un territoire proche.<strong>Le</strong> bilanCe voyage reste pour moi un excellent souveniret fût particulièrement instructif: en tantque chasseur, la nécessité de contrôler systématiquementses tirs et de faire appel à unéquipage de recherche au moindre doute estune évidence. Nous devons tout mettre enoeuvre pour abréger les souffrances <strong>des</strong> animauxque nous blessons malheureusement.En tant qu’amateur de chien, quelle passionet quelle énergie déployée par tous ces cynophilespour la préparation et la sélection dechiens de qualité, au service de la chasse !César du LisenbergJ’adresse mes plus sincères remerciements auPrésident du Club Français du Chien de Rougedu Hanovre et de Bavière, Robert Brand, quim’a permis de participer à cette expédition pleined’enrichissements.13<strong>Le</strong> ragot N° <strong>40</strong>


ON EN PARLEBulletin de l’A. C. G. G. Y.L’OSTEOPATHIE CANINETexte : Alain <strong>Le</strong>sourdOstéopathie :définition du dictionnaire LarousseC’est une médecine douce, visant à soigner les mala<strong>des</strong> par<strong>des</strong> manipulations <strong>des</strong> membres, <strong>des</strong> vertèbres et du crâne.Cette technique est un ensemble de traitements fondés essentiellementsur <strong>des</strong> manipulations externes (notammentvertébrales) et dont le principe est d’assurer un bon fonctionnementet un bon maintien <strong>des</strong> structures osseuses parla correction <strong>des</strong> défauts de posture<strong>Le</strong> procédé thérapeutique chez l’animal est tout à fait semblableà celui effectué chez les humains qu’il s’agisse del’ostéopathie équine ou canineEn ce qui nous concerne, propriétaires de chiens de chasse,de chiens courants ou de recherche au sang, il n’y a pasde spécificité particulière pour la thérapie , notre compagnonsera considéré comme tout autre chien de travail oude compagnie voir même de chien policier ;Un ostéopathe est un thérapeute manuel mais il faut tout demême différencier la pathologie ostéopathique d’une pathologied’ordre vétérinaire. L’ostéopathe canin peut agiren première intention ou suite à un traitement vétérinaire ;les deux thérapies sont indéniablement complémentairesThérapie de première intention(contact avec le praticien)<strong>Le</strong> plus souvent il est rare de s’adresser d’emblée à l’ostéopathecanin ; si ce n’est le cas, son intervention seraitpourtant très bénéfique pour les soins à venir dans la mesureoù celui –ci recherchera un maximum de renseignementsauprès du propriétaire de l’animal : antécédents,évolution de l’état pathologique, appétit, le mal-être , seshabitu<strong>des</strong>, son caractère dans son environnement …..carun stress ou une méforme sont autant d’indices qui peuventorienter vers une lésion ostéopathique .A contrariol’animal sera dirigé vers un service vétérinaire.On peut admettre cette démarche de première intention sile praticien a déjà vu le chien par le passé ou si le propriétairea eu vent de la notoriété de l’ostéopathe.<strong>Le</strong> déroulement d’une séanced’ostéopathie canineEn excluant toute sévère pathologie vétérinaire, l’actionde l’ostéopathe consiste à palper l’animal pour détecterune douleur, une chaleur, une qualité <strong>des</strong> tissus musculairesplus dense qui engendre une restriction de la mobilitépouvant gêner l’animal.Vient ensuite la phase dynamique qui consiste à faire déplacerl’animal au pas ou à la course pour constater <strong>des</strong>raideurs au déplacement.<strong>Le</strong> stade ultérieur est la phase manipulatoire qui consiste,uniquement à l’aide de ses mains, à restaurer la mobilitéglobale de l’animal.Cela s’applique aussi bien sur le système musculo- squelettiqueque sur le mouvement <strong>des</strong> viscères (gêne provoquéepar un mauvais transit intestinal, diarrhées)…Une fois l’animal manipulé, le praticien met en place unerééducation qui pourra se faire sur plusieurs séances caril est bien évident que nous ne pouvons pas demander àl’animal de ne pas bouger, sauter, courir, jouer pendantplusieurs jours de suite.Limites de l’ostéopathie canineL’ostéopathie est une médecine holistique, terme employépour décrire une approche globale de l’animal tant sur leplan physique,psychique qu’environnemental.On se doit de trouver la lésion primaire qui peut être detout ordre et faire en sorte de l’évincer. Il faut bien évidemmenttenir compte de l’évolution de la vie : par exemplepour un chien qui vieillit, perclus de rhumatismes, ilne sert à rien de tenter de « le remettre droit » comme unjeune chien sain, cela pourrait même être préjudiciable.Atteint d’arthrose comme l’humain l’animal compense sagêne afin de se soulager ; si cette gêne est irréversible onpeut l’aider à être plus à l’aise avec celle-ci , ce qui estdéjà important.<strong>Le</strong>s bienfaits de l’ostéopathieL’ostéopathe travaille sur les structures articulaires, musculaires,ligamentaires, viscérales….mais aussi sur l’émotionnel. <strong>Le</strong> moindre stress peut provoquer<strong>des</strong> restrictions de mobilité. L’animal stressé estbien « plus tendu » le praticien pourra agir sur ses tensionsmusculaires donc sur son stress.L’ostéopathie canine est une médecine douce, manipulatoirequi consiste à redonner un entrain à l’animal une remiseen forme mais il existe une complémentarité évidenteentre la thérapie ostéopathique et la médecine vétérinaire<strong>Le</strong> vétérinaire diagnostiquera plus précisément la gravitéd’une lésion (fêlure, fracture, traumatisme vertébral…)grâce à la radiologie et entamera le processus de soins. <strong>Le</strong>rôle de l’ostéopathe concernera le suivi du malade.L’ostéopathie animale a été reconnue en 2011 et le diplômede ces praticiens est justifié après de longuesannées d’étu<strong>des</strong>Je remercie Monsieur Harold TISCH ROTENBERG diplôméd’ostéopathie équine et canine qui m’a aidé à larédaction de cet article et dont voici les coordonnées :24 Route de la vallée du roi95510 VIENNES en ARTHIES 06 13 97 10 93Poloshogy@gmail.com<strong>Le</strong> ragot N° <strong>40</strong>14


<strong>Le</strong>s membres de l’ACGGY et de l’<strong>ANCGG</strong> bénéficierontd’un entrée à prix réduit (10 euro au lieu de 15 ) surprésentation de leur carte d’adhérent 2011 ou 2012.

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