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Phytoremédiation des sols (PDF - 1621 Ko) - Mediachimie.org

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ment durable. Elle peut donc s’appliquer à detrès gran<strong>des</strong> surfaces et à <strong>des</strong> contaminationssuperficielles, et c’est une approche efficacepour abaisser les risques liés aux <strong>sols</strong> contaminés.Elle permet d’élaborer un tampon entreles zones polluées et la biosphère.La phytoremédiation comporte néanmoins <strong>des</strong>limites, qui sont d’abord agronomiques : il fautsélectionner les meilleures plantes, disposerde semences et appliquer <strong>des</strong> itinéraires techniquesappropriés. De plus, l’application de cesprocédés à la dépollution <strong>des</strong> friches industrielleset <strong>des</strong> <strong>sols</strong> urbains contaminés impliqueune acceptation au plan technologique par lesentreprises et les donneurs d’ordres, qui opposentsouvent le temps nécessaire pour privilégierd’autres techniques de traitement.Au-delà de la dépollution, les procédés dephytoremédiation doivent permettre désormaisla valorisation <strong>des</strong> milieux pollués ounaturellement très chargés en métaux. Ainsi,dans le cas de la phytoextraction, le procédéest maintenant intégré dans <strong>des</strong> filières à intérêtsocio-économique telles que la productionalimentaire – comme nous l’avons vu dans laco-culture de maïs et de plantes hyperaccumulatricesen Chine –, ou encore dans les cas oùla production de biomasse comporte un intérêtindustriel comme dans la phytomine, où l’onpeut coupler la phytostabilisation <strong>des</strong> <strong>sols</strong> à laphytoextraction pour récupérer <strong>des</strong> métaux àhaute valeur ajoutée. Cette métallurgie verteencore expérimentale reste pour le momentlimitée aux métaux pour lesquels il existe<strong>des</strong> plantes hyperaccumulatrices, comme lecadmium, le nickel, l’arsenic et le zinc.Les perspectives de développement de laphytoextraction sont, d’une part, d’augmenterla gamme d’éléments pouvant faire l’objetde la phytomine en s’appuyant sur les plantes<strong>Phytoremédiation</strong><strong>des</strong> <strong>sols</strong> contaminés183

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