Avec la disparition du général Bigeard la F.N.C.V. perd le ... - fncv.com

La secrétaire, Colette ALRICH,présente le rapport d’activitésainsi que les nombreuses sortiesdes porte-drapeau, à savoirFrédéric GEORGES en principal,Robert CHIFFOT, MichelDOUZAL et Gilles BIANCHI enoccasionnels. Le trésorier, JeanDELTONE, propose un compted’exploitation dont les créditssont supérieurs aux débits,d’où une balance positive desept-cent-dix-neuf euros. Lescontrôleurs aux comptes,Bernard CUROT et FrédéricGEORGES, demandent quequitus soit donné au trésorier.Les rapports d’activités etfinancier sont adoptés à l’unanimité.Il faut savoir que nosdépenses sociales se sont élevéesà mille-cinq-cent-trentehuiteuros et les subventions etdons à deux-mille-soixanteseizeeuros. De nombreuxadhérents majorent leur cotisationd’un don. Nous les enremercions bien vivement. Dece fait, la cotisation pour 2011restera à vingt-deux euros etchacun est libre de verser unsupplément ! Merci par avance.Le président informe par ailleursque deux colis de Noël duComité d’Entente dijonnais etsept du siège de la FNCV ontété remis à des adhérents méritants.Le drapeau des CombattantsVolontaires de Châtillon-sur-Seine a été confié à notre compagnonJean PERRIER.Le compte-rendu du conseild’administration de l’UDAC deCôte-d’Or est commenté enassemblée générale. MichelALHERITIERE participe auxentretiens avec les sénateurs etdéputés du département.Puis, diverses questionsinternes sont débattues et laparole est donnée à BrigitteTARDIVON qui nous renseignesur la réforme générale despolitiques publiques concernantle monde combattant dontil a été question à diversesreprises dans le journal « LesVolontaires ».Après le traditionnel vin d’honneur,un excellent repas préparépar le traiteur Gérald BOUR-GEOT, de Genlis, est servi dansla même salle, à soixante-huitconvives.Paul LOUVION et Louis DON-NAT ont été décorés de lamédaille de reconnaissance dela Nation avec barrette « Guerre1939-1945 ». Vincent VIUDESreçoit la médaille d’or de laFNCV pour services rendus à laFédération.***Le voyage prévu en juinavec l’UNC de Genlis aété annulé, à cause dunombre insuffisant departicipants. Le séjour àNeuvy-sur-Barangeon,au domaine de LaGrande Garenne de laFédération Maginot, n’amalheureusement pasrencontré le succèsespéré non plus.Le déplacement à l’occasiondu ravivage de laFlamme sous l’arc deTriomphe reste d’actualitépour le jeudi 21octobre 2010. Il se feraen voiture ou en car,suivant le nombre departicipants.Malgré la neige, lagalette des Rois du 29janvier dernier à Saint-Apollinaire, a laissé auxparticipants un excellentsouvenir.Le loto fut apprécié et cettejournée détente sera renouvelée.Votre président départementalet administrateur national aassisté, le 2 mars 2010, auconseil d’administration fédéralde la FNCV à Paris, après êtrepassé au siège fédéral le 21 janvier.André CAISSE, médaillé militaire,entouré de M. le maire de Longchamp et deMichel ALHÉRITIÈREMalgré notre installation encorerudimentaire au bureau 202 dela Maison des Associations(2 rue des Corroyeurs - Boite X5- 21000 DIJON), nous restons àvotre écoute et à votre dispositionpour tout renseignementqui vous serait utile.Le président départemental,Michel ALHERITIEREÀ L’HONNEURLe lieutenant-colonel (er) LEI-BENGUTH a remis les insignesde chevalier de l’ordre nationaldu Mérite à notre camarade,Pierre AGERON, le 20 février2600 DRÔME2010, au cours d’une cérémonieprivée, en présence d’HervéMARITON, député de la Drômeet maire de Crest, de PascalPERTUSA, conseiller général etmaire de Chabeuil, de sa familleet de ses amis proches.Remise des insignes de chevalier de l’ONM à Pierre AGERONEngagé volontaire dans l’arméede l’air, pilote de chasse, il a faitla fin de la guerre 1939-1945,puis l’Indochine, et s’est particulièrementinvesti au sein desassociations patriotiques.Félicitations au nouveau décoré.Pierre AGERON a écrit letémoignage ci-dessous, serapportant à la fin du confliten Europe, le 8 mai 1945 :Mes souvenirs de la victoire - Ames amis, à notre France éternelle,aux porte-drapeaux, auxCombattants Volontaires :Le 8 mai 1945, le soleil se lèvesur le lac de Constance. Leposte de commandement de laPremière Armée Française setrouve installé sur ses rives.Nous savons, depuis la veille,que les forces allemandes ontcapitulé. Il reste une formalité àaccomplir. Le général DELATTRE est parti cette nuit pourparticiper à la signature de l’actefinal de la grande tragédie. LaFrance est présente à la tabledes vainqueurs. Ceux qui ontparcouru, les armes à la main,le long chemin depuis la défaiteet tous ceux qui les ont rejointsen chemin jusqu’à ce jour de laréparation connaissent le prixpayé mais éprouvent aussiune immense fierté de n’avoirjamais désespéré et de s’êtrebattus de toutes leurs forces.Mais ils ressentent aussi lalassitude du bâtisseur au boutde l’effort. Le but est atteint,toutes les énergies se relâchentet sont déjà tournées versd’autres préoccupations.Ils sont assis sur la terrasse quidomine le lac, l’esprit vide et lecorps soudain inutile, harassés.Ce soir, ce sera la fête partoutdans le monde libre mais ils n’yparticiperont pas. Moi non plusdu reste. Dans leurs yeuxbrillent la gloire, la modestie.Indifférents, nous regardonsmonter dans le ciel les balles etles obus traçants des vainqueursqui tirent leur feu d’artifice.Amis, nous rêvons, je suisbien avec eux, que de respectils m’inspirent, une ombre de laGarde Napoléonienne passe.20