Evaluation du système des études d'impacts sur l ... - GD MAROC
Evaluation du système des études d'impacts sur l ... - GD MAROC Evaluation du système des études d'impacts sur l ... - GD MAROC
institue, au niveau régional, une commission chargée, sous la présidence dugouverneur de la province ou de la préfecture concernée, d’instruire lesdemandes portant sur les opérations foncières concernant tous les projetsd’investissement, autres qu’agricoles.Cette Commission statue sur les demandes :• de session ou la location des terrains agricoles ou à vocationagricole relevant du domaine privé de l’Etat.• d’attestation de vocation non agricole de certains terrains,• d’autorisation de morcellement de terrains situés à l’intérieur d’unpérimètre d’irrigation ou d’un périmètre de mise en valeur enbour ;• portant sur des projets d’investissement à réaliser dans une zonede littoral non couverte par des documents d’urbanisme ou dansdes zones sensibles.Les terrains autorisés par cette commission sont destinés à l’implantation deprojets bien déterminés qui peuvent figurer sur l’annexe de la loi n° 12-03 et ladécision de l’acceptabilité environnementale n’est pas forcément accordéedans tous les cas. Ainsi, on ne peut guère écarter totalement la possibilité quele bénéficiaire de l’autorisation accordée par la commission instituée par ledécret du 29 décembre 2004 se trouve dans une situation inconfortable suiteà un refus d’acceptabilité environnementale. En conséquence, n’est-il paspossible pour plus de cohérence de réunir les deux commissions en mêmetemps ? ou s’il est nécessaire de fonctionner isolément, de débuter par laréalisation de l’étude d’impact sur l’environnement pour obtenir unemeilleure synchronisation dans l’action de l’Etat et au bénéfice del’investissement.Circulaire interministérielle n° 03020 du 4 mars 2003 permettant aux projetsd’investissement de bénéficier de conditions exceptionnelles en matièred’urbanismeIl y a lieu de souligner que cette circulaire rappelle l’importance des projetsd’investissement relatifs à l’urbanisme ; il mentionne par ailleurs l’existence decertaines difficultés consécutives aux documents d’urbanisme. Pour pallier àces difficultés, constate ladite circulaire, des mesures transitoires ont été prisesselon une vision basée sur la facilité et la souplesse. En attendant deréglementer cette expérience, il y a lieu de la consolider de manièrepermettant aux vrais projets d’en bénéficier dans un cadre transparent.Aussi, et en cohérence avec la Lettre Royale du 9 janvier 2002 visant ladéconcentration des investissements, cette circulaire instaure, sous l’autoritédu Wali de la région, une commission régionale qui a pour tache de seprononcer sur les demandes tendant à bénéficier d’exception en matièred’urbanisme.CHM Page 26 04/06/200726
Les aménagements mentionnés dans l’annexe de la loi n°12-03 pourraient-ilsêtre « affectés » par la circulaire interministérielle n° 03020 précitée ? Le faitque cette circulaire s’est fixée pour but de faire bénéficier certains projetsd’investissement de décisions d’«exception » par rapport au cadre législatif etréglementaire en vigueur ne conduit pas ipso facto à une interférence (ausens négatif) avec la loi n° 12-03. Il s’agit dans ce contexte d’une« orientation » générale visant à atteindre l’objectif fixé sans « dégâts ».Ainsi, pour accompagner valablement cette orientation, on devrait disposer,au niveau régional, d’équipes bien formées et préparées en matière d’étuded’impact. L’installation d’une équipe à ce niveau territorial, est de nature àchercher la souplesse souhaitée sans compromettre les objectifs attendus del’E I E.5.4. Instruments juridiques internationauxOn peut d’ores et déjà dire que le champ d’investigation est très large (Leregistre des traités internationaux et autres accords dans le domaine del’environnement du PNUE 4 de 1993 comporte plus de 150 instruments). Ilenglobe toutes les conventions internationales ou régionales touchant à lapollution marine due aux moyens de transport, aux activités sur terre(pollution d’origine tellurique), à l’exploitation des ressources marines, àl’exploitation du plateau continental ou à la pollution atmosphérique àlongue portée. Cependant, si l’on ne peut présenter tous ces instruments, onpeut choisir quelques uns parmi les plus pertinents. Le choix a porté sur lesconventions internationales ou régionales suivantes :Convention sur la prévention de la pollution des mers résultant de l’immersiondes déchetsIl serait, peut être utile de souligner au départ que le Maroc est Partie decette convention 5 depuis le 20 mars 1977.D’autre part, étant donné l’importance du milieu marin pour l’humanité, enconsidération de sa capacité d’assimiler les déchets n’est pas illimitée etconstatant que la pollution marine a des sources multiples, notammentl’immersion, l’évacuation par l’intermédiaire de l’atmosphère, des coursd’eau, des estuaires et des canalisation, les Etats contractants expriment parla conclusion de cette convention qu’une action internationale de contrôlede la pollution des mers résultant d’opérations d’immersion peut et doit êtremenée sans tarder.Les Parties contractantes chercheront à promouvoir individuellement etcollectivement le contrôle effectif de toutes les sources de pollution du milieumarin et s’engagent particulièrement à prendre toutes les mesures possibles4 PNUE : Programme des Nations Unies pour l’Environnement5 Convention conclue à Londres, Mexico, Moscou et Washington le 29 décembre 1972(entrée en vigueur le 30/O8/1975)CHM Page 27 04/06/200727
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Les aménagements mentionnés dans l’annexe de la loi n°12-03 pourraient-ilsêtre « affectés » par la circulaire interministérielle n° 03020 précitée ? Le faitque cette circulaire s’est fixée pour but de faire bénéficier certains projetsd’investissement de décisions d’«exception » par rapport au cadre législatif etréglementaire en vigueur ne con<strong>du</strong>it pas ipso facto à une interférence (ausens négatif) avec la loi n° 12-03. Il s’agit dans ce contexte d’une« orientation » générale visant à atteindre l’objectif fixé sans « dégâts ».Ainsi, pour accompagner valablement cette orientation, on devrait disposer,au niveau régional, d’équipes bien formées et préparées en matière d’étuded’impact. L’installation d’une équipe à ce niveau territorial, est de nature àchercher la souplesse souhaitée sans compromettre les objectifs atten<strong>du</strong>s del’E I E.5.4. Instruments juridiques internationauxOn peut d’ores et déjà dire que le champ d’investigation est très large (Leregistre <strong>des</strong> traités internationaux et autres accords dans le domaine del’environnement <strong>du</strong> PNUE 4 de 1993 comporte plus de 150 instruments). Ilenglobe toutes les conventions internationales ou régionales touchant à lapollution marine <strong>du</strong>e aux moyens de transport, aux activités <strong>sur</strong> terre(pollution d’origine tellurique), à l’exploitation <strong>des</strong> ressources marines, àl’exploitation <strong>du</strong> plateau continental ou à la pollution atmosphérique àlongue portée. Cependant, si l’on ne peut présenter tous ces instruments, onpeut choisir quelques uns parmi les plus pertinents. Le choix a porté <strong>sur</strong> lesconventions internationales ou régionales suivantes :Convention <strong>sur</strong> la prévention de la pollution <strong>des</strong> mers résultant de l’immersion<strong>des</strong> déchetsIl serait, peut être utile de souligner au départ que le Maroc est Partie decette convention 5 depuis le 20 mars 1977.D’autre part, étant donné l’importance <strong>du</strong> milieu marin pour l’humanité, enconsidération de sa capacité d’assimiler les déchets n’est pas illimitée etconstatant que la pollution marine a <strong>des</strong> sources multiples, notammentl’immersion, l’évacuation par l’intermédiaire de l’atmosphère, <strong>des</strong> coursd’eau, <strong>des</strong> estuaires et <strong>des</strong> canalisation, les Etats contractants expriment parla conclusion de cette convention qu’une action internationale de contrôlede la pollution <strong>des</strong> mers résultant d’opérations d’immersion peut et doit êtremenée sans tarder.Les Parties contractantes chercheront à promouvoir indivi<strong>du</strong>ellement etcollectivement le contrôle effectif de toutes les sources de pollution <strong>du</strong> milieumarin et s’engagent particulièrement à prendre toutes les me<strong>sur</strong>es possibles4 PNUE : Programme <strong>des</strong> Nations Unies pour l’Environnement5 Convention conclue à Londres, Mexico, Moscou et Washington le 29 décembre 1972(entrée en vigueur le 30/O8/1975)CHM Page 27 04/06/200727