Fichier au format PDF du n°139 - Cherbourg-Octeville

L’école des Beaux-ArtsdéménageL’Esam C2 s’installe au sein de l’ancien hôpital maritime.CultureEn janvier 2011,les écoles des beaux-artsde Cherbourg-Octevilleet de Caen-la-mer sontdevenues l’Esam C²,l’école supérieure d’artset médias deCaen/Cherbourg.En septembre,elle ouvrira ses portesau sein de l’ancienhôpital des armées.Dans le cadre de l’harmonisationeuropéenne de l’enseignement supérieur,les écoles d’art devaient acquérirleur autonomie en se transformant, auplus tard le 31 décembre 2010, enEtablissement public de coopérationculturelle (EPCC). Les écoles desbeaux-arts de Cherbourg-Octeville etde Caen-la-mer ont donc fusionné,donnant naissance à l’école supérieured’arts et médias deCaen/Cherbourg. «Notre projet initialétait de créer un pôle d’art normand,en fusionnant également avec lesécoles de Rouen et du Havre, expliqueLydia Thieulent, maire-adjointe à laculture. Mais les délais étaient telsque nous avons décidé, dans un premiertemps, de créer un pôle basnormand.L’étape suivante sera decollaborer avec la Haute-Normandie.»Les missions de la nouvelle écolerestent les mêmes : elle continuera dedispenser un enseignement supérieurde niveau Bac+3. «Dès la rentrée2012-2013, l’école proposera desdiplômes à Bac+5, explique EricLangereau, directeur de l’Esam C².Nous souhaiterions également instaurerune classe préparatoire auconcours d’entrée.»Par ailleurs, l’école continuera sesateliers pour la pratique amateurainsi que de nouvelles manifestationsayant pour objet de faireconnaître l’art contemporain. «Lestrois éléments – enseignement supérieur,ateliers amateurs et événementd’art contemporain – sont indissociables.Ils s’enrichissent mutuellementdes pratiques des autres.»De nouveaux locauxPour ce faire, le nouvel établissements’installera dès la rentrée prochainedans deux bâtiments situés dans l’enceintede l’ancien hôpital des armées.«Le bâtiment A (rez de jardin est)accueillera les ateliers pour la pratiqueen amateur ainsi qu’un centre de documentationconsacré aux artsplastiques, tandis que le bâtiment Osera destiné à l’enseignement supérieur»,souligne Lydia Thieulent.Des travaux d’aménagement sont encours et se termineront fin juillet, afinde permettre l’installation des matérielspour la rentrée scolaire (pour lesateliers péri et post-scolaires) et universitaire(1 er octobre). Le site pourraalors accueillir 50 étudiants dans sa partieuniversitaire, et les ateliers péri etpost-scolaires seront dimensionnés pouraccueillir quelque 500 élèves (enfants,ados et adultes), comme auparavant.Un projet largement soutenuLe nouvel EPCC bénéficie du soutien denombreuses institutions. Ainsi, le Conseilgénéral de la Manche et la Région Basse-Normandie financent chacun 50 % duloyer de l’école, soit une subvention de70 000 € chacun, et ce pour une durée de5 ans. Parallèlement, la Région participeau fonctionnement de l’école grâce à unesubvention de 110 000 €.L’Etat, à l’initiative de la transformationdes écoles d’art en EPCC, accompagneégalement la fusion en attribuant unesubvention de 410 000 € de fonctionnement.«Cette somme représente 70 000 €de plus que les subventions attribuéesauparavant aux deux écoles», souligneLydia Thieulent.Côté travaux, l’aménagement des bâtimentss’élève à 500 000 € HT, financés parle syndicat mixte du Cotentin. Enfin,l’EPCC bénéficie de l’importante donationde 300 000 € effectuée par MoniqueMain afin que l’école s’équipe en mobilier,matériel informatique…9