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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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Réponse. — Il n'est pas passible au ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publiqueet <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> prendre un engagement précis sur <strong>la</strong> dateà <strong>la</strong>quelle seront publiés les règlements d'administration publiqueprévus par les articles 14 et 15 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 54-439 du 15 avril 1954sur le traitement <strong>de</strong>s alcooliques dangereux pour autrui. En effet,<strong>la</strong> mise au point <strong>de</strong> ces textes, qui sont en cours d'é<strong>la</strong>boration,s'avère extrêmement délicate en raison <strong>de</strong>s nombreux problèmesd'ordre juridique ou administratif que soulèvera l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong>}oi du 15 avril.13055. - M. Pierre Villon <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santépublique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion: 1» le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s concernantles bonifications déposées par les agents <strong>de</strong> son ministère;2° le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s titu<strong>la</strong>risations déposées par lesAgents <strong>de</strong> son ministère; 3" le nombre do décisions d'attribution <strong>de</strong>(bonifications actuellement acquises; 4» le nombre <strong>de</strong> titu<strong>la</strong>risationsexceptionnelles actuellement acquises; 5® les mesures qu'il compteprendre pour améliorer, éventuellement, <strong>la</strong> ca<strong>de</strong>nce d'application <strong>de</strong>Ja loi. (Question du 7 juillet 1954.)Réponse. — 1» Nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s concernant les bonificationsdéposées par les agents du ministère: 126; 2® nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<strong>de</strong> titu<strong>la</strong>risations déposées par les agents du ministère: 6; 3» nombre<strong>de</strong> décisions d'attribution <strong>de</strong> bonifications actuellement acquises: 22;4» nombre do titu<strong>la</strong>risations exceptionnelles actuellement acquises: 2;5® le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion se propose <strong>de</strong>provoquer <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong>s commissions administratives paritaires comjiétentesen vue <strong>de</strong> leur soumettre les extraits individuels du procèsverbal<strong>de</strong> <strong>la</strong> commission centrale prévue à l'article 3 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin® 51-1121 du 26 septembre 1951 qui transmis avec avis favorable,«ont actuellement en sa possesssion.13082. — M. Tourné expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique•t <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que l'incorporation anticipée <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième tranchedu contingent <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 1951: 1° n'a pas permis aux famillesnécessiteuses d'effectuer <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'allocation militaire en tempsYoulu; '2® a privé un très grand nombre <strong>de</strong> foyers, d'ouvriers, <strong>de</strong>paysans, d'artisans, du seul et vrai soutien <strong>de</strong> famille en pleineprison <strong>de</strong> grands travaux. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles dispositions ilcompte prendre: ) le relèvement du taux <strong>de</strong>s allocationsmilitaires est actuellement à l'étu<strong>de</strong> en liaison avec le ministère<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques e.t un texte serasans doute publié très prochainement.13177. — M. Bernard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> ta santé publiqueet <strong>de</strong> ta popu<strong>la</strong>tion s'il est fait une obligation absolue aux parentsd'accepter les piqûres et vaccins préventifs faits par les soins <strong>de</strong>sJwrvices <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce médicale dans les écoles publiques. (Questiondu 20 jmUet 1054.)Réponse. — La question posée par M. Bernard se rapporte vraisemb<strong>la</strong>blementaux séances <strong>de</strong> vaccination collective organisées par lesservices départementaux <strong>de</strong> vaccination. Selon les disponibilités, cesséances peuvent se tenir dans <strong>de</strong>s locaux variés: dispensaires,mairies et très fréquemment écoles. Les vaccinations pratiquées aucours <strong>de</strong> ces séances sont celles dont l'obligation légale a été prescrite,à savoir <strong>la</strong> vaccination anti-variolique (loi du 15 février 1902)et <strong>la</strong> vaccination anlidipMérique-antit£tanique (lois <strong>de</strong>s 25 juin 1938et 21 novembre 1940). Sous peine d'encourir les sanctions prévuespar les lois, les assujettis doivent être présentés aux séances <strong>de</strong> vacpinationoù ils ont été convoqués. Sinon ils doivent justifier avoirété vaccinés par leur mé<strong>de</strong>cin particulier, ou présenter un certificat<strong>de</strong> contre-indication médicale à <strong>la</strong> vaccination.13338. — M. Christ iaens expose i M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publiqueet <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion qu'aux termes <strong>de</strong> l'article 38 <strong>de</strong> l'ordonnancedu 24 septembre 1915 modifie'e par l'article 6 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 19 avril 1951,les décisions du conseil régional <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins, organedisciplinaire <strong>de</strong> l'ordre, sont notifiées au mé<strong>de</strong>cin qui en a été,l'objet, au directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé, au procureur <strong>de</strong> <strong>la</strong> République,ou conseil national <strong>de</strong> l'ordre et au ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique.-Or, certains mé<strong>de</strong>cins frappés <strong>de</strong> suspension ou même rayés dutableau continuent d'exercer <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine et à signer <strong>de</strong>s feuilles<strong>de</strong> sécurilé sociale. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si une autorité quelconque est chargée<strong>de</strong> notifier les décisions du conseil régional aux caisses <strong>de</strong> sécuritésociale et aux divers services hospitaliers. (Question du 30 juillet1951.)Réponse. — n arrive en effet fréquemment, et ce en toute légalité,que <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins frappés par un coareil régional <strong>de</strong> l'ordred'une peine <strong>de</strong> suspension ou dé radiation du tableau continuent* un certain temps encore à exercer, et à signer par conséquent lesfeuilles <strong>de</strong> sécurité sociale <strong>de</strong> leurs ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s, car les décisions <strong>de</strong>sconseils régionaux sont susceptibles d'appel <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> section disciplinairedu conseil national <strong>de</strong> l'ordre et l'appel a un effet suspensif,sauf en matière d'inscription au tableau (article 44 <strong>de</strong> l'ordonnancedu 24 septembre 1945 modifiée par <strong>la</strong> loi du 19 avril 1951, article 411du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé). Les mé<strong>de</strong>cins frappés <strong>de</strong>s peines précitées etqui ont fait appel peuvent donc continuer à exercer jusqu'à intervention<strong>de</strong> <strong>la</strong> décision du conseil national. La procédure d'oppositiond'autre part (article 39 <strong>de</strong> l'ordonnance du 24 septembre 1945,article 426 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé), dans le cas <strong>de</strong> décisions renduespar défaut, est également susceptible, avait recours éventuel à <strong>la</strong>procédure d'appel, <strong>de</strong> retar<strong>de</strong>r l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> peine prononcée.L'ordonnance du 21 septembre 1915 en cause n'a pas enjoint à <strong>la</strong>juridiction professionnelle <strong>de</strong> noliller également ses décisions <strong>de</strong>suspension et <strong>de</strong> radiation aux organismes <strong>de</strong> sécurité sociale etaux services hospitaliers. Cette notification est cependant assuréedans <strong>la</strong> pratique par le directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé, lorsque <strong>la</strong> décisionest <strong>de</strong>venue définitive, c'est-à-dire lorsque les dé<strong>la</strong>is d'opposilionou d'appel sont écoulés, ou lorsque, en cas d'opposition le conseilrégional en cause a <strong>de</strong> nouveau statué et. lorsque, en cas d'appel,le conseil national s'est prononcé. Le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publiqueet <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion et le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité socialeintéressés se proposent d'ailleurs <strong>de</strong> remédier à cette <strong>la</strong>cune <strong>de</strong> <strong>la</strong>légis<strong>la</strong>tion en matière <strong>de</strong> notification <strong>de</strong>s décisions disciplinaires <strong>de</strong>l'ordre, en envisageant <strong>de</strong> modifier on conséquence les articles correspondants<strong>de</strong> l'ordonnance du 21 septembre 4915 réglementantl'exercice <strong>de</strong>s professions médicales et <strong>de</strong> t'ordonnance du 19 octobre1915 sur l'organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale.TRAVAIL ET SECURITE SOCIALE12573. — M. André Denis expose à M. le ministre du travail et <strong>de</strong>ta sécurité sociale que l'article 2 <strong>de</strong> l'ordonnance du 19 octobre 1945prévoit l'affiliation â <strong>la</strong> sécurité sociale <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s personnesne pouvant revendiquer l'indépendance professionnelle; qu'aucuneexception n'est prévue à celte règle qui n'est même pas compatibleavec l'absence <strong>de</strong> lien <strong>de</strong> subordination juridique; qu'un certainflottement semble poutant se manifester dans certaines caisses encc qui concerne l'affiliation <strong>de</strong>s infirmes travail<strong>la</strong>nt dans les « ateliersprotégés ». II lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les mesures qu'il compte prendrepour rappeler aux caisses <strong>la</strong> portée <strong>de</strong>s dispositions légales en cequi concerne l'immatricu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> ces travailleurs comme assurésobligatoires. (Question du 2 juin 1954.)Réponse. — Les dispositions <strong>de</strong> l'article 2 <strong>de</strong> l'ordonnancen» 45-2454 du 19 octobre 1945 ont <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce une porlée généraletrès étendue; elles visent, en effet, toutes les personnes sa<strong>la</strong>riéesou travail<strong>la</strong>nt à quelque tilre et en quelque lieu que ce soitpour le compte d'un ou <strong>de</strong> plusieurs employeurs et quels que soientle montant et <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération, <strong>la</strong> forme, <strong>la</strong> nature ou<strong>la</strong> validité du contrat <strong>de</strong>s intéressés. En dépit, toutefois, <strong>de</strong> leurporlée étendue, elles ne sauraient s'appliquer qu'à <strong>de</strong>s travailleursse trouvant, en fait, vis-à-vis d'une tierce personne, dans le rapportd'employé à employeur. Dans <strong>la</strong> pratique donc c'est l'examen <strong>de</strong>chaque "cas particulier qui doit permettre <strong>de</strong> déterminer si les infirmesvisés par l'honorable parlementaire se trouvent réellement dansun tel rapport.13250. — M. Mouchet rappelle à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publi.«jue et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que, dans le règlement intérieur <strong>de</strong>s hôpitauxil est dit: que les actes sont constatés conformément à l'artiele80 du co<strong>de</strong> civil, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sont les formalités quidoivent être accomplies pour les hépitaux et celles qui incombentflux mairies. Comment, le cas échéant, doivent êlre rédigés les actes<strong>de</strong> décès et par qui sont signés ces actes- (Question du 25 juillet4951.)Réponse. — Lorsqu'un décès survient dans un établissementpublic hospitalier, il doit être fait application <strong>de</strong>s dispositions contenuesdans l'article 80 du co<strong>de</strong> civil. Le directeur <strong>de</strong> l'hôpital adressedans les vingt-quatre heures suivant le décès, à l'officier <strong>de</strong> l'étatcivil <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune, siège <strong>de</strong> l'établissement, une déc<strong>la</strong>ration;toute» pièces d'i<strong>de</strong>ntité qui ont pu être trouvées sur le ma<strong>la</strong><strong>de</strong> sontprésentées h cet officier qui dresse, dans les conditions habituelles,l'acte <strong>de</strong> décès. Cet acte est signé par le directeur <strong>de</strong> l'hôpital àtitre <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rant. En outre, pour se conformer à l'article 80 susvisé,les déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> décès sont consignées sur un registre coté et|>araptié tenu par le directeur <strong>de</strong> l'établissement hospitalier.1X722. — M. Besset signale à M. le miniaire du travail et <strong>de</strong> Msécurité sociale qu'un ouvrier mineur atteint <strong>de</strong> silicose professionnelle,incapable <strong>de</strong> travailler, n'a pu obtenir réparation immédiateni avance sur réparation, du fait que <strong>la</strong> durée pendant <strong>la</strong>quelle ilfut exposé au risque n'aurait été que <strong>de</strong> quatre ans et trois moisseulement. Cependant, un collège <strong>de</strong> trois mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> <strong>la</strong> circonscriptionminière, désigné par décision ministérielle, aurait pu dire« s'il s'gait d'une silicose nettement caractérisée. », auquel casl'intéressé aurait pu recevoir réparation et immédiatement uneavance à valoir- sur les arrérages <strong>de</strong> sa pension, mais les troisexperts ne sont toujours pas désignés. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1® les raisonsqui s'opposent, dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementationactuelles, à un examen plus rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s cas d'ouvriers victimes<strong>de</strong> <strong>la</strong> silicose, et quelles mesures il compte prendre pourréduire ces trop longues attentes; 2® quand paraîtra l'arrêté ministérielrendant applicable l'arrête' du 23 novembre 1953 sur <strong>la</strong> compositionet le fonctionnement <strong>de</strong>s collèges <strong>de</strong> trois mé<strong>de</strong>cins prévus,d'abord par le décret du 17 novembre 1947, modifié ensuite par le<strong>de</strong>rnier alinéa <strong>de</strong> l'article 9 du décret n» 52-1168 du 18 octobre 1952.ÇQuestion du 11 juin 1954.),

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