4300ces <strong>de</strong>ux activités <strong>de</strong> transports ne figurent pas dans le champd'application <strong>de</strong> l'article premier <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention collective nationale<strong>de</strong>s transports routiers et <strong>de</strong>s activités auxiliaires <strong>de</strong> transports.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte faire appliquer au personnel <strong>de</strong>s transportsen commun urbains <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Reims <strong>la</strong> convention collectivenationale <strong>de</strong>s tramways, du 23 juin 19-18.13542. — 26 août 1954. — M. Marcel Noël expose & M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme, que <strong>la</strong> loi du26 septembre 1951 avait prévu <strong>de</strong>s bonifications d'ancienneté et <strong>de</strong>stitu<strong>la</strong>risations exceptionnelles ,pour les fonctionnaires anciens résistants,et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : 1° le nombre, par catégorie, <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sconcernant les bonifications déposées par les agents <strong>de</strong> travaux,les éclusieTS, les .conducteurs <strong>de</strong> chantiers et les conducteurs <strong>de</strong>svoies navigables <strong>de</strong> son ministère; 2 J le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>titu<strong>la</strong>risations déposées par les mêmes catégories d'agents ; 3° lenombre (par catégorie) <strong>de</strong>s décisions d'attribution <strong>de</strong> bonificationsactuellement acquises ; 4» le nombre (toujours par catégorie) <strong>de</strong>stitu<strong>la</strong>risations exceptionnelles actuellement acquises; 5® les mesuresqu'il compte prendre pour améliorer éventuellement <strong>la</strong> ca<strong>de</strong>nced'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi.13543. — 26 août 1954. — M. Marcel Noël <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministra<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme, dans quels dé<strong>la</strong>issera mis en application le décret n» 54-138 du 28 janvier 1954 accordant<strong>de</strong>s bonifications d'ancienneté aux fonctionnaires combattants.<strong>de</strong> 1939-1943.REPONSES DES MINISTRESAUX QUESTIONS ECRITESPRESIDENCE DU CONSEIL(Affaires étrangères.)10338. — M. Bouxom <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil, ministre<strong>de</strong>s affaires étrangères, ce qu'il compte faire pour améliorer, d'unefaçon réelle, <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s auxiliaires <strong>de</strong> son département, employésau service du chiffre, à Paris et dans les divers postes à l'étranger.En effet, ces agents, qui assurent une tâche difficile et lour<strong>de</strong> <strong>de</strong>responsabilités, se trouvent, actuellement, dans l'impossibilité d'améliorerïeur situation en raison <strong>de</strong> l'absence <strong>de</strong> concours, <strong>de</strong>puis 1946,et les circonstances présentes ne leur permettent guère d'espérerprochainement un concours. (Question du 31 décembre 1953.)Réponse. — Comme tous les départements ministériels, le ministère<strong>de</strong>s affaires étrangères a dû appliquer les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin» 47-1680 du 3 septembre 1947 qui, pour réaliser <strong>de</strong>s compressions'budgétaires, a ordonné le dégagement <strong>de</strong>s cadres d'un certain nombre<strong>de</strong> fonctionnaires titu<strong>la</strong>ires. Une <strong>de</strong> ses conséquences a été <strong>de</strong> diminuerl'effectif du cadre <strong>de</strong>s chiffeurs, qui est tombé <strong>de</strong> soixantequatorzeà quarante-huit agents. Les travaux <strong>de</strong> chiffrement ayantentre tempes considérablement augmenté <strong>de</strong> volume, il a fallu compenserles départs <strong>de</strong> ces titu<strong>la</strong>ires en les remp<strong>la</strong>çant par <strong>de</strong>s agent3auxi'<strong>la</strong>ires, soit à l'administration centrale, soit dans les postes àl'étranger. Les problèmes posés par <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> ces auxiliairessont d'ailleurs différents suivant qu'il s'agit du service du chiffreproprement dit ou <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s télé-imprimeurs-chiffeurs. 1° Servicedu chiffre proprement dit: à l'administration centrale, tous lesauxiliaires, à l'exception <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux d'entre eux, ont pu être titu<strong>la</strong>risésdans les c-adres d'adjoints administratifs et d'employés <strong>de</strong> bureau.Des <strong>de</strong>ux qui ont conservé <strong>la</strong> qualité d'auxiliaire, ('un est un ancienemployé d'un <strong>de</strong> nos postes à 1 étranger qui a <strong>de</strong>mandé à être affectéà Paris pour préparer le concours <strong>de</strong> l'école nationale d'administration,l'autre doit être prochainement affecté à un poste à l'étranger.Ces <strong>de</strong>ux auxiliaires perçoivent, en plus du traitement fixé pour tousles employés auxiliaires <strong>de</strong> l'Etat, les mêmes in<strong>de</strong>mnités que leschiflreurs titu<strong>la</strong>ires, sauf <strong>la</strong> prime <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment, que l'article 1 erdu décret du 6 janvier 1950 ne permet d'accor<strong>de</strong>r qu'auxfonctionnaires titu<strong>la</strong>ires. A l'étranger, seuls huit emplois <strong>de</strong> chiflreursont été confiés à <strong>de</strong>s auxiliaires dont <strong>la</strong> rémunération est évi<strong>de</strong>mmentinférieure à celle dont bénéficieraient <strong>de</strong>s agents titu<strong>la</strong>iresp<strong>la</strong>cés dans le même emploi, mais qui leur donne les moyens <strong>de</strong>vivre décemment: leurs émoluments mensuels s'échelonnent, suivantle pays, entre 44.500 francs et 125.865 francs. Par ailleurs, il ya lieu <strong>de</strong> remarquer qu'aucun agent titu<strong>la</strong>ire ou auxiliaire' du ministère<strong>de</strong>s affaires étrangères en service à l'étranger ne peut bénéficier<strong>de</strong> prestations <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale française, mais que, par contre,les auxiliaires ont <strong>la</strong> faculté, dans <strong>de</strong>" nombreux pays, <strong>de</strong> s'affilierau régime local d'assurances sociales. Il convient <strong>de</strong> signaler enfinque l'application <strong>de</strong>s dispositions du décret n» 52-1317 du 12 décembre1952 va incessamment permettre à un certain nombre d'auxiliaires<strong>de</strong> nos postes à l'étranger d'être titu<strong>la</strong>risés dans les nouveauxcorps d'adjoints et d'agents <strong>de</strong> chancellerie: ces mesures auront poureffet <strong>de</strong> limiter encore le nombre <strong>de</strong>s chiflreurs auxiliaires en serviceà l'étranger et <strong>de</strong> permettre aux agents méritants <strong>de</strong> profiter<strong>de</strong> régimes plus favorables accordés aux fonctionnaires <strong>de</strong> l'Etat.2»-En ce qui concerne les iélé-imprimeurs-chiffreurs, le fonctionnement<strong>de</strong>s quelques appareils actuellement en service est assuré parune majorité d'auxiliaires. Ce n'est que lorsque le réseau d'appareilssera définitivement constitué que les besoins en personnel pourront.êlre appréciés et que <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> titu<strong>la</strong>risation pourront êtreienvisagées. En tout état <strong>de</strong> cause, <strong>la</strong> situation du cadre <strong>de</strong>s chiffreurstest suivie <strong>de</strong> très près et, dès que les possibilités budgétaires <strong>la</strong>]permettront, une augmentation <strong>de</strong> ses effectifs sera <strong>de</strong>mandée afia'<strong>de</strong> permettre le recrutement d'éléments jeûnes, recrutement qu'ilest impossible d'envisager tant que durera <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> compression<strong>de</strong> personnel actuellement appliquée au ministière <strong>de</strong>s affaires!étrangères.12433. — M. Boutbien <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil, ministre,<strong>de</strong>s affaires étrangères, qu'elles sont, à ce jour, les sanctions pénales.'applicables en cas <strong>de</strong> conflit ne présentant pas un caractère inter- !national aux personnes prévenues d'avoir commis ou d'avoir ordonné<strong>de</strong>commettre l'une ou l'autre <strong>de</strong>s quatre infractions graves énoncéesà l'article 3 <strong>de</strong> <strong>la</strong> première convention <strong>de</strong> Genève <strong>de</strong> 1949»(Question du 25 mai 1954.)Réponse. — Les atteintes portées à <strong>la</strong> vie et à l'intégrité corporelle,notamment le meurtre sous toutes ses formes, les muti<strong>la</strong>tions, lesttraitements cruels, tortures et supplices, constituent <strong>de</strong>s infraction^<strong>de</strong> droit commun prévues et réprimées par le chapitre premier duttitre <strong>de</strong>uxième du livre nouveau du co<strong>de</strong> pénal. Dans le cas <strong>de</strong>« prise d'otages », les éléments constitutifs du crime d'arrestation:illégale et <strong>de</strong> séquestration arbitraire seraient réunis et les sanctionsprévues par les articles 341 et &44 du co<strong>de</strong> pénal seraient applicables.En ce qui concerne les « atteintes à <strong>la</strong> dignité <strong>de</strong>s personnes », lesarticles 29 et suivants <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 29 juillet 1881 sur <strong>la</strong> liberté <strong>de</strong> <strong>la</strong>presse prévoient et répriment l'injure et <strong>la</strong> diffamation. Par contre,aucune disposition pénale ne sanctionne les « traitements humiliant»et dégradants ». 11 serait d'ailleurs très délicat <strong>de</strong> les définir dans lecadre d'une loi pénale en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> diversité <strong>de</strong>s cas possib!es. :Mais <strong>de</strong>s sanctions disciplinaires pourraient être prises à rencontre<strong>de</strong>s militaires ou fonctionnaires qui se rendraient coupables <strong>de</strong> tel»faits. 'Enfin, pour ce qui est <strong>de</strong>s condamnations prononcées et <strong>de</strong>sexécutionseffectuées sans l'intervention d'une juridiction régulièrementconstituée, les éléments constitutifs
U«|• » • — •• I • — • •"• " ' "' ' '•*" •— - 1 1" ' '1 " "'13341. — M. Faraud atlire l'attention <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculturesur ie <strong>la</strong>it que <strong>de</strong> nombreux dossiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'allocationvieillesse.aux. personnes non sa<strong>la</strong>riées <strong>de</strong> l'agriculture, ^<strong>de</strong>man<strong>de</strong>santicipées pour incapacité <strong>de</strong> travail, acceptés par <strong>la</strong> commissiondépartementale sont rejetés ensuite par <strong>la</strong> commission centrale. Cerejet oblige l'intéressé à <strong>la</strong> ire appel <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> commission régionale,ce qui nécessite un dép<strong>la</strong>cement et retar<strong>de</strong> l'attribution <strong>de</strong>l'allocaiion. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il comple prendre poursimplifier et décentraliser ces formalités administratives. (Question-du 3 août 1951.)Réponse. — La caisse nationale d'allocation vieillesse agricole, auxfermes ds l'article 25 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 10 juillet l'J52, est chargée <strong>de</strong> <strong>la</strong>liquidation et du payement <strong>de</strong> l'allocation; elle, fait appel, à cet effet,aux caisses départemen<strong>la</strong>les et pluridéparlementales d'assurancesvuc (lesociales agricoles qui lui font <strong>de</strong>s propositionsbr liquidation;il est normal que <strong>la</strong> caisse nationale, a qui appartient <strong>la</strong>décision, vérifie les propositions <strong>de</strong>s organismes départementaux.- La procédure ainsi fixée dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi permet d'éviter lesdivergences <strong>de</strong> vue sur l'état d'inaptitu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> réaliser aussi parfaitementque possible l'unité d'appréciation.DEFEKSE NATIONALE ET FORCES ARMEES12953 — M. tëoeher signale à M. ie secré<strong>la</strong>ïre d'Etat aux forcesarmées (air) que, <strong>de</strong>.Maryse Bastié à André Tesson, en (tassant parConstantin Rozanofï, nos" meilleurs pilotes ont été tués au coursd'exhibitions spectacu<strong>la</strong>ires, mais qui ne correspon<strong>de</strong>nt pas, <strong>la</strong> plupartdu temps, aux normes d'utilisation du matériel ainsi sacrifié.11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures ii compte prendre pour interdire<strong>de</strong>s exercices catastrophiques pour nos puoies comme pour nos prototypeset qui ne servent pas te prestige <strong>de</strong> notre aviation. ;Questiondu .'39 juin 1951.)Réponse. — ïoulcs les autorisations précé<strong>de</strong>mmeent accordées pour<strong>la</strong>_ participation aux inanités ta lions aéronautique* publiques <strong>de</strong>savions prototypes ou <strong>de</strong> pré-série en cxpérirocntaUoii dans les centresd'essais ou chez ies constructeurs ont élé recrées par une récentedécision. Aucune autorisation <strong>de</strong> ce genre ne sera plus délivrée désormais,tant pour les meetings nationaux que pour les manifestationsorganisées par <strong>de</strong>s aéroctubs ou <strong>de</strong>s associa lions. En outre, seule Sapatrouille cle France spécialement désignée à cet effet, chaque année,pourra exécuter une présentation acrobatique. Par suite, tout piloten'appartenant pas à celte formation qui présenterait une ligure <strong>de</strong>-voltiKG au cours d'une manifestation publique fera l'objet d'une sanction."BUDGET10969. — fiJ. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aubudget: 1° quelles limites existent entre le risque agricole et les- risques <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie privée et si les mutuelles agricoles peuvent assurerles seconds ;. 2° quelle est, dans l'affirmative, <strong>la</strong> position fiscale <strong>de</strong>ces mutuelles, ainsi que <strong>la</strong> position vis-à-vis du fisc et vis-à-vis <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale, <strong>de</strong> leurs agents et sous-agents. (Question du10 lévrier 1951.)Réponse. — I. — Depuis l'entrée en vigueur <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong>' loi n° 53-633 du 25 juillet 1953, les personnes physiques ou moracsexerçant exclusivement ou principalement une profession agricole"ou connexe à l'agriculture, les membres <strong>de</strong> leur famille vivant avecelfes sur l'exploitation ainsi que leur personnel peuvent s'assurer r.uprês<strong>de</strong> sociétés ou caisses mutuelles agricoles pour tous les risquesqu'elles encourent sans qu'il • y oit lieu <strong>de</strong> distinguer suivant qU3ces risques se rattachent 'ou non à l'exercice d'une profession agricole.Peuvent, en outre, être pris en charge par ces organismes lesrisques spécifiquement agricoles encourus pur une personne n'exerçantpas principalement <strong>la</strong> profession agricole. 2. — Eu vertu <strong>de</strong>1 article 1015 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, les sociétés ou caissesmutuelles d'assurances asri.'oles constituées conformément a <strong>la</strong> loidu 4 juillet 1900 sont exemptées <strong>de</strong> fous droits <strong>de</strong> timbre et' d'enregistrementautres que le droit <strong>de</strong> timbre <strong>de</strong>s quittances. Cette imrnu-' nité s'applique, notamment, n Ta taxe unique sur fes contrats d'assurancesailérenle aux risques qu'elles prennent en charge. D'autrepart, elles ne sont passibles en principe <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétésque dans les conditions prévues aux articles 200-5 et 219 bis duCo<strong>de</strong> générât <strong>de</strong>s impôts, c'est-à-dire au taux <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionnelleet i raison <strong>de</strong> leurs revenus fonciers et agricoles ainsi que <strong>de</strong>leurs revenus mobiliers qui n'ont pas été déjà assujettis au précompte<strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionnelle ou ne sont pas exonérés <strong>de</strong> celte taxe.En outre, elles sont exonérées <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution <strong>de</strong>s patentes dansles conditions prévues à l'article 1451-10° du même co<strong>de</strong> et dispensées,en l'état aeluel <strong>de</strong>s textes, du versement forfaitaire <strong>de</strong>5 p. -00 à raison <strong>de</strong>s sommes payées par elles à litre <strong>de</strong> traitementset sa<strong>la</strong>ires. Les agents et sous-agents <strong>de</strong> ces organismespeuvent bénéficier <strong>de</strong>s avantages institués par l'article 20 <strong>de</strong> là loiprécitée du 25 juillet 1953 en faveur <strong>de</strong>s personnes exerçant uneprofession agricole ou connexe à l'agriculture pour tes assurances<strong>de</strong>s risques qu'ils encourent. Quant à leurs rémunérations, elles sontsoumises au régime fiscal <strong>de</strong> droit commun. Enfin, l'examen <strong>de</strong> leursituation au reuard <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale échappe à <strong>la</strong> compétencedu département <strong>de</strong>s finances et relève du département du travail et.<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale ainsi que <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> 1'agrieulluro,12337. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. te secrétaire d'Etat aubudget: 1» comment doit s'entendre l'article. 231 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>simpùts à l'égard <strong>de</strong>s commerçants qui reven<strong>de</strong>nt en l'état <strong>de</strong>s marchandisesauxquelles ils apposent leur marque; 2° quel sens l'administration,dans son instruction S B du 3 mars 1952, entend donnerau mot « plus-value ». el suivant quelles règles peut être dégagéecelte plus-value. (Question du 21 juin 195.1.)Réponse. — En principe, <strong>la</strong> simple apposition, d'un nom ou d'unemarque ne confère pas fi celui qui y procè<strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> producteur.Toutefois si elles ont pour but d'assurer <strong>la</strong> « présentation commerciale•> postérieurement à <strong>la</strong>pério<strong>de</strong> comprise dans ces déc<strong>la</strong>rations. 11 s'ensuit que le complément<strong>de</strong> rémunération alloué au gérant visé dans ia question àraison- du bénéfice social correspondant à <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>risation <strong>de</strong> l'évaluation<strong>de</strong>s stocks et qui, nécessairement, n'a "élé mis à <strong>la</strong> dispositiondu bénéficiaire qu'après l'expiration <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> susviséedoit être soumis à l'impôt dans les conditions <strong>de</strong> droit commun,sous réserve, le cas échéant, <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong>l'article 103 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts re<strong>la</strong>tives à l'étalement, pourl'assiette <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive, <strong>de</strong>s revenus exceptionnels oudifférés.130S0. — M. <strong>de</strong> MontgoSfïer expose à M. le secrétaire d'Etat aubudget que <strong>de</strong>s succédions confondues <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux époux, il dépendune propriété agrico'e que leuis enfants' ont l'intention <strong>de</strong> partagerpour l'attribution à un seul d'entre eux, à charge d'une soi il le pour<strong>la</strong>quelle l'attributaire bénéficie <strong>de</strong> l'exonération fiscale édictée parl'article 710 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôls. Dans l'année qui suivrace partage, l'attributaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété agricole se propose <strong>de</strong> faireentre ses propres enfants, le partage anticipé <strong>de</strong> ses biens, v comprisdans ce partage, <strong>la</strong> propriété agricole pour <strong>la</strong>quelle il a" bénéficié<strong>de</strong> l'exonération <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> soulte. Aux termes <strong>de</strong> ce partageanticipé celle propriété sera attribuée à l'un <strong>de</strong> ses enfants;<strong>de</strong> ce fait, le donateur ne remplira plus les conditions d'exploitationpersonnelle, pendant cinq ans.'Cependant l'article 710 du co<strong>de</strong> généra!<strong>de</strong>s impôts étant ainsi conçu sous le <strong>de</strong>uxième alinéa: « Toutefoissi dans un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> cinq ans, l'attributaire vient à cesserpersonnellement <strong>la</strong> culture ou à décé<strong>de</strong>r sans que ses héritiers <strong>la</strong>continuent, ou si... les droits <strong>de</strong> mutation et, le cas échéant, <strong>la</strong>taxe exceptionnelle sur <strong>la</strong> première mu<strong>la</strong>tion, <strong>de</strong>viennent exigibles ».11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si on peut considérer que le partage anticipé doitêlre assimilé à un partage <strong>de</strong> succession et que le vœu <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi esljrempli, si l'enfant attributaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété prend dans l'acte <strong>de</strong>