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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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QUESTIONSREMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALELE 26 AOUT 1951{Application <strong>de</strong>s articles i»4 el 97 du règlement.)Art. 94. — » »« Les questions doivent être très sommairement rédigées et necontenir aucune imputation d'ordre personnel a l'égard <strong>de</strong> tiersnommément*désignés. *« Art. 97. — Les questions écrites sont publiées A ta mite ducompte rendu in extenso; dans le mois qui suit celte publication,les réixmses <strong>de</strong>s ministres doivent également y être publiées.« Les ministres ont toutefois <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer par écrit quel'intérêt public leur interdit <strong>de</strong> répondre ou, â titre exceptionnel,qu'ils réc<strong>la</strong>ment un dé<strong>la</strong>i supplémentaire pour rassembler les étéments <strong>de</strong> leur réponse; ce dé<strong>la</strong>i supplémentaire ne peut excé<strong>de</strong>run mois. »GJT7ESTI03ST6ORALESPRESIDENCE DU CONSEtL(Affaires étrangères.)13460. — 26 août 1955. — M. René Mayer <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, si son Gouvernementa prolesté auprès du gouvernement égyptien après le discoursqu'a adressé, à <strong>de</strong>s boys-scouts algériens, le chel du gouvernementégyptien et dans lequel, selon <strong>de</strong>s informations <strong>de</strong> presse,Il aurait déc<strong>la</strong>ré « l'Egypte et l'Algérie ne iorment qu'un seul pays ».FINANCES, AFFAIRES ECONOMIQUES ET PLAN13461. — 26 août 1954. — M. Marcel David rappelle à M. le ministre<strong>de</strong>s finances que le décret n» 53-981 du 30 septembre 1953, re<strong>la</strong>tif aucrédit agricole mutuel, pris en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> simplification et l'unification<strong>de</strong>s règles (l'attribution, <strong>de</strong> réalisation et <strong>de</strong> remboursement<strong>de</strong>s prêts à long terme aux collectivités publiques rurales, a eu poureffet d'abroger le régime particulier institué par <strong>la</strong> loi du 2 août 1923pour l'électrification <strong>de</strong>s campagnes. Les prêts du crédit agricole<strong>de</strong>stinés à faciliter l'établissement <strong>de</strong> réseaux ruraux d'électrificationsont désormais accordés par l'intermédiaire <strong>de</strong>s caisses régionales<strong>de</strong> crédit agricole mutuel Plusieurs <strong>de</strong> ces caisses imposentaux communes bénéficiaires <strong>de</strong> prêts <strong>la</strong> souscription <strong>de</strong> parts socialessur <strong>de</strong>s bases variables mais dont certaines atteignent 5 pourmille du montant total du prêt. Il en résuite pour les collectivitésune dépense supplémentaire d'autant plus gênante qu'elle n'a pasété prévue au financement initial et une inégalité certaine, puisqueces dispositions n'ont pas <strong>de</strong> caractère général et semblent s'appliquerplus particulièrement dans <strong>de</strong>s régions pauvres. Cette prétentionparait au <strong>de</strong>meurant abusive puisque, en l'occurence, lescaisses reversent simplement aux collectivités intéressées <strong>de</strong>s somme;provenant <strong>de</strong>s ressources du fonds <strong>de</strong> construction, d'équipementrural et d'expansion économique. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ces mesuresdoivent être respectées et, dans l'affirmative: a) en vertu <strong>de</strong>quels textes; b) si les syndicats <strong>de</strong> communes, maîtres <strong>de</strong> l'œuvre,doivent souscrire tes parts sociales, objet <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,une fois pour toutes ou intégralement sur tous les emprunts contractéspar le syndicat; c) si ces dispositions s'appliquent immédiatementou dans un dé<strong>la</strong>i permettant que soient prises les mesures pourles respecter.TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTS ET TOURISME13462. — 2C août 1951. — M. Mignct <strong>de</strong>man<strong>de</strong> i M. le ministre <strong>de</strong>stravaux publics, <strong>de</strong>s transports ot du tourisme: 1° pour quels motifscontrairement à l'alinéa 1 er ae l'ancien article 10 du décret du20 août 1939, l'article 23 du décret du 10 juillet 1931 portant règlementgénéral sur <strong>la</strong> police <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion routière n'exige plus<strong>de</strong>s conducteurs qui abor<strong>de</strong>nt un carrefour ceux obligations quisont cependant primordiales: celle d'annoncer obligatoirement leurapproche et celle <strong>de</strong> serrer sur leur droite, <strong>la</strong> première <strong>de</strong> ces prescriptions,même en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s agglomérations, n'étant prévuequ' « en cas <strong>de</strong> nécessité »; 2° si l'article 25 du décret du 10 juillet1954, remp<strong>la</strong>çant l'alinéa 2 <strong>de</strong> l'article 10 du décret du 20 août1939, confirmé bien le droit <strong>de</strong> priorité accordé à tout conducteurvenant <strong>de</strong> droite dans les mômes conditions que précé<strong>de</strong>mment,bien que te libellé <strong>de</strong> l'article ne soit plus exactement le môme?;3° comment il concilie le droit réservé par l'article 27 au ministrepour les routes nationales et au préfet pour les Toutes départementaleset communales <strong>de</strong> fixer un droit <strong>de</strong> priorité particulier à l'intérieur<strong>de</strong>s agglomérations avec les dispositions <strong>de</strong> l'article 98 <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 5 avril 1884 qui, incontestablement, donne au maire lepouvoir <strong>de</strong> police <strong>de</strong> ces routes « en ce qui touche à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tionsur lesdites voies »; 4 D si, du fait que les nouvelles mesures réduisentconsidérablement les règles <strong>de</strong> sécurité, il ne redoute pas uneaugmentation du nombre <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts et une élévation consécutive<strong>de</strong>s primes d'assurances.• ' • • » • »QUESTIONSËCBITB9PRESIDENCE DU CONSEIL(Affaires étrangères.)13463. — 26 août 1954. — M. Pierre Cot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, s'il s'estime lié par les;engagements pris par ses prédécesseurs à propos du règlement <strong>de</strong>làSarre, et en particulier: 1° si le Gouvernement s'engage à ne 1pas faire ratiffer les accords <strong>de</strong> Bonn et <strong>de</strong> Paris, avant d'avoir;obtenu et soumis au Parlement un accord, avec le gouvernement<strong>de</strong> <strong>la</strong> République fédérale alleman<strong>de</strong>, sur <strong>la</strong> Sarre ; 2» si le Gouver-;nement considère comme définitives et s'engage à ne pas <strong>la</strong>isser,modifier, sans accord préa<strong>la</strong>ble du Parlement, les conventions franco-'sarroises, récemment approuvées par le Parlement; 3° au cas où leGouvernement aurait l'intention et se réserverait le droit d'engagerune négociation pour obtenir <strong>la</strong> modification <strong>de</strong> ces conventions,:s'il est décidé à soumettre les conventions nouvelles avant que soientapprouvés par le Parlement et ratifiés par le Gouvernement lesaccordj <strong>de</strong> Bonn et <strong>de</strong> Paris.13464. — 26 août 1954. — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le.prési<strong>de</strong>nt du conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, s'il ne seraitpas possible, dans le cadre d'une politique <strong>de</strong> plein emploi et <strong>de</strong> :défense du prestige national, <strong>de</strong> faire une obligation à l'ensemble'<strong>de</strong> ses services à l'étranger d'employer du personnel exclusivementfrançais, pour tous les services qui ne sont pas strictement diplomatiques,le personnel <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers étant, lui, bien évi<strong>de</strong>mment,.;français.13466. — 26 août 1954. — M. <strong>de</strong> Léetard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères: 1» quel est le nombre:<strong>de</strong>s ressortissants tunisiens et marocains actuellement en rési<strong>de</strong>ncesurveillée par suite <strong>de</strong> mesures administratives; 2® quelles sont lesmesures <strong>de</strong> sécurité et <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce prises à leur égard; 3° à quellesactivités d'ordre politique ils sont •< normalement » autorisés à selivrer; 4° si ces mesures administratives sont prises pour facilite?leurs contacts ou pour éventuellement les prévenir et les limiter.13466. — 26 août 195't. — M. <strong>de</strong> Léotard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères: 1° s'il est exactque les propos suivants aient figuré dans ie Journal officiel du2 avril 1952, à <strong>la</strong> page 1686: « Je suis convaincu, quant à moi, que.le néo-<strong>de</strong>stour est un mouvement calqué sur les mouvements fascisteet hitlérien. Son arrivée au pouvoir voudrait peut-être direl'indépendance <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie, mais une indépendance semb<strong>la</strong>ble àcelle <strong>de</strong> ces petites féodalités d'un moyen Age barbare qui existentencore en Orient et dont les chefs, repus <strong>de</strong> subventions étrangères,<strong>la</strong>issent croupir leur peuple dans <strong>la</strong> nuit <strong>de</strong> <strong>la</strong> misère et <strong>de</strong> l'ignorance...Je crois que l'arrivée du néo-<strong>de</strong>stour au pouvoir en Tunisie'voudrait dire ce<strong>la</strong>. Mais je crois également que ce<strong>la</strong> signifieraitsûrement <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> <strong>la</strong> démocratie. »; 2° s'il est exact que l'auteur<strong>de</strong> ces propos occupe actuellement un poste re<strong>la</strong>tivement élevé dansles conseils du Gouvernement.13467. — 26 août 1955. — M. Marcel Naegelen expose à M. le pré«si<strong>de</strong>nt du conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, que certaines informations<strong>de</strong> Berlin et <strong>de</strong> Bonn annoncent que le député chrétiendémocrateau Bun<strong>de</strong>s<strong>la</strong>g Schrnidt-Witlmaclc, qui vient <strong>de</strong> passer enzone orientale d'Allemagne, « avait été récemment mis en possession<strong>de</strong> documents très confi<strong>de</strong>ntiels sur les projets intéressantl'armée européenne et les services <strong>de</strong> renseignements ». Selonl'agence Associated Press, « M. Scbmidt-Wittmaclc était au courant<strong>de</strong> <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns secrets sur le réarmement <strong>de</strong> l'Allemagne ».L'agence ajoute qu'en sa qualité <strong>de</strong> membre <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale, M. Schmidt-AVittmack pouvait d'ailleurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rd'autres renseignements confi<strong>de</strong>ntiels non divulgués au sein <strong>de</strong>ia commission ». 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, en <strong>de</strong>hors du projet <strong>de</strong> traité<strong>de</strong> communauté européenne <strong>de</strong> défense, <strong>de</strong>s protocoles additionnelsà ce traité, et <strong>de</strong>s lettres échangées à son propos avec le gouvernement<strong>de</strong> Bonn, il existe <strong>de</strong>s « documents très confi<strong>de</strong>ntiels surles projets intéressant l'armée européenne », <strong>de</strong>s « p<strong>la</strong>ns secretssur le réarmement <strong>de</strong> l'Allemagne », dont M. Schmidt-Wittm-ackaurait pu avoir connaissance tandis que les commissions compétentes<strong>de</strong> notre Parlement les auraient ignorés.13468. — 26 août 1954. — M. <strong>de</strong> Saivre expose à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, qu'une dépêcbe duCaire, parue dans le numéro <strong>de</strong> Paris-Presse daté du 25 août, faitétat d'une déc<strong>la</strong>ration du chef du gouvernement égyptien, qui,«'adressant à <strong>de</strong>s boys-scouts algériens, a dit: « L'Egypte et l'Alfe votre pays, vous <strong>de</strong>vez considérer l'Egypte comme une sœurérie ne forment qu'un seul pays. Responsables <strong>de</strong> l'indépendance<strong>de</strong> l'Algérie ». Venant après les appels aux meurtres <strong>de</strong> <strong>la</strong> radio duCaire, ce propos intolérable a indigné les popu<strong>la</strong>tions algériennes.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles représailles diplomatiques il compte mettreen oeuvre pour mettre fin à l'indigne campagne d'un pays avec,lequel nous entretenons <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions diplomatiques normales.

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