QUESTIONSREMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALELE 26 AOUT 1951{Application <strong>de</strong>s articles i»4 el 97 du règlement.)Art. 94. — » »« Les questions doivent être très sommairement rédigées et necontenir aucune imputation d'ordre personnel a l'égard <strong>de</strong> tiersnommément*désignés. *« Art. 97. — Les questions écrites sont publiées A ta mite ducompte rendu in extenso; dans le mois qui suit celte publication,les réixmses <strong>de</strong>s ministres doivent également y être publiées.« Les ministres ont toutefois <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer par écrit quel'intérêt public leur interdit <strong>de</strong> répondre ou, â titre exceptionnel,qu'ils réc<strong>la</strong>ment un dé<strong>la</strong>i supplémentaire pour rassembler les étéments <strong>de</strong> leur réponse; ce dé<strong>la</strong>i supplémentaire ne peut excé<strong>de</strong>run mois. »GJT7ESTI03ST6ORALESPRESIDENCE DU CONSEtL(Affaires étrangères.)13460. — 26 août 1955. — M. René Mayer <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, si son Gouvernementa prolesté auprès du gouvernement égyptien après le discoursqu'a adressé, à <strong>de</strong>s boys-scouts algériens, le chel du gouvernementégyptien et dans lequel, selon <strong>de</strong>s informations <strong>de</strong> presse,Il aurait déc<strong>la</strong>ré « l'Egypte et l'Algérie ne iorment qu'un seul pays ».FINANCES, AFFAIRES ECONOMIQUES ET PLAN13461. — 26 août 1954. — M. Marcel David rappelle à M. le ministre<strong>de</strong>s finances que le décret n» 53-981 du 30 septembre 1953, re<strong>la</strong>tif aucrédit agricole mutuel, pris en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> simplification et l'unification<strong>de</strong>s règles (l'attribution, <strong>de</strong> réalisation et <strong>de</strong> remboursement<strong>de</strong>s prêts à long terme aux collectivités publiques rurales, a eu poureffet d'abroger le régime particulier institué par <strong>la</strong> loi du 2 août 1923pour l'électrification <strong>de</strong>s campagnes. Les prêts du crédit agricole<strong>de</strong>stinés à faciliter l'établissement <strong>de</strong> réseaux ruraux d'électrificationsont désormais accordés par l'intermédiaire <strong>de</strong>s caisses régionales<strong>de</strong> crédit agricole mutuel Plusieurs <strong>de</strong> ces caisses imposentaux communes bénéficiaires <strong>de</strong> prêts <strong>la</strong> souscription <strong>de</strong> parts socialessur <strong>de</strong>s bases variables mais dont certaines atteignent 5 pourmille du montant total du prêt. Il en résuite pour les collectivitésune dépense supplémentaire d'autant plus gênante qu'elle n'a pasété prévue au financement initial et une inégalité certaine, puisqueces dispositions n'ont pas <strong>de</strong> caractère général et semblent s'appliquerplus particulièrement dans <strong>de</strong>s régions pauvres. Cette prétentionparait au <strong>de</strong>meurant abusive puisque, en l'occurence, lescaisses reversent simplement aux collectivités intéressées <strong>de</strong>s somme;provenant <strong>de</strong>s ressources du fonds <strong>de</strong> construction, d'équipementrural et d'expansion économique. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ces mesuresdoivent être respectées et, dans l'affirmative: a) en vertu <strong>de</strong>quels textes; b) si les syndicats <strong>de</strong> communes, maîtres <strong>de</strong> l'œuvre,doivent souscrire tes parts sociales, objet <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,une fois pour toutes ou intégralement sur tous les emprunts contractéspar le syndicat; c) si ces dispositions s'appliquent immédiatementou dans un dé<strong>la</strong>i permettant que soient prises les mesures pourles respecter.TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTS ET TOURISME13462. — 2C août 1951. — M. Mignct <strong>de</strong>man<strong>de</strong> i M. le ministre <strong>de</strong>stravaux publics, <strong>de</strong>s transports ot du tourisme: 1° pour quels motifscontrairement à l'alinéa 1 er ae l'ancien article 10 du décret du20 août 1939, l'article 23 du décret du 10 juillet 1931 portant règlementgénéral sur <strong>la</strong> police <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion routière n'exige plus<strong>de</strong>s conducteurs qui abor<strong>de</strong>nt un carrefour ceux obligations quisont cependant primordiales: celle d'annoncer obligatoirement leurapproche et celle <strong>de</strong> serrer sur leur droite, <strong>la</strong> première <strong>de</strong> ces prescriptions,même en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s agglomérations, n'étant prévuequ' « en cas <strong>de</strong> nécessité »; 2° si l'article 25 du décret du 10 juillet1954, remp<strong>la</strong>çant l'alinéa 2 <strong>de</strong> l'article 10 du décret du 20 août1939, confirmé bien le droit <strong>de</strong> priorité accordé à tout conducteurvenant <strong>de</strong> droite dans les mômes conditions que précé<strong>de</strong>mment,bien que te libellé <strong>de</strong> l'article ne soit plus exactement le môme?;3° comment il concilie le droit réservé par l'article 27 au ministrepour les routes nationales et au préfet pour les Toutes départementaleset communales <strong>de</strong> fixer un droit <strong>de</strong> priorité particulier à l'intérieur<strong>de</strong>s agglomérations avec les dispositions <strong>de</strong> l'article 98 <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 5 avril 1884 qui, incontestablement, donne au maire lepouvoir <strong>de</strong> police <strong>de</strong> ces routes « en ce qui touche à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tionsur lesdites voies »; 4 D si, du fait que les nouvelles mesures réduisentconsidérablement les règles <strong>de</strong> sécurité, il ne redoute pas uneaugmentation du nombre <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts et une élévation consécutive<strong>de</strong>s primes d'assurances.• ' • • » • »QUESTIONSËCBITB9PRESIDENCE DU CONSEIL(Affaires étrangères.)13463. — 26 août 1954. — M. Pierre Cot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, s'il s'estime lié par les;engagements pris par ses prédécesseurs à propos du règlement <strong>de</strong>làSarre, et en particulier: 1° si le Gouvernement s'engage à ne 1pas faire ratiffer les accords <strong>de</strong> Bonn et <strong>de</strong> Paris, avant d'avoir;obtenu et soumis au Parlement un accord, avec le gouvernement<strong>de</strong> <strong>la</strong> République fédérale alleman<strong>de</strong>, sur <strong>la</strong> Sarre ; 2» si le Gouver-;nement considère comme définitives et s'engage à ne pas <strong>la</strong>isser,modifier, sans accord préa<strong>la</strong>ble du Parlement, les conventions franco-'sarroises, récemment approuvées par le Parlement; 3° au cas où leGouvernement aurait l'intention et se réserverait le droit d'engagerune négociation pour obtenir <strong>la</strong> modification <strong>de</strong> ces conventions,:s'il est décidé à soumettre les conventions nouvelles avant que soientapprouvés par le Parlement et ratifiés par le Gouvernement lesaccordj <strong>de</strong> Bonn et <strong>de</strong> Paris.13464. — 26 août 1954. — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le.prési<strong>de</strong>nt du conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, s'il ne seraitpas possible, dans le cadre d'une politique <strong>de</strong> plein emploi et <strong>de</strong> :défense du prestige national, <strong>de</strong> faire une obligation à l'ensemble'<strong>de</strong> ses services à l'étranger d'employer du personnel exclusivementfrançais, pour tous les services qui ne sont pas strictement diplomatiques,le personnel <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers étant, lui, bien évi<strong>de</strong>mment,.;français.13466. — 26 août 1954. — M. <strong>de</strong> Léetard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères: 1» quel est le nombre:<strong>de</strong>s ressortissants tunisiens et marocains actuellement en rési<strong>de</strong>ncesurveillée par suite <strong>de</strong> mesures administratives; 2® quelles sont lesmesures <strong>de</strong> sécurité et <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce prises à leur égard; 3° à quellesactivités d'ordre politique ils sont •< normalement » autorisés à selivrer; 4° si ces mesures administratives sont prises pour facilite?leurs contacts ou pour éventuellement les prévenir et les limiter.13466. — 26 août 195't. — M. <strong>de</strong> Léotard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères: 1° s'il est exactque les propos suivants aient figuré dans ie Journal officiel du2 avril 1952, à <strong>la</strong> page 1686: « Je suis convaincu, quant à moi, que.le néo-<strong>de</strong>stour est un mouvement calqué sur les mouvements fascisteet hitlérien. Son arrivée au pouvoir voudrait peut-être direl'indépendance <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie, mais une indépendance semb<strong>la</strong>ble àcelle <strong>de</strong> ces petites féodalités d'un moyen Age barbare qui existentencore en Orient et dont les chefs, repus <strong>de</strong> subventions étrangères,<strong>la</strong>issent croupir leur peuple dans <strong>la</strong> nuit <strong>de</strong> <strong>la</strong> misère et <strong>de</strong> l'ignorance...Je crois que l'arrivée du néo-<strong>de</strong>stour au pouvoir en Tunisie'voudrait dire ce<strong>la</strong>. Mais je crois également que ce<strong>la</strong> signifieraitsûrement <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> <strong>la</strong> démocratie. »; 2° s'il est exact que l'auteur<strong>de</strong> ces propos occupe actuellement un poste re<strong>la</strong>tivement élevé dansles conseils du Gouvernement.13467. — 26 août 1955. — M. Marcel Naegelen expose à M. le pré«si<strong>de</strong>nt du conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, que certaines informations<strong>de</strong> Berlin et <strong>de</strong> Bonn annoncent que le député chrétiendémocrateau Bun<strong>de</strong>s<strong>la</strong>g Schrnidt-Witlmaclc, qui vient <strong>de</strong> passer enzone orientale d'Allemagne, « avait été récemment mis en possession<strong>de</strong> documents très confi<strong>de</strong>ntiels sur les projets intéressantl'armée européenne et les services <strong>de</strong> renseignements ». Selonl'agence Associated Press, « M. Scbmidt-Wittmaclc était au courant<strong>de</strong> <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns secrets sur le réarmement <strong>de</strong> l'Allemagne ».L'agence ajoute qu'en sa qualité <strong>de</strong> membre <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale, M. Schmidt-AVittmack pouvait d'ailleurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rd'autres renseignements confi<strong>de</strong>ntiels non divulgués au sein <strong>de</strong>ia commission ». 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, en <strong>de</strong>hors du projet <strong>de</strong> traité<strong>de</strong> communauté européenne <strong>de</strong> défense, <strong>de</strong>s protocoles additionnelsà ce traité, et <strong>de</strong>s lettres échangées à son propos avec le gouvernement<strong>de</strong> Bonn, il existe <strong>de</strong>s « documents très confi<strong>de</strong>ntiels surles projets intéressant l'armée européenne », <strong>de</strong>s « p<strong>la</strong>ns secretssur le réarmement <strong>de</strong> l'Allemagne », dont M. Schmidt-Wittm-ackaurait pu avoir connaissance tandis que les commissions compétentes<strong>de</strong> notre Parlement les auraient ignorés.13468. — 26 août 1954. — M. <strong>de</strong> Saivre expose à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, qu'une dépêcbe duCaire, parue dans le numéro <strong>de</strong> Paris-Presse daté du 25 août, faitétat d'une déc<strong>la</strong>ration du chef du gouvernement égyptien, qui,«'adressant à <strong>de</strong>s boys-scouts algériens, a dit: « L'Egypte et l'Alfe votre pays, vous <strong>de</strong>vez considérer l'Egypte comme une sœurérie ne forment qu'un seul pays. Responsables <strong>de</strong> l'indépendance<strong>de</strong> l'Algérie ». Venant après les appels aux meurtres <strong>de</strong> <strong>la</strong> radio duCaire, ce propos intolérable a indigné les popu<strong>la</strong>tions algériennes.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles représailles diplomatiques il compte mettreen oeuvre pour mettre fin à l'indigne campagne d'un pays avec,lequel nous entretenons <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions diplomatiques normales.
AFFAIRES MAROCAINES ET TUNISIENNES13469. — 26 août 1954. — M. Isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>saffaires marocaines et tunisiennes dans quel dé<strong>la</strong>i seront pris lesdécrets prévus à l'article 40 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 6 août 1953 priant amnistieet à quoi il faut imputer le retard apporté-à <strong>la</strong> publication <strong>de</strong> cesdécrets., titu<strong>la</strong>ires d'une pension <strong>de</strong> 95 p. 100 ou <strong>de</strong> 100 p. 100 pour plusieursinfirmités dont <strong>la</strong> plus grave entraîne une invalidité au moinsI égale à 85 p. 100. U lui expose le cas d'un bénéficiaire <strong>de</strong> l'articleL 16 ou L 18, grand invali<strong>de</strong> réformé à 90 p. 100 (1° bronchitediffuse avec ru<strong>de</strong>sse et submalité du sommet gauche 75 p. 100;2° adénites cernâtes tuberculeuses fîstu<strong>la</strong>risées 45 + 5 p. 100), <strong>la</strong>secon<strong>de</strong> infirmité n'étant qu'une aggravation <strong>de</strong> <strong>la</strong> première. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le texte susvisé s'applique à l'intéressé.13470. — 2G août 1951. — M. <strong>de</strong> Léotard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s affaires marocaines et tunisiennes quels sont, actuellement, envue <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion <strong>de</strong>s conventions à intervenir entre le Gouvernementfrançais et le ministère tunisien, les délégués appelés àdéfinir et, à défendre les droits <strong>de</strong>s Français <strong>de</strong> Tunisie.10471. — 26 août 1951. — M. <strong>de</strong> Léotard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lo ministre<strong>de</strong>s affaires marocaines et tunisiennes quelle est, à l'heure actuelle,au regard <strong>de</strong>s lois, décrets, arrêtés et textes en vigueur, <strong>la</strong> situation:•i» du Destour; 2° du Néo-Destour; S° <strong>de</strong> l'Istiq<strong>la</strong>l.AGRICULTURE13472. — 26 août 1954. — M. Jean-Paul David expose i M. le ministreîle l'agriculture fe cas d'un assuré social agricole, régulièrementimmatriculé et ayant touché <strong>de</strong>s prestations ma<strong>la</strong>die eu 1952, déoédéle il juillet 1953, et dont ta veuve se voit refuser ie capital décéssous le prétexte que les cotisations <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux trimestres 1953 ont étéversées en retard par l'employeur, ce <strong>de</strong>rnier étant le père <strong>de</strong> rassuré.Une réc<strong>la</strong>mation adressée à fa direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse mutuelle.agricole <strong>de</strong> l'Ile-<strong>de</strong>-France, rue <strong>de</strong> Ciiaronne, est restée sans réponse.Un re:ours <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> recours gracieux du mêmeorganisme a donné lieu à rejet pour les mêmes motifs (cotisationspayées en retard, donc après l'ouverture du risque ; le déc-édé travail<strong>la</strong>ntchez son père et par suite, application <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle38 ASM/25 du 9 mai 1950, et non du décret du 20 avril 1950).La veuve restant sans <strong>la</strong> moindre ressource, avec un enfant en basâge, ne peut continuer <strong>la</strong> procédure et courir le risque <strong>de</strong> se voiréventuellement réc<strong>la</strong>mer <strong>de</strong>s frais c ïrustratoires », ainsi qu'il estprévu pour <strong>la</strong> première instance. H lui dtman<strong>de</strong> : 1° s'il trouve normalque <strong>la</strong> faute d'un employeur (payement en retard) puisse êtreinvoquée à l'encontre <strong>de</strong> <strong>la</strong> veuve puisqu'il appartient à <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>poursuivre légalement le recouvrement <strong>de</strong>s cotisations; 2° si le <strong>la</strong>it<strong>de</strong> travailler chez son père entraîne une suspicion légitime quant àl'oclroi du capital décès, <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> l'immatricu<strong>la</strong>tion n'ayantjamais été contestée, pas plus que <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>rié, puisque <strong>de</strong>sprestations ma<strong>la</strong>dies avaient été versées en 1952, et d'autre part, iedécédé travail<strong>la</strong>nt bien réellement chez son père, ce qui était <strong>de</strong>notoriété publique et peut êlre attesté par le maire. 11 lui fait remarquerque dans <strong>de</strong>s cas i<strong>de</strong>ntiques, et même <strong>la</strong> faute étant pfus grave(non immatricu<strong>la</strong>tion par exemple), les organismes <strong>de</strong> sécurité sociatordinaires paient non seulement te capital décès, mais même lesacci<strong>de</strong>nts du travail, quitte à récupérer sur l'employeur13473. — 26 août 1951. — M. Deliaune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>.l'agriculture pour quelles raisons <strong>de</strong>s licences .d'importation ont étéaccordées pour imuorter du vin d'Espagne (rouge 11°) alors que40 p. 100 <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte nationale reste actuellement bloquée^13474. — 26 août 1954. — M. Frédéric-Dupont expose à M. <strong>la</strong>ministre rte l'agriculture qu'à l'occasion d'une même opération <strong>de</strong>remembrement, trois pourvois émanant <strong>de</strong> requérants différents etportant les n° s 11146, 13436 et 17251 avaient été formés <strong>de</strong>vant feconseil d'Etat contre celle-ci; que l'auteur du pourvoi n° 17251ayant <strong>de</strong>mandé que <strong>la</strong> décision intervenue lui soit notifiée à l'effetd'être à même <strong>de</strong> former le recours en rectification d'erreur matérielleprévu par l'article 78 <strong>de</strong> l'ordonnance du 31 juillet 1945, sesservices lui ont d'abord adressé une copie prétendue <strong>de</strong> <strong>la</strong> décisionsusvisée ne comportant pas l'article 2 <strong>de</strong> celle-ci, ni les indications,ni <strong>la</strong> formule exécutoire prescrites par les articles 41 du décretn® 45-1709 du 31 juillet 1915, 69 et 70 <strong>de</strong> l'ordonnance <strong>de</strong> <strong>la</strong> même: date ; qu'à <strong>la</strong> suite d'une réc<strong>la</strong>mation <strong>de</strong> l'intéressée h <strong>la</strong> Haute:Assemblée, ses services ont alors notifié aux auteurs <strong>de</strong>s pourvoisn» 3 1U46 et 13436 les décisions complètes intervenues, mais <strong>la</strong>nouvelle décision notifiée en même temps à Fauteur du pourvoin» 17251 ne comporte pas davantage que fa précé<strong>de</strong>nte fes indicationsobligatoires prévues à l'article 69 <strong>de</strong> l'ordonnance du 31 juillet4945, ni <strong>la</strong> formule exécutoire instituée par l'article 70 du mêmetexte, <strong>de</strong> sorte que l'intéressée est pratiquement empêchée enfait d'exercer un droit qui lui est expressément reconnu par <strong>la</strong> loi.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : 1° les motifs pour lesquels ses services ont notifiéintégralement aux intéressés les décisions intervenues sur les pourvoisn®» 11146 et 13436, et particulièrement celle intervenue sur lepourvoi n» 17251; 2° les mesures qu'il compte prendre pour mettre.un terme à cette situation.ANCHEN8 COMBATTANTS ET VICTIMES DE LA GUERRE13475. — 26 août 1954. — M. Charret expose à M. le ministre d«3anciens combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre qu'en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong>circu<strong>la</strong>ire d'application <strong>de</strong> l'article 12 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre•4953, l'allocation applicable à partir du 1 er mai 1951 est attribuée•aux grands invali<strong>de</strong>s non bénéficiaires <strong>de</strong>s articles L 16 ou L 13BUDGET13476. — 26 août 1954. — M. Jacques Bardoux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat au budget si, lorsque le propriétaire d'un immeublese trouve soudainement obligé <strong>de</strong> faire effectuer, pour en conserverl'usage, une réparation urgente et coûteuse, par exempte écroulementd'un mur <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>, chute d'une partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> toiture, i<strong>la</strong> le droit, si cet immeuble n'est pas loué, mais occupé par lui, <strong>de</strong>déduire le montant <strong>de</strong> fa réparation urgente et impérieusementnécessaire du montant total <strong>de</strong>s revenus déc<strong>la</strong>rés à l'impôt annuel.13477. — 20 août 1954. — M. Ghristiaens expose à M- le secrétaired'Etat au budget le cas d'une société à responsabilité limitée, dontun propriétaire <strong>de</strong> parts d'intérêt décè<strong>de</strong>. Parmi l'actif <strong>de</strong> cettesociété, il existe <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> rente 3 1/2 p. 100 1952 amortissable,<strong>la</strong>dite rente exonérée <strong>de</strong> tous droits <strong>de</strong> mutation par décès. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il faut comprendre dans l'actif <strong>de</strong> <strong>la</strong> sociélé <strong>la</strong> valeur<strong>de</strong> celte rente (en principe exonérée) pour déterminer l'estimation<strong>de</strong> chaque part d'intérêt au jour du décès, soumise aux droits <strong>de</strong>mutation.13478. — 20 août 1954. — M. Couinaud expose à M. le secrétaired'Etat au budget qu'en vertu <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article 35(alinéa I e1 ') <strong>de</strong> <strong>la</strong> foi n» 45-404 du 10 avril 1951, divers allégementsfiscaux ont été consentis en faveur <strong>de</strong>s sinistrés. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>si le bénéfice <strong>de</strong>s dispositions précé<strong>de</strong>ntes n.'est applicable qu'auxsinistrés d'origine ou si, au contraire, il peut être accordé auxacquéreurs <strong>de</strong> dommages immobiliers dans l'hypothèse où ces dommagess-ont acquis avec le terrain où a eu lieu le sinistre et dansle cas précis où l'acquéreur s'engage, conformément à l'article 33<strong>de</strong> <strong>la</strong> foi du 28 octobre 1946, à reconstruire ies locaux d'habitation,soit pour son habitation personnelle, soit pour celle <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>scendantsou ascendants.13479. — 2G août 1954. — M. Jean-Paul David expose à M. <strong>la</strong>secrétaire d'Etat au budget le cas d'un ménage ayant un enfant àcharge, marié sous ie régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> séparatson <strong>de</strong> biens, vivantensemble quoiqu'on mauvaise intelligence, dans lequel <strong>la</strong> femme,disposant <strong>de</strong> revenus personnels (revenus professionnels et produits<strong>de</strong> valeurs mobilières) et entendant les <strong>la</strong>isser ignorer h son mari,a refusé <strong>de</strong> lui fournir, en ce qui <strong>la</strong> concerne, le5 éléments nécessairesen vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration unique <strong>de</strong>s revenus du ménage quele chef <strong>de</strong> famille est tenu do faire pour l'établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong>surtaxe progressive, et a fait une déc<strong>la</strong>ration séparée qui a étéacceptée, bien qu'elle ne se trouvât dans aucun <strong>de</strong>s cas prévus parl'article G du C. G. I. Le mari a fait connaître à l'inspecteur <strong>de</strong>scontributions directes l'impossibilité où il était <strong>de</strong> comprendre danssa déc<strong>la</strong>ration les revenus <strong>de</strong> sa femme, se déefarant prêt à accepterles rehaussements nécessaires lorsque les renseignements<strong>de</strong>mandés par l'article 177 du C. G. I. lui auront été fournis. Lemontant <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive imposée au mari a été calculésans tenir compte <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong> <strong>la</strong> femme à raison <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxparts (époux sépa=r^ ayant un enfant à charge) au lieu <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxparts et <strong>de</strong>mie (ménage ayant un enfant à charge). Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1» si l'administration "est "fondée à accepter ainsi <strong>de</strong>ux déc<strong>la</strong>rationsséparées dans <strong>de</strong>s conditions non prévues par <strong>la</strong> loi — ce qui, enl'espèce, est défavorable au Trésor — et, dans le cas contraire,s'il estime que <strong>de</strong>s renseignements peuvent être fournis au marisur les revenus <strong>de</strong> sa femme, sans contrevenir à l'obligation ausecret à l'égard <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière; 2» le cas échéant, commentcette difficulté pourrait être tranchée.13430. — 26 août 195i. — M. Defferte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat au budget s'il n'est pas possible d'exclure du champ d'applicationdu décret n° 53-807 du 22 septembre 1953 portant application<strong>de</strong> l'article 17 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi d'aménagements fiscaux n' 53-633 du25 juillet 1953, les commerçants non "sé<strong>de</strong>ntaires régulièrement domiciliésdésignés par l'appel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> marchands par l'article 1 er <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi du 16 juillet 1912.13481. — 26 août 1954. — M. Deîachenal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat au budget si un cultivateur qui reçoit chez lui quelques filsd'agriculteurs pendant une quinzaine <strong>de</strong> jours est tenu <strong>de</strong> faire unedéc<strong>la</strong>ration et à payer une <strong>la</strong>xe, les parents <strong>de</strong>s enfants fournissant<strong>la</strong> literie.13482. — 26 août 1954. — M. Genton expose h M. le secrétaired'Etat au budget que, dans les quelques jours eu semaines précédantimmédiatement le vote <strong>de</strong>s dispositions d'amnistie fiscalecontenues dans l'article 8 <strong>de</strong> fa loi du 21 mai 1951, <strong>de</strong> nombreusesadministrations fiscales ont accéléré considérablement l'envoi d'avis<strong>de</strong> redressement dans le but <strong>de</strong> priver le plus grand nombre possible