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Bernard SANCH est né le 2 janvier 1928 à PARIS et décédé à Livry ...

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1982. « L'issue » Après avoir subi des revers dans sa jeunesse, un homme prend conscienceque rien n'<strong>est</strong> perdu <strong>et</strong> que la vie doit continuer. Musique origina<strong>le</strong> de l'auteur <strong>et</strong> deStéphane Del<strong>le</strong>ttrez.1982. « Bel<strong>le</strong> Do<strong>et</strong>te », Illustration d'une viel<strong>le</strong> chanson française interprétée par NanaMouskouri.1985. « L'Amour de Moy », Illustration poétique d'une viel<strong>le</strong> chanson française interprétéepar Nana Mouskouri.1985. « Je t'attendais », Diaporama poétique dont tous <strong>le</strong>s éléments ont été réalisés parl'auteur (Texte, musique, images).1985. « Héraldique », Diaporama didactique sur la science des armoiries. Primé à Epinal,Doué la Fontaine, Soing en Sologne, Saint Etienne.1986. « Vrai ou Faux » Texte <strong>et</strong> images de l'auteur, comment distinguer <strong>le</strong> vrai du faux.1986. « C'<strong>est</strong> beau un Gniard », Diaporama satirique sur un texte de l'auteur.1989. « Vitrail », Documentaire sur <strong>le</strong> vitrail1989. « Le Baeckaoffa » diaporama humoristique sur une rec<strong>et</strong>te traditionnel<strong>le</strong> alsacienne1990. « La page blanche »1991. « La création »1992. « Hippolyte Bayard »1993. « Glacier »1993. « La p<strong>et</strong>ite porte »1994. « Bière »1996. « Le mur »1997. « Gustave Eiffel »1998. « Le proscrit »2000. « L'Adieu aux bêtes »2001. « Des monts <strong>et</strong> merveil<strong>le</strong>s »2001. « Erik Satie »? « Le p<strong>et</strong>it vieux »Pour la première fois il s'associe à une personne, Daniaud, pour Spelunca en 1968puis avec Solange Daubin<strong>et</strong> pour Vaci Piac en 1971Commence alors une collaboration en 1977 avec Patrick Boucher avec <strong>le</strong>s diaporamassuivants :Le Mont Saint Michel en 1977L'Aje d'or en 1978Le photographe en 1979Laissez-nous notre air pur quotidien ! en 1980Chemin d'enfer en 1981L'issue en 1982Héraldique en 1986Puis avec Nicolas Le BerLe Baeckaoffa en 1989Vitrail avec N. Le Ber en 1990La création avec N. Le Ber en 1991Hippolyte Bayard avec N. Le Ber en 1992


<strong>Bernard</strong> Sanch fut interviewé par ref<strong>le</strong>t dans <strong>le</strong> cadre des rencontres de Montpellier <strong>le</strong> 23mai 1981 sur son travail individuel <strong>et</strong> son travail en groupe :Extraits:Ref<strong>le</strong>ts : Quel <strong>est</strong> <strong>le</strong> premier montage que vous avez réalisé ? Quel<strong>le</strong>s ont été <strong>le</strong>s modalitéspratiques de réalisation ?<strong>Bernard</strong> Sanch : C'<strong>est</strong> diffici<strong>le</strong> de répondre parce que , en fait, avant mon premier vraimontage, il y en a eu quatre. J'ai eu la chance de rentrer en 1960 dans un club qui faisait dudiaporama. Et en fait, de diaporama chez eux, c'étaient des relations de voyage avec untexte <strong>et</strong> une musique, <strong>et</strong> des montages très longs <strong>et</strong> très <strong>le</strong>nts. Mon premier montage durait25 minutes <strong>et</strong> il y avait 95 photos. Et ça ne m'a pas satisfait, <strong>et</strong> j'ai essayé de faire autrechose que ces relations de voyage. C'<strong>est</strong> là que j'ai fait mon premier diaporama qui s'appel<strong>le</strong>« cauchemar », qui <strong>est</strong> une illustration musica<strong>le</strong>. C'<strong>est</strong> un cauchemar, en fait, sur unemusique de Saint-Saens : « La danse macabre ».Ref<strong>le</strong>ts : <strong>et</strong> au niveau de la réalisation pratique, c'était une œuvre tout à fait personnel<strong>le</strong> ?B. S. : Oui. C'était une œuvre tout à fait personnel<strong>le</strong>. À l'époque j'étais photographe plus quediaporamiste <strong>et</strong> je cherchais à faire des trucages. Donc ce montage était dans un sens, uneillustration des trucages. Et j'avais une série d'images que je voulais exploiter. J'ai cherchéune musique. Je suis tombé sur la danse macabre, <strong>et</strong> <strong>le</strong> jour où j'ai trouvé la musique, je mesuis rendu compte que la série d'images ne collait plus avec la musique, <strong>et</strong> j'ai été obligé derefaire <strong>le</strong>s trois quarts des images.Ref<strong>le</strong>ts : Et sinon, maintenant, quel<strong>le</strong>s sont vos méthodes de travail ? <strong>et</strong> par rapport à cepremier montage <strong>est</strong>-ce qu'il y a eu une évolution au niveau de l'ensemb<strong>le</strong> du travailréalisé ? Travail<strong>le</strong>z-vous toujours individuel<strong>le</strong>ment ou bien col<strong>le</strong>ctivement ?B. S. : Il y a eu certainement une évolution. Pour moi, <strong>le</strong> diaporama <strong>est</strong> un moyend'expression. Et qui dit moyen d'expression, dit quelque chose à dire. Il faut partir d'une idée<strong>et</strong> non plus d'une série d'images, <strong>et</strong> <strong>le</strong> choix de l'idée c'<strong>est</strong> tout de même quelque chose depersonnel. Donc, je pense qu'il peut y avoir un réalisateur, voire deux réalisateurs, puisqu'àl'heure actuel<strong>le</strong>, je travail<strong>le</strong> avec Patrick Boucher. Donc l'idée, on la choisit en commun, onl'élabore en commun. C'<strong>est</strong> à partir de ce moment là que <strong>le</strong> travail de groupe peut avoir lieu.C'<strong>est</strong>-à-dire qu'on choisit des collaborateurs qui peuvent nous amener quelque chose dans<strong>le</strong>s différentes parties du diaporama que l'on aurait du mal à traiter. Par exemp<strong>le</strong>, lacomposition de la musique ou l'écriture du texte ou la diction du texte, des éléments de c<strong>et</strong>ordre là. Et à la limite, un diaporamiste peut n'être ni photographe, ni musicien, ni poète. Ilpeut être réalisateur <strong>et</strong> faire appel à toutes ces personnes, y compris un photographe, pourréaliser un montage.Ref<strong>le</strong>ts : Ce qui nous intéresse tout particulièrement, c'<strong>est</strong> la charnière entre <strong>le</strong> débutqu'était « cauchemar » <strong>et</strong> <strong>le</strong>s montages actuels. Comment s'<strong>est</strong> faite l'évolution ?B. S. Eh bien, je pense qu'il y a plusieurs facteurs, qui ne sont pas toujours faci<strong>le</strong> à définir.Pour moi, j'avais deux atouts, je pense. Le fait que j'étais photographe <strong>et</strong> <strong>le</strong> fait que j'aimais


la musique. Donc je n'étais pas tel<strong>le</strong>ment bloqué pour choisir la musique <strong>et</strong> réaliser <strong>le</strong>sbandes musica<strong>le</strong>s. Sauf peut être dans <strong>le</strong> domaine technique. Mais j'ai un point faib<strong>le</strong>, c'<strong>est</strong><strong>le</strong> texte. Alors, c'<strong>est</strong> là souvent où j'ai été bloqué, où j'ai réalisé des montages sans texte, oudes montages dont <strong>le</strong> texte était écrit par d'autres, ce qui <strong>est</strong> très très diffici<strong>le</strong>. On peut fairecomposer une musique mais faire écrire un texte, c'<strong>est</strong> beaucoup plus délicat à mon avis.Alors, j'ai eu la chance de rencontrer Patrick, <strong>et</strong> à deux, on va beaucoup plus loin que toutseul. Il y a des choses que l'on n'ose pas faire tout seul, que l'on peut faire à deux parcequ'on s'aide, on se complète <strong>et</strong> on va plus loin. Donc à l'heure actuel<strong>le</strong> nous avons un sty<strong>le</strong>de diaporama différent de ce que je faisais au début. Peut-être plus comp<strong>le</strong>t puisquemaintenant nous pouvons exprimer <strong>le</strong>s idées par tous <strong>le</strong>s éléments qui entrent dans undiaporama y compris <strong>le</strong> texte. Ce qui ne veut pas dire que nous ne nous fassions pas aiderpour <strong>le</strong> texte, mais nous procédons différemment. Nous ne faisons pas écrire notre textebruta<strong>le</strong>ment par quelqu'un. Nous commençons par j<strong>et</strong>er <strong>le</strong>s idées de base <strong>et</strong> nous <strong>le</strong> faisonsm<strong>et</strong>tre en bon français par une personne qui nous aide.

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