11.07.2015 Views

sismicité modérée : zone 3 - Les services de l'État en Haute-Savoie

sismicité modérée : zone 3 - Les services de l'État en Haute-Savoie

sismicité modérée : zone 3 - Les services de l'État en Haute-Savoie

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSInformation sur les risques majeursInformationstransmises aux maires pour l’élaboration<strong>de</strong> leur docum<strong>en</strong>t communal d’informationsur les risques majeursDicrimRISQUE SISMIQUE(SISMICITE MODEREE : <strong>zone</strong> 3)DEPARTEMENT DE LA HAUTE-SAVOIEpour l’application du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tarticles L 125 – 2 et R 125 – 5 à R 125 – 27Ministère <strong>de</strong> l’Ecologie, du Développem<strong>en</strong>t durable, <strong>de</strong>s Transports et du Logem<strong>en</strong>t1


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSLE RISQUE SISMIQUEkGENERALITESQU’EST-CE QU’UN SEISME ?Un séisme est une fracturation brutale <strong>de</strong>s roches <strong>en</strong> profon<strong>de</strong>ur le long <strong>de</strong>failles dans la croûte terrestre (rarem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> surface). Le séisme génère <strong>de</strong>svibrations importantes du sol qui sont <strong>en</strong>suite transmises aux fondations <strong>de</strong>sbâtim<strong>en</strong>ts.<strong>Les</strong> séismes sont, avec le volcanisme, l'une <strong>de</strong>s manifestations <strong>de</strong> latectonique <strong>de</strong>s plaques. L'activité sismique est conc<strong>en</strong>trée le long <strong>de</strong>failles, <strong>en</strong> général à proximité <strong>de</strong>s frontières <strong>en</strong>tre ces plaques. Lorsque lesfrottem<strong>en</strong>ts au niveau d'une <strong>de</strong> ces failles sont importants, le mouvem<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tre les <strong>de</strong>ux plaques est bloqué. De l'énergie est alors stockée le long <strong>de</strong>la faille. La libération brutale <strong>de</strong> cette énergie stockée permet <strong>de</strong> rattraperle retard du mouvem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s plaques. Le déplacem<strong>en</strong>t instantané qui <strong>en</strong>résulte est la cause <strong>de</strong>s séismes. Après la secousse principale, il y a <strong>de</strong>srépliques, parfois meurtrières, qui correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s réajustem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>sblocs au voisinage <strong>de</strong> la faille.COMMENT SE MANIFESTE-T-IL ?Un séisme est caractérisé par :- Son foyer (ou hypoc<strong>en</strong>tre) : c’est l’<strong>en</strong>droit <strong>de</strong> la faille où comm<strong>en</strong>ce larupture et d’où part<strong>en</strong>t les premières on<strong>de</strong>s sismiques.- Son épic<strong>en</strong>tre : point situé à la surface terrestre à la verticale du foyer.- Sa magnitu<strong>de</strong> : intrinsèque à un séisme, elle traduit l’énergie libéréepar le séisme. La plus connue est celle <strong>de</strong> Richter. Augm<strong>en</strong>ter lamagnitu<strong>de</strong> d’un <strong>de</strong>gré revi<strong>en</strong>t à multiplier l’énergie libérée par 30.2


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS- Son int<strong>en</strong>sité : qui mesure les effets et dommages du séisme <strong>en</strong> un lieudonné. Ce n'est pas une mesure objective par <strong>de</strong>s instrum<strong>en</strong>ts, maisune appréciation <strong>de</strong> la manière dont le séisme se traduit <strong>en</strong> surface etdont il est perçu (dommages aux bâtim<strong>en</strong>ts notamm<strong>en</strong>t). On utilisehabituellem<strong>en</strong>t l'échelle EMS98, qui comporte douze <strong>de</strong>grés. Lepremier <strong>de</strong>gré correspond à un séisme non perceptible, le douzième àun changem<strong>en</strong>t total du paysage. L'int<strong>en</strong>sité n'est donc pas,contrairem<strong>en</strong>t à la magnitu<strong>de</strong>, fonction uniquem<strong>en</strong>t du séisme, maiségalem<strong>en</strong>t du lieu où la mesure est prise (<strong>zone</strong> urbaine, désertique…).D’autre part, les conditions topographiques ou géologiques locales(particulièrem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s terrains sédim<strong>en</strong>taires reposant sur <strong>de</strong>s rochesplus dures) peuv<strong>en</strong>t amplifier les mouvem<strong>en</strong>ts sismiques du sol (effets<strong>de</strong> site), donc générer plus <strong>de</strong> dommages et ainsi augm<strong>en</strong>terl’int<strong>en</strong>sité localem<strong>en</strong>t. Sans effets <strong>de</strong> site, l'int<strong>en</strong>sité d'un séisme esthabituellem<strong>en</strong>t maximale à l'épic<strong>en</strong>tre et décroît quand on s’<strong>en</strong>éloigne.- La fréqu<strong>en</strong>ce et la durée <strong>de</strong>s vibrations : ces 2 paramètres ont uneinci<strong>de</strong>nce fondam<strong>en</strong>tale sur les effets <strong>en</strong> surface.- La faille activée (verticale ou inclinée) : elle peut se propager <strong>en</strong>surface.Un séisme peut se traduire à la surface terrestre par la dégradation oula ruine <strong>de</strong>s bâtim<strong>en</strong>ts, <strong>de</strong>s décalages <strong>de</strong> la surface du sol <strong>de</strong> part etd'autre <strong>de</strong>s failles, mais peut égalem<strong>en</strong>t provoquer <strong>de</strong>s phénomènesannexes importants tels que <strong>de</strong>s glissem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> terrain, <strong>de</strong>s chutes <strong>de</strong>blocs, une liquéfaction <strong>de</strong>s sols meubles imbibés d’eau, <strong>de</strong>savalanches ou <strong>de</strong>s raz-<strong>de</strong>-marée (tsunamis : vague pouvant sepropager à travers un océan <strong>en</strong>tier et frapper <strong>de</strong>s côtes situées à <strong>de</strong>smilliers <strong>de</strong> kilomètres <strong>de</strong> l’épic<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> manière meurtrière etdévastatrice).LES CONSEQUENCES SUR LES PERSONNES ET LES BIENSD’une manière générale les séismes peuv<strong>en</strong>t avoir <strong>de</strong>s conséqu<strong>en</strong>ces surla vie humaine, l'économie et l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.- <strong>Les</strong> conséqu<strong>en</strong>ces sur l’homme : le séisme est le risque naturel majeurle plus meurtrier, tant par ses effets directs (chutes d'objets,effondrem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> bâtim<strong>en</strong>ts) que par les phénomènes qu'il peut<strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer (mouvem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> terrain, raz-<strong>de</strong>-marée, etc.). De plus, outreles victimes possibles, un très grand nombre <strong>de</strong> personnes peuv<strong>en</strong>t seretrouver blessées, déplacées ou sans abri.- <strong>Les</strong> conséqu<strong>en</strong>ces économiques : si les impacts sociaux,psychologiques et politiques d'une possible catastrophe sismique <strong>en</strong>France sont difficiles à mesurer, les <strong>en</strong>jeux économiques, locaux etnationaux peuv<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> revanche, être appréh<strong>en</strong>dés. Un séisme et sesév<strong>en</strong>tuels phénomènes annexes peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer la <strong>de</strong>struction, ladétérioration ou l'<strong>en</strong>dommagem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s habitations, <strong>de</strong>s usines, <strong>de</strong>souvrages (ponts, routes, voies ferrées, etc.), ainsi que la rupture <strong>de</strong>sconduites <strong>de</strong> gaz qui peut provoquer <strong>de</strong>s inc<strong>en</strong>dies ou <strong>de</strong>s explosions.Ce phénomène est la plus grave <strong>de</strong>s conséqu<strong>en</strong>ces indirectes d'unséisme.- <strong>Les</strong> conséqu<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales : un séisme peut se traduire <strong>en</strong>surface par <strong>de</strong>s modifications du paysage, généralem<strong>en</strong>t modéréesmais qui peuv<strong>en</strong>t dans les cas extrêmes occasionner un changem<strong>en</strong>ttotal <strong>de</strong> paysage.3


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSLE RISQUE SISMIQUE DANS LA COMMUNEL'analyse <strong>de</strong> la sismicité historique (à partir <strong>de</strong>s témoignages et archives<strong>de</strong>puis 1000 ans), <strong>de</strong> la sismicité instrum<strong>en</strong>tale (mesurée par <strong>de</strong>s appareils)et l'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s failles actives, permett<strong>en</strong>t <strong>de</strong> définir l'aléa sismiqued'une commune, c'est-à-dire l’ampleur <strong>de</strong>s mouvem<strong>en</strong>ts sismiquesatt<strong>en</strong>dus sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> temps donnée (aléa probabiliste).Un zonage sismique <strong>de</strong> la France selon cinq <strong>zone</strong>s a ainsi été élaboré(article D563-8-1 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t). Ce classem<strong>en</strong>t est réalisé àl’échelle <strong>de</strong> la commune.- <strong>zone</strong> 1 : sismicité très faible- <strong>zone</strong> 2 : sismicité faible- <strong>zone</strong> 3 : sismicité modérée- <strong>zone</strong> 4 : sismicité moy<strong>en</strong>ne- <strong>zone</strong> 5 : sismicité forte.En <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>, <strong>de</strong>ux <strong>zone</strong>s <strong>de</strong> sismicité (3 et 4)<strong>Les</strong> principaux séismes ayant concerné le départem<strong>en</strong>t sont:11/03/1817 : localisé à Saint-Gervais-les-Bains d'int<strong>en</strong>sité VII MSK.11/04/1839 : localisé dans le secteur d'Annecy d'int<strong>en</strong>sité VII MSK.29/04/1905 : séisme important, d'int<strong>en</strong>sité VIII MSK, et accompagné <strong>de</strong>nombreux dégâts sur Chamonix et Arg<strong>en</strong>tière <strong>en</strong> particulier.17/04/1936 : à proximité <strong>de</strong> Frangy et d'int<strong>en</strong>sité VII MSK.25/01/1946 : séisme du Valais d'int<strong>en</strong>sité VI, et particulièrem<strong>en</strong>t viol<strong>en</strong>t <strong>en</strong><strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>, notamm<strong>en</strong>t à Saint Gervais-les-Bains.29/05/1975 : à proximité <strong>de</strong> Chaumont d'int<strong>en</strong>sité V-VI.12/06/1988 : séisme IV-V dans les aiguilles Rouges ress<strong>en</strong>ti dans la vallée <strong>de</strong>Chamonix.14/12/1994 : séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 4,5 (int<strong>en</strong>sité VI) avec épic<strong>en</strong>tre àEntremont qui occasionna quelques dégâts dans la région <strong>de</strong> la Clusaz.15/07/1996 : séisme d'Epagny <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 4,9 (int<strong>en</strong>sité VII-VIII) Le 15juillet 1996, à 2H13 heure locale, un séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> 4,9 a secouéla <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> et ses abords. Ce séisme a <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dré <strong>de</strong> nombreux dégâts(principalem<strong>en</strong>t chutes <strong>de</strong> cheminées et fissurations <strong>de</strong> cloisons etbâtim<strong>en</strong>ts) notamm<strong>en</strong>t dans l'agglomération annéci<strong>en</strong>ne. La magnitu<strong>de</strong>et l'importance <strong>de</strong>s dégâts aurai<strong>en</strong>t pût occasionner <strong>de</strong>s désordres plusimportants – voire <strong>de</strong>s victimes – si celui-ci avait eu lieu <strong>de</strong> jour, à une heure<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> afflu<strong>en</strong>ce, ou quelques heures avant, lors du retour <strong>de</strong> la fêtedu 14 juillet.16/04/1998 : séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 2,2 dont l'épic<strong>en</strong>tre était situé àAnnecy. Ce séisme est la plus forte réplique du séisme d'Epagny du15/07/1996.23/02/2001 : séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 3,4 dont l'épic<strong>en</strong>tre était situé àMartigny (Suisse), nettem<strong>en</strong>t ress<strong>en</strong>ti par les habitants <strong>de</strong> Chamonix etSallanches.31/05/2001 : séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 2,6 dont l'épic<strong>en</strong>tre était situé à 9kilomètres d'Ugine (<strong>Savoie</strong>), ress<strong>en</strong>ti dans notre départem<strong>en</strong>t.22/02/2003 : séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 5,4 dont l'épic<strong>en</strong>tre était situé près <strong>de</strong>Saint Dié (Vosges), ress<strong>en</strong>ti dans notre départem<strong>en</strong>t.23/02/2004 : séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 5,1 avec épic<strong>en</strong>tre dans la région <strong>de</strong>Besançon (Doubs), ress<strong>en</strong>ti dans notre départem<strong>en</strong>t.12/06/2004 : séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 3,5 à Albertville (<strong>Savoie</strong>), ress<strong>en</strong>ti dansnotre départem<strong>en</strong>t.08/09/2005 : séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 4,5 avec un épic<strong>en</strong>tre situé <strong>en</strong>treChamonix et Martigny (Suisse), ress<strong>en</strong>ti jusque dans la région gr<strong>en</strong>obloiseCertains <strong>de</strong> ces séismes ont fait l’objet <strong>de</strong> reconnaissance <strong>de</strong> catastroph<strong>en</strong>aturelle:14/12/1994 : séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 4,5 (int<strong>en</strong>sité VI) avec épic<strong>en</strong>tre àEntremont.15/07/1996 : séisme d'Epagny <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 4,9 (int<strong>en</strong>sité VII-VIII) Le 15juillet 1996, à 2H13 heure locale, un séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> 4,9 a secouéla <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> et ses abords.4


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSLa commune est classée <strong>en</strong> <strong>zone</strong> <strong>de</strong> sismicité modérée (<strong>zone</strong> 3).(Le maire dans son DICRIM pourra préciser les lieux, rues, bâtim<strong>en</strong>ts,infrastructures ayant év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t été concernés par <strong>de</strong>s séismesantérieurs <strong>en</strong> joignant <strong>de</strong>s photos)LES ACTIONS PREVENTIVES1 La connaissance du risqueL’analyse <strong>de</strong> la sismicité historique (base SISFRANCE) et les <strong>en</strong>quêtesmacrosismiques après séisme réalisées par le Bureau c<strong>en</strong>tral <strong>de</strong> la sismicitéfrançaise (BCSF) permett<strong>en</strong>t une analyse statistique du risque sismique etd’i<strong>de</strong>ntifier les effets <strong>de</strong> site.<strong>Les</strong> premiers PPR du départem<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte l'aléa sismique ontété réalisés sur 10 communes <strong>de</strong> l'agglomération d'Annecy à partir dumicro-zonage sismique du séisme du 15/07/1996 (Annecy, Annecy-levieux,Argonay, Cran-Gevrier, Epagny, Metz-Tessy, Meythet, Poisy, Pringyet Seynod) -approuvés le 29/01/2009.2 La surveillance et la prévision <strong>de</strong>s phénomènes La prévision à long termeA défaut <strong>de</strong> prévision à court terme, la prévision <strong>de</strong>s séismes se fon<strong>de</strong> surl'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s événem<strong>en</strong>ts passés à partir <strong>de</strong>squels on calcule la probabilitéd'occurr<strong>en</strong>ce d'un phénomène donné (métho<strong>de</strong> probabiliste) sur unepério<strong>de</strong> <strong>de</strong> temps donnée. En d'autres termes, le passé est la clé du futur. La surveillance sismiqueLe suivi <strong>de</strong> la sismicité <strong>en</strong> temps réel se fait à partir <strong>de</strong> stations sismologiquesréparties sur l’<strong>en</strong>semble du territoire national. <strong>Les</strong> données collectées parles sismomètres sont c<strong>en</strong>tralisées par le Laboratoire <strong>de</strong> Géophysique (LDG)du CEA, qui <strong>en</strong> assure la diffusion. Ce suivi <strong>de</strong> la sismicité française permetd’améliorer la connaissance <strong>de</strong> l’aléa régional, voire local <strong>en</strong> appréciantnotamm<strong>en</strong>t les effets <strong>de</strong> site.(A compléter si une surveillance particulière est organisée par les <strong>services</strong><strong>de</strong> l’Etat, la commune…)5


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS3 <strong>Les</strong> travaux <strong>de</strong> mitigationParmi les mesures prises ou à pr<strong>en</strong>dre pour réduire la vulnérabilité <strong>de</strong>s<strong>en</strong>jeux (mitigation) on peut citer : <strong>Les</strong> mesures collectives- La réduction <strong>de</strong> la vulnérabilité <strong>de</strong>s bâtim<strong>en</strong>ts et infrastructuresexistants : Diagnostic puis r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t parasismique, consolidation<strong>de</strong>s structures, réhabilitation ou démolition et reconstruction.(Citer les év<strong>en</strong>tuels travaux réalisés au niveau <strong>de</strong> la commune)- La construction parasismiqueLe zonage sismique <strong>de</strong> la France impose l'application <strong>de</strong> règlesparasismiques pour les constructions neuves et aux bâtim<strong>en</strong>ts existantsdans le cas <strong>de</strong> certains travaux d’ext<strong>en</strong>sion notamm<strong>en</strong>t. Ces règlessont définies par les normes Euroco<strong>de</strong> 8, qui ont pour but d'assurer laprotection <strong>de</strong>s personnes contre les effets <strong>de</strong>s secousses sismiques.Elles définiss<strong>en</strong>t les conditions auxquelles doiv<strong>en</strong>t satisfaire lesconstructions pour atteindre ce but.En cas <strong>de</strong> secousse « nominale », c'est-à-dire avec une ampleurthéorique maximale fixée selon chaque <strong>zone</strong>, la construction peutsubir <strong>de</strong>s dommages irréparables, mais elle ne doit pas s'effondrer surses occupants.En cas <strong>de</strong> secousse plus modérée, l'application <strong>de</strong>s dispositionsdéfinies dans les règles parasismiques doit aussi permettre <strong>de</strong> limiter les<strong>en</strong>dommagem<strong>en</strong>ts et, ainsi, les pertes économiques. Ces nouvellesrègles sont applicables à partir <strong>de</strong> mai 2011 à tout type <strong>de</strong>construction.Dans les <strong>zone</strong>s <strong>de</strong> sismicité modérée (<strong>zone</strong> 3), les règles <strong>de</strong>construction parasismiques sont obligatoires, pour toute constructionneuve ou pour les travaux lourds ou d'ext<strong>en</strong>sion sur l’existant, pour lesbâtim<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> catégories II, III et IV (décret 2010-1254 du 22 octobre2010).<strong>Les</strong> gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> ces règles <strong>de</strong> construction parasismique sont : la prise <strong>en</strong> compte <strong>de</strong> la nature du sol et du mouvem<strong>en</strong>t dusol att<strong>en</strong>du, la qualité <strong>de</strong>s matériaux utilisés, la conception générale <strong>de</strong> l'ouvrage (qui doit allier résistanceet déformabilité), l'assemblage <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>ts élém<strong>en</strong>ts qui compos<strong>en</strong>t lebâtim<strong>en</strong>t (chaînages),la bonne exécution <strong>de</strong>s travaux.(Citer les travaux parasismiques réalisés sur la commune) <strong>Les</strong> mesures individuelles- L’évaluation <strong>de</strong> vulnérabilité d’un bâtim<strong>en</strong>t déjà construit et sonr<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t. déterminer le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> construction (maçonnerie <strong>en</strong> pierre,béton…), examiner la conception <strong>de</strong> la structure, réunir le maximum <strong>de</strong> données relatives au sol et au site. Pourplus d’informations sur cette démarche et sur les suites àdonner une fois i<strong>de</strong>ntifiés les points faibles <strong>de</strong> votre bâtim<strong>en</strong>tconsulter le site prim.net.6


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS- <strong>Les</strong> grands principes <strong>de</strong> construction parasismique :fondations reliées <strong>en</strong>tre elles,liaisonnem<strong>en</strong>t fondations-bâtim<strong>en</strong>ts-charp<strong>en</strong>te,chaînages verticaux et horizontaux avec liaison continue,<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s ouvertures (portes, f<strong>en</strong>êtres),murs <strong>de</strong> ref<strong>en</strong>d,panneaux rigi<strong>de</strong>s,fixation <strong>de</strong> la charp<strong>en</strong>te aux chaînages,triangulation <strong>de</strong> la charp<strong>en</strong>te,chaînage sur les rampants,toiture rigi<strong>de</strong>,Le respect <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> construction parasismique ou ler<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> sa maison permett<strong>en</strong>t d’assurer au mieux laprotection <strong>de</strong>s personnes et <strong>de</strong>s bi<strong>en</strong>s contre les effets <strong>de</strong>s secoussessismiques.- L’adaptation <strong>de</strong>s équipem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> la maison au séismeExemples <strong>de</strong>s mesures simples pour protéger sa maison et ses bi<strong>en</strong>s :r<strong>en</strong>forcer l’accroche <strong>de</strong> la cheminée et l’ant<strong>en</strong>ne <strong>de</strong> TV sur latoiture,accrocher les meubles lourds et volumineux aux murs,accrocher soli<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t miroirs, tableaux…,empêcher les équipem<strong>en</strong>ts lourds <strong>de</strong> glisser ou tomber dubureau (ordinateurs, TV, hifi, imprimante …),ancrer soli<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t tout l’équipem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> sa cuisine,accrocher soli<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t le chauffe-eau,<strong>en</strong>terrer au maximum ou accrocher soli<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t lescanalisations <strong>de</strong> gaz et les cuves ou réserves,4 La prise <strong>en</strong> compte dans l’aménagem<strong>en</strong>t<strong>Les</strong> schémas d’aménagem<strong>en</strong>ts et d’urbanisme appropriés avec <strong>de</strong>sinterdictions <strong>de</strong> construire dans les <strong>zone</strong>s les plus exposées. Le Plan <strong>de</strong> Prév<strong>en</strong>tion <strong>de</strong>s Risques (si un PPR sismique est prescrit ouapprouvé sur la commune)Le Plan <strong>de</strong> Prév<strong>en</strong>tion <strong>de</strong>s Risques naturels prévisibles (PPR) sismique, établipar l’Etat, définit <strong>de</strong>s <strong>zone</strong>s d’interdiction et <strong>de</strong>s <strong>zone</strong>s <strong>de</strong> prescription ousous réserve.Le PPR s’appuie sur trois cartes : la carte <strong>de</strong>s aléas (intégrant les effets <strong>de</strong>site géologique et topographique, les failles actives, les risques <strong>de</strong>liquéfaction et <strong>de</strong> mouvem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> terrain), la carte <strong>de</strong> risque sismique(calcul <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>dommagem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s bâtim<strong>en</strong>ts : combinaison <strong>de</strong> l’aléa et<strong>de</strong> la vulnérabilité <strong>de</strong>s bâtim<strong>en</strong>ts à cet aléa) et la carte du zonage. Cette<strong>de</strong>rnière définit <strong>de</strong>ux <strong>zone</strong>s :- la <strong>zone</strong> inconstructible (habituellem<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>tée <strong>en</strong> rouge), <strong>en</strong>raison d’un risque trop fort d’effets induits (mouvem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> terrain,liquéfaction, faille active)- la <strong>zone</strong> constructible avec prescription (habituellem<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>tée<strong>en</strong> bleu) où l’on autorise les constructions sous réserve <strong>de</strong> respectercertaines prescriptions (au minimum les règles <strong>de</strong> constructionsparasismiques assorties év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> prescriptions propres ausite.installer <strong>de</strong>s flexibles à la place <strong>de</strong>s tuyaux d’arrivée d’eau et<strong>de</strong> gaz et d’évacuation.http://www.risquesmajeurs.fr/comm<strong>en</strong>t-anticiper-le-seisme-pour-protegerson-habitation-et-les-si<strong>en</strong>shttp://catalogue.prim.net/61_plan-<strong>de</strong>-prev<strong>en</strong>tion-<strong>de</strong>s-risques-naturelsprevisibles-ppr-_.html7


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS Le docum<strong>en</strong>t d’urbanismeLe co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme impose la prise <strong>en</strong> compte <strong>de</strong>s risques dans lesdocum<strong>en</strong>ts d'urbanisme. Ainsi, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)permett<strong>en</strong>t <strong>de</strong> refuser ou d'accepter, sous certaines conditions, un permis<strong>de</strong> construire dans <strong>de</strong>s <strong>zone</strong>s exposées. L’application <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> construction parasismiqueLors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du permis <strong>de</strong> construire pour les bâtim<strong>en</strong>ts où lamission PS est obligatoire, une attestation établie par le contrôleurtechnique doit être fournie. Elle spécifie que le contrôleur a bi<strong>en</strong> faitconnaître au maître d'ouvrage son avis sur la prise <strong>en</strong> compte <strong>de</strong>s règlesparasismiques au niveau <strong>de</strong> la conception du bâtim<strong>en</strong>t.A l'issue <strong>de</strong> l'achèvem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s travaux, le maître d'ouvrage doit fournir un<strong>en</strong>ouvelle attestation stipulant qu'il a t<strong>en</strong>u compte <strong>de</strong>s avis formulés par lecontrôleur technique sur le respect <strong>de</strong>s règles parasismiques.5 L’information et l’éducation sur les risques L’information prév<strong>en</strong>tiveA partir <strong>de</strong> ce dossier TIM, transmis par le préfet <strong>en</strong> application du décret90-918 codifié, le maire élabore le Docum<strong>en</strong>t d’Information Communal surles Risques Majeurs (DICRIM). Celui-ci synthétise les informations transmisespar le préfet complétées <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> prév<strong>en</strong>tion et <strong>de</strong> protection dontle maire a connaissance.Le maire définit les modalités d’affichage du risque sismique et <strong>de</strong>sconsignes individuelles <strong>de</strong> sécurité. Il organise <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong>communication au moins tous les <strong>de</strong>ux ans <strong>en</strong> cas <strong>de</strong> PPR naturel prescritou approuvé.(A compléter par le maire dans son DICRIM <strong>en</strong> joignant son pland’affichage)L’information <strong>de</strong>s acquéreurs ou locatairesL’information lors <strong>de</strong>s transactions immobilières fait l’objet d’une doubleobligation à la charge <strong>de</strong>s v<strong>en</strong><strong>de</strong>urs ou bailleurs :- Etablissem<strong>en</strong>t d’un état <strong>de</strong>s risques naturels et technologiques ;- Déclaration d’une év<strong>en</strong>tuelle in<strong>de</strong>mnisation après sinistre.Le dossier d’information est consultable <strong>en</strong> mairie. L’éducation et la formation sur les risques- L’information-formation <strong>de</strong>s professionnels du bâtim<strong>en</strong>t, <strong>de</strong>l’immobilier, <strong>de</strong>s notaires, géomètres, <strong>de</strong>s maires …,- L’éducation à la prév<strong>en</strong>tion <strong>de</strong>s risques majeurs est une obligationdans le cadre <strong>de</strong> l’éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t pour undéveloppem<strong>en</strong>t durable et <strong>de</strong> l’éducation à la sécurité civile.(A compléter dans le DICRIM <strong>en</strong> indiquant les actions d’information etd’éducation m<strong>en</strong>ées dans la commune)6 Le retour d’expéri<strong>en</strong>ceDes <strong>en</strong>quêtes macrosismiques après séisme sont réalisées par le BCSF.L'<strong>en</strong>quête macrosismique consiste à traduire <strong>en</strong> termes "concrets" ouqualitatifs, les dommages occasionnés et la perception <strong>de</strong> l'événem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>façon à établir une int<strong>en</strong>sité ress<strong>en</strong>tie (échelle EMS 98 <strong>de</strong> I à XII).L'<strong>en</strong>quête macrosismique permet :• d'acquérir une meilleure connaissance <strong>de</strong>s variations spatiales <strong>de</strong>ssecousses sismiques (effets locaux, décroissance avec ladistance) ;• <strong>de</strong> calibrer les séismes historiques (estimer une magnitu<strong>de</strong> auxévénem<strong>en</strong>ts passés) ;• <strong>de</strong> porter à la connaissance <strong>de</strong> l'état les effets produits par leséisme (procédure Catastrophes Naturelles).C'est égalem<strong>en</strong>t un outil d'ai<strong>de</strong> à la décision important, pour les élus, lesingénieurs établissant les normes parasismiques dans le bâtim<strong>en</strong>t, etc.En France, pour tout tremblem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> terre supérieur à la magnitu<strong>de</strong> 3,5,une procédure d'<strong>en</strong>quête macrosismique est décl<strong>en</strong>chée.8


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSElle consiste à diffuser, par l'intermédiaire <strong>de</strong>s <strong>services</strong> interministériels <strong>de</strong>déf<strong>en</strong>se et <strong>de</strong> protection civiles <strong>en</strong> préfectures, <strong>de</strong>s questionnaires auprès<strong>de</strong>s g<strong>en</strong>darmeries, <strong>de</strong>s casernes <strong>de</strong> pompiers et <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong>scommunes et <strong>de</strong> collecter les réponses <strong>de</strong>s particuliers par le formulaireindividuel <strong>en</strong> ligne sur le site du BCSFhttp://www.seisme.prd.fr/formulaire/in<strong>de</strong>x.php<strong>Les</strong> <strong>en</strong>quêtes regroup<strong>en</strong>t <strong>en</strong>viron 46 questions, permettant l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>quatre effets majeurs causés par le séisme :• <strong>Les</strong> effets sur les personnes ;• <strong>Les</strong> effets sur les objets ;• <strong>Les</strong> effets sur les constructions ;• <strong>Les</strong> effets sur l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t ;<strong>Les</strong> rayons d'<strong>en</strong>quêtes vari<strong>en</strong>t suivant la magnitu<strong>de</strong> du séisme et salocalisation géographique.<strong>Les</strong> <strong>en</strong>quêtes représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la matière première du travail macrosismique.Chaque formulaire r<strong>en</strong>voyé donne lieu à la détermination d'une valeurd'int<strong>en</strong>sité sur l'échelle EMS98. Depuis le 1er janvier 2000, le BCSF utilise lanouvelle échelle europé<strong>en</strong>ne (EMS98) <strong>en</strong> remplacem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l'échelleMSK64 utilisée jusqu'alors.Le positionnem<strong>en</strong>t géographique <strong>de</strong> ces différ<strong>en</strong>tes int<strong>en</strong>sités permet laréalisation <strong>de</strong> cartes d'int<strong>en</strong>sités et <strong>de</strong> cartes isoséistes, regroupant lesdiffér<strong>en</strong>tes int<strong>en</strong>sités <strong>en</strong> classe d'égale valeur. Ces cartographies sont <strong>de</strong>véritables outils <strong>de</strong> visualisation et <strong>de</strong> communication pour l'information.Lors d'un séisme, toute personne ayant ress<strong>en</strong>ti ses effets peut remplir unformulaire d'<strong>en</strong>quête. <strong>Les</strong> personnes se situant dans la <strong>zone</strong> concerné<strong>en</strong>'ayant pas ress<strong>en</strong>ti d'effets particuliers sont égalem<strong>en</strong>t invitées à nous lefaire savoir.http://catalogue.prim.net/49_retour-d-experi<strong>en</strong>ce_.htmlL’ORGANISATION DES SECOURS1 Au niveau départem<strong>en</strong>talEn cas <strong>de</strong> catastrophe, lorsque plusieurs communes sont concernées, leplan <strong>de</strong> secours départem<strong>en</strong>tal (plan ORSEC) est mis <strong>en</strong> application. Il fixel’organisation <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong>s secours et permet la mobilisation <strong>de</strong>smoy<strong>en</strong>s publics et privés nécessaires à l’interv<strong>en</strong>tion. Au niveaudépartem<strong>en</strong>tal, c’est le préfet qui élabore et décl<strong>en</strong>che le plan ORSEC ; ilest directeur <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> secours.En cas <strong>de</strong> nécessité, il peut faire appel à <strong>de</strong>s moy<strong>en</strong>s zonaux ou nationaux.2 Au niveau communalC'est le maire, dét<strong>en</strong>teur <strong>de</strong>s pouvoirs <strong>de</strong> police, qui a la charge d'assurerla sécurité <strong>de</strong> la population dans les conditions fixées par le co<strong>de</strong> général<strong>de</strong>s collectivités territoriales.À cette fin, il pr<strong>en</strong>d les dispositions lui permettant <strong>de</strong> gérer la crise. Pourcela le maire élabore sur sa commune un Plan Communal <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong>qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprisedans le champ d’application d’un Plan Particulier d’Interv<strong>en</strong>tion. S’iln’arrive pas à faire face par ses propres moy<strong>en</strong>s à la situation il peut, sinécessaire, faire appel au préfet représ<strong>en</strong>tant <strong>de</strong> l'État dans ledépartem<strong>en</strong>t.(A compléter par le maire si son PCS est réalisé)Pour les établissem<strong>en</strong>ts recevant du public, le gestionnaire doit veiller à lasécurité <strong>de</strong>s personnes <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant l’arrivée <strong>de</strong>s secours. Il a été<strong>de</strong>mandé aux directeurs d’école et aux chefs d’établissem<strong>en</strong>ts scolairesd’élaborer un Plan Particulier <strong>de</strong> Mise <strong>en</strong> Sûreté afin d’assurer la sûreté <strong>de</strong>s<strong>en</strong>fants et du personnel.(A compléter par le maire <strong>en</strong> indiquant les PPMS réalisés dans sacommune)9


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS3 Au niveau individuel Un plan familial <strong>de</strong> mise <strong>en</strong> sûreté. Afin d’éviter la panique lors <strong>de</strong> lapremière secousse sismique, un tel plan préparé et testé <strong>en</strong> famille,constitue pour chacun la meilleure réponse pour faire face au séisme <strong>en</strong>att<strong>en</strong>dant les secours. Ceci compr<strong>en</strong>d la préparation d'un kit séisme,composé d'une radio avec ses piles <strong>de</strong> rechange, d'une lampe <strong>de</strong> poche,d'eau potable, <strong>de</strong>s médicam<strong>en</strong>ts urg<strong>en</strong>ts, <strong>de</strong>s papiers importants, <strong>de</strong>vêtem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> rechange et <strong>de</strong> couvertures.Une réflexion préalable sur les lieux les plus sûrs <strong>de</strong> mise à l'abri danschaque pièce et les itinéraires d’évacuation complètera ce dispositif. <strong>Les</strong>ite risquesmajeurs.fr donne <strong>de</strong>s indications pour ai<strong>de</strong>r chaque famille àréaliser ce plan.http://www.risquesmajeurs.fr/le-plan-familial-<strong>de</strong>-mise-<strong>en</strong>-surete-pfmsLES CONSIGNES INDIVIDUELLES DE SECURITE1. Se mettre à l’abri2. Ecouter la radio : préciser la station <strong>de</strong> radio et sa fréqu<strong>en</strong>ce3. Respecter les consignesEn cas <strong>de</strong> séisme : AVANT- Diagnostiquer la résistance aux séismes <strong>de</strong> votre bâtim<strong>en</strong>t et ler<strong>en</strong>forcer si nécessaire ;- Repérer les points <strong>de</strong> coupure du gaz, eau, électricité.- Fixer les appareils et les meubles lourds.- Préparer un plan <strong>de</strong> groupem<strong>en</strong>t familial. PENDANT- Rester où l'on est :• à l'intérieur : se mettre près d'un gros mur, une colonneporteuse ou sous <strong>de</strong>s meubles soli<strong>de</strong>s, s'éloigner <strong>de</strong>s f<strong>en</strong>êtres ;• à l'extérieur : ne pas rester sous <strong>de</strong>s fils électriques ou sous cequi peut s'effondrer (cheminées, ponts, corniches, toitures,arbres...);• <strong>en</strong> voiture : s'arrêter et ne pas <strong>de</strong>sc<strong>en</strong>dre avant la fin <strong>de</strong>ssecousses.- Se protéger la tête avec les bras.- Ne pas allumer <strong>de</strong> flamme. APRÈSAprès la première secousse, se méfier <strong>de</strong>s répliques : il peut y avoir d'autressecousses importantes.- Ne pas pr<strong>en</strong>dre les asc<strong>en</strong>seurs pour quitter un immeuble.- Vérifier l'eau, l'électricité, le gaz : <strong>en</strong> cas <strong>de</strong> fuite <strong>de</strong> gaz ouvrir lesf<strong>en</strong>êtres et les portes, se sauver et prév<strong>en</strong>ir les autorités.- S'éloigner <strong>de</strong>s <strong>zone</strong>s côtières, même longtemps après la fin <strong>de</strong>ssecousses, <strong>en</strong> raison d'év<strong>en</strong>tuels raz-<strong>de</strong>-marée.Si l’on est bloqué sous <strong>de</strong>s décombres, gar<strong>de</strong>r son calme et signaler saprés<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> frappant sur l’objet le plus approprié (table, poutre,canalisation…10


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSL’AFFICHAGE DES RISQUES ET DES CONSIGNES1 Le plan d’affichage(à r<strong>en</strong>seigner par le maire)2 <strong>Les</strong> consignes particulières à respecter(à r<strong>en</strong>seigner év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t par le maire)LES COMMUNES CONCERNEES PAR LE RISQUE SISMIQUE(44 communes <strong>en</strong> <strong>zone</strong> <strong>de</strong> sismicité modérée : <strong>zone</strong> 3)ANDILLY, BASSY, CERNEX, CHALLONGES, CHAUMONT, CHAVANNAZ,CHÊNE-EN-SEMINE, CHÊNEX, CHESSENAS, CHEVRIER, CHILLY, CLARAFOND,CLERMONT, CONTAMINE-SARZIN, CREMPIGNY-BONNEGUÊTE, DESINGY,DINGY-EN-VUACHE, DROISY, ELOISE, FEIGÈRES, FRANCLENS, FRANGY,JONZIER-ÉPAGNY, LORNAY, MARLIOZ, MENTHONNEX-SOUS-CLERMONT,MÉSIGNY, MINZIER, MUSIÈGES, NEYDENS, PRÉSILLY, SAINT-JULIEN-EN-GENEVOIS, SAINT-GERMAIN-SUR-RHÔNE, SALLENÔVES, SAVIGNY, SEYSSEL,USINENS, VALDE-FIER, VALLEIRY, VANZY, VERS, VERSONNEX, VIRY, VULBENSLA CARTOGRAPHIE DES COMMUNES CONCERNEES PAR LE RISQUESISMIQUE (sismicité modérée : <strong>zone</strong> 3)LES CONTACTS- Préfecture <strong>de</strong> la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>/Service Interministériel <strong>de</strong> déf<strong>en</strong>seet <strong>de</strong> protection civiles- DDT/Service Aménagem<strong>en</strong>t Risques/Cellule Prév<strong>en</strong>tion <strong>de</strong>s Risques- DDT/Service habitat/technique du bâtim<strong>en</strong>t- DREAL- SDIS11


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSPOUR EN SAVOIR PLUSPour <strong>en</strong> savoir plus, consultez :les docum<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ce : DDRM, PPR, PLU…les sites Internet:- préfecture:http://www.haute-savoie.pref.gouv.fr(rubriques “Sécurité Intérieure et protection civile”, puis “protection civile” et <strong>en</strong>fin“risques majeurs”)- DDT:http://www.haute-savoie.equipem<strong>en</strong>t-agriculture.gouv.fr/(rubriques “prev<strong>en</strong>tion <strong>de</strong>s risques naturels <strong>en</strong> <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>” et “habitat”)- DREAL:http://www.rhone-alpes.<strong>de</strong>veloppem<strong>en</strong>t-durable.gouv.fr/- MEEDDAT:http://www.prim.net/packsismiqueAutres adresses: Le risque sismique :http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-sismique Ma commune face au risque :http://macommune.prim.net Plan séisme :http://www.planseisme.fr Le Bureau C<strong>en</strong>tral Sismologique français (BCSF) :http://www.franceseisme.fr12


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSCommune <strong>de</strong>Cartographie <strong>de</strong>s servitu<strong>de</strong>s : PPR sismiqueEchelle 1 : 25 000Fond cartographique IGN13


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSModèle d’affiche communaleA1Commune…..2Départem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> …….4k56<strong>en</strong> cas <strong>de</strong> danger ou d'alerte1. abritez-voustake shelterresguar<strong>de</strong>se7 2. écoutez la radiolist<strong>en</strong> to the radio8escuche la radioStation 00.00 MHz3. respectez les consignesfollow the instructionsrespete las consignas910> n'allez pas chercher vos <strong>en</strong>fants à l'écoledon't seek your childr<strong>en</strong> at schoolno vaya a buscar a sus ninos a la escuela11pour <strong>en</strong> savoir plus, consultez> à la mairie : le DICRIM, dossier12 d'informationcommunal sur les risques majeurs13 > sur internet : www. prim.netB14


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSListe <strong>de</strong>s réunions publiques et/ou autres actions <strong>de</strong> communicationconduites sur la commune<strong>en</strong> application <strong>de</strong> l’article L 125 - 2 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t(tableau <strong>de</strong> suivi à r<strong>en</strong>seigner et conserver <strong>en</strong> mairie)EXEMPLE:Date Actions12 février 2005 Article dans le journal municipal3 mars 2005 Réunion publique prés<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> la modification du PLU15


INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURSDirection générale <strong>de</strong> la prév<strong>en</strong>tion <strong>de</strong>s risquesService <strong>de</strong>s risques naturels et hydrauliquesBureau information prév<strong>en</strong>tive, coordination et prospectiveArche Nord 92055 La Déf<strong>en</strong>se ce<strong>de</strong>xtéléphone +33 1 40 81 88 75 - srnh@<strong>de</strong>veloppem<strong>en</strong>t-durable.gouv.fr - télécopie +33 1 40 81 20 9516

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!