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10 ans de… - West Africa Network for Peacebuilding

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COMMUNICATIONSDeux rapports d’experts ont précédé la présentation desrapports nationaux sur l’état de la mise en œuvre de laRésolution 1325.La première communication a été présentée parMme Abiola AFOLABI, la Directrice du Centre deRecherche sur le Plaidoyer des Femmes et la Documentation(Women’s Advocacy Centre), une institution qui a son siège àLagos, au Nigeria. Mme AFOLABI a porté sa communicationsur le sujet suivant:: “La Résolution 1325: Perspectives etdéfis de son appropriation et de sa mise en œuvre enAfrique de l’Ouest” Elle a commencé son exposé par un brefrappel historique des effets dévastateurs des conflits armésen Afrique, effets qui s’expriment en termes de millionsde vies humaines perdues, en termes de destruction desinfrastructures et de dégradation de la situationéconomique générale. L’exposé a souligné la persécutiondes femmes au cours des conflits armés et l’utilisationde leurs corps comme armes de guerre. En dépit desexpériences horribles par lesquelles elles sont passéesdurant ces conflits, elles sont exclues des processus de paixet de reconstruction à la fin des hostilités.Le document a suivi la genèse de la Résolution 1325 quiest «le premier document des Nations Unies à aborderexplicitement le rôle des femmes d<strong>ans</strong> les processus deconstruction de la paix et les défis particuliers rencontréspar les femmes pendant les phases qui suivent la fin desaffrontements.” Elle a déclaré: «Les déséquilibres liésau sexe et au pouvoir sont ancrés d<strong>ans</strong> les institutionspubliques et privées, y compris les organisations gouvernementaleset non gouvernementales de développement quiinterviennent pour mettre fin aux conflits armés etconstruire la paix ; pour cela, les chercheurs ont fait valoir que«ces institutions doivent être remises en cause si l’injusticeentre les sexes doit être tr<strong>ans</strong><strong>for</strong>mée en égalité detraitement, de chances et de droits». Avant la Résolution1325, il y avait d’autres ef<strong>for</strong>ts internationaux visant àrésoudre les problèmes de la vulnérabilité des femmeset des enfants en zone de conflit. En 1974, il y avait eu laDéclaration de l’Assemblée générale sur la protectiondes femmes et des enfants en cas d’urgence et durant lesconflits armés. En 2000, le rapport de l’Assembléegénérale des Nations intitulé “Femmes 2000: Genre, EgalitéDéveloppement et Paix pour le 21ème siècle” a appeléà la pleine participation des femmes à tous les niveauxde prise de décision au cours des processus de paix, deconstruction et de maintien de la paix ; ce rapport aexplicitement abordé la nécessité de ren<strong>for</strong>cer laprotection des femmes et des filles d<strong>ans</strong> les situations deconflit armé. Ceci, combiné au rapport du Groupe spécialdu Secrétaire général sur les opérations de paix, a conduità l’élaboration de la Déclaration de Windhoek et du Pland’action de Namibie sur l’intégration d’une perspective duGenre d<strong>ans</strong> les opérations multidimensionnelles de paix enJuin 2000 ; ce document a, à son tour précédé l’adoptionde la Résolution 1325 le 31 Octobre 2000. C’est en Octobre2004 que le Président du Conseil de sécurité a publiéune déclaration appelant tous les acteurs à élaborer des11. WIPNETpl<strong>ans</strong> d’action pour mettre en œuvre la Résolution 1325 enoctobre 2005.Jusqu’à présent, seuls 18 pays d<strong>ans</strong> le monde ont élaborédes pl<strong>ans</strong> d’action. En Afrique de l’Ouest, seuls trois pays(Côte d’Ivoire 2007, Libéria 2009, et Sierra Leone 20<strong>10</strong>) ontproduit des pl<strong>ans</strong> d’action nationaux pour la mise en œuvrestratégique de la Résolution 1325. La faiblesse inhérente àla mise en œuvre de cette Résolution est qu’elle est “unénoncé déclaratif des sentiments et que, contrairement àd’autres traités internationaux, elle n’est pas exécutoire, etne représente pas non plus un instrument juridiquementcontraignant dont on doit rendre compte». L’intervenantea attiré l’attention de l’audience sur les points suivantscomme autant de défis à la mise en œuvre de la Résolution:la volonté politique, le financement, le ren<strong>for</strong>cementdes capacités, le suivi et évaluation. Elle a conclu que quela Résolution 1820 présente de grandes opportunités pourcompléter les dispositions de la Résolution 1325La seconde communication a été présentée par MmeEuphemia DZATHOR de ‘IFOR Women Peace MakersProgramme’ (WPP) [Programme des FemmesArtisanes de Paix]. D<strong>ans</strong> son exposé, l’intervenantes’est penchée sur les “Lacunes actuelles et les futuresStratégies d’action pour la mise en œuvre de la Résolution1325”.Women in <strong>Peacebuilding</strong> Program

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