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Entreprendre septembre 09 .indd - BECI

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enjeux<strong>BECI</strong>, VOKA & UWE :LES ENTREPRISES DES 3 RÉGIONS SE POSITIONNENT© Danny Gys/Reporters« Construire ensemblenotre avenir »Les entreprises flamandes viennent de désignerleur nouveau président: Luc De Bruyckere,le patron de Ter Beke (Charcuterie et platscuisinés – production en Flandre, Wallonie etFrance). Dans la foulée, les entreprises wallonnesont procédé elles aussi à l’élection deleur nouveau président; il s’agit de Jean-Pierre4N° 7 - SEPTEMBRE 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREDelwart, CEO d’Eurogentec (Biotechnologies –Liège). C’était l’occasion pour Emmanuel vanInnis, président de <strong>BECI</strong> et membre du ComitéExécutif de GDF – Suez, de susciter pour votremagazine ENTREPRENDRE la réaction desprésidents des organisations patronales régionales,intervenant ensemble sur les grandesquestions de l’heure.Emmanuel van Innis (<strong>BECI</strong>), Luc De Bruyckere (VOKA) et Jean-Pierre Delwart (UWE).I. La situationéconomique actuelleQ. Quelle est votre perception de lasituation économique actuelle ?L. De Bruyckere – VOKA : Il fautdistinguer le court et le moyen terme.La réalité s’impose à nous; il ne fautpas la sous-estimer ou la nier. La criseest grave. Mais je suis optimiste denature, tout le contraire d’un défaitiste.Il est vrai que c’est la plus graveque nous ayons jamais connue pourtoutes les personnes autour de la tablemais nous sortirons de cette situationdifficile, comme ce fut le casde toutes les crises du passé. Cettecrise nous invite à la réflexion. Quese passe-t-il et pourquoi ? Nous nepouvons pas rester paralysés. Il estvrai que le public considère les entreprisescomme responsables decette crise ; mais 97% d’entre noussont des victimes ! Nous luttons tousles jours pour en maîtriser les conséquences; gérer la crise, maintenir notreposition en cash, garder nos bonséléments à bord (nous ne cherchonsévidemment pas à licencier !), chercherdesoptions créatives, etc. Noussommes au milieu du gué. Il est vraique beaucoup de licenciements doiventencore venir et que beaucoupd’entreprises vont encore devoir restructurer.E. van Innis – <strong>BECI</strong> : Je voudraisajouter un élément positif à l’analyse;la demande internationale debiens et de services repart à la hausse.La question reste cependant de savoirsi les banques sont assainies. Nousrisquons d’augmenter dangereusementnotre déficit. Nous savons d’expériencecombien c’est dangereux. La

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