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Entreprendre septembre 09 .indd - BECI

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dossieroutsourcing & facility management50Sur ce marché en croissance annuellede 7 ou 8% avant la crise, tout ne s’estpas arrêté pour autant. « La croissancede l’outsourcing IT tourne aujourd’huiautour de 2 ou 3%, contrairement àl’ensemble du marché informatiquequi recule de 5%. Nous sommes doncle moteur de l’industrie IT, notammentparce que la Belgique n’est pasun marché très mature dans le domaineet parce qu’elle compte moins degrandes entreprises de plus de 500 ou1.000 postes de travail, qui sont notrecible, que l’Allemagne, la France ou leRoyaume-Uni », explique le manager.Saisir l’opportunitéMais la crise est aussi une opportunitépour les entreprises qui ne fontpas encore appel à l’outsourcing :« ces entreprises-là y pensent plusconcrètement et plus rapidementqu’avant la crise, constate Ivan Cols.C’est d’ailleurs le message que je leuradresserais : concentrez-vous sur lestâches qui créent vraiment de la valeuret sous-traitez les tâches répétitives etl’opérationnel ». Le jeu en vaut selon luila chandelle : sur le coût de ces tâchesopérationnelles, qui accapare généralement« entre 70 et 80% » du budgetinformatique d’une entreprise, il estpossible d’économiser « entre 18 et 30%» en ayant recours à l’outsourcing. «Plutôt 18% si l’entreprise est déjà bienstandardisée et plutôt 30% pour cellesqui sont moins évoluées dans ce domaine»,précise-t-il.Pourquoi ces coûts plus bas ? Parceque Getronics, qui emploie 900 personnesen Belgique et équipe 2,3millions de postes de travail de parle monde, peut faire naturellementvaloir des économies d’échelle. « Etpuis, depuis 3 ans, nous essayons quenos clients adoptent un ensemblede standards que nous avons développés,tant en termes de processusque de technologies. Adopter ce modèle,c’est forcément baisser le coûtde l’outil informatique. Notre expériencefait le reste : si, par exemple,vous devez ‘upgrader’ votre systèmed’exploitation, cela crée toujours desproblèmes et votre help desk exploseassez rapidement. Nous pouvons anticiperces problèmes et les limiter,car des opérations comme celles-là,nous en avons déjà réalisé des milliers». Michaël GrosjeanN° 7 - SEPTEMBRE 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRESous-traiter, oui, mais où?Les nouvelles stars de l’outsourcing s’appellent Winnipeg, Cluj-Napoca ou encore Belfast…Ne dites plus Bangalore, Chennaiou Shangai, lorsqu’on vousdemande de sous-traiter desservices (informatiques, comptables,de R&D ou même d’animation) dansvotre entreprise. Saturées, ces destinationscommencent à céder la place à desvilles plus exotiques encore, et surtoutaux capacités sous-exploitées, commeWinnipeg, Cluj-Napoca ou, plus près denous… Belfast.Oui mais voilà : comment faire le tridans ces nouvelles propositions dedélocalisation ? Les compétences, lesspécialités ou les incitants des pouvoirspublics n’y sont pas tous comparables,loin s’en faut… C’est pourquoiKPMG a dressé un comparatif fouilléde 31 destinations montantes, de l’imposanteBuenos Aires à la minusculePort Louis, afin de guider les staffs dedirection.Au premier coup d’œil, il apparaît parexemple que, sur les continents américains,on peut généralement offrirdes services davantage élaborés etproches des clients finaux que sont lesmultinationales, grâce à des équipeséduquées et multilingues.En Asie-Pacifique, ce sont plutôt lesbas coûts salariaux et des populationsjeunes qui sont attrayants, sanscompter les très nombreux incitantsgouvernementaux et l’expériencetirée des centres de sous-traitanceexistants dans la région. Enfin en Europe,au Moyen-Orient et en Afrique,KPMG pointe l’excellence des infrastructures,la grande diversité et lesnombreuses niches que peuvent offrirces régions. M.J.En Asie-Pacifique, les bas coûts salariaux etdes populations jeunes sont attrayants pour lesentreprises.

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