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Entreprendre septembre 09 .indd - BECI

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job daysEMPLOI© IsopixQuel avenir pour les JobDays pendant la crise ?Depuis 2005, Isabella Lenarduzzi et son équipe organisent les Brussels Job Days de <strong>BECI</strong>.Ses 23 éditions ont mis à l’emploi au moins 3 500 personnes. 3 Job Days ont encore étéprogrammés pour le dernier trimestre 20<strong>09</strong>, mais cela a-t-il encore un sens en pleine criseéconomique, quand on sait que le dernier Job Day en juin (chez Iristech pour les métiersdu Port et de la logistique) a accueilli 8 employeurs pour plus de 1 000 candidats… ? Nousl’avons rencontrée.Isabella Lenarduzzi de Job Days.Isabella Lenarduzzi : « Vous avezraison de poser la question de l’utilitédes Job Days en ces temps difficiles …Dans ces mêmes colonnes en janvier,j’expliquais que nous ne ressentionspas la crise, car nous sortions d’un JobDay organisé avec Agoria en décembre2008, où nous avions plus de 60employeurs avec des centaines d’offresd’emploi.Mais il est vrai que cet événementétait positionné vers les métiers enpénurie de diplômes : IT, ingénieurset techniciens qualifiés. Par contre,on observait déjà une forte augmentationde présence des candidatsnéerlandophones … ce que nous avionsexpliqué par la plus forte détériorationdu marché du travail en Flandrespar rapport à Bruxelles. »Q : Que s’est-il passé paraprès pour n’avoir plus que 8employeurs au Job Day de juin ?Isabella Lenarduzzi : Le premierJob Day de l’année était celui organiséau Bozar avec le BITC au moisde mars pour les métiers de l’événement,des voyages, de la communicationet de l’Horeca. Nous avons eu19 employeurs au lieu de 30 l’annéeprécédente pour environ 1200 candidats.La personne de mon équipe quicontactait les entreprises des secteursconcernés pour les convaincre de participer,s’entendait souvent répondre« Mais Madame, vous ne lisez pas lesjournaux ? Vous ne savez pas qu’onlicencie plutôt que d’engager ? » Pasévident pour se motiver …Une semaine plus tard nous avions leJob Day à Zaventem organisé en collaborationavec Voka … les employeursétaient au nombre de 35 contre 50l’année précédente mais avec beaucoupplus de difficultés pour obtenirleur présence! Pour ces deux premiersévénements de l’année, nous avonsconstaté que ce sont surtout les grandesentreprises qui ne revenaient plus(elles organisaient; pour la plupart, unplan de licenciement économique) etque les PME occupaient une place deplus en plus importante même si lescontrats qu’elles proposaient étaientdésormais plutôt des contrats à duréedéterminée, alors qu’auparavantil fallait qu’elles offrent des CDI pourattirer les meilleurs candidats faceaux entreprises plus grandes et plusprestigieuses.En ce qui concerne le Job Day du Portde Bruxelles organisé en juin, c’estvrai que c’est l’événement auquelnous avons eu le moins d’employeursdepuis 4 ans ! Mais cela s’expliqueprobablement aussi par les secteursconcernés, qui sont plus industriels etsouffrent donc plus de la crise, ainsique par les métiers qu’ils recrutent,qui sont en général moins qualifiéset pour lesquels ils ont donc moins dedifficultés à recruter du personnel.Q : Le public des Job Days est ilresté identique ?Isabella Lenarduzzi : Nous avonsremarqué sur les 3 premiers événementsde cette année qu’il y avaitglobalement moins de candidats(sont-ils à ce point découragés de lasituation du marché du travail ?), plusde néerlandophones, plus de femmeset davantage de diplômés universitairesainsi que des personnes de 26à 35 ans. Ces informations confirméesd’événement en événement depuis ledébut de la crise me font penser quela compétition entre candidats étantplus forte, seuls les très motivés oules plus qualifiés continuent à resterdans la course à l’emploi. Ce seraitintéressant de comparer cette évolutionavec d’autres pays en Europen’offrant pas de garantie aussi forteen matière d’allocation de chômage.En attendant, c’est tout bénéfice pourles employeurs qui ont le courage devenir recruter !Q : Y a-t-il encore un sens àorganiser des événements derecrutement en pleine crise ?Isabella Lenarduzzi : Plus que jamais! Si la crise a diminué le nombred’employeurs présents et le nombrede postes proposés aux Job Days, ellefavorise néanmoins la visibilité desentreprises de plus petite taille et detoutes celles qui souffrent moins de21N° 7 - SEPTEMBRE N° 6 - JUIN 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE

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