enjeux10N° 7 - SEPTEMBRE 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREcomme allocation logement, s’il accepted’habiter Bruxelles ? Habiterprès de son job, c’est pourtant rendrela ville vivable.L. de Bruyckere – VOKA : C’est vraiqu’en matière de mobilité, les pointsnoirs sont Bruxelles, puis Anvers etGand. On y travaille. Si la Flandreveut comme elle l’affirme, devenirun pôle d’excellence en logistique, «il faut que ça roule ! ». Non pas pourtransporter des conteneurs de A àB par la route, mais pour « éclater »les conteneurs, en distribuant leurscontenus sur la Belgique et l’Europe.Pour cela, la priorité est de faire sauterles bouchons : il faut fermer le périphériqued’Anvers par exemple, quece soit avec un tunnel ou le pont projeté,le « Lange Wapper », cela ne nousdérange pas, mais qu’on termine lesdiscussions qui ont déjà duré 10 ans !Il reste 15 de ces points noirs en Flandre.Leur effacement amélioreraiténormément la mobilité. Nous voulonsêtre « le » centre logistique européen? Très bien, alors du courage !Prenons les mesures multimodalesqui s’imposent.J.P. Delwart – UWE : C’est vrai quevivre en périphérie est souvent moinscher et que des mesures originalesdoivent être trouvées, comme uneallocation logement pour habiter àmoins de 10 km de son lieu de travail.D’accord également pour mettre lepaquet sur la suppression des pointsnoirs de la mobilité.« Ce n’est pas d’une énième réformede l’Etat dont nous avons besoin. C’estune approche irresponsable. Nousdevons faire le «re-engineering»de nos institutions et raisonner entermes d’efficacité avant tout. »V. Hautes technologies, seul avenirpour nos entreprises ?J.P. Delwart – UWE : Il ne faut pasnégliger les secteurs traditionnels,mais il faut aussi investir en effetmassivement dans les nouvelles technologies,ne fût-ce que pour éviter dese faire dépasser par les Chinois oufuturs concurrents asiatiques ! Il nefaut pas faire le choix entre activitéstraditionnelles et hautes technologies,il faut faire les deux. N’oublionspas non plus la logistique et lesmétiers de proximité. La positiongéographique de la Belgique et sonmultilinguisme restent des atoutscapitaux pour notre avenir, ainsi quel’excellence de nos centres universitairesqui permettent justementde rester à la pointe des nouvellestechnologies. Si on parle d’économieverte aujourd’hui, c’est bien, mais nenous faisons pas trop d’illusions surcette filière : 80% des composantspour les bâtiments passifs viennentde l’étranger.L. De Bruyckere – VOKA : Nousoublions trop vite que les nouvellestechnologies de pointe ne se développentpas pour elles-mêmes. Ellespermettent l’innovation massivedans les secteurs traditionnelscomme le mien. Vous netrouverez pas une activité plustraditionnelle que celle de monentreprise, mais nous devenonsprogressivement une entreprisede logistique et de services : les techniquesICT les plus pointues nouspermettent par exemple de suivre endirect l’évolution des stocks de nosclients en magasin. Nous les débarrassonsde leurs problèmes, grâce àl’application notamment de technologiesde pointe.E. van Innis – <strong>BECI</strong> : Le secteur primaireà Bruxelles a évidemmentfondu avec les années. C’est normal, ilne faut pas rêver. Tout ce qu’on peutfaire, c’est maintenir les entreprisesde production encore présentes ouretarder leur disparition, mais lesnouvelles technologies et les liaisonsavec nos centres universitaires sontdes atouts à jouer. Il faut par exempletravailler sur la consommation énergétiquedes entreprises et la réduire.Nous avons encore une longueurd’avance sur beaucoup…Mais notre état d’esprit ne doit pasêtre celui d’une logique territoriale,de grâce ! Les chefs d’entreprise sontdes gens pratiques, l’intérêt généralleur tient à cœur. Il faut une meilleurecollaboration entre régions pournos populations respectives et nousallons mettre les bouchées doublespour y parvenir. Luc Rivet© Danny Gys/ReportersLuc De Bruyckere- VOKA
eventNETWORKINGBeci Garden Party sous le soleilCe 25 juin avait lieu notre 6eBeci Garden Party dans les jardinsd’AXA. La bonne humeurétait au rendez-vous, quelques heuresavant les vacances !Les quelques 550 participants eurentl’occasion de profiter des premiersrayons de soleil de l’été et du savoirfaire de l’école de cuisine d’Yves Mattagne.Pour les nostalgiques, les photos et lefilm de l’événement resteront accessiblessur www.becitv.be.Rendez-vous l’année prochaine, le24 juin pour une prochaine éditionde cet incontournable événementbruxellois. © Thierry DauweComme tous les ans, la Beci Garden Party avait lieu dans les Jardins d’AXA.Une ambiance conviviale…11N° 7 - SEPTEMBRE 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE© Thierry DauweComité d’accueil surprenantLes traditionnelles glaces de JantjeDes Jardins au bain linguistiqueLa Beci Garden Party a été l’occasionde lancer un concours pour remporterun chèque immersion au CERAN.C’est Marcel Van Aken, DRH de FlightcareBelgium, qui a remporté cechèque. Il lui a été remis en juillet parJohan Van de Vijver, Area Sales Managerde CERAN Lingua International.Impressions du vainqueur. « J’avaisdéjà remporté un cours au CERAN en2005 mais que je n’avais pas eu l’occasiond’utiliser… ! Je compte utilisercette immersion pour me mettre àl’espagnol. J’ai déjà une base que jecompte améliorer grâce à une semained’immersion. Flightcare a un grosactionnaire espagnol, donc c’est utilepour pouvoir assister aux réunionslà-bas. Je ferai mon immersion début2010, histoire de pouvoir aller profiterdu printemps en Espagne ! »www.ceran.comMarcel Van Aken (Flightcare Belgium) reçoit le chèquedes mains de Johan Van de Vijver (CERAN).