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Entreprendre septembre 09 .indd - BECI

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enjeux8N° 7 - SEPTEMBRE 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREla Région flamande ne parvient pas àfaire passer ses propres projets, tantla complexité administrative est devenueimpossible à gérer ! Regardezle contournement d’Anvers par leNord : que ce soit le pont autoroutierdu « Lange Wapper » ou une autre solution,il est temps de trancher… Onest obligé d’imaginer des palliatifsdu genre « spoeddekreet » pour faireavancer les choses.Mais attention, ne tombons pas dansle piège des « secteurs nationaux »des années 70. Il faut toujours direla vérité aux gens. Ce n’est qu’en partantde la réalité qu’on peut résoudreun problème.III. Metropolitan BrusselsE. van Innis – <strong>BECI</strong> : Nous avonsvoulu rester libre de la rédaction duprojet « Metropolitan Brussels » asbl.Nous n’avions pas de consensus dedépart, mais nous voici avec un plancrédible, l’adhésion des 4 fédérationspatronales; <strong>BECI</strong>, UWE, VOKA et FEB,180 entrepreneurs qui ont accepté decollaborer dès le départ, et un nouveauSecrétaire général. Nous visonsles 400 entreprises à la fin de l’année.Le bons sens triomphe avec uneinitiative comme celle-là et son pland’action: mise en avant du rôle européen,développement dans des nichesde croissance internationale etémergence d’une métropole transrégionale,bien intégrée dans son hinterland.Nous avons à Bruxelles un terribleproblème de formation et d’emploi.Bruxelles génère 34% du PIB, maisvit un chômage de 20% (30% chez lesjeunes allochtones de 2e génération).Et l’urbanisation vers la Flandre, àVilvorde notamment, y amène lesmêmes problèmes. A Bruxelles, nousavons le plus fort pourcentage en Europede peu scolarisés et le pourcentagele plus élevé d’universitaires, enmême temps ! Pourtant nous avonstoujours ces blocages administratifsirritants, qui empêchent de forcer unchômeur bruxellois à aller travaillerà Vilvorde. Et puis il y a toujoursl’inadéquation entre la formation etl’employabilité : 61.000 jobs ne trouventpas titulaire, faute du diplômeou de la formation adéquats… Les «Job days » organisés par <strong>BECI</strong> dansla périphérie, hors Bruxelles ont trèsbien marché. Le VDAB (l’agence flamandepour l’emploi) fonctionne etcollabore très bien. Actiris pourraitfaire mieux.Des milliers d’emploi peu qualifiéspeuvent pourtant être créés ; dans lalogistique, dans l’horeca, dans le tourisme,dans la gestion des infrastructuressportives et culturelles.L. de Bruyckere – VOKA : Tout àfait d’accord. Les agences pour l’emploidevraient être récompenséespour la réactivation des chômeurs,quelle que soit la régionoù l’emploi est trouvé.Roulers n’a que 4% dechômage. C’est le pleinemploi par rapport aux20% de Bruxelles, mais il n’y a rien decommunautaire dans ce problème.J.P. Delwart - UWE : Formation etmotivation à travailler des demandeursd’emploi doivent en effet êtredes priorités des agences pour l’emploi.Le FOREM doit améliorer sonefficacité. En Communauté française,nous avons aussi la question de lamédiocrité des résultats de l’enseignement.Il faut revaloriser le travaildes enseignants.IV. MobilitéE. van Innis – <strong>BECI</strong> : Le développementdurable est un socle sur lequelil y a unanimité. Il faut rendre Bruxellesplus attirante à vivre et améliorernettement la mobilité dans Bruxelles.Il est anormal qu’il faille plus detemps pour traverser Bruxelles quepour aller à Paris ! Un gros problèmeque nous montrons du doigt, c’estqu’on n’a pas prévu assez de parkingsde dissuasion autour des stations terminusdes transports publics. Et puis,le patron devrait pouvoir accorderd’autres avantages qu’une voiturede société dans le registre « transport». Si j’accorde 500 € mensuels pourune voiture de fonction, pourquoi nepourrais-je pas intervenir plutôt de500 € dans le loyer de mon employé,« La crise crée aussi un monde d’opportunités, quidoit permettre de revoir le coût de fonctionnementde notre Etat et de stimuler les investissements. Tousles plans de relance dont le politique nous parle,s’appuient sur une relance de la consommation.C’est nécessaire mais pas suffisant, il faut aussifavoriser les investissements. »© Danny Gys/ReportersJean-Pierre Delwart – UWE

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