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Rapport annuel 2006 - Anancy

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<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>


<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>


SiègeAgro Business Park 26708 PW WageningenPays-BasTél : +31 317 467100 ; fax : +31 317 460067 ; e-mail: cta@cta.intAdresse postale :Postbus 3806700 AJ WageningenPays-BasAntenne de BruxellesRue Montoyer 391000 BruxellesBelgiqueTél : +32 2 513 7436/2 502 2319 ; fax : +32 2 511 3868E-mail : cta.bxl@cta.int ; cta.bxl@skynet.beAntenne régionale des CaraïbesCaribbean Agricultural Research and Development Institute (CARDI)University CampusSt AugustineTrinidad WITél : +1 868 645 1205 ; fax : +1 868 645 1208 ; e-mail : infocentre@cardi.orgAntenne régionale du PacifiqueInstitute for Research, Extension and Training in Agriculture (IRETA)University of the South PacificAlafua CampusPrivate Mail BagApiaSamoaTél : +0685 22372/21882 ; fax : +0685 22933/22347 ; e-mail : uspireta@samoa.usp.ac.fjLe CTA est le Centre technique de coopération agricole et rurale ACP-UESite Web : www.cta.intImprimé sur papier recyclé


Table des matièresAvant-proposDr Hansjörg NeunvUn aperçu du Plan stratégique du CTA 2007–2010xiActivités du CTA - en vedette 1Département Produits et services d’information (DPSI) 2Gérer l’information agricole pour une sécurité alimentaire durableet l’amélioration des conditions de vie en Afrique 10Département Canaux et services de communication (DCSC) 12Caribbean Agricultural Research and Development Institute (CARDI) 20Institute for Research, Extension and Training in Agriculture (IRETA) 21Département Compétences et systèmes de gestion de l’informationet de la communication (DCSGIC) 22Planification et mise en œuvre de projets : la collaboration duCTA avec ses partenaires 30Planification et services communs (P&SC) 32


Antenne de Bruxelles 38Administration, budget et ressources humaines (ABRH) 39États ACP et UE 43Produits et services du CTA 45Département Produits et services d’information 46Département Canaux et services d’information 54Département Compétences et systèmes de gestion de l’information et de la communication 63Planification et services communs 73Sigles, acronymes et abréviations 76Index 81<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> du CTA sur cédérom


Avant-proposAlors que l’année <strong>2006</strong> touche à sa fin, je suisheureux et fier des réalisations présentées dansce rapport.Le principal défi du CTA est de faire faceà la rapide mutation du milieu dans lequelnous travaillons : nous adapter à l’évolutionfulgurante des technologies de l’informationet de la communication (TIC) et, en réponse àcertains des paradigmes du développement quiont mal vieilli, identifier de nouveaux modèleset des mécanismes novateurs répondant auxbesoins actuels de développement.En <strong>2006</strong>, nous nous sommes démarqués del’approche “business as usual”. Nous avonsintroduit quelques changements dans notregestion et notre culture organisationnelle et, parlà même, dans notre état d’esprit.Certains événements d’une ampleur mondialeont caractérisé <strong>2006</strong> : le virus H5N1 de lagrippe aviaire, le réchauffement planétaireet les changements climatiques, ainsi que lacroissance démographique et son impact sur ledéveloppement. Tous affectent les conditionsde vie des populations pauvres d’Afrique, desCaraïbes et du Pacifique (ACP) et sont donctrès pertinents pour les travaux du CTA.Le virus H5N1 de la grippe aviaire, détecté nonseulement en Asie et en Afrique mais aussi dansplusieurs pays d’Europe, prouve que nous vivonsbien dans un monde interconnecté 1 . Le CTA aabordé ce thème dans plusieurs publications etréunions d’experts.Également à la une des journaux, desphénomènes extrêmes tels que des ouragans enmer du Nord et des tornades sur Hambourg etsur Londres ont particulièrement alerté le grandpublic européen sur les graves conséquences duréchauffement de la planète et du changementclimatique. Voilà que la mort et la destructiondues à des sécheresses extrêmes, des cyclonesou des inondations, principalement associéesaux pays en développement par le passé,amènent le Nord à se réveiller lui aussi.En réponse au rapport de l’économistebritannique Sir Nicholas Stern, le Premierministre du Royaume-Uni Tony Blair mettaiten garde : “la lutte contre le changementclimatique ne peut pas attendre” 2 , la preuvescientifique du réchauffement de la planète est«écrasante» et ses conséquences «désastreuses».Brossant un bien sombre tableau, le rapportdéclare que le réchauffement pourrait saper leproduit intérieur brut (PIB) mondial de 20 %,1. Nous sommes tellement liés que des événementssurvenant dans un continent peuvent avoir un impactdans un autre avec des résultats parfois inattendus – parexemple, l’élection d’un nouveau gouvernement en Côted’Ivoire en partie imputable aux difficultés liées à la mise aurebut de déchets toxiques en provenance de l’Europe.2 http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/6096084.stmv


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Avant-proposalors que prendre les mesures qui s’imposentdès maintenant ne coûterait que 1 %.La conférence des Nations unies sur lechangement climatique, du 6 au 17 novembre,a réuni à Nairobi 6 000 participants originairesde 180 pays pour passer en revue le Protocolede Kyoto, qui doit expirer en 2012, et modelerl’action future 3 . Elle a débouché sur une sériede décisions et d’initiatives en faveur despays en développement – les plus vulnérablesau changement climatique – pour les aider às’adapter à ce phénomène, à en réduire lesimpacts négatifs et à encourager des projets àtechnologie plus “propre”. Cependant, au boutde 11 jours de conférence, les délégués n’ont puse mettre d’accord que sur 2008 comme datelimite d’agrément.Si les États-Unis n’ont pas ratifié le Protocolede Kyoto, les attitudes commencent toutefoisà changer. Al Gore, ancien vice-présidentdes États-Unis, a amorcé une gigantesquecampagne de sensibilisation avec son film,Une vérité qui dérange 4 , qui a d’ailleurs étéprojeté lors d’événements du CTA. Notrenouveau Plan stratégique (2007–2010) traitedu changement climatique, de l’énergie etde l’agriculture (options d’adaptation et demitigation des risques climatiques, énergiesalternatives et activités neutres en carbone).En <strong>2006</strong>, la population du globe est passéede 6 581 à 6 676 milliards, une hausse de95 millions de personnes 5 (soit 2,3 naissancespar seconde). Une telle évolution, à l’origined’un accroissement de la production alimentaireet de la consommation d’énergie qui sont toutesdeux associées au réchauffement planétaire,constitue une préoccupation cruciale pour lespays ACP. S’il est justifié d’accuser l’industrie et3 http://unfccc.int/portal_francophone/items/3072.php4 http://www.climatecrisis.net/5 http://www.ibiblio.org/lunarbin/worldpople comportement des consommateurs des paysdéveloppés d’être à l’origine du réchauffementde la planète, ce n’est toutefois qu’une face dela médaille.Le CTA s’attaquera à ces vastes enjeuxen examinant l’impact sur les pauvres deszones rurales ACP, comment leur fournir desinformations et renforcer leurs capacités pouraméliorer leurs conditions de vie et leurs moyensde subsistance. Par exemple, l’informationet la formation sur les nouvelles technologiespeuvent aider à introduire des cultures bioénergétiqueset à accroître l’utilisation d’autressources d’énergie.Questions émergentes pour lespays ACP-UELe 5 e Sommet des chefs d’État et degouvernement ACP (voir En vedette) avaitpour principale préoccupation les Accords departenariat économique (APE), qui auront unimpact colossal sur l’avenir de l’agriculture ACP.Les négociations commerciales et les APEsont un thème important pour le CTA. Nouscontinuerons à soutenir les organisationspaysannes en renforçant leurs capacités et enaméliorant les flux d’informations, favorisantleur pleine participation aux débats avec lesdécideurs.L’avenir de l’Accord de Cotonou et du groupeACP ainsi que l’évolution vers une intégrationrégionale (notamment via les APE et desstratégies régionales comme la Stratégie UEpour l’Afrique) forcent les partenaires ACP etUE à s’engager dans une analyse prospective.Ces grandes questions étaient au coeur d’unerencontre de haut niveau organisée par leCentre européen de gestion des politiques dedéveloppement (ECDPM) à Maastricht lors deson 20 e anniversaire en décembre.vi


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Avant-proposéchanger des données avec leurs pairs desquatre coins du monde. Cette année, nousavons été l’un des principaux organisateurs d’unséminaire au Kenya, qui a vu la naissance duchapitre africain de l’IAALD – une premièrepour la communauté ACP.Lors de la Semaine caribéenne <strong>2006</strong> del’Agriculture aux Bahamas, le CTA et theInter-American Institute for Cooperation onAgriculture (IICA) ont co-organisé un atelierafin de combler le fossé entre acteurs politiqueset médias et sensibiliser les parties prenanteset l’opinion publique aux politiques agricolesrégionales actuelles et émergentes. Un nouveauRéseau des reporters agricoles caribéens a étécréé pour encourager la collaboration entrejournalistes et personnel agricole.Le CTA a co-organisé une réunion intitulée Lesfemmes et la science pour la sécurité alimentaireet nutritionnelle en Afrique avec the Forumfor Agricultural Research in Africa (FARA)à Entebbe, en Ouganda. Reconnaissant leursous-représentation en science, technologie etinnovation, les délégués ont résolu d’attirer etde motiver plus de femmes dans le secteur et deles habiliter à suivre une carrière scientifique enAfrique.Le CTA a participé au rapport sur les petitsproducteurs et la réduction de la pauvretélors de l’APP à la Barbade. Depuis deux ans,il a consolidé sa collaboration avec l’APPen lui fournissant des informations sur desquestions de développement agricole et ruralet en donnant une voix aux paysans et auxautres groupes ruraux ACP dans les débatsparlementaires. Ainsi, les députés ACP et UE,connaissant mieux le CTA, font davantageappel à notre expertise.La participation du Centre au Congrès mondialsur la communication pour le développement(WCCD) à Rome a offert une excellenteoccasion de mise en réseau (voir En vedette).Le CTA a commandé un sondage auprès desusagers de ses portails Web (Agritrade, ICTUpdate, Connaissances pour le développement etSpore) en vue d’améliorer leurs performanceset leur efficacité. Plus de 90 % d’entre euxont confirmé l’utilité de nos portails pourleurs travaux. Beaucoup ont aussi suggéré denouvelles améliorations, qui seront envisagéesen 2007.Des changements en mieux :quelques-uns des succès duCTA en <strong>2006</strong>L’année <strong>2006</strong> a été truffée d’accomplissementsconformément aux objectifs fixés dansnotre plan de travail. La finalisation del’évaluation externe et de plusieurs audits(cinq audits <strong>annuel</strong>s et un audit opérationneldepuis mai 2005) a donné lieu à quelque220 recommandations. Nous avons accomplides progrès importants dans l’amélioration denos performances en <strong>2006</strong>.Nous avons amélioré la planification de nosprojets, leur qualité et leur contrôle, le systèmede gestion des contrats et la cohérence de nosinterventions en développant nos bases dedonnées. Un nouveau système d’évaluationdu personnel (format et procédure) et unsystème de gestion du temps sont prévus. Pouraméliorer notre processus d’apprentissage,nous avons organisé des séminaires internes(par exemple Conseils et astuces) et créé ungroupe d’innovation TIC chargé de la veille desévolutions technologiques.En <strong>2006</strong>, nous avons réduit d’environ 20 % lesfrais de déplacement pour les séminaires duCTA, les programmes d’appui aux séminaires,les ateliers, formations et études (le budget estpassé de 580 000 à 480 000 euros), grâce àdes mesures de gestion, tout en augmentant lenombre de voyages d’environ 10 %.viii


Nous avons amélioré la communication avecnos partenaires ACP et UE en informantsystématiquement les ordonnateurs nationauxet les délégations CE des activités du CTAdans leur pays et en les invitant à participer auxmanifestations organisées. Nous avons étoffénos interactions avec nos organismes de tutelleà Bruxelles et avec les principaux partenaires dudéveloppement au niveau ACP-UE et des Étatsmembres.Les coûts de communication ont étésensiblement réduits grâce à la téléphonie parInternet (protocole VoIP) et en encourageantnos partenaires à favoriser les échanges enréseau à l’échelle mondiale au moyen deSkype. En outre, de nouvelles réglementationsfinancières et un nouveau règlement dupersonnel sont entrés en vigueur et un Conseild’administration remplacera le Comitéconsultatif.Pour veiller à ce que nos produits et servicesrestent adaptés aux priorités de développementdes pays ACP, nous avons poursuivi lesévaluations des besoins initiées en 2003. Aprèsles études dans les Caraïbes et le Pacifique,nous avons entrepris des études dans six paysafricains en situation d’après conflit. Nousélargirons cet exercice à l’Afrique australe etaux autres régions en 2007.La voie de demain : le déficontinueL’élaboration du Plan stratégique (2007–2010)a requis la consultation de l’ensemble dupersonnel et de tous les groupes cibles. Cedocument guidera nos efforts à venir ; il estrésumé dans la section suivante de ce rapport.Le plan nous intime de nous concentrer sur lesdéfis suivants :• Augmenter notre rayonnement, nosperformances et notre durabilité, par uneCongrès mondial sur lacommunication pour ledéveloppementLe premier Congrès mondial sur la communication pour ledéveloppement (WCCD) a réuni à Rome, du 25 au 27 octobre,plus de 700 délégués pour démontrer le rôle crucial de lacommunication pour relever les défis du développement et l’atoutque représente l’inclusion de stratégies de communication dans lespolitiques et programmes de développement.Les exposés et les débats ont illustré l’impact décisif et constructifde la communication et ont fait le point des approches, pratiqueset initiatives de communication pour le développement. Lessessions étaient articulées autour de trois grands thèmes : la santéà l’heure de la pauvreté ; la communication pour la gouvernance,la participation et la transparence, et la communication dans ledéveloppement durable. Le rôle des médias comme outil dedéveloppement, comme moyen d’habilitation de la communautéet d’aide à la résolution des conflits a été largement discuté etBBC World a filmé et diffusé un débat spécial intitulé La liberté desmédias est-elle indispensable au développement ?.Des délégués ont produit une série de recommandationssous le titre Le consensus de Rome : communication pourle développement, un grand pilier du développement et duchangement. Les recommandations définissent la communicationpour le développement comme un processus social fondé sur ledialogue et utilisant une vaste panoplie d’outils et de méthodes.Elles recensent les axes prioritaires suivants :• intégrer la communication pour le développement dans lespolitiques nationales ;• renforcer les capacités de communication à tous les niveaux ausein des pays et organisations ;• augmenter le niveau d’investissement financier en sa faveur ;• adopter et mettre en œuvre des politiques et une législationqui lui sont propices (le droit à l’information et le droit decommuniquer) ;• utiliser des indicateurs et des méthodes de suivi-évaluationdans tous les programmes de communication pour ledéveloppement ;• renforcer les partenariats et les réseaux pour améliorer lacommunication.Le message du Congrès était clair : les initiatives de développementdénuées d’appui en communication sont vouées à l’échec. Parconséquent, le WCCD plaide pour un redoublement des efforts decommunication.ix


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Avant-proposapproche davantage tournée vers le marché,et grâce à des alliances avec des partenairesstratégiques.• Balayer le concept de “business as usual”.Être un organisme à but non lucratifn’empêche pas d’adopter une approchecommerciale, de générer un revenu pourfinancer notre croissance et augmenter nosactivités.• Affiner notre profil et définir notre créneaupour conserver notre avantage comparatif.Le CTA ne sera pas tout pour tout unchacun.• Accroître l’accès à l’information grâce auxtéléphones portables, à la radio rurale, auxinformations sur le Web et aux publicationstelles que la nouvelle collection Guidespratiques. Continuer à plaider pour demeilleures infrastructures et aider les paysACP à formuler et appliquer des politiquesappropriées de TIC.• Explorer de nouvelles technologies commele Web 2 e génération, qui seront employéeslors de l’Observatoire du CTA en septembre2007 – un événement à ne pas manquer. Celanécessitera l’adaptation de notre équipementet la mise à niveau des compétences dupersonnel.les visioconférences aux déplacements, enorganisant des activités neutres en carboneet en achetant des crédits compensateursd’émissions de carbone.Ainsi <strong>2006</strong> a été une année très exigeante, etsi chargée que nous n’avons eu aucun mal àengager la totalité de notre budget <strong>2006</strong>. Bienévidemment, avec plus de fonds, nous pourrionsfaire bien plus. Aussi devons-nous faire pressionpour accroître notre budget d’exploitation,actuellement de 8 millions d’euros par an 7 . Parrapport aux 500 millions d’habitants des zonesrurales ACP, ce montant n’est qu’une goutted’eau dans l’océan – environ 0,01 € par habitantpar an.Au CTA, les choses bougent pour suivre lavive cadence du développement mondial. Vousvous en rendrez vite compte à la lecture dece rapport. Je vous invite à nous faire part devos commentaires afin de nous aider à rendrenos travaux encore plus pertinents. Mon blogest à votre disposition à http://neun.cta.int etvous pouvez aussi m’adresser directement vosréactions et opinions.Pour terminer, je voudrais remercier tousmes collègues et toutes nos organisationspartenaires : c’est vous qui avez fait de cetteannée un résonnant succès.• Transcender notre réseau de partenariatgrâce à notre nouvelle stratégie decommunication : toucher les décideurs,les législateurs et le grand public par denouveaux canaux.• Accroître notre efficacité tout en réduisantnotre empreinte carbone, en privilégiantDr. Hansjörg NeunDirecteur, CTAJanvier 20077. Le budget <strong>annuel</strong> du CTA, de l’ordre de 14 millionsd’euros, représente environ 0,063 % du budget attenduaux termes du 10 e FED.x


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Un aperçu du Plan stratégique du CTA 2007–2010Un aperçu du Plan stratégique du CTA2007–2010Les Objectifs du millénaire pour ledéveloppement (OMD) et le Sommet mondialsur la société de l’information (SMSI) deTunis en 2005 ont souligné l’importance del’accès à des informations pertinentes et lepotentiel des technologies de l’informationet de la communication (TIC) pour lespersonnes concernées par le développementrural, des paysans aux décideurs. Ces tempsforts alimentent un soutien politique dans lespays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique(ACP) en faveur de l’investissement dans lesinfrastructures des TIC, de la diffusion del’information et du partage des connaissances.Un appui en gestion de l’information et dela communication (GIC) est de plus en plusdemandé.Des évaluations ont démontré l’efficacité etla pertinence des produits et services du CTAdans ces domaines (voir Tableau 1), tout endonnant des recommandations au CTA pours’améliorer encore et faire face aux mutationsde son environnement externe dans la durée.Nouvelle orientationstratégiqueLa principale orientation stratégique du CTApour les quatre ans à venir sera d’étendre sonrayon d’action, autrement dit atteindre plus debénéficiaires et renforcer ses partenariats etses réseaux. Le plan renferme également desstratégies précises en termes d’efficacité et dedurabilité (voir Tableau 2).Stratégies du CTA pour accroître sonefficacité et améliorer sa durabilité• Étudier systématiquement les « marchés »porteurs des produits et servicesd’information dans les pays ACP et UE,pour maintenir son avantage comparatif sansdupliquer les efforts déployés par d’autresagences de développement.• Achever l’évaluation des besoins nationauxen termes de GIC pour élaborer et mettreen œuvre des programmes exhaustifs etbien intégrés. Le CTA pourrait être amenéà grouper les pays ACP suivant leurs besoinsGIC (informations et services d’informationdisponibles, capacités à exploiter les TIC,priorités nationales de développementagricole et rural) et selon l’aide en GIC/TICreçue d’autres agences de développement.• Privilégier l’assistance aux pays « qui en ont leplus besoin ».• Élargir le rayon d’action du CTA grâceà une approche plus commerciale de ladiffusion des produits et services : toucherplus de bénéficiaires et renforcer les réseauxpartenaires, déjà reconnus comme une cartemaîtresse, tout en appliquant des économiesd’échelle aux services GIC. Par exemple,en accueillant un plus grand nombre departicipants aux séminaires, ateliers et visitesd’étude et en augmentant le tirage despublications (imprimées surtout).• Rendre l’information 1 plus facile àcomprendre en privilégiant la production demessages simples et succincts, et continuer àpromouvoir la nouvelle collection de Guidespratiques qui présentent des informationssimples, facilement reproductibles etadaptables dans la langue locale.xi


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Un aperçu du Plan stratégique du CTA 2007–2010Tableau 1 – Récapitulatif des domaines thématiques du CTA, ses groupes deservices et ses résultats/son rayonnementThème 1 Services du CTA² Rayonnement/Résultats en 2005-<strong>2006</strong>• Systèmes de productionagricole, productivité (ycompris foresterie, pêcheet élevage) et transformation/valorisation• Protection del’environnement etgestion des ressourcesnaturelles• Commerce agricole etaccès au marché• Questions transversales :- les jeunes- le genre- le VIH/sida- les concepts et pratiquesde TIC/GIC- les stratégies pour lessciences, les technologieset l’innovationÉdition sur papier 3Services de distributiondes publicationsServices sur le WebServices médiatiquesSéminaires et mise enréseauFormation en GICStratégies et politiquesServices GIC intégrés• Spore est publié tous les 2 mois en anglais, en françaiset en portugais pour 37 000 abonnés• Publications institutionnelles et en coédition• Plus de 75 000 exemplaires de publications distribuéschaque année (choisis parmi plus de 700 titres) ; 34 500abonnés dont plus de 8 000 organisations• Plus de 360 000 références bibliographiques envoyées à1 500 utilisateurs dans les pays ACP chaque année• Distribution de bases de données sur cédérom• Site Web du CTA (y compris la version électronique deSpore) – www.spore.cta.int• ICT Update (bulletin d’alerte pour l’agriculture ACP)– http://ictupdate.cta.int/fr• Agritrade (portail Web du CTA sur les questions de commerceagricole international) – http://agritrade.cta.int/fr• Connaissances pour le développement (observatoire dessciences et des technologies pour le développementagricole et rural dans les pays ACP) –http://knowledge.cta.int/fr• <strong>Anancy</strong> (bibliothèque virtuelle du CTA) –http://www.anancy.net/index.php?language=french• Blog du bureau de Bruxelles (échange d’informationsclés sur les programmes et événements ACP-UE àBruxelles en rapport avec le développement agricole etrural dans les pays ACP) – http://bruxelles.cta.int• 52 coffrets thématiques (cassettes audio/cédéroms etlivret associé) ; distribution à 200 stations radiophoniquesrurales ACP• Environ 800 ressortissants ACP épaulés chaque année,issus de plus de 300 organisations• En moyenne, 500 ressortissants ACP formés chaque année,affiliés à plus de 200 organisations• Appui sur des thèmes transversaux, souvent à partird’études, ateliers techniques, formation, etc.• Chaque année, plus de 80 organisations nationales etrégionales sont soutenues dans les six régions ACP• 32 organismes nationaux et régionaux de SQR (faisantoffice de plates-formes)1Selon la classification adoptée par le CTA en 19962Nouvelle classification adoptée à partir de <strong>2006</strong>3Versions électroniques également disponiblesxii


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Un aperçu du Plan stratégique du CTA 2007–2010• Se servir des TIC comme premièresressources et force novatrice du CTA, dontle développement de produits innovants surdes supports classiques et TIC, adaptés à unedistribution de masse. Quelque 500 millionsde personnes bénéficiaires potentiels duCTA vivent dans les zones rurales ACP. Ellespeuvent obtenir l’information par différentsmoyens : supports imprimés, servicesquestions-réponses 2 et radio rurale, maisaussi de plus en plus, téléphones portables,ordinateurs individuels et Internet. Bien quel’utilisation des TIC soit encore très faible(3 % seulement de la population africaine aaccès à Internet), certains signes annoncentque la faculté d’appropriation des TIC etl’utilisation de l’informatique dans ces régionsvont constamment augmenter.• Renforcer la collaboration avec les réseauxlocaux (nationaux) et les acteurs duchangement aux niveaux national, régional etinternational, par des accords de partenariatstratégiques visant à pérenniser lesprogrammes et services GIC.• Renforcer les liens avec les autorités de tutelledu CTA, y compris les partenaires ACP etCE (ambassadeurs, ordonnateurs nationaux,directions CE pertinentes et délégations UE),en les impliquant de façon plus systématiquedans les activités du Centre.Tableau 2 - Recentrage de l’orientation stratégique du CTAAxes privilégiés de 2001 à 2005 Axes privilégiés de 2007 à 2010Atteindre un équilibre régional (élargirle soutien du CTA dans les régionsdes Caraïbes et du Pacifique)et appuyer un plus vaste éventailde parties prenantes (organisationsde la société civile, associations defemmes, décideurs).Cette orientation stratégique estétayée par plusieurs sous-stratégies,notamment :• traiter les TIC ainsi que lesjeunes, le genre et le capitalsocial comme des questionstransversales ;• établir des partenariats avecdes réseaux, des ONG et desassociations paysannes pourtoucher plus de bénéficiaires à labase ;• établir des portails thématiquessur le Web ;• restructurer le Centre.Accroître tous les aspects du rayonnement du CTA, en étendant sesservices à un plus grand nombre de bénéficiaires, tout en assurant unéquilibre régional ; collaborer avec les services des médias et les universitésspécialisées dans les TIC.Cette orientation stratégique sera étayée par différents groupes de stratégiesinternes, notamment :• utiliser les TIC comme principale ressource/force novatrice du CTAdans les efforts déployés pour élargir son rayonnement, y compris ledéveloppement de produits nouveaux ou plus classiques propres à unedistribution de masse ;• renforcer les accords de partenariat stratégiques et utiliser davantageles réseaux locaux et des acteurs du changement aux niveaux national,régional et international ;• appliquer des économies d’échelle aux services GIC en augmentant lenombre de bénéficiaires directs ;• promouvoir les services et les produits d’une manière commerciale etplus dynamique ;• réduire la complexité des informations fournies ;• surveiller le marché des services d’information pour veiller à ce quele CTA conserve son avantage comparatif ou adapte ses produits etservices ;• augmenter l’efficacité interne du Centre.Note : <strong>2006</strong> était une année charnière.xiii


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Un aperçu du Plan stratégique du CTA 2007–2010• Faciliter la création d’équipesinterdépartementales formelles ouinformelles en fonction des thèmes dedéveloppement ou des services GIC afin detravailler sur des enjeux primordiaux.• Accroître le nombre d’experts en TICdans l’éventail de compétences du CTA ettrouver des façons novatrices d’augmenter lepersonnel du CTA.Priorités et servicesLes priorités thématiques du CTA (voir Tableau1) seront maintenues. De nouveaux sujets, enfonction des préoccupations des pays ACP,seront prioritaires : diversification, stratégies devalorisation et de différenciation, bio-énergie,pandémies/épidémies, Systèmes d’informationgéographique participatifs (SIGP), biodiversité,changements climatiques et agriculture (dontles options d’adaptation et de mitigation, lesénergies alternatives et activités neutres encarbone du CTA), catastrophes naturelles.Le CTA continuera de tirer parti des progrèsdes TIC. Il étudiera la possibilité d’établir descentres d’information multimédia à partir desservices questions-réponses (SQR) ; ceux-cideviendront accessibles sur Internet. Il rendrason site Web plus interactif et exploiteradavantage les nouveaux outils de partage del’information tels que les blogs (voir page 15).La vision du CTA : lerenforcement des capacitésD’ici 2010, l’appui technique et financierconsacré au renforcement des capacités aurapermis à un nombre accru d’organisations et deréseaux régionaux, nationaux et locaux dans lespays ACP de bénéficier des produits et servicesdu CTA et d’améliorer leurs compétenceset aptitudes organisationnelles dans un vasteéventail de domaines, y compris :• planification et prise de décisions (définitiondes priorités, planification, gestion, suivi etévaluation de projet) ;• infrastructures et utilisation des TIC ;• systèmes de gestion de l’information ;• établissement et gestion des réseaux demême sensibilité (dont les organisationspaysannes) ;• publication et diffusion de produits del’information ;• établissement de services d’informationagricole ;• formulation de politiques et stratégies dedéveloppement agricole et rural.Faire pression pour obtenir unsoutienSans volonté politique d’investir dansl’infrastructure de l’information, les effortsdéployés pour accroître l’accès au savoir serontvoués à l’échec. Le CTA va continuer à fairepression en faveur de politiques appropriéesen matière de TIC dans les pays ACP et pouraugmenter son budget opérationnel afin detoucher plus de bénéficiaires dans les zonesrurales.Le plan stratégique du CTA 2007-2010est présenté en détail sur le cédérom quiaccompagne ce rapport <strong>annuel</strong>.xiv


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Un aperçu du Plan stratégique du CTA 2007–2010État des lieux – en <strong>2006</strong> le CTA a :1. Finalisé le plan stratégique 2007-2010Pour brosser un tableau fidèle desforces et faiblesses du Centre et deson créneau, et fixer le cap pourl’avenir6. Introduit des contrats pluri<strong>annuel</strong>s avec lespartenaires confirmésPour accroître l’efficacité du CTAet lui conférer une approche pluscommerciale2. Établi un groupe de travail sur la gestiondes contratsHarmonisation des procédures degestion des contrats du CTA pourplus d’efficacité et de transparence7. Facilité une réunion de planification pour lespartenairesPour améliorer les processus de miseen œuvre de projet à court et moyentermes de nos partenaires3. Introduit des fiches de projets d’une pageNouvelle approche avec uneprocédure établie, encourageant dessystèmes de reddition de comptesconcis et efficaces8. Intensifié les contacts avec les groupes ACP-UE à BruxellesPour améliorer les relations avec lesinstitutions de tutelle et, par ricochet,leur appréciation des travaux du CTA4. Établi une équipe d’innovation TIC/GICPour capitaliser les compétencesinternes en TIC et les enrichir à tousles niveaux du Centre9. Accru nos contacts avec les médiasEn conformité avec notre approcheplus commerciale, pour augmenternotre rayonnement et notre visibilité5. Démarré une formation du personnel dansl’ensemble du CentrePour améliorer l’éventail decompétences informatiques dupersonnel afin d’accroître laproductivité et l’efficacité10. Examiné la meilleure manière de faire cequ’il fautGlobalement, le principe moteur estde garantir une efficacité optimaledans tout ce que nous entreprenonsxv


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Un aperçu du Plan stratégique du CTA 2007–2010Processus de planification stratégique du CTADans le cadre de l’approche globale du CTA en matière de planification, de suivi et d’évaluation,le Plan stratégique et cadre d’action du CTA 2001-2005 a été évalué par une équipe de consultantsexternes entre janvier et août 2005. L’évaluation avait un double but : analyser la mise en œuvrede la mission du CTA relative aux objectifs énoncés et obtenir des informations fondamentalespour le plan stratégique suivant (2007-2010).Partant du rapport d’évaluation achevé en janvier <strong>2006</strong>, le CTA a préparé le nouveau planstratégique dès février <strong>2006</strong>, s’inspirant de son expérience de planification stratégique,notamment des processus participatifs faisant intervenir des membres du personnel, des partiesprenantes et partenaires ACP et UE. La rédaction du plan s’est achevée en août <strong>2006</strong> et sonexamen s’est déroulé de septembre à novembre <strong>2006</strong>.Le personnel a participé à l’exercice en formant des “buzz groups” et des groupes de travail surdifférents thèmes et concepts clés à clarifier. Les rapports des groupes de travail ont été distribuésà tout le personnel et présentés lors d’une session plénière. Les principaux messages ont étéapprofondis lors d’une retraite de trois jours à laquelle ont participé les cadres du CTA et lesrapporteurs des groupes de travail. Tous les membres du personnel ont été invités à commenterl’avant-projet.Les bénéficiaires et les partenaires stratégiques du CTA ont aussi participé aux récentes évaluationset études des besoins d’information nationaux, fournissant des informations utiles sur lapertinence, l’efficacité, les performances, l’impact et la durabilité des programmes du CTA.Le nouveau plan se concentre sur des questions stratégiques, les programmes étant élaboréset affinés lors de la planification <strong>annuel</strong>le des opérations. Il accorde la même attention à lacouverture du contenu agricole et aux services GIC. Concis et facile à lire à l’intention d’un largepublic, il est assorti d’annexes fournissant diverses données de base.Notes1Cette priorité est parfaitement conformeau rôle dévolu au CTA par les différentesConventions de Lomé, de Lomé II àLomé IV bis, qui définissent sa missioncomme étant “l’amélioration de l’accès àl’information, la recherche, la formationet les innovations pour le développementagricole et rural des États ACP”.2La FAO a inauguré un service analogueen novembre 2005, en se servantexclusivement d’Internet pour recevoir lesquestions et y répondre.xvi


Activités du CTAen vedette


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services d’informationDépartement Produits et servicesd’information (DPSI)Les principaux objectifs du DPSI sontd’accroître la disponibilité des informationset de mieux faire connaître leurs sources. Sastratégie consiste à fournir des informationssur le développement agricole et rural enencourageant une plus grande participationdes auteurs et éditeurs des pays ACP auxtravaux d’édition, en favorisant l’utilisationde divers supports et médias et en intégrantles différentes activités de diffusion del’information.Les activités du DPSI s’articulent autour detrois pôles :• Édition imprimée et électronique despublications institutionnelles du CTA et decelles produites en association avec d’autreséditeurs et agences de développement. LeDPSI produit des programmes pour la radioet la télévision ainsi que des informationsdistribuées par satellite numérique et des kitsde ressources pour la radio rurale.• Le Service de distribution des publications(SDP) diffuse les titres figurant au cataloguedu CTA. Des publications auxquelles leCTA n’a pas participé sont distribuées à desorganisations désignées par le programmede Diffusion d’ouvrages de référence surl’agriculture (DORA).• Le Service questions-réponses (SQR), laDiffusion sélective de l’information (DSI) etles programmes d’abonnement à des basesde données permettent à un public variédes pays ACP d’accéder à une myriaded’informations sur différents sujets.2


En vedetteLes communautés isolées du Pacifique seconnectentSimplifier les messagesscientifiques : la collectionGuides pratiques du CTAAméliorer l’accès à l’information agricolepertinente contribue à réduire la pauvretéet à renforcer la sécurité alimentaire dansles pays en développement. L’informationouvre de nouveaux horizons pour les petitsproducteurs et les communautés rurales,par exemple de nouvelles méthodes de luttecontre les ravageurs, différentes techniquesde plantation et des options de transformationalimentaire “à valeur ajoutée”, autant d’atoutspour améliorer la productivité et les revenus.Tout en continuant à exploiter les supportsélectroniques, le CTA vise aussi à toucherau plus profond les communautés rurales,en offrant des informations simples, visuelleset faciles à appliquer aux personnes semialphabètes. Le Centre privilégie donc unéquilibre entre édition papier et électroniquepour satisfaire les besoins des différents acteurs,dont bon nombre n’ont pas accès à Internet.Les communautés isolées du Pacifique ont souvent du mal à obtenirdes informations agricoles actualisées et pertinentes. Beaucoup d’ONGet de services de vulgarisation à vocation agricole n’ont pas accès àInternet ou ne peuvent l’obtenir que moyennant des coûts prohibitifs.Le service multimédia (MMS) de First Voice International (FVI) offre unsystème extrêmement rentable pour la diffusion par satellite numériquede données Web dans une grande variété de domaines, y comprisl’agriculture.Le CTA collabore actuellement avec FVI pour diffuser par satellite danstoute l’Afrique et certains points du Pacifique des données préparéespar le Centre. Ensemble, les deux organisations ont assuré uneformation en télédiffusion par satellite en Afrique. Cette année, grâceà l’élargissement du service MMS à toute l’Asie et au Pacifique, cetteformation a été dispensée auprès des partenaires du Pacifique, où septpays jouissent désormais d’un meilleur accès à l’information agricole.Cette technique de télédiffusion convient tout particulièrement à cetterégion où la population est très dispersée. Toutefois, en raison deleur topographie et de l’implantation géographique de la paraboleAsiaStar, la plupart des îles devront disposer de leur propre antennepour doper le signal. Aussi, les formations enseignent-elles auxparticipants à se servir des paraboles pour capter les programmes.L’objectif est que tous les participants des organisations des sept paysse connectent pour utiliser les services offerts par satellite. Le CTA peutensuite les aider à produire puis échanger des informations, ce quienrichit le réservoir de connaissances régional et stimule les échanges etle partage du savoir autochtone au sein des communautés du Pacifique.Répondre au besoind’informations pratiquesBien que de nouvelles technologies soientconçues pour doper la productivité et lesrevenus des pauvres des zones rurales, leurdiffusion continue de poser problème et c’est làune contrainte fondamentale du développementde nombreux pays ACP. Tout d’abord, leschercheurs qui ont mis ces technologies aupoint n’ont pas toujours les compétences pourvulgariser l’information et la rendre accessible àl’utilisateur potentiel. Parfois, il arrive que l’objetde la recherche, influencé par l’intérêt desbailleurs plutôt que des paysans ou des autresutilisateurs, soit inadapté aux besoins des petitsproducteurs.Les participants à une formation en diffusion par satellite dans le Pacifiques’entraînent à régler une antenne parabolique3


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services d’informationEnsuite, les nouvelles technologies ont souventune portée trop étroite. Ceci peut se produirelorsque des technologies existantes sontadaptées à un groupe de bénéficiaires, mais queleur couverture thématique et géographiqueest limitée par le mandat de l’institution derecherche mère. Pour avoir un impact plusvaste, l’offre technologique doit être adaptéeà toute une gamme de conditions agroécologiqueset socio-économiques, processusqui exige des capacités en termes financiers eten personnel compétent.De plus, l’information pertinente et adaptée,lorsqu’elle existe, est presque toujours sursupport papier, encombrante et coûteuseà partager. L’impression et la distributionreprésentent une lourde charge financière.Comme il est souvent impossible d’obtenir unfinancement extérieur, la viabilité du processusd’échange d’informations est compromise et leflux d’informations aux utilisateurs intéressésperturbé. Si les TIC facilitent l’échanged’informations à travers le monde, la plupart despays ACP restent cependant désavantagés parle coût prohibitif du matériel informatique, lamédiocrité des infrastructures téléphoniques etle manque de compétences et de connaissancesen TIC.Enfin, même lorsqu’une offre technologiqueappropriée atteint les utilisateurs, le manquede suivi efficace empêche de capitaliserl’expérience.La technologie peut simplement consister à savoir produire de l’amidon à partir de farine demanioc, comme le fait cette Béninoise4


En vedetteService national de questions-réponsesEn 1997, le CTA a décentralisé l’administration du SQR depuis sonsiège aux Pays-Bas vers les institutions ACP. L’Université de l’État libre àBloemfontein, en Afrique du Sud, s’est chargée du SQR régional pourl’Afrique australe jusqu’en 2004, lorsque le Centre a décidé de déployerle service dans les 10 pays jusqu’alors desservis par le site régional :Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique,Namibie, Swaziland, Zambie et Zimbabwe.Les centres nationaux fournissent des réponses plus pertinentes grâceà leurs experts locaux. Le service plus rapide est ouvert à plus d’usagerset les coûts de fourniture sont réduits.Titres proposés dans la nouvelle collection Guides pratiquesEn 2004, des ateliers au Malawi et en Zambie ont amorcé le processus,accentué en septembre <strong>2006</strong> par un autre atelier au Zimbabwe,inauguré par le ministre de l’Agriculture, Dr J. M. Made. Le ministre asouligné l’importance de l’agriculture pour l’économie nationale et afélicité le CTA de confier le SQR au Zimbabwe, alors que de nombreuxpaysans relocalisés ont besoin d’information pour rétablir leurs moyensde subsistance. L’Université du Zimbabwe a été choisie parmi septsoumissionnaires pour coordonner le SQR et tous les délégués se sontengagés à travailler ensemble pour fournir des informations aux acteursdu secteur agricole du Zimbabwe.Développement de la collectionGuides pratiques du CTALa collection Guides pratiques est l’une desinitiatives d’édition du CTA les plus récentes,qui vise à fournir des informations conciseset sur-mesure aux petits producteurs, afinde combler l’écart entre le développementtechnologique et son appropriation parl’utilisateur final. La collection est élaborée dansun processus participatif et égalitaire d’échangesd’informations entre paysans et chercheurs, quidonne sa place à la fois au savoir pratique et auxconnaissances scientifiques.La première phase de développement a démarréen novembre 2005, lorsque des experts dedifférentes disciplines et des vulgarisateurs sesont réunis en Ouganda. Ils ont commencé paridentifier les thèmes des livrets. Un petit comitédirecteur a ensuite été établi pour préparerl’atelier d’écriture, qui s’est tenu en avril <strong>2006</strong>.Ce comité a affiné les sujets, trouvé des sourcesde contenu, sélectionné d’autres contributions,identifié des organisations susceptibles departiciper à la distribution des livrets et compiléune liste de bénéficiaires potentiels.Dr J. M. Made, ministre de l’Agriculture du Zimbabwe, s’adresse aux participantsà l’atelier SQR organisé en septembre5


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services d’informationLe processus lui-même est novateur. En atelierd’écriture, chaque expert présente un avantprojetd’article à commenter et le développeavec l’aide d’un rédacteur professionnel etd’un artiste, pour s’assurer que le texte soitaccessible et suffisamment illustré. Une foisprêt, l’article est transmis à un micro-éditeurchargé de la production. Enfin, les participantsplanifient la fabrication et la distribution deslivrets. Ceux-ci sont publiés en français et enanglais et peuvent ensuite être adaptés dansles langues locales. Ils seront aussi transcrits enaffiches, pour faciliter le partage des messagesavec un public plus large.Parmi les titres réalisés à ce jour, citons Élevagedes chèvres laitières, Pratiques amélioréesd’élevage de poules indigènes, Mise en place d’unepépinière d’arbres, Récupération de l’eau de pluiepour la production soutenue des pâturages etComment lutter contre le Striga et les foreurs detige du maïs.Le guide pratique du CTA sur le striga et le foreur de tiges décrit un système decultures intercalaires qui permet aux paysans de lutter contre deux fléaux de laproduction de maïsLa réponse aux ateliers a été très positive etles Guides ont été bien accueillis partout où ilsont été testés. Bien qu’ils aient été élaborésinitialement pour un public d’Afrique de l’Est,le CTA prévoit d’élargir l’initiative à d’autresrégions ACP au cours des quatre prochainesDr Mugah, qui est à l’origine des guides pratiques“Après avoir passé une grande partie dema jeunesse sur la ferme de mes parentsavant de devenir chercheur agronomepuis responsable des produits et servicesd’information du CTA, j’ai tout de suitevu comment mon rôle me permettrait detransformer les ouvrages consacrés auxtechnologies de recherche appropriées enguides pratiques au service des utilisateursdémunis ne sachant pas bien lire.”6


En vedetteParcours de haut vol pour le film sur lescriquetsLorsque le CTA et la chaîne de télévision franco-allemande Arte ontréalisé un documentaire intitulé La guerre des criquets en 2005, ilsétaient à cent lieues d’imaginer que le film aurait un parcours aussiexceptionnel. Il avait été tourné en réponse à l’infestation de criquetsqui avait dévasté les cultures et les moyens de subsistance desproducteurs mauritaniens en 2004.Plus d’un an après sa parution, le film a trouvé une deuxième jeunessegrâce au circuit des festivals européens ; il a été projeté au Festivalinternational du Film d’Environnement à Paris, au Festival internationaldes programmes audiovisuels (FIPATEL) à Biarritz, au Festival EcoVisionde Palerme et au Rodos International Films and Visual Arts Festival àRhodes. Deux festivals de la République Tchèque l’ont aussi sélectionné,notamment One World, festival international très réputé qui promeutles documentaires sur les droits de l’homme.Les paysans comme ceux de cette photo (dans l’ouest du Kenya)bénéficient énormément des enseignements et du partage deconnaissances que permet l’apprentissage en groupeannées, en impliquant d’autres partenaires dedéveloppement.Cette étude de cas est relatée dans Élevagede chèvres laitières, le premier numéro de lacollection des Guides pratiques du CTA. Celivret de six pages présente tout ce qu’un petitproducteur a besoin de savoir pour démarrer unélevage de chèvres laitières. Abri, nourriture,reproduction, soins des chevreaux, conseilssanitaires, traite et commercialisation du laitsont abordés en termes simples et concrets avecdes illustrations et des schémas à l’intention despersonnes ne sachant pas bien lire.Le film est également diffusé par des chaînes de télévision africaines.À l’issue du FIPATEL, il a été acheté par Canal France International(CFI), une filiale de France Télévisions qui fournit des programmes à seschaînes partenaires en Afrique francophone, anglophone et lusophone.Nous croyons savoir que le film a déjà été diffusé par plusieurs chaînesafricaines, mais à ce jour nous n’avons reçu aucune réaction détaillée.Le CTA a également distribué le film par le biais du SDP. Le numérode février de Spore et Esporo, qui s’ouvrait sur un article consacré auxinvasions acridiennes, faisait une brève critique du film. Les lecteursn’ont pas tardé à réagir et le stock de DVD du CTA est désormaisquasiment épuisé.Un sondage auprès des téléspectateurs en 2005 montre que le film asurtout intéressé les vulgarisateurs et le personnel de terrain commeoutil de formation et pour mettre en garde contre les dangers desinfestations de criquets. La plupart ont entendu parler du film par leCTA (dans Spore ou grâce au catalogue), mais le bouche-à-oreille aaussi bien fonctionné.En 2004, les criquets ont ravagé les cultures en Mauritanie7


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services d’informationGagner de l’argent grâce auxchèvres laitièresCTA Practical Guide Series, No. 1ose that graze, can result in blood loss, thin animals and death. Forur local veterinary officer.idding;of age);the rainy season.goats they should be vaccinated against the highly contagious diseaseinst pulpy kidney and tetanus two to three weeks before kidding andf age.outh disease) at two months of age. Orf can also affect farmers – soas overalls, when handling your goats and wash your hands well wither for advice on vaccines.around 6 months. To milk:m water and dry with a clean cloth..squeezing (not pulling) the teats with clean hands.lean cloth and store in clean containers in a cool place.able for goat milk. Try your local hospitals, children’s homes andcustomers about the benefits of goat’s milk.accessed by joining or forming a local dairy goat keepers’ association.Madame Eunice Okech, mère de sept enfants dansle village de Kajulu, province de Nyanza au Kenya,fut l’une des premières de sa communauté à selancer dans l’élevage de chèvres laitières en 2003. Àl’époque, ses voisins ne croyaient pas à cette formed’élevage et personne ne consommait de lait dechèvre. Mme Okech obtint ses deux premières chèvresgrâce à un CTA système Practical Guide Series, No. 1de “remboursement” mis CTA Practical en Guide Series, No. 1Trouble shootingProblem place par Possible cause l’ONG Remedy Africa Now. Trois ans plus tard, elle aThin goatsWormsDeworm goats as recommended.Slow growing kidsAsk local veterinary officer which dewormers to userestitué trois chevreaux, and follow manufacturer’s instructions qui carefully. ont été confiés à d’autresmore people get to know about the benefits of consuming goat milk.Inflamed udder Unhygienic and incorrect Follow recommended milking practices(mastitis)milking practicesExternal éleveurs. parasites Fleas, ticks, Chaque mites and lice Use recommended jour, sprays, pour-ons elle and powders tire environ 4 litres For more information de lait contact: ;Lack of feeds Prolonged drought Preserve feeds when in surplus (hay, dried fodderNational Agricultural Advisory Services (NAADS)legumes, leaves, maize stover)Lack of market for Lack of market information Obtain market information on demand for goat milk?P. O. Box 25235, Kampala, Ugandaelle en garde 1 pour sa famille et vend le reste avecmilkand overproduction Create demand by telling people about benefits ofgoat milk.Email: info@naads.or.ug, naads@utlonline.co.ugMake added-value products such as cheeseAnimal Diseases Research Instituteun bénéfice mensuel d’environ 12 euros. Grâce auTime breeding to supply milk when demand isP. O. Box 9254, Dar es Salaamgreatest (dry season) – provided you can feed youranimalsLameness produit Foot rot, de injuries, cette Trim hooves, vente, provide copper sulphate elle or formalin paie les frais de scolaritéKenya Agricultural Research Institute (KARI)overgrown hooves, scabby foot bath, vaccinate against scabby mouth diseasePO Box 57811, Nairobi, Kenyamouth disease– seek expert adviceTel: +254 2 583 301 to 320, Fax: +254 2 583 344Lowd’unmilk productiondeInadequatesesfeedfilsEnsureàyoul’écoleare feeding sufficient foragesecondaireandlocale. Aujourd’hui,Email: director@kari.org, www.kari.orgsupplements for level of productionCTA Question and Answer Service/The DirectorCaseelleStudysouhaite vivement augmenter son cheptel pourMrs. Eunice Oketch – a mother of seven from Kajulu village in Winam division, Nyanza Province, Kenya - wasPO Box 380, 6700 AJ Wageningen, The Netherlandsamongst the first members of her community to take up dairy goat keeping. That was in 2003: at that timeTel: +31 (0) 317-467134, Fax: +31(0)317-460067her neighbouring farmers did not believe dairy goat keeping was possible none consumed goats’ milk.Email: info@cta.int, Website: www.cta.intMrs satisfaire Oketch was given two dairy goats la by Africa demande Now, NGO. The goats were given locale on a ‘payback system’: en plein essor.three years later she has been able to pay back three kids, which have been passed on to other local farmers.Each day, Mrs Okech gets around four litres of milk from her goats. She keeps one litre for her family andsells the rest. After deducting her costs, she makes a monthly profit of around US$15. From the proceeds ofher milk sales she is able to pay school fees for one of her sons who attends the local secondary school.In addition to milking goats, Mrs Okech also has three young goats and is keen to expand her flock further.She needs a bigger flock - she is currently unable to meet the rapidly growing local demand as more andPlot 39A Lumumba avenue, 2nd Floor Mukwasi House, Nakasero, UgandaTel: +256-41-345440/345065/345066, Fax: +256-41-347843Tel: (255-22) 2863104/864369, Fax: c/o (255-22) 2-865312e-mail: adri@raha.com; virology@raha.com; lutkagaruki@hotmail.comThe Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation (CTA)Agro Business Park 2, 6708 PW Wagenigen, The NetherlandsThe materials are not copyrighted. CTA is making available the information for purposes of education and discussionin order to better empower farmers. For purposes that go beyond “fair use”, obtain permission from the CTA.5 6 7L’élevage de chèvres est une optionintéressante pour les petits producteursACPCTA Practical Guide Series, No. 1Rearing Dairy GoatsCTA Practical Guide Series, No. 1CTA Practical Guide Series, No. 1CTA Practical Guide Series, No. 1Controlling WormsTrouble shootingEach day, Mrs Okech gets around four litres of milk from her goats. She keeps one litre for her family andsells the rest. After deducting her costs, she makes a monthly profit of around US$15. From the proceeds ofFailure to treat goats, especially those that graze, can result in blood loss, thin animals and death. ForProblem Possible cause Remedyher milk sales she is able to pay school fees for one of her sons who attends the local secondary school.advice on dewormers, consult your local veterinary officer.Thin goatsWormsDeworm goats as recommended.Slow growing kidsAsk local veterinary officer which dewormers to useIn addition to milking goats, Mrs Okech also has three young goats and is keen to expand her flock further.Dewormingand follow manufacturer’s instructions carefully.She needs a bigger flock - she is currently unable to meet the rapidly growing local demand as more andmore people get to know about the benefits of consuming goat milk.• all adults before mating;Inflamed udder Unhygienic and incorrect Follow recommended milking practices• all females two weeks before kidding;(mastitis)milking practices• kids at weaning (three months of age);External parasites Fleas, ticks, mites and lice Use recommended sprays, pour-ons and powdersFor more information contact:• all animals before the start of the rainy season.Lack of feeds Prolonged drought Preserve feeds when in surplus (hay, dried fodderNational Agricultural Advisory Services (NAADS)Vaccinationlegumes, leaves, maize stover)Plot 39A Lumumba avenue, 2nd Floor Mukwasi House, Nakasero, UgandaLack of market for Lack of market information Obtain market information on demand for goat milk?P. O. Box 25235, Kampala, Uganda• If your goats graze with other goats they should be vaccinated against the highly contagious diseasemilkand overproduction Create demand by telling people about benefits ofTel: +256-41-345440/345065/345066, Fax: +256-41-347843goat pneumonia (CCPP).goat milk.Email: info@naads.or.ug, naads@utlonline.co.ug• Vaccinate pregnant females against pulpy kidney and tetanus two to three weeks before kidding andvaccinate kids at six months of age.Make added-value products such as cheeseAnimal Diseases Research Institute• Vaccinate against orf (scabby mouth disease) at two months of age. Orf can also affect farmers – soTime breeding to supply milk when demand isP. O. Box 9254, Dar es Salaamwear protective clothing, such as overalls, when handling your goats and wash your hands well withgreatest (dry season) – provided you can feed yourTel: (255-22) 2863104/864369, Fax: c/o (255-22) 2-865312soap and water afterwards.animalse-mail: adri@raha.com; virology@raha.com; lutkagaruki@hotmail.com• Ask your local veterinary officer for advice on vaccines.LamenessFoot rot, injuries, Trim hooves, provide copper sulphate or formalinKenya Agricultural Research Institute (KARI)overgrown hooves, scabby foot bath, vaccinate against scabby mouth diseaseMilkingPO Box 57811, Nairobi, Kenyamouth disease– seek expert adviceTel: +254 2 583 301 to 320, Fax: +254 2 583 344Your dairy goat will give milk for around 6 months. To milk:Low milk production Inadequate feed Ensure you are feeding sufficient forage andEmail: director@kari.org, www.kari.orgsupplements for level of production• First, clean the udder with warm water and dry with a clean cloth.CTA Question and Answer Service/The Director• Apply milking jelly on the teats.The Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation (CTA)• Milk into a clean container by squeezing (not pulling) the teats with clean hands.Case StudyAgro Business Park 2, 6708 PW Wagenigen, The Netherlands• Pass the milk through a very clean cloth and store in clean containers in a cool place.Mrs. Eunice Oketch – a mother of seven from Kajulu village in Winam division, Nyanza Province, Kenya - wasPO Box 380, 6700 AJ Wageningen, The Netherlandsamongst the first members of her community to take up dairy goat keeping. That was in 2003: at that timeTel: +31 (0) 317-467134, Fax: +31(0)317-460067Marketingher neighbouring farmers did not believe dairy goat keeping was possible and none consumed goats’ milk.Email: info@cta.int, Website: www.cta.int• Local markets are readily available for goat milk. Try your local hospitals, children’s homes andMrs Oketch was given two dairy goats by Africa Now, an NGO. The goats were given on a ‘payback system’:The materials are not copyrighted. CTA is making available the information for purposes of education and discussionindividual households. Tell your customers about the benefits of goat’s milk.three years later she has been able to pay back three kids, which have been passed on to other local farmers.in order to better empower farmers. For purposes that go beyond “fair use”, obtain permission from the CTA.• More distant markets are best accessed by joining or forming a local dairy goat keepers’ association.5 6 7Reari8


En vedettePremière Foire du livre de Cape TownSpore fête ses vingt ansOutre la promotion des produits et servicesdu CTA, les foires aux livres sont utiles pourforger des liens avec des acteurs du mondede l’édition et pour recueillir des réactionsauprès des bénéficiaires du CTA.La participation du CTA à la première Foiredu livre de Cape Town, en juin <strong>2006</strong>, s’estavéré un investissement judicieux, car lesalon a attiré quelque 420 exposants etplus de 20 000 visiteurs. Une centaine detitres récents exposés ont suscité un vifintérêt chez les visiteurs impliqués dansdes projets de développement agricoleet rural. Beaucoup ont rempli unformulaire d’abonnement au SDP.Les représentantes du CTA ontaussi recueilli l’opinion des usagerssur la qualité des services et surles sujets intéressant les abonnés auSDP. Plusieurs thèmes pourraient faire l’objet d’unepublication future ou d’un projet de diffusion, par exemple, les huilesessentielles et les savoirs locaux.La Foire du livre a bénéficié d’une organisation remarquable et d’unenvironnement de qualité. L’expérience a été si fructueuse que le CTAest prêt à la renouveler lors de la prochaine édition qui se tiendra àCape Town en 2007.En février <strong>2006</strong>, pour ses vingt ans, le magazine Spore a revêtu des habitsde fête et a invité ses lecteurs à célébrer l’événement dans un numérospécial. Des couleurs et une mise en page différentes, ainsi qu’un petitlogo créé tout spécialement, distinguaient cette édition pas comme lesautres.En vingt ans, Spore a conquis de nombreux lecteurs fidèles qui partagentet rediffusent l’information, forment des clubs de lecture et des cerclesde discussion. Aussi le numéro anniversaire voulait-il célébrer cet espritde partage qui caractérise Spore, faisant de ses lecteurs une grandefamille. L’équipe de rédaction a donc envoyé ses correspondants sur latrace de quelques lecteurs pour leur demander ce qu’ils aiment le plusdans Spore. Cinq pages ont relaté ces “Paroles de lecteurs”, un recueilde portraits émaillés d’anecdotes. Spore a aussi donné la parole à deuxde ses pionniers, témoins de ses débuts, tandis que l’équipe actuellerévélait la face cachée de la production dans une bande dessinée et uncourt article.Plusieurs pages ont revisité le passé pour éclairer d’un nouveau jour dessujets chers à Spore : la biodiversité, le rôle et les droits des femmes, lalutte antiacridienne et la place des TIC dans le développement. Enfin,le magazine présentait la petite histoire de certaines des publicationsmarquantes les plus populaires du CTA et les avantages de certainesplantes qu’il avait mises en vedette dans le passé.Pour accompagner ce numéro spécial et mieux faire connaître Spore, leCTA a produit un court téléreportage en collaboration avec People TV. Lefilm montre le parcours d’un numéro de Spore, de sa conception au CTAà sa réception dans un village du Bénin, et inclut des commentaires delecteurs et de membres de l’équipe de rédaction.Les représentantes du CTA à la Foire du livre de Cape Town9


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Gérer l’information agricole pour une sécurité alimentaire durable et l’amélioration des conditions de vie en AfriqueGérer l’information agricole pourune sécurité alimentaire durable etl’amélioration des conditions de vie enAfriqueThe International Association of AgriculturalInformation Specialists (IAALD) est unecommunauté mondiale de spécialistes del’information au service de l’agriculture. Samission est de créer, de recueillir, d’accéderà l’information et de la diffuser pour uneutilisation plus productive et plus durable desressources naturelles.La première conférence du Chapitre Afriquede l’IAALD, intitulée Gérer l’informationagricole pour une sécurité alimentairedurable et l’amélioration des conditions devie en Afrique, a été organisée à Nairobi enmai par l’IAALD, la FAO, the Associationfor Strengthening Agricultural Research inEastern and Central Africa (ASARECA) etthe Kenya Agricultural Commodity Exchange(KACE), avec le concours financier du CTA.Elle a rassemblé 221 acteurs de premierplan du développement agricole africain :professionnels de l’information, chercheurs,décideurs, vulgarisateurs, producteurs,représentants du secteur privé et agences dedéveloppement. L’objectif était de mobiliseret d’utiliser l’information et le savoir agricoles,afin de renforcer la sécurité alimentaireet d’améliorer les conditions de vie descommunautés rurales africaines.Les exposés faits en séance plénière pard’éminents praticiens africains étaientagrémentés de six ateliers, une séance deréflexion sur les TIC animée par le CTA,des discussions en groupes de travail et uneexposition présentant des produits et servicesd’information. Les présentations et les débatsont porté sur cinq grands thèmes :• le renforcement des capacités en termesd’information agricole sur la gestion desressources ;• la promotion des politiques de gestion del’information agricole ;• la réduction de la fracture numérique ;• le partage des connaissances et des systèmesd’information pour le travail en réseau et lespartenariats ;• la satisfaction des besoins d’informations desparties prenantes.En « séance de réflexion » animée par le CTA,les participants ont échangé leurs expériencessur la révolution engendrée par les TIC enAfrique, améliorant l’accès à l’informationagricole, en particulier grâce aux pointsd’information du marché, aux téléphonesportables et SMS, aux télécentres et à la radiopar satellite. La nécessité de promouvoir et depropager l’utilisation d’outils de communicationappropriés et novateurs adaptés aux différentesparties prenantes a été recommandée.Les recommandations suivantes résument lesconclusions de la conférence :• sensibiliser les décideurs et les stratègesà l’importance des ressources à allouer10


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Gérer l’information agricole pour une sécurité alimentaire durable et l’amélioration des conditions de vie en Afriqueà la gestion de l’information et de lacommunication (GIC) ;• formuler des lignes directrices et des normespour l’élaboration et la mise en oeuvre depolitiques d’information ;• concevoir des stratégies pour mieuxfaire connaître les TIC au service dudéveloppement ;• encourager l’élaboration et la mise en oeuvrede politiques de promotion des TIC ;• favoriser le renforcement des capacités enGIC : conception de sites web, numérisation,reconditionnement de l’information et suiviévaluation;• promouvoir l’utilisation de ressourcesélectroniques pour le renforcement descapacités ;• développer des moyens novateurs de toucherles producteurs et les publics cibles ;• favoriser le libre accès à l’information pour leschercheurs et journaux africains ;• explorer des moyens innovants de partagedes connaissances entre chercheurs et autresparties prenantes.Le point d’orgue de la conférence a étél’inauguration officielle du Chapitre Afriquede l’IAALD. Ce réseau constitue un canalouvert aux spécialistes de l’information agricolepour échanger des connaissances, tirer desenseignements et renforcer leur coopération. Ses90 membres présents ont élu un Comité exécutifpar intérim de neuf membres, qui fera avancerles projets de l’association, définira ses activités,déterminera un suivi approprié des questionsévoquées et se chargera, plus généralement, deconsolider ce Chapitre Afrique.Dr. R.M. Kiome, Secrétaire Permanent au ministère kenyan de l’Agriculture, a officiellement inauguré la première conférence du ChapitreAfrique de l’IAALD qui s’est tenue à Nairobi en mai <strong>2006</strong>11


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Canaux et services de communicationDépartement Canaux et services decommunication (DCSC)Les principaux objectifs du DCSC sontd’encourager l’utilisation intégrée des canauxde communication et d’intensifier les contactset les échanges d’informations. Le départements’attache à accroître le flux d’informations entreles organisations et les professionnels du secteuragricole et rural des pays ACP.Le DCSC promeut et soutient les activitésen réseau, les forums électroniques, lesréunions en groupes restreints, la radio, latélévision et divers supports multimédias.Il encourage le renforcement des serviceset réseaux régionaux d’informationagricole pour saisir et télécharger desinformations, y compris des bases dedonnées du CTA et d’autres partenaires.Là où il n’y a pas d’accès direct aux TIC,le Centre encourage l’usage de canaux decommunication conventionnels.12


En vedetteNouveau réseau de politique agricole etforestière pour le PacifiqueEn août <strong>2006</strong>, le réseau régional de politique agricole et forestière pourle Pacifique a été créé lors d’un atelier réunissant les parties prenantesà Fidji, organisé par le CTA en collaboration avec le Secrétariat généralde la Communauté du Pacifique (CPS). Le réseau a été officiellementinauguré lors de la 36 e session du Comité des représentants desgouvernements et administrations tenue en Nouvelle-Calédonie du13 au 17 novembre <strong>2006</strong>. La Division Ressources terrestres de la CPScoordonnera le réseau qui bénéficie du soutien de tous les principauxgroupes de parties prenantes de la région.L’adhésion au réseau sera ouverte aux particuliers, organisations, réseauxet pays. Axé sur les activités liées à l’information et la communication,il consolidera les travaux réalisés par d’autres réseaux et organisations,bénéficiant ainsi de leurs expériences, en évitant, par exemple, de sefixer des objectifs trop ambitieux.Le premier objectif du réseau est de faciliter le dialogue entre lesprincipaux acteurs des secteurs public et privé, afin d’exploiter au mieuxles données disponibles pour l’élaboration de politiques. Il s’agit deveiller à ce qu’elles émanent d’une multitude de sources : non seulementde la recherche et de conclusions d’études, mais aussi des informationset des connaissances générées par plusieurs organisations, réseaux,usagers fonciers, chefs d’entreprise, écologistes et citoyens ordinairesaux niveaux communautaire, national, régional et international. Le réseauapportera de la valeur ajoutée au débat sur les politiques agricoles dansle Pacifique par la création d’une communauté regroupant toutes lesparties prenantes.Une vitrine de produits à l’emballage attrayantLa technologie pour relierles entreprises de lafilière agroalimentaire enAfrique : gros plan sur lesemballagesDisposer d’une alimentation en quantité eten qualité suffisantes réduit la malnutrition etaméliore la santé, ce qui permet de se consacrerdavantage à augmenter sa productivité. Lasécurité alimentaire, l’une des préoccupationsmajeures des politiques et stratégies dedéveloppement des pays ACP, est renforcée parle développement de la filière agroalimentaire,dont la rentabilité stimule la production primaireet permet de lutter contre la pauvreté par lacréation d’emplois, tout comme elle augmentela disponibilité et la diversité nutritionnelle del’alimentation.Une présentation suivie avec beaucoup d’attention par les participants13


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Canaux et services de communicationProduits présentés lors d’une visite de terrain des participants au séminaire <strong>annuel</strong> du CTA au BéninLe secteur agroalimentaire est souvent dominépar des PME, qui réduisent la pauvreté par lacréation d’emplois. Malgré leur importancecroissante dans les stratégies de développementvisant à réduire la faim et la pauvreté, les TICne sont pas encore suffisamment intégrées etassimilées par les décideurs politiques et lesentrepreneurs comme l’un des moteurs clés dusecteur agroalimentaire.du soutien scientifique et technique du Centrerégional africain de technologie (CRAT).Quelque 90 participants issus de 29 paysd’Afrique ont assisté au séminaire, dont50 % de femmes, traduisant leur contributionélevée au développement commercial et aufonctionnement de l’industrie agroalimentaire.Des débats ont été organisés autour de cinqAppui aux chaînesagroalimentaires lors duséminaire du CTALes TIC sont de plus en plus importantesdans le fonctionnement des PME à tousles niveaux de l’entreprise, expliquant leurbesoin d’environnement favorable et d’appuiinstitutionnel. Aussi, le CTA a-t-il organiséun séminaire à Cotonou (Bénin) du 20 au 24février <strong>2006</strong>, afin de promouvoir et de renforcerles capacités des PME africaines à l’aide desTIC. Avec le concours du gouvernement de laRépublique du Bénin, l’événement a bénéficiéDifférents facteurs préjudiciables àl’accès des PME à l’information et lacommunication :• piètre connaissance du potentiel des TIC ;• inaptitude des PME à payer leursfournisseurs pour des servicesd’information ;• absence de services consultatifs sur les TIC ;• réticence de certaines PME à partagerl’information sur l’utilisation des TIC.14


En vedetteBloguer pour un réseaufilières principales : céréales et légumineuses ;racines, tubercules et plantains ; fruits etlégumes ; lait, produits laitiers et viande ;poissons et produits de la pêche. Des groupesde travail ont réalisé un état des lieux desTIC au sein de leurs industries et analyséles mesures à appliquer pour encouragerleur utilisation. Certaines questions se sontimposées durant les débats. Le manqued’informations a été évoqué comme unesérieuse contrainte au développement des PMEafricaines, en particulier pour s’approvisionneren matières premières ou en emballages ;accéder aux marchés nationaux, régionaux ouinternationaux ; obtenir des fonds et lancer ouélargir leurs activités promotionnelles.Pleins feux sur l’emballageS’imposant dès le premier jour, le thème del’emballage a tenu le devant de la scène tout aulong du séminaire ; les participants ont mêmeorganisé une mini-exposition de leurs produits etmatériaux d’emballage.Les « blogs », phénomène à la mode de la communication électronique,attirent des millions d’internautes à travers le monde. Un blog est un minisiteWeb où un individu publie son point de vue – habituellement, il s’agitde commentaires, d’analyses ou d’opinions – et établit des liens avecd’autres blogs et d’autres sites Web, instaurant ainsi des « conversations »à mesure que d’autres lecteurs affichent leurs commentaires ou leursréactions. Faciles à créer et généralement gratuits, les blogs, jadisl’apanage du journal en ligne d’adolescents boutonneux, sont aujourd’huientrés dans le langage courant et constituent un puissant outil de miseen réseau, capable d’influencer le débat public. Quiconque a accèsà Internet – étudiant à Dar es Salaam ou agent du gouvernement àDakar – peut analyser la question du jour et donner son avis sur un sujetd’actualité.En termes de popularité, les statistiques parlent d’elles-mêmes. En août<strong>2006</strong>, il y avait plus de 50 millions de blogs à travers le monde et unnombre ahurissant de 175 000 blogs créés chaque jour ; tous les six moiset demi, le nombre total de blogs double. Si les blogs ont souvent unefaible durée de vie, 55 % sont toujours actifs trois mois après leur créationet 1,6 million d’articles sont ajoutés chaque jour (voir http://www.sifry.com/alerts/archives/000436.html). Un auteur du bulletin ICT Update duCTA nous invitait à « tous venir bloguer ! » (http://ictupdate.cta.int/index.php/article/view/442). Tout le monde semble s’adonner à cette mode, ycompris le directeur du CTA : vous trouverez son blog en tapant : http://neun.cta.intLes blogs sont la manifestation la plus visible de la révolution du réseausocial en ligne qui a transformé la toile mondiale, la propulsant du simplerôle de bibliothèque gigantesque en un espace où les communautés etles groupes d’intérêt se forment spontanément. Ces mouvements ontété relatés dans le bulletin ICT Update et le CTA espère en tirer parti.L’Observatoire des TIC en 2007 se penchera sur ce phénomène et sur sonpotentiel pour les réseaux (collaboration et partage de connaissances,publication en ligne et accès/récupération d’informations).L’emballage, véritable « visage » d’un produit,marque la première perception par leconsommateur, met en valeur l’aspect del’aliment et accroît sa visibilité et son attrait,tout en permettant de le repérer facilement. Ilfournit aussi des informations sur la qualité, lemode d’emploi, la date limite de consommation,le fournisseur, etc. Si les producteurs s’attachentà choisir le matériau le plus approprié pourpréserver la fraîcheur de l’aliment, ils sontpourtant pénalisés par les contraintes localesliées aux coûts et à la disponibilité.Le manque d’informations pour s’approvisionneren emballages adaptés et abordables constitueun obstacle au développement de chacune descinq filières étudiées. La plupart des matériauxd’emballage (notamment le plastique, lesboîtes de conserve, les bouteilles en verre et lesbocaux) sont produits en grandes quantités parLe nouveau « look » du bulletin ICT Update, remanié en <strong>2006</strong>. ICT Update suit deprès les dernières tendances en matière de TIC, y compris les blogs15


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Canaux et services de communication« Même si notre utilisation des TIC resterudimentaire, elles nous ont aidés ànous organiser en assurant un suivi deslivraisons par téléphone portable et enrestant en contact avec les directeurs,qui ne sont pas à l’usine. Avant laconstruction de l’usine, la plupart despaysans n’avaient jamais eu de comptesbancaires. Tous nos paiements sontdésormais effectués par virement : nousavons donc contribué à l’éducation et àla modernisation de la communauté. »Jemimah Munene, Palm House DairiesLtd., Kenya, s’exprimant sur l’importancede l’intégration des TIC dans lesopérations quotidiennes de la société.La promotion et le conditionnement des produits ont demultiples facettesde grosses sociétés, souvent multinationales ;ce qui peut engendrer des problèmes de coûtet d’approvisionnement. Il faut améliorer ladisponibilité régionale et locale d’emballagesainsi que les informations à ce sujet. Avec unaccès à des emballages de meilleure qualité,les PME seront mieux armées face à laconcurrence sur les marchés nationaux etinternationaux.De plus, l’utilisation de matériaux d’emballagerecyclables et sans danger pour l’environnementest une tendance notable chez les PMEafricaines, au regard du besoin de réduire lesémissions à effet de serre et de devenir plussensible à l’environnement. Mais si les matièrespremières de fabrication des emballages(comme l’amidon de maïs ou de manioc) sontaisément disponibles, la technologie mise enœuvre reste très coûteuse ; ce qui réclamesoit des subventions gouvernementales pouren abaisser le coût, soit des accords d’achatsgroupés par les PME.Identification des besoins enTIC des petites et moyennesentreprisesL’enthousiasme de Jemimah lors de sa présentation atouché son publicOutre des techniques de conditionnementet de promotion plus efficaces, les PME ont16


En vedetteRenforcer les compétences desjournalistes agricoles africainsaussi besoin de renforcer leurs compétencesen TIC pour améliorer leurs performances etleur productivité. Il est nécessaire de créerdes centres de ressources proches (commeles télécentres communautaires) pour que lesentrepreneurs puissent accéder à l’information(données de marché, informations sur laconcurrence, listes de fournisseurs de matièrespremières et d’emballages), communiqueravec d’autres acteurs de la chaîne alimentaireet, plus généralement, se tenir au courant del’évolution de ce secteur. Il est également crucialde développer des ressources humaines et unsoutien institutionnel en faveur des TIC (parexemple, favoriser la compilation d’une basede données interrogeable sur les fournisseursd’emballage).L’information doit être disponible sous formede bases de données à différents niveaux (local,national, régional et international), gérées pardes organismes dont le profil correspond autype de services à fournir (par exemple, lesnormes et réglementations de la transformationalimentaire) et être accessibles, égalementLes journalistes africains qui travaillent dans le développement agricoleet rural sont confrontés à de nombreux défis. Certains n’ont pas lescompétences pour interpréter et retranscrire l’information scientifiquede manière facilement intelligible, et à l’heure actuelle, il n’existe guèred’opportunités d’échange d’expériences et d’informations.Pour aider les journalistes agricoles africains à améliorer leurscompétences en communication et l’accès à l’information, le CTAet ses partenaires – le Panos Institute en Afrique du Sud, Media forEnvironment, Science, Health and Agriculture (MESHA) au Kenya,Media for Environment and Agricultural Development (MEAD) et laFédération internationale des journalistes agricoles (IFAJ) – ont organiséun atelier à Lusaka (Zambie) en septembre <strong>2006</strong>. Ils ont évoqué lebesoin d’une meilleure formation au journalisme du développement,notamment pour les reporters, en particulier dans l’art de communiquerefficacement avec les paysans. La plupart des agriculteurs ne peuventacheter ni journaux, ni magazines. Pour qu’ils puissent profiter des TIC, ilfaut donc mettre au point des méthodes innovantes de communicationet favoriser des clubs d’écoute et des publications ciblées dans leslangues locales.Pour améliorer la communication des informations scientifiques, lesparticipants ont préconisé de créer des groupes d’accompagnementou de formation sur le terrain, des forums pour réunir journalistes etscientifiques qui réaliseraient des reportages sur des questions clés,et de sensibiliser les rédacteurs en chef au besoin de forger des liensavec les chercheurs et d’apprendre à mieux interpréter les informationsscientifiques.Les participants à l’atelier ont reconnu le besoin de créer un vasteréseau de sources et de contacts, de promouvoir le dialogue entrejournalistes, chercheurs et décideurs pour encourager l’échange etle partage d’informations et améliorer les normes de reportage sur ledéveloppement agricole et rural. Ils ont aussi évoqué des méthodes decommunication plus novatrices : publication en ligne, tenue de blogs(voir l’article en vedette « Bloguer pour un réseau », page 15), et prisede contact avec des magazines et des bulletins spécialisés de la sociétécivile et des ONG.Le conditionnement nécessite également un environnementadaptéLes journalistes agricoles africains confrontés à de nombreux défis pourraientbénéficier d’opportunités de formation et de mise en réseau17


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Canaux et services de communicationdans les langues locales, aux PME qui n’ont pastoujours accès à Internet.Autre élément pivot d’une stratégie dedéveloppement : faire connaître l’informationet promouvoir l’échange de données. Lesaccords de partenariat entre organes d’appui etPME agroalimentaires encourageront le travailen réseau et l’échange de connaissances etd’informations sur les procédés de fabricationou les technologies d’emballage. Les répertoirescommerciaux sont des outils utiles pour diffuserl’information. Les pratiques novatrices émanantde l’étranger sont à valoriser par différentsmédias : télévision et radio. Des visites d’étudepermettent aussi aux professionnels d’échangerexpériences et savoir-faire.La mise en réseau est toujours encouragéepar les séminaires du CTA, dont celui de<strong>2006</strong>, favorable au partage d’expérienceset à l’établissement de contacts pour uneéventuelle collaboration future. Un complémentd’informations sur le séminaire, les participantset les résultats des débats est disponible auprèsdu centre de documentation virtuelle du CTA,<strong>Anancy</strong>, et du Service de distribution despublications du Centre.Les PME apprécient les informations de marché comme celles fournies par le RESIMAOpour optimiser le travail en réseau et les échanges18


En vedetteCartographie participative pour desmoyens de subsistance durablesDes forums d’étude s’appuient surl’expérience localeLes Ogieks occupent l’escarpement de Mau dans le district de Nakuruau Kenya. Par tradition chasseurs-cueilleurs, leur stratégie de subsistanceest de plus en plus menacée par les pressions démographiquescroissantes et par une gestion non durable des ressources naturelles.Avec le concours technique et financier du CTA, le Comité decoordination des peuples autochtones d’Afrique (IPACC), la FondationGaia (UK) et l’ONG ERMIS-Africa ont organisé, en août <strong>2006</strong> dans levillage de Nessuit, un exercice decartographie participative (10 mois depréparation) au sein des communautésogieks, le premier de ce type enAfrique.L’exercice, intégré au projet intituléRenforcement des systèmes régionauxest-africains d’information et decartographie, vise à accroître lescapacités en SIG participatifs (SIGP)Giacomo Rambaldi, l’âme dirigeante des ONG et des organisationsdu projet SIGP au sein du CTA communautaires de dix paysd’Afrique. Les SIGP aident lespopulations locales à visualiser leur paysage physique, biologique etculturel, et à renforcer la cohésion d’une communauté, sauvegarder sonpatrimoine culturel et stimuler l’échange de savoir entre générations.Les Ogieks ont participé à la construction d’une représentationtridimensionnelle au 1:10 000 e du complexe de la forêt de Mau, soit unesuperficie totale de 528 km 2 . Les données cartographiées traduisaientles connaissances d’environ 120 résidents locaux. En plus de l’appui àun processus permanent de reconquête de l’identité culturelle et duterritoire ancestral, l’exercice a renforcé la cohésion communautaire, afait prendre conscience aux Ogieks des répercussions du déboisementet a ressuscité d’anciennes pratiques de gestion des ressources. Lesparticipants ont déclaré avoir acquis une compréhension plus complètede leur environnement social, culturel et biophysique. Ils ont décidé dese mettre d’accord sur le meilleur moyen d’aller de l’avant et d’utiliserle modèle et les cartes tirées du SIG pour sauvegarder leur savoirtraditionnel, retrouver leurs droits fonciers ancestraux et gérer leursressources naturelles de manière durable.Bien que confrontés à tout un éventail de problèmes pour vendreleurs produits sur les marchés locaux, nationaux ou régionaux,les producteurs africains connaissent parfois un étonnant succès.Mais ces expériences sont rarement prises en compte dans laformulation des politiques agricoles.Pour rectifier la situation, le CTA collabore avec Inter-Réseaux,une ONG française qui travaille avec des organisations paysannesen Afrique depuis 2002, pour initier des « forums d’étude » dansplusieurs pays d’Afrique centrale et de l’Ouest (Bénin, Cameroun,Guinée, Mali et Sénégal) sur la dynamique de commercialisationdes produits agricoles. Ces forums ont permis aux organisationsrurales et à leurs partenaires de mieux appréhender et d’évaluerl’expérience rurale et les initiatives dans ce secteur.D’un point de vue social, les forums d’étude ont engendré unediscussion et une action participative axées sur les principalesquestions du développement national et régional. Ils ont aussicommencé à s’attaquer à certains préjugés profondémentancrés dans l’esprit des acteurs sur le rôle des négociants et lefonctionnement du marché. Par ailleurs, la participation activedes paysans à la conception et la mise en oeuvre des études leura permis d’imposer leurs propres approches, donnant lieu à uneréévaluation de leurs attentes, tâche qui se serait avérée difficiledans un type d’étude plus classique.Les forums ont créé des conditions techniques et économiquesplus propices au transfert de l’information, et amélioré l’accès etla diffusion de l’information sur les initiatives de commercialisationet de distribution des produits par différents médias (site Webd’évaluation, radiodiffusion, divers supports imprimés). Le succèsde cette approche et l’enthousiasme qu’elle a suscité ont incitéle CTA et Inter-Réseaux à organiser une réunion régionale decapitalisation des expériences passées. Les résultats serontdisponibles courant 2007.Des Ogieks travaillant sur le modèle 3DUn marché rural en Afrique19


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Antennes régionalesCARDIRenforcer les capacités de gestion de l’information dans les CaraïbesThe Caribbean Agricultural Research andDevelopment Institute (CARDI) accueilleà la Trinité l’antenne régionale du CTA auxCaraïbes. Les deux organisations collaborentpour renforcer les capacités de la région engestion de la communication, de l’information etdes systèmes de connaissances, et développerles réseaux et services d’information.En <strong>2006</strong>, une analyse détaillée sur la science, latechnologie et l’innovation agricoles (ASTI) etune étude de cas sur l’industrie de la muscadeà Grenade ont été réalisées. Cette industriecontribue sensiblement à l’économie du paysmalgré les dégâts de l’ouragan Ivan en 2004.Un examen de la littérature, des enquêtes etdes rencontres avec les parties prenantes ontabouti à plusieurs recommandations pour sareconstruction : améliorer l’organisation et lagestion de la filière, développer de meilleurestechniques de production et post-récolte,investir dans la recherche et le développementet constituer des ressources d’information et decommunication.À la fin du mois d’août, l’antenne régionalea organisé un atelier de « formation desformateurs » pour 32 experts caribéens dessystèmes ASTI à Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Le CARDI a ensuite coordonné uneétude de cas ASTI sur l’industrie de la banane,en collaboration avec des acteurs nationaux etdes experts ayant participé à l’atelier.En septembre, une étude CTA/CARDI sur lesdébouchés des aliments prêts à servir (légumespré-emballés) dans la région des Caraïbes a fournides informations sur l’environnement, le profil dumarché et les capacités d’agrotransformation.Les bananes contribuent fortement à l’économie de certainesîles des CaraïbesSuivant les recommandations du séminaire duCTA à Belize en 2005 sur l’intégration des TICdans les politiques de sécurité alimentaire etnutritionnelle (voir le <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2005 duCTA), le CARDI a organisé, en mai à Grenade,un stage régional intitulé Introduction aux outilset méthodes de communication, améliorant lescompétences de 14 agents agricoles en matièrede TIC.La question des droits de propriété intellectuelle(DPI) dans le contexte de l’agriculturecaribéenne a été le thème central d’un séminaireinterne CTA/CARDI en juin, à Sainte-Lucie.Les DPI sont désormais mieux intégrés dans lastratégie du CARDI qui appuie le renforcementdes capacités dans ce domaine.20


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Antennes régionalesIRETAToucher une grande variété d’acteurs dans le PacifiqueAvec l’appui du CTA, l’antenne régionaledu Pacifique est animée par the Institute forResearch, Extension and Training in Agriculture(IRETA) de l’Université du Pacifique Sud,à Samoa. L’IRETA fournit des informationsagricoles à la région, dans le but d’améliorerla sécurité alimentaire et le revenu de sespopulations.L’IRETA a accueilli plusieurs stages régionauxde formation en <strong>2006</strong>. En avril, une vingtainede personnes ont participé à un cours derédaction scientifique, pour améliorer leur stylejournalistique. Il sera suivi d’un module sur lagestion des données scientifiques. Attirant plusde 50 femmes, un atelier sur la floriculture étaitconsacré à la production et la commercialisationd’orchidées, une activité génératrice de revenustrès importante pour la région.L’IRETA a fait la promotion de l’agriculturebiologique, thème central de ses activitésces dernières années, avec des programmeséducatifs, des ateliers, des visites d’étude etdes vidéos à l’intention d’un large public dontdes agents du gouvernement. Formée grâce àcette initiative, l’Association des producteursbiologiques du Pacifique, avec désormais 14 paysmembres dans la région, s’est réunie en avrilpour explorer les procédures de certification, lacommercialisation et les avantages en termes degestion durable de cette production.Le bulletin mensuel de l’IRETA, South PacificAgricultural News, a pris son envol depuis lelancement de sa version électronique. Le réseaupublie également, avec le CTA, le Journal ofSouth Pacific Agriculture.Les dix agents de liaison agricole qui contribuentaux ateliers et aux publications de l’IRETAreçoivent une formation et une rémunération del’Institut.Les participants à un stage de formation à la rédactionscientifique se mettent au travailLes paysans et les agents d’information agricoledu Pacifique, qui préfèrent la radio pour recevoirleurs informations agricoles, ont suivi uneformation sur la production d’émissions de radiorurale, à Fidji en juillet.21


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Compétences et systèmes de gestion de l’information et de la communicationDépartement Compétences et systèmesde gestion de l’information et de lacommunication (DCSGIC)Le DCSGIC répond au manque decompétences et d’expérience en GIC dontsouffre le développement agricole et rural dansles pays ACP, en offrant la possibilité d’acquérirles connaissances et compétences requises.Ainsi, il contribue à améliorer les processus deformulation des politiques et de mise en oeuvredes programmes à l’échelle locale et nationale,mais aussi à renforcer les capacités à concevoiret utiliser des systèmes de GIC rentablespour un meilleur accès à l’information et auxconnaissances.Grâce à des formations et à un appuiinstitutionnel et technique, le département aideles organisations publiques, professionnelles etles ONG à :• accroître leur capacité à acquérir, analyser,produire et présenter l’information agricole et àutiliser efficacement les outils de communication ;• exploiter de façon plus systématique les TIC ;• élaborer des stratégies de GIC et mettre enoeuvre des services et produits associés ;• améliorer l’échange d’informations et lacommunication pour élaborer et mettreen oeuvre des stratégies et politiquesappropriées dans le domaine des sciences,des technologies et de l’innovation (ST&I).L’objectif ultime du DCSGIC est d’aider lesecteur agricole des pays ACP à accéder aumaximum de connaissances.22


En vedetteLes organisationspaysannes entrent dansl’ère de l’information avecles nouvelles technologiesLes organisations paysannes, tout commed’autres acteurs du développement rural,exploitent de plus en plus les TIC pour gérerun éventail toujours plus large d’informationsconcernant les chaînes de production, lescircuits de distribution, la fourniture d’intrants,la gestion des stocks, les nouvelles technologieset l’obtention de crédits. Pour relever les défisd’aujourd’hui liés à la mondialisation, ellesdoivent actualiser leur structure géographiqueet organisationnelle, leur façon de participeraux débats sur l’évolution du monde ruralet le soutien apporté aux producteurs pourqu’ils deviennent les acteurs de leur propredéveloppement économique et social.D’un point de vue stratégique, l’informationet la communication sont extrêmementimportantes en termes de :• visibilité des producteurs ruraux dans lesdébats nationaux et internationaux ;• présence au quotidien auprès des producteurspour les aider à exploiter au mieux les optionstechniques et économiques ;• fourniture d’espaces de réflexion etd’échanges dédiés au monde rural.Pour faire face à leurs obligations, lesassociations de producteurs – notamment cellesjouant un rôle d’organisations faîtières – sevoient confier de nouvelles responsabilités et denouvelles missions. Elles doivent renforcer leurscompétences en négociation et communicationavec les organisations extérieures (bailleurs,partenaires et gouvernements). Elles sont aussitenues d’améliorer la circulation et l’échanged’informations entre elles afin de mieuxFormation à distance en collaborationavec l’Université de PretoriaLe CTA et l’Université de Pretoria en Afrique du Sud ont signé un accorden <strong>2006</strong> pour proposer deux cours de formation à distance sur Internet :un sur la méthodologie de recherche et un sur la communication et lavulgarisation vétérinaires, plus particulièrement sur la santé animalecommunautaire. Le CTA aidera 20 chercheurs et vulgarisateurs agricoles àsuivre les cours en février et en juin 2007.Le cours sur la méthodologie de recherche répond à un manque decompétences, identifié par plusieurs parties prenantes, dont le FARA,comme un frein au développement agricole et à la recherche en Afriquesubsaharienne. Ce nouveau cours comprendra les trois anciens modulesde l’université en biométrie/gestion des données scientifiques, rédactionscientifique et rédaction de propositions de projet.L’Institut belge de médecine tropicale est impliqué dans l’élaborationet l’enseignement des modules sur la communication et la vulgarisationvétérinaires. Ce cours en ligne complète le cours normal du CTA sur laproduction de supports de vulgarisation agricole.Le CTA évaluera les deux cours et modifiera leur contenu si nécessaire,pour répondre aux besoins des participants. Cette initiatived’apprentissage à distance s’inscrit en complément des formations duCTA en présence des élèves.Clubs d’écoute en GuinéeComme beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne, la République deGuinée souffre d’une dégradation généralisée de son environnementdue à la pression démographique et au réchauffement climatique.L’Association des volontaires pour l’assistance au développement enGuinée (AVADEG) promeut les bonnes pratiques dans la lutte contrela dégradation de l’environnement en milieu rural. Elle produit unegrande variété d’informations auprès des communautés rurales. Le CTAcollabore avec elle pour faciliter la diffusion de ces messages grâce à desémissions radiophoniques. Pour élargir leur impact, vingt clubs d’écouteont été créés dans sept régions du pays pour valoriser les messagesdiffusés, éduquer et sensibiliser l’opinion lors de discussions locales etencourager des initiatives de protection de l’environnement à l’échellecommunautaire.Chaque club dispose de cinq à dix animateurs qui se réunissent lorsqu’unprogramme approprié est diffusé à la radio. Le projet fournit deslecteurs de radiocassettes pour écouter et enregistrer le programme etle faire écouter à ceux ne bénéficiant pas d’un bon signal ou manquantd’équipement. Les membres du club disposent aussi de bicyclettespour se rendre dans les communautés voisines et étendre la portée desprogrammes.Les clubs d’écoute sont de véritables creusets de lecture et d’éducation ;ils alimentent la réflexion et élargissent les connaissances des populationsrurales, grâce à des discussions et des échanges de points de vue sur uneexploitation efficace et durable des ressources naturelles.23


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Compétences et systèmes de gestion de l’information et de la communicationrépondre aux questions des producteurs, et departager leurs expériences. Par conséquent,beaucoup d’organisations paysannes s’appuientsur des systèmes d’information et decommunication leur permettant d’accéder àdes sources d’informations internes et externesutiles à l’organisation, de gérer la diffusionde ces informations par différents canauxet d’animer la communication et l’échanged’informations entre elles et avec leurs membreset nombreux partenaires.Depuis la décentralisation, certains paysd’Afrique ont mis en oeuvre de vastes réformesdans plusieurs secteurs socio-économiquescomme l’agriculture, l’éducation, la santé etla justice. Dans l’agriculture, ces réformesse sont traduites par un désengagementde l’État de certaines activités telles que laproduction, la transformation, la distributionet la vulgarisation. Le CTA doit donc apporterun appui significatif aux organisations de lasociété civile, assumant désormais certaines desfonctions des services techniques publics, dontla diffusion des nouvelles technologies auprèsdes organisations de terrain.Évolution des TIC au sein desorganisations paysannesTéléphones et téléphonie cellulaireMode de communication rapide, efficace etpopulaire, le téléphone est particulièrementutile pour compléter, vérifier et actualiser uneinformation, prendre des décisions et mener desnégociations. Plusieurs organisations paysannes,dont l’Association nationale des organisationsprofessionnelles agricoles de Côte d’Ivoire(ANOPACI), l’Association des organisationsprofessionnelles paysannes (AOPP) et laFédération nationale des organisationspaysannes (FENOP) renforcent leurs réseauxtéléphoniques internes. La croissance rapidede la téléphonie cellulaire en Afrique compensela faible densité du réseau fixe, sans toutefoisgagner les régions rurales. Les responsablesdes organisations paysannes apprécientparticulièrement les portables pour échangerdes informations commerciales. L’AOPPet la FENOP sont très dynamiques dans lapromotion de ce type de communication.Radio rurale et communautaireLes TIC aident les producteurs à exploiter au mieux leurs optionstechniques et économiquesLa radio occupe une place très importante dansle transfert de l’information dans les pays ACPd’Afrique. Là où l’alphabétisation reste faible,l’oralité demeure le principal moyen de transfertde l’information et, tant que les téléviseursne sont pas plus abordables, la radio reste lemoyen de communication le plus populaireet le plus accessible, et donc l’instrumentprivilégié de promotion du développementsocio-économique des zones rurales. Cesdernières années, le nombre de radios localeset d’émissions a augmenté, visant souvent unpublic spécifique. Ainsi, Radio Munyu, diffuséedans la région de Bonfora au Burkina Faso, estun modèle de radio communautaire gérée pardes femmes pour un public féminin.24


En vedetteAmplifier la voix des femmes africainesdans le monde des sciencesEn juillet <strong>2006</strong>, le FARA et the Regional Universities Forum for CapacityBuilding in Africa (RUFORUM) ont organisé, avec le CTA, un congrèsrégional à Entebbe (Ouganda) intitulé Les femmes et la sciencepour la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Plus de 80femmes chercheurs, paysannes, agro-transformatrices et autres agroentrepreneurset décideurs de 25 pays d’Afrique y ont participé. Lesdélégués ont échangé leurs expériences et élaboré des stratégies et desplans d’action pour renforcer la présence des femmes dans le mondescientifique, afin d’accroître leur participation aux processus politiquesscientifiques, technologiques et d’innovation aux niveaux national etrégional.Puisque les femmes sont les principales productrices et les premièresresponsables de l’alimentation de leurs familles, les participants ontplaidé pour leurs plus grandes représentation et implication dans ledialogue politique, afin d’améliorer les performances agricoles, lasécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que les revenus et les moyensde subsistance en Afrique. Leur sous-représentation dans ces secteurs etle manque de formation en sciences et disciplines connexes sont perçuscomme des entraves à la prospérité économique, notamment agricole.Aussi, pour accélérer la croissance économique de l’Afrique, faut-ildavantage investir pour renforcer les capacités scientifiques en attirantplus de femmes et de jeunes filles dans le domaine des sciences.Les délégués se sont engagés à mobiliser et à habiliter davantagede femmes dans le domaine des sciences en Afrique. Ils se sont misd’accord pour renforcer les réseaux de femmes impliqués dans lessciences et les technologies.La radio communautaire offre de nombreux bénéfices pour ledéveloppement socio-économique des populations ruralesLa majorité des organisations paysannesproduisent et diffusent des contenus versun large public, le plus souvent en languesnationales. Malheureusement, les programmesne sont pas toujours réguliers, ni de qualitéégale et dépendent souvent d’opportunités definancement.Mme Ya Alimani S. Turay de Sierra Leone a participé au congrès régional sur lesFemmes dans la science pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle en AfriqueInternetL’utilisation et la disponibilité d’Internetaugmentent rapidement dans la plupart despays. Toutefois, la qualité et la fiabilité deconnexion dépendent des performances du25


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Compétences et systèmes de gestion de l’information et de la communicationcourrier électronique, par fax ou par messagerieinstantanée vocale ou textuelle.Intranet, sites Web et bases de donnéesCertaines organisations paysannes ont créé leurpropre site Web, des bases de connaissances,des forums et des bulletins électroniques,comme la Coordination nationale desorganisations paysannes (CNOP) au Maliet la Fédération nationale des groupementsnaam (FNGN) au Burkina Faso. L’Union desgroupements paysans de Meckhé (UGPM),au Sénégal, a aussi développé un logiciel dediagnostic de problèmes, capable de suggérerdes sources d’appui et de financement,spécialement destiné aux petits producteurs.Une panoplie de TIC employées par un centre local en Afriquedu Sudréseau téléphonique et du fournisseur d’accès.Toutes les capitales sont désormais connectées,facilitant le courrier électronique et les échangesnationaux et internationaux rapides et peucoûteux, comparés au téléphone ou au fax.En revanche, les villes de province et le monderural en général sont très défavorisés. Internet anéanmoins révolutionné les flux d’informationset la communication entre les grandesorganisations paysannes (dont les sièges sontgénéralement situés dans les centres urbains)qui ont presque toutes aujourd’hui des adressesde messagerie, et leur a permis de participer àdes débats majeurs ces dernières années.La plupart des localités rurales accèdent àInternet grâce à un télécentre. Au Bénin,Songhaï, une ONG d’appui au monde rural,met à la disposition du public des ordinateursconnectés. Le réseau utilise Javelin, unsystème de communication intégré par radio,qui permet le transfert rapide de données parTélévision et satelliteCertaines organisations ont recours à latélévision ; l’ANOPACI et l’Associationnationale des paysans et des pêcheurs duGhana (GNAFF) ont chacune un contrat avecdes chaînes nationales de télévision. Plusieursinitiatives en Afrique de l’Ouest concernent desabonnements à des radiodiffuseurs numériquesvia des satellites géostationnaires. Ainsi, auNiger, des radios communautaires ont obtenuun accès gratuit au réseau WorldSpace età l’utilisation de deux satellites, grâce à unesubvention de FVI.« Data casting »(Multimédia mobile parradiodiffusion)Le logiciel DataCast récemment lancé enAfrique (fin 2002) permet de recevoir desfichiers informatiques de tout type (texte,multimédia, etc.) directement sur ordinateur.La transmission des données fonctionne sur le26


En vedetteLa biotechnologie revitalise la filière del’anthurium aux Caraïbesmême principe que la radiodiffusion et pourraitêtre très utile aux destinataires n’ayant pasaccès à Internet.Le choix du bon médiaAvec tant de choix, il est important de serappeler que l’information doit être présentéedans un format adapté au public ciblé,correspondre au niveau d’éducation et decompréhension des destinataires et êtretransmise par un équipement accessible. Laradio rurale reste le média le plus adapté.À la fin des années 80 et au début des années 90, l’industrie des plantesornementales florissait aux Caraïbes grâce, notamment, à l’exportationd’anthuriums vers l’Amérique du Nord. Cette culture était trèsrémunératrice pour les paysans, dont les petites parcelles de terres seprêtent bien à une production intensive.Ces dernières années, les revenus se sont effondrés en raison du coûtélevé du matériel végétal importé, de sa vulnérabilité aux maladiesbactériennes comme les taches anguleuses, du manque d’innovation etd’une inaptitude à réaliser des économies d’échelle. En <strong>2006</strong>, le CTA etd’autres partenaires ont soutenu un atelier qui a réuni une centaine dedélégués, organisé par les principaux acteurs de la filière, des experts enbiotechnologie et des décideurs caribéens, afin de mettre en commun lesrésultats de leurs recherches au campus Saint-Augustin de l’University ofthe West Indies (UWI) à Trinité.Forte de plusieurs années de recherche, l’UWI a accumulé dugermoplasme de première qualité et a appris à gérer les maladies età dépister les variétés tolérantes. Les chercheurs ont sélectionné desvariétés résistantes aux maladies et, grâce aux biotechnologies, ils ontdéveloppé des variétés aux couleurs originales plus rémunératricessur les marchés locaux, régionaux et internationaux. Ils ont égalementcréé un laboratoire semi-commercial de culture de tissus qui fournit auxproducteurs du matériel végétal amélioré à coût réduit. Cette année,l’atelier a permis à l’UWI de faire connaître ses travaux et de les partageravec les producteurs et exportateurs d’anthuriums qui les ont bienaccueillis. Les participants ont attiré l’attention des décideurs sur desenjeux primordiaux (tels que les droits de propriété intellectuelle), afin decontribuer à la création d’un environnement favorable à l’industrie pourque celle-ci retrouve un regain de dynamisme et de confiance.L’atelier illustre l’importance du dialogue entre producteurs, chercheurs,personnel du secteur et décideurs.Des anthuriums en pleine santé – une filièrequi doit son succès aux biotechnologiesLes radios et récepteurs de satellite World Space mettentl’information au coeur des communautés rurales27


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Compétences et systèmes de gestion de l’information et de la communicationLes TIC contribuent au développement rural au MaliDepuis 2001, le CTA aide une ONG malienne, l’Association pour le développement des activités deproduction et de formation (ADAF–Gallé), à développer une stratégie de GIC pour les zones ruralesdéfavorisées du Mali. Les communautés rurales des zones de Mandé et de Bélédougou (plus de150 000 personnes) ont pu exploiter les TIC pour améliorer l’organisation et le développement deleurs activités agricoles et, partant, leurs conditions de vie.En <strong>2006</strong>, plus de 300 délégués d’organisations rurales, conseillers communautaires et cinqreprésentants des services techniques régionaux ont bénéficié d’une formation en gestion de cyclede projet, gestion des ressources naturelles, prévention des conflits, etc. Des centres villageoisd’information et de communication ont été créés, des supports de vulgarisation produits etdiffusés, ainsi que des programmes radiophoniques en langues nationales, principalement lebamanankan. Par ailleurs, un répertoire des filières agricoles rentables a été enrichi et distribué,et la stratégie GIC dans la commune de Bancoumana a été optimisée et validée, tout comme desconventions locales sur la gestion des ressources naturelles.Les communautés villageoises se sont approprié leur stratégie de développement local. Unevisite d’échange au Burkina Faso a aussi aidé les villageois à rationaliser leurs structures decommercialisation et à mettre en place un réseau de paysans.La radio est l’une des TIC les plus populaires en Afrique rurale28


En vedetteL’usage d’ordinateurs et d’Internet se vulgariserapidement et offre un potentiel gigantesquepour l’avenir si l’on règle les problèmes d’accès.Le CTA travaille avec ses partenaires pourchoisir le meilleur support et orienter lesbénéficiaires vers de nouveaux médias adaptés.Auto-apprentissage de la méthodologiede détermination des thèmes prioritairesd’informationLes organisations qui gèrent l’information agricole répondent auxbesoins variés de multiples utilisateurs. Avec des ressources limitées,il faut absolument cibler l’information à produire et à diffuser. Suite ausuccès de sa Méthodologie pour la détermination de thèmes prioritairesd’information, dans les six régions ACP entre 1999 et 2001, le CTA aorganisé plusieurs ateliers pour valider et promouvoir son adoption etson utilisation systématique dans les pays ACP. La procédure de test etde validation a été réalisée avec la pleine participation des partenaires duCTA de différentes organisations.De nombreux utilisateurs, décideurs, responsables, professionnels del’information et paysans ont plébiscité cette méthodologie. Un atelierde validation finale regroupait, en janvier <strong>2006</strong>, tous les acteurs ayantcontribué à sa mise au point.Pour rendre la méthodologie largement et systématiquement disponible,le CTA a décliné le matériel en trois formats électroniques. Le premier,en version cédérom d’auto-apprentissage permet aux apprenantsindépendants de suivre le cours à leur propre rythme et d’utiliser laméthodologie au bureau ou chez eux. Ceux qui disposent d’une bonneconnexion Internet peuvent travailler directement sur le Web grâce à ladeuxième version mise en ligne. Adaptée aussi à l’auto-apprentissage,et comme la version sur cédérom, elle se présente comme une histoire,pour encourager l’apprenant à considérer les usages pratiques potentielsde la méthodologie, stimulant son intérêt et rendant le cours plus facile àassimiler. Le troisième format est une présentation PowerPoint permettantde dispenser une formation en groupe restreint.Quand la radio passe à la nouvelle génération29


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Planification et mise en oeuvre de projetsPlanification et mise en oeuvre de projets :la collaboration du CTA avec ses partenairesLe but de la collaboration du CTA avec lesorganisations ACP est d’améliorer leursservices d’information au moyen de projetscaractérisés par une description détaillée, uncalendrier de mise en oeuvre, un budget et uncontrat. Quelle que soit la taille du projet, lesdirectives habituelles concernant la gestiondu cycle de projet s’appliquent ; aussi, est-ilimportant que ces organisations respectentpleinement la réglementation financière duCTA, ses exigences en matière de comptesrendus techniques et financiers, le cadre logiqued’élaboration de projet, etc. De récentesévaluations des programmes du Centre ontdémontré que, pour optimiser son efficacité, leCTA devrait investir non seulement dans sespropres pratiques de gestion de projets maisaussi dans celles de ses partenaires ACP : ONG,organisations paysannes, universités, organismesrégionaux de recherche ou encore ministères.En <strong>2006</strong>, cinq ateliers d’examen de la gestion etde la mise en oeuvre de projets avec différentsgroupes de partenaires ont été organisés. Lespoints saillants sont décrits ci-après.Ateliers d’examen de lagestion des SQR (mars etoctobre)Deux ateliers ont été organisés pour lespartenaires du CTA chargés de gérer les SQRdécentralisés. Le premier en mars a réuni 50praticiens de dix pays africains anglophones 1 .Le second, en octobre, a rassemblé quarantedeuxreprésentants de neuf pays africainsfrancophones, deux pays du Pacifique, sixpays des Caraïbes et deux pays africainsanglophones 2 . Les compétences en gestionde projet ont été accrues, une meilleureconnaissance des produits et services duCTA acquise, et certains centres de SQR ontplanifié des études de cas. Tous les centressont aussi convenus de conserver les archivesSQR au format numérique à partir de 2007et de privilégier le service aux paysans, afind’atteindre 60 % d’agriculteurs parmi les usagersdes SQR d’ici 2009.Participants à la réunion de planification SQR en mars30


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Planification et mise en oeuvre de projetsAtelier avec des partenaireslocaux et nationaux (mai etnovembre)En collaboration avec le FENOP au BurkinaFaso et le Réseau régional de systèmesd’information de marché et de commerceagricole en Afrique de l’Ouest (MISTOWA)au Ghana, le CTA a organisé deux ateliers àl’intention des partenaires nationaux d’unetrentaine de pays d’Afrique et des Caraïbes (lepremier du 29 mai au 2 juin à Ouagadougou, etle second à Accra, du 6 au 10 novembre) pourrenforcer leur capacité à prendre des décisionset à mettre en oeuvre des programmes enmatière de GIC.Une petite équipe se sert d’un tableau électronique pour lestravaux de groupe durant les ateliers organisés dans le cadrede la réunion de préparation de projets régionaux avec lespartenairesAtelier de préparation et degestion de projets régionauxà l’intention des partenaires(avril)Pour améliorer l’élaboration et la gestiondes projets régionaux du Centre, quinzeorganisations et réseaux partenaires desCaraïbes, du Pacifique, et des quatre coins del’Afrique ont participé à cet atelier (pour ensavoir plus, voir page 57), perçu aussi commeune excellente opportunité de mise en réseau.Les principales conclusions ont souligné lanécessité d’une meilleure compréhension etd’une application plus fine des exigences duCTA en gestion de cycle de projet, d’uneapproche plus normalisée de la formulation desprojets, y compris la préparation de profils ;l’avantage de débuter les activités le plus tôtpossible durant l’année fiscale et d’optimiser lecompte rendu technique et financier.Les ateliers ont chacun réuni une centaine departicipants pour faire le point sur l’avancementdes projets, présenter des innovations au niveaudes petites exploitations agricoles et identifierleurs forces motrices. Un programme de travailet des recommandations ont été approuvés surles thèmes suivants :• amélioration des échanges entre partenaires ;• promotion des innovations au niveau desexploitations familiales ;• amélioration de la mise en oeuvre de projets.Les partenaires ont aussi établi des groupes desuivi et ont créé un forum Internet sur www.cta-partners.info.Notes1. Afrique du Sud, Botswana, Éthiopie, Ghana,Kenya, Lesotho, Malawi, Namibie, Ouganda etTanzanie.2. Antigua-et-Barbuda, Barbade, Bénin, BurkinaFaso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Dominique,Guinée, Jamaïque, Gabon, Mali, Niger, Nigeria,Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Sainte-Lucie,Saint-Kitts-et-Nevis, Tchad, Togo et Zimbabwe.31


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Planification et services communsPlanification et services communs (P&SC)C’est pour améliorer la qualité, l’efficience etla cohérence de ses programmes opérationnelsque le CTA a créé ce département, avec pourmission :• d’identifier les nouveaux enjeux ettendances du développement agricole et derecommander au CTA des projets et servicespermettant d’y faire face ;• d’élaborer des directives concernant laplanification, la gestion et le suivi desactivités du CTA ;• de soumettre des propositions pour améliorerla coordination, l’intégration et la cohérencedes activités du CTA ;• de coordonner la coopération avec d’autresorganisations des pays ACP et UE ;• de préparer et de superviser les évaluationsde programmes ;• de coordonner et de gérer les systèmesinformatiques, les réseaux et les bases dedonnées du CTA.32


En vedetteTips and Tricks/Conseils et astuces :« formation bien ordonnée commence…par soi-même »Un plus grand rayonnementgrâce aux portails InternetLa publication électronique élargit la portéedu service de diffusion de l’information duCTA auprès d’un public mondial très large.En préparation du nouveau Plan stratégique2007-2010, le Centre a commandité un sondageauprès des utilisateurs de ses principaux portailsInternet pour améliorer leurs performanceset leur efficacité. Le premier objectif était debrosser le portrait des visiteurs : implantationgéographique, perception du service (voirTableau 1) et moyens d’accès. Le CTA aétudié certaines caractéristiques relatives à sonaudience et à la « concurrence » afin d’identifierd’éventuels redondances et chevauchements.Le sondage concernait les quatre portailsInternet suivants :• Agritrade : service de bulletin d’actualités etd’alerte, destiné aux acteurs des négociationscommerciales agricoles ACP-UE, égalementdisponible par courrier électronique ;• ICT Update : magazine Web pour lespraticiens de la GIC, également diffusé enversion papier, par courrier électronique etparfois sur cédérom ;• Connaissances pour le développement :ressources Internet destinées aux décideursimpliqués dans la production et l’utilisationde la science et de la recherche. Ce produitfait partie d’un programme plus vaste surles stratégies en matière de science et detechnologie ;En <strong>2006</strong>, les séminaires internes du CTA ont été recentrés en faveur desessions pratiques conçues pour doter le personnel du Centre et sespartenaires d’une série d’outils capables d’accroître leur efficience. Leprogramme intitulé Tips & Tricks (Conseils et astuces), à la demandedu directeur et géré par l’équipe Innovation informatique du Centre,a permis au personnel d’approfondir ses connaissances sur lesperformances et les fonctions de plusieurs progiciels de bureau. Lessessions ont exploité un outil d’apprentissage en ligne appelé AtomicLearning permettant une auto-formation en ligne de plus de 100applications, grâce à un didacticiel composé de vidéos très courtes surdes rubriques précises. Le programme a aussi présenté de nouvelles TIC,dont des applications de partage de l’information en ligne comme Unyte.Ce logiciel permet aux utilisateurs de Skype, le service de téléphonie surInternet, de travailler à distance sur le même fichier ou même de faire uneprésentation PowerPoint à distance. Une autre session a été consacréeaux flux RSS.Le personnel a aussi été informé sur certains aspects fondamentaux dela sécurité informatique et connectique et les habitudes de travail – leschoses à faire et à ne pas faire – pour veiller au bon fonctionnement dusystème informatique du Centre.Forum électronique sur les négociationsagricoles post-Hong Kong à l’OMCLe CTA suit de près les négociations commerciales agricoles et leursenjeux pour les pays ACP par le biais d’Agritrade, son portail Web. Fortde sa mission consistant à promouvoir le dialogue ACP et préparer laconférence ministérielle de l’OMC en 2003, le CTA avait mis en place unforum de discussion électronique ouvert aux pays ACP pour partagerl’information et débattre des questions au coeur des négociations.La même approche adoptée pour la conférence de l’OMC à Hong Kongen décembre 2005 a été réitérée en <strong>2006</strong> pour le suivi des négociations« post-Hong Kong ». Particulièrement utile pour les participants, le forumcentralise l’information dans un format accessible aux anglophonescomme aux francophones. Les participants reçoivent directement parcourrier électronique des données faciles à comprendre, sous formed’analyse synthétique soulignant les principaux enjeux pour les pays ACPsoulevés aux différents stades des négociations.Ainsi, le forum a informé tous les acteurs ACP de l’avancement du cyclede négociations post-Hong Kong jusqu’à sa conclusion fin juillet <strong>2006</strong>.• Spore : magazine imprimé, destiné auxpersonnes œuvrant pour le développementagricole et rural des pays ACP. Bien qu’il nes’agisse pas d’un « portail » à proprementparler, la version Web de Spore (et Esporo)donne accès en ligne au texte intégral et auxarchives du magazine.Le forum de discussion électronique du CTA a permis une analyse desinformations sur les négociations commerciales33


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Planification et services communsTableau 1. Sites Web du CTA : perceptions des visiteursQue pensez-vous du site ? Agritrade ICT Update Connaissances pourle développementTousEssentiel pour mon travail (%) 16,5 14,6 14,8 15,4Très pertinent (%) 31,3 32,5 35,2 32,5Utile (%) 44,3 43,1 42,6 43,5Parfois intéressant (%) 7,0 9,8 5,6 7,9Décevant (%) 0,9 0,0 0,0 0,3Pas utile du tout (%) 0,0 0,0 1,9 0,3Total des répondants 115 123 54 292N.B. : Spore n’était pas inclus dans ces questions puisqu’il ne s’agit pas vraiment d’un portail.Le sondage a été réalisé entre mars et mai <strong>2006</strong>par une équipe d’Euforic (société basée auxPays-Bas), sous la direction de Peter Ballantyneet avec le concours du personnel du CTA etd’enquêteurs.À propos des usagersL’enquête en ligne (en anglais, en français eten portugais pour Esporo) s’est déroulée du 5au 30 avril <strong>2006</strong>. Des communiqués ont étéaffichés sur les portails Web et des formulairesont été adressés par message électronique auxabonnés de chaque site (3 455 lecteurs inscritsà Spore, 2 162 à ICT Update, 1 691 à Agritradeet 382 à Connaissances pour le développement).En tout, 686 sondages ont été réalisés (360pour Spore, 135 pour ICT Update, 128 pourAgritrade et 63 pour Connaissances pour ledéveloppement).Une forte proportion de ressortissants ACP(73 %) ont répondu en ligne ainsi que desrésidents de l’UE (23 %). Ces pourcentagessont légèrement plus élevés que la ventilationréelle des abonnés mais font ressortirglobalement un bon rayonnement des produitsélectroniques CTA dans les pays ACP.Les personnes étaient dans l’ensemble satisfaitesde l’utilité et de la valeur des portails et ont formuléde nombreuses suggestions et idées qui serontévaluées. Aucun commentaire ne suggérait unrecentrage radical de notre approche.Les rubriques les plus populaires des portailssont les bulletins électroniques, les documents/publications en version intégrale, les liens versdes ressources d’information et les articlesen vedette. « Rester au courant », telle est laprincipale raison donnée pour l’utilisation dessites. Autres raisons : faire des recherches(56,5 %), suivre un événement (36,6 %) etobtenir des informations sur des organisations(33,2 %). Comme attendu, la préparationdes négociations intéresse uniquement lespersonnes sondées sur Agritrade (17,5 %des réponses). En revanche, le suivi desmanifestations et la recherche d’informationsrevêtent davantage d’importance pour ceux dusondage concernant ICT Update.34


En vedetteVisibilité et rayonnement surla toileLes statistiques pour Agritrade, ICT Update etSpore révèlent un taux d’utilisation élevé. Uneautre série de statistiques Web, générée audernier trimestre <strong>2006</strong> grâce au service GoogleAnalytics (voir Tableau 2), indique que Spore,CTA et Connaissances pour le développementont le trafic journalier le plus élevé en « nombrede visiteurs uniques par jour » et de « nombre depages vues par jour ». En revanche, Agritradeaffiche le plus fort indice de fidélité (mesuré enpourcentage de visiteurs revenant sur le site).Les visiteurs consultent plus de pages sur lesite Internet du CTA, sur ICT Update et surConnaissances pour le développement (nombrede pages vues par visite). En nombre absolude visiteurs, le score le plus élevé revient àSpore, puis au site du CTA et à Connaissancespour le développement. Dans le cas d’Agritrade,plusieurs institutions clés, la Commissioneuropéenne, le Parlement européen et leSecrétariat ACP, apparaissent comme visiteursréguliers. Spore et Esporo semblent avoir uneforte proportion de public ne parlant pas anglais.D’après le sondage et les statistiques des sitesréférents, le CTA est le principal guide desvisiteurs vers les différents portails. Ce pointtrès positif montre que le personnel du CTAet ses produits touchent un nombre importantde personnes en les persuadant de visiterles portails. Toutefois, les efforts du CTApourraient être complétés en encourageantses partenaires et les organisations affiliées àpromouvoir ses produits.Chacun des portails gagnerait à obtenir unmeilleur positionnement auprès des moteursde recherche et une amélioration de sesperformances techniques, comme la vitessede téléchargement, afin d’attirer davantage devisiteurs. Comment veiller à l’accès aux portailsdu public cible du CTA dans les pays ACP ? Telest l’enjeu majeur. Une stratégie différente, plusExercice de définition de priorités dansles Caraïbes et le PacifiqueEntre 2003 et 2005, le CTA avait évalué le besoin de ses services dans21 pays des Caraïbes et du Pacifique (voir http://www.anancy.net/index.php?language=french et le <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2005 du CTA, p. 36). En <strong>2006</strong>,le CTA a cherché à établir et valider les besoins en GIC par des exercicesde définition des priorités dans les pays concernés. La méthodologiede détermination des thèmes prioritaires d’information mise au point ettestée par le CTA (Broadbent, 2000) a été appliquée pour modeler unestratégie et un cadre d’action par pays ou région.L’exercice impliquait une analyse des forces, faiblesses, opportunitéset menaces, puis la préparation de déclarations d’options stratégiques(DOS) et d’une liste de contacts dans chaque pays. Les consultantsnationaux ayant dirigé les études initiales ont contribué à la validation desdétails des points de contact et ont fourni une assistance logistique ettechnique, favorisant un taux de retour élevé des enquêtes.Pour garantir le caractère participatif du processus et l’application de laméthodologie, les institutions ont été incitées à organiser une réunion pargroupe, avec un nombre équilibré d’hommes et de femmes, de jeunes etde moins jeunes, de leur propre personnel et celui d’autres institutions.Il leur a été demandé de choisir des critères de prise de décision précispour classer, valoriser et ajuster leurs priorités. L’exercice consistait àremplir un tableau (voir ci-après) dans lequel chaque option stratégiqueétait comparée aux autres ; chaque fois qu’une option était enregistréecomme étant plus importante, elle était comptabilisée dans la rangée« Total ». Les participants devaient argumenter pour justifier le choix destrois premières options prioritaires retenues.Cette méthode utile pour le CTA et pour les institutions participantesa permis de discuter des synergies éventuelles et des besoins en GICdes parties prenantes. Elle a facilité la mise en réseau et le partaged’informations sur leurs activités respectives et leur complémentarité.Référence : Broadbent, K.P. 2000. Determination of Priority InformationThemes of Agricultural Information. CTA : Wageningen, Pays-Bas.Tableau de classement des prioritésN OABCDEFDéclaration d’optionstratégique (DOS)Réalisation d’un auditd’information sur lesressources et les capacitésSensibiliser au rôle dela GICFournir uneformation à la GICetc.etc.etc.Total (nombre de foisqu’une option donnéeapparaît dans le tableau)DOS DOS DOS DOS DOS DOS DOS DOSABCDA A DCDC2 0 2 2EFGH35


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Planification et services communsTableau 2. Sites Web du CTA : statistiques généralesVisiteursrevenant surle site(%)Période de trois mois (4 e trimestre <strong>2006</strong>) (*)Visiteursuniques parjourPages vuespar jourNombreabsolu devisiteursuniquesPages vuespar visiteLiens d’accèsà la paged’accueil (**)Agritrade 36,49 50 1 753 1,72 267Site web duCTA24,63 202 575 16 235 2,84 644ICT Update 21,38 43 113 3 255 2,62 183Connaissances 11,00 180 422 16 062 2,24 147Spore 9,75 462 600 41 263 1,29 168Source: Google analytics (*) et recherche avancée Google (**)bénéfique, consisterait peut-être à mobiliserles liens sociaux et les réseaux du Centre,améliorer le positionnement sur certainsservices Web spécifiques des pays ACP, plutôtque sur les grands moteurs (comme Google etYahoo) et continuer à privilégier l’impression, lacommunication directe, l’audiovisuel et d’autresapproches en matière d’échange d’informations.Lorsque du contenu est ajouté à un portail, desalertes électroniques peuvent être envoyées àune liste spécifique d’abonnés. Actuellement,il n’existe pas beaucoup de liens entre lesdifférents portails, ou entre eux et d’autres sitesWeb du CTA. Ces « îlots » distincts doiventêtre mieux interconnectés de façon à ce qu’uncontenu généré sur un site puisse être diffusé ousignalé à l’ensemble du réseau ACP.Enfin, l’évaluation révèle qu’aucun des sites de nosconcurrents n’est exactement le même que leuréquivalent du CTA. Toutefois, d’autres servicescouvrent un contenu analogue ou ciblent le mêmepublic et il serait intéressant de développer desproduits et services complémentaires grâce à unecollaboration accrue.36


En vedetteRenforcer les performancesPlusieurs mesures amélioreraient la visibilité desportails Web : la promotion par le personneldu CTA, l’accroissement du référencementauprès des principaux moteurs de recherche(balises méta, indexation, etc.). Le Centrepourrait cibler systématiquement des groupesde discussion et des communautés et leurdemander de faire la publicité des produitsnouveaux accessibles depuis ses portails. Ilpourrait aussi introduire des fils RSS, un outilde veille des contenus du Web. Grâce à cedispositif, le contenu des portails pourraitêtre relié aux sites des partenaires et descollaborateurs internationaux et spécialisésdu CTA. Le rayonnement de chaque portailpourrait être maximisé par des stratégiescomplémentaires faisant intervenir d’autrescircuits et formats de communication. En outre,le CTA peut privilégier les outils Internet lesplus appropriés pour les pays ACP.Les besoins en information agricole dansles pays en situation postconflictuelleLorsqu’un pays sort d’un conflit ou d’une guerre, il a besoin de régénérerson agriculture pour nourrir sa population. Le CTA peut jouer un rôleimportant dans la fourniture d’informations. Mais de quelle informationces pays ont-ils besoin ? Pour le savoir, le CTA a réalisé des études desbesoins dans six pays d’Afrique en situation postconflictuelle (Angola,Érythrée, Guinée-Bissau, Mozambique, Rwanda et Sierra Leone, voir le<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2005). Une troisième série d’études, menée en <strong>2006</strong>, visaità élaborer une stratégie d’approche du CTA, à améliorer l’efficacité deson soutien et à compiler des données initiales sur le statut de la GIC etdes TIC dans ces pays.Les données rassemblées à partir d’un examen de la littérature etd’entretiens approfondis ont révélé des variations considérables d’unpays à l’autre, en fonction de la date du conflit, de l’ampleur des dégâts,des nouveaux arrangements institutionnels (au sens politique) et de leurfonctionnement. L’appréciation de la GIC et sa contribution potentielleau développement rural restent limitées. Lorsque son importance estréellement comprise, elle est plutôt perçue en termes institutionnels(comme facteur d’amélioration de l’efficience ou de l’efficacité d’uneinstitution), que comme capable de stimuler et de soutenir l’ensemble dusecteur.Tous les pays éprouvent de sérieuses difficultés pour accéder à desdonnées techniques pertinentes et actualisées et à des informations surla gestion et les méthodes de développement rural. Les bibliothèquesmanquent de personnel et de ressources financières. Peu d’entre elles ontdes mécanismes efficaces d’archivage ou de partage. La communicationentre institutions de développement agricole et petits producteurs estgénéralement médiocre. Les services de recherche et de vulgarisationne tiennent pas suffisamment compte des besoins des producteurs etle fruit de leurs travaux atteignent rarement les paysans. Cela s’expliqueen partie par un manque de matériel approprié dans la langue locale ;ainsi, la radio est rarement utilisée dans ces pays pour dispenser desinformations agricoles.En 2007, le CTA va valider ces conclusions et affiner ses stratégiesd’intervention par des consultations participatives multipartites à l’échellenationale.Les pays qui sortent d’unconflit ont des besoins précisen information agricole37


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Antenne de BruxellesAntenne de BruxellesÀ gauche, la responsablede l’Antenne de Bruxelles,Isolina BotoCi-dessous, le stagiaireRomano PurroL’Antenne de Bruxelles suit les faitsnouveaux et les activités des divers forums etorganisations ACP et UE, puis en fait part auxpartenaires du CTA.Temps forts cette année : une initiativemenée avec la CE, le Secrétariat ACP et lesorganisations paysannes ACP a mis l’accentsur l’agriculture familiale. En plus d’un atelierà Bruxelles en mai, la visibilité de l’agriculturefamiliale a été rehaussée lors des sessions del’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UEtenues en Autriche, en Belgique et à la Barbade.Les porte-parole des paysans ont réclamé uneplus haute priorité à l’agriculture familiale dansles politiques agricoles des pays ACP et un appuides députés ACP et UE pour une meilleure priseen compte dans l’ordre du jour international.Ils souhaitent que l’aide de la CE soit plussoutenue en faveur des petits producteurs, dansles Programmes indicatifs nationaux et dans leFonds européen de développement (FED), etplaident pour une participation institutionnaliséedes organisations paysannes à l’élaboration despolitiques agricoles des pays ACP-UE, et auxsessions de l’Assemblée parlementaire paritaireACP-UE.L’Antenne de Bruxelles a coordonné lacomposante information et communication del’Initiative ACP-UE d’aide aux producteurs decoton africains. Elle a facilité des discussions enligne sur les relations ACP-UE en matière depêche et sur la lutte contre le VIH/SIDA dansles zones rurales.Pour renforcer sa collaboration avec laCE, le CTA a soutenu la participation devingt organisations africaines aux Journéeseuropéennes de développement en novembre<strong>2006</strong>, où elle a apporté son savoir-fairetechnique aux tables rondes organisées sur lasociété civile et les groupes vulnérables.Dans E-Courier, le bulletin en ligne decoopération au développement des pays ACP-UE, le CTA a produit des articles instructifssur l’agriculture familiale et sur les avantages dela science, des technologies et de l’innovationpour le statut économique et social descommunautés de pêcheurs.Le blog de l’Antenne de Bruxelles (http://bruxelles.cta.int) propose un calendrier desmanifestations dans la capitale belge et unbulletin électronique hebdomadaire. Le nombrede visiteurs a augmenté de façon spectaculaireen <strong>2006</strong> et le bulletin compte désormais plusde 4 000 abonnés. Des versions imprimées ousur cédérom peuvent être demandées par lesorganisations ou les stations de radio ruralequi souhaitent se servir de l’information ou lapartager avec les communautés rurales des paysACP.38


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Administration, budget et ressources humainesAdministration, budget et ressourceshumaines (ABRH)D’importantes modifications des statuts etrèglements du CTA ont été apportées en <strong>2006</strong>.Les règles de fonctionnement, le règlementfinancier et le régime du personnel établissous Lomé IV en 1991 et 1992, puis amendésen 2001, ont été remplacés par de nouveauxrèglements rédigés sur la base de l’Accord deCotonou.Concrètement, le Comité consultatif a étéremplacé par un Conseil d’administration, uncabinet d’audit externe a été désigné, un postede contrôleur financier a été créé et un CDD aété établi pour les agents statutaires du Centre.Un audit d’entreprise pour l’exercice 2005ordonné par l’office de coopération EuropeAida été réalisé par le cabinet Moore Stephens. Lerapport provisoire a été transmis au Centre pourréponses et commentaires.FinancesLes nouvelles règles de fonctionnement duCTA prévoient de remplacer les commissairesaux comptes par un cabinet d’audit externesélectionné sur appel d’offres. La société Ernst& Young a été retenue pour l’audit des exercices2005 à 2007. L’audit de 2005 est en cours definalisation et le rapport devrait être disponibleavant la fin <strong>2006</strong>.Le FED a ordonné un audit financier externepour l’exercice 2004, bien que cela ait été déjàfait par les commissaires aux comptes du CTA.L’évolution du total des dépenses réelles duCTA entre 2002 et <strong>2006</strong> est présentée auTableau 3.BudgetLe CTA est financé par le FED, auquelcontribuent tous les États membres de l’UE(voir Tableau 1). Les prévisions budgétairesdes exercices 2001 à 2005 étaient énoncéesdans le plan stratégique du CTA. Le Conseild’administration et le FED ont décidéd’étendre le 9 e FED aux années <strong>2006</strong> et 2007,en réduisant les propositions budgétaires de16 à 14 millions d’euros pour chacun de cesexercices, entraînant une contraction du budgetd’environ 15 % pour l’exercice 2005 et doncune réduction importante des activités enfaveur des populations rurales des pays ACP(voir Tableau 3). Le CTA a besoin d’obtenirune augmentation de 2 millions d’euros pourl’exercice 2007.Le CTA s’efforce d’augmenter sa visibilité locale aux Pays-Bas et entretient des relations plus étroites avec l’Universitéde Wageningen et d’autres organisations locales. Le mairede Wageningen, Geert van Rumund (deuxième en partantde la droite), a visité le Centre en août et, avec deux de sescollaborateurs, il a rencontré le Dr. Hansjörg Neun (à gauche)39


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Administration, budget et ressources humainesTableaux budgétairesTableau 1 : Budget du CTA pour <strong>2006</strong>(en milliers d’euros)Actif Montant PourcentageContribution du FED 14 000 98,6Autres revenus 200 1,4Total 14 200 100,0PassifTitre I – Dépenses de 4 815 33,9personnelTitle II – Dépenses de 1 290 9,0fonctionnementTitre III – Dépenses 8 095 57,1opérationnelles 1Total 14 200 100,01Voir la ventilation au Tableau 3.Tableau 2 : Dépenses <strong>annuel</strong>les2002 à <strong>2006</strong> (en milliers d’euros)AnnéeMontant2002 12 7472003 13 2932004 14 6232005 14 537<strong>2006</strong> 14 267Tableau 3 : Budget des programmes opérationnels (en milliers d’euros)Programme Montant Pourcentage du budgettotal du CTAProduits et services d’informationPublications imprimées 1 011 41,7Publications électroniques et services d’information via les TIC 244 10,0Distribution de publications imprimées et électroniques 676 27,8Renforcement des services d’information ACP 481 19,8Divers 17 0,7Total 2 429 30,0Canaux et services de communicationRenforcement des organisations et réseaux régionaux 944 38,8Dialogue et échange d’informations via les TIC 600 24,7Séminaires in situ et autres services de communication 881 36,3Divers 4 0,2Total 2 429 30,0Compétences et systèmes GICFormation en GIC 914 37,6Renforcement des capacités en GIC des organisations ACP locales et 883 36,3nationalesStratégies en sciences et technologies 611 25,2Divers (traduction de rapports, réunions ponctuelles, etc.) 21 0,9Total 2 429 30,0Planification et services communsÉtudes, consultations techniques et évaluations 712 88,1Systèmes informatiques internes 67 8,3Divers 29 3,6Total 808 10,040


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Administration, budget et ressources humainesl est toujours très difficile de réussir à réunir le personnel du CTA au grand complet. Les médaillons individuels montrent certains desmembres du personnel qui n’ont pu figurer sur la photo de familleDIRECTIONDr. Hansjörg NeunDirecteurHelen OguliSecrétaire de directionPLANIFICATION ET SERVICES COMMUNS (P&SC)Dr. Ibrahim KhadarChef de départementChristine WebsterAdjointe au chef de départementVincent FautrelCoordinateur de programme / Commerce et développementKevianh Aït TaharCoordinateur de programme / Systèmes informatiquesOlivier ChoiCoordinateur de programme / Systèmes informatiquesDeborah KleinbussinkAssistante administrative seniorADMINISTRATION, BUDGET ET RESSOURCES HUMAINES(ABRH)Jean-Claude BurguetChef de départementJulia NijhofAssistante administrative seniorIngeborg Dolfing *SecrétaireSerge Adolph *Documentaliste / Assistant administratifThomas Mendo-EssianeCoursierBandjoura SamouraChauffeurMarguerite Robbertsen *RéceptionnisteJack van Holland *Intendant41


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Administration, budget et ressources humainesANTENNE DE BRUXELLESIsolina BotoResponsableSERVICE COMPTABILITÉ ET CONTRÔLE FINANCIERSunita MillonResponsableWillem Grisel *ComptableAntoinette SenouAssistante administrative seniorDÉPARTEMENT PRODUITS ET SERVICES D’INFORMATION(DPSI)Dr. Joseph MugahChef de départementChantal GuiotCoordinatrice de programme / CoéditionsVivienne OguyaCoordinatrice de programme / Décentralisation del’informationMurielle VandreckCoordinatrice de programme / Distribution des publicationsSarah BelCoordinatrice de programme / CoéditionsKaren HackshawCoordinatrice de programme / Publications institutionnellesAnne LegroscollardChargée de projet adjointeJenessi MatturiChargée de projet adjointeMirjam HoekSecrétaireGabriela Gonçalves Bahre *SecrétaireEvelyne Beij *SecrétaireHusna Yagoub *SecrétaireDÉPARTEMENT CANAUX ET SERVICES DECOMMUNICATION (DCSC)Oumy NdiayeChef de départementJosé Filipe FonsecaCoordinateur de programme senior / Partenariats régionauxAndré VugayabagaboCoordinateur de programme senior / Promotion de l’échanged’informationsKevin PaintingCoordinateur de programme senior / TICGiacomo RambaldiCoordinateur de programme senior / Équipe Innovation TICAboubacar Koda-TraoréCoordinateur de programme / TICDr. John WoodendCoordinateur de programme / Promotion de l’échanged’informationsLucie ScheepersChargée de projet adjointeHildreth John-CharlesSecrétaireManon Hekking *SecrétaireDÉPARTEMENT COMPÉTENCES ET SYSTÈMES DE GESTION DEL’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (DCSGIC)Thierry DoudetChef de départementDr. Ibrahim TiemogoCoordinateur de programme / PartenariatsJudith Ann FrancisCoordinateur de programme senior / Sciences et technologiesRodger ObuboCoordinateur de programme / FormationArmelle DegraveChargée de projet adjointeUzo Klein Leugemors-EzeunalaChargée de projet adjointeEvelyne Kort-Nerinx *SecrétaireMik Paauw *SecrétaireAGENTS AYANT QUITTÉ LE CTA EN <strong>2006</strong>Éric Baillais, Coordinateur de programme / SystèmesinformatiquesMarceline Ngala-Mianda, SecrétaireRichard Tempel, IntendantLola Visser-Mabogunje, Chargée de projet adjointeAGENTS RECRUTÉS EN <strong>2006</strong>Serge Adolph, Documentaliste / Assistant administratifKevianh Aït Tahar, Coordinateur de programme /Systèmes informatiquesOlivier Choi, Coordinateur de programme / SystèmesinformatiquesWillem Grisel, ComptableManon Hekking, SecrétaireJack van Holland, IntendantHusna Yagoub, Secrétaire* Personnel sous contrat local.42


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>États ACP et UEÉtats ACP et UEAfrique297371921223925284212204536343315186 811329113341355474248 3143244644271623171440381026301 Angola2 Bénin3 Botswana4 Burkina Faso5 Burundi6 Cameroun7 Cap-Vert8 Républiquecentrafricaine9 Tchad10 Comores11 Congo12 Côte d’Ivoire13 Républiquedémocratique duCongo14 Djibouti15 Guinée équatoriale16 Érythrée17 Éthiopie18 Gabon19 Gambie20 Ghana21 Guinée22 Guinée-Bissau23 Kenya24 Lesotho25 Liberia26 Madagascar27 Malawi28 Mali29 Mauritanie30 Maurice31 Mozambique32 Namibie33 Niger34 Nigeria35 Rwanda36 Sao Tomé etPrincipe37 Sénégal38 Seychelles39 Sierra Leone40 Somalie41 Afrique du Sud42 Soudan43 Swaziland44 Tanzanie45 Togo46 Ouganda47 Zambie48 ZimbabweCaraïbes52585057545949 536061515563566249 Antigua-et-Barbuda50 Bahamas51 Barbade52 Belize54 Dominique55 République dominicaine55 Grenade56 Guyana57 Haïti58 Jamaïque59 St.-Kitts-et-Névis60 Ste-Lucie61 St.-Vincent-et-les-Grenadines62 Surinam63 Trinité-et-Tobago43


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>États ACP et UEPacifique65727366757069787767767471686464 îles Cook65 Timor oriental66 États fédérés deMicronésie67 Fidji68 Kiribati69 îles Marshall70 Nauru71 Niue72 Palau73 Papouasie-Nouvelle-Guinée74 Samoa75 îles Salomon76 Tonga77 Tuvalu78 VanuatuEurope90 10310183102879680 94 8298798986998584929379 Autriche80 Belgique81 Chypre82 République tchèque83 Danemark84 Estonie85 Finlande86 France87 Allemagne88 Grèce89 Hongrie90 Irlande91 Italie92 Lettonie93 Lituanie94 Luxembourg95 Malte96 Pologne97 Portugal98 Slovaquie99 Slovénie100 Espagne101 Suède102 Pays-Bas103 Royaume-Uni971009188958144


Produits etservices du CTA


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DPSIDépartement Produits et servicesd’information (DPSI)Publications du CTA (édition imprimée et électronique)Titre<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> CTA 2005 / CTA Annual Report 2005Catalogue électronique / E-catalogueSupplément au Catalogue des publications <strong>2006</strong> du CTA / CTAPublications Catalogue Supplement <strong>2006</strong>CTA / IRETA Regional Seminar on the Role of Information andCommunication Tools in Food and Nutrition Security in thePacific Region – <strong>Rapport</strong> de synthèseRole of Information and Communication for the Implementationof Food and Nutrition Plans in the Caribbean Region – <strong>Rapport</strong>de synthèseSIM et Bourse des matières premières agricoles : renforcerles signaux et les institutions du marché / Market InformationSystems and Agricultural Commodity Exchanges: StrengtheningMarket Signals and Institution – <strong>Rapport</strong>s de synthèseSIM et Bourse des matières premières agricoles : renforcer lessignaux et les institutions du marché / Market InformationSystems and Agricultural Commodity Exchanges: StrengtheningMarket Signals and Institutions – Documents de travailLes TIC transforment-elles la vulgarisation agricole? <strong>Rapport</strong> de lasixième réunion consultative d’experts de l’Observatoire du CTAsur les TIC / ICTs –Transforming Agricultural Extension? Reportof the sixth consultative expert meeting of CTA’s Observatory onICTs – Documents de travailL’avenir des relations pêche ACP-UE : vers une plus grandedurabilité et un mieux-être social et économique pour lescommunautés côtières des pays ACP / The future of ACP-EUfisheries relations: Towards more sustainability and improvedsocial and economic wellbeing for ACP coastal communitiesType de publication<strong>Rapport</strong> (français et anglais) (document imprimé, format PDF sur lesite Web du CTA, cédérom)Liste de tous les titres disponibles du catalogue du CTA sur une basede données interrogeable en ligne (format électronique)Document imprimé<strong>Rapport</strong> du séminaire du CTA organisé dans le Pacifique en2005 (document imprimé, format PDF sur le site Web du CTA)(distribution restreinte)<strong>Rapport</strong> du séminaire du CTA organisé dans les Caraïbes en2005 (document imprimé, format PDF sur le site Web du CTA)(distribution restreinte)<strong>Rapport</strong> (français et anglais) du séminaire du CTA organisé àAmsterdam, aux Pays-Bas en 2005 (document imprimé, format PDFsur le site Web du CTA)<strong>Rapport</strong> (français et anglais) du séminaire du CTA organisé àAmsterdam, aux Pays-Bas, en 2005 (document imprimé, format PDFsur le site Web du CTA)<strong>Rapport</strong> (français et anglais) (document imprimé, format PDF sur lesite Web du CTA)<strong>Rapport</strong> (français et anglais) (document imprimé, format PDF sur lesite Web du CTA)46


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DPSIPublications du CTA (édition imprimée et électronique)TitreChallenges and Opportunities for the ACP Herbal Industry –Points marquantsPerceptions and Practice: An Anthology of Impact AssessmentExperiencesOffrir une tribune aux jeunes / Giving Youth a Voice –Points marquantsSpore / EsporoSpore / Esporo Annonce mélSite Web du CTASpore PlusCoéditionsType de publication<strong>Rapport</strong> (document imprimé, format PDF sur le site Web du CTA)Document imprimé, format PDF sur le site Web du CTA<strong>Rapport</strong> (document imprimé, format PDF sur le site Web du CTA)Magazine (fil d’actualité Internet/document imprimé/fichiers PDF etHTML sur le site Web du CTA)Numéros 121-126 en anglais et en français ; numéros 71–76 enportugaisSommaire du prochain numéro de Spore / Esporo envoyé auxabonnés par voie électroniqueFormat électroniqueInformation institutionnelle sur le CTADiffusion numérique par satellite d’une sélection de documents duCTA, y compris le magazine Spore / EsporoTitre Auteurs Éditeurs partenairesCollectionsLe technicien de l’agriculture tropicale/The Tropical AgriculturalistBeefD. Richardson,A.J. SmithMacmillanBeekeeping P.D. Paterson MacmillanAgricultures tropicales en pocheLa santé animale : généralités (volume 1)La santé animale : principales maladies (volume 2)A. Hunter,G. Uilenberg, etC. Meyer(adaptation française)A. Hunter,G. Uilenberg, etC. Meyer(adaptation française)Quae/KarthalaQuae/KarthalaAgrodokStarting a cooperative: Farmer-controlled economic initiatives R. Koopmans Agromisa, AgriCord, FIPA, AgriterraComment créer une coopérative : Initiatives économiques desagriculteursR. Koopmans Agromisa, AgriCord, FIPA, Agriterra47


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DPSICoéditionsTitre Auteurs Éditeurs partenairesIniciar uma cooperativa: Iniciativas económicas geridas poragricultoresR. Koopmans Agromisa, AgriCord, FIPA, AgriterraNon-timber forest products: The value of wild plantsLes produits forestiers autres que le bois d’œuvre : la valeur desplantes sauvagesProdutos florestais não-madeireiros: o valor das plantas selvagensA apicultura nas regiões tropicaisProdutos apícolas: propriedades, processamento ecomercializaçãoO cultivo de cogumelos em pequena escalaA cultura do tomate: produção, processamento ecomercializaçãoRainwater harvesting for domestic useLa collecte de l’eau de pluie à usage domestiqueRecolha de água da chuva para uso domésticoPreparation of dairy products (revised edition)La préparation des laitages (édition révisée)A preparação de lacticínios (nova edição)Fruit growing in the tropics (revised edition)La culture fruitière dans les zones tropicales (édition révisée)A fruticultura nas regiões tropicaisT. van AndelT. van AndelT. van AndelL. van ’t Leven,W.-J. Boot,M. Mutsaers,P. Segeren,H. VelthuisM. Mutsaers,H. van Blitterswijk,L. van ‘t Leven,J. Kerkvliet,J. van de WaerdtP. Oei,B.van Nieuwen huiizenS. Naika, J. van Lidt deJeude, M. de Goffau,M. Hilmi, B. van DamJ. Word, T. van HattumJ. Word, T. van HattumJ. Word, T. van HattumP. Ebing, K. RutgersP. Ebing, K. RutgersP. Ebing, K. RutgersE. VerheijE. VerheijE. VerheijAgromisa, ICCO, SNV, TropenbosInternationalAgromisa, ICCO, SNV, TropenbosInternationalAgromisa, ICCO, SNV, TropenbosInternationalAgromisa, NectarAgromisa, NectarAgromisaAgromisa, PROTA FoundationAgromisa, ICCO, AIDEnvironmentAgromisa, ICCO, AIDEnvironmentAgromisa, ICCO, AIDEnvironmentAgromisa, ICCOAgromisa, ICCOAgromisa, ICCOAgromisaAgromisaAgromisa48


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DPSICoéditionsTitre Auteurs Éditeurs partenairesSmall-scale chicken production in the tropics (revised edition)L’élevage des poules à petite échelle (édition révisée)Crição de galinhas em pequena escala (nova edição)N. van Eekeren,A. Maas,H.W. Saatkamp,M. VerschuurN. van Eekeren,A. Maas,H.W. Saatkamp,M. VerschuurN. van Eekeren,A. Maas,H.W. Saatkamp,M. VerschuurAgromisaAgromisaAgromisaRessources végétales de l’Afrique tropicaleCereals and pulsesCéréales et légumes secsCéréales et légumes secs/Cereals and pulses(cédérom bilingue)M. Brink, G. Belayet al. (eds)M. Brink, G. Belayet al. (eds)M. Brink, G. Belayet al. (eds)Backhuys Publishers, PROTA FoundationBackhuys Publishers, PROTA FoundationBackhuys Publishers, PROTA FoundationPublications techniquesConservation agriculture: A manual for farmers and extensionworkers in AfricaACT/IIRRAnimer et gérer l’information pour le développement rural :outils, méthodes et expériences pour les services d’information/Facilitating and managing information for rural development:Information service tools, methods and experiencesI. Gachie, L. Ruault,S. MendyGRETLa cartographie pour le changement : pratique, technologies etcommunication/Mapping for change: Practice, technologies andcommunicationN°. 54 de Apprentissage et action participatifs/ParticipatoryLearning and ActionIIEDHow to live positively: A practical manual for facilitatingcommunity action in HIV/AIDS-affected areasS.L.J. Page, F. NyakandaCABI PublishingComment vivre positivement : un manuel pratique pour faciliterl’action communautaire dans les zones affectées par le VIH/SIDAS.L.J. Page, F. NyakandaCABI PublishingComo viver de forma positiva: Um manual prático para facilitar aacção comunitária nas áreas afectadas pelo HIV/SIDA(livres + cédérom)S.L.J. Page, F. NyakandaCABI Publishing49


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DPSICoéditionsTitre Auteurs Éditeurs partenairesLa grippe aviaire : L’influenza : Le virus H5N1, le poulet, les autresanimaux, et l’homme d’ici et d’ailleurs, de l’Asie à l’AfriqueBird flu: Avian influenza: The H5N1 virus, poultry, other animals,and other people here and elsewhere, from Asia to AfricaGouvernance interactive des pêches : un guide pour unemeilleure pratiqueAppropriate technology knowledge collection (cédérom)M. Launois, et al. AGROPOLIS, AU-IBAR, Ceva SanteAnimale, CIRAD, CTA, FAO, ITANA,Ministère français des Affairesétrangères, OIE et al. Rédaction, CIRADM. Launois, et al. AGROPOLIS, AU-IBAR, Ceva SanteAnimale, CIRAD, CTA, FAO, ITANA,Ministry of Foreign Affairs of France,OIE et al. Editing, CIRADM. Bavinck, et al. MAREINTITaxonomy of African ticks: An identification manual(réimpression)Numérisation et bibliothèques électroniques (module deformation de la collection IMARK) (cédérom)J. Okello-Onen,S.M. Hassan,S. EssumanICIPECIRAD, FAOGuide pour les producteurs et exportateurs de l’Afriquede l’Ouest : Réglementations, normes et certification pourl’exportation de produits agricolesA.L. Coulibaly, P. LuiFAOA practical manual for producers and exporters in West Africa:Regulations, standards and certification for agricultural exportA.L. Coulibaly, P. LuiFAOA practical manual for producers and exporters in East Africa:Regulations, standards and certification for agricultural exportsA.L. Coulibaly, P. LuiFAOLes plantes cultivées en régions tropicales d’altitude d’Afrique :cultures industrielles et d’exportation, cultures fruitières, culturesmaraîchèresP. Nyabyenda Presses Agronomiques de GemblouxThe farming handbook B. Smith University of Kwazulu-Natal PressWhere the land is greener: case studies and analysis of soil andwater conservation initiatives worldwideLois et politiques liées à la gestion des ressourcesphytogénétiques : Module de formation accompagné del’examen des instruments, développements et tendances despolitiques régionales (2 e édition)H. Liniger, W. Critchley(Eds)S. Bragdon, C. Fowler,Z. França, E. Goldberg(Eds)CDE, FAO, PNUE, WOCATGTZ, IFPRI, IPGRI, SGRPPriority information themes for ACP agriculture and ruraldevelopment: An interactive training module (cédérom)50


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DPSICoproductions vidéoTitreDu sucre et des fleurs dans nos moteursDescriptionMecano ProductionsLa cartographie pour le changement/Mapping for Change Reportage vidéo sur la conférence organisée en septembre 2005par un consortium d’organisations de développementTéléreportage sur :1. Spore (20 ans d’information au service du développement)2. Radio rurale (Comment la radio rurale contribue-t-elle audéveloppement agricole en Afrique ?)Produit en collaboration avec People TV et diffusé dans 35 paysDossiers techniques pour radio ruraleSécurité alimentaire / Food securityL’élevage des caprins / Goat rearingKits thématiques d’information multimédia à l’intention descommunicateurs rurauxAbonnés au service de distribution des publications du CTA (SDP) en <strong>2006</strong>AbonnésNouveaux abonnés au SDPNouveaux abonnés à Spore / EsporoNombre de publications du catalogue CTA distribuées(sur commande ou à l’initiative du CTA)Nombre de publications non CTA distribuéesNombre de bons de commande traitésNombre total d’abonnés au SDPNombre1 6332 34568 6542 56214 25136 343 (particuliers : 22 374 ; organisations : 13 969)51


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DPSIService questions-réponses (SQR)Tableau 1. Nombre et profil des usagers de certains centres SQR financés par le CTA en <strong>2006</strong>CatégorieRégiondesCaraïbesRégiond’AfriquecentraleAfriquedel’OuestcôtièreRégiond’Afriquede l’Est Ghana NigeriaRégiond’AfriqueaustraleTotalConsultants 9 – 103 13 9 0 0 134Vulgarisateurs 61 83 28 64 22 2 256 516Producteurs 97 86 344 198 147 6 540 1 418Professeurs / enseignants 39 17 73 102 21 21 172 445Bibliothécaires / documentalistes 7 1 6 15 38 0 64 131Autres 216 128 200 76 – 0 309 929Décideurs / stratèges 16 6 45 32 15 0 29 143Chercheurs 144 10 440 895 156 36 49 1 730Étudiants 616 24 877 422 90 384 434 2 847Total 1 205 355 2 116 1 817 498 449 1 853 8 293Tableau 2. Usage de l’information demandée à certains centres SQR financés par le CTA en <strong>2006</strong>Usage de l’informationRégiondesCaraïbesRégiond’AfriquecentraleAfriquedel’OuestcôtièreRégiond’Afriquede l’Est Ghana NigeriaRégiond’AfriqueaustraleTotalTransformation agroalimentaire 73 21 24 59 42 0 206 425Production animale 119 75 112 249 38 0 420 1 013Éducation de la communauté 70 9 32 55 13 4 371 554Production végétale 230 146 248 146 73 1 665 1 509Conférence / exposé 78 0 46 92 61 20 95 392Marchés et commercialisation 46 20 93 67 21 1 93 341Autre 248 19 141 178 – 38 115 739Usage personnel 84 17 531 60 15 16 622 1 345Élaboration /Planification de politiques15 35 64 38 18 3 38 211Recherche 245 13 866 873 311 366 38 2 712Total 1 208 355 2 157 1 817 592 449 2 663 9 24152


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DPSITableau 3. Affiliation institutionnelle des usagers de certains centres SQR financés par leCTA en <strong>2006</strong>AffiliationinstitutionnelleRégiondesCaraïbesRégiond’AfriquecentraleAfriquedel’OuestcôtièreRégiond’Afriquede l’Est Ghana NigeriaRégiond’AfriqueaustraleTotalEntreprises commerciales 22 17 4 12 15 0 0 70Associations paysannes 1 51 153 162 31 0 9 407Institutions gouvernementales 52 37 64 133 43 7 99 435ONG 6 32 120 58 6 0 25 247Particuliers 54 69 362 42 120 15 1 277 1 939Instituts de recherche 143 11 374 954 134 35 1 1 652Universités 296 31 936 449 149 392 499 2 752Groupements féminins – 3 27 – – – – 30Autre 457 104 111 7 – 0 4 683Total 1 031 355 2 151 1 817 498 449 1 914 8 215Tableau 4. Service de diffusion sélective de l’information (DSI)Région ACP Profils types RéférencesCaraïbes 130 41 814Afrique centrale 223 57 696Afrique de l’Est 282 79 721Pacifique 167 48 512Afrique australe 266 73 110Afrique de l’Ouest 533 155 043Total 1 601 455 896Tableau 5. Documents fournis aux usagers du service de DSI en <strong>2006</strong>Documents fournisRégion ACPArticles Livres TotalCaraïbes 27 1 livre représentant 3 unités documentaires 30Afrique centrale 61 61Afrique de l’Est 122 1 livre représentant 3 unités documentaires 125Pacifique 4 4Afrique australe 115 1 livre représentant 3 unités documentaires 118Afrique de l’Ouest 219 2 livres représentant 7 unités documentaires 226Total 548 56453


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSCDépartement Canaux et services decommunication (DCSC)Antennes régionales du CTAProjet Sujet ButAntenne régionale du CTA dans les Caraïbes, CARDI Appui institutionnel Renforcer le rôle du CTA dans les Caraïbeset améliorer les services d’informationfournis par le CARDIAntenne régionale du CTA dans le Pacifique, IRETA Appui institutionnel Renforcer le rôle du CTA dans le Pacifiqueet améliorer les services d’informationfournis par l’IRETAÉtude de marché sur les plats cuisinés dans les Caraïbes(avec le CARDI)Production et commercialisation de produits horticoles dans lePacifique (avec l’IRETA)Certification et commercialisation des produits bio dans lePacifique (avec l’IRETA)ÉtudeAtelier16 - 21 août,Îles SalomonCTA/IRETA28 participantsAtelier31 juillet - 4 aoûtÎles Salomon CTA /IRETA28 participantsFavoriser le développement de l’industriedes plats cuisinés (légumes sous vide) auxCaraïbes par une meilleure informationsur les marchés et l’aide à la décisionRenforcer les capacités des producteurset des négociants horticoles à satisfaireles exigences d’une meilleure productionet commercialisation des orchidées et desanthuriums sur le marché intérieur commeà l’exportationContribuer à la poursuite dudéveloppement d’un système decertification des produits bio dans lePacifiqueAppui aux réseaux de politiques régionalesProjet Sujet ButAppui au FANRPAN Mise en réseau Améliorer le dialogue entre parties prenantesaux politiques régionales en Afrique australegrâce à un meilleur accès à l’information et àun échange sur les politiquesAppui au CaRAPN Mise en réseau Améliorer le dialogue entre parties prenantesaux politiques régionales caribéennes grâceà un meilleur accès à l’information et à unéchange sur les politiques54Système caribéen de suivi et d’évaluation pour le plan Agro 2015et l’initiative Jagdeo (avec l’IICA)Système régionald’informationAchever le développement de « lacomposante Performance » d’un systèmecaribéen de suivi et d’évaluation de lapolitique agricole


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSCAppui aux réseaux de politiques régionalesProjet Sujet ButCréation d’un réseau régional de politiques agricoles etforestières dans le PacifiqueMise en réseauContribuer à la formulation et à lamise en oeuvre de politiques saines dedéveloppement agricole et rural dans lePacifiqueAppui aux réseaux d’information commercialeProjet Sujet ButAppui au CMA/AOC pour la mise en place d’un systèmed’information sur le commerce régional agricole en Afriquecentrale et de l’OuestMise en réseauAméliorer les échanges agricoles intrarégionauxen Afrique centrale et del’Ouest par une plus grande accessibilitédes informations stratégiques sur desproduits donnésAppui aux réseaux horizontaux d’information régionaleProjet Sujet ButAppui au développement du CAFAN Mise en réseau Développer la mise en réseau et lacoopération entre les associationspaysannes et les ONG ; influencer lesstratégies et les politiques régionalesde production et de commercialisationagricolesDéveloppement du CARNUFO Mise en réseau Développer les capacités institutionnellesdes organisations de pêcheurs aux niveauxrégional, national et communautaireafin d’améliorer les revenus et la gestiondurable des ressources halieutiquesAppui aux réseaux de femmesDomaine Sujet ButFEMNET – Appui au Réseau de développement et decommunication des femmes (pan)africainesMise en réseauRenforcer les actions de plaidoyerpour les droits des femmes en Afrique,notamment en termes d’accès au foncieret de contrôle des terres et des ressourcesproductives, de santé sexuelle etreproductive (y compris le VIH/SIDA)PEG – Appui au Réseau PEG (Énergie et Genre) de la région duPacifiqueMise en réseauEncourager la prise en compte de ladimension genre dans la planificationnationale/régionale des politiquesénergétiques et de la nécessité de veillerà un accès équitable à l’énergie pour lesfemmes rurales des petits États insulairesdu Pacifique55


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSCAppui à la gestion des ressources naturellesDomaine Sujet ButRenforcer le Réseau des systèmes régionaux d’information et decartographie en Afrique de l’EstMise en réseau etrenforcement descapacitésFaciliter l’adoption et la diffusion debonnes pratiques de gestion et decommunication de l’information spatialedans la régionUFROAT Mise en réseau Faciliter en zone rurale la participationdes femmes à la gestion durabledes ressources naturelles dans leurcommunauté, leur pays et la sous-régionL’approvisionnement de l’appui au réseau Compas par la VaalUniversity of TechnologyMise en réseauRenforcer le développement endogène enAfrique par le partage d’expériences surle terrain, l’élaboration de programmesd’études et le dialogue scientifiqueERMIS-AFRICA Mise en réseau Renforcer le développement endogène enAfrique par le partage d’expériences surle terrain, l’élaboration de programmesd’études et le dialogue scientifiqueL’approvisionnement de l’appui au réseau Compas par le CECIK Mise en réseau Renforcer le développement endogène enAfrique par le partage d’expériences surle terrain, l’élaboration de programmesd’études et le dialogue scientifiqueIRETA – Appui aux réseaux agrosylvicoles de la région duPacifiqueAppui aux réseaux horizontauxMise en réseauSensibiliser l’opinion à la valeur et àl’importance de l’agroforesterie et dessystèmes traditionnels de culture mixtedans la région du PacifiqueDomaine Sujet ButIRETA/ALO – Appui aux activités entre Agents de liaison agricole(ALO) de l’IRETA dans les pays du PacifiqueMise en réseauAméliorer la communication entre l’IRETAet les États membres par le réseau ALO.Éléments du projet : i) opérations etcoordination ALO et ii) atelier <strong>annuel</strong> ALOet formation56


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSCAppui aux réseaux de rechercheDomaine Sujet ButCORAF – Sensibiliser les membres et encourager la créationd’outils de communication et de diffusion des informationsagricoles dans les États membres du CORAFCORAF – Production d’un cédérom contenant les archives dubulletin CORAF ActionCORAF – Étude pilote de l’impact de la recherche sur la gestionnaturelle du bétail en Afrique centrale et de l’OuestAteliers régionauxMise en réseauMise en réseauMise en réseauSensibiliser les participants à la valeurdes outils et systèmes pour l’analyse, lagestion et la diffusion des informationsagricoles. Permettre aux participantsd’acquérir des connaissances et del’expérience dans l’utilisation de ces outilsPréserver, au format électronique, tousles numéros du bulletin CORAF Action(en anglais et en français) et ainsi donneraccès à cette information à un public plusvaste ; diffuser l’information produite parles chercheurs dans les États membres duCORAFÉvaluer le taux d’adoption par différentsutilisateurs des technologies mises aupoint par la recherche ; évaluer l’impactde l’utilisation de ces technologies surla gestion naturelle du bétail au niveaulocal ; décider des meilleures pratiques entenant compte des aspects sociaux de larechercheTitre Sujet ButPréparation et gestion de projets avec les partenaires Atelier régional Améliorer la formulation et la gestion desprojets régionaux du CTAActivités fondées sur les TICTitre Sujet ButConsolidation des centres de ressources Portail Web Développer une application pour letransfert du logiciel <strong>Anancy</strong> aux pays ACPAppui à un système d’information de marché : partenariatd’appui au RESIMAOFFSnet : plate-forme d’apprentissage et d’habilitationcommunautairePortail WebPortail WebFinaliser le développement d’une plateformeintégrée pour un SIM et l’analyseassociée dans des pays d’Afrique del’OuestÉtablir une plate-forme effective etfonctionnelle de connaissances desréseaux FFS et un centre de ressources enAfrique de l’Est57


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSCActivités fondées sur les TICTitre Sujet ButDéveloppement de site Web pour Afrique Verte Portail Web Améliorer l’accès des négociants encéréales du Sahel à l’information liée aucommerceICT UpdatePortail Web, bulletinimpriméRenforcer la formulation et la mise enoeuvre des politiques TIC dans le domainede l’agriculture et du développementrural par la fourniture d’informationsopportunes et le partage de connaissancesAgritrade Portail Web Créer ou renforcer la prise de consciencedes enjeux cruciaux et des datesbutoirs concernant les négociations surl’agriculture et la pêchePAPGRENDéveloppement desite Web ; mise enréseauOptimiser l’efficacité et l’efficience de laconservation et de l’utilisation durabledes ressources phytogénétiques dans lePacifique par la fourniture d’informationssur les ressources détenues par lesbanques génétiques de la régionServeur d’agrégation de fils RSSDéveloppement desite Web ; promotionet développementde normesPromotion et utilisation de fils d’actualitéspour l’agrégation et le partage de contenuProgrammes de radio communautaire en collaboration avecNdoogu Communication, SénégalProduction deprogrammes deradio ruraleProduire et diffuser des programmesde communication auprès des médiascommunautaires publics et privés enAfrique de l’OuestForum sur les échanges agricoles : valorisation des expérienceslocales avec Inter-RéseauxForum électronique ;atelierRenforcer la capacité des organisationspaysannes à mieux comprendre lesmécanismes du marché, mener desnégociations et donner de la valeurajoutée à leurs produitsForum électronique pour un séminaire du CTA sur le Rôle del’information et la communication dans le développement despetites et moyennes entreprises agroalimentaires en AfriqueForum électroniqueSensibiliser l’opinion aux questionsabordées par le séminaire ; échanger despoints de vue et des expériences58Appui à l’organisation de forums électroniquesForum électronique(groupes dediscussion)Optimiser l’efficacité et l’efficiencedes réseaux sociaux et le partage desconnaissancesGroupes de discussion créés :• Réseau d’échanges d’associations defemmes rurales en Afrique de l’Ouestet au Tchad• Groupe sur le piment du CARDI• Groupe sur les petits ruminants duCARDI• Réseau d’organisations paysannesrégionales


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSCSéminaire <strong>annuel</strong> du CTATitre Détails* Key pointsLe rôle de l’information et de la communication dansle développement des petites et moyennes entreprisesagroalimentaires en Afrique* Partenaire, lieu, date, nombre de participantsGouvernement dela République duBénin, CRATCotonou, Bénin20 - 24 février93 participants• Contribuer à la promotion et aurenforcement des capacités des PMEagroalimentaires africaines par uneutilisation optimale des TIC• Approfondir l’exploration de tous lesproblèmes d’information rencontréspar les PME agroalimentaires• Identifier des stratégies d’informationet de communication pour promouvoirle développement des PMEagroalimentaires• Identifier les orientations futures pourle CTA et d’autres institutions afind’accompagner le développement desPME agroalimentaires en AfriqueVisites d’étudeTitre Détails** ParticipantsLe rôle des femmes dans le développement de la microfinanceen Afrique16 - 29 septembre ; Kenya ; AFRACA 39Collecte des eaux de pluie et assainissement écologique 20 - 27 novembre ; Burkina Faso ;CREPA, Margraf Publishers20CoséminairesTitre Détails** ParticipantsGestion des terres et de l’eau pour une agriculture durable enAfrique australe14 - 16 février ; Lilongwe, Malawi ; CE, SADC 38Expérience FFS en matière de gestion du foncier et de l’eau 24 - 29 avril ; Jinja, Ouganda ;Environmental Alert, ETC–Afrique de l’Est,FAO, KARI, Université de Makerere, WUR–LEI70Forum sur une réponse intégrée à la double épidémie de la faimet du VIH/SIDA8 - 12 mai ; Lusaka, Zambie; CAREInternational, PCI, PAM, ministère zambien del’Agriculture et des Coopératives200Défendre les réussites agricoles pour l’avenir de l’Afrique :dialogue du NEPAD avec les parlementaires15 - 18 mai ; Somerset West, Afrique du Sud ;INWENT, NEPAD88Gérer l’information agricole pour une sécurité alimentairedurable et l’amélioration des conditions de vie en Afrique(Première conférence du Chapitre Afrique de l’IAALD)21 - 26 mai ; Nairobi, Kenya ; IAALD, AGORA,TEEAL, ASARECA, CGIAR, CORAF, FAO,FARA, GFAR, Hivos, IFLA, INASP, KACE, KARI,Université de Moi22159


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSCCoséminairesTitre Détails** ParticipantsStratégies d’information et de communication pour lesjournalistes agricoles en AfriqueLe Moringa et autres ressources végétales à haute valeurnutritionnelle : stratégies, normes et marchés pour un meilleurimpact sur la nutrition en Afrique18 - 22 septembre ; Lusaka Zambie ; IFAJ,MEAD, MESHA, Institut PANOS(Afrique du Sud)16 - 18 novembre ; Accra, Ghana ; CDE,CIRAD, Empretec (Ghana), Global FacilitationUnit for underutilized species (GFU)3090Programme d’appui aux séminaires (PAS)TitreDétails**Participantsparrainés parle CTAAtelier sur les énergies renouvelables 20 - 24 février ; Suva, Fidji ; SOPAC 12Atelier international sur la promotion de l’innovation locale 6 - 10 mars ; Siem Reap, Cambodge ;ETC5Conférence internationale sur la réforme agraire et ledéveloppement rural (ICARRD)Première Conférence de l’ISOCARD7 - 10 mars ; Porto Alegre, Brésil ;ICARRD / FAO16 - 18 avril ; Al-Ain, ÉmiratsArabes Unis ; CIRAD86Cinquième SIAGRO 24 - 27 avril ; Dakar, Sénégal ;SENCOMANELes étangs à poissons dans les systèmes agricoles 25 - 28 avril; Can Tho City, Vietnam ;WUR175Forum ministériel sur les Technologies de pointe respectueusesde l’environnement (TPRE) pour le développement durable del’Afrique : rôle de la Diaspora26 - 28 avril ; Accra, Ghana ; CRAT 18Atelier Ratzooman sur les rongeurs ravageurs 3 - 5 mai ; Malelane, Afrique du Sud ; NRI 7Conférence IST - Africa <strong>2006</strong> 3 - 5 mai ; Pretoria, Afrique du Sud ; IIMC 5IDMME <strong>2006</strong>16 - 19 mai ; Grenoble, France ; Institutnational polytechnique de Grenoble111 e Biennale de l’IASCP 19 - 23 juin ; Ubud, Bali ; Indonésie,IASCP8602 e Congrès régional de la jeunesse africaine sur la science et latechnologie26 - 29 juin ; Accra, Ghana ; ATPS 9


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSCProgramme d’appui aux séminaires (PAS)TitreDétails**Participantsparrainés parle CTACIFE <strong>2006</strong> : Entomologie et développement durable 2 - 6 juillet ; Rabat, Maroc ;Université Mohammed V226 e Conférence sur l’économie agricole des Antilles 9 - 12 juillet ; San Juan, Porto Rico ; CARDI 742 e Rencontre <strong>annuel</strong>le de la CFCS 9 - 14 juillet ; San Juan, Porto Rico ; CARDI 218 e Congrès mondial de la science du sol 9 - 15 juillet ; Philadelphie, États-Unis ; IUSS 315 e Conférence de l’IUSSI 30 juillet - 5 août ; Washington DC,États-Unis ; IUSSI2Congrès africain sur le riz31 juillet - 4 août ; Dar es Salaam,Tanzanie ; WARDA1127 e Congrès et salon internationaux de l’horticulture (IHC <strong>2006</strong>) 13 - 19 août ; Séoul, Corée ; ISHS 72 e Conférence africaine de l’épidémiologie nutritionnelle (ANEC) 15 - 18 août ; Accra, Ghana ;Université du GhanaXII e Congrès international d’acarologie 21 - 26 août ; Amsterdam, Pays-Bas ;Université d’Amsterdam9226 e Conférence de l’IAAE 12 - 18 août ; Brisbane, Australie ; IAAE 73 e Conférence internationale sur la biologie et la gestion desrongeurs28 août - 1er septembre ; Hanoi,Vietnam ; Universiteit Antwerpen6Conférence internationale <strong>annuel</strong>le <strong>2006</strong> RGS-IBG 30 août - 1er septembre ; Londres, R-U ;The Open University21 e Conférence ASIC <strong>2006</strong> 11 - 15 septembre ; Montpellier, France ;CIRAD41Atelier sur l’impact de la grippe aviaire sur les petits producteursde volaille en Afrique de l’OuestProgramme international d’études sur la mise en valeur desterres SILC et 2 e Conférence internationale sur la mise en valeurdes terres12 - 14 septembre ; Tamale, Ghana ;Réseau de développement des petitsproducteurs de volaille4 - 11 octobre ; Melbourne, Australie ;SILC20515 e Conférence internationale de la recherche sur le cacao 9 - 14 octobre ; San Jose, Costa Rica ;COPALCongrès mondial sur la communication pour le développement 25 - 27 octobre ; Rome, Italie ;FAO/Banque mondiale6861


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSCProgramme d’appui aux séminaires (PAS)TitreDétails**Participantsparrainés parle CTAAtelier international sur la gestion des risquesagrométéorologiques25 - 27 octobre ; New Delhi, Inde ; OMM 115 e Colloque international sur les équidés de trait 30 octobre - 2 novembre ; Addis-Abeba,Éthiopie ; The Donkey Sanctuary64 e Forum pan-Commonwealth sur l’apprentissage ouvert et àdistance10 e Forum africain sur les approches à base de programmes dansle secteur privé30 octobre - 3 novembre ; Ocho Rios,Jamaïque ; COL30 octobre - 3 novembre ; Windhoek,Namibie ; GTZ59Forum régional sur la souveraineté alimentaire 7 - 10 novembre ; Niamey, Niger ; ROPPA 40GFAR <strong>2006</strong> – Conférence triennale du GFAR 9 - 11 novembre ; New Delhi, Inde ; FAO 14Atelier Praia + 9 13 - 17 novembre ; Bamako, Mali ; CILSS 13Journées européennes du développement 13 - 17 novembre ; Bruxelles, Belgique ; CE 167 e édition du FRSIT 18 - 25 novembre ; Ouagadougou,Burkina Faso ; SNRA23 e Conférence <strong>annuel</strong>le de la SSSEA 19 - 24 novembre ; Masaka, Ouganda ;SSSEASymposium international de la Fondation FARM 27 - 29 novembre ; Paris, France ;Fondation FARM121312Total 354** Date, lieu, partenaire62


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICDépartement Compétences et systèmesde gestion de l’information et de lacommunication (DCSGIC)Programmes de formation à l’information et la communicationCours du CTADétails*Participants et paysbénéficiairesRédaction scientifique Régional ;20 - 28 février ;Lusaka, Zambie ; ISTTGestion de données scientifiques Régional ; 20 - 31mars ; Abeokuta,Nigeria ; UNAABRédaction scientifique Régional ;27 - 31 mars ;Douala, Cameroun ;IRADSuivi SQR Régional ;27 - 31 mars ;Douala, Cameroun ;IRETAConception et gestion de site Web – Niveau 1 Régional ; 17 - 28avril ; Accra, Ghana ;INSTIRédaction scientifique Régional ;24 avril - 1er mai ;Apia, Samoa ; IRETAIntroduction aux outils et méthodes de communication Régional ; 1er - 5mai ; Saint-Georges,Grenade ; CARDIChercheurs et professeurs d’organisationsscientifiques (20) ; Afrique du Sud, Kenya,Ouganda, Tanzanie, Zambie, ZimbabweChercheurs et professeurs d’universitéset d’instituts de recherche agricole (21) ;Cameroun, Gambie, Ghana, Nigeria,Sierra LeoneChercheurs agricoles (20) ; Cameroun,Congo, Gabon, République Centrafricaine,République démocratique du Congo,TogoDocumentalistes en instituts de rechercheagricole et universités (14) ; Fidji, îlesCook, îles Marshall, îles Salomon, Kiribati,Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa,Tonga, Tuvalu, VanuatuBibliothécaires, chargés d’informationet responsables de site Web dans lesorganisations agricoles (20) ; Cameroun,Gambie, Ghana, Nigeria, OugandaChercheurs agricoles (20) ; Îles Cook, Étatsfédérés de Micronésie, Fidji, Kiribati, Niue,Papouasie-Nouvelle-Guinée, Îles Salomon,Samoa, Tonga, VanuatuChargés de communication impliquésdans la sécurité alimentaire etnutritionnelle (14) ; Antigua-et-Barbuda,Bahamas, Barbade, Belize, Dominique,Grenade, Guyane, Jamaïque, Saint-Kittset-Nevis,Sainte- Lucie, Saint-Vincent-et-lesGrenadines, Trinité-et-Tobago, Surinam63


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICProgrammes de formation à l’information et la communicationCours du CTADétails*Participants et paysbénéficiairesGestion de données scientifiques Régional ;22 mai - 2 juin ;Conakry, Guinée ;IRAGSuivi SQR Régional ;1er avril - 31 juillet ;Apia, Samoa ; IRETAProduction de matériel de vulgarisation agricole Régional ;22 mai - 2 juin ;Yaoundé, Cameroun ;IRADProduction de matériel de vulgarisation agricole Régional ;3 - 14 juillet ;Kampala, Ouganda ;KARIProgramme de radio rurale Régional ;3 - 14 juillet ; Fidji ;IRETAChercheurs en agriculture (19) ; Bénin,Burkina Faso, Cameroun, Guinée,Mauritanie, Sénégal, TogoDocumentalistes d’instituts de rechercheagricole et d’universités (14) ; Fidji, ÎlesCook, Îles Marshall, Îles Salomon, Kiribati,Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa,Tonga, Tuvalu, VanuatuProfessionnels d’instituts de rechercheet de vulgarisation et d’ONG impliquésdans le développement rural (21) ;Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côted’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Républiquecentrafricaine, République démocratiquedu Congo, SénégalProfessionnels d’instituts de recherche etde vulgarisation et d’ONG impliqués dansle développement rural (21) ; Éthiopie,Kenya, Malawi, Ouganda, Tanzanie,ZambieChercheurs (20) ; États fédérés deMicronésie, Fidji, Îles Cook, Îles Marshall,Îles Salomon, Kiribati, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Tonga, Tuvalu, VanuatuProduction d’informations agricoles avec des récepteurs desatelliteRégional ;17 - 21 juillet ; Nadi,Fidji ; CPSPersonnel d’instituts de vulgarisationagricole et d’ONG impliqués dans ledéveloppement agricole et rural dansle Pacifique Sud (18) ; États fédérés deMicronésie, Fidji, Kiribati, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Îles Salomon, Tuvalu,VanuatuFormation de formateurs à la production de programmes deradio ruraleNombre total de bénéficiaires des programmes de formation du CTA : 244Régional ;18 - 29 septembre ;Ouagadougou,Burkina Faso ;URTNAProfessionnels de services d’informationagricole et de stations de radio ruraleimpliqués dans le développement rural(16) ; Bénin, Burkina Faso, Cameroun,Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie,Niger, Sénégal, Togo* type, date, lieu, partenaire64


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICÉlaboration de méthodes et supports de formationActivité Détails BénéficiairesModule IMARK – Sécurité alimentaire : l’information pourl’actionMatériel deformation engroupes restreintsBibliothécaires et professionnels del’information ACPAteliers virtuels : facilitation de l’interaction en ligne 9 février - 17 mars ;Rome, Italie ; FAOMembres du CARDI et du réseauASARECA (37) ; Caraïbes, Afriquecentrale et de l’EstAppui à d’autres formationsCoursDétails*Participants et paysbénéficiairesApproches participatives pour l’amélioration du cacao Régional ; 28 août -8 septembre ;New Tafo,Ghana ; Universitéde WageningenRédaction de propositions de projet Régional ;23 - 27 octobre ;Limbé, Cameroun ;INIBAPRédaction de propositions de projet Régional ;27 novembre -1er décembre ;Kampala, Ouganda ;INIBAPRenforcement des techniques de sensibilisation Régional ;13 - 17 novembre ;Nairobi, Kenya ; IIRRRenforcement des compétences en méthodologie de recherche Régional ;13 - 24 novembre ;Kampala, Ouganda ;RUFORUMChercheurs, sélecteurs et vulgarisateursde la filière cacao (25) ; Cameroun, Côted’Ivoire, Ghana, NigeriaProfessionnels de l’information(16) ; Bénin, Burkina Faso, Burundi,Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon,Guinée, Madagascar, Mali, Républiquecentrafricaine, République démocratiquedu Congo, Sénégal, TogoProfessionnels de l’information (16) ;Éthiopie, Ghana, Kenya, Malawi, Maurice,Mozambique, Nigeria, Ouganda, Rwanda,Sierra Leone, TanzanieAgents d’ONG impliqués dans l’agricultureet la sécurité alimentaire (20) ; Éthiopie,Kenya, Ouganda, Soudan, TanzaniePersonnel enseignant des universités (23) ;Éthiopie, Kenya, Ouganda, Républiquedémocratique du Congo, Rwanda,Tanzanie65


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICAppui à d’autres formationsCoursDétails*Participants et paysbénéficiairesRenforcement des compétences en méthodologie de recherche Régional ; 27novembre - 8décembre ; Lusaka,Zambie ; RUFORUMPersonnel enseignant des universités (23) ;Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique,Swaziland, Zambie, ZimbabweNombre total de bénéficiaires du programme d’appui à d’autres formations : 123* Type, date, lieu, partenairePartenariats locaux et nationauxTitre du projet Partenaire ContactAfrique de l’OuestProgramme de renforcementdes capacités d’informationet de communication pour ledéveloppement rural et agricole deszones Mandé et BélédougouAppui à la valorisation des expériencespaysannes par la production, et ladiffusion d’informations et de matérielpédagogiqueADAF / GalléINADES-Formation /BurkinaM. Djibril Kone, Secrétaire permanentAssociation pour le développement des activités de productionet de formation (ADAF/Gallé)Badalabougou, Rue Gamal Abdel Nasser Porte 211BP 3267Bamako, MaliTél. : +223 2 22 00 33 ou 2 29 21 97Fax : +223 2 21 00 33E-mail : adafgalle@afribonemali.netWeb : http://adafgalle.org/M. Millogo de Honore, DirecteurInstitut africain pour le développement économique et social(INADES-Formation) / Burkina995, Avenue du Conseil de l’Entente, Secteur 9 Gounghin01 BP 1022Ouagadougou, Burkina FasoTél. : +226 50 34 28 29Fax : +226 34 05 19E-mail : inadesb@fasonet.bfWeb : http://www.inadesfo.org66


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICPartenariats locaux et nationauxTitre du projet Partenaire ContactValorisation des bonnes pratiquesde lutte contre la dégradation del’environnement en milieu rural enRépublique de GuinéeAmélioration de l’accès desproducteurs ruraux à l’informationagricole par le développement desinitiatives localesAmélioration de l’information et dela communication environnementalesau BéninAppui au développement del’information et de la communicationpour une meilleure gestion desressources naturelles dans le bassinarachidierAppui aux activités d’information et decommunication de la 7 e FIARA, Dakar,Sénégal (1er - 8 mars)AVADEGFENOPCPNGREENFIARAM. Alpha Amadou Bah, PrésidentAssociation des volontaires pour l’assistance audéveloppement en Guinée (AVADEG)Rue 525 DI, Commune de Dixinn/Quartier Dixinn GareBP 4505Conakry, GuinéeTél. : +224 60 20 17 29E-mail : avadeg@yahoo.frM. Issouf Sanou, Coordonnateur des ProgrammesFédération nationale des organisations paysannes (FENOP)09 BP 977Ouagadougou 09, Burkina FasoTél. : +226 76 60 90 52Fax : +226 50 36 36 44E-mail : sissoufou1@yahoo.frWeb : http://fenop.zcp.bf/M. Léandre Onikpo, ResponsableCPN, Les Papillons – Camaté-Shakaloké, Route de Sokponta,Commune de Glazoué, BéninTél. : +229 54 07 13 ou 03 75 73E-mail : cpnlespapillons@yahoo.frM. Ibrahima Fall, ResponsableProgramme agricole et environnement,Groupe de recherche et d’études environnementales(GREEN Sénégal)19, HLM Route de DakarBP 219Thiès, SénégalTél. : +221 951 68 30Mob. : +221 557 62 71Fax : +221 951 68 30E-mail : greensenegal@sentoo.snWeb : http://www.greensenegal.orgM. Boubacar Cisse, PrésidentFoire internationale de l’agriculture et des ressources animales(FIARA)Villa N° 2987E, rue 13, Dieuppeul IVDakar, SénégalTél. : +221 864 42 02Fax : +221 864 42 02E-mail : fiara@sentoo.snWeb : http://www.fiara.org67


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICPartenariats locaux et nationauxTitre du projet Partenaire ContactRenforcement des systèmesd’information et de communicationdes groupements, exploitationsfamiliales et villages de la zone deMeckhé, SénégalTransformation à valeur ajoutée desproduits agroalimentaires locaux duMaliAmélioration de l’accès desproducteurs à l’information agricolepar l’élaboration de programmesradiophoniquesUGPMFENATRARadio BélédougouM. Samba Mbaye, Coordinateur du Programmed’appui à l’exploitation familialeUnion des groupements paysans de Meckhé (UGPM)BP 43Meckhé, SénégalTél. : +221 955.51.13Mob. : +221 538 80 36Fax : +221 955 52 86E-mail : ugpm@sentoo.snM. Yaya Mallé, PrésidentFédération nationale des transformateurs de produitsagroalimentaires (FENATRA)Rue Mohammed VBP E 2604Bamako, MaliTél. : +223 222 5165 or 673 43 78Fax : +223 222 8667E-mail : nakoverger@yahoo.frWeb : http://www.fenatra.comM. Jacques Diatigui Diarra, Directeur de la Radio BélédougouBadalabougou, Rue Gamal Abdel Nasser Porte 211BP 3267Bamako, MaliTél. : +223 226 60 21 ou 910 27 77E-mail : rbkolokani@afribone.net.mlAfrique de l’EstRenforcement et amélioration del’accès à l’information agricole grâceaux TIC ; District Apac, Nord del’OugandaRenforcement des capacités de GICpour le développement rural et lacréation de richessesWOUGNETKENFAPMme. Goretti Zavuga AmuriatResponsable du programme TICWomen of Uganda Network (WOUGNET)Plot 59 Nkrumah Road – Room 13PO Box 4411Kampala, OugandaTél. : +256 41 532 035Fax : +256 41 23 4924E-mail : dokello@wougnet.org; zgamuriat@wougnet.orgWeb : http://www.wougnet.orgDr. John Kanyuithia Mutunga, Directeur généralKenya National Federation of Agricultural Producers (KENFAP)Family Health Plaza Langata / Mai Mahiu Road Junction,PO Box 43148, 00100 Nairobi, KenyaTél. : +254 20 600 355Fax : +254 2 608 325E-mail : producers@kenfap.orgWeb : http://kenfap.org68


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICPartenariats locaux et nationauxTitre du projet Partenaire ContactRenforcement du systèmeopérationnel et participatifd’information et de communicationdu monde rural malgacheBIMTTM. Olivier Ravelomanantsoa, Président du Conseil d’administrationBureau de liaison des centres de formation rurale (BIMTT)Lot A 159, Faravohitra,Rue Joel Rakotomalala,Antananarivo 101, MadagascarTél. : +261 20 22 60 404Fax : +261 20 22 412 28E-mail : bimtt@dts.mgAfrique centraleCréation d’un réseau d’information etde communication pour les apiculteursburundais et le développement de lafilièrePoursuite du renforcement desstratégies d’information et decommunication des organisationspaysannes du BurundiTransformation à valeur ajoutée desproduits agroalimentaires locaux auTchadRenforcement des capacités descommunautés locales en gestion del’information environnementale et desforêts communautaires (communautés“Covinco” et “Alcoba”)Congrégation desFrères Bene YozefuASBLAVIDELATOSAMinistère del’Environnement etdes ForêtsPRGIE / UNGCFrère Tharcisse Batungwanayo, Secrétaire de la Chambre decommerce, d’industrie, d’agriculture et d’artisanat du Burundi(CCIB)Maison Généralice de GihetaBP 283Gitega, BurundiTél. : +257 40 2416Mob. : 94 28 50Fax : +257 22 8525E-mail : batungwatharcisse@yahoo.frM. Jean Ngendakuriyo, PrésidentAssociation villageoise pour le développement (AVIDEL)Rohero I, Avenue des Manguiers N° 3BP 6553,Bujumbura, BurundiTél. : +257 92 05 31Fax : +257 22 09 59E-mail : jengendakuriyo@yahoo.frMme Antoinette Koudjal Mangaral, PrésidenteAssociation tchadienne des opérateurs du secteur agroalimentaire(ATOSA)BP 5253N’Djaména, TchadTél. : +235 52 65 04 ou 52 38 97Mob. : 29 15 36Fax : +235 52 51 19E-mail : koudjalm@yahoo.frM. Blondeau Talatala, Coordonnateur nationalMontée Maison Blanche Biyem Assi,BP 3410Yaoundé, CamerounTél. : +237 994 84 48Fax : +237 22 94 84E-mail : btalatala@yahoo.com69


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICPartenariats locaux et nationauxTitre du projet Partenaire ContactRenforcement des stratégiesd’information et de communicationdes organisations paysannes et descommunautés rurales dans le bassindu Congo, CamerounCODEDEMM. Jean-Pierre Adjoboum, PrésidentComité de développement du Dja et Mpomo (CODEDEM)S/C Programme régional de gestion de l’informationenvironnementale,Unité nationale de gestion et de coordination du Cameroun (PRGIE/ UNGC)Montée Maison Blanche Biyem Assi,BP 3410Yaoundé, CamerounTél. : +237 994 84 48Fax : +237 22 94 84E-mail : codedem@yahoo.frAfrique australeLe rôle des fermes-écoles pour lesproducteurs de manioc au MalawiCMRTEMme Chrissie Katundu, Présidente coordinatriceChinangwa ndi Mbatata Roots and Tuber Enterprise (CMRTE)PO Box 66,DomasiZomba, MalawiTél. : +265 8 864 579E-mail : tnkhono@masaf.orgCaraïbesAmélioration de la GIC pour ledéveloppement agricole en DominiquePacifiqueADPM. Francisco Esprit, ResponsableAgricultural Diversification Project Ltd (ADP)PO Box 268,74 Kennedy Avenue,Roseau, Commonwealth de la DominiqueTél. : +767 4484377 / 3877Fax : +767 448 2308E-mail : spat@cwdom.dmProduction et diffusion del’information pour les femmes despetites entreprises du secteur horticoleSSOMme. Aileen Burness, Chargée de projetSouth Sea Orchids Ltd (SSO)PO Box 570Lautoka, FidjiTél. : +679 662206 or 666 2206Fax : +679 666-283E-mail : sso@connect.com.fj70


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICAteliers des partenaires locaux et nationauxTitrePromouvoir les méthodesd’identification de thèmes prioritairesdans les pays ACP – Réunion ducomité de suiviDétails del’événement*30 janvier - 2 février ;Wageningen,Pays-BasBénéficiaires20 participants de 6 pays ACPAtelier de suivi et d’échange sur lapromotion de partenariats entrele CTA et les organisations ACPnationales et locales en Afriquecentrale et de l’Ouest29 mai - 2 juin ;Ouagadougou,Burkina Faso ; FENOP40 participants d’Afrique centrale et de l’OuestAtelier du CTA sur la promotion departenariats (Afrique et Caraïbes)* Date, lieu et organisation partenaire6 - 10 novembre ;Accra, Ghana ;MISTOWA40 participants d’Afrique du Sud, de l’Est, de l’Ouest et des CaraïbesStratégies en sciences et technologies (S&T)TitreDétails del’événement*BénéficiairesRefonte du site Web : Connaissancespour le développement / Portail dédiéaux S&T : http://knowledge.cta.int/frJanvier - décembre ;CTA, Wageningen,Pays-Bas ; KITExperts ACP et UE ;région ACPRéunion d’experts sur la préparationd’une note d’orientation ST&I sur lechangement climatique et la sécuritéalimentaire21 - 24 février ;Wageningen,Pays-BasExperts ACP (9) et UE (5) ; région ACPRéunions inter-agences (2) pourmettre au point le module FDF intégréet un manuel sur le système ASTI15 - 17 mars et28 - 29 avril ;Wageningen,Pays-Bas ; CABI-Kenya, KIT, Universitéde Vrije, WURRégion ACP et partenaires de l’UEAppui à la réunion de stratégie et deplanification structurelle de l’YPARD2 - 5 mai ;Wageningen,Pays-Bas ; CGIAR,EIARD, GFAR, IAO,IPGRI, SLU, Universitéde Hanovre, WURReprésentants des jeunes (25) ; pays UE et ACP, dont des déléguésparrainés par le CTA ; pays d’Afrique (3)71


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services DCSGICStratégies en sciences et technologies (S&T)TitreRéunion d’experts sur la préparationd’une note d’orientation ST&I surla pertinence de l’enseignement dutroisième cycle pour le secteur agricoleACPDétails del’événement*16 - 19 mai ;Wageningen,Pays-BasBénéficiairesExperts ACP (10) UE (2) ; région ACPCongrès régional africain sur lesfemmes et la science pour la sécuritéalimentaire et nutritionnelle en AfriqueCongrès régional de la jeunessecaribéenne et concours du meilleuressai sur les jeunes et l’emploi/lacréation de richesses : opportunitésdans les ASTI3 - 7 juillet ; Entebbe,Ouganda ; FARA,RUFORUM17 - 21 juillet ;Bridgetown, Barbade ;CCST/NIHERST etNCST BarbadeExperts en S&T, décideurs, paysans, agro-entrepreneurs (87) ; paysd’Afrique (25)Représentants (37) ; Pays des Caraïbes (10)Renforcement des capacités : ateliersrégionaux FDF ASTI (4)Congrès régional de la jeunesse duPacifique et concours du meilleur essaisur les jeunes et l’emploi/la création derichesses : opportunités dans les ASTI7 - 11 août ;Morogoro,Tanzanie ; Universitéde Sokoine27 août -1er septembre ;Saint- Vincent-et-lesGrenadines ; CARDI10 - 15septembre ; PortMoresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée ;NARI2 - 6 octobre ; Accra,Ghana ; CSIR30 - 7 septembre ;Suva, Fidji ; USPExperts (+ de 100) ; pays ACP (52) ; région ACPReprésentants (25) ; Pays du Pacifique (7)Appui au 1er atelier caribéen surle développement de l’industrie del’anthurium5 e réunion du Comité consultatifsur les S&T pour le développementagricole et rural des pays ACP* Date, lieu et organisation partenaire23 - 26 septembre;Campus St.-Augustin,Trinité ; UWI27 novembre- 1er décembre ;Wageningen, Pays-BasDélégués des Caraïbes (95), dont des délégués parrainés par leCTA ; pays des Caraïbes (7)Éminents experts S&T (58) ; pays ACP (20), pays de l’UE (6)72


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services P&SCPlanification et services communs (P&SC)Examens et consultations thématiquesActivité Thème ButCommerce agricole et accès au marchéNotesd’informationet étudesConsultationd’expertsForumélectroniqueSuivi desconsultationsd’expertsAPE, négociations sur l’agriculture à l’OMCet questions liées à la sécurité alimentairePubliées sur Agritrade*9 e réunion de l’ATDN européen au CTA,Wageningen, 10 - 11 octobrePréparation des pays ACP aux négociationsagricoles post-Hong Kong (en partenariatavec le GRET)Résultats de la discussion publiés surAgritradeActes de la consultation d’experts du CTA en2005 sur les SIM et les Bourses de produitsagricoles dans les pays ACP (publiés surAgritrade et <strong>Anancy</strong>**)Élaboration d’une proposition conjointeavec le CIAT intitulée Développer unecommunauté interactive de pratiques pourla commercialisation et le développement dela filière agroalimentaire dans les pays ACP :pour faire accéder les pauvres du monderural au marchéFournir une analyse sur les questions clés en matière de commerceagricole pour les parties prenantes ACP dans le contexte desnégociations d’APE et de l’OMCFaciliter la diffusion de l’information, l’analyse et les échangesentre l’UE et les pays ACP sur les questions clés liées au commerceagricole (OMC, APE, marchandises, etc.)Aider les pays ACP à se préparer aux débats devant avoir lieu durantla conférence ministérielle post-Hong Kong, en proposant uneanalyse, un dialogue stimulant et une consultation sur une baseinformelle sur des questions clés liées aux négociations agricolesFournir aux parties prenantes ACP une synthèse des questions cléssur les SIM et les Bourses de produits agricolesFournir un portail d’information interactif et favoriser l’émergenced’une communauté de pratiques au service de l’entrepreneuriatet des besoins agroalimentaires des producteurs, transformateurset prestataires de services, pour contribuer au renforcementdes compétences en analyse de marché et en développementd’entreprise dans les secteurs agricoles des pays ACPSecteur piscicoleForumélectroniqueConsultation électronique sur les principauxenjeux des relations pêche ACP-UESuivi de la rencontre des experts des pêches,organisée à Bruxelles en décembre 2004Promouvoir le dialogue régional et inter-régional entre experts despays ACP sur la pêche INN et ses impacts sur les différents aspectsde la gestion des pêcheries ; améliorer l’accès au marché (régional etinternational) pour le secteur de la pêche ACP* Agritrade est le portail Web du CTA sur les questions liées au commerce agricole** <strong>Anancy</strong> est le centre de documentation virtuel du CTA73


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services P&SCExamens et consultations thématiquesActivité Thème ButQuestions transversales (y compris la problématique du genre et le VIH/SIDA)MicrofinancementGenARDIS : micro-financement de projetsaxés sur le genre, l’agriculture et ledéveloppement rural dans la société del’information (projet en collaboration avec leCRDI, WOUGNET et l’APC)Atelier pour les bénéficiaires de la 2 e phasede Genardis (Entebbe, 3 - 7 juillet, encollaboration avec le DCSGIC)Appuyer des activités novatrices qui contribuent à une meilleurecompréhension et utilisation des TIC en interface avec laproblématique du genre et l’agriculture / le développement ruraldans les pays ACPObservatoiredes TICForumélectroniqueForumélectroniqueAteliersnationauxRéunion du comité de pilotage pour laconférence 2007 sur le suivi de l’innovationen matière de TIC / GICGroupe de discussion sur l’agriculturefamiliale à la suite de l’atelier sur le mêmethèmeGroupe de discussion sur la sensibilisationau VIH/SIDA au sein des réseaux de femmesruralesAteliers nationaux sur la sensibilisation auVIH/SIDA au sein des réseaux de femmesruralesEngager les préparatifs de l’Observatoire des TIC 2007 avec despartenaires au développementPromouvoir les échanges d’expériences entre organisationspaysannes régionales ACP sur les zones prioritaires au sein de lacoopération ACP/UERenforcer les réseaux de femmes rurales en matière d’information etde communication pour lutter contre le VIH/SIDA en milieu ruralDévelopper et promouvoir des stratégies d’information et decommunication et de nouvelles technologies pour contribuer à lalutte contre le VIH/SIDAAppui à la gestion du cycle <strong>annuel</strong> de projet du CTAActivité Thème ButSéminairesinternesConseils et astuces informatiques (Microsoft,Skype, etc.)Sensibiliser le personnel du CTA et le former à l’emploi d’outilsimportants, afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience du CTAStratégie et outils de communicationConsultationsrégionalesdes partiesprenantesÉvaluation des besoins en informationagricole dans les pays ACP des Caraïbes :de l’évaluation des besoins à la formulationd’une stratégie (février - décembre)Valider les conclusions d’études régionales dans les Caraïbes et lePacifique avec un éventail plus large de parties prenantes régionaleset recommander les options stratégiques possibles à considérer par leCTA dans le cadre de l’élaboration de son plan stratégique 2007-2010Consultationsrégionalesdes partiesprenantesÉvaluation des besoins en informationagricole dans les pays ACP du Pacifique :de l’évaluation des besoins à la formulationd’une stratégie (février - décembre)Valider les conclusions d’études régionales dans les Caraïbes et lePacifique avec un éventail plus large de parties prenantes régionaleset recommander les options stratégiques possibles à considérer par leCTA dans le cadre de l’élaboration de son plan stratégique 2007-201074ÉtudeÉvaluation des besoins en informationagricole dans les pays africains en situationpostconflictuelle : réunion d’information(janvier) ; travaux de terrain et compte rendu(février - août)Recommander des partenaires/bénéficiaires potentiels pour lesactivités et prestations du CTA et identifier leurs besoins en termesd’information agricole et de renforcement des capacités


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Produits et services P&SCAppui à la gestion du cycle <strong>annuel</strong> de projet du CTAActivité Thème ButÉtudeAppuiinstitutionnelAppuiinstitutionnelConsultationssur la gestiondes SQRPlanificationinterneÉvaluation des besoins en informationagricole dans les pays d’Afrique australe et auGhana (consultants désignés en novembre)Révision et évaluation des systèmes etprocessus internes en termes de gestion decycle de projet/contratsPoursuite du développement de la basede données du CTA sur les consultants etprestataires de services afin d’appuyer lesactivités du Centre (en collaboration avec leDépartement ABRH)Organisation de deux ateliers impliquant despartenaires SQR du CTA (en collaborationavec le DPSI en mars et octobre <strong>2006</strong>)Coordination de la préparation du planstratégique du CTA (2007-2010) et duProgramme d’activités 2007Recommander des partenaires/bénéficiaires potentiels pour lesactivités et prestations du CTA et identifier leurs besoins en termesd’information agricole et de renforcement des capacitésMinimiser les délais dans la gestion des contrats et des étatsfinanciers sur l’ensemble du cycle de projet et améliorerglobalement l’efficacité du CTA en rationalisant les procéduresPromouvoir la transparence dans le processus de sélection desconsultantsAméliorer l’efficacité et l’efficience des centres SQR régionaux etnationaux dans les pays ACPAméliorer l’efficacité, la pertinence, l’efficience, l’impact et lapérennité des projets et services du CTAÉvaluation des performances et de l’impactActivité Thème ButEnquêteauprès desusagersEnquête auprès des usagers des portailsWeb du CTA : Agritrade, ICT Update,Connaissances pour le développement etSporeAméliorer les performances et l’efficacité des portails Web du CTASystèmes et réseaux informatiquesActivité Thème ButRenforcementdes capacités• Poursuite du développement des systèmesde comptabilité et de gestion de projets• Fourniture d’un appui à la formationinformatique du personnel du CTA• Analyse et mise à niveau des systèmesd’exploitation informatiques, des logicielset des postes de travail• Analyse et mise à niveau du réseau local• Amélioration de la sécurisation del’intégralité des données et du réseauinformatique du CentreRenforcer les systèmes informatiques internes du CTA, y compris lessystèmes de gestion de l’information, l’infrastructure informatique,les réseaux LAN et WAN75


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Sigles et abréviationsSigles et abréviationsABRHACPACTADAFADPAFRACAAgriCordAGORAALOANECANOPACIAOPPAPCAPEAPPASARECAASBLASICASTIATDNATOSAATPSAU/IBARAVADEGAVIDELBIMTTCABICAFANCARDICARNUFOCaRAPNCCIBCCSTCDECECECIKCFCSCFICGIARCIATCIFEAdministration, budget et ressources humaines (CTA)Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du PacifiqueAfrican Conservation Tillage NetworkAssociation pour le développement des activités de production et de formationAgricultural Diversification Project LtdAssociation africaine de crédit rural et agricoleAlliance of Agri-AgenciesSystème de recherche mondiale en ligne sur l’agricultureAgent de liaison agricoleAfrican Nutritional Epidemiology ConferenceAssociation nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’IvoireAssociation des organisations professionnelles paysannesAssociation for Progressive CommunicationsAccord de partenariat économiqueAssemblée parlementaire paritaire (ACP-UE)Association for Strengthening Agricultural Research in Eastern and Central AfricaAssociation sans but lucratifAssociation pour la science et l’information sur le caféScience, technologie et innovation agricolesAgriculture, Trade and Development NetworkAssociation tchadienne des opérateurs du secteur agroalimentaireAfrican Technology Policy Studies NetworkAfrican Union/Interafrican Bureau for Animal ResourcesAssociation des volontaires pour l’assistance au développement en GuinéeAssociation villageoise pour le développement localBureau de liaison des centres de formation ruraleCAB InternationalCaribbean Farmers NetworkCaribbean Agricultural Research and Development InstituteCaribbean Network of National Fisherfolk OrganisationsCaribbean Regional Agricultural Policy NetworkChambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et d’artisanat du BurundiConseil caribéen pour la science et la technologieCentre pour le développement de l’entrepriseCommission européenneCentre for Cosmovision and Indigenous KnowledgeCaribbean Food Crops SocietyCanal France InternationalGroupe consultatif pour la recherche agricole internationaleCentre international d’agriculture tropicaleConférence internationale francophone d’entomologie76


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Sigles et abréviationsCILSSCIRADCMA / AOCCMRTECNOPCODEDEMCOLCOPALCORAFCPNCPSCRATCREPACRDICSIRDCSCDCSGICDORADOSDPIDPSIDSIECDPMEIARDERMIS-AfricaETCFANRPANFAOFARAFARMFDFFEDFEMNETFENATRAFENOPFFSFFSnetFIARAFIPAFIPATELFNGNFRSITFVIGenARDISGFARGFUComité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le SahelCentre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développementConférence des ministres de l’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest et du CentreChinangwa ndi Mbatata Roots and Tuber EnterpriseCoordination nationale des organisations paysannes, MaliComité de développement du Dja et MpomoCommonwealth of LearningCocoa Producers AllianceConseil ouest et centre africain pour la recherche et le développementConnaître et protéger la natureSecrétariat général de la Communauté du PacifiqueCentre régional africain de technologieCentre régional pour l’eau potable et l’assainissement à faible coûtCentre de recherches pour le développement internationalCouncil for Scientific and Industrial ResearchDépartement Canaux et services de communication (CTA)Département Compétences et systèmes de gestion de l’information et de la communication (CTA)Diffusion d’ouvrages de référence sur l’agriculture (CTA)Déclaration d’option stratégiqueDroits de propriété intellectuelleDépartement Produits et services d’information (CTA)Diffusion sélective de l’information (CTA)Centre européen de gestion des politiques de développementEuropean Initiative for Agricultural Research for DevelopmentEnvironmental Research, Mapping and Information Systems in AfricaFoundation for Ecology, Technology and CultureFood, Agricultural and Natural Resources Policy Analysis NetworkOrganisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agricultureForum for Agricultural Research in AfricaFondation pour l’agriculture et la ruralité dans le mondeFormation de formateursFonds européen de développementAfrican Women’s Development and Communication NetworkFédération nationale des transformateurs des produits agroalimentairesFédération nationale des organisations paysannesFarmer Field SchoolFarmer Field School NetworkFoire internationale de l’agriculture et des ressources animalesFédération internationale des producteurs agricolesFestival international des programmes audiovisuelsFédération nationale des groupements naam, Burkina FasoForum national de la recherche scientifique et des innovations technologiquesFirst Voice InternationalGender, Agriculture and Rural Development in the Information SocietyForum mondial de la recherche agricoleGlobal Facilitation Unit for Underutilized Species77


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Sigles et abréviationsGICGNAFFGREENGRETGTZHivosHTMLIAAEIAALDIAOIASCPICARRDICCOICIPEIDMMEIFAJIFLAIFPRIIHCIICAIIEDIIMCIIRRIMARKINADESINASPINIBAPINNINSTIINTIINWENTIPACCIPGRIIRADIRAGIRETAISHSISOCARDISTISTTITANAIUSSIUSSIKACEKARIKENFAPGestion de l’information et de la communicationGhana National Association of Farmers and FishermenGroupe de recherche et d’études environnementalesGroupe de recherche et d’échanges technologiquesDeutsche Gesellschaft für Technische ZusammenarbeitHumanistisch Instituut voor OntwikkelingssamenwerkingHypertext Markup LanguageAssociation internationale des agro-économistesInternational Association of Agricultural Information SpecialistsInstituto agronomico per l’oltremare (Italie)International Association for the Study of Common PropertyConférence internationale sur la réforme agraire et le développement ruralInterchurch Organisation for Development Co-operationInternational Centre of Insect Physiology and EcologyIntegrated Design and Manufacturing in Mechanical EngineeringFédération internationale des journalistes agricolesFédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèquesInternational Food Policy Research InstituteCongrès international d’horticultureInter-American Institute for Cooperation on AgricultureInternational Institute for Environment and DevelopmentInternational Information Management CorporationInstitut international de la reconstruction ruraleInformation Management Resource KitInstitut africain pour le développement économique et socialRéseau international pour l’accès aux publications scientifiquesRéseau international pour l’amélioration de la banane et de la banane plantainPêche illégale, non déclarée et non réglementéeInstitute for Scientific and Technological InformationInternational Network on Technical InformationInternationale Weiterbildung und Entwicklung (Capacity Building International)Comité de coordination des peuples autochtones d’AfriqueInternational Plant Genetic Resources InstituteInstitut de recherche agricole pour le développementInstitut de recherche agronomique de GuinéeInstitute for Research, Extension and Training in AgricultureInternational Society for Horticultural ScienceInternational Society of Camelids Research and DevelopmentTechnologies de la société de l’informationIn-Service Training TrustTechnologie de l’information pour l’avancement de la nutrition en AfriqueInternational Union of Soil SciencesInternational Union for the Study of Social InsectsKenya Agricultural Commodity ExchangeKenya Agricultural Research InstituteKenya National Federation of Agricultural Producers78


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Sigles et abréviationsKITLANLEIMAREMEADMESHAMISTOWAMMSNARINCSTNEPADNIHERSTNRIOIEOMCOMDOMMONGPAMPAPGRENPASPCIPEGPIBPMEPNUEPRGIEP&SCRESIMAORGS-IBGROPPARSSRUFORUMSADCSDPSENCOMANESGRPSIAGROSIG(P)SILCSIMSLUSMSSMSISNRASNVKoninklijk Instituut voor de Tropen (Royal Tropical Institute)Réseau localAgricultural Economics Research InstituteCentre for Maritime StudiesMedia for Environment and Agricultural DevelopmentMedia for Environment, Science, Health and AgricultureRéseau régional de systèmes d’information de marché et de commerce agricole en Afrique de l’OuestService multimédiaNational Agricultural Research Institute (Papouasie-Nouvelle-Guinée)National Commission on Science and TechnologyNouveau partenariat pour le développement de l’AfriqueInstitut national de l’enseignement supérieur de la recherche, de la science et de la technologieNatural Resources InstituteOrganisation mondiale de la santé animaleOrganisation mondiale du commerceObjectifs du millénaire pour le développementOrganisation météorologique mondialeOrganisation non gouvernementaleProgramme alimentaire mondialPacific Agricultural Plant Genetic Resources NetworkProgramme d’appui aux séminaires (CTA)Project Concern InternationalRéseau énergie et genre du PacifiqueProduit intérieur brutPetite et moyenne entrepriseProgramme des Nations unies pour l’environnementProgramme régional de gestion de l’information environnementalePlanification et services communs (CTA)Réseau des systèmes d’information des marchés en Afrique de l’OuestRoyal Geographic Society – Institute of British GeographersRéseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’OuestRich site summary/Really simple syndicationRegional Universities Forum for Capacity Building in AgricultureCommunauté pour le développement de l’Afrique australeService de distribution des publications (CTA)Sénégalaise de consultance, de management et d’entrepriseSystem-wide Genetic Resources ProgrammeSalon international des industries et techniques agroalimentairesSystème d’information géographique (participatif)Secretariat for International LandcareSystème d’information de marchéSwedish University of Agricultural SciencesShort message serviceSommet mondial sur la société de l’informationSystèmes nationaux de recherche agricoleAgence de développement des Pays-Bas79


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Sigles et abréviationsSOPACSQRSSOSSSEAS&TST&ITEEALTICTPREUEUFROATUGPMUNAABUNGCURTNAUSPUWIVoIPWANWARDAWCCDWOCATWOUGNETWURYPARDPacific Islands Applied Geoscience CommissionService questions-réponses (CTA)South Sea Orchids LtdSoil Science Society of East AfricaScience et technologieScience, technologie et innovationThe Essential Electronic Agricultural LibraryTechnologies de l’information et de la communicationTechnologies de pointe respectueuses de l’environnementUnion européenneUnion des femmes rurales ouest-africaines et du TchadUnion des groupements paysans de Meckhé, SénégalUniversity of Agriculture, AbeokulaUnité nationale de gestion et de coordinationUnion des radiodiffusions et télévisions nationales d’AfriqueUniversity of the South PacificUniversity of the West IndiesVoice-over IP communicationWider area networkThe Africa Rice CenterCongrès mondial sur la communication pour le développementWorld Overview of Conservation Approaches and TechnologiesWomen of Uganda NetworkWageningen University Research CentreYoung Professionals’ Platform for Agricultural Research for Development80


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>IndexIndex (géographique et thèmatique) 1ABRH (CTA) 39–42, 73–75ACP Groupe des États d’Afrique, desCaraïbes et du Pacifiqueaccès au SQR 2–4, 75application des TIC 74auto-apprentissage de la méthodologiede gestion de l’information 29carte des États membres 43–44consolidation des centres deressources 57évaluation des besoins eninformation agricole 74forum électronique sur lesnégociations agricoles 33, 73pertinence v, vi, viii, ixprojets en partenariat xv, 30, 71,73, 75radio 24réseaux vii, xiv xv, 13, 20sécurité alimentaire 13–16Sommet des chefs d’État vi, viiACP-UEaide aux producteurs de coton 38budget pour les zones ACP x, xvicollaboration avec le CTA ix, xii, xvnégociations commercialesagricoles 33, 73parlementaires / Assembléeparlementaire paritaire viii, 38partenariat UE viiparticipation paysanne auxpolitiques agricoles 38, 74questions émergentes virelations en matière de pêche 38,46, 73rôle dans le plan stratégique duCTA xiSommet des chefs d’État vi, viiAfrique – OrganisationsAOPP 24ASARECA 10, 59, 651Voyez Sigles et abréviations (pp 76–80)BIMTT 69CORAF 57, 59CREPA 59FARA viii, 23, 25, 59, 72IAALD viii, 10, 11, 59ITANA 50MEAD 17, 60NEPAD 59RESIMAO 18, 57SADC 59UNAAB 63URTNA 64Afrique – PaysAfrique du SudFoire du livre de Cape Town 9formation internet 33Panos Institute 17SQR 5, 31Université de Pretoria 23, 60Angolabesoins en information après conflit 37SQR 5Bénin 19, 67ONG aide pour l’accès à Internet 26Séminaire <strong>annuel</strong>le du CTA 14, 59Botswanaformation RUFORUM 66SQR 5, 31Burkina Faso 66atelier SQR 31FNGN 26FENOP 24, 31, 67, 71radio locale Munyu 24visite d’échange 28BurundiAVIDEL 69Cameroun 19atelier SQR 31CODEDEM 70IRAD 63, 64PRGIE/UNGC 69, 70Côte d’IvoireANOPACI 24, 26atelier SQR 31Érythréebesoins en information après conflit 37Éthiopieatelier SQR 31Ghanaatelier GIC 31atelier SQR 31ateliers régionaux ASTI 72GNAFF 26MISTOWA 71Gabonatelier SQR 31Guinée 19AFRACA 59atelier SQR 31AVADEG 23, 67IRAG 64Guinée-Bissaubesoins en information après conflit 37KenyaAFRACA 59atelier SQR 31ERMIS-Africa 19, 56IPACC 19KACE 10, 59KARI 8, 59, 64KENFAP 68les gens Ogiek 19MESHA 17Rearing Dairy Goats 8Lesothoformation RUFORUM 66SQR 5, 31MalawiCMRTE 70formation RUFORUM 66SQR 5, 31Mali 19ADAF/Gallé 6681


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>IndexCNOP 26GIC 28FENATRA 68SQR 31MauritanieFilm War of the Locusts 7Mozambiquebesoins en information après conflit 37formation RUFORUM 66SQR 5NamibieSQR 5, 31Nigerradio rurale et communautaire 24SQR 5, 31Nigeriaatelier SQR 31Ougandaatelier SQR 31ateliers d’écriture pour laCollection Guides pratiques 5, 6Les femmes et la science 25RUFORUM 65, 66, 72WOUGNET 68, 74Rwandabesoins en information après conflit 37Sénégal 19diagnostic de logiciels 26FIARA 67GREEN 67UGPM 68Sierra Leonebesoins en information après conflit 37conférence régionale 25Swazilandformation RUFORUM 66SQR 5Tanzanieateliers régionaux ASTI 72atelier SQR 31TchadATOSA 69atelier SQR 31D Group 58UFROAT 56Togoatelier SQR 31Zambieformation RUFORUM 66journalistes agricoles africains 17SQR 5Zimbabweformation RUFORUM 66SQR 5, 31Accord de Cotonou vi, 55AGORA 59AgriCord Alliance 47,48Agritrade viii, xii, 33–36, 58, 73, 75<strong>Anancy</strong> xii, 18, 57, 73APC 74APP (ACP–UE) vii, viii, 38IAALD vii, 10, 26, 59ASIC 61ASTI 20, 71, 72ATDN 73Blogs, bloguer x, xiv, 15, 17CABI 49, 71Caraïbes – OrganisationsCaFAN 55CaRAPN 54CARDI ii, 20, 54, 58, 61, 63, 65, 72CARNUFO 55CCST 72Réseau des reporters agricoles viiiCaraïbes – PaysAntigua-et-Barbudaatelier SQR 31BarbadeACP-UE APP viii, 38atelier SQR 31Congrès régional de la jeunessecaribéenne 72Belizeséminaire sur la sécurité alimentaireet nutritionnelle 20DominiqueADP 70atelier SQR 31Grenadeétude ASTI sur la muscade 20stage régional sur les TIC 20Saint-Kitts-et-Nevisatelier SQR 31Sainte-Lucieatelier SQR 31séminaire CTA/CARDI sur lesDPI 20Saint-Vincent-et-les-Grenadinesateliers régionaux ASTI 20, 72TrinitéAntenne régionale (CTA) ii, 20ateliers régionaux ASTI 20l’industrie de l’Anthurium 27, 72UWI 27, 72CDE vii, 50, 60CECIK 56CFI parcours du film sur les criquets 7changement climatique v, vi, xivConférence des Nations unies viProtocole de Kyoto viréchauffement de la planète v, viCGIAR 59, 71CIAT 73CIRAD 50, 60, 61CMA/CWA 55Commission européenne (CE)amélioration de la communicationpar les ordonnateurs nationaux etles directions ix, xiiicoséminaire sur la gestion dufoncier et de l’eau 59initiative commune d’aide àl’agriculture familiale 38partenariat avec le groupe ACP vii, xiiiConnaissances pour le développementviii, xii, 33–35, 71, 75Conseils et astuces séminaires internesappui à la gestion du cycle <strong>annuel</strong>de projet 74-75inauguration viii, 33Conventions de Lomé (II–IV bis) xviCRDI 7482


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>IndexDCSC (CTA) 12–19, 42, 54–62DCSGIC (CTA) 22–29, 42, 63–72, 74Domaines thématiques du CTA xiiAccès au commerce et aux marchésagricolesAgritrade 33, 73amélioration régionale 55consultations 73forum électronique 58Gestion des ressources naturelles 28,56, 67La jeunesseCongrès régional de la jeunesse duPacifique et des Caraïbes 72Le genreaide aux réseaux de femmes 55appui à l’application des TIC 74GenARDIS 74Les femmes et la science enAfrique viii, 25Pêche 58gestion durable 55relations ACP-EU 38, 46, 73réunions d’experts 73Production agricole 55capacités 20influence des ONG 55Réseau régional de politiqueagricole et forestière vi, 13transformation à valeur ajoutée xii,3, 13, 59, 68, 69Protection de l’environnement 23ST&I 22, 71, 72(voyez aussi le TIC/GIC)VIH/SIDAaide contre le VIH/SIDA 38coédition avec le CABI 49coséminaire sur la faim et leVIH/SIDA 59D-Group forum electronique et lesateliers 74DORA (CTA) 2DPI de l’agriculture caribéenne 20DPSI (CTA) 2–9, 42, 46–53, 72DSI (CTA) 2, 53e-mailAgritrade, ICT Update 33, 36suivi des livraisons 16transmission de données 26, 33utilisation par les organisationspaysannes 26utilisé pour les sondages 34ETC 59, 60FANRPAN 54FAO xvi, 10, 50, 59, 60–62, 65FED vii, x, 38, 39, 40FFS 59FFSnet 57FIPA 47, 48FIPATEL 7First Voice International (FVI)accès au réseau WorldSpace et auxsatellites pour le Niger 26service multimédia de diffusion 3Formation v, vii, xii, xv, 3, 7, 17,20–23, 25, 288, 33, 56, 63–66, 75Formation de formateurs 71, 72GenARDIS 74Gestion de l’information et de lacommunication (GIC)application en recherche agricolepour le développement 11ateliers en <strong>2006</strong> 31besoins dans les pays en situationd’après-conflit 37dans le plan stratégique xi–xvidéveloppement rural au Mali 28élaboration de stratégie de mise enœuvre de GIC 22programme budgétaire pour lescompétences et systèmes GIC 40renforcement pour ledéveloppement rural et la créationde richesses 68GFAR 59, 62, 71GFU 60GRET 49, 73GTZ 50, 62ICT Update vii, xii, 33–36, 58, 75IFLA 59IICA viii, 54IIED 49IIRR 49, 65IMARK 50, 65INASP 59INIBAP 65INSTI 63Internetaccès grâce aux télécentres 26disponibilité en Afrique xvii, 3formation à distance 23forum 31pour les PME 18service téléphonique 33SQR xivusage et accessibilité 26, 27, 29INWENT 59IPGRI 50, 71ISTT 63Journées européennes dudéveloppement vii, 38, 62KIT 71MMS vii, xiv, 3, 12, 26, 67OMD xiONG xiii, 3, 8, 19, 55, 64, 65Organisation mondiale de la santéanimale (OIE) 50Organisation mondiale du commerce(OMC) 33, 73Organisations paysannesforums d’étude en Afrique 19, 58importance de l’agriculturefamiliale durable vii, 38participation à l’élaboration despolitiques agricoles 38participation à la gestion de projet 30soutien du CTA vi, xivutilisation des TIC 23, 24, 58, 7483


CTA <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>IndexPacifique – OrganisationsALO 21, 56Association des producteursbiologiques 21exercice de définition des priorités 35IRETA ii, 21, 46, 54, 56, 63, 64PAPGREN 58PEG 55Réseau de politique agricole etforestière vi, 13Pacifique – PaysFidji 13Congrès régional de la jeunesse 72formation 21, 64SSO 70Papouasie-Nouvelle-Guinéeatelier SQR 31ateliers régionaux ASTI 72NARI 72Samoaatelier SQR 31formation 21, 35, 56, 63USP 21, 72P&SC (CTA) 32–37, 41, 73–75PAS (CTA) 60–62Petites et moyennes entreprises (PME) 68appui aux chaînes agroalimentaireslors du séminaire du CTA 14–18importance des TIC viiPlan stratégique 2001–2005 39Plan stratégique 2007–2010aperçu xi–xviintérêt viipréparation ix, 33, 74, 75recentrage de l’orientationstratégique xiiisujets vithématiques xii, xivRadio 2, 12activité TIC 58besoins en langues locales 37clubs d’écoute en Guinée 23faciliter l’accès radio en zone ruralex, 38, 68forums d’étude 19par satellite xiii, 10, 18paysans du Pacifique préférence /formation 21production radio rurale 64rôle dans les communautés 24–29service média xiividéo 51réduction de l’empreinte carbone xréseau local (LAN) 75S&T 71, 72Satellite 2, 3, 10, 26, 27, 47, 64SDP (CTA) 2, 7, 9, 18, 51Série Guides pratiques x, xiii, 3–8SIGP xiv, 19SIM 57, 73SLU 71SMS xiSpore/Esporo 7, 5120 e anniversaire 9évaluation d’impact 75fréquence de publication xii, 47lecteurs/abonnés vii, 51sondage sur le portail web viii, 34web portail 33–36SQR (CTA) xiv, xvi, 2, 5, 30, 31, 52,53, 63, 64, 75ST&I 22, 71, 72Technologie de l’informationbudget pour les systèmes internes 40équipe d’innovation viii, xv, 33mise à niveau des compétences dupersonnel CTA xvmise à niveau et réseaux 75priorité du CTA xiiisupport de formation interne 75utilisation en Afrique xiiiTechnologies de l’information et de lacommunication (TIC)accés internet limité 3accroître la promotion 11activités fondées sur les TIC 57–58budget des services 40Clubs d’écoute en Guinée 23concepts et pratiques xiidéveloppement rural au Mali 28disposition du public desordinateurs connectés, Benin 26évaluation des besoins nationaux xiidentification des besoins des PME 17initiatives en Afrique 10nouvelles technologies xObservatoire 2007 7, 15pays ACP x, xivréunion des parties prenantes,réseau politique 13Téléphones x, xiii, 4, 10, 16, 24Télévision 24documentaire sur Spore vii, 9, 51production, promotion 2, 12réalisation du film sur les criquets 7utilisation en GIC 18utilisation par les organisationspaysannes 26Union européenne UEAssemblée parlementaire paritaire viiimplication dans le calendrier duCTA xviJournées européennes dudéveloppement viiquestions pour les pays ACP-UE virelations avec le CTA xiii, xistratégie en faveur de l’Afrique vimarchés porteurs pour le CTAdans les États membres xiVidéoclips sur des sujets spécifiques 33co-productions 51vidéoconférences pour diminuer lesvols xVoIP ixWCCD viii, ixWUR 59, 60, 71YPARD 7184


Annual Report <strong>2006</strong><strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>CD contenu<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2006</strong>Agritrade <strong>2006</strong>ICT Update <strong>2006</strong>Connaissances pour le développement <strong>2006</strong>Spore/Esporo <strong>2006</strong>Plan stratégique 2007–2010 du CTATémoignages du terrain


© CTA 2007 • ISBN 978 92 9081 351 4 • Éditeur : CTA, Wageningen, Pays-Bas • Révision, conception et production : Green Ink Publishing Services Ltd, Royaume-Uni, (www.greenink.co.uk)Photos : couver,ture p.1 et p.45 : Mark Henley/Panos Pictures, Hjaltern Tin/Still Pictures, Dermot Tatlow/Panos, Trygve Bolstad/Panos ; p.2 : Dermot Tatlow/Panos ; p.6 (à gauche) : Sue Parrott/Green Ink ; p.7 : Sue Parrott/Green Ink (à gauche), G.B. Popov/NRI (à droite) ; p.8 : J. Pagot/CIRAD; p.12 : Sven Torfinn/Panos; p.24 : gritty.org ; p.28 : Clive Shirley/Panos : p.32: Hjalte Tin/Still; p.37 :Sven Torfinn/Panos ; les autres : CTA • Traduction : Tradwïse Plus Ltd , Royaume-Uni • Impression : Alden Group Ltd, Royaume-UniCentre technique de coopération agricole et rurale (ACP-UE)Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)a été créé en 1983 dans le cadre de la Convention de Loméentre les États du groupe ACE (Afrique, Caraïbes, Pacifique)et les pays membres de l’Union européenne. Depuis 2000,le CTA exerce ses activités dans le cadre de l’Accord deCotonou ACP-CE.Le CTA a pour mission de développer et de fournir desservices qui améliorent l’accès des pays ACP à l’informationpour le développement agricole et rural, et de renforcerles capacités de ces pays à produire, acquérir, échanger etexploiter l’information dans ce domaine.Les programmes du CTA sont conçus pour fournir unlarge éventail de produits et services d’informationet mieux faire connaître les sources d’informationspertinentes ; encourager l’utilisation combinée de canauxde communication adéquats et intensifier les contactset les échanges d’informations, entre les acteurs ACP enparticulier ; renforcer la capacité ACP à produire et à gérerl’information agricole et à mettre en œuvre des stratégiesde GIC, notamment en rapport avec la science et latechnologie. Ces activités tiennent compte de l’évolutiondes méthodologies et des questions transversales telles quela problématique du genre et le capital social.Le CTA est financé par l’UE.

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