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60e session nationale (2007-2008) Rapport présenté par le ... - IHEDN

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- 40 -nombre de débris engendrés (désorbitation des satellites en fin de vie, transfert vers des orbitescimetières, passivation des systèmes) et protéger <strong>le</strong>s zones d’intérêts dans l’Espace.Quelques exemp<strong>le</strong>s peuvent être re<strong>le</strong>vés à travers certaines initiatives concrètes :- tout satellite en orbite basse, avant sa fin de vie, devra être ramené sur une orbitelui permettant de rentrer naturel<strong>le</strong>ment dans l'atmosphère dans <strong>le</strong>s 25 ans suivantcette opération ;- en orbite géostationnaire, l’application de mesures de prévention est une nécessitéabsolue et urgente 35 . Pout tout débris dérivant pouvant traverser la fenêtre destationnement d’un satellite en service et perturber son fonctionnement; il fautaugmenter d’environ 300 km l’altitude des objets arrivés en fin de vie, puis <strong>le</strong>s« passiver » pour éviter tout risque ultérieur d’explosion.En Europe, <strong>le</strong> CNES a été <strong>par</strong>mi <strong>le</strong>s premiers à montrer l’exemp<strong>le</strong> en procédant, en 2003, à ladésorbitation de Spot 1 arrivé en fin de vie. Son état pouvant évoluer de façon imprévisib<strong>le</strong>, il existaitun risque de perdre définitivement <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> du satellite. D’une altitude de 800 km, il a ainsi étéplacé sur une orbite elliptique, d’environ 570 km au périgée et 800 km à l’apogée, pour lui permettrede se désintégrer en moins de 25 ans. Son retour doit s'effectuer en 16 ans environ, au lieu de 2 sièc<strong>le</strong>ssi rien n’avait été fait. Le CNES a éga<strong>le</strong>ment effectué avec succès <strong>le</strong>s opérations de fin de vie dusatellite géostationnaire Te<strong>le</strong>com 2A : conduit en orbite « cimetière », au-delà de la zone protégée, il aensuite subi des opérations de passivation destinées à éviter tout risque ultérieur d’explosion, avantson arrêt définitif.Malheureusement, sur un plan international, <strong>le</strong> taux d’application de ces mesures resterelativement faib<strong>le</strong> : seu<strong>le</strong>ment un tiers des opérateurs effectue correctement <strong>le</strong>s opérations de« réorbitation » en fin de vie ; un autre tiers se contente d’une « réorbitation » <strong>par</strong>tiel<strong>le</strong>, insuffisantepour assurer la non interférence du satellite avec l’orbite géostationnaire ; enfin, <strong>le</strong> dernier tiers ne faitrien : lorsque <strong>le</strong>s réservoirs sont vides, <strong>le</strong>urs satellites sont purement et simp<strong>le</strong>ment abandonnés surplace avec <strong>le</strong>s conséquences que l’on imagine.Ce constat conduit aujourd’hui <strong>le</strong>s agences à effectuer un travail d’information et depersuasion auprès des opérateurs afin d’augmenter <strong>le</strong> pourcentage de « bons élèves », mais éga<strong>le</strong>mentde répertorier <strong>le</strong>s difficultés rencontrées pour faire évoluer, si nécessaire, la rég<strong>le</strong>mentation. Seu<strong>le</strong> unerég<strong>le</strong>mentation inter<strong>nationa<strong>le</strong></strong> permettra la résolution efficace du problème des débris spatiaux sansfausser la concurrence entre <strong>le</strong>s fabricants et <strong>le</strong>s opérateurs de satellites des divers pays. Une ententepolitique des Etats concernés ouvrirait la voie à l’établissement d’un cadre légal international 36 .L’a<strong>le</strong>rte ne suffit plus, il convient maintenant d’ériger <strong>le</strong>s recommandations en règ<strong>le</strong>s et de <strong>le</strong>sfaire accepter <strong>par</strong> <strong>le</strong>s agences et <strong>le</strong>s opérateurs.3. Pour une industrie spatia<strong>le</strong> propreLa performance de l’industrie spatia<strong>le</strong> en matière de protection de l’environnement est aucœur du défi des années à venir. La poursuite de l’aventure spatia<strong>le</strong> au moindre coût pourl’environnement terrestre et spatial est une condition de plus en plus nécessaire à son appropriation <strong>par</strong>3536Une explosion au voisinage de l’orbite géostationnaire peut aussi avoir des conséquences catastrophiques, générantde nouveaux débris et de nouveaux risques de collisionCf. Rafael Gimalov, « Amélioration du droit international en matière spatia<strong>le</strong> », Assemblée <strong>par</strong><strong>le</strong>mentaire del’OTAN, 178 STCMT 07 F rév 1, <strong>2007</strong>COMITE 4 ESPACE ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT <strong>2007</strong>-<strong>2008</strong>

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