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60e session nationale (2007-2008) Rapport présenté par le ... - IHEDN

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- 39 -c) Vers une intégration plus grande des réseaux d’observation.Enfin, il ap<strong>par</strong>aît que <strong>le</strong>s progrès dans la surveillance et la protection de la Terre passentobligatoirement <strong>par</strong> la coordination et l'intégration des réseaux d'observation. La coopérationinter<strong>nationa<strong>le</strong></strong> permet la production d'une information globa<strong>le</strong>. C'est pourquoi, il a été décidé la misesur pied d'un système mondial des systèmes d'observation de la Terre, <strong>le</strong> GEOSS (Global EarthObservation System of Systems). En février 2005, une structure permanente de gestion et de suivi duprocessus de mise en œuvre a été créée, dite GEO (Group of Earth Observation). Les Etats membress'engagent à ce que <strong>le</strong> GEOSS soit une réalité à l'horizon 2015. Neuf domaines thématiques ont étéidentifiés, à la suite de négociations laborieuses :la sécurité des personnes et des biens en relation avec <strong>le</strong>s aléas naturels et humains ;<strong>le</strong>s facteurs environnementaux affectant la santé humaine et <strong>le</strong> bien-être ;la gestion des ressources énergétiques ;<strong>le</strong> changement climatique ;la gestion des ressources en eau ;la prévision météorologique ;la protection des écosystèmes, terrestres, côtiers et marins ;<strong>le</strong> développement d'une agriculture durab<strong>le</strong> et la lutte contre la désertification ;la conservation de la biodiversité.L'UE y <strong>par</strong>ticipe activement à travers <strong>le</strong> GMES, qui constituera aux côtés d’autres entitéscomme <strong>le</strong>s programmes d’EUMETSAT, la colonne vertébra<strong>le</strong> des capacités.L'observation de la Terre est un domaine comp<strong>le</strong>xe et en rapide évolution. Les types dedonnées, <strong>le</strong>s observations satellitaires, <strong>le</strong>s systèmes de modélisation et <strong>le</strong>s besoins sociétaux changentplus vite que jamais. Il sera demain nécessaire de disposer d'un programme solide de Rechercheappliquée et développement et de transfert technologique pour développer <strong>le</strong>s applications et tirerp<strong>le</strong>inement profit des investissements consentis dans l'observation de la Terre. Comme l'atteste <strong>le</strong>thème de la Journée météorologique mondia<strong>le</strong> en <strong>2008</strong>, « Observer notre planète pour pré<strong>par</strong>erl'avenir », l'espace ap<strong>par</strong>aît bien aujourd'hui une nécessité et une garantie pour notre avenir.2. Pour maîtriser la pollution de l’espaceBien que la prise de conscience de l’existence de débris spatiaux ne soit pas unphénomène récent (<strong>le</strong>s agences <strong>nationa<strong>le</strong></strong>s comme la NASA ou <strong>le</strong> CNES ont pris des initiatives etétabli depuis longtemps des règ<strong>le</strong>s de bonne conduite et élaboré des standards), il n'existe, à ce jour,aucun traité spécifique relatif aux débris spatiaux.L’IADC a été créé en 1993 pour que tous <strong>le</strong>s acteurs du spatial appliquent <strong>le</strong>s mêmesrèg<strong>le</strong>s. Cette agence de lutte contre la pollution spatia<strong>le</strong> organise <strong>le</strong>s échanges d’informations, facilite<strong>le</strong>s coopérations inter<strong>nationa<strong>le</strong></strong>s et permet ainsi l'évaluation de mesures possib<strong>le</strong>s, mesures qui sontensuite examinées <strong>par</strong> une sous-commission de l'Organisation des Nations Unies : <strong>le</strong> COPUOS (ouCommittee on the Peaceful Uses of Outer Space, regroupe 67 pays et reste la seu<strong>le</strong> instance apte àlégiférer in fine). Mais l’IADC n’est pas une organisation inter<strong>nationa<strong>le</strong></strong> même si el<strong>le</strong> constitue uneforce de proposition pour l’ONU dans la maîtrise de la pollution de l’espace. Les 11 Etats membresont signé un recueil des principes dictant <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de base à appliquer selon 3 grandesrecommandations : ‘soyons propres’, ‘n’explosons plus’ et ‘protégeons <strong>le</strong>s zones orbita<strong>le</strong>s vita<strong>le</strong>s’.Cependant, face à l’amp<strong>le</strong>ur croissante du phénomène, il est plus qu’urgent de prendre <strong>le</strong>s mesuresnécessaires pour réduire la pollution de l’espace. La meil<strong>le</strong>ure solution à moyen terme reste quandmême la prévention : il faut réduire <strong>le</strong> nombre d’objets spatiaux en orbite autour de la Terre, limiter <strong>le</strong>COMITE 4 ESPACE ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT <strong>2007</strong>-<strong>2008</strong>

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