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60e session nationale (2007-2008) Rapport présenté par le ... - IHEDN

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- 38 -associe industriels, scientifiques et utilisateurs, est de développer de nouveaux services exploitant,entre autres, des données d'origine spatia<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s domaines de la gestion des risques naturels etindustriels, de l'agriculture, de la gestion des ressources naturel<strong>le</strong>s et de la cartographie. Les thèmesprioritaires du réseau « Terre et Espace » sont <strong>le</strong>s suivants :gestion des ressources renouvelab<strong>le</strong>s, de l'environnement et des paysages ;planification des infrastructures et sécurité des transports ;santé et risques ;traitement et circulation des données spatia<strong>le</strong>s.b) Les progrès à attendre au plan technique.Sur un plan plus technique, deux axes sont à privilégier : l'évolution des plates-formesd'observation et <strong>le</strong>s méthodes d'exploitation des données recueillies.Pour <strong>le</strong>s plates-formes satellitaires, s’il ap<strong>par</strong>aît que <strong>le</strong> domaine des possib<strong>le</strong>s n’a pasencore été complètement exploré, la tendance généra<strong>le</strong> à l’augmentation de la résolution spectra<strong>le</strong>(meil<strong>le</strong>ure résolution en longueur d'ondes) et spatia<strong>le</strong> (meil<strong>le</strong>ure résolution en distance) des imageursvisib<strong>le</strong>s et infrarouge proche (ou infrarouge réfléchi) devrait se confirmer dans <strong>le</strong> futur. L’avènementdes imageurs hyper-spectraux possédant jusqu’à plusieurs centaines de canaux (à com<strong>par</strong>er avec SPOT1 qui ne disposait que de quelques canaux) permet de discriminer finement <strong>le</strong>s propriétés des surfaces.Ainsi, il sera d’autant plus aisé de cartographier <strong>le</strong>s propriétés physiques et chimiques dusol et de la végétation, ce qui ouvre de nouvel<strong>le</strong>s perspectives pour l’agriculture ou la surveillance del’environnement.Une autre perspective prometteuse, qui pourrait se généraliser plus fortement, est cel<strong>le</strong>des constellations de satellites, sur <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> du ‘A-Train’ franco-américain (constellation qui acomme objectif la recherche fondamenta<strong>le</strong> en météorologie). Il s’agit de mettre en œuvre toutes <strong>le</strong>stechniques d’observation disponib<strong>le</strong>s actuel<strong>le</strong>ment, à quelques minutes d’interval<strong>le</strong> sur la même orbite.C’est un progrès considérab<strong>le</strong> en termes de com<strong>par</strong>aison croisée des mesures, limité cependant audomaine de la recherche fondamenta<strong>le</strong> sur l’atmosphère.Par ail<strong>le</strong>urs, il ne faut pas oublier que l’utilisation de l’espace relève tout autant sinon plusde l’exploitation des données que de <strong>le</strong>ur acquisition en orbite. La tendance actuel<strong>le</strong>, si l’on regarde cequi se passe en sciences de l’atmosphère, est à l'acquisition systématique de gros volumes de donnéessur de multip<strong>le</strong>s <strong>par</strong>amètres et à <strong>le</strong>ur archivage en vue d’analyses ultérieures multip<strong>le</strong>s. Les <strong>par</strong>amètresutilisés en recherche ne comportent pas seu<strong>le</strong>ment des variab<strong>le</strong>s physiques (température, pression,humidité...), directement mesurées, mais un nombre beaucoup plus important de <strong>par</strong>amètres qui sontcalculés à <strong>par</strong>tir des premiers (taux de chauffage, divergence d’un champ de vitesse...). Plus <strong>le</strong>sobservations de base sont de qualité, nombreuses, bien résolues, fiab<strong>le</strong>s..., plus il existe de manières dejouer avec ces variab<strong>le</strong>s, ce qui constitue un enjeu important, à l’heure où la puissance de calcul est demoins en moins un obstac<strong>le</strong>.On retiendra donc que <strong>le</strong>s réseaux d’observations permettent, et permettront d’autant plusdans <strong>le</strong> futur, d'acquérir une connaissance sur <strong>le</strong> système Terre, mais une connaissance qui estaujourd’hui largement statistique. C’est d’ail<strong>le</strong>urs la raison d’être de la connaissance climatique, <strong>par</strong>opposition à la connaissance météorologique, pour schématiser. La disponibilité de sources de donnéesnombreuses devrait permettre de mettre au point un certain nombre d’indices statistiques, dont <strong>le</strong>sinter-corrélations augmenteront notre capacité prédictive, même pour un système comp<strong>le</strong>xe. Il existede même des recherches pour tenter d’améliorer la prévisibilité de l’atmosphère à <strong>par</strong>tir d’indicesmesurés dans la stratosphère dans la mesure où cel<strong>le</strong>-ci pourrait rétro-agir vers <strong>le</strong> bas.COMITE 4 ESPACE ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT <strong>2007</strong>-<strong>2008</strong>

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