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en action Vers un effacement des ouvrages hydrauliques - Sivoa

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EnjeuxL’assainissem<strong>en</strong>t,<strong>un</strong>e prioritépour le <strong>Sivoa</strong> ~ p. 6Les métiersdu <strong>Sivoa</strong>Profession :financier ~ p. 8Trib<strong>un</strong>eEntreti<strong>en</strong> avecIsabelle Baravian~ p. 12Au fil de l’OrgeL’Orge aval, <strong>un</strong>e vallée, <strong>un</strong>e rivière, <strong>un</strong> syndicat www.sivoa.fr N° 79 | HIVER 2009<strong>en</strong> <strong>action</strong><strong>Vers</strong> <strong>un</strong> effacem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> <strong>ouvrages</strong><strong>hydrauliques</strong>


Au fil de l’eauSOMMAIREAu fil de l’eau 2Les bons gestesEn direct 4InaugurationProm<strong>en</strong>ade de l’OrgeEnjeux 6L’assainissem<strong>en</strong>t,<strong>un</strong>e priorité pour le <strong>Sivoa</strong>Les métiersdu <strong>Sivoa</strong> 8Profession : financierEn <strong>action</strong> 10<strong>Vers</strong> <strong>un</strong> effacem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> <strong>ouvrages</strong> <strong>hydrauliques</strong>Trib<strong>un</strong>e 12Entreti<strong>en</strong> avecIsabelle BaravianAu fil de l’OrgeDirecteur de la publication : :Bernard Decaux.Rédactrice <strong>en</strong> chef : PascaleSimonin. Comité de réd<strong>action</strong> :Franck Bernard, Jean-Marc Bouchy,Pascale Simonin. Crédit photo :<strong>Sivoa</strong>. Conception et réalisation :Responsable éditoriale :Éliane Leroy-Pasquinelli. Réd<strong>action</strong> :Flore d’Arfeuille, Pascale Simonin.Directeur artistique :Nikolaus Roche-Kresse.Maquettiste : C. de Waele.Impression : Cloitre.Décembre 2009. ISSN : 0298-8658.Commission paritaire : <strong>en</strong> cours.Zéro Phyt’Eaux :<strong>un</strong> bilan positifUn part<strong>en</strong>ariat <strong>en</strong>tre le Syndicat et le Sedif (Syndicat<strong>des</strong> eaux d’Ile-de-France) s’est concrétisé <strong>en</strong> 2007 par lasignature de la charte Phyt’Eaux Cités. Cette <strong>action</strong> vise àmobiliser les comm<strong>un</strong>es autour de l’utilisation trop massivede pestici<strong>des</strong> et de leur impact sur le milieu aquatique.À l’heure du bilan, 20 comm<strong>un</strong>es et <strong>un</strong>e comm<strong>un</strong>auté d’agglomérationsont aujourd’hui signataires de la conv<strong>en</strong>tion.Parmi ces comm<strong>un</strong>es, 19 ont bénéficié d’<strong>un</strong> audit de leurspratiques et se sont vu disp<strong>en</strong>ser <strong>des</strong> formations théoriqueset pratiques. Quatorze d’<strong>en</strong>tre elles ont déjà pu mettre<strong>en</strong> place <strong>un</strong> plan de gestion sur leur territoire. Certainesexpéri<strong>en</strong>ces peuv<strong>en</strong>t être citées : celle de Saint-Germainlès-Arpajon,qui est passée au « zéro pesticide » depuisdeux ans, ou celle de la comm<strong>un</strong>auté d’agglomération <strong>des</strong>Lacs de l’Essonne qui manie avec habileté gestion différ<strong>en</strong>ciéeet lutte biologique sur l’<strong>en</strong>semble de son territoire.2010 est la dernière année du dispositif Phyt’Eaux Cités,gageons que l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t dans cette démarche perdurebi<strong>en</strong> après 2010... pPollution sauvagesur le Mort Ru !Afflu<strong>en</strong>t situé <strong>en</strong> rive gauche de l’Orge, le Mort Ru asubi le 1 er octobre sur sa partie aval <strong>un</strong>e importantepollution au fioul. Une opération d’urg<strong>en</strong>ce a permisd’<strong>en</strong>diguer la pollution, à l’aide de barrages flottants etabsorbants, tout <strong>en</strong> assurant le pompage <strong>des</strong> nappesd’hydrocarbure pour atteindre <strong>un</strong> volume extrait totalde 35 m 3 . La comm<strong>un</strong>e de Longpont-sur-Orge a été miseà contribution via son délégataire, Lyonnaise <strong>des</strong> Eaux,pour remonter jusqu’à la source de la pollution. Malgré<strong>un</strong>e investigation de plusieurs jours, le pollueur n’a pasété id<strong>en</strong>tifié. Une plainte contre X a été déposée par leSyndicat.L’impact écologique, déjà important <strong>en</strong> raison du fortcoeffici<strong>en</strong>t d’étalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> hydrocarbures <strong>en</strong> surface, aété r<strong>en</strong>forcé par le contexte hydrologique d’étiage sévère.La pluie du week-<strong>en</strong>d suivant la pollution a lessivé lesderniers foyers d’hydrocarbure qui jalonnai<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>sembledu Mort Ru. Le barrage sur l’Orge a été maint<strong>en</strong>u <strong>un</strong>esemaine pour évacuer les herbiers flottants pollués. Auvu du volume d’hydrocarbure déversé, cette pollutionse classe parmi les pollutions les plus importantes deces dernières années.Bon à savoirCoût global de l’interv<strong>en</strong>tion : 17 700 euros HT,dont :p 12 400 euros de pompagep 3 600 euros de matériel absorbantp 1 700 euros de charges de personnel2 | Au fil d e l’Or g e ~ n° 79 ~ Hi v e r 2009


Qualité de l’Orge,premiers résultatsÉditoPour que vive l’Orge !La directive-cadre europé<strong>en</strong>ne impose le bon état chimique(1B) à l’horizon 2021, et le bon pot<strong>en</strong>tiel biologique <strong>en</strong>2027. Le rapport sur la qualité de l’eau 2008 fait état d’<strong>un</strong>equalité physico-chimique médiocre, avec <strong>un</strong>e contaminationparticulière <strong>en</strong> amont de notre territoire, au niveau d’Arpajon.La Rémarde apporte <strong>en</strong> outre <strong>un</strong>e contribution importante<strong>en</strong> azote et phosphore, principalem<strong>en</strong>t due aux apportsd’eaux usées. Les résultats 2008 montr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> revanche<strong>un</strong>e amélioration s<strong>en</strong>sible pour ce qui concerne les produitsphytosanitaires, et <strong>en</strong> particulier le glyphosate, <strong>un</strong> résultatsans doute à rapprocher du dispositif Phyt’Eaux Cités (voirci-contre). Concernant les populations piscicoles, l’Orge et sesafflu<strong>en</strong>ts, forts de 22 espèces de poissons, sont dominés à80 % par les goujons et les gardons. Quelques espèces s<strong>en</strong>siblestelles que le chabot et le brochet apparaiss<strong>en</strong>t régulièrem<strong>en</strong>tdans l’Orge, signe d’<strong>un</strong>e évolution positive. À noter quelquesaméliorations biologiques liées aux aménagem<strong>en</strong>ts réaliséssur l’Orge, comme les réhabilitations de berges.Réouverturede la Sallemouille,c’est terminépour la phase 1 !Le chantier s’estterminé fin octobre.En novembre a eu lieula plantation d’arbreset d’arbustes. Le siteest désormais ouvertau public.Inauguration du programme de travauxde la Prom<strong>en</strong>ade de l’Orge, mise <strong>en</strong>conformité <strong>des</strong> déversem<strong>en</strong>ts d’eauxusées non domestiques, réhabilitation <strong>des</strong>berges du Mort Ru, reprise <strong>des</strong> réseauxd’assainissem<strong>en</strong>t comm<strong>un</strong>aux de Longpont-sur-Orge... ce dernier trimestre 2009 a étéparticulièrem<strong>en</strong>t d<strong>en</strong>se.L’année 2010 s’annonce tout aussi riche <strong>en</strong>événem<strong>en</strong>ts avec, <strong>en</strong> matière de valorisationdu milieu naturel, <strong>un</strong> projet innovant, celuide l’effacem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>ouvrages</strong> <strong>hydrauliques</strong>,et au niveau assainissem<strong>en</strong>t, la poursuitedu programme de réhabilitation <strong>des</strong> 150 kmde canalisations gérées par le Syndicat.À noter <strong>en</strong>fin la réd<strong>action</strong> définitive du contratglobal « Agir pour l’Orge ! », qui prés<strong>en</strong>te <strong>un</strong>programme cohér<strong>en</strong>t d’<strong>action</strong>s prioritaires àl’échelle de notre bassin versant, et qui <strong>en</strong>trera<strong>en</strong> vigueur <strong>en</strong> début d’année prochaine.Bonnes fêtes de fin d’année à tous !Bernard DecauxPrésid<strong>en</strong>t du Syndicatde la vallée de l’Orge aval,maire de Brétigny-sur-Orge,vice-présid<strong>en</strong>t de la comm<strong>un</strong>autéd’agglomération du Val d’OrgeAu fil d e l’Or g e ~ n° 79 ~ Hi v e r 2009 | 3


Régularisation <strong>des</strong> déversem<strong>en</strong>ts d’eaux usées non domestiquesUne politique ambitieuseTélexLa gestion <strong>des</strong> eaux usées non domestiques(EUND) représ<strong>en</strong>te l’<strong>un</strong>e <strong>des</strong> prioritésdu Syndicat. Les <strong>action</strong>s m<strong>en</strong>ées vis<strong>en</strong>t àfreiner l’impact négatif <strong>des</strong> déversem<strong>en</strong>ts<strong>des</strong> EUND dans les réseaux publics : dégradationde la qualité de l’eau, <strong>en</strong>dommagem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> réseaux d’assainissem<strong>en</strong>t et <strong>des</strong>systèmes d’épuration… Premier territoireconcerné par cette vaste opération : lebassin versant du Mort Ru, soit <strong>en</strong>viron740 <strong>en</strong>treprises à contrôler. Un quartd’<strong>en</strong>tre elles sont directem<strong>en</strong>t suiviespar les équipes du Syndicat, les autres sont prises <strong>en</strong> chargepar Veolia et Lyonnaise <strong>des</strong> Eaux suite à <strong>un</strong> appel d’offres.Quelque 229 <strong>en</strong>treprises ont d’ores et déjà été contrôlées.Un diagnostic est réalisé afin d’évaluer lanature et le montant <strong>des</strong> travaux à <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre.Un travail de suivi <strong>des</strong> dossiers(montage <strong>des</strong> dossiers de subv<strong>en</strong>tionsnotamm<strong>en</strong>t) est <strong>en</strong>fin mis <strong>en</strong> place pouraboutir à la mise <strong>en</strong> conformité <strong>des</strong> installationsd’assainissem<strong>en</strong>t. Encouragé parla motivation <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises, le Syndicatprivilégie aujourd’hui le volet incitatif dansla démarche de régularisation ; le voletrépressif (am<strong>en</strong>de de 10 000 euros <strong>en</strong> casd’abs<strong>en</strong>ce d’autorisation de déversem<strong>en</strong>tou de non-respect de celle-ci) ne sera utilisé qu’<strong>en</strong> dernierrecours et devra être porté par les maires, dét<strong>en</strong>teurs dupouvoir de police. pCérémonie<strong>des</strong> vœuxLes vœux 2009 duSyndicat se ti<strong>en</strong>dront àVillemoisson-sur-Orge,à la Maison de justiceet du droit Le Trianon,le 22 janvier 2009.En att<strong>en</strong>dant, joyeusesfêtes de fin d’année !Coopérationdéc<strong>en</strong>traliséeMort RuRéhabilitation<strong>des</strong> berges, c’est parti !Afflu<strong>en</strong>t rive gauche de l’Orge,le Mort Ru, qui traverse sixcomm<strong>un</strong>es (Nozay, Ville-du-Bois, Montlhéry, Longpontsur-Orge,Villiers-sur-Orgeet Ballainvilliers), souffre dedébordem<strong>en</strong>ts localisés ainsique de graves problèmesd’érosion de ses berges etde son lit provoqués partrois facteurs : <strong>un</strong>e p<strong>en</strong>teparticulièrem<strong>en</strong>t élevée,de forts à-coups <strong>hydrauliques</strong> et <strong>un</strong>e car<strong>en</strong>ce d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> <strong>des</strong>berges et du lit par les riverains. Le projet d’aménagem<strong>en</strong>t dubassin versant du Mort Ru <strong>en</strong>tre aujourd’hui dans <strong>un</strong>e phaseopérationnelle, celle de la réhabilitation <strong>des</strong> berges. Objectif<strong>des</strong> travaux : réaménager les berges du Mort Ru dégradéespar le régime torr<strong>en</strong>tiel du cours d’eau, avec notamm<strong>en</strong>t lamise <strong>en</strong> sécurité <strong>des</strong> berges proches <strong>des</strong> habitations et ducollecteur d’eaux usées longeant le cours d’eau.Les travaux (terrassem<strong>en</strong>t, mise <strong>en</strong> p<strong>en</strong>te douce <strong>des</strong> berges,réfection <strong>des</strong> clôtures, maçonneries, plantations, génie végétal,recalibrage du lit du cours d’eau...) se font <strong>en</strong> majeure partiesur <strong>des</strong> propriétés privées. Le Syndicat intervi<strong>en</strong>t donc parCôté chiffresp Les opérations de contrôle de conformitése dérouleront jusqu’<strong>en</strong> 2011p 740 <strong>en</strong>treprises concernéesp 229 <strong>en</strong>treprises déjà contrôléesp Taux de non-conformité : <strong>en</strong>viron 40 %p Budget total de l’opération : 500 000 euros HT,financé à 50 % par l’Ag<strong>en</strong>ce de l’eau Seine-Normandieet à 20 % par le Conseil général de l’Essonneautorisation préfectorale et déclaration d’intérêt général (DIG).Le coût du projet se monte à 553 841 euros HT ; les travauxsont financés par le Syndicat, le Conseil régional et le Conseilgénéral. Le Syndicat est maître d’ouvrage, le bureau d’étu<strong>des</strong>CIAE est maître d’œuvre. pLocalisation <strong>des</strong> travauxp À Montlhéry sur le Mort Ru et le Mesnil Forget,à Nozay, du bassin de Nozay au Canyonp À Longpont-sur-Orge et Villiers-sur-Orge : depuisla rue de la Source jusqu’à la conflu<strong>en</strong>ce avec l’Orge,<strong>en</strong> passant par la clinique Repotel« S’<strong>en</strong>gager au service dudéveloppem<strong>en</strong>t durablesera toujours <strong>un</strong> projetd’av<strong>en</strong>ir ! », Tel est les<strong>en</strong>s de l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>tdu Syndicat au Niger, aucôté d’autres collectivitésterritoriales. Une plaquetteretrace désormais nos<strong>action</strong>s au Niger dansle cadre du Programmeéducatif et opérationnelde développem<strong>en</strong>t durable,qui a démarré <strong>en</strong> 2004.Disponible sur simpledemande auprès declaire.chamaille@sivoa.frou téléchargeablesur www.sivoa.frCoup de je<strong>un</strong>e pourle site www.sivoa.frLe portail <strong>en</strong>fant de notresite Internet évolue !Un nouveau quiz a été mis<strong>en</strong> ligne, et les <strong>en</strong>seignantstrouv<strong>en</strong>t désormaisl’<strong>en</strong>semble de nos supportspédagogiques et toutes lesinformations nécessairespour s<strong>en</strong>sibiliser les <strong>en</strong>fants<strong>en</strong> aval <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tionsm<strong>en</strong>ées par les animateursdu Syndicat.Au fil d e l’Or g e ~ n° 79 ~ Hi v e r 2009 | 5


EnjeuxGestion <strong>des</strong> réseauxL’assainissem<strong>en</strong>t,Responsable du réseau de transportintercomm<strong>un</strong>al d’assainissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>eaux usées, le Syndicat est chargé d’exploiter,d’<strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir et de réhabiliter 150 kilomètresde canalisations.Pascale Reinier,directrice adjointedu SyndicatRepèresLa gestion <strong>des</strong> eaux usées représ<strong>en</strong>te l’<strong>un</strong>e <strong>des</strong>priorités du Syndicat, <strong>en</strong>gagé depuis sa créationdans la protection du milieu naturel. « Nos compét<strong>en</strong>ces<strong>en</strong> matière d’assainissem<strong>en</strong>t s’exerc<strong>en</strong>taujourd’hui sur le transport <strong>des</strong> eaux usées »,rappelle la directrice adjointe du Syndicat, Pascale Reinier.Le réseau de transport intercomm<strong>un</strong>al d’assainissem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> eaux usées est composé principalem<strong>en</strong>t du collecteurintercomm<strong>un</strong>al initial (CII) et du collecteur intercomm<strong>un</strong>alde doublem<strong>en</strong>t (CID). Ces deux collecteurs créés à la fin<strong>des</strong> années 1960 se rejoign<strong>en</strong>t à Athis-Mons, d’où les eauxusées sont acheminées jusqu’à la station d’épuration deVal<strong>en</strong>ton (94). À ces équipem<strong>en</strong>ts lourds vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t s’ajouterplusieurs ant<strong>en</strong>nes chargées de collecter les eaux usées<strong>en</strong> prov<strong>en</strong>ance <strong>des</strong> réseaux comm<strong>un</strong>aux.> Le Syndicat de l’Orge aval exploite 150 kilomètres de canalisationset 24 stations de relevage.> Deux collecteurs intercomm<strong>un</strong>aux d’eaux usées suiv<strong>en</strong>t l’Orge <strong>en</strong> fond de valléeet récupèr<strong>en</strong>t les efflu<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> prov<strong>en</strong>ance <strong>des</strong> réseaux comm<strong>un</strong>aux et <strong>des</strong>Syndicats de l’amont.> Le Programme pluriannuel de travaux d’assainissem<strong>en</strong>t lancé <strong>en</strong> 1992 concerneactuellem<strong>en</strong>t :p l’ant<strong>en</strong>ne du 18 Avril (Athis-Mons), dont la seconde tranche de travaux est<strong>en</strong> cours de réalisation ;p l’ant<strong>en</strong>ne de Grigny, dont la seconde tranche de travaux démarrera fin 2010 ;p la réhabilitation du collecteur d’eaux pluviales du ZOH (Grigny), dont laquatrième tranche de travaux démarrera début 2010 ;p les 24 stations de relevage, <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t rénovées d’ici à la fin de l’année 2009.En cours de rénovation depuis 1992, les réseaux d’eauxusées bénéfici<strong>en</strong>t d’<strong>un</strong> programme pluriannuel de travauxfixé par le Syndicat, <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec le Conseil généralde l’Essonne, le Conseil régional d’Ile-de-France et l’Ag<strong>en</strong>cede l’eau de Seine-Normandie. Cette année, les travaux ontconcerné trois grands équipem<strong>en</strong>ts : les ant<strong>en</strong>nes de Grigny(comm<strong>un</strong>es de Grigny et Viry-Chatillon) et du 18 Avril(comm<strong>un</strong>e d’Athis-Mons), ainsi que le collecteur d’eauxpluviales du ZOH, dont le rôleconsiste à récupérer les eauxde pluie <strong>des</strong> comm<strong>un</strong>es de Ris-Orangis, Fleury-Mérogis, Grignyet Sainte-G<strong>en</strong>eviève-<strong>des</strong>-Bois.Étudier, exploiter, <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>iret réhabiliterDiffér<strong>en</strong>ts services du Syndicatsont chargés d’étudier, d’exploiter,d’<strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir et de réhabiliter <strong>un</strong>réseau intercomm<strong>un</strong>al d’assainissem<strong>en</strong>tallant de Breuillet à lastation de relevage de Crosne (91).« Malgré l’expertise du Syndicat<strong>en</strong> matière d’assainissem<strong>en</strong>t,le rejet <strong>des</strong> eaux usées dans la6 | Au fil d e l’Or g e ~ n° 79 ~ Hi v e r 2009


<strong>un</strong>e priorité pour le <strong>Sivoa</strong>réseaux d’assainissem<strong>en</strong>t. « Nous avons <strong>un</strong> rôle d’assistanceet de conseil vis-à-vis <strong>des</strong> collectivités », précisePascale Reinier.En 2010, les compét<strong>en</strong>ces du Syndicat vont s’élargir : lacomm<strong>un</strong>e de Longpont-sur-Orge a <strong>en</strong> effet sollicité leSyndicat pour la gestion de son réseau d’assainissem<strong>en</strong>t(voir ci-<strong>des</strong>sous). Pour la première fois, le Syndicat va gérerdirectem<strong>en</strong>t <strong>un</strong> réseau d’assainissem<strong>en</strong>t comm<strong>un</strong>al, commeses statuts l’y autoris<strong>en</strong>t. « C’est <strong>un</strong>e décision cohér<strong>en</strong>tequi va permettre au Syndicat de mieux id<strong>en</strong>tifier les travauxà conduire <strong>en</strong> amont de ses collecteurs afin d’<strong>en</strong>rayer lapollution du milieu naturel, conclut Pascale Reinier. Nousallons ainsi pouvoir mettre à profit notre savoir-faire etagir <strong>en</strong> priorité à la source, c’est-à-dire au niveau de lanon- conformité <strong>des</strong> branchem<strong>en</strong>ts d’assainissem<strong>en</strong>t. »privière reste l’<strong>un</strong>e <strong>des</strong> sources les plus importantes depollution de l’Orge. » Une situation préoccupante due<strong>en</strong> grande partie à la non-conformité <strong>des</strong> branchem<strong>en</strong>tsd’assainissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> bâtim<strong>en</strong>ts (près de la moitié <strong>des</strong>branchem<strong>en</strong>ts rest<strong>en</strong>t aujourd’hui mal raccordés).Rappelons que le système d’assainissem<strong>en</strong>t de la vallée estde type séparatif, les collecteurs d’eaux usées devrai<strong>en</strong>tdonc transporter <strong>un</strong>iquem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> eaux usées. Les mauvaisbranchem<strong>en</strong>ts d’assainissem<strong>en</strong>t sur les réseaux <strong>en</strong>traîn<strong>en</strong>t<strong>un</strong> double dysfonctionnem<strong>en</strong>t : le déversem<strong>en</strong>t d’eauxusées dans les réseaux d’eaux pluviales, avec pour conséqu<strong>en</strong>cela pollution de la rivière, et par temps de pluie,la surcharge et le débordem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> réseaux syndicauxd’eaux usées par <strong>des</strong> eaux pluviales.Agir à la sourceAfin d’accélérer les mises <strong>en</strong> conformité <strong>des</strong> branchem<strong>en</strong>tset r<strong>en</strong>dre exemplaires les collectivités, le Syndicat, avecses comm<strong>un</strong>es et comm<strong>un</strong>autés membres, a mis <strong>en</strong> placedepuis plusieurs années <strong>un</strong> programme de mise <strong>en</strong> conformité<strong>des</strong> branchem<strong>en</strong>ts d’assainissem<strong>en</strong>t publics.Ce programme est coordonné par les référ<strong>en</strong>ts territoriauxdu Service d’aide aux collec tivités du <strong>Sivoa</strong>, dont lamission consiste à accompagner, appuyer et conseillerles comm<strong>un</strong>es et comm<strong>un</strong>autés dans la gestion de leursTrois questionsà Delphine Antonetti, maire de Longpontsur-Orgeet vice-présid<strong>en</strong>te au SyndicatPourquoi cédez-vous la gestion <strong>des</strong> réseaux comm<strong>un</strong>auxau <strong>Sivoa</strong> ?D. A. : Le Syndicat est responsable de la gestion intercom m<strong>un</strong>alede 32 comm<strong>un</strong>es, ce qui représ<strong>en</strong>te <strong>un</strong>e référ<strong>en</strong>ceindéniable. Notre décision est donc cohér<strong>en</strong>te. Concrètem<strong>en</strong>t,nous nous sommes tournés vers le Syndicat alors que notre délégation de service publicarrivait à échéance. Un rapport de confiance mutuelle s’est vite instauré <strong>en</strong>tre noséquipes respectives.Qu’att<strong>en</strong>dez-vous du Syndicat ?D. A. : Dans leur manière même d’analyser le cahier <strong>des</strong> charges, les équipes du Syndicatont d’emblée prouvé leur compét<strong>en</strong>ce. Nous sommes <strong>en</strong> outre assurés de bénéficierd’<strong>un</strong>e veille perman<strong>en</strong>te de notre réseau, et le rapport de proximité <strong>en</strong>tre la Ville etle Syndicat représ<strong>en</strong>te <strong>un</strong> réel atout.Votre exemple sera-t-il suivi ?D. A. : J’<strong>en</strong> suis convaincue. Il paraît surpr<strong>en</strong>ant que cette responsabilité n’ait pasété confiée au Syndicat plus tôt. La majorité <strong>des</strong> syndicats intercomm<strong>un</strong>aux chargésde la gestion <strong>des</strong> rivières pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t aussi <strong>en</strong> charge l’assainissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> villes.Les problèmes sont ainsi gérés à la source.Au fil d e l’Or g e ~ n° 79 ~ Hi v e r 2009 | 7


du budgetVéronique Faussabry,du privé au publicElle est arrivée au Syndicat après avoir travaillé13 ans dans le secteur privé : « Je me suis remise<strong>en</strong> question, ce sont deux approches différ<strong>en</strong>tes. »Chargée de gérer les subv<strong>en</strong>tions (Conseil régional,Conseil général et Ag<strong>en</strong>ce de l’eau Seine-Normandie)et les autres recettes – les taxes de raccordem<strong>en</strong>t àl’égout, la redevance d’assainissem<strong>en</strong>t pour le <strong>Sivoa</strong>et celle du Syndicat d’agglomération, ainsi que les participations financières<strong>des</strong> autres syndicats –, Véronique estime que « gérer l’arg<strong>en</strong>t du contribuableoffre <strong>un</strong>e autre dim<strong>en</strong>sion à ce métier ».Vanessa Moyart,100 % Essonni<strong>en</strong>ne !que pour chaque projet d’investissem<strong>en</strong>t, les services doiv<strong>en</strong>tdésormais prévoir <strong>un</strong>e répartition annuelle <strong>des</strong> crédits depaiem<strong>en</strong>t : « Les projets ne sont lancés qu’après <strong>un</strong>e réflexionextrêmem<strong>en</strong>t précise et rigoureuse. Les montages financierssont ainsi plus réalistes qu’auparavant. »Parallèlem<strong>en</strong>t à la préparation du budget annuel, qui démarresix mois avant le vote <strong>en</strong> décembre, le service Finances s’attelleau compte administratif, photographie de la situationfinancière du Syndicat.Enfin, le débat d’ori<strong>en</strong>tation budgétaire m<strong>en</strong>é par FrançoisCholley, vice-présid<strong>en</strong>t <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> finances, précède le votedu budget annuel. « Ce r<strong>en</strong>dez-vous est l’occasion d’ouvrir ledialogue autour <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> ori<strong>en</strong>tations budgétaires <strong>en</strong>tretous les élus membres du Syndicat. »Climat de confianceEn plus du long travail préparatoire qu’exig<strong>en</strong>t ces grandsr<strong>en</strong>dez-vous annuels, le service Finances réalise chaquetrimestre <strong>des</strong> états d’avancem<strong>en</strong>t d’utilisation <strong>des</strong>« Des chiffres, <strong>des</strong> chiffres et... <strong>des</strong> chiffres ! », C’est ainsique Vanessa résume son métier. Cette Essonni<strong>en</strong>nede 28 ans, qui habite toujours dans le départem<strong>en</strong>tde sa naissance, a intégré le Syndicat il y a deux ansaprès plusieurs expéri<strong>en</strong>ces dans le secteur de la grandedistribution. Chargée du budget Rivière, elle appréciede suivre toutes les étapes d’<strong>un</strong> projet « de la demande d’achat aux recherchesde recettes ». S<strong>en</strong>sibilisée aux questions de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t depuis qu’elle travailleau Syndicat, elle ne regrette pas d’avoir « attrapé le virus » !crédits, sortes de tableaux de bord trimestriels étudiésde près par Franck Bernard, directeur général adjoint <strong>en</strong>charge <strong>des</strong> Ressources. « Nous sommes parfois obligéesde demander aux services de redéfinir leurs priorités etrevoir à la baisse le budget prévu pour certains projets.L’objectif est toujours de limiter au maximum le recoursà l’empr<strong>un</strong>t, notre indicateur principal », précise ChristineRondeau, vigilante avec son équipe « à ce qu’<strong>un</strong> budgetne soit pas perçu comme <strong>un</strong> carcan trop figé. » pAu fil d e l’Or g e ~ n° 79 ~ Hi v e r 2009 | 9


En <strong>action</strong>Valorisation <strong>des</strong> milieux<strong>Vers</strong> <strong>un</strong> effacem<strong>en</strong>tLa multitude <strong>des</strong> <strong>ouvrages</strong> <strong>hydrauliques</strong>(vannes ou clapets) r<strong>en</strong>d l’Orgecompartim<strong>en</strong>tée. Contraire au libre écoulem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> eaux, cet état est dommageable pour lafa<strong>un</strong>e mais aussi pour la qualité de l’eau. LeSyndicat a réalisé <strong>en</strong> 2007 <strong>un</strong>e étude analysantla faisabilité de la suppression de ces <strong>ouvrages</strong>.Avancem<strong>en</strong>t du projet et perspectives.Philippe Moncaut,responsable Qualité<strong>des</strong> milieux au SyndicatBon à savoirUn clapet, <strong>un</strong>e vanne : késaco ?Pour l’ess<strong>en</strong>tiel, c’est l’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau <strong>des</strong>moulins qui a donné naissance aux <strong>ouvrages</strong><strong>hydrauliques</strong> sur la rivière. « Percher l’Orge »puis maint<strong>en</strong>ir haut le niveau du cours d’eaupermettai<strong>en</strong>t de libérer <strong>un</strong>e énergie hydrauliqueinduite par <strong>un</strong>e chute qui faisait tourner la roue dumoulin. Aujourd’hui, les moulins ne fonctionn<strong>en</strong>t plus etn’oblig<strong>en</strong>t plus le mainti<strong>en</strong> <strong>des</strong> <strong>ouvrages</strong> <strong>hydrauliques</strong>. Demême, nombreux sont ceux qui p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t que les <strong>ouvrages</strong><strong>hydrauliques</strong> permett<strong>en</strong>t de ret<strong>en</strong>ir l’eau <strong>en</strong> cas de crue.« Il n’<strong>en</strong> est ri<strong>en</strong> ! » précise Philippe Moncaut, responsableQualité <strong>des</strong> milieux au Syndicat. « En effet, lors de crues,les clapets s’abaiss<strong>en</strong>t automatiquem<strong>en</strong>t pour laisser leflux de l’Orge s’écouler sans obstacle vers la Seine. »Suppression <strong>des</strong> clapets : quels objectifs ?Une étude de faisabilité réalisée <strong>en</strong> 2007 a montréque sur les 29 <strong>ouvrages</strong> du linéaire de la rivière Orge,6 seulem<strong>en</strong>t devai<strong>en</strong>t être impérativem<strong>en</strong>t conservés. UneClapets et vannes sont <strong>des</strong> barrages qui permett<strong>en</strong>t de gérer le niveau de l’eau dansla rivière. Quand il pleut, ils sont baissés pour que la rivière transporte le plus d’eaupossible sans déborder. Par temps sec, ces barrages sont relevés pour garder <strong>un</strong>e certainehauteur d’eau dans le lit de la rivière.programmation d’effacem<strong>en</strong>t par tronçon-test a alors étéréalisée et <strong>un</strong> tronçon a été jugé prioritaire. Le premier secteurconcerne les clapets Guiperreux, Souchard et Vaucluse, situés<strong>en</strong>tre Longpont-sur-Orge, Saint-Michel-sur-Orge, Sainte-G<strong>en</strong>eviève-<strong>des</strong>-Bois et Épinay-sur-Orge. Six kilomètres decours d’eau sont ainsi concernés. « La suppression <strong>des</strong> clapetspoursuit plusieurs objectifs <strong>en</strong> matière de réhabilitation<strong>des</strong> cours d’eau », indique Philippe Moncaut, notamm<strong>en</strong>t« celui du rétablissem<strong>en</strong>t de la continuité écologique et sédim<strong>en</strong>taire,et celui de l’amélioration de la qualité biologiquede l’Orge. » Ce projet s’inscrit <strong>en</strong> outre dans le cadre de ladirective-cadre europé<strong>en</strong>ne visant à atteindre le bon étatécologique <strong>des</strong> rivières et du schéma d’aménagem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>eaux de l’Orge et de l’Yvette (SAGE).Suppression <strong>des</strong> clapets : quels effets ?L’impact sur la rivière et le paysage est différ<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fonctiondu clapet concerné. Les étu<strong>des</strong> montr<strong>en</strong>t toutefois quel’abaissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> clapets provoquera <strong>un</strong>e baisse s<strong>en</strong>sible du10 | Au fil d e l’Or g e ~ n° 79 ~ Hi v e r 2009


<strong>des</strong> <strong>ouvrages</strong> <strong>hydrauliques</strong>...niveau de la rivière, modifiera sa morphologie et créera <strong>un</strong>ediversité d’habitats pour la flore et la fa<strong>un</strong>e qui particip<strong>en</strong>tà la capacité d’auto-épuration de la rivière ! « L’abaissem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> trois premiers clapets est prévu pour mars 2010, et auregard de l’originalité du projet et de son impact visuel, quipeut bousculer les habitu<strong>des</strong> <strong>des</strong> prom<strong>en</strong>eurs, nous travaillerons<strong>en</strong> concertation avec les comm<strong>un</strong>es et les associationsconcernées. » Le syndicat a d’ores et déjà r<strong>en</strong>contré les maires<strong>des</strong> cinq comm<strong>un</strong>es concernées afin de leur expliquer lest<strong>en</strong>ants et aboutissants du projet sur leur territoire.Un projet novateurCe projet qui consiste à effacer trois <strong>ouvrages</strong> de manièrecontiguë est <strong>un</strong>e première. C’est pourquoi il intéresse lessci<strong>en</strong>tifiques. En effet, après la réalisation d’<strong>un</strong> audit initialprécis de l’Orge avant l’effacem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>ouvrages</strong>, les sci<strong>en</strong>tifiquespourront qualifier et quantifier la métamorphosede l’Orge (érosion, qualité de l’eau, fa<strong>un</strong>e, flore...) aprèsl’effacem<strong>en</strong>t. pLe point de vuede Serge Giboulet,présid<strong>en</strong>t de la Fédérationde pêche de l’Essonne« La Fédération de pêche a <strong>un</strong> avis très favorable àl’effacem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>ouvrages</strong> <strong>hydrauliques</strong> sur la rivièreOrge. En effet, la disparition <strong>des</strong> clapets permettrad’assurer la continuité écologique de la rivière etfacilitera la circulation <strong>des</strong> poissons. Les clapets agiss<strong>en</strong>tcomme <strong>des</strong> obstacles au développem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> espèces végétales et animales. Nousavons d’ailleurs constaté qu’<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’<strong>un</strong> clapet, il y avait moins d’espèces depoissons. Un grand effort de comm<strong>un</strong>ication reste toutefois à faire sur ce dossier,car <strong>un</strong> certain nombre d’idées fausses circul<strong>en</strong>t sur ce sujet ! »Pour <strong>en</strong> savoir plus : www.peche91.comAu fil d e l’Or g e ~ n° 79 ~ Hi v e r 2009 | 11


Trib<strong>un</strong>eRéhabilitation <strong>des</strong> berges et <strong>des</strong> cours d’eau, politique d’acquisitions foncières, valorisation <strong>des</strong> zoneshumi<strong>des</strong>, prév<strong>en</strong>tion <strong>des</strong> inondations... tels sont les dossiers abordés au sein de la CommissionHydraulique-Rivière. Quel est le rôle de cette instance ? Comm<strong>en</strong>t se pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t les décisions... ? Le pointavec Isabelle Baravian, conseillère m<strong>un</strong>icipale de Bruyères-le-Châtel et vice-présid<strong>en</strong>te du Syndicat <strong>en</strong>charge de la Commission Hydraulique-Rivière.Convictions, bons<strong>en</strong>s et sincérité :le trio magiquepour <strong>un</strong> éluIsabelle Baravian, conseillère m<strong>un</strong>icipale de Bruyères-le-Châtel et vice-présid<strong>en</strong>te du Syndicat <strong>en</strong> charge de laCommission Hydraulique-Rivière.“ J’ai eu <strong>en</strong>viede m’impliquer,d’agir plutôtque de subir !”Quel est selon vous le rôle d’<strong>un</strong> élu dans <strong>un</strong> Syndicatcomme le nôtre ?Isabelle Baravian : Être élu, au s<strong>en</strong>s large, c’est avoir chevilléeau corps la volonté d’agir pour faire aboutir <strong>des</strong> projetsqui s’inscriv<strong>en</strong>t dans le s<strong>en</strong>s de l’intérêt général. C’est<strong>un</strong>e définition qui peut paraître banale mais sur laquelleil faut s’appuyer dans les mom<strong>en</strong>ts de doute quant auxdécisions parfois difficiles à pr<strong>en</strong>dre...Être élu au Syndicatde l’Orge nécessite <strong>un</strong> intérêt et <strong>des</strong> convictions <strong>en</strong> matièred’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, sans oublier <strong>un</strong>e volonté de participerà l’amélioration de notre cadre de vie. En arrivant auSyndicat, j’avais <strong>en</strong>vie de m’impliquer, d’agir plutôt quede subir, même si je ne connaissais pas parfaitem<strong>en</strong>t lesrouages d’<strong>un</strong> tel organisme. Après <strong>un</strong> peu plus d’<strong>un</strong> an demandat, j’ai pris pleinem<strong>en</strong>t consci<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> responsabilitésqui m’ont été confiées. Elles oblig<strong>en</strong>t au bon s<strong>en</strong>s et à lasincérité dans l’<strong>action</strong> et la prise de décision.Comm<strong>en</strong>t fonctionne la commission que vous présidez ?I. B. : Dotée d’<strong>un</strong>e vingtaine de membres, la CommissionHydraulique-Rivière se ré<strong>un</strong>it <strong>un</strong>e fois par trimestre,voire plus <strong>en</strong> fonction de l’avancem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> projets et ducal<strong>en</strong>drier statutaire du Syndicat. Ces commissions sontindisp<strong>en</strong>sables à la vie du Syndicat, car elles permett<strong>en</strong>tde travailler les dossiers <strong>en</strong> profondeur et de faciliter laprise de décision collective <strong>en</strong> Bureau et <strong>en</strong> Assembléegénérale. Partie pr<strong>en</strong>ante du processus consultatif, <strong>un</strong>ecommission est <strong>un</strong> lieu de débat, d’échange, où les projetsqui font ou feront le quotidi<strong>en</strong> du Syndicat sont abordés ; parexemple, la prév<strong>en</strong>tion <strong>des</strong> inondations avec « Vigi’Orge »,le système de prév<strong>en</strong>tion <strong>des</strong> crues du <strong>Sivoa</strong>, la réouverturede la Sallemouille, l’aménagem<strong>en</strong>t autour du Mort Ru, ou<strong>en</strong>core le projet d’effacem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>ouvrages</strong> <strong>hydrauliques</strong>et l’attribution <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> eaux pluviales.Que pouvez-vous nous dire au sujet <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> financièreseaux pluviales ?I. B. : Le Syndicat mène <strong>un</strong>e politique de souti<strong>en</strong> financieraux travaux <strong>en</strong>gagés par les comm<strong>un</strong>es et comm<strong>un</strong>autésd’agglomération <strong>en</strong> matière de maîtrise du ruissellem<strong>en</strong>tpluvial urbain. Nous sommes donc régulièrem<strong>en</strong>t am<strong>en</strong>és<strong>en</strong> commission à nous prononcer sur la pertin<strong>en</strong>ced’<strong>un</strong> projet de régulation et/ou de dépollution <strong>des</strong> eauxpluviales prés<strong>en</strong>té par <strong>un</strong>e comm<strong>un</strong>e. Le montant <strong>des</strong> ai<strong>des</strong>octroyées varie de 10 % à 20 % du montant de l’assiettede travaux ret<strong>en</strong>ue par le <strong>Sivoa</strong>. La décision n’est pastoujours facile à pr<strong>en</strong>dre. Par souci de transpar<strong>en</strong>ce etd’équité dans l’attribution de ces ai<strong>des</strong>, les membres dela Commission ont souhaité rep<strong>en</strong>ser le dispositif d’ai<strong>des</strong>financières eaux pluviales avec deux objectifs : simplifieret clarifier les modalités d’attribution et mieux corréler l<strong>en</strong>iveau de l’aide avec la qualité et l’effici<strong>en</strong>ce économique<strong>des</strong> projets. Une proposition devrait être prés<strong>en</strong>tée lorsde l’Assemblée générale de décembre. pBon à savoirIl existe six commissions au Syndicat de l’Orgeaval. Elles sont chargées de préparer les dossiersdu Bureau et du Comité syndical. La présid<strong>en</strong>ce dechaque commission a été déléguée par le présid<strong>en</strong>tà <strong>un</strong> vice-présid<strong>en</strong>t.

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