Etude de la population de Chouette hulotte Strix aluco ... - Natures.ch

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Groupe rapaces de Morges et environs (GRAME)Etude de la population de Chouette hulotteStrix aluco dans la région de Morges (VD)Années 2004 à 2006Etabli par :Jérôme DuplainRue des Alpes 161020 Renens&Isabelle HenryRue des Alpes 181020 Renens Renens, le 18.01.2007- 1 -

Groupe rapaces <strong>de</strong> Morges et environs (GRAME)<strong>Etu<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>Chouette</strong> <strong>hulotte</strong><strong>Strix</strong> <strong>aluco</strong> dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Morges (VD)Années 2004 à 2006Etabli par :Jérôme Dup<strong>la</strong>inRue <strong>de</strong>s Alpes 161020 Renens&Isabelle HenryRue <strong>de</strong>s Alpes 181020 Renens Renens, le 18.01.2007- 1 -


Rappel <strong>de</strong>s buts <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>Cette étu<strong>de</strong> a débuté en 1992 avec le constat <strong>de</strong> <strong>la</strong> raréfaction <strong>de</strong> l’Effraie <strong>de</strong>s clo<strong>ch</strong>ers Tyto alba etdu Faucon crécerelle Falco tinnunculus par rapport aux <strong>de</strong>nsités connues au début du 20 e siècle ainsiqu’avec le constat <strong>de</strong> <strong>la</strong> difficulté <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chouette</strong> <strong>hulotte</strong> <strong>Strix</strong> <strong>aluco</strong> à trouver <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> nidificationadéquats sur le P<strong>la</strong>teau vaudois.Afin <strong>de</strong> favoriser ces trois espèces, le Groupe ornithologique et <strong>de</strong> sciences naturelles <strong>de</strong> Morges etenvirons (GOS) a décidé <strong>de</strong> poser <strong>de</strong> ni<strong>ch</strong>oirs dans <strong>la</strong> région morgienne (VD), à l’initiative <strong>de</strong> sonprési<strong>de</strong>nt, M. Eric Bernardi. La pose <strong>de</strong> ni<strong>ch</strong>oirs vise à accroître <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> cesespèces, puisque le nombre <strong>de</strong> sites <strong>de</strong> nidification est un <strong>de</strong>s facteurs limitant. Parallèlement, unmonitoring a été mis en p<strong>la</strong>ce par contrôle du contenu <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs et baguage <strong>de</strong>s individus. Ce<strong>de</strong>rnier à pour buts, en plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte <strong>de</strong> données sur les dép<strong>la</strong>cements ou <strong>la</strong> longévité, <strong>de</strong> vérifierl’efficacité <strong>de</strong>s nos actions et <strong>de</strong> préciser les préférences <strong>de</strong> ces rapaces envers les sites <strong>de</strong>nidification.Suite au développement toujours croissant <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> (122 ni<strong>ch</strong>oirs disponibles en 2004 pour lestrois espèces étudiées), nous avons décidé à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l'année 2003 <strong>de</strong> créer le Groupe rapaces <strong>de</strong>Morges et environs (GRAME). Ce groupe local spécialisé sur l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s rapaces a pour but <strong>de</strong>pérenniser les actions menées jusqu’alors en assignant <strong>ch</strong>aque espèce à un-e responsable et enformant <strong>de</strong> nouveaux bagueurs. Dès 2004, M. Bernardi est responsable du suivi du Faucon crécerelleet les soussignés suivent <strong>la</strong> <strong>Chouette</strong> <strong>hulotte</strong>, alors que l’Effraie <strong>de</strong>s clo<strong>ch</strong>ers est suivie par M. PierreIseli (dès 2005).Faire découvrir les ri<strong>ch</strong>esses <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature est un autre but important du GRAME, particulièrementauprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse. Des sorties ouvertes au public – membres du groupe, élèves, parents,… - sontdésormais organisées régulièrement. Ces activités rencontrent un vif succès.Le présent rapport présente les résultats du suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chouette</strong> <strong>hulotte</strong> effectué dans le cadre duGRAME lors <strong>de</strong>s saisons <strong>de</strong> nidification 2004 à 2006.Secteur d’étu<strong>de</strong>Le secteur d’étu<strong>de</strong> du GRAME recouvre 215 km 2 du P<strong>la</strong>teau vaudois, entre le Léman et le pied <strong>de</strong>smontagnes jurassiennes. Il est compris entre Rolle et Bière à l’Ouest, L’Isle et Cossonay au Nord, <strong>la</strong>Venoge à l’Est et le Léman au Sud.Les ni<strong>ch</strong>oirs à <strong>Chouette</strong> <strong>hulotte</strong> sont situés dans un secteur plus restreint : 104 km 2 entre le Léman auSud, <strong>la</strong> grille kilométrique 159 vers le nord et une ligne Morges - Colombier à l’Est (carte nationale au1 : 25'000 n° 1242), entre les altitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 370 et 730 m.Ni<strong>ch</strong>oirsLe nombre <strong>de</strong> ni<strong>ch</strong>oirs s’est fortement accru entre 2003 et 2006, passant <strong>de</strong> 22 à 56. Dès 2004, noussuivons 8 ni<strong>ch</strong>oirs posés quelques années auparavant par M. Jean-Daniel Henrioux. Puis, 8 ni<strong>ch</strong>oirsont été posés durant l'hiver 2004/05 et finalement 18 durant l'hiver 2005/06 (ni<strong>ch</strong>oirs repris <strong>de</strong> Pierre-A<strong>la</strong>in Ravussin ou construits par le GRAME).Les ni<strong>ch</strong>oirs sont principalement posés dans <strong>de</strong>s hêtraies (48 %) et <strong>de</strong>s pessières (34 %). Les<strong>ch</strong>ênaies (16 %) et frênaies (4 %) abritent les ni<strong>ch</strong>oirs restants (état 2006).La liste <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs en p<strong>la</strong>ce (au moins une année) entre 2004 et 2006 figure en annexe 1.- 2 -


Métho<strong>de</strong>sTous les ni<strong>ch</strong>oirs ont été contrôlés <strong>ch</strong>aque année entre mi-mars et mi-avril. En cas d’occupation par <strong>la</strong><strong>Chouette</strong> <strong>hulotte</strong>, ils ont été revisités une à <strong>de</strong>ux fois (exceptionnellement trois) selon les cas pourbaguer les jeunes à l’âge <strong>de</strong> 10-15 jours environ. Les ni<strong>ch</strong>oirs inoccupés en mars/avril ont étérecontrôlés en mai pour détecter d'éventuelles ni<strong>ch</strong>ées tardives. Ce contrôle a été systématique en2004 et 2005, puis partiel en 2006 (36 % <strong>de</strong> ni<strong>ch</strong>oirs). Aucune ni<strong>ch</strong>ée tardive n’a été découverte.Les femelles couvant ont été capturées et baguées le cas é<strong>ch</strong>éant. Tous les jeunes ont été bagués aunid, excepté <strong>de</strong>ux en 2005.En automne, les ni<strong>ch</strong>oirs sont contrôlés et éventuellement nettoyés.RésultatsL’année 2004 fut marquée par un excellent succès <strong>de</strong> reproduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chouette</strong> <strong>hulotte</strong> (fig. 1). Letaux d’occupation <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs est le plus élevé <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>, à égalité avec celui <strong>de</strong>2002 (61 % d’occupation). Le succès <strong>de</strong> reproduction a été re<strong>la</strong>tivement bon, avec plus <strong>de</strong> 3 jeunesbagués par couple en moyenne. Les résultats détaillés figurent en annexe 2.2005 fut une année contrastée, avec d’une part un taux d’occupation <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs élevé (57 %, etmême 67 % dans les ni<strong>ch</strong>oirs posés <strong>de</strong>puis plus d’un an), mais d’autre part une très faible réussite <strong>de</strong><strong>la</strong> reproduction (à peine 2 jeunes par couple). La raison en est un taux <strong>de</strong> prédation et/ou d’abandonélevé (33 % <strong>de</strong>s nids).Après un hiver rigoureux et tardif, 2006 fut une année catastrophique pour <strong>la</strong> <strong>Chouette</strong> <strong>hulotte</strong>. Le tauxd’occupation <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs fut le plus faible observé <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> (20% <strong>de</strong> tous lesni<strong>ch</strong>oirs ; 28% <strong>de</strong> ceux posés <strong>de</strong>puis au moins 1 an) et le succès <strong>de</strong> reproduction très bas,comparable à celui <strong>de</strong> 2005.On note une corré<strong>la</strong>tion marquée entre le taux d’occupation <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs et le succès <strong>de</strong> reproduction(fig. 2).% d'occupationSuccès <strong>de</strong> reproduction (N jeunes pro<strong>ch</strong>e envol / couple)705.060504030201001994199519961997199819992000200120022003200420052006% d'occupation4.54.03.53.02.52.01.51.00.5Succès <strong>de</strong> reproduction0.0Figure 1 : Taux d’occupation et succès <strong>de</strong> reproduction.- 3 -


Succès <strong>de</strong> reproduction4.54.0R 2 = 0.5383.53.02.52.01.51.00.50.020 25 30 35 40 45 50 55 60 65% occupationFigure 2 : Succès <strong>de</strong> reproduction par rapport au taux d’occupation <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs.PerspectivesLe groupe actif dans le baguage <strong>de</strong>s <strong>Chouette</strong>s <strong>hulotte</strong>s dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Morges comprendactuellement trois bagueurs et <strong>de</strong> nombreux ai<strong>de</strong>s efficaces. La pérennité <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cette espècesemble donc assurée pour les années à venir. Une base <strong>de</strong> données va être créée afin <strong>de</strong> faciliter lesanalyses annuelles.RemerciementsNous tenons à remercier Jean-Daniel et Pierre Henrioux, ainsi que Pierre-A<strong>la</strong>in Ravussin et l'équipedu GOBE <strong>de</strong> nous avoir aimablement offert leurs ni<strong>ch</strong>oirs surnuméraires. Toute <strong>la</strong> famille Cretegny,ainsi que <strong>de</strong> nombreux membres du GRAME, nous ont fourni une ai<strong>de</strong> inestimable sur le terrain.- 4 -


Annexe 1 : liste <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs en p<strong>la</strong>ce au moins une année entre 2004 et 2006N° ni<strong>ch</strong>oir Commune CoordX CoordY Altitu<strong>de</strong> Date <strong>de</strong> pose Enlevé Type <strong>de</strong> forêtHE 1 Vil<strong>la</strong>rs-sous-Yens 521.930 150.980 500 < 2004 hêtraieHE 2 Al<strong>la</strong>man 519.800 146.500 380 < 2004 frênaieHE 3 Etoy 520.820 148.650 430 < 2004 hêtraieHE 4 St-Prex 523.380 149.800 440 < 2004 hêtraieHE 5 Bu<strong>ch</strong>illon 521.150 146.780 400 < 2004 <strong>ch</strong>ênaieHE 6 St-Livres 518.500 151.350 550 < 2004 hêtraieHE 7 Montherod 516.300 151.950 680 < 2004 hêtraieHE 8 C<strong>la</strong>rmont 524.570 156.600 540 < 2004 <strong>ch</strong>ênaieHE 9 Pizy 516.320 149.100 680 < 2004 pessièreHE 10 Al<strong>la</strong>man 520.500 147.520 420 < 2004 <strong>ch</strong>ênaieHE 11 Yens 520.130 153.280 630 < 2004 pessièreHE 12 Apples 521.020 155.580 670 < 2004 <strong>ch</strong>ênaieHE 14 Bussy-Chardonney 522.600 154.020 590 < 2004 <strong>ch</strong>ênaieHE 16 Apples 523.250 157.280 620 < 2004 hêtraieHE 18 Bu<strong>ch</strong>illon 520.760 146.340 390 < 2004 <strong>ch</strong>ênaieHE 19 Aubonne 518.700 150.040 570 < 2004 fin 2005 hêtraieHC 15 Apples 522.200 157.770 670 < 2004 pessièreHC 17 Apples 522.250 156.980 670 < 2004 hêtraieHC 18 Apples 520.700 157.000 680 < 2004 pessièreHC 20 Ballens (Froi<strong>de</strong>ville) 519.920 155.450 670 < 2004 pessièreHC 22 Yens 519.500 154.450 690 < 2004 pessièreHC 23 Yens 520.450 154.120 660 < 2004 hêtraieHH 24 Montherod 517.290 151.850 670 < 2004 pessièreHH 25 St-Livres 518.350 152.820 680 < 2004 pessièreHH 26 St-Livres 517.750 153.780 670 < 2004 pessièreHH 27 St-Livres 518.700 153.760 690 < 2004 hêtraieHH 28 Bière 517.800 154.630 720 < 2004 hêtraieHH 29 Ballens 517.210 155.560 700 < 2004 pessièreHH 30 Ballens 518.850 155.570 690 < 2004 pessièreHH 31 Yens 520.000 154.550 670 < 2004 fin 2004 pessièreHI 32 Vil<strong>la</strong>rs-sous-Yens 522.400 150.340 480 fév. 2004 pessièreHI 33 Lussy-sur-Morges 523.190 150.540 460 fév. 2004 hêtraieHI 34 Denens 523.210 152.780 510 fév. 2004 <strong>ch</strong>ênaieHI 35 Lavigny 520.980 149.910 480 fév. 2004 hêtraieHI 36 Etoy 522.380 148.340 430 fév. 2004 <strong>ch</strong>ênaieHI 37 St-Prex 525.200 150.210 410 fév. 2004 hêtraieHI 38 St-Prex 525.970 149.450 380 fév. 2004 frênaieHI 39 St-Prex 523.930 147.530 380 fév. 2004 hêtraieHI 40 Perroy 518.300 146.790 400 fév. 2004 hêtraieHI 41 Fé<strong>ch</strong>y 517.900 147.820 430 fév. 2004 hêtraieHI 42 Vaux-sur-Morges 524.590 154.990 490 nov. 2005 hêtraieHI 43 Vaux-sur-Morges 524.740 154.180 480 nov. 2005 hêtraieHI 44 Vaux-sur-Morges 525.570 154.990 530 nov. 2005 pessièreHI 45 Monnaz 526.180 153.520 470 nov. 2005 hêtraieHI 46 Etoy 522.720 149.600 460 nov. 2005 <strong>ch</strong>ênaieHI 47 St-Livres 519.210 150.700 540 nov. 2005 hêtraieHI 48 Aubonne 517.950 151.080 610 nov. 2005 hêtraieHI 49 Montherod 516.050 151.300 680 nov. 2005 pessièreHI 50 Pizy 515.880 149.780 670 nov. 2005 hêtraieHI 51 Bougy-Vil<strong>la</strong>rs 517.200 149.080 680 nov. 2005 hêtraieHI 52 St-Livres 519.360 152.830 640 nov. 2005 pessièreHI 53 Apples 521.460 156.440 680 nov. 2005 pessièreHI 54 Yens 521.710 154.030 640 nov. 2005 hêtraieHI 55 St-Livres 518.210 152.030 620 déc. 2005 hêtraieHI 56 Yens 518.590 154.660 690 déc. 2005 pessièreHI 57 St-Livres 517.580 152.990 690 déc. 2005 pessièreHI 58 Montherod 516.650 150.480 610 déc. 2005 pessièreHI 59 Ballens (Froi<strong>de</strong>ville) 520.570 155.980 700 déc. 2005 pessièreHI 60 Apples 519.690 156.850 680 déc. 2005 hêtraieHI 61 Apples 521.180 154.850 660 déc. 2005 hêtraie- 5 -


Annexe 2 : Résultats du suivi <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs à <strong>Chouette</strong> <strong>hulotte</strong> dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Morges VD entre 1994 et 2006Année 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 MoyenneN ni<strong>ch</strong>oirs posés 22 30 38 56N ni<strong>ch</strong>oirs disponibles 17 18 19 22 22 22 23 23 22 28 37* 55N couples ni<strong>ch</strong>eurs 6 10 11 6 11 9 8 14 8 17 21 11N ni<strong>ch</strong>ées réussies (au min. 1 jeune pro<strong>ch</strong>e <strong>de</strong> l’envol) 5 9 10 4 10 6 6 12 6 14 13 8N é<strong>ch</strong>ec = abandon/prédation ? ? ? ? ? ? ? ? ? 2 7 3N é<strong>ch</strong>ec = ni<strong>ch</strong>oir tombé ? ? ? ? ? ? ? ? ? 1 1 0N œufs 20 46 52 17 42 34 26 67 22 73 75 31N œufs éclos supposé 16 41 49 14 34 22 18 57 13 62 ? 23N jeunes bagués 11 39 49 12 30 20 18 53 9 61 41 21N jeunes pro<strong>ch</strong>e envol (supposé) 11 39 49 12 30 20 18 53 9 55 43 21% d'occupation <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs disponibles 35 56 58 27 50 41 35 61 36 61 57* 20 44.7% <strong>de</strong> réussite(couples avec au moins 1 jeune pro<strong>ch</strong>e <strong>de</strong> l’envol) 83 90 91 67 91 67 75 86 75 82 62 73 78.4N œufs/ponte (y.c. les abandons en cours <strong>de</strong> ponte) 3.3 4.6 4.7 2.8 3.8 3.8 3.3 4.8 2.8 4.3 3.6 2.8 3.7Succès <strong>de</strong> reproduction(N jeunes pro<strong>ch</strong>e envol / couple) 1.8 3.9 4.5 2.0 2.7 2.2 2.3 3.8 1.1 3.2 2.0 1.9 2.6N jeunes pro<strong>ch</strong>e envol par ni<strong>ch</strong>ée réussie 2.2 4.3 4.9 3.0 3.0 3.3 3.0 4.4 1.5 3.9 3.3 2.6 3.3% jeunes pro<strong>ch</strong>e envol / N œufs 55 85 94 71 71 59 69 79 41 75 57 68 68.7% abandon / prédation supposée 12 33 27Notes :1994-2003 : données <strong>de</strong> Eric Bernardi2000 : aucun contrôle <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs2004 : une ponte <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement (comptabilisée dans le tableau)2005 : 2 jeunes non bagués (comptés dans le tableau)* 10 ni<strong>ch</strong>oirs ont été posés au tout début <strong>de</strong> <strong>la</strong> saison <strong>de</strong> nidification 2005 (fin février 2005), et ont donc eu une probabilité moindre d’être occupés, les coupleshâtifs n’ayant pas eu le temps <strong>de</strong> les visiter. Ce fait se traduit, sur <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s ni<strong>ch</strong>oirs, par un abaissement du taux d’occupation. Ainsi, on note un tauxd’occupation bien plus élevé (67%) pour les ni<strong>ch</strong>oirs ayant été posés plus d'un an auparavant- 6 -

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