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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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Elle estime que le bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> tierce personne, accordé dans-cesconditions, correspondrait â <strong>la</strong> rémunération du conjoint vali<strong>de</strong>, cequi semble en contradiction formelle avec l'article 212 du» co<strong>de</strong>civil faisant aux époux un <strong>de</strong>voir muiuel <strong>de</strong> secours et d'assistance.U lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si celle interprétation est exacte.15406. — 27 janvier 1955. — M. Monta<strong>la</strong>t attire l'attention <strong>de</strong>M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion sur le fait,aujourd'hui démontré, que l'insuffisance <strong>de</strong>s précautions dans <strong>la</strong>pratique <strong>de</strong>s injections hypo<strong>de</strong>rmiques en série peut être causedé contaminations. U lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il a pris <strong>de</strong>s dispositions pourmettre en gar<strong>de</strong> les services hospitaliers contre l'emploi d'un matérielcommun à plusieurs ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s et, dans l'affirmative, à quelledate <strong>de</strong>s instructions ont été données dans ce sens.15434. — 23 janvier 1955. — M. Pierre André <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, si, complétant<strong>la</strong> loi du 15 février 1902, qui stipule que <strong>la</strong> vaccination antivarioliqueest obligatoire au cours -<strong>de</strong> <strong>la</strong> première année <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie,et <strong>la</strong> revaccinalion au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> onzième et <strong>la</strong> vingt et unièmeannée, l'article 9 du décret du 27 juillet 1903, qui dispose que, dans;le cas d'insuccès, <strong>la</strong> vaccination doit être renouvelée une <strong>de</strong>uxième'et au besoin une troisième fois le plus tût possible, et au plus tardà <strong>la</strong> prochaine séance <strong>de</strong> vaccination, peut autoriser le maire d'unecommune, en <strong>de</strong>hors du cas d'une épidémie, à obliger les enfants<strong>de</strong> onze ans se présentant à <strong>la</strong> première vaccination, à venir en casd'insuccès se faire revacciner une <strong>de</strong>uxième et une troisième foisle plus tôt possible et au plus tard à <strong>la</strong> prochaine séance <strong>de</strong> vaccinationcomme s'il s'agissait <strong>de</strong> <strong>la</strong> primovaccination pratiquée aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong> première, année <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie.15435. — 26 janvier 1955. — M. Badie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion- si une employée auxiliaired'un centre hospitalier régional recrutée sur titres en décembre1950 comme infirmière spécialisée (<strong>la</strong>borantine), mère d'un enfantà sa charge, peut être titu<strong>la</strong>risée comme fonctionnaire et sous quellesconditions.TRAVAIL ET SECURITE SOCIALE15180. — 11 janvier 1955. — M. Berthet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociaie quel est, <strong>de</strong>puis le 1 er janvier1951, le montant total <strong>de</strong>s remises pour pénalités <strong>de</strong> retarddans le payement <strong>de</strong>s cotisations à <strong>la</strong> sécurité sociaie consentiesau journal les AJlobroges par le conseil d'administration <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse<strong>de</strong> Grenoble.15304. — 21 janvier 1955. — M. B<strong>la</strong>chette, en complément <strong>de</strong> <strong>la</strong>question n» 14147, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong>lécurité sociale dans quelles conditions <strong>la</strong> sécurité sociale peut servir<strong>de</strong>s prestations à une personne en traitement dans une maison<strong>de</strong> santé en Suisse, qui a été envoyée dans cet établissement sur<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'un mé<strong>de</strong>cin spécialiste, lequel a jugé indispensablequ'elle y soit traitée, après autorisation du conseil <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>smé<strong>de</strong>cins d'Alger. Le service d'Algérie <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse nationale mili-.taire <strong>de</strong> sécurité sociale refuse le remboursement <strong>de</strong>s frais entraînéspar le séjour <strong>de</strong> Cette personne en Suisse, mais ne s'opposeraitpas, pour l'avenir, à l'examen d'une participation <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse si lessoins étaient dispensés en - France. Le séjour en Suisse résultantd'une obligation médicale, <strong>la</strong> sécurité sociale militaire ne pourraitellepas participer aux dépenses comme si les soins étaient dispensésen France? 11 est à noter que le service d'Algérie <strong>de</strong> <strong>la</strong> caissenationale militaire <strong>de</strong> sécurité sociale est un organisme métropolitainimp<strong>la</strong>nté en Algérie.15305. — 21 janvier 1955. — M. Bouhey examinant les prescriptionscontenues dans <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 28 octobre 1954, re<strong>la</strong>tive auxmodalités <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération garantie décou<strong>la</strong>nt du décretdu 10 octobre 1951- et constatant les divergences d'interprétationqui existent entre les employeurs et l'Etat en ce qui concerne l'inci<strong>de</strong>nce<strong>de</strong>s primes sur le nouveau sa<strong>la</strong>ire, et notamment <strong>la</strong> primed'ancienneté, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et <strong>de</strong>. <strong>la</strong> sécuritésociale, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> regrettable attitu<strong>de</strong> patronale, si le Gouvernementenvisage <strong>de</strong> compléter ses décrets dans le sens <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ireministérielle du 28 octobre 1954.15307. — 21 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que <strong>la</strong> loi du 3 avril1950 re<strong>la</strong>tive à l'auxiliariat ne prévoit aucun âge limite pour l'emjbauchaged'auxiliaires hommes ou femmes. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> eniVertu <strong>de</strong> quels textes, décrets ou circu<strong>la</strong>ires les services <strong>de</strong> sonministère n'embauchent pas <strong>de</strong> personnel auxiliaire, hommes ou'femmes, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> cinquante ans. *15308. — 21 janvier 1955. — M. Gosset expose à M. le ministre dutravail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que les prestations familiales extralégalesétant accordées aux étudiants <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> vingt ans assujettisà <strong>la</strong> sécurité sociale « régime étudiant » et que, d'autre part,les élèves <strong>de</strong>s écoles d'infirmières n'étant bénéficiaires <strong>de</strong> ces dispositionsqu'à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> année d'éludés, il arrive quedas jeunes filles n'ayant pu commencer, avant l'âge <strong>de</strong> vingt ans,les étu<strong>de</strong>s d'infirmières hospitalières étalées sur un cycle <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxannées per<strong>de</strong>nt, au cours-<strong>de</strong> leur première année d'étu<strong>de</strong>s, le bénéfice<strong>de</strong>s dispositions dont il s'agit, tandis que, par ailleurs, elles "nepeuvent plus prétendre aux prestations-du regirne légal d'allocationsqui leur serait applicable si elles avaient commencé celte'première année d'étu<strong>de</strong>s à l'âge <strong>de</strong> dix-neuf ans. U <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si<strong>de</strong>s instructions ne pourraient pas êlre données aux caisses d'allocationsfamiliales, afin que, par une modification apportée à leursrèglements, elles puissent accor<strong>de</strong>r' aux élèves-infirmières corrtmén- ;çant leur première année d'étu<strong>de</strong>s aprè.s l'âge <strong>de</strong> vingt ans, le'bénéfice du régime d'allocations extra-légal dès cette premièreannée.15309. — 21 janvier 1955. — Mme Laissac <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale si, comme il est écrit dans <strong>de</strong>spublications diverses qu'elle tient à sa disposition, un fonctionnairedu ministère recevant, récemment, une délégation <strong>de</strong> syndicalistesC. G. T. venue l'entretenir <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s travailleurs <strong>de</strong>s usines<strong>de</strong> réparations <strong>de</strong> matériel rou<strong>la</strong>nt, aurait indiqué comme motif d'unrefus français à <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> réparations <strong>de</strong> matériel rou<strong>la</strong>ntfaitespar <strong>la</strong> Chine et <strong>la</strong> Pologne : « Nous nous sommes heurtés àl'opposition d'une puissance étrangère à <strong>la</strong>quelle nous sommes liéspar traité ».15345. -— 24 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Chevigné expose à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que, pour percevoir tes allocationsfamiliales, les parents doivent fournir aux caisses d'allocations<strong>la</strong>miliales, soit: un certificat <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>rité si les enfants sont âgés<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> quinze ans, un certificat d'apprentissage ou un certificatétabli par les écoles et centres d'enseignement technique siles enfants poursuivent leurs étu<strong>de</strong>s dans ces centres. L'inspectiond'académie établit une liste <strong>de</strong>s centres et <strong>de</strong>s écoles qui ont reçul'agrément <strong>de</strong> cette administration, et les caisses d'allocations familialesversent <strong>de</strong>s prestations uniquement pour les enfants envoyésdans ces centres ou ces écoles, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si un enfant munid'un C. A. P. et qui poursuit dans l'une dè ces écoles <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>sen vue d'obtenir un <strong>de</strong>uxième C. A. P. peut être privé <strong>de</strong> son droitaux prestations: allocations famitiales et sécurité sociale, du faitqu'il est déjà titu<strong>la</strong>ire d'un premier C. A. P.• ,15346. — 24 janvier 1955. — M. Jean Cayeux expose à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que <strong>la</strong> loi du 26 octobie1954 a prévu cinq jours <strong>de</strong> fêle qui doivent être payés s'ils netombent pas un dimanche. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, comme ce<strong>la</strong> apparaîtincontestable : 1° cette loi s'applique toien à tous les corps <strong>de</strong>métiers; 2° si les dispositions dont il s'agit doivent s'appliquer auxsa<strong>la</strong>ires minima ou aux sa<strong>la</strong>ires réels.15347. — 24 janvier 1955. — Mlle Marzin expose à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'un dé<strong>la</strong>i considérable s'écouleentre le moment où un travailleur, dont l'âge est compris entresoixante et soixante-cinq ans, fait, au titre <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au travail,sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'admission au bénéfice <strong>de</strong> l'allocation aux vieux travailleurssa<strong>la</strong>riés et le moment où l'intéressé est convoqué pour<strong>la</strong> visite médicale <strong>de</strong> vérification. De même, entre le moment où<strong>la</strong> décision est prise sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> son allocationil s'écoule également <strong>de</strong> longs dé<strong>la</strong>is. Or, lorsque les intéresséssont sans famille, sans autres ressources que leur travail, ilssont ainsi réduits à <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> misère, ne pouvant bénéficier,ni <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> aux économiquement faibles, ni <strong>de</strong> l'assistance obli--gatoire, même s'ils doivent attendre <strong>de</strong>ux ans et plus <strong>la</strong> liquidation<strong>de</strong> leur allocation. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte prendre d'urgenceles mesures qui s'imposent pour remédier à cette situation grave-,ment préjudiciable aux vieux travailleurs, ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s pour <strong>la</strong> plupart,qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt le bénéfice <strong>de</strong> l'allocation aux vieux travailleurssa<strong>la</strong>riés au Ulre <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au travail.15348. — 24 janvier 1955. — Mme Jeannette Vermeerscti <strong>de</strong>man<strong>de</strong>à M. le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1" le nombre<strong>de</strong> pensionnés <strong>de</strong> guerre p<strong>la</strong>cés par les soins du bureau <strong>de</strong> <strong>la</strong> maind'oeuvre<strong>de</strong> l'office départemental <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes<strong>de</strong> guerre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, 105, rue Réaumur, qui ont été effectivementemployés au cours <strong>de</strong> l'année 1954 et qui occupent leuremploi; 2° le nombre <strong>de</strong> pensionnés <strong>de</strong> guerre âgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>soixante ans, aptes k assurer un emploi, inscrits dans les différents:bureaux <strong>de</strong> main-d'œuvre du département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine et dont lep<strong>la</strong>cement n'a pu être effectué au cours <strong>de</strong> l'année 1954.15383. — 20 janvier 1955. — M. Oactfues Bardoux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1° quel est le montant dubénéfice forfaitaire à partir duquel est dû, par le commerçant contribuable,le montant <strong>de</strong>s allocations familiales; 2° dans "quelle proportionles allocations familiales dues par <strong>de</strong>s commerçants varientellesavec le montant <strong>de</strong>s bénéfices forfaitaires.15436. — 28 janvier 19-55. — M. Barthélémy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le minis- -tre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sèeuriiè sociale si <strong>la</strong> majorai ion pour <strong>la</strong>tierce personne prévue par l'article 50, alinéa 3, <strong>de</strong> l'ordonnance du19 octobre 1915, doit être considérée comme une « ressource propredu bénéficiaire » aux termes du paragraphe 2 <strong>de</strong> l'article 30 111 <strong>de</strong><strong>la</strong> loi, du 20 sepleunbre ,1948. lorsqu'il s'agit d'un invali<strong>de</strong> anpeié àbénéficier d'une pension <strong>de</strong> réversion du chef <strong>de</strong> sa femme fonctionnairedécédée, au tilre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre 1918.

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