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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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15428. — 28 janvier 1955. — M. Berthet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement si, en application <strong>de</strong> l'article 210.du coda <strong>de</strong> l'urbanisme, un établissement hospitalier peut accor<strong>de</strong>rune subvention à un office public d'H. L. M. en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> réservationd'un certain nombre <strong>de</strong>, logements en location simple au profitdu personnel <strong>de</strong> cet établissement.15429. — 28 janvier 1955. — M. Chupin expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> reconstruction et du logement que l'article 10 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 octobre1946 stipule que tout Français peut acquérir un bien sinistreappartenant à un étranger à <strong>la</strong> condition <strong>de</strong> restaurer ou reconstituercet immeuble pour son habitation personnelle ou pour, lesbesoins <strong>de</strong> son commerce ou <strong>de</strong> son industrie, 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si unFiançais, se rendant acquéreur d'un bien sinistré appartenant à unétranger ne pouvant bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l'Etat, peutacquérir cette participation pour son habitation consistant en unappartement construit soit par l'Etat, soit par l'association syndica.e<strong>de</strong> reconstruction, soit par une coopérative urbaine; 2° dans l'affirnialive,au cas où il n'est pas édifié dans <strong>la</strong> commune dont dépend, le bien sinistré <strong>de</strong> construction soit par l'Etat, soit par une associalionsyndicale <strong>de</strong> reconstruction, soit par une coopérative, peut-ilncquénr cette participation pour se faire attribuer après transfertdûment autorisé un appartement dans l'un <strong>de</strong> ces immeubles construitsen <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune .du lieu du sinistre ; 3» si cetteparticipation peut être acquise par un commerçant ou un industrielpour les besoins <strong>de</strong> son commerce ou <strong>de</strong> son industrie situé dansune ville autre que celle où a eu lieu le sinistre.15430. — 28 janvier 1955. — M. Chupin expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong>. reconstruction et du logement que <strong>de</strong>s coefficients sont adoptéspour le calcul <strong>de</strong>s valeurs par étage, <strong>de</strong>s immeubles- préfinancés,attribués à divers copropriétaires. En ce qui concerne le rez-<strong>de</strong>chaussée,lorsqu'il est livré sans aucun aménagement ni cloison,un coefficient 0,6 semble avoir été indiqué par les services duminislère. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si un coefficient différent doit êtreadopté ; lorsque l'immeuble en question comporte <strong>de</strong>s arca<strong>de</strong>s quicouvrent une partie importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> 6ur!ace du rez-<strong>de</strong>-chaussée,ou bien si <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> ces arca<strong>de</strong>s doit être défalquée <strong>de</strong> <strong>la</strong> surfaceprise en considération pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur concernant ie» rez-<strong>de</strong>-chaussée, et répartie entre les différents étages <strong>de</strong> l'immeublecomme constituant une plus-value générais ; 2° dans le cas oùl'immeuble en question comporte ces arca<strong>de</strong>s en conformité , <strong>de</strong>sdispositions prévues dans un p<strong>la</strong>n d'aménagement ou d'urbanisme,comment est déterminée <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l'Etat au titre du fondsd'iorbanisme.15487. — 31 janvier 1955. — M. Guiguen attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement sur <strong>la</strong> situation particulièrementdifficile <strong>de</strong>s familles au nombre <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 60.000 qui,,dix ans' après <strong>la</strong> libération, vivent encore dans <strong>de</strong>s baraques ditesprovisoires. En effet, dans les départements sinistrés <strong>de</strong>s saisiessont opérées sur les sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s occupants ayant du retard dansle payement <strong>de</strong> leur in<strong>de</strong>mnité d'occupation ou <strong>de</strong>s rappels <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vances.Les services régionaux du ministère du logement et <strong>de</strong> <strong>la</strong>reconstruction préten<strong>de</strong>nt -que les in<strong>de</strong>mnités d'occupation ne sontpas élevées et que les occupants peuvent payer. Ils ne veulent teniraucunement compte <strong>de</strong>s sommes nécessaires au chauffage d'unebaraque généralement vétusté, <strong>de</strong>s frais d'entretien et <strong>de</strong> réparationsengagés par les occupants, <strong>de</strong>s détériorations du mobilieret du linge, <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s vieil<strong>la</strong>rds. Au total,l'in<strong>de</strong>mnité d'occupation est aussi élevée que le prix <strong>de</strong>s loyers <strong>de</strong>logements confortables. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles dispositions il compte•prendre pour mettre fin, dans l'immédiat, à ces saisies qui viennentjeter encore plus d'angoisse dans <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> familles déjà cruellementfrappées par. <strong>la</strong> crise du logement et qui atten<strong>de</strong>nt vainement<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années le toit qu'on leur a tant <strong>de</strong> fois promis.SANTE PUBLIQUE ET POPULATION15179. — 11 janvier 1955. — M. Paquet, se' référant à <strong>la</strong> réponsefaite le 11 décembre 1953 à sa question écrite n° 9S13, concernantles modalités d'obtention d'une autorisation pour <strong>la</strong> création d'unepharmacie, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong><strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion s'il faut retenir comme date déterminant <strong>la</strong> prise<strong>de</strong> rang d'une candidature à une création, celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> remise parle candidat <strong>de</strong> son dossier <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> (<strong>de</strong>ux exemp<strong>la</strong>ires) au prési<strong>de</strong>ntdu conseil régional <strong>de</strong> l'ordre (certifié par le-récépissé délivréà cet effet), ou bien celle <strong>de</strong> <strong>la</strong>. réception par le préfet du dossierannoté, qui doit lui être adressé, au terme d'une enquête longue<strong>de</strong> plusieurs mois, dont <strong>la</strong> durée ne dépend pas du candidat.15209. — 13 janvier 1955. — M. Guiguen <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion: 1° dans quelles conditions<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Vannes (Morbihan) a été contaminée par<strong>la</strong> variole; 2° quelles sont les mesures qui ont été prises: a) pouréviter l'extension <strong>de</strong> l'épidémie ; b) pour empêcher dans l'avenir lecontact <strong>de</strong> contagieux avec l'ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion.15300. — 21 janvier 1955. — M. Deshors <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion: 1° <strong>la</strong> nature juridique <strong>de</strong>l'institut national d'étu<strong>de</strong>s démographiques; 2° le montant <strong>de</strong> sesressources, année par année," <strong>de</strong>puis 1947 ; 3° si dans ces recettesfigurent «tes fonds <strong>de</strong> concours; 4° le montant dé ce§ tonds <strong>de</strong>concours avec leur origine <strong>de</strong>puis 1947, également par année ; 5° lesrègles <strong>de</strong> recrutement, d'avancement et <strong>de</strong> rémunération du persojflïeltitu<strong>la</strong>ire contractuel et auxiliaire (pour les postes <strong>de</strong> rédacteurset au-<strong>de</strong>ssus).15301. —--21 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle,à M>. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que <strong>la</strong> loi du3 avril 1950 re<strong>la</strong>tive à l'auxiliariat ne prévoit aucun âge limite pou*l'embauchage d'auxiliaires hommes ou femmes. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> envertu <strong>de</strong> quels textes, décrets ou circu<strong>la</strong>ires les services <strong>de</strong> sonministère n'embauchent pas <strong>de</strong> personnel auxiliaire, hommes oufemmes, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> cinquante ans.15302. — 2f janvier 1955. — M. Viatte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion quels dé<strong>la</strong>is sont accordésaux conseils départementaux <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins pour statuersur l'application <strong>de</strong> l'amnistie aux sanctions prononcées contre lesmé<strong>de</strong>cins ; si, par ailleurs, ce sont bien les conseils départementaux,et non régionaux, qui sont compétents.15303. — 21 janvier 1955. — M. Viatte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion si un pharmacien a le droitdo refuser les carnets <strong>de</strong> soins attribués aux victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerreet,, le cas échéant, quels sont les textes légis<strong>la</strong>tifs et réglementairesconcernant cette question.15344. — 24 janvier 1955. — M. Emmanuel Véry expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion qu'un fonctionnaired'Etat à <strong>la</strong> direction départementale <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé à <strong>la</strong> Martinique,qui a éLé muté au même service en Guyane, se voit refuserl'application du décret du 22 décembre 1953 réglementant l'in<strong>de</strong>mnitéd'éloignement pour <strong>la</strong> raison invoquée par ses services que <strong>la</strong>mutation a été faite sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'intéressé. 11 seml/le que cesoit là une simple erreur puisque le décret du 6 juin 1951 a étéremp<strong>la</strong>cé par celui du 22 décembre 1953 pour éviter que <strong>la</strong> notiort« intérêt <strong>de</strong> service » soit interprétée selon les cas et que, quelleque soit <strong>la</strong> mutation, elle ouvre droit à l'in<strong>de</strong>mnité d'éloignement.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il s'agit d'une erreur qui doit êt£e réparée ou d'uneinterprétation par ses services d'un texte qu'il serait indispensable<strong>de</strong> connaître.15365. — 25 janvier 1955. — Mme Rabaté expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que l'association <strong>de</strong>sparents d'élèves <strong>de</strong> l'école nationale <strong>de</strong>s-, sourds-muets,. 254, v rueSaint-Jacques, à Paris, se p<strong>la</strong>int <strong>de</strong> ce que, par suite <strong>de</strong>" suppressionou <strong>de</strong> non-création <strong>de</strong> postes d'enseignement indispensablesau fonctionnement normal <strong>de</strong> l'établissement, celui-ci manque <strong>de</strong>professeurs et <strong>de</strong> répétiteurs en sorte qu'au lieu d'un enseignementadapté à leurs possibilités, les enfanta n'y trouvent guèrequ'une gar<strong>de</strong>rie. Elle se p<strong>la</strong>int aussi <strong>de</strong> l'insuffisance du personnel<strong>de</strong>' service, et signale qu'en octobre 1954, plus <strong>de</strong> 200 enfantsn'ont pu entrer à l'école. En vain, jusqu'ici, se p<strong>la</strong>int-elle <strong>de</strong> <strong>la</strong>carence <strong>de</strong> vieille date du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique pour'cequi est <strong>de</strong> l'amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l'établissement.Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il envisage: 1° pouragrandir l'établissement ou en créer un autre simi<strong>la</strong>ire puisquecelui-ci ne peut absorber les enfants <strong>de</strong>mandant à y entrer; 2° pouraffecter les personnels enseignant, <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce, <strong>de</strong> servicesindispensables au fonctionnement normal <strong>de</strong> l'école <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue Saint-Jacques.15381. — 26 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que <strong>de</strong> regrettables négligencessont à déplorer dans l'un, tout au moins, <strong>de</strong>s établissementsd'enseignement <strong>de</strong> sourds-muets : cinq postes <strong>de</strong> professeurs<strong>de</strong>meurent vacants, ce qui exige <strong>de</strong> cinq répétiteurs une suppléanceleur Tendant impossible l'exercice <strong>de</strong> leur service normal; ainsi, lionseulement l'enseignement n'est pas donné par les maîtres qualifiés,mais encore les étu<strong>de</strong>s, dont l'importance est primordiale, ne sontplus que <strong>de</strong> simples gar<strong>de</strong>ries; l'hygiène <strong>de</strong>s locaux paraît égalementinsuffisante. Il fui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce que comptent faire ses servicespour parer, au plus Mt, .à cette déplorable carence, d'autantplus pénible que les victimes en sont <strong>de</strong>s enfants infirmes qu'ilimporte <strong>de</strong> sauver activement et <strong>de</strong> préparer à une vie presquenormale, et quelles mesures ils comptent prendre pour augmenterle nombre, sinon d'établissements, du moins <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sses, pour quene se renouvelle pas le scanda!*» <strong>de</strong> <strong>la</strong> rentrée d'octolrre 1954, aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong>ux cents enfants n'ont pu obtenir leur admissionfaute <strong>de</strong> professeurs, semble-t-il, plus encore que <strong>de</strong> locaux.15382. — 26 janvier 1955. — M. Marcel Massot expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que l'article .212du co<strong>de</strong> civil prévoit: « que les époux se doivent mutuellement fidélité,secours, assistance ». La commission départementale d'assis-*tance <strong>de</strong>s Basses-Alpes, en application <strong>de</strong> ce principe, refuse d'accor<strong>de</strong>rle bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> tierce personne, prévu par l'article 20 bis <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 14 juillet 1905 et repris dans son article 5 par <strong>la</strong> loi du2 août 1949, lorsque le conjoint vali<strong>de</strong> ne se livre à aucun travail.

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