15291 — 21 janvier 1955. — M. Dégoutté <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice: 1» quel était le nombre total <strong>de</strong>s détenus, au janvier1955, dans les diverses prisons et pénitenciers <strong>de</strong> <strong>la</strong> métropole;2» à combien se sont montées, durant l'année 19o4. les dépensesg'obales du service pénitentiaire peur: a) loger, habiller, entretenirles détenus; 6) nourrir ces <strong>de</strong>rniers; c) les survei.ler.15292. — M janvier 1955. — M. Pierre Garet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> "<strong>la</strong> justice s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cer l'appel<strong>la</strong>tion<strong>de</strong> « juge suppléant » par celle <strong>de</strong> « juge adjoint ». Il està remarquer que, dans l'administration, le terme d adjoint estemployé <strong>de</strong> préférence à celui <strong>de</strong> suppléant.15233. — °1 janvier 1955. — M. Pierre Garet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre, <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice s'il ne serait pas opportun <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cerl'appel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> « suppléant rétribué <strong>de</strong> juge <strong>de</strong> paix » par celle<strong>de</strong> « juge adjoint ». Cette secon<strong>de</strong> appel<strong>la</strong>tioh répondrait davantageà <strong>la</strong> fonction véritable du magistrat exerçant ses attributions dansune juridiction cantonale, alors que <strong>la</strong> première est peut-être aucontraire susceptible <strong>de</strong> nuire à son autorité.15341. — 24 janvier 1955. — M. Fiandin expree à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice que <strong>la</strong> loi du 2 août 1954 sur les biens <strong>de</strong> presse stipule,dans son article 12, que « l'Etat pourra conserver certains biens<strong>de</strong> presse confisqués en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> création d'un secteur publicd'impression que <strong>de</strong>vra être constitué dans <strong>de</strong>s conditions propresà assurer normalement 6a rentabilité » et qu'il a été publié uneliste <strong>de</strong>s entreprises retenues en vue <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> cet article.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est le bi<strong>la</strong>n, pour les quatre <strong>de</strong>rnières années,<strong>de</strong>s différentes entreprises retenues.15380. — 26 janvier 1955. — M. Haumesser signale à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice ta situation <strong>de</strong>s juges d'instruction désignés par délibérationdf <strong>la</strong> coiup tt-'iiie judiciaire et dont <strong>la</strong> nomination n'estconfirmée par décret qu'après un dé<strong>la</strong>i qui atteint toujours plusieurssemaines, parfois plusieurs mois. Ces magistrats exercent, ainsi,souvent, pendant très longtemps les fonctions sans percevoir lesavantages correspondants. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'envisage pas, pourmettre fin à cette injustice, <strong>de</strong> donner aux décrets <strong>de</strong> nomination uneffet rétroagissant au jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> délibération qui les a effectivementInstallés dans cette fonction. #POSTES, TELEGRAPHES ET TELEPHONES15246. — 18 janvier 1955. — M. Peytel <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones: 1» s'il ne juge pas- équitablo<strong>de</strong> prendre en faveur <strong>de</strong>s lèceveurs. hors c<strong>la</strong>sse rétraités, anciensdirecteurs départementaux ou titu<strong>la</strong>ir-s d'un gra<strong>de</strong> au moins équivalent,une mesure semb<strong>la</strong>ble à celle prise par le décret du26 avril 1952 pour les receveurs <strong>de</strong> l re et 2 e c<strong>la</strong>ssc, anciens inspecteursprincipaux, accordant à ces fonctionnaires l'indice <strong>de</strong> leurancien gra<strong>de</strong> pour compenser <strong>la</strong> perte subie par eux du fait dudéc<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s receveurs par rapport aux autres catégories <strong>de</strong> <strong>la</strong>hiérarchie ; 2" quelle est <strong>la</strong> solution envisagée par l'administrationpoi^r compenser <strong>la</strong> perte subie par les receveurs <strong>de</strong>s postes, télégrapheset téléphones <strong>de</strong> toutes c<strong>la</strong>sses dans le calcul <strong>de</strong> leurpension <strong>de</strong> retraite en raison <strong>de</strong> ce même déc<strong>la</strong>ssement.15298. — 21 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle à M. leministre <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones que <strong>la</strong> loi du3 avril 1950 re<strong>la</strong>tive à l'auxiliariat ne prévoit aucun âge limite pourl'embauchage d'auxiliaires hommes ou femmes. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> envertu <strong>de</strong> quels textes, décrets ou circu<strong>la</strong>ires les services <strong>de</strong> sonministère n'embauchent pa= <strong>de</strong> personnel auxiliaire, hommes oufemmes, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> cinquante ans.15343. — 21 janvier 1955. — M. Penoy, se référant à <strong>la</strong> réponsefaite le 29 décembre 195i à sa question écrite n° 14541, -<strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> nouveau à M. le ministre <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphoness'il envisage une réforme du payement <strong>de</strong>s bulletins n» 2 ducasier judiciaire tel qu'il est effectué actuellement aux greffiers<strong>de</strong>s tribunaux. Il attire son attention sur <strong>la</strong> réforme pratiquéeen <strong>la</strong> matière par M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale pararrêté du 12 août 1948 et une circu<strong>la</strong>ire du 20 novembre suivant.Il semble que les modalités adoptées par ce ministère pourraientinspirer son administration pour <strong>la</strong> réforme sollicitée: les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<strong>de</strong> bulletins sont établies en <strong>de</strong>ux exemp<strong>la</strong>ires, l'une est retournéeavec mention du casier judiciaire, et <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> est conservée augreffe comme justificatif. Chaque semestre, il suffit donc <strong>de</strong> faireun état très simple, rapi<strong>de</strong>ment dressé, re<strong>la</strong>tant seulement le nombre<strong>de</strong>s bulletins établis et accompagnés <strong>de</strong>s duplicata <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ssatisfaites, d'où un contrôle immédiat, sans erreur possible. Ce procédésimplifierait énormément le travail <strong>de</strong>s greffiers qui sont actuellementmis dans l'obligation <strong>de</strong> reprendre dans un état les numérosd'ordre, les nom et prénoms <strong>de</strong>s intéressés, <strong>la</strong> date <strong>de</strong> délivranceet l'indication <strong>de</strong>s directions <strong>de</strong>man<strong>de</strong>resses. A noter qu'ildonne satisfaction tant au ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale qu'auxgreffiers <strong>de</strong>s tribunaux, si l'on veut bien considérer, au surplus,que cette administration, comme celle <strong>de</strong>s postes, télégraphes ettéléphones, sollicile <strong>la</strong> délivrance d'un grand nombre <strong>de</strong> Bulletinsdu casier judiciaire.15405. — 27 janvier 1955. — M. Bouxom <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones : 1° qui a pris<strong>la</strong> (décision <strong>de</strong> fixer, dans le nouvel almanacb <strong>de</strong>s postes, télé-,graphes et téléphones, une fête <strong>de</strong>s pères le dimanche 19 juin;2» les motifs qui ont inspiré cette décision; 3 u si l'on doit conclureque cette fête prend ainsi un caractère officiel; 4» s'il n'estimepas que cette initiative enlève à <strong>la</strong> fêle <strong>de</strong>s mères du premierd:rnanche <strong>de</strong> juin le caractère émouvant et traditionnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> fêle<strong>de</strong> <strong>la</strong> famille.15431. — 28 janvier 1955. — M. Demusois expose à M. le ministre<strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones que l'effectif du personneld'exécution du service postal du bureau <strong>de</strong>s postes, télégrapheset téléphones <strong>de</strong> Houilles (Seine-et-Oisè) vient d'être ramené daneuf à huit unités au moment même où les statistiques fontapparaître une augmentation <strong>de</strong> trafic <strong>de</strong> 10 p. 100 du trafic postaldans ce service. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si l'administration juge que huitagents sont suffisants pour écouler <strong>de</strong> façon satisfaisante un trafiochiffré officiellement à 1.050.000 points et, dans l'affirmative, commentpourront être accordés au personnel les congés <strong>de</strong> 1955, alorsque <strong>la</strong> logique semble indiquer qu'une telle situation nécessiteraitune revision <strong>de</strong>s effectifs en fonction <strong>de</strong> l'accroissement du traficconstaté.15432. — 28 janvier 1955. — M. Léon Hoël <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones si le certificat d'étu<strong>de</strong>sprimaires est exigé pour <strong>la</strong> titu<strong>la</strong>risation, dans son emploi <strong>de</strong> fa<strong>de</strong>ur,d'un auxiliaire , <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones comptant déjàplus <strong>de</strong> dix années <strong>de</strong> service.15468, — 31 janvier 1955. — M. Au<strong>de</strong>guil <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones si le bénéfice <strong>de</strong>s dispositionsprévues au fascicule P. M., articles 2, 14, pourrait être étendu .à unfonctionnaire, père <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux enfants, et dont le conjoint exerce un»profession libérale dans <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce ou dans une commune trèsproche <strong>de</strong> celle-ci.RECONSTRUCTION ET LOGEMENT15070. — 30 décembre 1954. — M. Henri-Louis Grimaud expose iM. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement qu'un sinistré<strong>de</strong> Toulon, père <strong>de</strong> famille nombreuse, a Bénéficié d'une réquisition<strong>de</strong> vil<strong>la</strong> dans cette localité, le 28 décembre 1946. et que cette réquisition,signée par le sous-préfet, a été annulée pour vice <strong>de</strong> forme,<strong>la</strong> préfet ayant seul qualité pour signer les réquisitions <strong>de</strong> fogements.Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ce sinistré peut faire régu<strong>la</strong>riser sa situation au moyend'une nouvelle réquisition, l'immeuble en question étant réputévacant et les difficultés <strong>de</strong> logement n'ayant pas cessé <strong>de</strong>puis 1946,observation étant faite, par ailleurs, que l'intéressé, menacé d'expulsion,vient d'acquérir un terrain sur lequel il a l'intention <strong>de</strong> construireune maison.15208. — 13 janvier 1955 — M. André Mercier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement: 1° le nombre <strong>de</strong> sinistrésmobiliers âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> soixante-dix ans qui, au 31 décembre1954, n'avaient pas encore été réglés <strong>de</strong> leurs dommages mobiliersdans le département <strong>de</strong> l'Oise; 2» le montant global <strong>de</strong>s dommagesmobiliers restant au 31 décembre 1954 à paver aux sinistrés mobiliersâ"és <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> soixante-dix ans dans le même département;3" quelles mesures il compte prendre pour faire paver rapi<strong>de</strong>mentles sommes dues à cette catégorie <strong>de</strong> sinistrés particulièrement intéressante.15297. — 21 janvier 1955. — M. Marcellin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement: 1» le nombre <strong>de</strong> sinistrésmobiliers âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> soixante-dix ans qui, dans le départementdu Morbihan, au 31 décembre 1954, n'avalent pas encore été réglés<strong>de</strong> leurs dommages mobiliers; 2° quelles mesures il compte prendrapour faire rapi<strong>de</strong>ment payer les sommes dues à celte catégorie <strong>de</strong>sinistrés particulièrement intéressante.15364. — 25 janvier 1955 — M. Frugier signale à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement qu'un sa<strong>la</strong>rié <strong>de</strong> situationmo<strong>de</strong>ste qui a obtenu un emprunt en vue d'accé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> propriétéd'un immeuble ou d'un appartement, a droit, à l'allocation logement,alors qu'un sa<strong>la</strong>rié <strong>de</strong> même condition qui a épargné ense privant, pour acquérir sans avoir recours à l'emprunt, n'a' pasles mêmes avantages. 11 lu: <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'envisase pas, lorsqueles ressources <strong>de</strong> l'acquéreur sont notoirement mo<strong>de</strong>stes, <strong>de</strong> 'airebénéficier ce <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> l'allocation logement, même lorsqu'il n'apas recours à l'emprunt. Le maintien <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> choses actuelrisquerait, en effet, <strong>de</strong> détruire le sens <strong>de</strong> l'épargne ou d'inciterle sa<strong>la</strong>rié à contracte'' un empruni, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> toul besoin réel,dans le seul but <strong>de</strong> toucher l'allocation logement.15404. — 27 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement s'il juge admissibleque, dans un quartier rési<strong>de</strong>ntiel comme les environs du parc Monceausoient élevés a <strong>de</strong>s hauteurs excédant <strong>la</strong> normale <strong>de</strong>s immeublesadministratifs détruisant les trop rares espaces p<strong>la</strong>ntés qui subsistent,comme ferait le projet attribue à l'E. D. F. <strong>de</strong> s'emparerdu parc Louis-Mural.
15428. — 28 janvier 1955. — M. Berthet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement si, en application <strong>de</strong> l'article 210.du coda <strong>de</strong> l'urbanisme, un établissement hospitalier peut accor<strong>de</strong>rune subvention à un office public d'H. L. M. en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> réservationd'un certain nombre <strong>de</strong>, logements en location simple au profitdu personnel <strong>de</strong> cet établissement.15429. — 28 janvier 1955. — M. Chupin expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> reconstruction et du logement que l'article 10 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 octobre1946 stipule que tout Français peut acquérir un bien sinistreappartenant à un étranger à <strong>la</strong> condition <strong>de</strong> restaurer ou reconstituercet immeuble pour son habitation personnelle ou pour, lesbesoins <strong>de</strong> son commerce ou <strong>de</strong> son industrie, 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si unFiançais, se rendant acquéreur d'un bien sinistré appartenant à unétranger ne pouvant bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l'Etat, peutacquérir cette participation pour son habitation consistant en unappartement construit soit par l'Etat, soit par l'association syndica.e<strong>de</strong> reconstruction, soit par une coopérative urbaine; 2° dans l'affirnialive,au cas où il n'est pas édifié dans <strong>la</strong> commune dont dépend, le bien sinistré <strong>de</strong> construction soit par l'Etat, soit par une associalionsyndicale <strong>de</strong> reconstruction, soit par une coopérative, peut-ilncquénr cette participation pour se faire attribuer après transfertdûment autorisé un appartement dans l'un <strong>de</strong> ces immeubles construitsen <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune .du lieu du sinistre ; 3» si cetteparticipation peut être acquise par un commerçant ou un industrielpour les besoins <strong>de</strong> son commerce ou <strong>de</strong> son industrie situé dansune ville autre que celle où a eu lieu le sinistre.15430. — 28 janvier 1955. — M. Chupin expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong>. reconstruction et du logement que <strong>de</strong>s coefficients sont adoptéspour le calcul <strong>de</strong>s valeurs par étage, <strong>de</strong>s immeubles- préfinancés,attribués à divers copropriétaires. En ce qui concerne le rez-<strong>de</strong>chaussée,lorsqu'il est livré sans aucun aménagement ni cloison,un coefficient 0,6 semble avoir été indiqué par les services duminislère. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si un coefficient différent doit êtreadopté ; lorsque l'immeuble en question comporte <strong>de</strong>s arca<strong>de</strong>s quicouvrent une partie importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> 6ur!ace du rez-<strong>de</strong>-chaussée,ou bien si <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> ces arca<strong>de</strong>s doit être défalquée <strong>de</strong> <strong>la</strong> surfaceprise en considération pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur concernant ie» rez-<strong>de</strong>-chaussée, et répartie entre les différents étages <strong>de</strong> l'immeublecomme constituant une plus-value générais ; 2° dans le cas oùl'immeuble en question comporte ces arca<strong>de</strong>s en conformité , <strong>de</strong>sdispositions prévues dans un p<strong>la</strong>n d'aménagement ou d'urbanisme,comment est déterminée <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l'Etat au titre du fondsd'iorbanisme.15487. — 31 janvier 1955. — M. Guiguen attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement sur <strong>la</strong> situation particulièrementdifficile <strong>de</strong>s familles au nombre <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 60.000 qui,,dix ans' après <strong>la</strong> libération, vivent encore dans <strong>de</strong>s baraques ditesprovisoires. En effet, dans les départements sinistrés <strong>de</strong>s saisiessont opérées sur les sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s occupants ayant du retard dansle payement <strong>de</strong> leur in<strong>de</strong>mnité d'occupation ou <strong>de</strong>s rappels <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vances.Les services régionaux du ministère du logement et <strong>de</strong> <strong>la</strong>reconstruction préten<strong>de</strong>nt -que les in<strong>de</strong>mnités d'occupation ne sontpas élevées et que les occupants peuvent payer. Ils ne veulent teniraucunement compte <strong>de</strong>s sommes nécessaires au chauffage d'unebaraque généralement vétusté, <strong>de</strong>s frais d'entretien et <strong>de</strong> réparationsengagés par les occupants, <strong>de</strong>s détériorations du mobilieret du linge, <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s vieil<strong>la</strong>rds. Au total,l'in<strong>de</strong>mnité d'occupation est aussi élevée que le prix <strong>de</strong>s loyers <strong>de</strong>logements confortables. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles dispositions il compte•prendre pour mettre fin, dans l'immédiat, à ces saisies qui viennentjeter encore plus d'angoisse dans <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> familles déjà cruellementfrappées par. <strong>la</strong> crise du logement et qui atten<strong>de</strong>nt vainement<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années le toit qu'on leur a tant <strong>de</strong> fois promis.SANTE PUBLIQUE ET POPULATION15179. — 11 janvier 1955. — M. Paquet, se' référant à <strong>la</strong> réponsefaite le 11 décembre 1953 à sa question écrite n° 9S13, concernantles modalités d'obtention d'une autorisation pour <strong>la</strong> création d'unepharmacie, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong><strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion s'il faut retenir comme date déterminant <strong>la</strong> prise<strong>de</strong> rang d'une candidature à une création, celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> remise parle candidat <strong>de</strong> son dossier <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> (<strong>de</strong>ux exemp<strong>la</strong>ires) au prési<strong>de</strong>ntdu conseil régional <strong>de</strong> l'ordre (certifié par le-récépissé délivréà cet effet), ou bien celle <strong>de</strong> <strong>la</strong>. réception par le préfet du dossierannoté, qui doit lui être adressé, au terme d'une enquête longue<strong>de</strong> plusieurs mois, dont <strong>la</strong> durée ne dépend pas du candidat.15209. — 13 janvier 1955. — M. Guiguen <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion: 1° dans quelles conditions<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Vannes (Morbihan) a été contaminée par<strong>la</strong> variole; 2° quelles sont les mesures qui ont été prises: a) pouréviter l'extension <strong>de</strong> l'épidémie ; b) pour empêcher dans l'avenir lecontact <strong>de</strong> contagieux avec l'ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion.15300. — 21 janvier 1955. — M. Deshors <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion: 1° <strong>la</strong> nature juridique <strong>de</strong>l'institut national d'étu<strong>de</strong>s démographiques; 2° le montant <strong>de</strong> sesressources, année par année," <strong>de</strong>puis 1947 ; 3° si dans ces recettesfigurent «tes fonds <strong>de</strong> concours; 4° le montant dé ce§ tonds <strong>de</strong>concours avec leur origine <strong>de</strong>puis 1947, également par année ; 5° lesrègles <strong>de</strong> recrutement, d'avancement et <strong>de</strong> rémunération du persojflïeltitu<strong>la</strong>ire contractuel et auxiliaire (pour les postes <strong>de</strong> rédacteurset au-<strong>de</strong>ssus).15301. —--21 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle,à M>. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que <strong>la</strong> loi du3 avril 1950 re<strong>la</strong>tive à l'auxiliariat ne prévoit aucun âge limite pou*l'embauchage d'auxiliaires hommes ou femmes. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> envertu <strong>de</strong> quels textes, décrets ou circu<strong>la</strong>ires les services <strong>de</strong> sonministère n'embauchent pas <strong>de</strong> personnel auxiliaire, hommes oufemmes, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> cinquante ans.15302. — 2f janvier 1955. — M. Viatte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion quels dé<strong>la</strong>is sont accordésaux conseils départementaux <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins pour statuersur l'application <strong>de</strong> l'amnistie aux sanctions prononcées contre lesmé<strong>de</strong>cins ; si, par ailleurs, ce sont bien les conseils départementaux,et non régionaux, qui sont compétents.15303. — 21 janvier 1955. — M. Viatte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion si un pharmacien a le droitdo refuser les carnets <strong>de</strong> soins attribués aux victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerreet,, le cas échéant, quels sont les textes légis<strong>la</strong>tifs et réglementairesconcernant cette question.15344. — 24 janvier 1955. — M. Emmanuel Véry expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion qu'un fonctionnaired'Etat à <strong>la</strong> direction départementale <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé à <strong>la</strong> Martinique,qui a éLé muté au même service en Guyane, se voit refuserl'application du décret du 22 décembre 1953 réglementant l'in<strong>de</strong>mnitéd'éloignement pour <strong>la</strong> raison invoquée par ses services que <strong>la</strong>mutation a été faite sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'intéressé. 11 seml/le que cesoit là une simple erreur puisque le décret du 6 juin 1951 a étéremp<strong>la</strong>cé par celui du 22 décembre 1953 pour éviter que <strong>la</strong> notiort« intérêt <strong>de</strong> service » soit interprétée selon les cas et que, quelleque soit <strong>la</strong> mutation, elle ouvre droit à l'in<strong>de</strong>mnité d'éloignement.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il s'agit d'une erreur qui doit êt£e réparée ou d'uneinterprétation par ses services d'un texte qu'il serait indispensable<strong>de</strong> connaître.15365. — 25 janvier 1955. — Mme Rabaté expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que l'association <strong>de</strong>sparents d'élèves <strong>de</strong> l'école nationale <strong>de</strong>s-, sourds-muets,. 254, v rueSaint-Jacques, à Paris, se p<strong>la</strong>int <strong>de</strong> ce que, par suite <strong>de</strong>" suppressionou <strong>de</strong> non-création <strong>de</strong> postes d'enseignement indispensablesau fonctionnement normal <strong>de</strong> l'établissement, celui-ci manque <strong>de</strong>professeurs et <strong>de</strong> répétiteurs en sorte qu'au lieu d'un enseignementadapté à leurs possibilités, les enfanta n'y trouvent guèrequ'une gar<strong>de</strong>rie. Elle se p<strong>la</strong>int aussi <strong>de</strong> l'insuffisance du personnel<strong>de</strong>' service, et signale qu'en octobre 1954, plus <strong>de</strong> 200 enfantsn'ont pu entrer à l'école. En vain, jusqu'ici, se p<strong>la</strong>int-elle <strong>de</strong> <strong>la</strong>carence <strong>de</strong> vieille date du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique pour'cequi est <strong>de</strong> l'amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l'établissement.Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il envisage: 1° pouragrandir l'établissement ou en créer un autre simi<strong>la</strong>ire puisquecelui-ci ne peut absorber les enfants <strong>de</strong>mandant à y entrer; 2° pouraffecter les personnels enseignant, <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce, <strong>de</strong> servicesindispensables au fonctionnement normal <strong>de</strong> l'école <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue Saint-Jacques.15381. — 26 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que <strong>de</strong> regrettables négligencessont à déplorer dans l'un, tout au moins, <strong>de</strong>s établissementsd'enseignement <strong>de</strong> sourds-muets : cinq postes <strong>de</strong> professeurs<strong>de</strong>meurent vacants, ce qui exige <strong>de</strong> cinq répétiteurs une suppléanceleur Tendant impossible l'exercice <strong>de</strong> leur service normal; ainsi, lionseulement l'enseignement n'est pas donné par les maîtres qualifiés,mais encore les étu<strong>de</strong>s, dont l'importance est primordiale, ne sontplus que <strong>de</strong> simples gar<strong>de</strong>ries; l'hygiène <strong>de</strong>s locaux paraît égalementinsuffisante. Il fui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce que comptent faire ses servicespour parer, au plus Mt, .à cette déplorable carence, d'autantplus pénible que les victimes en sont <strong>de</strong>s enfants infirmes qu'ilimporte <strong>de</strong> sauver activement et <strong>de</strong> préparer à une vie presquenormale, et quelles mesures ils comptent prendre pour augmenterle nombre, sinon d'établissements, du moins <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sses, pour quene se renouvelle pas le scanda!*» <strong>de</strong> <strong>la</strong> rentrée d'octolrre 1954, aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong>ux cents enfants n'ont pu obtenir leur admissionfaute <strong>de</strong> professeurs, semble-t-il, plus encore que <strong>de</strong> locaux.15382. — 26 janvier 1955. — M. Marcel Massot expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que l'article .212du co<strong>de</strong> civil prévoit: « que les époux se doivent mutuellement fidélité,secours, assistance ». La commission départementale d'assis-*tance <strong>de</strong>s Basses-Alpes, en application <strong>de</strong> ce principe, refuse d'accor<strong>de</strong>rle bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> tierce personne, prévu par l'article 20 bis <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 14 juillet 1905 et repris dans son article 5 par <strong>la</strong> loi du2 août 1949, lorsque le conjoint vali<strong>de</strong> ne se livre à aucun travail.