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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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<strong>de</strong>man<strong>de</strong>: a) les divers éléments retenus pour <strong>la</strong> fixation du prix<strong>de</strong> l'alcool <strong>de</strong> betterave tel qu'il résulte <strong>de</strong> l'arlicle 24 <strong>de</strong> l'arrêtédu 30 septembre 1954; b) les motifs pour lesquels ce prix a étéadopté sans consultation préa<strong>la</strong>ble <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission créée parl'a'rMé du 25 juin 1952 et dom <strong>la</strong> composition a été modifiée parUP texte postérieur au décret du 9 août 1953.15397. — 27 janvier 1955. — M. André Liautey signale à M- lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques Je cas'uivant: un petit exploitant agricole travail<strong>la</strong>nt sur 8 hectares n'ajamais reçu <strong>de</strong>puis 13 ans qu'il est exploitant, ni signification, niavertissement concernant un bénéfice agricole. Le 13 juin 1954 samairie l'avait même informé par écrit sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, qu'il nefigurait pas sur les tab'eaux <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s assujettis <strong>de</strong> <strong>la</strong>commune aux bénéfices agricoles, type polyculture. Or, le 20 janvier1955, répondant à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'attestation <strong>de</strong> non-imposition,l'administration <strong>de</strong>s contributions directes l'avise qu'il estimposé pour 1951 et 1952 pour un bénéfice annuel total <strong>de</strong> 255.350 F,soit 11.600 F pour 4 hectares <strong>de</strong> cultures générales et 4 hectares<strong>de</strong> pépinières. En toute évi<strong>de</strong>nce, si l'exploitant agricole avaitreçu en 1952 pour 1951 un. avertissement, il aurait, d'une part,<strong>de</strong>mandé à être taxé au bénéfice réel et, d'autre part, <strong>de</strong>mandél'ouverture d'une enquête' qui aurait établi qu'il n'a jamais étépépiniériste. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il est normal qu'un contribuable nesoit informé que 4 ans plus tard <strong>de</strong> <strong>la</strong> position prise à son égardpar l'administration; que cette <strong>de</strong>rnière puisse réc<strong>la</strong>mer <strong>de</strong>s arriérésimportants, d'ailleurs non justifiés. Quels sont les moyens <strong>de</strong> recoursdont dispose le contribuable pour justifier qu'il est injustementtaxé et pour obtenir pour l'année 1955 <strong>la</strong> taxation au bénéfice réelle cas échéant, si l'administration maintenait ses prétentions pourl'avenir.15398. — 27 janvier 1955. — M. Ramarony expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que cer<strong>la</strong>insbureaux <strong>de</strong> l'enregistrement <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt' aux sociétés <strong>la</strong> production<strong>de</strong> comptes rendue d'assemblées générales ou <strong>de</strong> délibérations d'associés,même si <strong>la</strong> société en cause n'a distribué aucun bénéfice aucours <strong>de</strong> l'exercice envisagé, bien que. l'article 55 ;3°) du co<strong>de</strong><strong>de</strong>s valeurs mobilières dit: « ...soit par les délibérations <strong>de</strong>s conseilsd'administration, soit à défaut <strong>de</strong> délibérations au moyen d'unedéc<strong>la</strong>ration à souscrire dans les trois mois <strong>de</strong> <strong>la</strong> clôture <strong>de</strong> l'exercicefaisant connaître les bénéfices effectivement distribués au cours<strong>de</strong> l'exercice précé<strong>de</strong>nt ». Il semble résulter <strong>de</strong> ce texte que <strong>la</strong>production <strong>de</strong> ces renseignements n'est pas obligatoire losqu'il n'ya pas distribution <strong>de</strong> bénéfices. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si un autre texteprévoit cette obligation dans le cas <strong>de</strong> non-distribution <strong>de</strong> bénéfices;2° dans <strong>la</strong> négative, s'il n'estime pas .cette obligation superflueet d'autant plus inutile que ces renseignements ont déjà dû êtrefournis par <strong>la</strong> société à l'inspecteur <strong>de</strong>s contributions directes :et s'il envisage <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures, et lesquelles, pour supprimerune obligation qui alourdit ainsi le travail <strong>de</strong>s entreprises sansintérêt pour le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s impôts.15399. — 27 janvier 1955. — M. Jacques Sousteile expose à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques le casd'un sous-agent d'assurances employé par une compagnie nationalisée,qui a toujours été imposé comme sa<strong>la</strong>rié et qui se voitréc<strong>la</strong>mer, avec menace <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>s, le versement <strong>de</strong> l'impôtsur les bénéfices non commerciaux, l'administration utilisantcomme argument le fait que <strong>la</strong> compagnie ^'assurances ne versepas <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> 5 p. 100 sur les sa<strong>la</strong>ires pour ce qui concerne lesrémunérations perçues par ce sous-agent. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à quelrégime fiscal doit être assujettie cette catégorie <strong>de</strong> contribuables.15400. — 27 janvier 1955. — M. Vendroux attire l'attenlion <strong>de</strong>M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur letexte d'un arrêté du 22 décembre 195-4 {Journal officiel du23 décembre 1954) établissant une « taxe spéciale temporaire <strong>de</strong>compensation », à leur passage en douane, sur tous les sciagesrésineux d'origine étrangère. Cette mesure, prise à <strong>la</strong> suile <strong>de</strong>^<strong>la</strong>libération <strong>de</strong>s importations <strong>de</strong> ces produits en provenance <strong>de</strong>s pavs<strong>de</strong> l'O. E. C. E. est inopportune et contraire à <strong>la</strong> bonne marche<strong>de</strong> l'induslrie <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction 11 est en outre dangereux, pourl'avenir du bois en France, d'instaurer une taxation qui se répercuteainsi sur le coût d'emploi <strong>de</strong>s bois importés. Le motif allégué pourexpliquer cette mesure est « d'atténuer le choc que pourraient créerles disparités entre les prix français et les prix étrangers ». Cemotif n'est guère va<strong>la</strong>ble, car comme il est indiqué en annexe, ilexiste bien pour les bois une disparité considérable entre lesprix étrangers et les prix français, mais elle joue en faveur <strong>de</strong>ces <strong>de</strong>rniers, bien moins élevés que les autres, surtout dans lest>a sses qualités. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il envisage <strong>de</strong>prendre pour remédier à cette situation dans les dé<strong>la</strong>is les pluscourts.15417. — 28 janvier 1955. — M. Bignon attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur le texte d'unaTrê-té du 22 décembre 1054 (Journal officiel du 23 décembre 1954)établissant une « taxe spéciale temporaire <strong>de</strong> compensation » quifrappe à leur passage en douane, tous les sciages résineux d'origineétrangère. Cette mesure, prise à <strong>la</strong> suile <strong>de</strong> <strong>la</strong> libération <strong>de</strong>s importations<strong>de</strong> ces produits en provenance <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> l'O. E. C. E. estInopportune et contraire à <strong>la</strong> bonne marche <strong>de</strong> l'industrie <strong>de</strong> <strong>la</strong> consitruction.Il est, en outre dangereux pour l'avenir du bois en France,d'instaurer une taxation qui se référente ainsi sur le coût d'emploi<strong>de</strong>s bois importés. Le motif allégué pour expliquer cette mesure est« d'alténuer le choc que pourraient créer les disparités entre lesprix français et les prix étrangers », On peut difficilement reienircelte argumentation car, conunc il est indiqué en annexe, il existebien pour les bois une disparité considérable enlre les prix étrangerset les prix français, mais elle j"oue en faveur <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers,bien moins élevés que les autres, surtout dans les. basses qualités.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesures il compte prendre pour remédier àcette situation dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is les plus courts.—15418. — 28 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les rentiers<strong>de</strong> l'union <strong>de</strong>s employés <strong>de</strong> banque et <strong>de</strong> bourse qui ont vuleurs rentes majorées par <strong>la</strong> loi du ft avril 1953, et qui ont protesteparce qu'ils n'avaient pas encore, le 15 janvier, reçu l'écheancesemestrielle échue le 1 er décembre <strong>de</strong>rnier, se sont vu répondre parle directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> retraité, 8, rue <strong>de</strong> Provence, à Paris : « lescrédits n'ont pas été attribués par le ministère <strong>de</strong>s finances, quiattend le vote du budget par <strong>la</strong> Chambre -dès députés » Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> les raisons pour lesquelles l'administration n'a pas versé àl'union <strong>de</strong>s employés <strong>de</strong> banque et <strong>de</strong> bourse, 8, rue <strong>de</strong> Provence, àParis, les sommes qui lui permettraient <strong>de</strong> payer les augmentations<strong>de</strong> rentes viagères <strong>de</strong>puis longtemps dues.15419. — 2S janvier 1955. — M. Pierre Garet rappelle à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que l'article1371 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts prévoit une réduction <strong>de</strong>s troisquarts du droit proportionnel pour <strong>la</strong> première mutation à titreonéreux <strong>de</strong>s immeubles bâtis dont <strong>la</strong> construction a été commencéeaprès le 1 er mars 1939, à condition que cette première mutation soitenregistrée avant le 1 er janvier 1955, et subordonne cette réductionà <strong>la</strong> production du permis <strong>de</strong> construire à l'appui <strong>de</strong> l'acte constatant<strong>la</strong> mutation. Par mesure <strong>de</strong> tempérament, l'administration aadmis (fi. 0. I. du 14 mai 1954, n° 6605) que <strong>la</strong> production, postérieurementà <strong>la</strong> formalité, <strong>de</strong>s pièces justificalives exigées par l'article1371, permet aux parties d'obtenir, dans les limites <strong>de</strong> <strong>la</strong> prescriptionbiennale, <strong>la</strong> restitution <strong>de</strong>s droits en trop. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sicette mesure <strong>de</strong> tempérament permet aux parties d'obtenir <strong>la</strong> restitution<strong>de</strong> tous les droits trop perçus avant le 14 mai 1954, dans lecas où <strong>la</strong> prescription biennale n'est pas encore acquise à l'administration,ou si elle ne s'applique qu'aux perceptions postérieuresau 14 mai 1954.15420. — 28 janvier 1955. — M. Malbrant <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si un fonctionnaire enretraite représentant outre-mer le directeur particulier <strong>de</strong> <strong>la</strong>Compagnie d'assurances générales dont il est l'agent <strong>de</strong> liaison,sans appartenir au personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie, se trouve soumis auxrègles du cumul que prévoit <strong>la</strong> loi n° 53-1314 du 31 décembre 1953.15422. — 28 janvier 1955. — M. Reeb <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques si les retraités communaux etdépartementaux peuvent faire virer à leur compte chèque postalle montant trimestriel <strong>de</strong> leur pension tft, dans l'affirmative, quellessont les formalités à remplir.15450. — 31 janvier 1955. — M. Christiaens expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques, que <strong>la</strong> compagnie<strong>de</strong>s experts judiciaires près <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour d'appel <strong>de</strong> Douai et les tribunaux<strong>de</strong> son ressort, sont assaillis <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> renseignementet <strong>de</strong>s protestations lui sont adressées par <strong>de</strong>s architectes, qui luisignalent que, <strong>de</strong>puis un certain temps, <strong>de</strong>s percepteurs <strong>de</strong> différentesrégions refusent le payement <strong>de</strong>s honoraires d'architectes pourtravaux communaux, si une convention entre l'architecte et <strong>la</strong> communen'a pas été passée. Or cette convention doit subir un. droitd'enregistrement <strong>de</strong> 1,80 franc p. 100. Etant donné le tarif très bas<strong>de</strong>s honoraires pour travaux communaux, ils estiment qu'il y a làun abus intolérable, d'autant plus que les conventions passéesavec les entrepreneurs prévoient une marge exonérée <strong>de</strong> ces frais,jusqu'à concurrence <strong>de</strong> 250.000 francs. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne seraitpas possible <strong>de</strong> faire exonérer les architectes, ou, en cas d'impossibilité,ce qu'ils regretteraient, étant donné les honoraires mo<strong>de</strong>ste»qui leur sont alloués pour lesdits travaux et les lour<strong>de</strong>s responsabilitésqu'ils encourent, d'obtenir également une partie exonéréedans les mêmes conditions que les entrepreneurs.15451 — 31 janvier 1955. — M. Jean-Paul David expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, d'aprèsle décret n» 53-790 du 9 août 1953, article 6, les propriétairesd'immeuble désirant bénéficier du taux réduit <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à l'habitatdoivent justifier du montant <strong>de</strong>s dépenses effectuées par chèquesbancaires ou mandats postaux. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> justificationà produire à cet égard par un propriétaire qui, pour faireles travaux d'amélioration et d'entretien prévus au décret précité,a acheté <strong>de</strong>s dommages <strong>de</strong> guerre.15152 — 31 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances dt <strong>de</strong>s affaires économiques, si, pour l'impositionà <strong>la</strong> cole mobilière, les sinistrés <strong>de</strong> guerre ne <strong>de</strong>vraientpas êlre exonérés <strong>de</strong> tout versement jusqu'à règlement <strong>de</strong> leurin<strong>de</strong>mnité.

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