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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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.[lui-môme, ou le régime <strong>de</strong> faveur peut-il être également appliqué sile logement est occupé à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente par un ayant droit quisouscrit rengagement envers le ven<strong>de</strong>ur et l'acheteur <strong>de</strong> libéreravant les six mois susindiqués.. 15358. — 25 janvier 1955. — M. Edouard Depreux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si <strong>la</strong> mécanisationenvisagée pour certains travaux ne peut être réalisée par paliers,ce qui' permettrait <strong>de</strong> faire disparaître par extinction les expéditionnaires,au lieu <strong>de</strong> priver d'un précieux gagne-pain ceux qui travaillentactuellement.15359. — 25 janvier 1955. — M. Maurice Faure <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° si le décretn° 52-579 du 23 mai 1952, qui stipule que les collectivités peuventsur simple facture passer <strong>de</strong>s marchés écrits pour les travaux, transportset fournitures dont <strong>la</strong> dépense n'excè<strong>de</strong> pas 250.000 F, estapplicable aux architectes et hommes <strong>de</strong> l'art concernant les étu<strong>de</strong>set directions <strong>de</strong> travaux pour le compte <strong>de</strong>s collectivités et ce, antérieurementau décret n» 54-1318 du 31 décembre 1951; 2° si le décretn» 54-1318 du 31 décembre 1954 est applicable aux architectes ethommes <strong>de</strong> l'art concernant les étu<strong>de</strong>s et directions <strong>de</strong> travaux pourle compte <strong>de</strong>s collectivités.15360. — 25 janvier 1955. — M. Guis<strong>la</strong>in <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques <strong>de</strong> vouloiribien lui décomposer les taxes et autres impôts qui grèvent une bouteilled'un <strong>de</strong>mi-litre d'eau minérale <strong>de</strong> Vittel qui, pour un prix <strong>de</strong>svente du producteur <strong>de</strong> 20,50 F, est vendue au minimum 75 F dansJès restaurants et dans les cafés.1536S. — 26 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que lors <strong>de</strong> ses déc<strong>la</strong>rationsIprécédant son investiture il avait annoncé une politique <strong>de</strong> rigueuret d'austérité ; il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que soient énumérées dans le cadre <strong>de</strong>cette « sévère politique » toutes les augmentations <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ires, d'in<strong>de</strong>mnités,<strong>de</strong> retraites qui ont élé attribuées à <strong>de</strong> nombreuses catégories,ce qu'elles représentent <strong>de</strong> charges nouvelles pour le Trésoret si elles-lie constituent pas, compte tenu du caractère contraire àIj'austérité, une grave hypothèque pour les gouvernements à venir.15372. — 26 janvier 1955. — M. Baylet expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques qu'une augmentation<strong>de</strong> 5 p. 100 à été accordée aux bou<strong>la</strong>ngers à <strong>la</strong> date du 1 er février 1954à titre <strong>de</strong> majoration forfaitaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> marge <strong>de</strong> panification. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cette majoration est applicable à tous les bou<strong>la</strong>ngers,y compris les bou<strong>la</strong>ngers échangistes.15373. — 26 janvier 1955. — M. Raymond Boisdé <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques : 1° s'il est,exact qu'à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> l'avis aux importateurs paru au Journalofficiel du 7 décembre 1954 ouvrant un contingent <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong>table en provenance <strong>de</strong> Suisse pour un montant <strong>de</strong> 1.667.000 F, soitenviron 2.000 tonnes <strong>de</strong> fruits, il aurait été importé effectivement€.000 tonnes; 2» dans l'affirmative, 6i le dépassement sera déduit <strong>de</strong>sImportations lutures à provenir <strong>de</strong> Suisse.15374. — 26 janvier 1955. — M. Joseph Dumas appelle l'attention<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économique*sur le grave préjudice causé à certaines industries fabriquant<strong>de</strong>s produits utilisés par les distilleries <strong>de</strong> betteraves, à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s'décisions gouvernementales ayant fait l'objet du décret n» 54-978du 30 septembre 1951, prévoyant, dans certains cas, l'obligation,pour les distil<strong>la</strong>teurs <strong>de</strong> transférer tout ou partie du tonnage <strong>de</strong>betteraves <strong>de</strong>stiné à l'alcool-vers <strong>la</strong> production <strong>de</strong> sucre. Il lui cite,à titre d'exemple, le cas <strong>de</strong>s fabricants d'« antimousse » (huilespéciale utilisée par les distil<strong>la</strong>teurs), qui avaient l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>préparer un stock <strong>de</strong> marchandises afin <strong>de</strong> pouvoir livrer celles-ci,soit un peu avant l'ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne betteravière, soit aucours <strong>de</strong> cette campagne. Par suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision gouvernementale,les distil<strong>la</strong>teurs ont annulé leurs comman<strong>de</strong>s, ce qui met les fabricantsd'antimousse dans une situation particulièrement critique,les marchandises restant dans leurs entrepôts, alors qu'elles nepeuvent se conserver pour l'année suivante. Cependant, en vertu<strong>de</strong> l'arrêté du 30 septembre 1954, une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> 1.500 francs partonne <strong>de</strong> betteraves transférée est prévue en faveur <strong>de</strong>s distil<strong>la</strong>teurs,tandis que le décret il» 54-1274 du 27 décembre 1954 a fixéle montant <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité allouée en exécution <strong>de</strong> l'article 4 dudécret n» 53-703 du 9 août 1953 aux distilleries dont les contingentsont été réduits ou supprimés. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne lui sembleraitpas conforme à <strong>la</strong> plus stricte équité <strong>de</strong> prendre toutes mesuresutiles afin que les mo<strong>de</strong>stes industries dont l'activité est ainsi liéeà celle <strong>de</strong>s distilleries <strong>de</strong> betteraves soient in<strong>de</strong>mniséees du préjudicequi leur est causé au même titre que le sont les puissantesindustries <strong>de</strong> distil<strong>la</strong>tion, étant fait observer qu'une telle in<strong>de</strong>mnisationne représenterait qu'une charge insignifiante par rapport àcelle qu'impose au Trésor l'in<strong>de</strong>mnisation substanUelle <strong>de</strong>s distil<strong>la</strong>teurs.15375. — 26 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>de</strong>puis plusieurssemaines <strong>la</strong> grève, dite <strong>de</strong> zèle, dans les douanes, coûte <strong>de</strong>smilliards à l'économie française, tant par le déficit dans les recettesprévues aue par <strong>la</strong> paralysie <strong>de</strong>s industries locales, notamment du.textile; il signale que, dans les régions frontalières, les syndicats<strong>de</strong> douaniers ont même posé <strong>de</strong>s affiches faisant état d'un préjudice<strong>de</strong> plusieurs milliards causé aux finances françaises. U <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1° quelles ont été les mesures prises pour prévenir cette grève;2° quelles sanctions ont d'ores et déjà été décidées; 3° à combienpeut s'évaluer le préjudice causé au Trésor et à certaines branches<strong>de</strong> l'économie française; 4° si <strong>la</strong> passivité <strong>de</strong>s pouvoirs publics, faceà <strong>de</strong> tels sabotages, ne peut être considérée comme une inadmissiblecarence, comme un aveu d'impuissance, voire <strong>de</strong> complicitéconsentante.15376. — 26 janvier 1955. — M. André Liautey <strong>de</strong>man<strong>de</strong> â M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'administration<strong>de</strong>s contributions indirectes peut opposer le secret professionnelà <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'un maire tendant à obtenir, <strong>de</strong> <strong>la</strong>diteadministration, <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vables <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe locale additionnelleà <strong>la</strong> taxe sur le chiffre d'affaires, résidant ou exerçant une professionassujettie dans sa commune, remarque faite que <strong>la</strong> taxe enquestion est une taxe perçue uniquement au profit <strong>de</strong>-<strong>la</strong> communeet qu'il pourrait être désirable qu'une col<strong>la</strong>boration puisse s'établirentre les services chargés <strong>de</strong> l'assiette et <strong>de</strong> <strong>la</strong> perception etceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> collectivité au profit <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong>dite taxe est perçue.15377. — 26 janvier 1955. — M. Montillot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques si le bénéfice<strong>de</strong> l'exonération du droit <strong>de</strong> soulte prévue par l'article 35 ae<strong>la</strong> loi du 10 avril 1954 est acquis dans le cas suivant: une veuveayant trois enfants leur fait donation <strong>de</strong> ses droits indivis à leurencontre dans <strong>la</strong> maison provenant <strong>de</strong> sa communauté, avec réserved'usufruit sa vie durant <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison qui est attribuée à l'un <strong>de</strong>senfants à charge <strong>de</strong> soultes au profit <strong>de</strong>s autres, et avec stipu<strong>la</strong>tion(l'attributaire é<strong>la</strong>nt susceptible <strong>de</strong> revenir, au cours <strong>de</strong> cette année,d'Indochine, avec son epouse et leurs enfants) que <strong>la</strong> donatrice<strong>de</strong>vra le <strong>la</strong>iser venir avec sa famille cohabiter avec elle quand bonlui semblera <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong> cette réserve.15378. — 26 janvier 1955. — M. René Pleven <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques si unintermédiaire <strong>de</strong> commerce (dépositaire-livreur) travail<strong>la</strong>nt pour uneseule maison, dont les marchandises sont transportées par <strong>de</strong>scamions lui appartenant et qui est considéré par le ministère <strong>de</strong>stravaux publics et <strong>de</strong>s transports comme un transporteur privé, remplissantles cinq conditions <strong>de</strong> l'article 23 (1°) du décret n° 52-1221du 5 novembre 1952 peut néanmoins être considéré par l'administrationfiscale comme transporteur public et assujetti, <strong>de</strong> ce fait, àl'apposition d'un timbre fiscal <strong>de</strong> 15 francs sur chaque bon <strong>de</strong> livraisonau <strong>de</strong>là d'un rayon <strong>de</strong> 20 kilomètres <strong>de</strong> son siège.15393. — 27 janvier 1955. — M. Dorey <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances*et <strong>de</strong>s affaires économiques: i quelles sont lesconditions <strong>de</strong> toutes espèces exigées <strong>de</strong>s inspecteurs-adjoints ou inspecteurs:a) <strong>de</strong>s contributions directes; b) <strong>de</strong>s contributions indirectes;c) <strong>de</strong> l'enregistrement, pour être nommés rédacteurs dansune direction départementale <strong>de</strong> ces régies financières; 2° quels sontles avantages <strong>de</strong> toute nature dont bénéficient lors <strong>de</strong> leur nominationles rédacteurs dans : a) l'administration <strong>de</strong>s contributionsdirectes; b) l'administration <strong>de</strong>s contributions indirectes; c) l'administration<strong>de</strong> l'enregistrement; 3° quelles mesures sont prévues —ou pourront l'être —, soit dans le cadre <strong>de</strong> l'harmonisation <strong>de</strong>s carrièresen cours entre ces trois administrations, soit hors <strong>de</strong> ce cadre,pour pallier le préjudice subi actuellement par ceux <strong>de</strong> ces agentsui sont anormalement désavantagés par rapport à leurs homologueses autres régies.15394. — 27 janvier 1955. — M. Joseph Dumas <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affairés économiques si le bénéfice<strong>de</strong>s décrets du 18 septembre 1950, article 5, et 6 mai 1953, article2 (notamment enregistrement au droit fixe du partage <strong>de</strong>s logementsd'habitation construits par une société <strong>de</strong> construction), estapplicable dans le cas où les logements ont été édifiés sur un terraindont il a été fait apport à <strong>la</strong> société contre attribution <strong>de</strong> parts socialesayant <strong>la</strong>it ensuite l'objet <strong>de</strong> cession aux attributaires <strong>de</strong>s logements.La cession <strong>de</strong> ces parts intervenant avant le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> trois ans<strong>de</strong> l'apport .peut-elle bénéficier <strong>de</strong>s exonérations fiscales applicablessrnx ventes <strong>de</strong> terrains à bâtir en vue <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> maisond'habitation.15395. — 27 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques que <strong>la</strong> loi<strong>de</strong> finances <strong>de</strong> 1953 <strong>la</strong>isse aux directeurs d'entreprises une option ence qui concerne leurs frais <strong>de</strong> représentation, ils peuvent, ou bien sefaire rembourser leurs frais <strong>de</strong> voyages sur justification par leurentreprise, ou bien toucher <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> représentation forfaitaire.'Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est le pourcentage maximum admis par les servicesdu ministère <strong>de</strong>s finances pour les frais <strong>de</strong> représentation parrapport aux appointements; s'il y a un texte et, dans <strong>la</strong> négative,quel est le tarif d'usage.15396. — 27 janvier 1955. — M. Legendre expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'article 362 du co<strong>de</strong><strong>de</strong>s impôts, en son <strong>de</strong>uxième alinéa, détermine le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong>betterave excé<strong>de</strong>ntaire en fonction du prix <strong>de</strong> l'alcool. Lee bases<strong>de</strong> calcul retenues pour <strong>la</strong> fixation <strong>de</strong> ce prix ne sont pas encoreconnues alors que <strong>la</strong> campagne betteravière est terminée, ce quirend -impossible <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nteurs. Il lui

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