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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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~ - 'et .'surélévatLahs- d'immeubles"et que, pour en bénéficier, les parties<strong>de</strong>vront produire, outré""diverses-Justifications' également exigées pour,les imraeuiles" construits sur im'terrain acquis à cet effet, une copiedé <strong>la</strong> décision 'définitive d'octroi <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime. 11 <strong>la</strong>it valoir que celte,décision définitive n'étant accordée par le M. R. L. qu'à l'achèvementtotal <strong>de</strong> l'immeuble, cette mesure a pour effet soit <strong>de</strong> retar<strong>de</strong>r les.ventes jusqu'à <strong>la</strong> date <strong>de</strong>- l'achèvement, soit <strong>de</strong> faire payer aux acquéreursun tarif bien plus élevé. Cet état <strong>de</strong> choses est d'autantplus préjudiciable a ta construction que le Sous-Comptoir <strong>de</strong>s Entre-,preneurs et le Crédit foncier <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt actuellement, pour accor<strong>de</strong>rles prêts à <strong>la</strong> construction, qu'il leur soit justifié <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente<strong>de</strong> <strong>la</strong> totalité, ou partie <strong>de</strong>s appartements. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si lé mêmerégimepourrait être appliqué aux ventes d'immeubles neufs et auxventés <strong>de</strong> surélévations ou additions d'immeubles anciens.15142. — 11 janvier 1955. — M. Jules-Julien expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques le cas suivant : unepersonne ayant épousé, en i960, un contrôleur <strong>de</strong>s contributionsindirectes est <strong>de</strong>venue veuve <strong>de</strong> ce premier mariage en 1923et titu<strong>la</strong>ire, à ce titre, d'une pension <strong>de</strong> réversion; elle s'est remariéeen. 1929 à un non-fonctionnaire et elle est, <strong>de</strong> nouveau, <strong>de</strong>venueveuve en 1938; par suite <strong>de</strong> négligence, elle n'a jamais signaléau payeur <strong>de</strong> sa pension ies modifications successivement intervenuesdans son é<strong>la</strong>t civil et elle a bénéficié <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong><strong>la</strong> loi n° 4S-1150 du 20 septembre 1913 (péréquation et rappel), sousle nom <strong>de</strong> veuve <strong>de</strong> son premier mari. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle est,actuellement, <strong>la</strong> situation exacte <strong>de</strong> l'intéressée au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong>légis<strong>la</strong>tion sur les pensions civiles et, en particulier, si les servicesdu Trésor peuvent prétendre donner à <strong>la</strong> loi susvisee uneffet 'rétroactif, tant au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> détermination du montant' <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension que <strong>de</strong> <strong>la</strong> restitution éventuelle d'une partie<strong>de</strong>s arrérages perçus, étant précisé que, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> promulgation<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre 191S, l'intéressée, à nouveau veuve <strong>de</strong>puis1938, se trouvait, en fait, dans une situation i<strong>de</strong>ntique à celle crééepar le décès <strong>de</strong> son premier mari.15144. — 11 janvier 1955- — M. Alfred Kriegec expose à M. leSecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques quel'article 271, alinéa .14 da coàe général <strong>de</strong>s impôts, exonère lesventes d'eau, <strong>de</strong> gaz, d'électricité et d'aïr comprimé effectuées parles exploitants <strong>de</strong> services publics à <strong>de</strong>s tarifs fixés ou homologuéspar l'autorité publique, du payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> productionou <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A. Par arrêté du 5 juin 1951, M. te secrétaire d'Etatau budget a étendu le bénéfice <strong>de</strong> cette disposition au territoire<strong>de</strong> <strong>la</strong> Sarre. L'application <strong>de</strong> ce texte y rencontre cependant <strong>de</strong>sdifflomtés du fait que les prix appliqués en Sarre ne sont ni <strong>de</strong>s« prix fixés » ni <strong>de</strong>s « prix homologués », mais <strong>de</strong>s « prix maxima »établis par arrêté du gouvernement militaire du 31 décembre 1947,qui stipule que ces prix maxima ne peuvent être dépassés, mais,suivant les. accords intervenus avec certains abonnés, peuvent êtrefixés .c'a- '<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> ces limites. 'La ' question se pose dé savoir siles prix maxima sont à considérer comme prix fixés ou homologuésdans :1e sens <strong>de</strong> l'article 271, aiinéa 14, ou si, en cas <strong>de</strong> fixationinférieure axix maxima prévus, les prix smt à considérer connueprix libres. En effet, aLors que les prix fixés et homologués sontexonérés du payement <strong>de</strong>s ..taxes, les. prix libres y sont soumis.II <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que" les termes ci-après: 1° prix fixés: 2° prix homologués;3° prix limités; 4® prix imposés; 5» prix maxima, soientdéfinis quant à leur signification exacte, et notamment quant àleur portée au regard <strong>de</strong> l'article 271, alinéa 14, du co<strong>de</strong> général<strong>de</strong>s impôts.15145. — 11 janvier 1955. M. KueJin expose à M. le secrétaired'Etat aux finit)ses et aux affaires économiques qu'une société encommandite simple exerçant <strong>la</strong> profession d armateur à <strong>la</strong> pêcheest composée <strong>de</strong> quatre associés A et B — gérants commandités— C et D t— commanditaires; qu'une partie importante <strong>de</strong> sa flotteavant été sinistrée par faits <strong>de</strong> guerre et les navires perdus ayantété rénapiac és en nature par l'Etat, <strong>la</strong>dite société a, conformémentaux instructions administratives contenues dans le Bulletin officiel<strong>de</strong>s contributions drectes 2e. partie 1948 n° 10, page 351 porté<strong>la</strong> contrepartie <strong>de</strong> l'augmentation <strong>de</strong> l'actif résultant <strong>de</strong> ce remp<strong>la</strong>cement,en franchise d'impôt, à une réserve <strong>de</strong> reconstitution »au passif (le s;>n bi<strong>la</strong>n; que tes associés commanditaires C et Denvisagent <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> leurs parts aux associés commanditésA et B <strong>de</strong> telle sorte que <strong>la</strong> société se trouvera transformé?,du seul fait <strong>de</strong> cette cession <strong>de</strong> parts, en société en nomcollectif. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, dans ces conditions, <strong>la</strong> réserve <strong>de</strong>reconstitution visée ci-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>vra, pour <strong>la</strong>- partie correspondantaux droits <strong>de</strong>s commanditaires, être soumise à l'impôt sur le revenu<strong>de</strong>s personnes physiques (taxe proportionnelle et surtaxe progressive)ou si, étant assimilée à une réserve <strong>de</strong> réévaluation, '"ellepourra <strong>de</strong>meurer en franchise <strong>de</strong> tout impôt au passif du bi<strong>la</strong>n Je<strong>la</strong> société.15146. — 11 janvier 1955. — M. Marcellin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> a M. le minisire«fes finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il estime souhaitable<strong>de</strong> prendre en considération le vœu, exprimé par <strong>de</strong> nombreuxpropriétaires fonciers, qui tend à fixer au'1 e ' novembre <strong>la</strong> date d'exigibilité<strong>de</strong>s impôts- fonctiere; ce n'est, en effet, qu'à partir <strong>de</strong> cettedate que <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s fermiers avant enfin perçu , le prix <strong>de</strong> leurTécolle, peuvent s'acquitter du montant <strong>de</strong>s fermages.15147. — lt janvier 1955. — ». Guy Uotlet expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que <strong>la</strong>moyenne d'âge <strong>de</strong>s inspecteurs principaux <strong>de</strong> l'enregistrement issusdu concours <strong>de</strong> 1940 ressort à près <strong>de</strong> 39 ans et que <strong>la</strong> nomination<strong>de</strong>.s intéressés au gra<strong>de</strong> d'inspecteur principal <strong>de</strong> 3 e c<strong>la</strong>sse a étéincontestablement rétardée par <strong>la</strong> mise en vigueur du décret du13 juin 194G; qu'ainsi ces .agents ont subi un préjudice du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong>réorganisation, postérieure à leur admission à l'emploi supérieur,prévue par ce texte. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures son' envisagéespour réparer le préjudice certain consécutif à <strong>la</strong> méconnaissance <strong>de</strong>sdroits acquis <strong>de</strong>s intéressés.15148. — 11 janvier 1955. — M. Msndon expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que le directeur <strong>de</strong>scontributions directes et Ju cadastre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Moselle, ' en suited'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> formulée te 10 décembre 1954,. a Sait connaître queselon les instructions ministérielles, le remblursement <strong>de</strong>s sommesversées par les communes au titre <strong>de</strong> l'impôt forfaitaire <strong>de</strong> 5 p 100sur lès rémunérations afférentes à <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> l'avantage résultant'<strong>de</strong> <strong>la</strong> mise à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s instituteurs d'un logement ou àdéfaut d'une in<strong>de</strong>mnité compensatrice, n'est pas prévu par l'article20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 51-817 du 14 août 1954. Cette loi précise seulementque les communes peuvent s'abstenir d'acquitter au Trésor lessommes dont elles restent re<strong>de</strong>vables au titre <strong>de</strong> l'année 1951 et<strong>de</strong>s années antérieures. Dans ces conditions et en raison du fait quele receveur-percepteur municipal a exigé le versement <strong>de</strong> l'impôt<strong>de</strong> 5 p. 100 en même temps que le versement <strong>de</strong>sdites in<strong>de</strong>mnités,il est anormal que les communes qui se sont acquittées dudit impôtsoient traitées d'une manière diltérente que celles qui se sontabstenues d'acquitter les sommes- dont elles restent re<strong>de</strong>vables pourl'année 1954 et les années antérieures. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compteprendre <strong>de</strong>s mesures utiles en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> solution <strong>de</strong> cette situationqui lui parait paradoxale et injuste.15149. — U janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Pîerrebourg <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong>s finanças et <strong>de</strong>s affaires économiques si, dans lecas où un protocole d-'accord ajrié par les administrations <strong>de</strong>tuluelle, et signé entre les caisses <strong>de</strong> mutualité sociale agricoled'une part, et <strong>de</strong> sécurité sociale (et allocations familiales) d'autrepart, fait dépendre du régime général <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité socialecertaines catégories d'artisans ruraux auparavant alfiliées au régimeagricole, le fak pour ces artisans d'être pris en charge par le régimegénéral risque <strong>de</strong> leur faire perdre le .bénéfice qu'ils reliraient <strong>de</strong>leur affiliation au régime agricole, à savoir <strong>la</strong> non-imposilion autilre <strong>de</strong> <strong>la</strong> retenue à <strong>la</strong> source <strong>de</strong> 5 p. 100 sur les sa<strong>la</strong>ires.15150. — 11 janvier 1955. M. Wan'.evin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'administration <strong>de</strong>scontributions indirectes est en droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r aux entrenrencu-rs<strong>de</strong> travaux ruraux <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s agriculteurs pour lesquels ils effectuentces travaux.13151. — 11 janvier 1955. — M. Provo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le aeerf.'alred'état aux finances et aux affaires économiques: 1° s'il est exactque, dans .l'administration <strong>de</strong> l'enregistrement, <strong>de</strong>s employés supérieurs,issus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux con'ours, institués à <strong>de</strong>ux ans d'intervalle,et dont les services généraux sont nécessairement différents peuventêtre nommés dans <strong>la</strong> 3 0 c<strong>la</strong>sse du gra<strong>de</strong> d'inspecteur principalà une date i<strong>de</strong>ntique (ou n'excédant, pas six mois) alors que leurrecrutement a été fonction <strong>de</strong> leurs services généraux et que leurnomination'ne tient nullement compte <strong>de</strong> ces services; 2° dansl'affirmative, quelles mesures sont envisagées pour tenir compte <strong>de</strong>l'ancienneté <strong>de</strong> l'admission <strong>de</strong>s intéressés dans l'emploi supérieur,comme <strong>de</strong> leurs services généraux.15132. — 11 janvier 1955. — M. Sauvajon expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finanses et <strong>de</strong>s aftalres économiques qu'en application dudécret n° 54-1096 du 10 novembre 1954 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> distribution<strong>de</strong> <strong>la</strong>it et <strong>de</strong> sucre dans les écoles, <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire n" 233 du 26 novembre1951 a fort judicieusement prévu qu'une fraction <strong>de</strong> £00 francsau maximum servirait « à couvrir les frais <strong>de</strong> premier équipementen matériel <strong>de</strong> distribution », 11 appelle son attention sur <strong>la</strong> situationparticulière d'un certain nombre d'établissement sco<strong>la</strong>ires qui, nepossédant qu'un externat, se trouvent dépourvus, non seulement <strong>de</strong>matériel <strong>de</strong> distribution, mais aussi <strong>de</strong> tout moven d'assurer l'ébullition,<strong>la</strong> préparation du <strong>la</strong>it dans les conditions indiquées par letexte ministériel, et estime que les fonds mis à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>scollectivités intéressées, <strong>de</strong>vraient pouvoir être utilisés égalementpour l'achat <strong>de</strong>s appareils permettant d'asstirér <strong>la</strong> préparation du<strong>la</strong>it, notamment <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> chnuf<strong>la</strong>ce. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> - s'ilcompte donner sur ce point.- très rapi<strong>de</strong>ment en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> températureactuelle, tous apaisements aux collectivités intéressées.15153. — 11 janvier 1955. — M. Maurice Schumar.n expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les besoins<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction, aussi b'en queceux <strong>de</strong> l'industrie textile, nécessitent l'importation <strong>de</strong> bois étrangersdont certains, en concurrence avec les bois français, se ven<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> 15 à 10 p. 100 plus 'cher que ces <strong>de</strong>rniers, tandis que lesautres, <strong>de</strong> qualité supérieure, tels que: pilehnin, orégon, spruce,sapin rouge, ne son;- pas produits sur notre sol. 11 attire son attentionsur les graves conséquences du récent décret '(Journal officiel du23 décembre 19;>il appliquant <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> compensation <strong>de</strong> 10 p 100,ramence à 7 p. 100, aux bois importés. D'anrès <strong>la</strong> >oi qui a créé <strong>la</strong>taxe <strong>de</strong> compensation, celle-ci ne <strong>de</strong>vrait, en effet, être appliquéeque- dans les cas où les cour; français seraient plus élevés queceux <strong>de</strong>s pav$. exportateurs membres <strong>de</strong> l'O. E C E Or si lesbois français se ven<strong>de</strong>nt moins cher que ies bois simi'aires élrangerset, si, d autre part, on importe <strong>de</strong>s Bois supérieurs que notre

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