JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République
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<strong>la</strong> consternation dans les vallées • alpines, profondément attachéesà ce glorieux bataillon « à l'e<strong>de</strong>lweiss », titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>strois fourragères, fl lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il est exact que <strong>la</strong> suppression<strong>de</strong> ce bataillon ait été envisagée, quel'es sont- les raisons qui ontconduit à ce projet, et s'il est encore possible <strong>de</strong> revenir sur celteintenlion; par quoi seraient, dans ce cas, remp<strong>la</strong>cées ces imitasentraînées à <strong>la</strong> vie et à <strong>la</strong> lutte en haute montagne.15355. — 25 janvier 1955 — M. Pierre Ferri expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées: 1° quele service <strong>de</strong> <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> refuse aux officiers -<strong>de</strong> réserve <strong>de</strong>sin<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement lorsqu'ils accomplissent une pério<strong>de</strong>d'instruction en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> leur rési<strong>de</strong>nce habituelle, en invoquant,à cet effet, un texte datant du 10 janvier 1912, selonlequel les officiers <strong>de</strong> réserve auraient pour « rési<strong>de</strong>nce militaire•> le lieu <strong>de</strong> leur convocation; 2° que ce texte, d'après certainsrenseignements, serait cependant, abrogé par le décret n° 54-213 du31 mars 1954. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° <strong>de</strong> lui indiquer le texte du 10 janvier1912 fixant <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce militaire; 2» <strong>de</strong> lui faireconnaître si ce texte est effectivement abrogé; 3° dans, l'affirmative,sur quels textes s'appuie le service <strong>de</strong> <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> pour refuser aux officiers<strong>de</strong> réserve accomplissant <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s d'instruction hors, <strong>de</strong> leurrési<strong>de</strong>nce habituelle, les in<strong>de</strong>mnités allouées aux officiers <strong>de</strong> l'arméeactive accomplissant pour une durée limitée <strong>de</strong>s services au <strong>de</strong>hors<strong>de</strong> leur garnison15356. — 25 janvier 1955. — M. Mé<strong>de</strong>cin appelle l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées sur le cas <strong>de</strong>smilitaires prisonniers <strong>de</strong> guerre en- Allemagne, qui ont été blesséslors <strong>de</strong>s bombar<strong>de</strong>ments effectués par l'aviation alliée. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1» quelle est <strong>la</strong> qualification juridique <strong>de</strong>s blessures ainsi reçues:<strong>de</strong> guerre, en service commandé, par ie fait du service, à l'occasiondu seivice; 2» par quel texte légis<strong>la</strong>tif ou réglementaire (avec référenceau Journal officiel ou au Bulletin officiel) est déterminée cettequalification.15412. — 28 janvier 1955. — M. Bil<strong>la</strong>t expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong>défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que <strong>la</strong> loi n° 52-337 du11 avril 1952 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> célébration du centenaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> médaillemilitaire -a créé un contingen tspécial dans <strong>la</strong> Légion d'honneurpour ies médaillés militaires, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» si ce contingentest actuellement épuisé; 2° si <strong>de</strong>s médaillés militaires ayant moins<strong>de</strong> vinat-cinq années <strong>de</strong> port <strong>de</strong> cetle distinction ont été promusdans <strong>la</strong>" Légion d'honneur et, le ca séché an t, combien; 3° dans cetteéventualité, quels sont les titres qui ont été admis par prioirtéà l'ancienneté; 4° quel est le critère retenu pour motiver les décisions<strong>la</strong>vorables.15413. — 28 janvier 1955. — M. Léon Noël <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministreite <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées quels sont les militaires<strong>de</strong> carrière ou assimilés, en activité <strong>de</strong> service ou servant après<strong>la</strong> durée légale, qui, soit pourvus d'un mandat <strong>de</strong> conseiller généraiou <strong>de</strong> conseiller municipal, soit appartenant à une assemblée localeou municipale <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer, se sont trouvés soumis àl'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 54-1295 du 29 décembre 1954, re<strong>la</strong>tive aucongé spécial pour exercice <strong>de</strong> fonctions électives.EDUCATION NATIONALE15123. — 11 janvier 1955. — Mlle Marzin expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale que <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris fait édifier, quai <strong>de</strong>Jemmappes (n° 152), un groupe sco<strong>la</strong>ire en éléments préfabriquésqui ne comportera ni service <strong>de</strong> douches, ni salle <strong>de</strong> maîtres.Ce groupe reviendra en moyenne à 5 millions et <strong>de</strong>mi par c<strong>la</strong>sse.Or, les décrets <strong>de</strong> 1953, toujours en vigueur, fixent à 3 millionset <strong>de</strong>mi le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense subventionnable pour une c<strong>la</strong>sse.Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° dans ce cas particulier, quelle subventionsera versée à <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris pour le groupe sco<strong>la</strong>ire en question;2° quelles mesures seront prises pour permettre aux collectivitéslocales qui, comme <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris, sont fréquemment dansl'impossibilité <strong>de</strong> respecter les normes fixées par les décrets <strong>de</strong>1953, d'édifier néanmoins, dans les moindres dé<strong>la</strong>is et avec unesubvention d'Etat proportionnellement équivalente à celles quereçoivent les autres communes, ies groupes sco<strong>la</strong>ires dont ellesont besoin.15392. — 27 janvier 1955. — M. Del<strong>la</strong>une expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale qu'au début <strong>de</strong> chaque année, il est faitappel à <strong>la</strong>-générosité publique en faveur <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> vacances et<strong>de</strong> plein air par le moyen <strong>de</strong> timbres vendus par les élèves <strong>de</strong>sécoles publiques. Mais, dans <strong>la</strong> situation actuelle, les fonds recueillissont affectés exclusivement à <strong>la</strong> jeunesse au plein air (fédérationnationale <strong>de</strong>s œuvres <strong>la</strong>ïques <strong>de</strong> vacances d'enfants et d'adolescents),qui ne groupe qu'une partie <strong>de</strong>s œuvres et ne représente qu'uneminorité <strong>de</strong>s centres do va:ances d'enfants et d'adolescnls. Il paraitpourtant hautement souhaitable qu'une telle campagne, p<strong>la</strong>cée sousle patronage <strong>de</strong>s pouvoirs publics, soit organisée au profit <strong>de</strong> l'ensemble<strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> vacances el que lè p<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s vignettessoit effectué sur l'ensemble <strong>de</strong>s fédérations d'oeuvres <strong>de</strong> vacances et<strong>de</strong> plein air. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il envisage <strong>de</strong> prendrepour rétablir une formule d'équité qui existait avant 1939.15414. — 28 janviet 1955. — M. Bil<strong>la</strong>t expose à M. le miniitre dal'éducation nationale qu'un centre d'apprentissage public du département<strong>de</strong> l'Isère installé dans les locaux d'une entreprise industrielle,a été transformé, à <strong>la</strong> date du 15 septembre 1954, en centrad'apprentissage privé, malgré l'avis défavorable ou comité départementa<strong>la</strong>ppelé, quatre mois auparavant, à discuter du maintien <strong>de</strong>l'activité <strong>de</strong> ce centre à <strong>la</strong> suile <strong>de</strong> <strong>la</strong> résiliation du bail; que dumatériel est resté en dépôt, matériel qui est utilisé dans le cenlreprivé, en exécution <strong>de</strong> décisions prises par <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong>l'enseignement technique. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : 1» si un tel dépôt peutexister en vertu <strong>de</strong>s dispositions légales et réglementaires en vigueur;2° si ce matériel ne serait pas plus utile dans les établissementspublics qui en manquent.15416. — 28 janvier 1955. — M. Rabier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale: 1° quelles mesures il compte prendre pouraméliorer les conditions <strong>de</strong> vie à Paris <strong>de</strong>s étudi.ints algériens, plusparticulièrement en ce qui concerne le logement, notamment parl'acquisition d'immeubles salubres à transformer en chambres individuelleset par <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> pavillons supplémentaires à <strong>la</strong>cité universitaire, pavillons qui permettraient d'offrir <strong>de</strong> meilleuresconditions d'habitat et d'étu<strong>de</strong>s aux étudiants <strong>de</strong> <strong>la</strong> France extramétropolitaine;2° quel est le pourcentage- d'étudiants algérienslogés: a) dans les maisons communautaires; b) à <strong>la</strong> cité universitaire.15449 — 31 janvier 1955. — M. Maurice Faure expose a M. leministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que les lois du 26 septembre 1951et 19 juillet 1952 se proposaient d'accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s avantages <strong>de</strong> carrièreaux fonctionnaires anciens combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong>guerre. La circu<strong>la</strong>ire du 7 mai 1954 (Bulletin officiel <strong>de</strong> l'éducationnationale, n° 28, du 22 juillet 1951, page 1987) précise, entre autres,les modalités d'application <strong>de</strong> cette loi au corps <strong>de</strong>s instituteurs, ilen résulte que ceux d'entre eux qui avaient atteint, au moment<strong>de</strong> <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, l'échelon supérieur <strong>de</strong> leur catégorie(hors c<strong>la</strong>sse et <strong>de</strong>rnier échelon dans les cours complémentaires) nepourront bénéficier d'aucun avantage alors que leurs collèguesmoins âgés obtiennent un avancement accéléré, avec effet rétroactif,donc rappel substantiel. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles dispositions ilcompte prendre pour éviler celte injustice et rétablir l'égalité.FINANCES, AFFAIRES ECONOMIQUES ET PLAN14806. — 18 décembre 1954. — M. Guis<strong>la</strong>in <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le minis.tre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si le <strong>de</strong>rnier recensementpeut indiquer: 1° combien il y a <strong>de</strong> Français et <strong>de</strong> Françaisesâg*és <strong>de</strong> 65 ans et plus; combien <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés parmi ces personnes;combien <strong>de</strong> retraités; combien <strong>de</strong> ménages do 65 ans et plus; combien<strong>de</strong> ménages avec conjoint <strong>de</strong> 65 ans et plus, l'autre d'un âgeou-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 65 ans; 2° dans <strong>la</strong> qualification <strong>de</strong>s situations: combien<strong>de</strong> personnes <strong>de</strong> 65 ans et plus, hommes et femmes sont cataloguéesparmi <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse aisée.15127. — 11 janvier 1955. — M. Barrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si, dans l'état actuel <strong>de</strong><strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion, les ayants droit <strong>de</strong>s déportés politiques pour faits <strong>de</strong>résistance qui avaient souscrit <strong>de</strong>s contrats auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse nationaled'assurances sur <strong>la</strong> vie (caisse <strong>de</strong>s dépôts et consignations)peuvent prétendre au bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 22 juillet 1919 dite loiNadi, et, dans <strong>la</strong> négative, s'ils peuvent espérer que <strong>de</strong>s mesuresseront proposées en leur <strong>la</strong>veur au Parlement et dans quel dé<strong>la</strong>i.15128. — U janvier 1955. — M. Cliamant expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que dans le rapport présentépar 1e commissaire aux prix le 19 novembre 1954 il estindiqué que les dépenses pharmaceutiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité socialeétaient en augmentation <strong>de</strong> 11,92 p. 100 en 1953 sur 1952 et que,pendant le premier' semestre 1954, cette augmentation par rapportau premier semestre 1953 était <strong>de</strong> 12,li p. 100. Le; rapporteur ajoutequ'au cours <strong>de</strong> ces cinq <strong>de</strong>rnières années un parallélisme étroit aété constaté entre les variations <strong>de</strong>s charges pharmaceutiques <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale et celles du chiffre d'affaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession.Si l'on se rapporte à l'indice offi:iel <strong>de</strong> variations <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s spécialitéspharmaceutiques, on relève les indices suivants: février 1949,676: février 1950, 737; février 1951, 908; février 1952, 1.108;février t953, 1.088; février 1954, 1.088. Il était normal que, parrapport à 1919, les dépends pharmaceutiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité socialeaugmentent régulièrement en 1950, 1951 et 1952 et soient parallèlesà l'augmentation du chiffre d'affaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession. Cette augmentation<strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> ta sécurité sociale n'est plus, <strong>de</strong>puis 1952,en re<strong>la</strong>tion avec l'indice d.^s prix <strong>de</strong>s spécialités pharmaceutiques,qui est en diminution en 1953 et 1951 par rapport à 1952. D'un autrecôté, l'introduction <strong>de</strong>s vignettes dans les conditionnements pharmaceutiques<strong>de</strong>s spécialités remboursées par <strong>la</strong> sécurité sociale a étérendue obligatoire à partir du 1 er novembre 1952. D'après certainsavis autorisés, l'apposition d-e ces vignettes serait responsable enpartie <strong>de</strong> l'augmentation <strong>de</strong>s dépenses pharmaceutiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» si, en 1949, 1950, 1951 et 1952, il y avaitparallélisme étroit entre les dépenses pharmaceutiques <strong>de</strong> là sécuritésociale, d'une part, l'augmentation du chiffre d'affaires <strong>de</strong>spharmaciens d'officine métropolitains, d'autre part, et enfin <strong>la</strong>variation <strong>de</strong> l'indice <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s spécialités pharmaceutiques; 2» si,les dépenses pharmaceutiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale avant continuéd'augmenter en 1953 et 1954 bien que l'indice <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s spécia-