JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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n'ayant pas tenu comate d'une situation bien particulière. Il luidemande que l'on veuille bien considérer ta question primitivementposée comme une sollicitation à reconsidérer, pour cette catégoriede combattant, le problème de la forclusion, seul obstacle à l'attributionde la carte de combattant volontaire.15155. — Il janvier 1853. — M. de Saivre expose à M. le ministre dela défense nationale et des fcrces armées qu'en date du 7 décembre495i, l'intendance coloniale prescrivait d'obtenir un meilleur rendementde la part des maîtres ouvriers cordonniers confectionneurscoloiraux; constatant notamment « que la production de l'industrieprivée est infiniment plus onéreuse pour le budget de l'Etat et d'unequalité inférieure à celle desdils maîtres ouvriers ». 11 lui demandequelles sont les raisons pour lesquelles l'intendance se propose deramener de quatre à deux le nombre des maîtres ouvriers cordonniersconfectionneurs coloniaux.15192. — 12 janvier 1955. — Mme Rose Guérin expose à M. le ministrede la défense nationale et des forces armées que 267 anciensrésistants des seclions de combat du groupe F>. F. I. d'Epinay (Seine)qui constituèrent les 0 e et 11 e compagnies de la subdivision N. 0.de Seine-et-Oise de l'armée secrète n'ont pas encore vu reconnaîtreofficiellement leur qualité de F. F. I. malgré de multiples démarchesde leurs responsables auprès des autorités militaires. Elle luidemande quelles mesures il comfte prendre pour que cette questiontrouve rapidement sa solu'ion.15193. — 12 janvier 1955. — M. Raymond-Laurent expose à M. leministre de la défense nationale et des forces armées que les ingénieursmilitaires des travaux et les ingénieurs des directions detravaux de la marine ne bénéficient pas des dispositions du«Jécret n° 51-335 du 26 mai 1954 qui a. pour eflet: 1° de créer unéchelon 525 pour les personnels militaires de rang de lieutenantcolonel;2° d'accorder sous certaines conditions aux personnels militairesdes rangs de commandant et de lieutenant-colonel une primeannuelle de qualification'de 96 000 francs. Le grade de lieutenantcolonel étant précisément une fin de carrière pour les ingénieursmilitaires des travaux, cette mesure discriminatoire est particulièrementdure pour eux, puisqu'elle se répercute même sur lemontant de leur retraite. Il lui demande les raisons pour lesquelles,à l'heure où il n'est question que de techniques d'avanl-garde etd'utilisations militaires de l'énergie atomique, on semble prendretoutes les dispositions susceptibles de décourager des personnelsà qui on demandera, demain, de réaliser les matériels correspondants.15194. — 12 janvier 1955. — M. Chatenay expose à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (guerre) le cas d'un sous-officier dégagédes cadres en 1916, alors qu'il comptait 11 ans et 5 mois de serviceset qui, ayant contracté en 1948 un rengagement d'un anau titre des T. 0. E., a été rapatrié sanitaire en septembre 1919et soigné au Vàl-de-Grâce jusqu'en février 1950. Il lui demande sice sous-officier pourrait prétendre au bénéfice de l'article 21 de laloi n° 49-983 du 23 juillet 1919.15218. — 18 janvier 1955. — M. Bouhey demande à M. le ministrede la défense nationale et des forces armées si le fait d'êtrepassé « volontairement et sans l'avis d'une commission de réforme »,en 1914-1918, du service auxiliaire au service armé, peut donner droitd'office au titre de combattant volontaire, avec attribution de laCroix du combattant volontaire.15220. — 18 janvier 1955. — M. Tourné expose à M. le ministre dela défense nationale et des forces armées que certaine ancienscombattants, mulilés et invalides de guerre, obligés d'effectuer descures et de se déplacer en voilure de 2 e classe rencontrent des difficultéspour se faire rembourser leurs frais dé transport. Il luidemande: a) dans quelles conditions s'effectue le remboursementdes frais de voyage pour les anciens combattants, mulilés et invalidesde guerre ayant fait leur cure; b) dans quelle classe ont ilsle droit de voyager pour se rendre au lieu de la cure.15222. — 18 janvier 1955. — Mme François expose à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (marine) que 55 ouvriers ont été embauchésen régie directe par les établissements de la marine deGuérigny (Nièvre). Bien que travaillant sur des machines. cesouvriers' spécialisés sont considérés comme des manœuvres. Leurrégime de salaire ne relève ni de celui de la marine, ni de celuidu secteur privé. Employés pour une période de trois mois, cesouvriers n'ont aucune garantie de réembauchage. Ils peuvent êtrelicenciés sans prime ni indemnité. Il lui demande quelles mesuresil compte prendre pour garantir la sécurité d'emploi et des salairesnormaux h ces travailleurs auxquels le statut des ouvriers de lamarine devrait être applicable.15264 bis. — 21 janvier 1955. — M. Adrien André demande à M. leministre de la défense nationale et des forces armées si la pensionconcédée en 1946 à un militaire de carrière prisonnier de guerre,évadé d'Allemagne en 1942 (titulaire de la médaille des évadés), misà la retraite d'office à quinze ans de services par les textes du moment(gouvernement de Vichy) peut Être inférieure d'un minimumde six annuités h celle de ce même militaire, s'il rre s'élait pasévadé, rapatrié d'Allemagne en 19i5 et libéré courant 1946 avec lebénéfice de la loi de dégagement des cadres n° 4G-607 du 5 avril 1946.15265. — 21 janvier 1955. — M. Billat demande à M. le ministrede la défense nationale et des forces armées: 1° quelles méthodesd'information (avis, affiche, noie ltie au rapport, etc.) ont été utiliséesdans chacune des formations de l'armée pour appeler les soldatsà se faire inscrire sur les listes électorales et pour les renseignersur la procédure à observer à cet effet; 2° quelles facilités ontété accordées pour que les soldats puissent procéder à leur inscription;3" s'il n'y aurait pas lieu, pour les militaires mis en congélibérable et qui n'ont pu s'inscrire avant la clôture des listes, deprocéder à leur inscription à leur retour dans leurs foyers sur simpleprésentation d'une pièce militaire.15266. — 21 janvier 1955. — M. Billat expose à M. le ministre dela défense nationale et des forces armées le cas d un ingénieurdiplômé d'une école de mécanique et d'électricité, accomplissantson service militaire, qui a élé admis au peloton des officiers deréserve de l'unité à laquelle il était affecté. Au bout de deux mois,en se référant à une décision ministérielle, le colonel directeur descours lui a signifié sa radiation ; celle-ci paraît avoir été motivéeà la suite d'une enquête faite par les soins de la gendarmerie sUrles opinions politiques des parents du jeune ingénieur. Il luidemande si cette mesure est conforme aux dispositions des articles32 et 33 de la loi du 31 mars 1928 relative au recrutement del'armée.15267. — 21 janvier 1955. — M. Chupin expose h M. le ministre dela défense nationale et des forces armées que les conditions d entraînementaérien des réservistes des différentes armées, par les aéroclubs,ne donnent pas satisfaction. Il semble qu'à l'heure actuelle,l'entraînement des observateurs d'artillerie par les aéro-clubs nesoit pas suffisamment facilité et que, par ailleurs, le montant desremboursements effectués par l'armée de l'air pour l'entraînementde ses propres réservistes se limite à une dotation d'essence toutà fait insuffisante et sans qu'elle couvre aucun des autres frais.II lui demande quelle mesure il compte prendre pour remédier àcet état de choses.15268. — 21 janvier 1955. — M. Fiandin rappelle à M. le ministrede la. défense nationale et des forces armées que dans sa questionécrite n° 14262, il lui exposait que, par l'application de l'article 16de l'instruction du ministère de la guerre du 8 juin 1916 pourl'application de la loi du 5 avril 1946, il était précisé que les officiersen non-activité seraient dotés d'un statut spécial. Il apparaîtque, plus de huit ans après promulgation de celte loi, ce statut n apas été publié. Il estime insuffisante la réponse qui lui a été faite(.Journal officiel du 16 décembre 1954). En effet, le projet de loin» 4770 qui avait fait l'objet d'un rapport n» 8281 avait été inscrit(sans débat) à l'ordre du jour de l'Assemblée, le 10 juin 1954, maisavait élé retiré par suite d'une opposition d'un membre de l'Assemblée.La commission de la défense nationale a procédé, alors, àl'élaboration d'un rapport supplémentaire n° 9663 (texte tout récent).Il ne manque plus que l'avis de la commission des finances. Dansces conditions, il lui demande quelle mesure il compte prendre pourobtenir le vote de ce *irojet dans les délais les plus rapides.15321, — 21 janvier 1955. — M. Achille Auban expose à M. leministre de (a défense nationale et des forces armées que leservice de l'habillement et du groupement de la 5" régionmilitaire a lancé, le 2 décembre 1954, un appel d'offrespour la fourniture de papiers de bureau. Le cahier des chargesdu 20 novembre 1954 précisait, par catégories d'article, leminimum et le maximum de fourniture. En outre, il était préciséque les fournitures, seraient livrées dans les magasins des corps etservices à Toulouse, Albi, Castres, Rodez, Saint-Sulpice-la-Pointe,Monlaubon, cahors, Castelsarrasin, Pau. Tarbes, liavorine, Mont-de-Marsan, Perpignan, Rivesaltes, Port-Vendres, Àmélie'-les-fiains. avecfrais de port et d'emballage entièrement à la charge des titulairesdes marché;. Aux termes de ce cahier des charges devaient « correspondreaux unités réglementaires indiquées au tableau de l'article I e »et être établies en un nombre entier de francs, a l'exclusion aeport aérien et maritime ». A aucun endroit il n'était indiqué quel'ensemble de la fourniture devait faire l'objet d'un prix uniqu.3sans considération des lieux de livraison. 11 lui demande: 1° si leservice de l'habillement et du groupement de la 5" région militaireétait en droit dans ces conditions de refuser les soumissions portantdes prix différents pour chacun des lieux de livraisons, compie tenudu fait que les quantités à livrer dans chaque corps ou servicesn'étaient pas précisées, alors que le fournissseur devait tenir comptede. frais de port et d'c-mballage laissés à sa charge; si un prixmoyen exigé par le service de l'habillement est admissible; 2» s'illui parait normal et conforme aux règles habituelles du commerceque le service susvisé ait fait appel à la fois aux commerçantspatentés appartenant aux papeteries en gros et aux fabricants depapiers, ces derniers s'étant d'ailleurs pour la plupart récusés,considérant que seuls les papetiers en gros auraient dû être consultés.Mais certains fabricants auraient pu soumissionner pourtantavec préjudice, à la fois aux fabricants s'étant récusés, comme auxpapetiers en gros, leurs clients normaux et habituels.15322. — 24 janvier 1955. — M. Marce'-Edmond Naegelen expose àM. le ministre de la défense nationale et des forces armées quele bruit s'est répandu dans la région de Bareelonnetle qu'ilaurait élé décidé de dissoudre, avec la division alpine, loil" bataillon . de chasseurs alpins, et cette nouvelle a jeté

la consternation dans les vallées • alpines, profondément attachéesà ce glorieux bataillon « à l'edelweiss », titulaire destrois fourragères, fl lui demande s'il est exact que la suppressionde ce bataillon ait été envisagée, quel'es sont- les raisons qui ontconduit à ce projet, et s'il est encore possible de revenir sur celteintenlion; par quoi seraient, dans ce cas, remplacées ces imitasentraînées à la vie et à la lutte en haute montagne.15355. — 25 janvier 1955 — M. Pierre Ferri expose à M. leministre de la défense nationale et des forces armées: 1° quele service de la solde refuse aux officiers -de réserve desindemnités de déplacement lorsqu'ils accomplissent une périoded'instruction en dehors de leur résidence habituelle, en invoquant,à cet effet, un texte datant du 10 janvier 1912, selonlequel les officiers de réserve auraient pour « résidence militaire•> le lieu de leur convocation; 2° que ce texte, d'après certainsrenseignements, serait cependant, abrogé par le décret n° 54-213 du31 mars 1954. Il lui demande: 1° de lui indiquer le texte du 10 janvier1912 fixant la définition de la résidence militaire; 2» de lui faireconnaître si ce texte est effectivement abrogé; 3° dans, l'affirmative,sur quels textes s'appuie le service de la solde pour refuser aux officiersde réserve accomplissant des périodes d'instruction hors, de leurrésidence habituelle, les indemnités allouées aux officiers de l'arméeactive accomplissant pour une durée limitée des services au dehorsde leur garnison15356. — 25 janvier 1955. — M. Médecin appelle l'attention de M. leministre de la défense nationale et des forces armées sur le cas desmilitaires prisonniers de guerre en- Allemagne, qui ont été blesséslors des bombardements effectués par l'aviation alliée. Il lui demande:1» quelle est la qualification juridique des blessures ainsi reçues:de guerre, en service commandé, par ie fait du service, à l'occasiondu seivice; 2» par quel texte législatif ou réglementaire (avec référenceau Journal officiel ou au Bulletin officiel) est déterminée cettequalification.15412. — 28 janvier 1955. — M. Billat expose à M. le ministre de ladéfense nationale et des forces armées que la loi n° 52-337 du11 avril 1952 relative à la célébration du centenaire de la médaillemilitaire -a créé un contingen tspécial dans la Légion d'honneurpour ies médaillés militaires, il lui demande: 1» si ce contingentest actuellement épuisé; 2° si des médaillés militaires ayant moinsde vinat-cinq années de port de cetle distinction ont été promusdans la" Légion d'honneur et, le ca séché an t, combien; 3° dans cetteéventualité, quels sont les titres qui ont été admis par prioirtéà l'ancienneté; 4° quel est le critère retenu pour motiver les décisionslavorables.15413. — 28 janvier 1955. — M. Léon Noël demande à M. le ministreite la défense nationale et des forces armées quels sont les militairesde carrière ou assimilés, en activité de service ou servant aprèsla durée légale, qui, soit pourvus d'un mandat de conseiller généraiou de conseiller municipal, soit appartenant à une assemblée localeou municipale de la France d'outre-mer, se sont trouvés soumis àl'application de la loi n° 54-1295 du 29 décembre 1954, relative aucongé spécial pour exercice de fonctions électives.EDUCATION NATIONALE15123. — 11 janvier 1955. — Mlle Marzin expose à M. le ministrede l'éducation nationale que la ville de Paris fait édifier, quai deJemmappes (n° 152), un groupe scolaire en éléments préfabriquésqui ne comportera ni service de douches, ni salle de maîtres.Ce groupe reviendra en moyenne à 5 millions et demi par classe.Or, les décrets de 1953, toujours en vigueur, fixent à 3 millionset demi le prix de la dépense subventionnable pour une classe.Elle lui demande: 1° dans ce cas particulier, quelle subventionsera versée à la ville de Paris pour le groupe scolaire en question;2° quelles mesures seront prises pour permettre aux collectivitéslocales qui, comme la ville de Paris, sont fréquemment dansl'impossibilité de respecter les normes fixées par les décrets de1953, d'édifier néanmoins, dans les moindres délais et avec unesubvention d'Etat proportionnellement équivalente à celles quereçoivent les autres communes, ies groupes scolaires dont ellesont besoin.15392. — 27 janvier 1955. — M. Dellaune expose à M. le ministrede l'éducation nationale qu'au début de chaque année, il est faitappel à la-générosité publique en faveur des œuvres de vacances etde plein air par le moyen de timbres vendus par les élèves desécoles publiques. Mais, dans la situation actuelle, les fonds recueillissont affectés exclusivement à la jeunesse au plein air (fédérationnationale des œuvres laïques de vacances d'enfants et d'adolescents),qui ne groupe qu'une partie des œuvres et ne représente qu'uneminorité des centres do va:ances d'enfants et d'adolescnls. Il paraitpourtant hautement souhaitable qu'une telle campagne, placée sousle patronage des pouvoirs publics, soit organisée au profit de l'ensembledes œuvres de vacances el que lè placement des vignettessoit effectué sur l'ensemble des fédérations d'oeuvres de vacances etde plein air. Il lui demande quelles mesures il envisage de prendrepour rétablir une formule d'équité qui existait avant 1939.15414. — 28 janviet 1955. — M. Billat expose à M. le miniitre dal'éducation nationale qu'un centre d'apprentissage public du départementde l'Isère installé dans les locaux d'une entreprise industrielle,a été transformé, à la date du 15 septembre 1954, en centrad'apprentissage privé, malgré l'avis défavorable ou comité départementalappelé, quatre mois auparavant, à discuter du maintien del'activité de ce centre à la suile de la résiliation du bail; que dumatériel est resté en dépôt, matériel qui est utilisé dans le cenlreprivé, en exécution de décisions prises par la direction générale del'enseignement technique. Il lui demande : 1» si un tel dépôt peutexister en vertu des dispositions légales et réglementaires en vigueur;2° si ce matériel ne serait pas plus utile dans les établissementspublics qui en manquent.15416. — 28 janvier 1955. — M. Rabier demande à M. le ministrede l'éducation nationale: 1° quelles mesures il compte prendre pouraméliorer les conditions de vie à Paris des étudi.ints algériens, plusparticulièrement en ce qui concerne le logement, notamment parl'acquisition d'immeubles salubres à transformer en chambres individuelleset par la construction de pavillons supplémentaires à lacité universitaire, pavillons qui permettraient d'offrir de meilleuresconditions d'habitat et d'études aux étudiants de la France extramétropolitaine;2° quel est le pourcentage- d'étudiants algérienslogés: a) dans les maisons communautaires; b) à la cité universitaire.15449 — 31 janvier 1955. — M. Maurice Faure expose a M. leministre de l'éducation nationale que les lois du 26 septembre 1951et 19 juillet 1952 se proposaient d'accorder des avantages de carrièreaux fonctionnaires anciens combattants et victimes de laguerre. La circulaire du 7 mai 1954 (Bulletin officiel de l'éducationnationale, n° 28, du 22 juillet 1951, page 1987) précise, entre autres,les modalités d'application de cette loi au corps des instituteurs, ilen résulte que ceux d'entre eux qui avaient atteint, au momentde la promulgation de la loi, l'échelon supérieur de leur catégorie(hors classe et dernier échelon dans les cours complémentaires) nepourront bénéficier d'aucun avantage alors que leurs collèguesmoins âgés obtiennent un avancement accéléré, avec effet rétroactif,donc rappel substantiel. 11 lui demande quelles dispositions ilcompte prendre pour éviler celte injustice et rétablir l'égalité.FINANCES, AFFAIRES ECONOMIQUES ET PLAN14806. — 18 décembre 1954. — M. Guislain demande à M. le minis.tre des finances et des affaires économiques si le dernier recensementpeut indiquer: 1° combien il y a de Français et de Françaisesâg*és de 65 ans et plus; combien de salariés parmi ces personnes;combien de retraités; combien de ménages do 65 ans et plus; combiende ménages avec conjoint de 65 ans et plus, l'autre d'un âgeou-dessous de 65 ans; 2° dans la qualification des situations: combiende personnes de 65 ans et plus, hommes et femmes sont cataloguéesparmi la classe aisée.15127. — 11 janvier 1955. — M. Barrier demande à M. le ministredes finances et des affaires économiques si, dans l'état actuel dela législation, les ayants droit des déportés politiques pour faits derésistance qui avaient souscrit des contrats auprès de la caisse nationaled'assurances sur la vie (caisse des dépôts et consignations)peuvent prétendre au bénéfice de la loi du 22 juillet 1919 dite loiNadi, et, dans la négative, s'ils peuvent espérer que des mesuresseront proposées en leur laveur au Parlement et dans quel délai.15128. — U janvier 1955. — M. Cliamant expose à M. le ministredes finances et des affaires économiques que dans le rapport présentépar 1e commissaire aux prix le 19 novembre 1954 il estindiqué que les dépenses pharmaceutiques de la sécurité socialeétaient en augmentation de 11,92 p. 100 en 1953 sur 1952 et que,pendant le premier' semestre 1954, cette augmentation par rapportau premier semestre 1953 était de 12,li p. 100. Le; rapporteur ajoutequ'au cours de ces cinq dernières années un parallélisme étroit aété constaté entre les variations des charges pharmaceutiques dela sécurité sociale et celles du chiffre d'affaires de la profession.Si l'on se rapporte à l'indice offi:iel de variations des prix des spécialitéspharmaceutiques, on relève les indices suivants: février 1949,676: février 1950, 737; février 1951, 908; février 1952, 1.108;février t953, 1.088; février 1954, 1.088. Il était normal que, parrapport à 1919, les dépends pharmaceutiques de la sécurité socialeaugmentent régulièrement en 1950, 1951 et 1952 et soient parallèlesà l'augmentation du chiffre d'affaires de la profession. Cette augmentationdes dépenses de ta sécurité sociale n'est plus, depuis 1952,en relation avec l'indice d.^s prix des spécialités pharmaceutiques,qui est en diminution en 1953 et 1951 par rapport à 1952. D'un autrecôté, l'introduction des vignettes dans les conditionnements pharmaceutiquesdes spécialités remboursées par la sécurité sociale a étérendue obligatoire à partir du 1 er novembre 1952. D'après certainsavis autorisés, l'apposition d-e ces vignettes serait responsable enpartie de l'augmentation des dépenses pharmaceutiques de la sécuritésociale. Il demande: 1» si, en 1949, 1950, 1951 et 1952, il y avaitparallélisme étroit entre les dépenses pharmaceutiques de là sécuritésociale, d'une part, l'augmentation du chiffre d'affaires despharmaciens d'officine métropolitains, d'autre part, et enfin lavariation de l'indice des prix des spécialités pharmaceutiques; 2» si,les dépenses pharmaceutiques de la sécurité sociale avant continuéd'augmenter en 1953 et 1954 bien que l'indice des prix des spécia-

n'ayant pas tenu comate d'une situation bien particulière. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> que l'on veuille bien considérer ta question primitivementposée comme une sollicitation à reconsidérer, pour cette catégorie<strong>de</strong> combattant, le problème <strong>de</strong> <strong>la</strong> forclusion, seul obstacle à l'attribution<strong>de</strong> <strong>la</strong> carte <strong>de</strong> combattant volontaire.15155. — Il janvier 1853. — M. <strong>de</strong> Saivre expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s fcrces armées qu'en date du 7 décembre495i, l'intendance coloniale prescrivait d'obtenir un meilleur ren<strong>de</strong>ment<strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s maîtres ouvriers cordonniers confectionneurscoloiraux; constatant notamment « que <strong>la</strong> production <strong>de</strong> l'industrieprivée est infiniment plus onéreuse pour le budget <strong>de</strong> l'Etat et d'unequalité inférieure à celle <strong>de</strong>sdils maîtres ouvriers ». 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>quelles sont les raisons pour lesquelles l'intendance se propose <strong>de</strong>ramener <strong>de</strong> quatre à <strong>de</strong>ux le nombre <strong>de</strong>s maîtres ouvriers cordonniersconfectionneurs coloniaux.15192. — 12 janvier 1955. — Mme Rose Guérin expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que 267 anciensrésistants <strong>de</strong>s seclions <strong>de</strong> combat du groupe F>. F. I. d'Epinay (Seine)qui constituèrent les 0 e et 11 e compagnies <strong>de</strong> <strong>la</strong> subdivision N. 0.<strong>de</strong> Seine-et-Oise <strong>de</strong> l'armée secrète n'ont pas encore vu reconnaîtreofficiellement leur qualité <strong>de</strong> F. F. I. malgré <strong>de</strong> multiples démarches<strong>de</strong> leurs responsables auprès <strong>de</strong>s autorités militaires. Elle lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il comfte prendre pour que cette questiontrouve rapi<strong>de</strong>ment sa solu'ion.15193. — 12 janvier 1955. — M. Raymond-Laurent expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que les ingénieursmilitaires <strong>de</strong>s travaux et les ingénieurs <strong>de</strong>s directions <strong>de</strong>travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine ne bénéficient pas <strong>de</strong>s dispositions du«Jécret n° 51-335 du 26 mai 1954 qui a. pour eflet: 1° <strong>de</strong> créer unéchelon 525 pour les personnels militaires <strong>de</strong> rang <strong>de</strong> lieutenantcolonel;2° d'accor<strong>de</strong>r sous certaines conditions aux personnels militaires<strong>de</strong>s rangs <strong>de</strong> commandant et <strong>de</strong> lieutenant-colonel une primeannuelle <strong>de</strong> qualification'<strong>de</strong> 96 000 francs. Le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenantcolonel étant précisément une fin <strong>de</strong> carrière pour les ingénieursmilitaires <strong>de</strong>s travaux, cette mesure discriminatoire est particulièrementdure pour eux, puisqu'elle se répercute même sur lemontant <strong>de</strong> leur retraite. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les raisons pour lesquelles,à l'heure où il n'est question que <strong>de</strong> techniques d'avanl-gar<strong>de</strong> etd'utilisations militaires <strong>de</strong> l'énergie atomique, on semble prendretoutes les dispositions susceptibles <strong>de</strong> décourager <strong>de</strong>s personnelsà qui on <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra, <strong>de</strong>main, <strong>de</strong> réaliser les matériels correspondants.15194. — 12 janvier 1955. — M. Chatenay expose à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (guerre) le cas d'un sous-officier dégagé<strong>de</strong>s cadres en 1916, alors qu'il comptait 11 ans et 5 mois <strong>de</strong> serviceset qui, ayant contracté en 1948 un rengagement d'un anau titre <strong>de</strong>s T. 0. E., a été rapatrié sanitaire en septembre 1919et soigné au Vàl-<strong>de</strong>-Grâce jusqu'en février 1950. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sice sous-officier pourrait prétendre au bénéfice <strong>de</strong> l'article 21 <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi n° 49-983 du 23 juillet 1919.15218. — 18 janvier 1955. — M. Bouhey <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées si le fait d'êtrepassé « volontairement et sans l'avis d'une commission <strong>de</strong> réforme »,en 1914-1918, du service auxiliaire au service armé, peut donner droitd'office au titre <strong>de</strong> combattant volontaire, avec attribution <strong>de</strong> <strong>la</strong>Croix du combattant volontaire.15220. — 18 janvier 1955. — M. Tourné expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que certaine ancienscombattants, mulilés et invali<strong>de</strong>s <strong>de</strong> guerre, obligés d'effectuer <strong>de</strong>scures et <strong>de</strong> se dép<strong>la</strong>cer en voilure <strong>de</strong> 2 e c<strong>la</strong>sse rencontrent <strong>de</strong>s difficultéspour se faire rembourser leurs frais dé transport. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>: a) dans quelles conditions s'effectue le remboursement<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> voyage pour les anciens combattants, mulilés et invali<strong>de</strong>s<strong>de</strong> guerre ayant fait leur cure; b) dans quelle c<strong>la</strong>sse ont ilsle droit <strong>de</strong> voyager pour se rendre au lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> cure.15222. — 18 janvier 1955. — Mme François expose à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (marine) que 55 ouvriers ont été embauchésen régie directe par les établissements <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine <strong>de</strong>Guérigny (Nièvre). Bien que travail<strong>la</strong>nt sur <strong>de</strong>s machines. cesouvriers' spécialisés sont considérés comme <strong>de</strong>s manœuvres. Leurrégime <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire ne relève ni <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine, ni <strong>de</strong> celuidu secteur privé. Employés pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> trois mois, cesouvriers n'ont aucune garantie <strong>de</strong> réembauchage. Ils peuvent êtrelicenciés sans prime ni in<strong>de</strong>mnité. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesuresil compte prendre pour garantir <strong>la</strong> sécurité d'emploi et <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>iresnormaux h ces travailleurs auxquels le statut <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong> <strong>la</strong>marine <strong>de</strong>vrait être applicable.15264 bis. — 21 janvier 1955. — M. Adrien André <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées si <strong>la</strong> pensionconcédée en 1946 à un militaire <strong>de</strong> carrière prisonnier <strong>de</strong> guerre,évadé d'Allemagne en 1942 (titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong>s évadés), misà <strong>la</strong> retraite d'office à quinze ans <strong>de</strong> services par les textes du moment(gouvernement <strong>de</strong> Vichy) peut Être inférieure d'un minimum<strong>de</strong> six annuités h celle <strong>de</strong> ce même militaire, s'il rre s'é<strong>la</strong>it pasévadé, rapatrié d'Allemagne en 19i5 et libéré courant 1946 avec lebénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong>s cadres n° 4G-607 du 5 avril 1946.15265. — 21 janvier 1955. — M. Bil<strong>la</strong>t <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées: 1° quelles métho<strong>de</strong>sd'information (avis, affiche, noie ltie au rapport, etc.) ont été utiliséesdans chacune <strong>de</strong>s formations <strong>de</strong> l'armée pour appeler les soldatsà se faire inscrire sur les listes électorales et pour les renseignersur <strong>la</strong> procédure à observer à cet effet; 2° quelles facilités ontété accordées pour que les soldats puissent procé<strong>de</strong>r à leur inscription;3" s'il n'y aurait pas lieu, pour les militaires mis en congélibérable et qui n'ont pu s'inscrire avant <strong>la</strong> clôture <strong>de</strong>s listes, <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r à leur inscription à leur retour dans leurs foyers sur simpleprésentation d'une pièce militaire.15266. — 21 janvier 1955. — M. Bil<strong>la</strong>t expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées le cas d un ingénieurdiplômé d'une école <strong>de</strong> mécanique et d'électricité, accomplissantson service militaire, qui a élé admis au peloton <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong>réserve <strong>de</strong> l'unité à <strong>la</strong>quelle il était affecté. Au bout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois,en se référant à une décision ministérielle, le colonel directeur <strong>de</strong>scours lui a signifié sa radiation ; celle-ci paraît avoir été motivéeà <strong>la</strong> suite d'une enquête faite par les soins <strong>de</strong> <strong>la</strong> gendarmerie sUrles opinions politiques <strong>de</strong>s parents du jeune ingénieur. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cette mesure est conforme aux dispositions <strong>de</strong>s articles32 et 33 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 mars 1928 re<strong>la</strong>tive au recrutement <strong>de</strong>l'armée.15267. — 21 janvier 1955. — M. Chupin expose h M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que les conditions d entraînementaérien <strong>de</strong>s réservistes <strong>de</strong>s différentes armées, par les aéroclubs,ne donnent pas satisfaction. Il semble qu'à l'heure actuelle,l'entraînement <strong>de</strong>s observateurs d'artillerie par les aéro-clubs nesoit pas suffisamment facilité et que, par ailleurs, le montant <strong>de</strong>sremboursements effectués par l'armée <strong>de</strong> l'air pour l'entraînement<strong>de</strong> ses propres réservistes se limite à une dotation d'essence toutà fait insuffisante et sans qu'elle couvre aucun <strong>de</strong>s autres frais.II lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure il compte prendre pour remédier àcet état <strong>de</strong> choses.15268. — 21 janvier 1955. — M. Fiandin rappelle à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong>. défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que dans sa questionécrite n° 14262, il lui exposait que, par l'application <strong>de</strong> l'article 16<strong>de</strong> l'instruction du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre du 8 juin 1916 pourl'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 5 avril 1946, il était précisé que les officiersen non-activité seraient dotés d'un statut spécial. Il apparaîtque, plus <strong>de</strong> huit ans après promulgation <strong>de</strong> celte loi, ce statut n apas été publié. Il estime insuffisante <strong>la</strong> réponse qui lui a été faite(.Journal officiel du 16 décembre 1954). En effet, le projet <strong>de</strong> loin» 4770 qui avait fait l'objet d'un rapport n» 8281 avait été inscrit(sans débat) à l'ordre du jour <strong>de</strong> l'Assemblée, le 10 juin 1954, maisavait élé retiré par suite d'une opposition d'un membre <strong>de</strong> l'Assemblée.La commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale a procédé, alors, àl'é<strong>la</strong>boration d'un rapport supplémentaire n° 9663 (texte tout récent).Il ne manque plus que l'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances. Dansces conditions, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure il compte prendre pourobtenir le vote <strong>de</strong> ce *irojet dans les dé<strong>la</strong>is les plus rapi<strong>de</strong>s.15321, — 21 janvier 1955. — M. Achille Auban expose à M. leministre <strong>de</strong> (a défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que leservice <strong>de</strong> l'habillement et du groupement <strong>de</strong> <strong>la</strong> 5" régionmilitaire a <strong>la</strong>ncé, le 2 décembre 1954, un appel d'offrespour <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> papiers <strong>de</strong> bureau. Le cahier <strong>de</strong>s chargesdu 20 novembre 1954 précisait, par catégories d'article, leminimum et le maximum <strong>de</strong> fourniture. En outre, il était préciséque les fournitures, seraient livrées dans les magasins <strong>de</strong>s corps etservices à Toulouse, Albi, Castres, Ro<strong>de</strong>z, Saint-Sulpice-<strong>la</strong>-Pointe,Mon<strong>la</strong>ubon, cahors, Castelsarrasin, Pau. Tarbes, liavorine, Mont-<strong>de</strong>-Marsan, Perpignan, Rivesaltes, Port-Vendres, Àmélie'-les-fiains. avecfrais <strong>de</strong> port et d'embal<strong>la</strong>ge entièrement à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s titu<strong>la</strong>ires<strong>de</strong>s marché;. Aux termes <strong>de</strong> ce cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>vaient « correspondreaux unités réglementaires indiquées au tableau <strong>de</strong> l'article I e »et être établies en un nombre entier <strong>de</strong> francs, a l'exclusion aeport aérien et maritime ». A aucun endroit il n'était indiqué quel'ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong>vait faire l'objet d'un prix uniqu.3sans considération <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> livraison. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si leservice <strong>de</strong> l'habillement et du groupement <strong>de</strong> <strong>la</strong> 5" région militaireétait en droit dans ces conditions <strong>de</strong> refuser les soumissions portant<strong>de</strong>s prix différents pour chacun <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> livraisons, compie tenudu fait que les quantités à livrer dans chaque corps ou servicesn'étaient pas précisées, alors que le fournissseur <strong>de</strong>vait tenir compte<strong>de</strong>. frais <strong>de</strong> port et d'c-mbal<strong>la</strong>ge <strong>la</strong>issés à sa charge; si un prixmoyen exigé par le service <strong>de</strong> l'habillement est admissible; 2» s'illui parait normal et conforme aux règles habituelles du commerceque le service susvisé ait fait appel à <strong>la</strong> fois aux commerçantspatentés appartenant aux papeteries en gros et aux fabricants <strong>de</strong>papiers, ces <strong>de</strong>rniers s'étant d'ailleurs pour <strong>la</strong> plupart récusés,considérant que seuls les papetiers en gros auraient dû être consultés.Mais certains fabricants auraient pu soumissionner pourtantavec préjudice, à <strong>la</strong> fois aux fabricants s'étant récusés, comme auxpapetiers en gros, leurs clients normaux et habituels.15322. — 24 janvier 1955. — M. Marce'-Edmond Naegelen expose àM. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées quele bruit s'est répandu dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Bareelonnetle qu'i<strong>la</strong>urait élé décidé <strong>de</strong> dissoudre, avec <strong>la</strong> division alpine, loil" bataillon . <strong>de</strong> chasseurs alpins, et cette nouvelle a jeté

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