11.07.2015 Views

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

or, etc.), <strong>de</strong> maintenir les dispositions <strong>de</strong> l'article 1243 du co<strong>de</strong> civilet s'il n'y a pas plutôt lieu et, le cas échéant, dans quelles conditions,proportions et mesures, d'autoriser une adaptation judicieuseet équitable consécutive aux engagements pris antérieurement auxdévaluations monétaires successivement survenues profitant uni<strong>la</strong>téralementau débiteur seulement, étant entendu pourtant, qu'enpratique courante, les parties intéressées adaptent elles-mêmes <strong>de</strong>staux <strong>de</strong> revalorisations jugés indiqués.15856. — 1«- mars 1955. — M. Joseph Wasmer rappelle à M. <strong>la</strong>secrétaire d'Etat aux financée et aux affaires économiques sa questionécrite n° 15237. Aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s posées, il est ajouté <strong>la</strong> suivante:au cas où l'impôt <strong>de</strong> 21 p. 100 apparaîtrait exigible sur l'approvisionnementtechnique 1948 réintégré dans les résultats avant 1954, neconviendrait-il pas <strong>de</strong> considérer toute reprise comme impossible hpartir du 1 er janvier 1955.15850. — l or mars 1955. — M. Meck <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il n'estime que, pour unebonne liquidation <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> fin d'exercice <strong>de</strong>s commerçantsayant, ou <strong>de</strong>vant avoir, recours aux comptables agréés etexperts comptables relevant <strong>de</strong> l'ordonnance du 19 septembre 1955,il serait indiqué <strong>de</strong> permettre à ces <strong>de</strong>rniers <strong>de</strong> faire connaître entemps prescrit les noms <strong>de</strong>s intéressés pour pouvoir, par <strong>la</strong> suite,dans un dé<strong>la</strong>i prolongé, déposer, pour le oompte -<strong>de</strong> leurs mandants,les déc<strong>la</strong>rations prescrites.15851. — 1 er mars 1955. — M. Meck <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaire* économiques si, pour <strong>de</strong>s raisons d'ordremajeur, par exemple, perte <strong>de</strong> clientèle, il ne peut, par dérogationà l'article 22 <strong>de</strong> l'ordonnance du 19 septembre 1945, être accordé àun membre <strong>de</strong> l'ordre <strong>la</strong> permission d'effectuer d'autres travaux,et le cas échéant lesquels, lui assurant son existence.15857. — 1 er mars 1955. — M. Wasmer expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques le cas d'un sinistréqui a dû contracter un emprunt au Crédit foncier pour reconstruiresa maison entièrement détruite. Or, il a reçu du M. R. U. son in<strong>de</strong>mnitéen titres inaliénables et il se trouve que, d'après le point <strong>de</strong> vue<strong>de</strong> l'administration, les intérêts à payer au Crédit foncier ne seraientpas déductibles pour <strong>la</strong> surtaxe progressive, tandis que les intérêtsprovenant <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong>vraient entrer en compte dans les. revenussoumis au ifiême impôt. Cette situation serait inconcevable et constitueraitune ipénalité inouïe à l'égard <strong>de</strong>s sinistrés qui ont dû accepter,contraints et forcés, le règlement <strong>de</strong> leur in<strong>de</strong>mnité en litres,alors que,<strong>la</strong> plupart ont reçu du numéraire qui a pu être affectéimmédiatement à l'amortissement <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>tte. Des tempéramentsavant déjà été admis à <strong>la</strong> règle <strong>de</strong> <strong>la</strong> non-déduction <strong>de</strong>s intérêtshypothécaires à <strong>la</strong> surtaxe progressive, il est <strong>de</strong>mandé si une nouvelledérogation ne pourrait être admise dans les cas <strong>de</strong> l'espèce.15851 — 1 er mars 1955. — M. Pierre Métayer expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, dans l'état actuel<strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion, les communes o\'i s'édifient <strong>de</strong>s constructions sco<strong>la</strong>iresbénéficient <strong>de</strong> subventions qui peuvent atteindre jusqu'à90 p. 100 <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense. Mais ces subventions ne sont versées parfractions au receveur municipal qu'au fur et à mesure <strong>de</strong> l'avancement<strong>de</strong>s travaux et suivant les payements faits préa<strong>la</strong>blement parces communes. Il s'ensuit que les villes sont obligées, en fait, <strong>de</strong>faire <strong>de</strong>s avances <strong>de</strong> fonds considérables, dépassant <strong>de</strong> beaucoupleur part <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense. Etant donné l'importance <strong>de</strong> certains projetsqui atteignent parfois plusieurs fois le montant <strong>de</strong> leur budget,ces communes risquent même <strong>de</strong> se trouver <strong>de</strong>vant une impossibilité<strong>de</strong> payement, leurs ressources <strong>de</strong> trésorerie étant alors insuffisantes.11 suggère, pour mettre fin à cette situation, que soit modifiéle système <strong>de</strong> versement <strong>de</strong>s subventions allouées pour ce genre<strong>de</strong> constructions; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi il ne serait pas utiliséun système -analogue à celui usité pour l'emploi <strong>de</strong>s allocations <strong>de</strong><strong>la</strong> loi n° 51-1140 du 28 septembre 1951: versement au receveur municipalà son compte hors budget d'une avance sur <strong>la</strong> subventionattribuée, ledit receveur ne pouvant faire le transfert au compte <strong>de</strong><strong>la</strong> commune qu'au fur et à mesure <strong>de</strong>s payements effectués par luipour celles-ci, et dans <strong>la</strong> limite du taux <strong>de</strong> <strong>la</strong> subvention accordée.15853. — 1 er mars 1955. — M. De Pîerrebourg <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques si uncommerçant, déc<strong>la</strong>rant <strong>de</strong>puis plusieurs années le même chiffre d'affaireset le même bénéfice forfaitaire <strong>de</strong> 140.000 F, peut déduire sonversement actuel <strong>de</strong> 109.640 F aux caisses d'assurances vieillessesyndicales pour cotisation obligatoire et rachat <strong>de</strong> points <strong>de</strong> sonimposition a <strong>la</strong> surtaxe progressive (celte déduction n'ayant pasété faite <strong>de</strong> sa déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> bénéfices forfaitaires.) N'ayant pasdéduit cette somme dé 109.640 F <strong>de</strong> son bénéfice forfaitaire, il sembleque ce commerçant serait <strong>de</strong> plein droit autorisé à <strong>la</strong> déduire <strong>de</strong><strong>la</strong> surtaxe progressive, en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 11 mai 1950n a 2261 article 315 qui dit: « Les cotisations d'assurances socialeset assimilées peuvent figurer dans les charges déductibles <strong>de</strong> l'ensemble<strong>de</strong>s revenus pour l'assiette <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive dans<strong>la</strong> mesure où elles ne sont pas entrées en ligne <strong>de</strong> compte pour<strong>la</strong> détermination <strong>de</strong>s revenus nets <strong>de</strong>s différentes catégories à comprendredans les bases <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionnelle ».1S858. — 1 er mars 1955. — M. Wasmer expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques qu'un industrie<strong>la</strong>yant réalisé du matériel <strong>de</strong> fabrication et obtenu une plus-value,envisage d'effectuer le remploi à <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> maisons ouvrières.Il est <strong>de</strong>mandé: 1» si ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> remploi est admissible en principe;2° s'il en est ainsi dans tous les cas, notamment dans le casd'une société ayant <strong>de</strong>ux branches distinctes d'activité qui vendraitdu matériel <strong>de</strong> l'une <strong>de</strong>s branches et effectuerait le remploi pourloger indistinctement son personnel <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux brandies, ou bienmême uniquement du personnel <strong>de</strong> l'autre branche.15859. — 1 er mars lltôS. — M. Wasmer rappelle à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques sa question écriten° 13786 et lui serait reconnaissant <strong>de</strong> bien vouloir lui donner réponseaussitôt que possible vu l'énorme répercussion d'un changement <strong>de</strong> <strong>la</strong>doctrine ressortant <strong>de</strong> <strong>la</strong> question écrite n° 9399. En effet, <strong>de</strong>s centaines<strong>de</strong> propriétaires donnant leurs usines en location doiventsavoir s'ils risquent d'avoir à payer trente à quarante fois le montant<strong>de</strong> leur loyer en taxes sur le churre d'affaires et impôt sur lessociétés et prendre leurs dispositions en conséquence. Toutes lescommunes <strong>de</strong> France doivent aussi savoir si elles sont re<strong>de</strong>vablesau moins <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés et peut-être <strong>de</strong>s taxes sur lechiffre d'affaires sur tous les investissements faits par l'Electricité<strong>de</strong> France concessionnaire pour <strong>la</strong> distribution d'énergie électrique.Le département et les collectivités publiques du Haut-Rhin doiventsavoirsi elles peuvent mettre à exécution leur projet -<strong>de</strong> remise enroute d'usines arrêtées en les faisant exploiter par locataires.FRANCE D'OUTRE-MER15860. — 1 er mars 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer s'il compte donner les ordres nécessairespour que les services <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones nefassent aucune discrimination entre les correspondances, journauxet livres qui leur sont confiés à Dakar pour loule l'Afrique noire, etles délivrent, dans les dé<strong>la</strong>is normaux, quelles que soient leurs tendancespolitiques.15854. — l" 1 mars 1955. — M. <strong>de</strong> Pîerrebourg expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques le cas suivant:une société anonyme à responsabilité limitée, à caractère familial,a été constituée entre un père et sa fille. A <strong>la</strong> suite d'une donationpartagefaite par le père, <strong>la</strong> fille <strong>de</strong>vient propriétaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> totalité<strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> <strong>la</strong> société qui est. dissoute, l'exploitation du commerceétant poursuivie par <strong>la</strong> donatrice. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, en pareil cas,les plus-values constituées au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> dissolution peuventdonner lieu à exonération par application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article41 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, et, dans l'affirmative, dans quellesconditions.15855. — 1 er mars 1955. — M. <strong>de</strong> Pîerrebourg <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'application<strong>de</strong> l'article 35 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre 1953, concernant <strong>la</strong> revision<strong>de</strong>s pensions <strong>de</strong>s tonctionnaires mutilés, anciens combattants, bénéficiant<strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite du combattant, anciens militaires <strong>de</strong> carrièrene comptant pas 15 ans <strong>de</strong> services, rayés <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> l'arméepar suite <strong>de</strong> Blessures <strong>de</strong> guerre et terminant leur carrière dansline administration civile, permettrait d'obtenir-le bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong>pension <strong>la</strong> plus avantageuse, sans que l'administration puisse opposerl'option signée antérieurement.INDUSTRIE ET COMMERCE15861. — 1" mars 1955. — M. Noël Barrot attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce sur le fait que <strong>la</strong> multiplication<strong>de</strong>s vaccinations antivarioliques a" entraîné une surconsommation<strong>de</strong> vaccinostyles; ceux-ci sont actuellement introuvables dansle commerce et <strong>de</strong> nombreux centres <strong>de</strong> vaccination ne peuvent s'enprocurer. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» quelles mesures ont,été prises par sesservices pour remédier à une pénurie qui ne peut les avoir surpris,puisque les premiers cas <strong>de</strong> variole, qui sont à l'origine <strong>de</strong> ces vaccinations;ont été signalés il y plusieurs semaines; 2° s'il est exactque <strong>de</strong>s licences d'importation seraient en instance au ministère <strong>de</strong>l'industrie et du commerce; 3° dans l'affirmative, les raisons pourlesquelles aucune suite ne leur est apportée, étant donné le besoinurgent <strong>de</strong> vaccinostyles.15862. — l«r mars 1955. — M. Mé<strong>de</strong>cin appelle l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce sur le traitement d'exceptionqui est fait au personnel <strong>de</strong>s industries électrique et gazière par rapportaux sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s autres industries. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» pourQuelles raisons ce personnel est exclu <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> rajustement

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!