11.07.2015 Views

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

15838. — 1« mars 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'Etat, <strong>de</strong>venumajoritaire dans l'Agence l<strong>la</strong>vas, ne se juge pas tenu <strong>de</strong> reprendre<strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s engagements naguère souscrits par cette entrepriseenvers <strong>la</strong> société civile <strong>de</strong>. retraites du personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite entreprise.15839. — 1 er mars 1955. — M. Joseph Denais, faisant état <strong>de</strong> <strong>la</strong>réponse donnée le 23 juin 1953 à une question écrite, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à-M. (e ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° s'il necroit pas <strong>de</strong>voir modifier <strong>la</strong> position par lui adoptée alors que <strong>la</strong>déconfiture d'une entreprise, comptant parmi ses administrateurs<strong>de</strong>ux directeurs généraux d'assurances nationalisées, montre quelsinconvénients peut entraîner <strong>la</strong> licence donnée à ces représentants<strong>de</strong> i'Etat d'entrer comme administrateurs dans <strong>de</strong>s sociétés privées;2° si, dans le cas actuel, les directeurs dont s'agit n'ont pas étéamenés à donner l'aval <strong>de</strong> leurs compagnies à <strong>de</strong>s traites <strong>de</strong> <strong>la</strong>société dont ils étaient administrateurs, ce qui constitue une opérationbancaire, non pas une opération d'assurances.15840. — 1 er mars 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur quel créditbudgétaire il se propose <strong>de</strong> prélever les sommes nécessaires, pourrégler les frais <strong>de</strong> magasinage en douane majorés du <strong>la</strong>it <strong>de</strong>s reiardsavec lesquels <strong>de</strong>puis le 7 décembre les dédouanements sont opérés.15841. — 1 er mars 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M, leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quelle interprétationdoit être donnée à <strong>la</strong> disposition légale exonérant <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A.quiconque aura investi <strong>de</strong>s capitaux dans l'achat <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong>stinéà augmenter <strong>la</strong> productivité dans le cas d'une société qui, fabriquantelle-même son matériel avec <strong>de</strong>s cléments soumis à <strong>la</strong> T. V. A. etc<strong>la</strong>ssée, jusqu'à ce jour, comme producteur parce qu'elle se vend helle-mômo les maciiincs montées par elle pour les exploiter parlocation à sa clientèle.15844. — I e * mars 1955. — M. Hettier <strong>de</strong> Bois<strong>la</strong>mbert expose àM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>la</strong>liberté <strong>de</strong>s échanges met, dès maintenant, en difficulté <strong>de</strong> nombreusesindustries françaises dont les charges ne leur permettentpas <strong>de</strong> concurrencer les industries étrangères correspondantes. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il se propose <strong>de</strong> prendre pour obtenir<strong>la</strong> réciprocité <strong>de</strong>s échanges en faveur d'industries françaises quisont, à l'heure actuelle, en mesure d'exporter et qui voient encorefermés certains marchés' étrangers.15845. — 1 er mars 1955. — M. Alfred Krieger expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques le cas <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxagents qui, lors d'un concours interne <strong>de</strong>s douanes, ont obtenu lemême nombre <strong>de</strong> points pour l'ensemble <strong>de</strong>s épreuves communes,soit 287 points avec un coefficient d'ensemble <strong>de</strong> 22. L'un d'euxayant, <strong>de</strong> plus, satisfait h une épreuve facultative <strong>de</strong> <strong>la</strong>ngue vivanteavec une note <strong>de</strong> 13/20, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel sera <strong>la</strong> moyennegénérale retenue pour l'un et l'autre candidat et <strong>la</strong> manière dontcelle-ci aura été déterminée.1584S. — 1« mars 1955. — Mme Lempereur expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques le cas suivant:un contribuable, qui a exploité un commerce du 1 er janvier1950, date <strong>de</strong> son entrée en jouissance, au 31 décembre 195 i, l'entréeen jouissance <strong>de</strong> son successeur étant fixée et ayant lieu aul 9r janvier 1955, se voit refuser le bénéfice <strong>de</strong>s dispositions prévuespar le co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, article 152, paragraphe I er , 2 e alinéa,aux termes <strong>de</strong>squelles les plus-values <strong>de</strong> cession sont imposéesau taux unique <strong>de</strong> 6 p. 100. L'administration prétend qu'il ne remplitpas les conditions énoncées par le texte en question, quistipule que <strong>la</strong> cession doit intervenir plus <strong>de</strong> cinq ans après <strong>la</strong>création ou l'achat. Ledit commerçant a cependant exercé sonactivité commerciale pendant, cinq années entières et consécutives.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il doit bénéficier <strong>de</strong>s dispositions fiscales quiprévoient le taux réduit <strong>de</strong> 6 p. 100, le texte prévovant un minimumd'activité commerciale <strong>de</strong> cinq ans.15847. — 1« mars 1955. — Mme Lempereur expose à M. le ministre15842. — 1 er mars 1955. — M. E<strong>la</strong>in expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les receveurs municipauxsont autorisés à sol<strong>de</strong>r, avant l'arrivée du budget supplémentaire,les restes à payer constatés par l'é<strong>la</strong>t P. 105 dressé <strong>de</strong> concert à <strong>la</strong>clôture <strong>de</strong> l'exercice par le maire et le percepteur (instruction duministère <strong>de</strong> l'intérieur du 15 juin 1836 et circu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilitépublique du 30 janvier 1866, paragraphe 13). Les crédits sontreportés, <strong>de</strong> plein droit, et sans nouvelle allocation au budget supplémentaire<strong>de</strong> l'exercice courant. 11 en est <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s restes àemployer provenant <strong>de</strong>s recettes à affectation spéciale (fondsd'emprunts ou subventions, par exemple). Prenant le cas d'une communeayant obtenu une subvention du fonds d'équipement nationa<strong>la</strong>u cours d'un exercice pour <strong>de</strong>s travaux déterminés qu'elle a entreprisen régie, précisant que ces travaux commencés dans le cours<strong>de</strong> l'année n'ont pas été terminés le 31 décembre, il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong>conduite à adopter pour engager les dépenses et, en particulier, pourpayer le? équipes d'ouvriers (embauchés spécialement pour ces travaux)entre le 31 décembre, <strong>de</strong>rnier jour <strong>de</strong> l'année, et le 31 mars,date <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> l'exercice. En effet, s'il est <strong>de</strong> règle que lessommes portées à l'état <strong>de</strong>s restes à payer peuvent être soldéesimmédiatement sans qu'il y ait à attendre <strong>la</strong> réception du budget,il n'en <strong>de</strong>meure pas moins que <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> ce premier documentn'intervient pas avant le 31 mars. Dans certains cas. comme le cassignalé ci-<strong>de</strong>ssus, il ne peut pourtant y avoir trois mois d'interruptiondans le travail.15843. — 1 er mars 1955. — M. Gosset expose a M. le secrétaire d'Etataux finances et aux affaires économiques que l'article 35 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 10 avril 1954 institue un régime fiscal privilégié pour les ventes<strong>de</strong> logements, d'immeubles bâtis ou <strong>de</strong> droits indivis immobiliers<strong>de</strong>stinés à donner une habitation principale à l'acquéreur ou à sonconjoint, ses ascendants ou <strong>de</strong>scendants, à condition qu'à <strong>la</strong> date dutransfert <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété ces logements soient effectivement occupéspar l'acquéreur, son conjoint, ses ascendants ou <strong>de</strong>scendants, ousoient libres <strong>de</strong> toute location ou <strong>de</strong> toute occupation. L'interprétation<strong>de</strong> cet article ayant donné lieu à <strong>de</strong>s divergences <strong>de</strong> vues il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> loi est applicable: 1» lorsque l'acquéreur, ayant bénéficiédu régime <strong>de</strong> faveur, revend l'immeub'.e dans un dé<strong>la</strong>i trèscourt, soit après l'avoir effectivement occupé à titre d'habitationprincipale, soit sans avoir pu l'occuper par suite d'un cas <strong>de</strong> forcemajeure; 2 en cas d'acquisition indivise par <strong>de</strong>ux ou plusieursacquéreurs pour servir d'habitation principale, soit à tous les acquéreurs,snit à certains d'entre eux;. 3° en cas d'acquisition <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuepropriété par l'usufruitier; <strong>la</strong> loi ayant été votée dans le cadre <strong>de</strong>smesures tendant à favoriser <strong>la</strong> formation d'épargne et l'opération ci<strong>de</strong>ssusayant le même but; 4" en cas d'acquisition partielle <strong>de</strong> droitsindivis, dans le but <strong>de</strong> réunir tous les droits entre les mains <strong>de</strong>l'acquéreur par actes successifs, 'étant observé que si l'acquisitionpouvait se réaliser en un seul acte, le régime spécial sembleraitapplicable.nité <strong>de</strong> logement. En effet, M. le ministre du travail, dans ses instructionsre<strong>la</strong>tives à l'allocation-logement mises à jour au 24 juilletlSôi, précise: « Il peut arriver que le bénéficiaire reçoive en plus<strong>de</strong> son sa<strong>la</strong>ire une in<strong>de</strong>mnité (accordée par son entreprise ou administration)pour son logement. Dans le cas <strong>de</strong> cette espèce, il n'yaura pas lieu <strong>de</strong> déduire les in<strong>de</strong>mnités, ainsi versées, du montantdu loyer payé par l'intéressé. Par contre, il conviendra d'ajouterces sommes au total <strong>de</strong>s ressources ». D'autre part, les services duTrésor exposent: « Pour répondre à certaines questions qui m'ontétéposées, je vous prie <strong>de</strong> bien vouloir trouver ci-<strong>de</strong>ssous quelquesprécisions vous permettant, dans <strong>de</strong>s cas particuliers, <strong>de</strong> déterminerle montant <strong>de</strong> l'allocation-logement:« Agents du Trésor dont les épouses bénéficient d'êune in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> logement. — L'in<strong>de</strong>mnité perçue doit venir en déduction du loyereffectivement payé : Exemple :« Famille <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux enfants, dont <strong>la</strong> mère, en sa qualité d'institutrice,perçoit une in<strong>de</strong>mnité mensuelle <strong>de</strong> logement <strong>de</strong> 800 francs,payant au 1 er janvier 1953 un loyer mensuel <strong>de</strong> 4.000 francs et ayantdisposé, en 1952, <strong>de</strong> ressources totales arrondies à 800.000 francs :« Loyer mensuel à retenir, déduction faite <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité perçuepar le mari3.200 francs.« Loyer minimum 2.800 —« Différence 400 francs.400 x 80« Montant mensuel <strong>de</strong> l'allocation:100= 320 francs ».Il manque donc <strong>la</strong> coordination nécessaire entre les services pourrendre équitables les modalités d'application d'une disposition légale.Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce qu'il entend faire pour apporter un terme àcette anomalie.15848 — 1" mars 1955. — Mlle Marzin expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'article 21 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin° 54-404 du 10 avril 1954 précise que les moins-values décou<strong>la</strong>ntpour les communes <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> l'article 10 <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite loi,exonérant <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur les transactions et donc <strong>de</strong>s taxe etsurtaxe locales, les affaires faites par les entrepreneurs <strong>de</strong> travauximmobiliers, seraient remboursées trimestriellement par l'Etat. Ellelui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel e=t le montant <strong>de</strong>s sommes versées en applicationdo cet article 21 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 54-404 au titre du <strong>de</strong>rnier semestre<strong>de</strong> 1954. •15849. — 1 er mars 1955. M. Meck <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinanças et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il est équitable, en présence<strong>de</strong> <strong>la</strong> revalorisation <strong>de</strong>s loyers (surface corrigée, payement <strong>de</strong>s fermagessur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> leur valeur calculée sur les produits <strong>de</strong>scultures, clc., <strong>de</strong>s emprunts <strong>de</strong> l'Etal remboursables en <strong>de</strong>vises-

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!