QUESTIONSREMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALELE MARS 1955(Application <strong>de</strong>s articles 94 et 97 du règlement.)« Art. 94. — .« Les questions doivent être sommairement rédigées et necontenir aucune imputation d'ordre personnel à l'égard <strong>de</strong> tiersnommément désignés. »"« Art. 97. — Les questions écrites sont publiées à <strong>la</strong> suite ducompte rendu in extenso; dans le mois qui suit cette publication,les réponses <strong>de</strong>s ministres doivent également y être publiées:« Les ministres ont toutefois <strong>la</strong> facu'té <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer par écrit quel'intérêt public leur interdit <strong>de</strong> répondre ou, à titre exceptionnel,QU'US réc<strong>la</strong>ment un dé<strong>la</strong>i, supvlémeniaire pour rassembler les éléments<strong>de</strong> leur réponse; ce dé<strong>la</strong>i supplémentaire ne peut excé<strong>de</strong>run mois. »QTJESTIONOHA 3jBFINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES15S12. — l' r mars 1955. — M. (àuérard expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>la</strong> grève « du zèle » quisévit dans l'administration <strong>de</strong>s douanes cause un 1res grand préjudicefliix commerces d'importation et d'exportation. Sans prendre partiquant aux revendications du, personnel, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'estimepas <strong>de</strong>voir rechercher -d'urgence une solution pour mettre fin à unesituation qui dure <strong>de</strong>puis mus <strong>de</strong> dix semaines.se limite-t-elle aux seuls pays <strong>de</strong> l'Asie du Sud-Est ou s'élend-el<strong>la</strong>à l'ensemble <strong>de</strong>s territoires couverts par le pacte. Dans l'affirmative,quel est le critère que le Gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong> République entendprendre pour intervenir à l'égard <strong>de</strong>s mouvements et <strong>de</strong>s hommespolitiques dans l'exercice <strong>de</strong>s libertés constitutionnelles en vigueurdans les territoires français du Pacifique.AGRICULTURE15316. — 1 er mars 1955. — M. Couinaud expose & M. le ministre<strong>de</strong> l'agriculture que ies charges sociales auxquelles sont assujettiesles c<strong>la</strong>sses rurales pèsent, aujourd'hui, d'autant p.us lour<strong>de</strong>mentsur ces <strong>de</strong>rnières que les prix <strong>de</strong>s produits agricoles onteu tendance, au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années, à s'orienterprofondément vers <strong>la</strong> baisse. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne juge pas indispensable<strong>de</strong> prévoir un régime plus libéral dans le recouvrement<strong>de</strong>s cotisations et si, notamment, les exploitants ayant atteint l'âge<strong>de</strong> .soixanle-cinq ans ne pourraient bénéficier d'une exonération.ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE15817. — l" r mars 1955. — M. Tourné expose à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre qu'il n'est pas rare<strong>de</strong> voir dés hommes être licenciés <strong>de</strong> leur emploi parce qu'ilsont atteint l'âge <strong>de</strong> cinquante, cinquante-cinq ou soixante ans.Quand iis se présentent à l'embauche, le patronat leur refuse <strong>la</strong>possibilité <strong>de</strong> gagner leur vie en travail<strong>la</strong>nt parce que considéréscomme trop âgés. Or, dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, il s'agit d'ancienscombattants ayant <strong>la</strong>it <strong>la</strong> guerre 1911-1916 ou ayant connu, aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière guerre, <strong>la</strong> captivité, <strong>la</strong> vie du maquis ou<strong>la</strong> déportation. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sont les dispositions qu'ilentend prendre pour accor<strong>de</strong>r à ces anciens combattants sans travaill'ai<strong>de</strong> matérielle et les secours dont ils ont besoin.QUESTIONSÉCEITE3PRESIDENCE DU CONSEIL15813. — 1 er mars 1955. —• M. Canton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>nt«lu conseil queiles mesures il envisage <strong>de</strong> prendre pour régler <strong>la</strong>situation <strong>de</strong>s rédacteurs auxiliaires du ministère <strong>de</strong>s travaux publics,«on encore intégres, par analogie avec ce qui a él-é décidé pourd'autres administrations (prési<strong>de</strong>nce du conseil, agriculture, commissariatgénéral »u tourisme, aviation civile, marine marchan<strong>de</strong>).15814. — mars 1955. — M. Rcfcert Kuel expose à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil que l'article 24 (3 e alinéa) <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 août 195i sur<strong>la</strong> dévolution <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> presse prévoit qu'en cas <strong>de</strong> conliscationpartielle, lorsque les biens transférés représentent, en valeur, aumoins <strong>la</strong> quote-part revenant à l'Etat au titre <strong>de</strong>s confiscations prononcées,les biens non transférés qui ne constituent pas <strong>de</strong>s 'biens<strong>de</strong> presse, seront remis aux anciens propriétaires, en déduction <strong>de</strong>sin<strong>de</strong>mnités auxquelles ils peuvent prétendre. Dans le même but etpour éviter <strong>la</strong> procédure cl ies Irais d'une aliénation sous <strong>la</strong> formaprévue pour tes aliénations <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> l'Etat, aliénation obligatoireaux termes dudit article 21, alinéa 2, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> lorsqu'il s'agiraitf<strong>la</strong> biens transférés quelles mesures pourraient être prises pourannuler leur transfert, tout en réservant <strong>la</strong> quote-part <strong>de</strong> l'Etat, etpermettre leur remise aux ayants droit conformément aux dispositionsdu même article (3 e alinéa).15S15. — 1 er mars 1955. — M. Maurice Lenormand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leprési<strong>de</strong>nt du conseil: 1° <strong>la</strong> France ayant adhéré au pacte <strong>de</strong> Man'.ile,le Viel-Nam, le Cambodge et le Laos n'étant pas parties au pacte,quels sont les pays <strong>de</strong> l'Union française et, en particulier, quellessont les parties territoriales <strong>de</strong> <strong>la</strong> République française qui sont couvertespar ce pacte; 2° s'il est exact que le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Calédonie et dépendances, comme pays compris dans <strong>la</strong> zone duPacifique Sud, est inclus dans <strong>la</strong> zone couverte par le S. E. A. T. 0. ;3° s'il est vrai que ni le chef du territoire, ni l'assemblée territoriale,ni les représentants <strong>parlementaires</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Calédonien'ont été informés <strong>de</strong>s intentions du Gouvernement d'inclure ce terlitoiredans <strong>la</strong> zone du S. E. A. T. 0. et n'ont pas été consultés lesuns ou les autres lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong> Manilleet <strong>de</strong> Bangkok; 4° est-il exact que <strong>de</strong>s obligations aient été contractéesà Manille entraînant <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un dispositif stratégiqueen Nouvelle-Calédonie même; 5° <strong>la</strong> conclusion du pacte <strong>de</strong> .Manilleentraine-t-elle <strong>la</strong> présence possible <strong>de</strong> forces militaires navales ouaériennes autres que françaises en Nouvelle-Calédonie, dans quellesconditions et à quels moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation dans le Pacifique. Dansl'affirmative, ces forces appartiendraient à quelles nations» G° lesorganismes représentatifs du terriloire seront-ils consultés à unmoment quelconque sur l'application éventuelle <strong>de</strong>s obligationsprises ou à prendre et sur les conséquences pour le terriloire <strong>de</strong>sengagements qui découleront du pacte; 7° <strong>la</strong> lutte contre <strong>la</strong> subversionintérieure qui est l'un <strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong> Bangkok15818. — 1 er mars 1955. — M. Tourné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre: 1° quelles dispositionsil a prises pour que les offices départementaux puissentaccor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s secours aux anciens combattants, victimes <strong>de</strong>s inondations;2° dans ' quelles proportions ces secours peuven-t-iis êtreaccordés.15819. — 1» mars 1955. — M. Woilf <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens oomt>attants et victimes <strong>de</strong> guerre; 1«, à quelle dateseront achevés les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission chargée d'étudierles dossiers d-es fonctionnaires <strong>de</strong> tous gra<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationaleayant <strong>de</strong>mandé à bénéficier <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du26 septembre 1951 (majorations d'ancienneté) ; 2° le nombre <strong>de</strong>dossiers, en faisant une distinction pour chaque catégorie, <strong>de</strong>sfonctionnaires du ministère <strong>de</strong> l'intérieur (direction générale <strong>de</strong><strong>la</strong> sûreté nationale): a) reçus; b) déjà examinés; c) ayant reçuun avis favorable; d) rejeté^; e) restant encore à examiner;3" dan" quel dé<strong>la</strong>i les intéressés seront avisas <strong>de</strong>s décisions prisasà leur égard.DEFENSE NATIONALE ET FORCES ARMEES15820. — mars 1955. — M. Deixonne attire l'attention <strong>de</strong> M. <strong>la</strong>minisire <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées sur l'informationparue dans La Croix du Nord (numéro du 18 octobre 1951),aux termes <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle le chef <strong>de</strong> bataillon <strong>de</strong> <strong>la</strong> 43® <strong>de</strong>mi-briga<strong>de</strong>aurait déc<strong>la</strong>ré, à propos <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> réparation et transformation<strong>de</strong> ïa cita<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> Lille, que «<strong>la</strong> chapelle actuellementdésaffectée sera aménagée et re<strong>de</strong>viendra chapelle <strong>de</strong> garnison ».11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> chanelie sont-ils d'ores • etdéjà commencés. Dans <strong>la</strong> négative, doivent-ils être entrepris ultérieurement;2° le budget français y participe-t-il ou doit-il y participer;3° <strong>de</strong>s militaires français y coopèrent-ils ou doivent-ilsy coopérer manuellement pendant leurs heures <strong>de</strong> service; 4° dansle cas où <strong>la</strong> réponse aux précé<strong>de</strong>ntes questions serait affirmative,comment pourrait-elle se concilier avec les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 8 juillet 1880 re<strong>la</strong>tive à l'organisation <strong>de</strong>s aumôneries militaireset avec <strong>la</strong> loi du 9 décembre 1905 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> séparation <strong>de</strong>s égliseset <strong>de</strong> l'Etat.15821. — mars 1955. — M. Deixonne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forœs armées quel est le nombred'aumôniers militaires actuellement affectés aux forces a) terrestres,b) maritimes, c) aériennes: 1° pour le culte catholique; 2» pour 19culte protestant; 3° pour le culte mosaïque; 4° pour le culle musulman;que] est, pour chnc-une <strong>de</strong> ces religions, le pourcentage <strong>de</strong>saumôniers par rapport au nomhre <strong>de</strong>s militaires qui <strong>la</strong> pratiquent ?Quelle fut, en 1954, <strong>la</strong> dépense globale entraînée pour chacune <strong>de</strong>ces religions par <strong>la</strong> rémunération <strong>de</strong>s aumtaiers (comprenant sol<strong>de</strong>sbudgétaires, allocations en <strong>de</strong>niers ou en nature, etc.)? Quelles sont,exprimées en francs, les rémunérations (sol<strong>de</strong>s budgétaires, allocationsen <strong>de</strong>niers ou en nature) que peut percevoir un aumônier militaireau cours <strong>de</strong> sa carrière ?
15822. — l 6r mars 1955. — M. Isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées quelle suite a été donnéeà l'enquête sollicitée sur les conditions dans lesquelles auraient étépassés <strong>de</strong>s marchés pour l'exploitation du brevet 663-683, re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong>fabrication <strong>de</strong> tentes à éléments interchangeables.1S823. — 1 er mars 1955. — M. Secrétain <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées à quelle date serontrenvoyés dans leur foyer les militaires.<strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 1953/2 actuellementstationnés en Afrique du Nord, et quelle compensation leursera accordée par rapport à leurs camara<strong>de</strong>s qui ont accompli leurservice dans <strong>la</strong> métropole ou en zone d'occupation et qui ont étélibérés par anticipation.15831. — 1 er mars 1955. — Mlle Marziq expose à M. le ministre <strong>de</strong>l'éducation nationale que <strong>la</strong> caisse nationale vieillesse <strong>de</strong>s artistes,faute <strong>de</strong> ressources, est dans l'impossibilité <strong>de</strong> payer à ses ressortissantsl'allocation vieillesse, et même si <strong>la</strong> commission d'assistancea décidé d'accor<strong>de</strong>r à certains <strong>de</strong> ceux-ci l'allocation spéciale,<strong>de</strong> leur verser cette allocation, Or, par ailleurs, <strong>la</strong> caisse<strong>de</strong>s dépôts et consignations n'accepte pas <strong>de</strong> prendre en chargecette catégorie d'économiquemènt faibles auxquels, <strong>de</strong>puis l'institutiondu fonds créé par <strong>la</strong> loi du 10 juillet 1952, <strong>la</strong> caissenationale vieillesse <strong>de</strong>s professions libérales a cessé <strong>de</strong> payer l'allocationaux économiquement faibles. En sorte que les intéressés sont<strong>la</strong>issés dans- <strong>la</strong> détresse. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, en attendant, que <strong>la</strong>caisse nationale vieillesse <strong>de</strong>s artistes soit en mesure <strong>de</strong> les prendreen charge, s'il compte intervenir pour que les intéressés perçoivent,comme d'autres catégories <strong>de</strong> citoyens économiquement faiMes,l'allocation spéciale sur le fonds institué par <strong>la</strong> loi du 10 juillet 1952.EDUCATION NATIONALE15824. — 1 er mars 1955. — M. Maurice Béné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'éducation nationale les renseignements suivants en cequi concerne les lycées et collèges du département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, d'unepart, <strong>de</strong>s autres départements <strong>de</strong> l'académie <strong>de</strong> Paris d'autre part,en distinguant, si possible, les établissements masculins et les établissementsféminins : 1° le nombre <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> 6° et <strong>de</strong> 5 e où l'enseignementest confié à un professeur agrégé: à) pour le français;b) pour les mathématiques; 2» le nombre <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sses suivantes oùl'enseignement est confié h un professeur certifié ou licencié:c) c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> première pour le français; b) c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> mathématiquesélémentaires pour les mathématiques.15825. — 1 er mars 1955. — M. Catrice expose à M. le ministre <strong>de</strong>l'éducation nationale qu'à l'université <strong>de</strong> Lille, les bourses d'enseignementne sont pas versées aux titu<strong>la</strong>ires en temps utile, ce quiprovoque chez les étudiants boursiers une situation profondémentdéplorable. Il y eut cependant un arrêté ministériel fixant une datelimite pour le premier versement <strong>de</strong> chaque tour d'allocation. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi cet arrêté n'est pas respecté puisqu'à cette dateseul le premier versement du premier tour a été fait aux étudiants.15826. — 1 mars 1955. —M. Estèbe <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. te ministre <strong>de</strong>l'éducation nationale: 1° quel est le nombre total <strong>de</strong> professeurs dusecond <strong>de</strong>gré effectivement certifiés: C. A. E. C., C. A. L. V., C. A.P. E. S., C. A. P. écoles normales; 2° quel est le nombre <strong>de</strong>s licenciésd'enseignement admis dans <strong>la</strong> catégorie avant l'institution d'unconcours obligatoire ou en application du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> liquidation.15827. — 1 er mars 1955. — M. Estradêre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale: 1° quel est le nombre <strong>de</strong> membres <strong>de</strong> l'enseignementtitu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong>s évadés 1914-1918; 2° <strong>la</strong> raisonpour <strong>la</strong>quelle, ces fonctionnaires ne bénéficient pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> mêmebonification que les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre 1939-1945.15828. — 1 er mars 1955. — ;M. Isorni expose à M. le ministre <strong>de</strong>l'éducation nationale que le dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> <strong>la</strong> statue <strong>de</strong> La Fayette,élevée à Paris — cour du Louvre — à <strong>la</strong> suite d'un vote <strong>de</strong> <strong>la</strong>'Chambre <strong>de</strong>s- députés du 2 juillet 1900, aurait été envisagé; que<strong>de</strong>vant cette situation, le conseil municipal <strong>de</strong> Paris a émis le vœuque cette statue fut transférée <strong>de</strong>vant l'ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Etats-Unis —avenue Gabriel. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle décision définitive a été prise.15829. — 1er mars 1955. — Mme Lempereur expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale qu'un professeur certifié <strong>de</strong> lycée se voit,reluser, en raison <strong>de</strong> son âge .(cinquante ans), l'inscription sur <strong>la</strong>liste d'aptitu<strong>de</strong> aux fonctions <strong>de</strong> principal <strong>de</strong> collège. Elle lui signalequ'en une pério<strong>de</strong> où <strong>la</strong> science, selon tous rapports connus, augmentechaque jour les chances <strong>de</strong> survie, où l'âge moyen retenupour <strong>la</strong> iFrance est <strong>de</strong> soixante-trois ans, et où l'administration a inscrit,dans les faits, une prolongation d'activité <strong>de</strong> huit ans au <strong>de</strong>là<strong>de</strong>s.limites d'âge, il semble anormal<strong>de</strong> maintenir au niveau antérieurl'âge limite d'accession aux fonctions <strong>de</strong> direction. Cette dispositionapparaissant comme le domaine strict <strong>de</strong> l'exécutif, elle lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce qu'il entend faire pour permettre aux fonctionnairesvisés d'accé<strong>de</strong>r aux fonctions <strong>de</strong> directeur, auxquelles leurs capacitésleur permettent <strong>de</strong> prétendre.15830. — 1 er mars 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale que, dans trop <strong>de</strong> collèges et institutions,les dates <strong>de</strong> vacances semblent être inspirées par une regrettable<strong>la</strong>ntaisie, souvent même le temps consacré aux congés dits <strong>de</strong> <strong>la</strong>Toussaint, <strong>de</strong>s jours gras, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pentecôte est nettement exagéré etil ne correspond pas plus aux programmes surchargés qu'aux commodités<strong>de</strong>s parents; il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>sdirectives pour que, dans l'ensemble <strong>de</strong>s institutions, les dates <strong>de</strong>svacances soient strictement limitées et délimitées.15832. — 1 er mars 1955. — M. <strong>de</strong> Saivre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale quels ont été pour <strong>la</strong> saison 1953-1954: lemontant global <strong>de</strong>s recettes du centre dramatique <strong>de</strong> l'Ouest; lemontant <strong>de</strong>s crédits alloués pour celte même pério<strong>de</strong> à <strong>la</strong>dite compagnie.FINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES15833. — 1 er mars 1955. — M. Jacques Bar doux expose à M. le minï9>tre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les machines à fabriquerles crayons ne sont pas construites en France. Ces machinesproviennent toutes <strong>de</strong> quelques rares maisons alleman<strong>de</strong>s ou américaines,qui fournissent, les fabricants <strong>de</strong> crayons du mon<strong>de</strong> • entier.Etant donnée <strong>la</strong> très.gran<strong>de</strong> complexité <strong>de</strong> ces machines, qui travaillentà gran<strong>de</strong> vitesse avec <strong>de</strong>s tolérances <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> un dixième <strong>de</strong>millimètre, ce sont <strong>de</strong>s machines <strong>de</strong> prix élevé. Aucune ruWrique spécialene leur étant réservée dans le tarif douanier, elles entrenten France sous le numéro <strong>de</strong> tarit 1072 avec <strong>la</strong> désignation: « Autresmachines et appareils non dénommés ni compris ailleurs passiblesd'un droit <strong>de</strong> douane <strong>de</strong> 25 p. 100 ». Les fabricants <strong>de</strong> crayons françaissont donc amenés à payer leur équipement beaucoup plus cherque leurs concurrents directs, puisque les frais <strong>de</strong> transport s'ajoutentaux droits <strong>de</strong> douane. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> cedroit <strong>de</strong> douane ne pourrait pas être envisagé, au moment oùl'industrie française se trouve en <strong>la</strong>ce d'une libération <strong>de</strong>s échanges,dans <strong>de</strong> mauvaises conditions par suite <strong>de</strong>s charges qu'elle supporte.15834. — 1" mars 1955. — M. Chupin expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques- <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s chefsd'équipe retraités <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine nationale. En pério<strong>de</strong> d'activité, cepersonnel d'encadrement a sous ses ordres les apprentis, les ouvrierset ouvrières, ainsi que les chefs-ouvriers, et il est rétribué en conséquence.Or, à <strong>la</strong> mise à <strong>la</strong> retraite, il n'est tenu aucun compte <strong>de</strong>sfonctions qu'ont exercées ces chefs d'équipe durant <strong>de</strong> longuesannées, puisque leur pension n'est pas différente <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s chefsouvriersqu'ils commandaient. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'est pas possible<strong>de</strong> baser <strong>la</strong> pension <strong>de</strong> ces retraités sur l'échelle <strong>de</strong> sol<strong>de</strong> n® 4au lieu <strong>de</strong> l'échelle 3 qui leur est actuellement appliquée.15835. — 1 er mars 1955. — M. Couinaud expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong>sdroits <strong>de</strong> consommation sur les alcools et l'institution, par <strong>la</strong> lotdu 11 juillet 1953, d'une surtaxe, au double taux <strong>de</strong> 10.000 et do20.000 francs, a eu, notamment, pour conséquence d'atpporter uneextrême complication dans les écritures que doivent passer lesmarchands grossistes et les entrepositaires <strong>de</strong> vins, alcools et spiritueux.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il envisage d'indispensables mesures <strong>de</strong>simplification, et en particulier un intitulé plus sommaire du registre<strong>de</strong>s spiritueux, fourni par l'administration <strong>de</strong>s contributions directes,sous l'appel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> registre 4 CC, une telle solution étant absolumentnécessaire pour éviter aux professionnels d'interminables travaux<strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion.15836. — 1 er mars 1955. — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° si, en exécution<strong>de</strong> l'article 34 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 54-404 du 10 avril 1954 portant réformefiscale, un texte réglementnire a prévu les conditions dans lesquellespourraient être retranchées du revenu imposable <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressiveles sommes investies dans <strong>la</strong> construction; 2° quelle serait<strong>la</strong> situation d'un contribuable qui, faute <strong>de</strong> texte d'application, auraacquitté en 1954 ses impositions sur <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> son revenutaxable, aucune déduction n'étant admise au titre <strong>de</strong> l'article 34<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi précitée.15837. — 1" mars 1955. — M. Deliaune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° si les fédérationsdépartementales <strong>de</strong> chasseurs sont c<strong>la</strong>ssées comme « servicespublies » et, <strong>de</strong> ce f ait, justiciables <strong>de</strong>s tribunaux Administratifs*2° si le personnel employé par ces organismes et bénéficiant déjàd'une retraite, est soumis aux règles du cumul et, dans l'affirmative,quels sont les textes en vigueur en <strong>la</strong> matière.