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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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QUESTIONSREMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALELE MARS 1955(Application <strong>de</strong>s articles 94 et 97 du règlement.)« Art. 94. — .« Les questions doivent être sommairement rédigées et necontenir aucune imputation d'ordre personnel à l'égard <strong>de</strong> tiersnommément désignés. »"« Art. 97. — Les questions écrites sont publiées à <strong>la</strong> suite ducompte rendu in extenso; dans le mois qui suit cette publication,les réponses <strong>de</strong>s ministres doivent également y être publiées:« Les ministres ont toutefois <strong>la</strong> facu'té <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer par écrit quel'intérêt public leur interdit <strong>de</strong> répondre ou, à titre exceptionnel,QU'US réc<strong>la</strong>ment un dé<strong>la</strong>i, supvlémeniaire pour rassembler les éléments<strong>de</strong> leur réponse; ce dé<strong>la</strong>i supplémentaire ne peut excé<strong>de</strong>run mois. »QTJESTIONOHA 3jBFINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES15S12. — l' r mars 1955. — M. (àuérard expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>la</strong> grève « du zèle » quisévit dans l'administration <strong>de</strong>s douanes cause un 1res grand préjudicefliix commerces d'importation et d'exportation. Sans prendre partiquant aux revendications du, personnel, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'estimepas <strong>de</strong>voir rechercher -d'urgence une solution pour mettre fin à unesituation qui dure <strong>de</strong>puis mus <strong>de</strong> dix semaines.se limite-t-elle aux seuls pays <strong>de</strong> l'Asie du Sud-Est ou s'élend-el<strong>la</strong>à l'ensemble <strong>de</strong>s territoires couverts par le pacte. Dans l'affirmative,quel est le critère que le Gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong> République entendprendre pour intervenir à l'égard <strong>de</strong>s mouvements et <strong>de</strong>s hommespolitiques dans l'exercice <strong>de</strong>s libertés constitutionnelles en vigueurdans les territoires français du Pacifique.AGRICULTURE15316. — 1 er mars 1955. — M. Couinaud expose & M. le ministre<strong>de</strong> l'agriculture que ies charges sociales auxquelles sont assujettiesles c<strong>la</strong>sses rurales pèsent, aujourd'hui, d'autant p.us lour<strong>de</strong>mentsur ces <strong>de</strong>rnières que les prix <strong>de</strong>s produits agricoles onteu tendance, au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années, à s'orienterprofondément vers <strong>la</strong> baisse. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne juge pas indispensable<strong>de</strong> prévoir un régime plus libéral dans le recouvrement<strong>de</strong>s cotisations et si, notamment, les exploitants ayant atteint l'âge<strong>de</strong> .soixanle-cinq ans ne pourraient bénéficier d'une exonération.ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE15817. — l" r mars 1955. — M. Tourné expose à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre qu'il n'est pas rare<strong>de</strong> voir dés hommes être licenciés <strong>de</strong> leur emploi parce qu'ilsont atteint l'âge <strong>de</strong> cinquante, cinquante-cinq ou soixante ans.Quand iis se présentent à l'embauche, le patronat leur refuse <strong>la</strong>possibilité <strong>de</strong> gagner leur vie en travail<strong>la</strong>nt parce que considéréscomme trop âgés. Or, dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, il s'agit d'ancienscombattants ayant <strong>la</strong>it <strong>la</strong> guerre 1911-1916 ou ayant connu, aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière guerre, <strong>la</strong> captivité, <strong>la</strong> vie du maquis ou<strong>la</strong> déportation. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sont les dispositions qu'ilentend prendre pour accor<strong>de</strong>r à ces anciens combattants sans travaill'ai<strong>de</strong> matérielle et les secours dont ils ont besoin.QUESTIONSÉCEITE3PRESIDENCE DU CONSEIL15813. — 1 er mars 1955. —• M. Canton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>nt«lu conseil queiles mesures il envisage <strong>de</strong> prendre pour régler <strong>la</strong>situation <strong>de</strong>s rédacteurs auxiliaires du ministère <strong>de</strong>s travaux publics,«on encore intégres, par analogie avec ce qui a él-é décidé pourd'autres administrations (prési<strong>de</strong>nce du conseil, agriculture, commissariatgénéral »u tourisme, aviation civile, marine marchan<strong>de</strong>).15814. — mars 1955. — M. Rcfcert Kuel expose à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil que l'article 24 (3 e alinéa) <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 août 195i sur<strong>la</strong> dévolution <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> presse prévoit qu'en cas <strong>de</strong> conliscationpartielle, lorsque les biens transférés représentent, en valeur, aumoins <strong>la</strong> quote-part revenant à l'Etat au titre <strong>de</strong>s confiscations prononcées,les biens non transférés qui ne constituent pas <strong>de</strong>s 'biens<strong>de</strong> presse, seront remis aux anciens propriétaires, en déduction <strong>de</strong>sin<strong>de</strong>mnités auxquelles ils peuvent prétendre. Dans le même but etpour éviter <strong>la</strong> procédure cl ies Irais d'une aliénation sous <strong>la</strong> formaprévue pour tes aliénations <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> l'Etat, aliénation obligatoireaux termes dudit article 21, alinéa 2, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> lorsqu'il s'agiraitf<strong>la</strong> biens transférés quelles mesures pourraient être prises pourannuler leur transfert, tout en réservant <strong>la</strong> quote-part <strong>de</strong> l'Etat, etpermettre leur remise aux ayants droit conformément aux dispositionsdu même article (3 e alinéa).15S15. — 1 er mars 1955. — M. Maurice Lenormand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leprési<strong>de</strong>nt du conseil: 1° <strong>la</strong> France ayant adhéré au pacte <strong>de</strong> Man'.ile,le Viel-Nam, le Cambodge et le Laos n'étant pas parties au pacte,quels sont les pays <strong>de</strong> l'Union française et, en particulier, quellessont les parties territoriales <strong>de</strong> <strong>la</strong> République française qui sont couvertespar ce pacte; 2° s'il est exact que le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Calédonie et dépendances, comme pays compris dans <strong>la</strong> zone duPacifique Sud, est inclus dans <strong>la</strong> zone couverte par le S. E. A. T. 0. ;3° s'il est vrai que ni le chef du territoire, ni l'assemblée territoriale,ni les représentants <strong>parlementaires</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Calédonien'ont été informés <strong>de</strong>s intentions du Gouvernement d'inclure ce terlitoiredans <strong>la</strong> zone du S. E. A. T. 0. et n'ont pas été consultés lesuns ou les autres lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong> Manilleet <strong>de</strong> Bangkok; 4° est-il exact que <strong>de</strong>s obligations aient été contractéesà Manille entraînant <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un dispositif stratégiqueen Nouvelle-Calédonie même; 5° <strong>la</strong> conclusion du pacte <strong>de</strong> .Manilleentraine-t-elle <strong>la</strong> présence possible <strong>de</strong> forces militaires navales ouaériennes autres que françaises en Nouvelle-Calédonie, dans quellesconditions et à quels moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation dans le Pacifique. Dansl'affirmative, ces forces appartiendraient à quelles nations» G° lesorganismes représentatifs du terriloire seront-ils consultés à unmoment quelconque sur l'application éventuelle <strong>de</strong>s obligationsprises ou à prendre et sur les conséquences pour le terriloire <strong>de</strong>sengagements qui découleront du pacte; 7° <strong>la</strong> lutte contre <strong>la</strong> subversionintérieure qui est l'un <strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong> Bangkok15818. — 1 er mars 1955. — M. Tourné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre: 1° quelles dispositionsil a prises pour que les offices départementaux puissentaccor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s secours aux anciens combattants, victimes <strong>de</strong>s inondations;2° dans ' quelles proportions ces secours peuven-t-iis êtreaccordés.15819. — 1» mars 1955. — M. Woilf <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens oomt>attants et victimes <strong>de</strong> guerre; 1«, à quelle dateseront achevés les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission chargée d'étudierles dossiers d-es fonctionnaires <strong>de</strong> tous gra<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationaleayant <strong>de</strong>mandé à bénéficier <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du26 septembre 1951 (majorations d'ancienneté) ; 2° le nombre <strong>de</strong>dossiers, en faisant une distinction pour chaque catégorie, <strong>de</strong>sfonctionnaires du ministère <strong>de</strong> l'intérieur (direction générale <strong>de</strong><strong>la</strong> sûreté nationale): a) reçus; b) déjà examinés; c) ayant reçuun avis favorable; d) rejeté^; e) restant encore à examiner;3" dan" quel dé<strong>la</strong>i les intéressés seront avisas <strong>de</strong>s décisions prisasà leur égard.DEFENSE NATIONALE ET FORCES ARMEES15820. — mars 1955. — M. Deixonne attire l'attention <strong>de</strong> M. <strong>la</strong>minisire <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées sur l'informationparue dans La Croix du Nord (numéro du 18 octobre 1951),aux termes <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle le chef <strong>de</strong> bataillon <strong>de</strong> <strong>la</strong> 43® <strong>de</strong>mi-briga<strong>de</strong>aurait déc<strong>la</strong>ré, à propos <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> réparation et transformation<strong>de</strong> ïa cita<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> Lille, que «<strong>la</strong> chapelle actuellementdésaffectée sera aménagée et re<strong>de</strong>viendra chapelle <strong>de</strong> garnison ».11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> chanelie sont-ils d'ores • etdéjà commencés. Dans <strong>la</strong> négative, doivent-ils être entrepris ultérieurement;2° le budget français y participe-t-il ou doit-il y participer;3° <strong>de</strong>s militaires français y coopèrent-ils ou doivent-ilsy coopérer manuellement pendant leurs heures <strong>de</strong> service; 4° dansle cas où <strong>la</strong> réponse aux précé<strong>de</strong>ntes questions serait affirmative,comment pourrait-elle se concilier avec les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 8 juillet 1880 re<strong>la</strong>tive à l'organisation <strong>de</strong>s aumôneries militaireset avec <strong>la</strong> loi du 9 décembre 1905 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> séparation <strong>de</strong>s égliseset <strong>de</strong> l'Etat.15821. — mars 1955. — M. Deixonne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forœs armées quel est le nombred'aumôniers militaires actuellement affectés aux forces a) terrestres,b) maritimes, c) aériennes: 1° pour le culte catholique; 2» pour 19culte protestant; 3° pour le culte mosaïque; 4° pour le culle musulman;que] est, pour chnc-une <strong>de</strong> ces religions, le pourcentage <strong>de</strong>saumôniers par rapport au nomhre <strong>de</strong>s militaires qui <strong>la</strong> pratiquent ?Quelle fut, en 1954, <strong>la</strong> dépense globale entraînée pour chacune <strong>de</strong>ces religions par <strong>la</strong> rémunération <strong>de</strong>s aumtaiers (comprenant sol<strong>de</strong>sbudgétaires, allocations en <strong>de</strong>niers ou en nature, etc.)? Quelles sont,exprimées en francs, les rémunérations (sol<strong>de</strong>s budgétaires, allocationsen <strong>de</strong>niers ou en nature) que peut percevoir un aumônier militaireau cours <strong>de</strong> sa carrière ?

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