ASSEMBLEE NATIONALE —Des critiques peuvent être apportées au texte que nous a lutout à l'heure M- le rapporteur et qui tend à reprendre purementet simplement les dispositions que nous avions adoptéesl'année <strong>de</strong>rnière.En effet, à part quelques modifications <strong>de</strong> forme, le textesoumis à notre discussion, en ce qui concerne <strong>la</strong> prolongation<strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is en 1955, est le même qu'eu 1954.On semble oublier un changement essentiel, fondamental:le vote d'une nouvelle Constitution et l'institution <strong>de</strong>s navettes.A <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière, l'Assemblée nationale a voté•une revision constitutionnelle contre <strong>la</strong>quelle, pour notre paît,nous nous sommes élevés en combattant les dispositions mauvaisesqu'elle contenait.Certaines modifications n'ont d'ailleurs pas eu l'agrément,il y a quelque temps, <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts du conseil désignés, qui6'en sont trouvés très marris. 11 en est d'autres égalementmauvaises. Quoi qu'ii en soit, elles résultent <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution,qu'il faut bien appliquer. ..Or, <strong>la</strong> Constitution <strong>de</strong> 1940 prévoyait un seul et unique dé<strong>la</strong>i<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois pendant lequel le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République serononçait sur les propositions votées en première lecture parFAssemblée nationale. Au bout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois, si le dé<strong>la</strong>i n'avaitpas été respecté ou s'il n'avait pas été prolongé, le texte revenaitpour être définitivement voté <strong>de</strong>vant notre Assemblée.La Constitution <strong>de</strong> 1954 modifie cette disposition. Il y a maintenant<strong>de</strong>ux sortes <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>is :L'alinéa 2 <strong>de</strong> l'article 20 stipule que le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquedispose do <strong>de</strong>ux mois pour se prononcer sur les textes.votés en première lecture par l'Assemblée nationale.L'alinéa 6 prévoit qu'une fois ce dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois écoulé,à défaut d'accord dans un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> cent jours à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong>transmission du texte au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République pour<strong>de</strong>uxième lecture, l'Assemblée nationale peut statuer définitivementen reprenant le <strong>de</strong>rnier texte voté par elle.La nouvelle Constitution prévoit donc bien <strong>de</strong>ux dé<strong>la</strong>is: l'un<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois, le second <strong>de</strong> cent jours.Or, il faut faire une différence entre ces <strong>de</strong>ux dé<strong>la</strong>is.Lorsque le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République est saisi d'un texte votéen première lecture, il doit se prononcer sur le fond du'problème,et il doit pouvoir s'informer <strong>de</strong> l'opinion gouvernementale.D'autant plus qu'il peut s'agir <strong>de</strong> textes importants,comme par exemple les accords <strong>de</strong> Londres et <strong>de</strong> Paris et leréarmement <strong>de</strong> l'Allemagt e.Personne ne peut contester que le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquedoit disposer d'un dé<strong>la</strong>i suffisant pour lui permettre <strong>de</strong>consulter le Gouvernement sur le texte en discussion.On pourrait évi<strong>de</strong>mment soutenir.que l'autre dé<strong>la</strong>i, celui <strong>de</strong>cent jours, n'a pas à être prolongé <strong>de</strong> <strong>la</strong> môme façon puisque<strong>la</strong> question a été déjà discutée au fond et qu'il ne s'agit plusque <strong>de</strong> modifications <strong>de</strong> forme ou partielles, pour lesquellesl'opinion gouvernementale ne s'impose pas.Mais, je Je répète, il semble indispensable que le Conseil <strong>de</strong><strong>la</strong> République dispose du dé<strong>la</strong>i intégral <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois pour lepremier examen d'un texte, et que, par conséquent, ce dé<strong>la</strong>ipoit prolongé d'une durée égale à celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise ministérielle.C'est pourquoi mon amen<strong>de</strong>ment fait une différence entre ledé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois et le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> cent jours. J'en rappelle lestermes :« L'Assemblée nationale déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolonger d'une duréeégale au dé<strong>la</strong>i qui s'est écoulé entre le jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> démission ducabinet inclus jusqu'au jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> constitution du cabinetinclus les dé<strong>la</strong>is prévus par l'alinéa 2 <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong>Constitution concernant les projets et propositions <strong>de</strong> loi quilui ont été transmis par l'Assemblée nationale après premièrelecture par celle-ci. »Cette première disposition rejoint dans ses conséquencesl'amen<strong>de</strong>ment déposé par M. Bruyneel.•La <strong>de</strong>uxième partie <strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong>ment concerne le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong>cent jours prévu pour <strong>la</strong> navette. Nous pensons que celui-ci peutêtre réduit sans difficultés. Notre texte se rapproche <strong>de</strong> celuiproposé par M. Minjoz. Je me permets également <strong>de</strong> le relire:« L'Assemblée nationale déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolonger les dé<strong>la</strong>is impartis,par l'alinéa 6 <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, au Conseil <strong>de</strong><strong>la</strong> République pour délibérer sur les projets et proipositions <strong>de</strong>loi qui ont été transmis par l'Assemblée nationale, du nombre<strong>de</strong> jours nécessaires pour qu'aucune expiration <strong>de</strong> ces dé<strong>la</strong>isne survienne avant, <strong>la</strong> fin du dixième jour suivant le jour <strong>de</strong> <strong>la</strong>nomination du nouveau Gouvernement. »Nous resterions ainsi dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is normaux. Nous permettrionsau Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Republique, pour le premier examen- n i • . 1 fiSEANCE DU 1 er MARS 1955du texte, pour son examen au fond, <strong>de</strong> disposer, quoi qu'i<strong>la</strong>rrive, d'un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois et nous n'allongerions pasoutre mesure le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> cent jours prévu pour <strong>la</strong> navette.Cette disposition me paraît <strong>la</strong> plus raisonnable ; je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àl'Assemblée nationale ue l'adopter par scrutin.M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. le rapporteur.I*. le rapporteur. La commission n'a pas eu à examiner cesamen<strong>de</strong>ments.Au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion qui a précédé l'adoption <strong>de</strong> <strong>la</strong> résolutionqui vous est soumise, <strong>la</strong> commission a,.en effet, entendu<strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> nos collègues communistes <strong>de</strong>s observations analoguesà celles qu'ils viennent <strong>de</strong> .présenter, et qui rejoignentcelles <strong>de</strong> M. Bruyneel, tout au moins en ce qui concerne <strong>la</strong>première partie <strong>de</strong>'leur amen<strong>de</strong>ment.Cependant <strong>la</strong> commission n'a pas eu à émettre <strong>de</strong> vote surcet amen<strong>de</strong>ment, car lorsqu'on a proposé le texte dont j'aidonné lecture, personne ne s'y est opposé. C'est dans cesconditions que mon rapport a été rédigé.L'Assemblée nationale pourra donc se prononcer en touteliberté. Cependant, je peux dire que dans l'esprit <strong>de</strong> <strong>la</strong> majorité<strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission, celle-ci ne vou<strong>la</strong>it pascréer un automatisme et, d'autre part, faire <strong>de</strong> distinctionentre le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois imparti au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquepour sa première lecture et le dé<strong>la</strong>i d'accord <strong>de</strong> cent jours.Dans ces conditions, par conséquent, au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission,je maintiens le texte <strong>de</strong> mon rapport.M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Bruyneel.M. Robert Bruyneel. Mes chers collègues, je suis obligé <strong>de</strong>constater que <strong>la</strong> commission ne s'oppose pas formellement àmon amen<strong>de</strong>ment, si j'ai bien compris M. Minjoz.Je constate également que le système que je préconise afonctionné très favorablement, sans aucune difficulté, entre les<strong>de</strong>ux Assemblées, <strong>de</strong> 1917 à 1953.Je vous en supplie, ne créez pas entre elles <strong>de</strong>s difficultés. supplémentaires. C'est pourquoi je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> voter monamen<strong>de</strong>ment.M. le prési<strong>de</strong>nt. Je mets aux voix l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>M. Bruyneel.Je suis saisi d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin.Le scrutin est ouvert.(Les votes sont recueillis.)M. le prési<strong>de</strong>nt. Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus à voter ?...Le scrutin est clos.(MM. les secrétaires font le dépouillement <strong>de</strong>s votes.)M. le prési<strong>de</strong>nt. Voici le résultat du dépouillement du scrutin:Nombre <strong>de</strong>s votants 506Majorité absolue 254Pour l'adoption 350Contre 156L'Assemblée nationale a adopté.Je vais suspendre <strong>la</strong> séance. Elle sera reprise à dix-huit heurestrente, pour l'examen éventuel en <strong>de</strong>uxième lecture <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux projets <strong>de</strong> douzièmes provisoires que l'Assemblée Aadoptés.M. Jean Minjoz. Ces projets seront-ils prêts ?M. le prési<strong>de</strong>nt. Je l'espère, car, s'il en est ainsi, nouspourrons en terminer cet après-midi.La séance est suspendue.(La séance, suspendue à seize heures quarante-cinq minutes iest reprise à dix-huit heures trentc-cinq minutes.)M. le prési<strong>de</strong>nt. La séance est reprise.Le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République n'ayant pas terminé <strong>la</strong> discussion<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux projets <strong>de</strong> loi portant ouverture <strong>de</strong> créditsprovisoires, l'Assemblée voudra sans doute reporter à <strong>de</strong>mainaprès-midi, au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance, l'examen éventuel ensecon<strong>de</strong>lecture <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux projets comme le prévoit d'ailleursl'ordre du jour. (Assentiment.)— 9 —DEMISSION D'UN MEMBRE D'UÎ'E COMMISSIONH. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> démission <strong>de</strong> M. Sourbeîcomme membre <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s boissons.
ASSEMBLEE" NATIONALE — SEANCE DU 1 er MARS 1955 913— 10 —INSCRIPTION D'AFFAIRES SOUS RESERVEQU'IL N'Y AIT PAS DEBATM. le prési<strong>de</strong>nt. En vertu <strong>de</strong> l'article 36 du règlement, <strong>la</strong>conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts a décidé d'inscrire, sous réservequ'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jour du troisièmejour <strong>de</strong> séance:1° Suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui mardi 1 er mars 1955:Lè projet <strong>de</strong> loi adopté par l'Assemblée nationale, modifiépar le Conseil <strong>de</strong> Ja République, re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> protection du titred'oenologue (n° s 9611-9899) ;Le projet <strong>de</strong> loi adopté par l'Assemblée nationale, modifiépar. le Conseil «<strong>de</strong> <strong>la</strong> République, portant extension à l'Algérie<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi validée du 3 avril 1912 prohibant <strong>la</strong> conclusion <strong>de</strong>pactes sur le règlement <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités dues aux victimesd'acci<strong>de</strong>nts (n os 9694-10049) ;Le projet" <strong>de</strong> loi modifiant l'article 430 du co<strong>de</strong> pénal (n oa 9461-9625-10125) ;Les propositions <strong>de</strong> loi :• 1° <strong>de</strong> M. Bouxom portant majoration<strong>de</strong>s rentes viagères ayant pour objet le payement <strong>de</strong> sommesd'argent variables en fonction du sa<strong>la</strong>ire départemental moyen,servant <strong>de</strong> base au calcul <strong>de</strong>s prestations familiales; 2° <strong>de</strong>M. Minjoz et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à donner unenouvelle base aux contrats in<strong>de</strong>xés sur le sa<strong>la</strong>ire moyen départemental;3° <strong>de</strong> M. C<strong>la</strong>udius-Petit et plusieurs do ses collèguestendant à ce que le sa<strong>la</strong>ire minimum interprofessionnel garantisoit substitué au sa<strong>la</strong>ire moyen départemental dans les c<strong>la</strong>uses<strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> ventes immobilières en viager comportant unein<strong>de</strong>xation sur ce <strong>de</strong>rnier • sa<strong>la</strong>ire (n os 7995-8202-8207-9091-9499-10128) ;Le projet <strong>de</strong> loi (rapport fait au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte légis<strong>la</strong>ture)re<strong>la</strong>tif à l'interdiction <strong>de</strong> séjour (n os 4025-7807-10136) ;La proposition <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Guis<strong>la</strong>in et plusieurs <strong>de</strong>ses collègues tendant à inviter le Gouvernement à tenir compte<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion et du volume global <strong>de</strong>s impôts,et taxes pavés pour attribuer les crédits <strong>de</strong>stinés à l'entretienet l'amélioration <strong>de</strong>s routes nationales du département du Nord(n os 2624-6421) ;La proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Mitterrand et plusieurs <strong>de</strong> ' sescollègues tendant à <strong>la</strong> création d'un office pastoral <strong>de</strong> l'Afriquenoire (n os 6349-8235-9442.) (Le rapport conclut à une proposition<strong>de</strong> résolution) ;Le projet <strong>de</strong> loi ayant pour objet, dans les territoires relevant<strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer autres que ies Etablissementsfrançais dans l'In<strong>de</strong>, <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s monuments naturels,<strong>de</strong>s sites et <strong>de</strong>s monuments <strong>de</strong> caractère historique, scientifique,artistique ou pittoresque, le c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s objets historiques,scientifiques ou ethnographiques et <strong>la</strong> réglementation <strong>de</strong>sfouilles (n M 1893-10072);La proposition <strong>de</strong> loi, adoptée par l'Assemblée nationale,modifiée par le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, tendant à étendreaux entreprises <strong>de</strong> transport les dispositions <strong>de</strong> l'article 1 er <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 11 octobre. 1946 re<strong>la</strong>tive à l'organisation <strong>de</strong>s servicesmédicaux du travail '(n° s 8541-10047).2° Suivant <strong>la</strong> distribution du rapport:La proposition <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Bricout tendant à inviterle Gouvernement à procé<strong>de</strong>r d'urgence à l'assainissement dumarché <strong>de</strong> <strong>la</strong> pomme <strong>de</strong> Jerre (n os 10164-10217) ;I. — Le projet <strong>de</strong> loi tendant à compléter l'article 479 duco<strong>de</strong> pénal; II: les propositions <strong>de</strong> loi: 1° <strong>de</strong> M. Olmi, tendantà étendre l'application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre1913, complétées par celles du 2 mai 1930, sur les dégradationscommises aux immeubles c<strong>la</strong>ssés, aux auteurs d'inscriptionssur les bâtiments publics ou privés, les chaussées<strong>de</strong>s routes, trottoirs ou murs bordant les voies <strong>de</strong> communicationou tous emp<strong>la</strong>cements voisins <strong>de</strong>s sites c<strong>la</strong>ssés; 2° <strong>de</strong>Mme <strong>de</strong> Lipkowski, MM. Francis Caillet et Catroux tendant àcompléter les dispositions <strong>de</strong> l'article 257 du co<strong>de</strong> pénal ence qui concerne les inscriptions sur <strong>la</strong> voie publique (n os 10025-3604-4124-10191) ;Le projet <strong>de</strong> loi complétant l'article 7 <strong>de</strong> l'ordonnance du19 octobre 1945 portant co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française(n° 5193).3° Suivant <strong>la</strong> distribution <strong>de</strong> l'avis :Le projet <strong>de</strong> loi autorisant l'aliénation aux enchères publiquesd'un établissement industriel appartenant à l'Etat et.sis à Cau<strong>de</strong>bec-en-Caux (Seine-Inférieurej £n os 8109-10120);.I: Le projet <strong>de</strong> loi portant extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 51-1124du 26 septembre 1951 instituant <strong>de</strong>s bonifications d'anciennetépour <strong>de</strong>s personnes ayant pris une part active et continue à<strong>la</strong> résistance et prévoyant <strong>de</strong>s dérogations temporaires auxrègles <strong>de</strong> recrutement *et d'avancement dans <strong>de</strong>s emplois publics;II: les propositions <strong>de</strong> loi: 1° <strong>de</strong> M. Rabier et plusieurs<strong>de</strong> ses collègues tendant rendre applicable à l'Algérie <strong>la</strong> loin° 51-1124 du 26 septembre 1951 instituant <strong>de</strong>s bonificationsd'ancienneté pour les personnes ayant pris une part active etcontinue à <strong>la</strong> résistance et à prévoir <strong>de</strong>s dérogations temporairesaux règles <strong>de</strong> recrutement et d'avancement dans lesemplois publics; 2° <strong>de</strong> M. Fonlupt-Esperaber et plusieurs <strong>de</strong>ses collègues tendant à rendre applicable à l'Algérie <strong>la</strong> loin° 51-1124 du 26 septembre 1951 instituant <strong>de</strong>s bonificationsd'ancienneté pour les personnes ayant pris une part activeet continue à <strong>la</strong> résistance et à prévoir <strong>de</strong>s dérogations temporairesaux règles <strong>de</strong> recrutement et d'avancement dans iesemplois publics <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong>s cadres algériens (n oa 7664-5362-6394-Q246-6979-8700-9420) ;La proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Defos du Rau tendant à modifierl'article 13 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi U: 29 juillet 1881 sur <strong>la</strong> presse (n os 5264-10132),— 11 —REINSCRIPTION D'AFFAIRESSOUS RESERVE QU'IL N'Y AIT PAS DEBATM. le prési<strong>de</strong>nt. L'avis supplémentaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>sfinances sur: 1° le projet <strong>de</strong> loi tendant à modifier l'article 4<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 48-1473 du 23 septembre 1948 étendant aux étudiantscertaines dispositions <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-2454 du19 octobre 1945 fixant le régime <strong>de</strong>s assurances sociales applicableaux assurés <strong>de</strong>s professions non agricoles; 2° <strong>la</strong> proposition<strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Deixonne et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguestendant à inviter le Gouvernement à assurer l'application<strong>la</strong> plus <strong>la</strong>rge <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> sécurité sociale <strong>de</strong>sétudiants, n'a pas été mis en distribution-avant l'expirationdu dé<strong>la</strong>i d'un mois prévu à l'article 36 du règlement (n os 4912-5757-7858-8861-9594).Conformément à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 17 décemibre 1954, il y a lieu d'inscrire cette affaire, sousréserve qu'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jourdu <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui.L'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> l'intérieur sur six propositions<strong>de</strong> loi et trente et une propositions <strong>de</strong> résolution, tendant àvenir en ai<strong>de</strong> aux victimes <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>mités publiques, n'a pasété mis en distribution avant l'expiration du dé<strong>la</strong>i d'un moisprévu à l'article 36 du règlement (n° 9670).Conformément à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 17 décembre 1954, il y a lieu d'inscrire cette affaire, sousréserve qu'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jourdu <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui.:L'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>loi <strong>de</strong> M. Besset et plusieurs <strong>de</strong>" ses collègues tendant auremboursement par <strong>la</strong> sécurité sociale <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> vaccinationpratiqués en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s- <strong>de</strong> vaccination obligatoirespar les mé<strong>de</strong>cins praticiens, n'a pas été mis en distributionavant l'expiration du dé<strong>la</strong>i d'un mois prévu à l'article 36du règlement (n os 7305-7927).Conformément à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> conFérence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 28 janvier 1955, ii y a lieu d'inscrire cette affaire, sousréserve qu'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jourdu • <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui*L'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances sur <strong>la</strong> proposition doloi <strong>de</strong> M. André Mercier (Oise) et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguestendant à exclure les pensions servies au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi da31 mars 1919 du calcul <strong>de</strong>s ressources pour l'attribution <strong>de</strong>l'allocation aux vieux Ira vaillent sa<strong>la</strong>ries ou <strong>de</strong> l'allocationspéciale, n'a pas été mis en distribution avant l'expirationdu dé<strong>la</strong>i d'un mois prévu à l'article 36 du règlement (n° s 8524-v8958-9645). °Conformément à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 28 janvier 1955, il y a lieu d'inscrire cette affaire, sousréserve qu'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jourdu <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui.L'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances sur: 1° le projet <strong>de</strong>loi re<strong>la</strong>tif au recrutement <strong>de</strong>s suppléants rétribués <strong>de</strong> juges<strong>de</strong> paix d'Algérie, <strong>de</strong> Tunisie et du Maroc et au statut <strong>de</strong>sjuges <strong>de</strong> paix d'Algérie; 2° <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Hau-