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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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* Année 1955. — N° 20 A. N, Le numéro: 15 francs. Mercredi 2 Mars 1955 *<strong>JOURNAL</strong> <strong>OFFICIEL</strong>DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISEDÉBATSPARLEMENTAIRESASSEMBLEENATIONALECOMPTE RENDU IN EXTENSO DES' SÉANCESQUESTIONS ÉCRITES ET REPONSES DES MINISTRES A CES QUESTIONSAbonnements à l'Édition <strong>de</strong>s DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE :MÉTROPOLE ET FRANGE Dlr3UTE.E-MEB. : 800 ip. ; ETRANGER : 2.1 OO fr.(Compte chèque postal: 9063.13, Paris.)PRIERE DE JOINDRE LA DERNIERE BANDEaux renouvellements et réc<strong>la</strong>mationsDIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATIONQUAI VOLTAIRE, H!" 31, PARIS-7'POUR LES CHANGEMENTS D ADRESSEAJOUTER 2 0FRANCS2 e LEGISLATURE• SESSION DE 1955COMPTERENDU IN EXTENSO — 34 e SEANCESéance du mardi 1 er mars 1955.1. — Procès-verbal (p. 902).SOMMAIREt. — Excuses et congés (p. 902).3. — Deman<strong>de</strong>s d'interpel<strong>la</strong>tion (p. 902).4. — Dépôt, avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussion d'urgence, d'une proposition<strong>de</strong> résolution (p. 902).6. — Propositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts (p. 902;.MM. Renard, Minjoz.Adoption, au scrutin, <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts.6. — Crédits provisoires applicables aux dépenses <strong>de</strong>s services civilspour le mois <strong>de</strong> mars 1955. — Discussion d'un projet <strong>de</strong> loi (p. 903).M. Barangé, rapporteur général.Art. 1 er à 12. — Adoption.Explications <strong>de</strong> vote sur l'ensemble du projet <strong>de</strong> loi: MM. PierreMeunier, Pflimlin, minisire <strong>de</strong>s tinances et <strong>de</strong>s affaires économiques;Tourtaud, Marcel David.Adoption <strong>de</strong> l'ensemble, au scrutin.7. — Crédits provisionnels affectés aux dépenses <strong>de</strong>s services militairespour le mois <strong>de</strong> mars 1955. — Discussion d'un projet <strong>de</strong>loi (p. 905).MM. Pineau, rapporteur; André, rapporteur pour avis <strong>de</strong> <strong>la</strong>commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale ; Pierre Montel, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale.Discussion générale : MM. Ivir, Dronne, Kœnig, minisire <strong>de</strong> <strong>la</strong>défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées. — Clô'ure.Art. 1 er à 7. — Adoption.* (2 f.)Explication <strong>de</strong> vote sur l'ensemble du projet <strong>de</strong> loi: M. Malleret-Join ville.Adoption <strong>de</strong> l'ensemble.8. — Prolongation <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>is impartis au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République. —Discussion d'une résolution (p. 910).M. Minjoz, rapporteur.Résolution.Amen<strong>de</strong>ments n° 1 <strong>de</strong> M. Bruyneel et n» 2 <strong>de</strong> M. Bal<strong>la</strong>nger,tendant à une nouvelle rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> résolution: MM. Bruyneel,Bal<strong>la</strong>nger, le rapporteur. — Adoption, au scrutin, <strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong>ment<strong>de</strong> M. Bruyneel.Suspension et reprise <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance.9. — Démission d'un membre d'une commission (p. 912).10. — Inscription d'affaires sous réserve qu'il n'y ait pas débat(p. 913).11. — Réinscription d'affaires sous réserve qu'il n'y ait pas débat(p. 913).12. — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolongation <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>i Imparti au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong>République (p. 914).13. — Retrait d'une proposition <strong>de</strong> résolution (p. 914).14. — Renvoi pour avis (p. 914).15. — Dépôt <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> loi (p. 914).16. — Dépôt <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> loi (p. 914).17. — Dépôt <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> résolution (p. 915).18. — Dépôt <strong>de</strong> rapports (p. 915).19. — Ordre du jour (p. 915).38


[Arlic'es 1 er à 12.]M, le prési<strong>de</strong>nt. Je donne lecture <strong>de</strong> l'article 1®:TITRE I er .Dispositions générales re<strong>la</strong>tives à l'exécution du budget.« Art. 1 er . — I. — Les dépenses du budget général, ainsi queles opérations <strong>de</strong> trésorerie <strong>de</strong> l'Etat sont, pour le mois <strong>de</strong> mars1955, réglées conformément aux dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente loiet dès lois <strong>de</strong> développement.„ n. — Aucune mesure légis<strong>la</strong>tive susceptible d'entraîner,soit une dépense nouvelle, soit l'accroissement d'une dépensedéjà existante, soit une majoration <strong>de</strong> <strong>la</strong> charge nette entraînéepar <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s comptes spéciaux du Trésor au <strong>de</strong>là <strong>de</strong>smontants globaux fixés par les articles 2 à 10 ci-après et parles lois <strong>de</strong> développement ou <strong>de</strong> provoquer une diminution <strong>de</strong>srecettes dont <strong>la</strong> perception a été autorisée par l'article 13 <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi n° 51-1315 du 31 décembre 1954, ou encore, soit d'accroîtreles charges, soit <strong>de</strong> réduire les ressources <strong>de</strong>s divers régimesd'assistance et <strong>de</strong> sécurité sociale, ne pourra intervenir au coursdu mois <strong>de</strong> mars 1955 sans 'avoir fait l'objet, s'il y a lieu, <strong>de</strong>l'ouverture préa<strong>la</strong>ble d'un crédit provisionnel ou supplémentaireau chapitre intéressé et avant qu'aient ét-é dégagées, encontrepartie et pour un montant équivalent, soit <strong>de</strong>s ressourcesnouvelles ne figurant pas parmi les recettes déjà autorisées, soit<strong>de</strong>s économies correspondant à <strong>la</strong> suppression d'une dépenseantérieurement autorisée. »Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong> parole ?...Je mets aux voix l'article 1 er .». Auguste Tourtaud. Le groupe communiste vote contre etse prononcera également contre les articles suivants.(L'article 1 er , mis aux voix, est adopté.)« Art.'2. — Il est ouvert aux ministres, pour le mois <strong>de</strong> mars1955, au titre <strong>de</strong>s dépenses ordinaires <strong>de</strong>s services civils, imputablessur le budget général <strong>de</strong>s crédits provisoires dont lemontant est fixé globalement à 82.313.111.000 francs.« Ces crédits s'appliquent:« A concurrence <strong>de</strong> 22.703.490.000 francs, au titre I er « Dettepublique et dépenses en atténuation <strong>de</strong> recettes « ;« A concurrence <strong>de</strong> 653.973.000 francs, au titre II « Pouvoirspublics »;« A concurrence <strong>de</strong> 36.729.667.000 francs, au titre III « Moyens<strong>de</strong>s services »;« A concurrence <strong>de</strong> 22.225.981.000 francs, au titre IV « Interventionspubliques ». — (Adopté.)« Art. 3. — II est ouvert aux ministres, pour le mois <strong>de</strong> mars1955, au titre <strong>de</strong>s dépenses en capital <strong>de</strong>s services civils, imputablessur le budget général, <strong>de</strong>s crédits provisoires dont lemontant est fixé globalement à 22.225.935.000 francs.« Ces crédits s'appliquent:« A concurrence <strong>de</strong> 351.685.000 francs au titre V « Investissementsexécutés par l'Etat » ;« A concurrence <strong>de</strong> 4.119.250.000 francs au titre VI « Investissementsexécutés avec le concours <strong>de</strong> i'Efat. — A. — Subventionset participations » ;« A concurrence <strong>de</strong> 767 millions <strong>de</strong> francs au titre VI « Investissementsexécutés avec le concours <strong>de</strong> l'Etat. .— B. — Prêtset avances » ;« A concurrence <strong>de</strong> 16.088 millions <strong>de</strong> francs au titre VII« Réparations <strong>de</strong>s dommages <strong>de</strong> guerrç ». — (Adopté.)« Art. 4. — Il est accordé aux ministres, au titre <strong>de</strong>s dépensesen capital <strong>de</strong>s services civils imputables sur le budget général,<strong>de</strong>s autorisations <strong>de</strong> programmes provisoires d'un montant <strong>de</strong>19.620.541.000 francs.« Ces autorisations <strong>de</strong> programme s'appliquent:« A concurrence <strong>de</strong> 664.541.000 francs au titre VI « Investissementsexécutés avec le concours <strong>de</strong> l'Etat. — A. — Subventionset participations »;« A concurrence <strong>de</strong> 18.956 millions <strong>de</strong> francs au titre VII« Réparations <strong>de</strong>s dommages <strong>de</strong> guerre ». — (Adopté.)« Art. 5. — Il est ouvert aux ministres, pour le mois <strong>de</strong> mars1955, au titre <strong>de</strong>s dépenses effectuées sur ressources affectées(titre VIII) <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong> payement d'un montant global <strong>de</strong>1.373 millions <strong>de</strong> francs. » — [Adopté.)« Art. 6. — Il est ouvert aux ministres, pour le mois <strong>de</strong> mars1955, au titre <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong>s services civils imputables surles budgets annexes rattachés pour ordre du budget général,<strong>de</strong>s crédits provisoires s'élevant à <strong>la</strong> somme totale <strong>de</strong>29.022.780.000 F.« A concurrence <strong>de</strong> 27.736.352:000 F, ces crédits s'appliquentaux dépenses d'exploitation et à concurrence <strong>de</strong> 1.286.428.000 F,aux dépenses d'équipement. » (Adopté.)« Art. 7. — Il est ouvert au ministre <strong>de</strong>s postes, télégrapheset téléphones, une autorisation <strong>de</strong> programme <strong>de</strong> 1.700 millions<strong>de</strong> francs applicable au chapitre 53-22 « Equipement <strong>de</strong>slignes téléphoniques interurbaines et aménagement <strong>de</strong>s réseauxurbains » du budget annexe <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphonespour l'exercice 1955. » — (Adopté.)« Art.- 8. — Il est accordé au ministre du logement et <strong>de</strong> <strong>la</strong>reconstruction pour le mois <strong>de</strong> mars 1955 au titre <strong>de</strong>s dépensesmises à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse autonome <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction<strong>de</strong>s autorisations <strong>de</strong> programme et <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong> payementprovisoires s'élevant respectivement à 18.956 millions <strong>de</strong> francset à 16.988 millions <strong>de</strong> francs. » — (Adopté.)« Art. 9. — Les crédits et les autorisations <strong>de</strong> programme provisoiresaccordés par les articles 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 serontrépartis, par service et par chapitre, conformément aux nomenc<strong>la</strong>turesproposées dans les projets <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> développementpour l'exercice 1955, au moyen <strong>de</strong> décrets pris sur le rapport duministre <strong>de</strong>s finances et dès affaires économiques et du secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques.« Ces crédits et ces autorisations <strong>de</strong> programme <strong>de</strong>viendrontautomatiquement caducs dès <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> déve-.loppement correspondantes. » — (Adopté.)« Art. 10. — Le Gouvernement est autorisé, en attendant <strong>la</strong>promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi re<strong>la</strong>tive aux comptes spéciaux du Trésorpour l'année 1955, et dans <strong>la</strong> mesure où ces dispositions sontprévues dans le projet <strong>de</strong> loi n° 9655, à appliquer aux comptesspéciaux du Trésor au cours du mois <strong>de</strong> mars 1955, le régimeprévu par <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion en vigueur en fixant provisoirementpar décret les crédits limitatifs et les découverts indispensablesà l'exécution <strong>de</strong>s opérations retracées par ces comptes et àexécuter les opérations <strong>de</strong> recettes et <strong>de</strong> dépenses retracéesdans les comptes spéciaux du Trésor. » — (Adopté.)« Art. 11. — il est interdit aux ministres <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>smesures nouvelles entraînant <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> dépensesimputables sur les crédits ouverts par les articles précé<strong>de</strong>nts quine résulteraient pas <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong>s lois et ordonnancesantérieures, <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente loi et <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong>développement.« Le ministre ordonnateur, le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>saffaires économiques et le secrétaire d'Etat aux finances et auxaffaires économiques seront personnellement responsables <strong>de</strong>sdécisions prises à l'encontre <strong>de</strong> <strong>la</strong> disposition ci-<strong>de</strong>ssus. » —(Adopte.)TITRE IIVoies et moyens.« Art. 12. — Au cours <strong>de</strong>s mois <strong>de</strong> janvier, février et mare•1955:« 1° Pour permettre le règlement <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> reconstitutionsont prorogées :« a) L'autorisation d'émission donnée à <strong>la</strong> caisse autonome<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction, par l'article 11 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 48 1973 du31 décembre 1948 modifié;« b) Les dispositions prévues aux articles 41 et 42 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin° 50-135 du 31 janvier 1950, complétées par l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi n° 51-650 du 24 mai 1951, et à l'article 1 er <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 53-319du 15 avril 1953, dans <strong>la</strong> limite d'une autorisation <strong>de</strong> 20 milliards<strong>de</strong> francs;« 2° Pourront être réglées dans <strong>la</strong> limite du maximum <strong>de</strong>250 millions <strong>de</strong> francs, selon les modalités prévues aux articles41 et 42 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 53-135 du 31 janvier 1953, complétéespar l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 51-650 du 24 mai 1951, les in<strong>de</strong>mnités<strong>de</strong> dépossession aux spoliés-, instituées par l'article 3 <strong>de</strong><strong>la</strong> loi n° 49-573 du 25 avril 1949 et les in<strong>de</strong>mnités dues auxindustriels, commerçants et artisans qui ne peuvent bénéficierdu report <strong>de</strong> leurs baux mis à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> l'Etat par l'article73 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 51-598 du, 24 mai 1951;« 3° Pourront être réglées dans <strong>la</strong> limite d'un montant maximum<strong>de</strong> 6.250 millions <strong>de</strong> francs, les in<strong>de</strong>mnités mobilièresversées en application <strong>de</strong>s articles 11 et 13 du décret n° 53-717du 9 août 1953 modifié ;« 4° Le ministère <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiquesest autorisé à émettre <strong>de</strong>s titres pour l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin« 48-1313 du 29 août 1948 re<strong>la</strong>tive à l'in<strong>de</strong>mnité d'éviction,dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> 125 millions <strong>de</strong> francs. » — (Adopté.)H. le prési<strong>de</strong>nt. Dans les explications <strong>de</strong> vote sur l'ensembledu projet <strong>de</strong> loi, <strong>la</strong> parole est à M. Meunier.


M. le rapporteur général. L'illégalité n'est pas <strong>de</strong> ce côté-là!M. Marc Dupuy. Ce n'est qu'une affirmation IM. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Tourtaud.M. Pierre meunier. Avant le vote sur l'ensemble, je voudraisprofiter <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances pour luiposer une question.Je viens d'apprendre que, dans un certain nombre <strong>de</strong> départements,les comptables du Trésor ont pris <strong>de</strong>s mesures quime paraissent absolument illégales: certains commerçantsn'avant pas pu verser en temps voulu les acomptes provisionnels,ils ont eu <strong>la</strong> surprise <strong>de</strong> constater que l'administrationavait fait bloquer leur compte <strong>de</strong> chèques postaux et leurcompte en banque.J'attire l'attention <strong>de</strong> l'Assemblée nationale sur <strong>la</strong>. graveirrégu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> telles pratiques et je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances quelles mesures il compte prendre pour mettrefin à <strong>de</strong> telles illégalités. (App<strong>la</strong>udissements à l'extrêmegauche.)M. Pierre Pflimlin, ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques.Je conteste qu'il s'agisse d'illégalités.Ce<strong>la</strong> dit, j'examinerai <strong>la</strong> question posée.M. Auguste Tourtaud. Le groupe communiste votera contre leprojet <strong>de</strong> douzième qui nous est proposé pour les raisons quenous avions développées ici lors du vote du précé<strong>de</strong>nt douzièmeet qui ont été exposées par Mlle Marzin.Je dois dire que nous avons actuellement <strong>de</strong>s raisons supplémentaires<strong>de</strong> voter contre ce douzième. Sur les principalesrevendications <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés, <strong>de</strong>s fonctionnaires, <strong>de</strong> tous ceuxqui atten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> justice du vote <strong>de</strong>s budgets quisont encore en discussion, budgets dont certains chapitres ontété disjoints par l'Assemblée et qui doivent nous être soumis<strong>de</strong> nouveau, nous sommes loin d'avoir satisfaction. En effet,nous avons appris que le prési<strong>de</strong>nt du conseil, dans un récentconseil <strong>de</strong>s ministres, avait déjà -<strong>de</strong>mandé l'autorisation <strong>de</strong>poser <strong>la</strong> question <strong>de</strong> confiance afin <strong>de</strong> faire échec à ces revendications<strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés, <strong>de</strong>s fonctionnaires, <strong>de</strong>s anciens combattants,revendications qui ont provoqué l'ajournement <strong>de</strong> <strong>la</strong>discussion <strong>de</strong> certains budgets.Aujourd'hui même, une nouvelle question vient d'être poséeà M. le ministre <strong>de</strong>s finances au sujet <strong>de</strong>s mesures qui <strong>de</strong>vraientintervenir en faveur <strong>de</strong>s artisans et commerçants, etaussi <strong>de</strong> <strong>la</strong> répression qui s'accentue à l'encontre <strong>de</strong> ces contribuables.Ce matin, en commission <strong>de</strong>s finances, nous avons <strong>de</strong>mandéqu'un certain nombre <strong>de</strong> dispositions d'ordre fiscal ou financiersoient-soumises à l'examen <strong>de</strong> l'Assemblée avant mêmeque viennent en discussion <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances et le projet <strong>de</strong>réforme fiscale.Nous avons pu constater que non seulement les projets <strong>de</strong>réforme fiscale, mais même <strong>de</strong>s projets d'ordre financier oufiscal n'ont pu aboutir sous les précé<strong>de</strong>nts gouvernements.M. le rapporteur général <strong>de</strong>mandait qu'un projet soit déposéprochainement. Nous voudrions d'abord avoir l'assurance quenous pourrons conduire jusqu'à son terme <strong>la</strong> discussion d unprojet contenant <strong>de</strong>s dispositions d'ordre financier. Or, <strong>la</strong>réponse que vient <strong>de</strong> faire M. le ministre <strong>de</strong>s finances àM. Pierre Meunier confirme que <strong>de</strong>s mesures, jugées par M. leministre <strong>de</strong>s finances comme n'étant pas illégales, auraient bieneffectivement été prises à l'encontre <strong>de</strong>s commerçants n'ayantpas effectué le versement <strong>de</strong>s acomptes provisionnels.Ce matin, à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances, nous avions <strong>de</strong>mandéque <strong>de</strong>s engagements soient pris ici en ce qui concerne l'abroilée<strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. Dorev. Non seulement l'Assem-nousation <strong>de</strong>s dispositions résultant <strong>de</strong> l'adoption parn'avons pas obtenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances une prise <strong>de</strong>position ctans ce sens, mais M. le ministre <strong>de</strong>s finances vient <strong>de</strong>confirmer par sa réponse qu'il entend poursuivre l'action répressivecontre les artisans et les commerçants.Nous trouvons là <strong>de</strong>s raisons supplémentaires <strong>de</strong> refuser levote d'un nouveau douzième provisoire. Nous voulons qu'uneautre orientation soit donnée à <strong>la</strong> politique financière et fiscale<strong>de</strong> notre pays. (App<strong>la</strong>udissements à L'extrême gauche.)M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Marcel David.M. Marcel David. Mesdames, messieurs, je ne crois pas qu'onpuisse changer le sens" <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion actuelle; Il s'agit simplementdu vote d'un douzième provisoire.Certes, les arguments <strong>de</strong> M. Tour<strong>la</strong>ud ne nous <strong>la</strong>issent pasindlilîérents. Nous aurons, nous aussi, notre mot à dire et <strong>de</strong>sdécisions à prendre. Ces décisions n'iront peut-être pas dansle sens proposé par le Gouvernement. Nous ne le savons pasencore. Nous attendrons, pour faire connaître notre position,<strong>la</strong> discussion, qui reprendra à partir <strong>de</strong> vendredi prochain, dubudget <strong>de</strong>s charges communes et <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances.II n'y a pas lieu d'instaurer une discussion d'ordre politiquesur une disposition d'ordre administratif et réglementaire. LeGouvernement a besoin, pour assurer <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> <strong>la</strong> nation, pourpayer les traitements <strong>de</strong>s fonctionnaires, <strong>de</strong> crédits, qui, d'ailleurs,en l'espèce, ne sont que <strong>la</strong> reconduction <strong>de</strong> ceux votésl'an <strong>de</strong>rnier.Par conséquent, dans cet état d'esprit, sans vouloir engagerl'avenir et en réservant toutes ses positions sur les questionsqui viendront en discussion à partir <strong>de</strong> vendredi prochain, legroupe socialiste volera le douzième provisoire. (App<strong>la</strong>udissementsà gauche.)M. Guy Desson. J'ajoute que le groupe socialiste n'a pas faitd'opposition pour le douzième <strong>de</strong> février, alors que le M. leministre a voté contre.M. le prési<strong>de</strong>nt. Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus <strong>la</strong> parole ?...Je mets aux voix l'ensemble du projet <strong>de</strong> loi.M. Auguste Tourtaud. Nous <strong>de</strong>mandons le scrutin.M. le prési<strong>de</strong>nt. Je suis saisi d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin.Le scrutin est ouvert.» •(Les voles sont recueillis.)M. le prési<strong>de</strong>nt. Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus à voter ?...Le scrutin est clos.(MM. les secrétaires font le dépouillement <strong>de</strong>s votes.)M. le prési<strong>de</strong>nt. Voici le résultat du dépouillement du scrutin:Nombre <strong>de</strong>s votantsOitMajorité absolue 306Pour l'adoption 514Contre 97L'Assemblée nationale a adopté.L'Assemblée nationale prend acte qu'en application <strong>de</strong>l'article 20, alinéa 3, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong>République dispose, pour l'examen en première lecture duprojet <strong>de</strong> loi. d'un dé<strong>la</strong>i maximum d'un jour à compter dudépôt du projet sur son bureau.CREDITS PROVISIONNELS MILITAIRESPOUR LE MOIS DE MARS 1955Discussion d'un projet <strong>de</strong> loi.M. le prési<strong>de</strong>nt. L'ordre du jour appelle <strong>la</strong> discussion du projet<strong>de</strong> loi (n« 10220) portant ouverture <strong>de</strong> crédits provisionnelsaffectés aux dépenses <strong>de</strong>s services militaires pour le mois <strong>de</strong>mars 1955 (n° 10225).La parole est à M. Christian Pineau, rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s finances.M. Christian Pineau, rapporteur. Mesdames, messieurs, le Gouvernementnous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un troisième douzième provisoirepour les crédits militaires du mois <strong>de</strong> mars 1955.Si, à <strong>la</strong> fin du mois <strong>de</strong> décembre <strong>de</strong>rnier, <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>sfinances avait su que le mois <strong>de</strong> février serait consacré à unecrise ministérielle, elle aurait très volontiers, dès cette date,accordé un troisième douzième provisoire.Nous en revenons donc à <strong>la</strong> situation antérieure, avec cettedifférence qu'au total il nous est <strong>de</strong>mandé, pour le premier trimestre<strong>de</strong> 1955, 410 millions <strong>de</strong> moins qu'il ne nous était<strong>de</strong>mandé le 30 décembre <strong>de</strong>rnier. Telle est l'économie que nousréalisons en perdant quelques minutes aujourd'hui pour voterun troisième douzième provisoire. •Je voudrais toutefois signaler à l'Assemblée nationale que<strong>la</strong> _ pratique <strong>de</strong>s douzièmes provisoires en matière <strong>de</strong> créditsmilitaires tend à <strong>de</strong>venir assez dangereuse. Nous votons aujourd'huile cinquante-quatrième douzième <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> libération tIl faudrait tout <strong>de</strong> même, au cours <strong>de</strong> l'année 1955, essaver <strong>de</strong>trouver un moyen pour voter les budgets militaires en "tempsutile. *


M. Paul Reynaud, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission. Très bien !M. le rapporteur. D'autre part, je voudrais signaler à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale <strong>la</strong> position qu'a prise ce matin<strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances.Depuis <strong>la</strong> libération, nous avons changé quinze fois <strong>la</strong> structureministérielle en matière <strong>de</strong> défense nationale. Norfs allons<strong>la</strong>.changer pour <strong>la</strong> seizième fois.Nous ne sommes pas qualifiés, le moins du mon<strong>de</strong>, à <strong>la</strong>commission <strong>de</strong>s finances, pour vous proposer une solution.Nous estimons que c'est là le rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong>défense nationale. Nous ne savons même pas quelle est <strong>la</strong>solution <strong>la</strong> meilleure. Nous avons, les uns et les autres, entendutant <strong>de</strong> techniciens civils et militaires qui nous ont présenté<strong>de</strong>s propositions contradictoires, que nous serions bien embarrasséspour arbitrer. Nous voulons que l'on adopte une solution,même si elle n'est pas "<strong>la</strong> meilleure. L'important est <strong>de</strong> faireun choix entre les diverses solutions possibles et <strong>de</strong> s'y tenir.Il est vraiment impossible <strong>de</strong> suivre le budget <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale avec <strong>de</strong>s structures militaires aussi différentes.C'est <strong>la</strong> seule observation, monsieur le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale,,que nous voulions présenter à propos <strong>de</strong> ce douzième.Nous tenions à vous <strong>la</strong> présenter au moment où, précisément,vous allez vous engager dans <strong>la</strong> voie d'une organisation nouvelle<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale.Sous ces réserves, <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àl'Assemblée d'adopter ce troisième douzième provisoire et auGouvernement <strong>de</strong> bien vouloir nous indiquer quel est le nombre<strong>de</strong> douzièmes provisoires qu'il envisage avant le vote définitifdu budget militaire. (App<strong>la</strong>udissements.)M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Pierre André, rapporteurpour avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale.M. Pierre André, rapporteur pour avis. Mes chers collègues,je m'excuse <strong>de</strong> vous retenir quelques instants <strong>de</strong> plus quen'avait prévu M. le prési<strong>de</strong>nt Pineau au sujet du vote <strong>de</strong> cedouzième provisoire <strong>de</strong>s crédits militaires.La tâche <strong>de</strong> rapporteur pour avis qui m'a été confiée par <strong>la</strong>commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale sera singulièrement facilitéepar <strong>la</strong> présence au banc du Gouvernement <strong>de</strong> l'ancienprési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> cette commission, aujourd'hui ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong>défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées.Il me suffira <strong>de</strong> citer vos discours, monsieur le ministre, enparticulier celui du 25 janvier 1953 et celui du 16 mars 1954,pour faire <strong>la</strong> preuve que rien n'est changé, hé<strong>la</strong>s ! et que ledéplorable système <strong>de</strong>s douzièmes provisoires que dénonçaitavec raison M. le prési<strong>de</strong>nt Pineau sévit toujours en matière<strong>de</strong> défense nationale.M. le général Kœnig a dit à cette tribune:« Votre commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale m'a chargéd'élever en son nom une protestation contre les conditionsdans lesquelles, <strong>de</strong>puis plusieurs années, mais tout spécialementcette année » — c'était en 1953 — « elle a été amenée àétudier les crédits consacrés à notre défense nationale, dontl'ensemble matérialise notre contribution à l'effort allié dans<strong>la</strong> lutte du mon<strong>de</strong> libre... »« A mon avis, un budget militaire considéré dans son ensembleet dans chacune <strong>de</strong> ses parties est, en effet, l'expressionchiffrée d'une politique stratégique et internationale déterminée.Jadis, <strong>de</strong>s lois organiques spéciales, débattues et votéesà loisir, déterminaient les éléments <strong>de</strong> base <strong>de</strong> notre politiquemilitaire générale. Chaque année, le budget n'avait plus qu'àenregistrer pour l'année suivante les conséquences <strong>de</strong>s loisfondamentales. Il en résultait une continuité méthodique dansle développement <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns dont le ren<strong>de</strong>ment, du moins à cepoint <strong>de</strong> vue, était satisfaisant.« Actuellement, les lois organiques adaptées n'existent plus.Le budget annuel, en général voté tardivement et surtout hâtivement,en tient pratiquement lieu... »« Il est inadmissible que <strong>la</strong> politique militaire soit traitéeuniquement sur le p<strong>la</strong>n financier, sans examen préa<strong>la</strong>ble etau fond <strong>de</strong> l'opportunité <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense par <strong>la</strong> commissioncompétente, et seule compétente, <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale qui, bien au contraire, est saisie in extremis et n'aqu'un rôle réglementaire secondaire.« Si l'Assemblée nationale veut véritablement "faire sonmétier dans ce domaine, et je sais qu'elle le désire ar<strong>de</strong>mment,il faut remédier à cet état <strong>de</strong> choses.« Compte tenu <strong>de</strong>s circonstances actuelles et parce qu'il n'ya pas <strong>de</strong> loi organique définissant le cadre <strong>de</strong> nos institutionsmilitaires, le budget <strong>de</strong>vrait revêtir un triple aspect:« Avant tout, un acte <strong>de</strong> gouvernement par lequel seraientdéfinis le volume <strong>de</strong>s charges que le pays doit supporter dansle cadre <strong>de</strong> nos alliances et <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s moyens ainsidégagés entre <strong>la</strong> métropole, l'Afrique du Nord et les territoiresd'outre-mer...« Après quoi, une étu<strong>de</strong> technique ayant pour but <strong>de</strong> définirl'opportunité <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s catégories <strong>de</strong> dépenses, leur urgencere<strong>la</strong>tive, les modifications proposées, tous problèmes qui, dansle cadre <strong>de</strong>s propositions gouvernementales, excluent touteautre compétence que celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale.« Enfin, une <strong>de</strong>scription et une justification <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense,chapitre par chapitre, travail très considérable, méticuleux, problèmeessentiellement financier qui exclut toute autre compétenceque celle <strong>de</strong> votre commission <strong>de</strong>s finances. »J'ajoute, pour ma part, qu'il n'est pas possible d'organiserune armée mo<strong>de</strong>rne si les chefs responsables, civils et militaires,ne disposent pas d'un budget établi pour trois ans.En mars 1954, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale se p<strong>la</strong>ignait <strong>de</strong> l'insuffisance <strong>de</strong>s crédits, qu'il chiffraità une somme <strong>de</strong> 120 milliards <strong>de</strong> francs. Nous ne connaissonspas encore le chiffre <strong>de</strong> crédits qui sera proposé pour1955, mais nous savons que les trois armes avaient chiffréleurs besoins à 1.110 milliards. Cette première évaluation futréduite à 1.050 milliards. Les services <strong>de</strong>s finances repoussèrentcette <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, et il est question d'accor<strong>de</strong>r 830 milliards en1955.Si ces prévisions se vérifiaient, nous accepterions <strong>de</strong> ruinerce qu'il nous reste d'espoir <strong>de</strong> voir revivre un jour l'arméefrançaise. Mais votre présence au banc <strong>de</strong>s ministres nousest une garantie certaine que ces sombres perspectives ne seréaliseront pas.Vous avez justement dit, monsieur le ministre, le 16 mars1954, vous adressant à M. Pleven:« La notion <strong>de</strong> solidarité ministérielle, quant à <strong>la</strong> fixation<strong>de</strong>s crédits qui lui sont nécessaires, doit être subordonnée à<strong>la</strong> notion <strong>de</strong> l'efficacité <strong>de</strong> l'appareil militaire qui a été confiéà <strong>la</strong> défense nationale. Comme nous ne sommes pas richeset que nos forces armées ne peuvent se constituer que lentement,M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et ses secrétairesd'Etat doivent savoir qu'ils endossent une responsabilité considérableen n'exigeant pas du chef du Gouvernement auquelils ont l'honneur d'appartenir les crédits supplémentaires indispensablespour valoriser nos forces armées.« Qu'on ne nous oppose pas, ajoutiez-vous, l'argument <strong>de</strong><strong>la</strong> situation financière dans <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong> France se débat, qu'onne dise pas, surtout, qu'il est indispensable d'équilibrer lebudget. Personne, ici et dans le pays, ne pense que le budgetsoit exactement équilibré, mais chacun doit savoir, du plusgrand au plus petit, qu'une nouvelle invasion consommeraitnotre ruine. Je ne me <strong>la</strong>sserai pas <strong>de</strong> répéter, affirmiez-vous,que, faute d'avoir consacré entre 1930 et 1939 quelques milliards<strong>de</strong> plus chaque année à notre défense nationale, notre paysa été battu en 1940 après quelques semaines, son économiebouleversée, son potentiel industriel détruit et ses financesobérées lour<strong>de</strong>ment pour longtemps.« Cette situation n'a été que <strong>la</strong> conséquence directe <strong>de</strong> notredéfaite militaire. Que serait-ce <strong>de</strong>main, puisque <strong>la</strong> puissance<strong>de</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s armées mo<strong>de</strong>rnes dignes <strong>de</strong> ce nom estinfiniment supérieure à celle <strong>de</strong>s armées <strong>de</strong> 1940 ? »Nous sommes convaincus, monsieur le ministre, que voussaurez défendre en conseil <strong>de</strong>s ministres les intérêts <strong>de</strong> <strong>la</strong>défense nationale, que vous mettrez fin, par le vote d'un budgettriennal, à <strong>la</strong> déplorable pratique <strong>de</strong>s douzièmes provisoiresen matière <strong>de</strong> défense nationale.Vous effacerez <strong>la</strong> fâcheuse impression produite sur les commissaires<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale par le silence <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>rationprési<strong>de</strong>ntielle sur cet important problème. Vous nous donnerezles éc<strong>la</strong>ircissements dont nous avons besoin sur les attributions<strong>de</strong> votre collègue M. le ministre délégué à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>ncedu conseil.Nous sommes persuadés que vous ne procé<strong>de</strong>rez à aucunbouleversement <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> l'organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale sans en avoir entretenu <strong>la</strong> commission. Vous savezqu'elle est composée <strong>de</strong> députés soucieux <strong>de</strong> <strong>la</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong><strong>la</strong> France. Si certaines présences vous gênent, nous répôiidronsaux invitations que vous voudrez bien nous adresser.Nous espérons que nous n'aurons plus à voter <strong>de</strong> motioncomme celle qui fit l'objet <strong>de</strong> nos délibérations le 2 févrieret .que je me permets <strong>de</strong> vous rappeler:« La commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale,« Après avoir entendu le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale etle ministre <strong>de</strong>s forces armées,


..« Regrette <strong>de</strong>. n'àvôir'pas été préa<strong>la</strong>blement' consultée surl'organisation nouvelle intervenue à l'occasion du <strong>de</strong>rnierremaniement ministériel;« Constatant que ce bouleversement ne respecte pas les.impératifs suivants: nécessité d'un seul ministre responsable,


Et il ajoutait: « Depuis <strong>la</strong> guerre, <strong>la</strong> conception interarmess'est détériorée. Or, <strong>la</strong> marine, l'armée <strong>de</strong> terre et l'aviationconstituent une équipe. Agissant isolément, leurs forces sontpeu efficaces. Ensemble, elles peuvent remporter <strong>la</strong> victoire ».Et encore ceci: « Le système <strong>de</strong> mobilisation à l'âge atomiquedoit être tel que son entrée en action, lors <strong>de</strong> l'alerte<strong>la</strong>ncée par radio à l'échelon national, soit une question d'heuresplutôt que <strong>de</strong> jours ».Et je <strong>de</strong>mandais en conséquence si le Gouvernement entendaitfaire voter rapi<strong>de</strong>ment par le Parlement une loi "d'organisation<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale prévoyant <strong>la</strong> coopération obligatoire<strong>de</strong>s trois armes, air, terre, mer, et si notre système<strong>de</strong> mobilisation répondait aux exigences <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre atomique.Je n'ai pas besoin <strong>de</strong> souligner <strong>de</strong>vant vous l'importance <strong>de</strong>ces questions, monsieur le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale.¥otre patriotisme nous est connu. Mais vous savez aussi quelleest notre angoisse lorsque nous songeons à l'effort que nousaurions dû fournir, comparé à ce que nous avons réalisé.Et pourtant l'organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale intérieureest une nécessité impérieuse. A moins <strong>de</strong> se déc<strong>la</strong>rer battud'avance ou <strong>de</strong> se <strong>la</strong>isser bercer par l'espoir du désarmementtotal, unanimement consenti, il s'agit <strong>de</strong> résister et <strong>de</strong> vaincre.Dans une Europe <strong>de</strong> l'Ouest d'entrée <strong>de</strong> jeu coupée <strong>de</strong>l'Amérique par les bombar<strong>de</strong>ments thermonucléaires et privée<strong>de</strong> ses capitales par l'attaque atomique, le danger le plus redoutableet contre lequel il faut avant tout être garanti dès ledébut du conflit est <strong>la</strong> panique <strong>de</strong>s^ popu<strong>la</strong>tions, qui annihiletoute possibilité <strong>de</strong> mise en gar<strong>de</strong> et <strong>de</strong> résistance.Les sentiments <strong>de</strong> confiance et d'espoir <strong>de</strong>s nationaux nepeuvent résulter que <strong>de</strong>s précautions prises en temps <strong>de</strong> paix,quel que soit l'effort qu'elles impliquent.L'ensemble <strong>de</strong> ces précautions constitue précisément l'objet<strong>de</strong> l'organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense intérieure nationale d'un paysconsidéré, <strong>la</strong>quelle s'inscrit elle-même dans le cadre essentiel<strong>de</strong>s alliances militaires at<strong>la</strong>ntiques, mais qui en est distincte.L'opinion publique, au contraire, a tendance à remettre sonsalut aux seules mains <strong>de</strong>s organisations internationales, alorsqu'il est indispensable en outre <strong>de</strong> penser soi-même à réalisersa propre sécurité.Celle-ci repose sur les conditions ci-après. Nous <strong>de</strong>vons possé<strong>de</strong>ren propre les explosifs nucléaires. Sans bombes H, unpays offre une inévitable tentation à l'agresseur, qui ne craintpas les représailles. La sécurité d'un pays dépourvu <strong>de</strong>bombes H est entre les mains <strong>de</strong> ses alliés, qui <strong>de</strong>viennentalors ses maîtres.La bombe H est <strong>la</strong> première condition <strong>de</strong> l'indépendancecomme <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité nationale. Elle peut parer au premierdanger comme elle peut être un <strong>de</strong>rnier recours en cas <strong>de</strong>péril extrême.Nul en France ne <strong>de</strong>vrait être en repos jusqu'à ce que notregrand pays possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s bombes nucléaires en quantité suffisante.L'Angleterre, dans ce domaine, nous montre <strong>la</strong> voie.Cette fabrication n'excè<strong>de</strong> pas les possibilités financières dupays, comme on le <strong>la</strong>isse généralement croire à l'opinionpublique. Il suffirait pendant quatre ou cinq ans <strong>de</strong> vingt milliards<strong>de</strong> francs par an, c'est-à-dire le sixième du déficit <strong>de</strong> <strong>la</strong>Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français.Nous <strong>de</strong>vons disposer en tout temps en Europe d'approvisionnementssuffisant aux besoins <strong>de</strong>s premiers mois d'opérationsen raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> précarité <strong>de</strong>s communications Amérique-Europe.Nous <strong>de</strong>vons assurer l'exercice du pouvoir et du comman<strong>de</strong>mentterritorial en temps <strong>de</strong> guerre, ce qui suppose en temps<strong>de</strong> paix une décentralisation <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> gouvernement et<strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment, accumulés à Paris) un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserrement,<strong>de</strong>s abris pour les organes essentiels et pour les moyens <strong>de</strong>transmission.Nous <strong>de</strong>vons organiser <strong>la</strong> protection civile, dont les modalitéseont connues mais qui est inexistante, et prévoir en particulierl'évacuation <strong>de</strong>s ports et <strong>de</strong> <strong>la</strong> capitale, suivant <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns«t avec <strong>de</strong>s moyens prévus et vérifiés, comme ce<strong>la</strong> se fait enAmérique et en Gran<strong>de</strong>-Bretagne.Nous <strong>de</strong>vons créer une défense intérieure forte antipanique,antirévolution, capable <strong>de</strong> juguler toute tentative intérieure,<strong>de</strong> repousser tout débarquement par voie aérienne, <strong>de</strong> porterassistance en toute, circonstance à <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> reparerrapi<strong>de</strong>ment les <strong>de</strong>structions les plus préjudiciables.Ce<strong>la</strong> suppose une organisation rationnelle et robuste du comman<strong>de</strong>ment<strong>de</strong> <strong>la</strong> D. I. T. au sens le plus <strong>la</strong>rge du mot, <strong>de</strong>sforces aériennes et antiaériennes mo<strong>de</strong>rnes, forces d'aviationcapables <strong>de</strong> porter <strong>la</strong> bombe thermo-nucléaire F. T. A. petitcalibre, <strong>de</strong>s fusées et engins téléguidés, <strong>de</strong>s troupes terrestres<strong>de</strong> carrière et d'activé déployées dans les seules régions où'leur présence est nécessaire, mais en nombre suffisant, arméesà <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rne en vue <strong>de</strong> leurs missions, c'est-à-dire dotées <strong>de</strong>blindés légers, <strong>de</strong> véhicules tous terrains, <strong>de</strong> transmissions nombreuses,ae compagnies sanitaires, <strong>de</strong> compagnies d'électromecaniciens,et qui soient toujours prêtes, c'est-à-dire encorealimentées par <strong>de</strong>s centres d'instruction ; enfin <strong>de</strong>s corps d'interventionblindés, <strong>de</strong>s divisions type « javelot » déployées dans,les régions les moins exposées et capables <strong>de</strong> juguler rapi<strong>de</strong>menttoute tentative <strong>de</strong> grave insurrection ou <strong>de</strong> débarquementpar voie aérienne, <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> toute nature dont les unitéssoient créées à partir <strong>de</strong> forts noyaux actifs.Telles sont, indépendamment <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution <strong>de</strong> chaquepays au corps <strong>de</strong> bataille interallié, les conditions <strong>de</strong> <strong>la</strong> défenseintérieure, aussi essentielle que <strong>la</strong> défense extérieure et qui• <strong>de</strong>vrait, en tout cas, bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> même priorité.Tant que ces conditions ne seront ipas réalisées, les Français,parfaitement conscients aujourd'hui <strong>de</strong> l'absence presque totale<strong>de</strong>s moyens nécessaires" à ieur sécurité, sont promis dès <strong>la</strong> premièrealerte à <strong>la</strong> panique et au désastre.Monsieur le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale, je souhaite quevous <strong>de</strong>meuriez assez longtemps au poste que vous occupezpour que vous puissiez réaliser enfin une défense nationaleintérieure et extérieure qui garantisse <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong> <strong>la</strong> Franceet <strong>de</strong> l'Union française, parce que nous savons tous que c'estlà le meilleur moyen <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r <strong>la</strong> paix. (App<strong>la</strong>udissementsà droite et à l'extrême droite.)M. le prési<strong>de</strong>nt. Dans <strong>la</strong> discussion générale, <strong>la</strong> parole est àM. Kir.M. Félix Kir. Mes chers collègues, nous voterons, bienentendu, le douzième provisoire qui nous est <strong>de</strong>mandé, nonpas que nous voulions préparer <strong>la</strong> guerre, car <strong>la</strong> France a donnétout au long <strong>de</strong> son histoire <strong>de</strong> magnifiques exemples <strong>de</strong> sessentiments pacifiques.Je fais d'ailleurs appel aux anciens <strong>de</strong> l'autre guerre qui sesouviennent que Yiviani, par un geste qu'on a pu taxer d'impru<strong>de</strong>ncelorsqu'il a fait reculer nos troupes à dix kilomètres <strong>de</strong><strong>la</strong> frontière en juillet 1914, a voulu prouver à l'humanité que<strong>la</strong> France cherchait d'autres solutions que <strong>la</strong> guerre.Ces sentiments n'ont jamais changé. J'ai eu l'occasion <strong>de</strong>rappeler un jour à <strong>la</strong> tribune le rôle bienfaisant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Franceau XIX e siècle, où elle a procuré à quatre nations, <strong>la</strong> Grèce, <strong>la</strong>Belgique, l'Italie et <strong>la</strong> Turquie, l'indépendance nationale. Maisen ce moment-ci, nous sommes en présence d'une évolution,comme il s'en produit à toutes les époques, même en matière<strong>de</strong> stratégie.Je me souviens, étant tout jeune, d'avoir entendu <strong>de</strong>s soldats<strong>de</strong> 1870 se p<strong>la</strong>indre qu'ils n'avaient pas eu <strong>de</strong> mitrailleusesà opposer à celles <strong>de</strong> l'ennemi. En 1914, nous n'avionspas d'artillerie, ou si peu. En 1939, nous n'avions même pas600 avions en face <strong>de</strong>s 7.500 appareils que possédait l'ennemi.Je crains que, dans l'organisation <strong>de</strong> l'armée, on n'oublie <strong>de</strong>s'inspirer <strong>de</strong>s situations présentes, qui ne ressemblent en rienà celles du passé.C'est pourquoi je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale <strong>de</strong> bien vouloir é<strong>la</strong>guer <strong>de</strong> son budget <strong>de</strong>s dépensesinutiles afin d'utiliser le maximum <strong>de</strong> crédits à une préparationadéquate.Je voudrais qu'à côté <strong>de</strong> cette préparation militaire on songeaussi à <strong>la</strong> préparation morale <strong>de</strong>s pays. Je l'ai dit à <strong>la</strong> tribune,je ne veux pas croire que <strong>de</strong>s peuples qui ont souffert, qui ontconnu <strong>la</strong> guerre chez eux, comme les Allemands, qui ont,comme les Russes, connu <strong>la</strong> dévastation et perdu dix-sept millions<strong>de</strong>s leurs pendant le <strong>de</strong>rnier conflit, puissent rêver d'unenouvelle guerre..Il nous appartient d'utiliser une partie <strong>de</strong> nos crédits d'sponiblesdans une' propagan<strong>de</strong> infatigable afin <strong>de</strong> créer un climat,une atmosphère, qui pourra réunir les humains sur lechemin <strong>de</strong> <strong>la</strong> paix et <strong>de</strong> <strong>la</strong> prospérité. (App<strong>la</strong>udissements idroite, au centre et à l'extrême droite.)M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Dronne.M. Raymond Dronne. Je n'ai pas l'intention <strong>de</strong> soulevermaintenant les grands problèmes <strong>de</strong> structure militaire. Jesaisis tout simplement l'occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion <strong>de</strong> ce douzièmeprovisoire pour vous poser, monsieur le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong>défense nationale, une question très précise, celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> libération<strong>de</strong>s jeunes gens du contingent actuellement libérable.Les militaires en service en France et en Allemagne ontbénéficié d'une libération anticipée. Par contre, ceux qui serventen Afrique du Nord se trouvent maintenus au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong>durée légale.


^Il y a là une inégalité choquante. Le service militaire doitsetre égal pour tous. Si <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> faveur <strong>de</strong>vaient être•prises, il semble qu'elles auraient dû l'être <strong>de</strong> préférence enfaveur <strong>de</strong>s militaires en service en Afrique du Nord.Je sais, monsieur lé ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale, queVous venez <strong>de</strong> prendre vos fonctions. Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'examinerce petit problème et <strong>de</strong> vouloir bien le régler au mieux,le plus rapi<strong>de</strong>ment possible. (App<strong>la</strong>udissements à l'extrêmedroite, à droite et au centre.)M. le prési<strong>de</strong>nt., La parole est à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale et <strong>de</strong>s forces armées.M. Pierre Kcenig, ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>sforces armées. Mesdames, messieurs, sans allonger ce débat,je voudrais répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'information qui m'ontété adressées, d'abord à M. le rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et à M. Dronne.En ce qui concerne <strong>la</strong> libération du second contingent <strong>de</strong> <strong>la</strong>c<strong>la</strong>sse 1953, je me trouve évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>vant une situationdont j'hérite. Très rapi<strong>de</strong>ment — dès <strong>de</strong>main — j'ai l'intention<strong>de</strong> soulever cette question au conseil <strong>de</strong>s ministres. Maisnous sommes un peu engagés par ce qui a déjà été décidé.Des besoins existent en Afrique du Nord. Le Parlement lesconnaît et i'ignore, étant donné <strong>la</strong> faiblesse <strong>de</strong> nos effectifs etle faible vo<strong>la</strong>nt dont nous disposons, si nous serons en mesure<strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>main <strong>la</strong> décision que vous désirez. Je ne voudraispas susciter <strong>de</strong>s espoirs inconsidérés.Nul plus que "moi n'a déploré <strong>la</strong> procédure <strong>de</strong>s douzièmesprovisoires. Un budget, pour être bon, doit être étudié dès lemois <strong>de</strong> mai d'une année pour l'année suivante. Sinon il n'estpas prêt à temps dans les conditions voulues. Il faudra revenirà cette pratique.Vous conviendrez que pour l'année 1955 nous sommes trèsniai partis. Il aurait fallu commencer l'étu<strong>de</strong> du budget dèsle mois <strong>de</strong> mai <strong>de</strong> 1954 et nous sommes déjà en mars 1955.M. Pierre Métayer. Alors, commencez à étudier celui <strong>de</strong> 1956.M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées.C'est dire tout le retard-que nous avons dans <strong>la</strong> préparation<strong>de</strong> ce budget. Je m'en excuse, puisque c'est moi qui ai <strong>la</strong> charge<strong>de</strong> ce département.• Par ailleurs, je reste absolument convaincu <strong>de</strong> <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong>faire voter <strong>de</strong>s lois organiques. Je l'ai dit, je l'ai répété, jel'ai écrit. Je suis décidé à le faire et je le ferai certainement.M. Pierre André me rappe<strong>la</strong>it cruellement ce que je disaisjl y a <strong>de</strong>ux ans.M. le rapporteur pour avis. Ce n'était pas cruel, monsieur leministre.M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées.Il est toujours dangereux pour un parlementaire d'être attaquésur son propre terrain quand il est <strong>de</strong>venu ministre. [Sourires.)M. Max Lejeune. Vous l'êtes <strong>de</strong>puis peu, monsieur le ministre.M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées.Quoi qu'il en soit, nous vous soumettrons certainement <strong>de</strong>slois organiques, et je me tourne alors vers M. îe prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong>commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale pour lui dire que nouscol<strong>la</strong>borerons étroitement, en un travail <strong>de</strong> tous les jours, avecsa commission.. Il n'est pas concevable qu'une affaire qui intéresse au plushaut point <strong>la</strong> vie même <strong>de</strong>* <strong>la</strong> Fiance soit Irailée en vase clos,souvent même par <strong>de</strong>s hommes bien intentionnés mais insuffisammentcompétents.Nous ferons tout ensemble et très complètement, je vous endonne l'assurance.Il ne nous reste plus qu'à souhaiter que nous puissionsconduire une œuvre <strong>de</strong> longue haleine, car j'attire l'attention<strong>de</strong> l'Assemblée sur un point. Pour remettre notre défense nationaleet nos forces armées en état j'estime qu'un minimum <strong>de</strong><strong>de</strong>ux années est nécessaire: une année pour rompre avec lepassé, six mois ou un an pour remettre une nouvelle organisationen train et voir si l'on est sur <strong>la</strong> bonne voie. Il .nousfaudra donc un minimum d'un an et <strong>de</strong>mi à <strong>de</strong>ux ans. Peutêtreaurons-nous ce minimum <strong>de</strong> temps. (App<strong>la</strong>udissements.)M. Max Lejeune. Il nous mènera jusqu'à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>ture.M. le prési<strong>de</strong>nt. Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus <strong>la</strong> parole dans<strong>la</strong> discussion générale ?...La discussion générale est close.Je consulte l'Assemblée sur le passage à <strong>la</strong> discussion <strong>de</strong>sarticles.(L'Assemblée, consultée, déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> passer à <strong>la</strong> discussion <strong>de</strong>sarticles.)• [Articles 1 er à 7.]M. le prési<strong>de</strong>nt. « Art. 1 er . — Il est ouvert aux ministres,pour le mois <strong>de</strong> mars 1955, au titre <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong>s servicesmilitaires imputables sur le budget général, <strong>de</strong>s crédits provisionnelss'élevant à <strong>la</strong> somme totale <strong>de</strong> 82.634.738.000 francs.« Ces crédits s'appliquent:« A concurrence <strong>de</strong> 56.018.896.000 francs au titre III « Movens<strong>de</strong>s armes et services »;« A concurrence <strong>de</strong> 24.460.000 francs au titre IV « Intervenulions publiques et administratives »;« A concurrence <strong>de</strong> 26.591.382.000 francs au titre V « Equipement».Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong> parole ?...Je mets aux voix l'article 1 er .(L'article 1 er , mis aux voix, est adopté.)« Art. 2. — Il est ouvert aux ministres, pour le mois <strong>de</strong> mars1955, au titre <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong>s services militaires imputablessur les budgets annexes rattachés pour ordre au budget général,<strong>de</strong>s crédits provisionnels s'élevant à <strong>la</strong> somme totale <strong>de</strong>5.153.707.000 francs répartis comme suit:« Service <strong>de</strong>s essences 2.981.174.000 F.« Service <strong>de</strong>s poudres 2.172.533.000 F.« Total 5.153.707.000 F. »— (Adopté.)« Art. 3. — Les autorisations d'engagement par anticipationaccordées par l'article 3 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n u 54-1324 du 31 décembre1954 sont prorogées jusqu'au 31 mars 1955.« La liste <strong>de</strong>s chapitres visés au premier alinéa <strong>de</strong> cetarticle est ainsi complétée:« Section forces en Extrême-Orient:« Chap. 34-52. — Entretien- <strong>de</strong>s véhicules, <strong>de</strong> l'armement et<strong>de</strong>s munitions. » — (Adopté.)« Art. 4. — En sus <strong>de</strong>s autorisations déjà accordées parl'article 3, <strong>de</strong>uxième alinéa, <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 51-1324 du 31 décembre1954, le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer est autorisé à engager,jusqu'au 31 décembre 1955, <strong>de</strong>s dénenses, en excé<strong>de</strong>nt<strong>de</strong>s crédits ouverts par <strong>la</strong> présente loi, sûr les chapitres désignéset dans les limites fixées ci-après:« Chap. 32-41. — Service <strong>de</strong> santé, 54 millions <strong>de</strong> francs;« Chap. 32-82. — Habillement. — Campement. — Couchage.— Ameublement, 500 millions <strong>de</strong> francs;« Chap. 34-31. — Gendarmerie. — Fonctionnement <strong>de</strong>s services<strong>de</strong> matériel, 40 millions <strong>de</strong> francs. » — (Adopté.)« Art. 5. — Il est accordé au ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationaleet <strong>de</strong>s forces armées, au titre <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong>s servicesmilitaires imputables sur le 'budget annexe du service <strong>de</strong>spoudres rattaché pour ordre au. budget général, une autorisation<strong>de</strong> programme s'élevant à <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> 150 millions, applicableau chapitre 97-10: « Travaux d'équipement intéressantl'exploitation industrielle du service » du budget annexe duservice <strong>de</strong>s poudres. » — (Adopté.)« Art. 6. — Les crédits et les autorisations <strong>de</strong> programmeprovisionnels ouverts par <strong>la</strong> loi n» 54-1324 du 31 décembre 195<strong>4e</strong>t par <strong>la</strong> présente loi <strong>de</strong>viendront automatiquement caducs dès<strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> développement correspondantes. »— (Adopte.)« Art. 7. — A titre exceptionnel et jusqu'au 31 décembre1955, le règlement <strong>de</strong>s dépenses afférentes aux réquisitionsmilitaires françaises ou alliées non frappées <strong>de</strong> déchéances'impute sur les crédits du budget en cours à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> leurordonnancement. » — (Adopté.)M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Malleret-Joinville pouïexpliquer son vote sur l'ensemble du projet./


M. Alfred Kaileret JoinvlCe. L'Assemblée nationale aurait dûdéjà, comme on <strong>la</strong> ousa-vé, d scuter au budget <strong>de</strong> <strong>la</strong>défense nationale <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux mois au moins. Mais, comme ilest d'usage <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années, nous sommes obligés d'attendrele 30 juin pour savoir à quoi nous en tenir. Le 30 juin, en effet,est <strong>la</strong> date <strong>de</strong> fixation du budget <strong>de</strong>s Etats-Unis.On nous d'.t bien que <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s réformes sont à l'étu<strong>de</strong>.Ma s noire Assemblée n'a pas eu à en connaître. Des décrets ontcié pris par le précé<strong>de</strong>nt gouvernement sans même que <strong>la</strong>commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale en ait été .préa<strong>la</strong>blementinformée. Encore moins ies a-i-elle discutés.Sur quoi portent cas réformas ? Dans <strong>la</strong> mesure où nous pouvoirsinon 1rs analyser, nu moins ies entrevoir, il s'agira td'adapter nos forces et <strong>la</strong> structure do notre armée aux moyenstee'nn : ques no u v eaux.Selon certains, si <strong>la</strong> France ne possè<strong>de</strong> pas l'arme atomique,il est inutile qu'elle ait une armée; ou bien elle <strong>de</strong>vrait suivre,les veux le mes, <strong>la</strong> politique d'un Liai puis puissant. Mais onn'a "pas attendu cette discussion pour faire <strong>de</strong> notre pays unsatellite <strong>de</strong>s Etats-Unis.Au surplus, le dilemme dans lequel on prétend nous enfermerest faux. Ue nos jours, on cii'et, et puis que jamais <strong>la</strong> loreemilitaire d'un Etat ne dépend nullement <strong>de</strong> ses seuls moyenstechniques: <strong>la</strong> puissance militaire est fonction <strong>de</strong>s moyenstechniques combinés avec une politique intérieure et extérieurejuste.Hitler, par exemple, disposait <strong>de</strong> moyens techniques considérableset sa politique était fausse. On sait quels ont été leseffets <strong>de</strong> cette combinaison. Nous <strong>de</strong>vons nous en souvenir.D'autre part, on avait promis aux jeunes gens sous les drapeaux— compte tenu <strong>de</strong> l'évolution internationale — <strong>de</strong> leslibérer avant l'expiration du dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> 18 mois. Mais l'on a faillià cette promesse. Au lieu dé les libérer on tes -a envoyés, enparticulier ceux <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> l'air, faire <strong>de</strong>s besognes <strong>de</strong>répression et <strong>de</strong> guerre en Afrique du.Nord.Certains journaux ont affirmé que ceux qup l'on envoyaitlà-bas étaient volontaires. A propos <strong>de</strong> cet "article du Figaro,pour le nommer, un <strong>de</strong> ces jeunes gens vient, au nom <strong>de</strong> sescamara<strong>de</strong>s, d'écrire à l'un <strong>de</strong> nos collègues. Il déc<strong>la</strong>re notamment:« Nous affirmons qu'il est absolument faux que nous noussovons déc<strong>la</strong>rés volontaires pour <strong>la</strong> Tunisie lors du départ pource'pavs. J'ajouterai d'ailleurs qu'au moment <strong>de</strong> notre embarquementnoiis .ignorions totalement notre lieu <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination.« Il est tout à fait inconcevable, ajoute-t-il, qu'un membreeu Gouvernement se permette d'affirmer <strong>de</strong>s choses <strong>de</strong> cegenre, faisant fi <strong>de</strong> toute vérité. »Nous traduisons les sentiments, no is en sommes sûrs, <strong>de</strong>sjeunes Français et nous exprimons aussi <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> renforcerl'amitié indispensable entre notre peuple et ceux <strong>de</strong>l'Afrique du Nord, -en condamnant formellement cette politiquenéfaste.Il faut faire autre chose. Si <strong>la</strong> France soutient dans le mon<strong>de</strong>une politique <strong>de</strong> paix, si elle assuie son indépendance, si sesgouvernements pratiquent une politique intérieure qui aitl'adhésion du peuple, ses forces armées, même re<strong>la</strong>tivementmo<strong>de</strong>stes par rapport à d'autres, pourront avoir une pleineefficacité.Suivre une antre direction, c'est nous lier .par avance à <strong>la</strong>Wehrmacht revanchar<strong>de</strong> qu'on veut reconstituer, c'est remettieentièrement notre sort à <strong>la</strong> discrétion du Pen'.agone, c'est alleraux catastrophes atomiques.C'est pour ce<strong>la</strong>, c'est parce q:ie le Gouvernement actuel aannoncé qu'il suivrait cette direction-là, que nous voteronscontre le douzième qui nous est <strong>de</strong>mandé, en exprimant enmême temps notre espoir que triomphe bientôt une politiqueds paix et, par conséquent, une politique <strong>de</strong> défense nationale"au sens réel <strong>de</strong> ce mot. (App<strong>la</strong>udissements à Vextrême yauche.)M. Raymond Dronne. J'espère que vous n'allez pas nousproposer d'aligner en France <strong>la</strong> durée du service militaire surcelle en vigueur en Russie.M. le prési<strong>de</strong>nt. Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus <strong>la</strong> parole?...Je mets aux voix l'ensemble du projet <strong>de</strong> loi.(L'ensemble da projet <strong>de</strong> loi, mis aux voix, est adopté.)M. le prés'<strong>de</strong>nt. L'Assemblée nationale prend acte qu'enapplication <strong>de</strong> l'article 20, alinéa 3, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, leConseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République dispose pour sa première lecture duprojet <strong>de</strong> loi d'un dé<strong>la</strong>i maximum d'un jour à compter dudépôt du projet sur son bureau.— 8 —PROLONGATION DE DELAIS IMPARTES AU CONSEILDE LA REPUBLIQUEDiscussion d'une résolution.K. le prési<strong>de</strong>nt. L'ordre du jour appelle <strong>la</strong> discussion <strong>de</strong> <strong>la</strong>résolution transmise par M. le prési<strong>de</strong>nt du Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong>République <strong>de</strong>mandant à l'Assemblée nationale une prolongation<strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is prévus par l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitutionconcernant les projets et propositions <strong>de</strong> loi qui lui ont ététransmis par l'Assemblée nationale (n os 10122 rectifié, 10218).La parole est à M. Minjoz, rapporteur die <strong>la</strong> commission dusuffrage universel, <strong>de</strong>s lois constitutionnelles, du règlement et<strong>de</strong>s pétitions.KJ. Jea.n Minjoz, rapporteur. Mesdames, messieurs, à l'occasion<strong>de</strong> <strong>la</strong> réceïite crise ministérielle, le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquea <strong>de</strong>mandé à l'Assemblée nationale, dans <strong>la</strong> résolution portantJe n° 10122 rectifié, <strong>de</strong> prolonger, d'une durée égale au dé<strong>la</strong>iqui s'écoulera <strong>de</strong>puis le jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> démission du cabinet inclusjusqu'au jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> constitution du nouveau gouvernementinclus, les dé<strong>la</strong>is prévus par l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitutionconcernant les projets et propositions <strong>de</strong> loi qui lui ont ététransmis par l'Assemblée nationale.En juin 1951 et dans <strong>de</strong>s circonstances analogues, votrecommission s'était déjà prononcée contre une prolongationautomatique <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>i et son prési<strong>de</strong>nt, M. Prélot, s'exprimaitcomme suit dans son rapport n° 8C99:« En accordant l'an <strong>de</strong>rnier, à pareille époque, le dé<strong>la</strong>i ainsisollicité, <strong>la</strong> commission du suffrage universel avait estimé quecette pratique ne <strong>de</strong>vait pas se transformer en coutume.« Une crise se prolongeant et se trouvant, en certainesépoques <strong>de</strong> l'année, assez vite suivie d'une suspension <strong>de</strong>session, tout le travail légis<strong>la</strong>tif est pratiquement retardé <strong>de</strong>plusieurs mois; certains textes même, à raison <strong>de</strong> faits qu'ilsconcernent, et <strong>de</strong>s dates qu'ils- prévoient, sont dépassés surle calendrier et le vote <strong>de</strong> l'Assemblée nationale perd ainsitoute portée.i< La commission du suffrage universel a, dans ces conditions,estimé qu'il convenait <strong>de</strong> distinguer entre les textesvenant à échéance pendant <strong>la</strong> crise ou immédiatement aprèsson dénouement, et ceux pour lesquels les dé<strong>la</strong>is d'examenencore à courir <strong>de</strong>meurent suffisants après <strong>la</strong> formation dunouveau cabinet.. « Pour les premiers, <strong>la</strong> commission propose une prorogation<strong>de</strong> durée variable, mais en tout cas assez longue pour qu'aucuneexpiration <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>i ne survienne aVant <strong>la</strong> fin du dixième joursuivant celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> constitution du nouveau gouvernement." Pour les seconds, <strong>la</strong> commission s'en remet à <strong>la</strong> décisionultérieure <strong>de</strong> l'Assemblée qui <strong>de</strong>vra, après rapport <strong>de</strong> ses cnmmissionsintéressées, se prononcer sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> prolongationformulées cas par cas par le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République,selon le droit commun, étant entendu que les retards provoquéspar <strong>la</strong> crise ministérielle seraient pris par l'Assemblée nationaleen particulière considération. »Telles étaient, mes chers collègues, les raisons invoquées àl'époque par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> notre commission, M. Prélot.La semaine <strong>de</strong>rnière, votre commission a estimé, que cesraisons étaient toujours va<strong>la</strong>bles, bien que <strong>la</strong> question, je doisle souligner, se pose différemment <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> revision <strong>de</strong> l'article20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution.Elle n'a pas voulu, également, faire <strong>de</strong> distinction entre <strong>la</strong>dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois imparti au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République poursa première lecture et le dé<strong>la</strong>i d'accord <strong>de</strong> cent jours.Cette attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> votre commission s'inspire <strong>de</strong> son désir <strong>de</strong>ne pas voir ajouter <strong>de</strong> nouveaux dé<strong>la</strong>is à l'automatisme prévupar le <strong>de</strong>rnier alinéa du nouvel article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution.File ne doit être nullement considérée comme s'inspirant d'uneméfiance quelconque à l'égard du Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République,puisqu'il reste entendu que les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s qu'il formulera enapplication <strong>de</strong> cet alinéa, seront, dans chaque cas, appréciéeslibéralement par l'Assemblée.En conséquence, votre comm'ssion vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> bienvouloir adopter le texte que l'Assemblée avait précé<strong>de</strong>mmentvoté et dans une rédaction qui comporte les modifications <strong>de</strong>foi me rendues nécessaires par <strong>la</strong> revision <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong>Constitution.


<strong>la</strong>. l« prési<strong>de</strong>nt. Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong> parole dans <strong>la</strong>discussion générale ?...Je consulte l'Assemblée sur le passage à <strong>la</strong> discussion <strong>de</strong> <strong>la</strong>résolution.(L'Assemblée, consultée, déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> passer à <strong>la</strong> discussion <strong>de</strong><strong>la</strong> résolution.)E3. le prési<strong>de</strong>nt. Je donne lecture <strong>de</strong> <strong>la</strong> résolution:« L'Assemblée nationale déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolonger les dé<strong>la</strong>is impartis.par l'article 120 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquepour délibérer sur les projets et propositions <strong>de</strong> loi quilui ont été transmis par l'Assemblée nationale, du nombre <strong>de</strong>jours nécessaires pour qu'aucune expiration <strong>de</strong> ces dé<strong>la</strong>is nesurvienne avant <strong>la</strong> fin au dixième jour suivant le jour <strong>de</strong> <strong>la</strong>nomination du nouveau gouvernement. »Je suis saisi <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux amen<strong>de</strong>ments pouvant être soumisà une discussion commune: le premier, déposé par M. Bruyneel,sous le n° 1, tend à rédiger comme suit <strong>la</strong> résolution:« L'Assemblée nationale, par application du huitième alinéa<strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolonger <strong>de</strong> vingtjours, durée égale à celle qui s'est écoulée entre <strong>la</strong> démissiondu précé<strong>de</strong>nt cabinet et <strong>la</strong> constitution du nouveau gouvernement,le dé<strong>la</strong>i constitutionnel imparti au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquepour statuer en première lecture sur les projets et propositions<strong>de</strong> loi adoptes par l'Assemblée nationale, dont ilest saisi actuellement. »Le <strong>de</strong>uxième amen<strong>de</strong>ment, déposé par M. Bal<strong>la</strong>nger et lesmembres du groupe communiste, sous le n® 2, tend à rédigercomme suit <strong>la</strong> résolution:« 1° L'Assemblée nationale déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolonger d'une duréeégale au dé<strong>la</strong>i qui s'est écoulé entre le jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> démission ducaibinet inclus jusqu'au jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> constitution du cabinet inclusles dé<strong>la</strong>is prévus par l'alinéa 2 <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitutionconcernant les projets et propositions <strong>de</strong> loi qui lui ont ététransmis par l'Assemblée nationale après première lecture parcelle-ci.« 2° L'Assemblée nationale déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolonger les dé<strong>la</strong>isimpartis, par l'alinéa 6 <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, auConseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République pour délibérer sur les projets et propositions<strong>de</strong> loi qui lui ont été transmis par l'Assembléenationale, du nombre <strong>de</strong> jours nécessaires pour qu'aucuneexpiration <strong>de</strong> ces dé<strong>la</strong>is ne survienne avant <strong>la</strong> fin du dixièmejour suivant le jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> nomination du nouveau gouvernement.»La parole est à M. Bruyneel, pour soutenir son amen<strong>de</strong>ment.M. Robert Bruyneel. Mes chers collègues, je monte à <strong>la</strong>tribune pour soutenir <strong>la</strong> cause du Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République,mais surtout pour défendre <strong>la</strong> logique.Je tiens d'abord à faire mon mca culpa car, bien que membreassidu <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission du suffrage universel, <strong>de</strong>s lois constitutionnelles.du règlement et <strong>de</strong>s pétitions, je n'ai pas assistéà <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière <strong>de</strong> ses réunions. Je le regrette, car si j'avais puparticiper à <strong>la</strong> discussion, je me serais insurgé c.ontre <strong>la</strong> propositionqui nous est faite.Pour réparer cette omission, je ne disposais que d'unmoyen: le dépôt d'un amen<strong>de</strong>ment, ce que j'ai fait.Pour le soutenir, ma tâche sera d'autant plus facile que<strong>la</strong> procédure qu'il envisage est celle même qui a été appliquéejusqu'à ces <strong>de</strong>rnières années.En effet, <strong>de</strong> novembre 1947 à juin 1953, lors <strong>de</strong> toutes lescrises ministérielles, le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République a <strong>de</strong>mandé àl'Assemblée nationale — et obtenu d'elle sans aucune difficulté— que le dé<strong>la</strong>i constitutionnel d'examen <strong>de</strong> toutes lesaffaires en instance <strong>de</strong>vant lui fût prolongé d'une durée égaleà celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise. Pareille prolongation se jutifie par le faitque <strong>la</strong> crise ministérielle interrompt nécessairement tout travaillégis<strong>la</strong>tif aussi bien en commission qu'en séance publique,le gouvernement étant constitutionnellement appelé à intervenirà toutes les'étapes <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure légis<strong>la</strong>tive.Il faut d'ailleurs ajouter que, le plus souvent, le Conseil <strong>de</strong><strong>la</strong> République n'a pas utilisé pleinement les dé<strong>la</strong>is supplémentairesqui lui étaient accordés. C'est ainsi que lorsque leConseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République a suspendu ses travaux le 26 mai1953, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> chute du gouvernement René Mayer, ilse trouvait saisi <strong>de</strong> 53 projets et propositions <strong>de</strong> loi. L'Assembléenationale ayant accepté <strong>de</strong> prolonger les dé<strong>la</strong>is concernantces affaires <strong>de</strong> 38 jours, durée égale à celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> criseministérielle, et <strong>la</strong> session ayant été interrompue le 25 juillet,27 jours après <strong>la</strong> constitution du gouvernement Laniel, aucun<strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is concernant ces 53 affaires n'était épu':é à <strong>la</strong> date <strong>de</strong>l'interruption <strong>de</strong> session. Cependant, 46 <strong>de</strong>s 53 affaires en questionavaient alors été examinées par le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République.Après <strong>la</strong> démission du cabinet Laniel, en juin 1954, l'Assembléenationale, sur le rapport <strong>de</strong> sa commission du suffrageuniversel, a rompu sa jurispru<strong>de</strong>nce antérieure et décidé (lene prolonger les dé<strong>la</strong>is impartis au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiqueque « du nombre <strong>de</strong> jours nécessaire pour qu'aucune expiration<strong>de</strong> ces dé<strong>la</strong>is ne survienne avant <strong>la</strong> lin du dixième joursuivant <strong>la</strong> nomination du nouveau gouvernement ».Cette solution avait pour effet <strong>de</strong> limiter <strong>la</strong> prolongation <strong>de</strong>dé<strong>la</strong>i à une partie <strong>de</strong>s affaires en instance <strong>de</strong>vant le Conseil<strong>de</strong> <strong>la</strong> République.La commission du suffrage universel et du règlement duConseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, après cette décision <strong>de</strong> l'Assemblée,a fait valoir auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission correspondante <strong>de</strong> l'Assembléenationale les raisons qui lui paraissaient rendre souhaitableun retour à <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>nce antérieurement appliquéeen <strong>la</strong> matière.La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolongation <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is formulée par leConseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République après <strong>la</strong> chute du gouvernement"Mendès-France a fait l'objet, <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission dusuffrage universel et du règlement <strong>de</strong> l'Assemblée nationale,d'un rapport, que vient <strong>de</strong> présenter M. Minjoz, tendant àreprendre purement et simplement <strong>la</strong> solution adoptée enjuin 1954.Pourquoi cette solution est-elle contestab 1 e et pourquoi semble-t-ilpréférable <strong>de</strong> revenir à <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>nce suivie <strong>de</strong> 1Ô47à 1953 ?Pour une raison <strong>de</strong> fait: jamais cette jurispru<strong>de</strong>nce, quiconsistait, rappelons-le, à proroger les dé<strong>la</strong>is <strong>de</strong> toutes lesaffaires en instance d'une durée égale à celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise ministérielle,n'a provoqué <strong>la</strong> moindre difficulté. Jamais le Conseil<strong>de</strong> <strong>la</strong> République n'a abusé <strong>de</strong> cette prorogation générale <strong>de</strong>sdé<strong>la</strong>is. Les indications données ci-<strong>de</strong>ssus en ce qui concerne<strong>la</strong> crise ministérielle <strong>de</strong> mai-juin 1953 en donnent <strong>la</strong> preuve.Ensuite, pour- une raison <strong>de</strong> droit.Aux termes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquedispose en première lecture <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois — éventuellementd'un dé<strong>la</strong>i plus bref, pour les affaires budgétaires — afind'examiner en commission et <strong>de</strong> discuter en séance publiqueles projets et propositions qui lui sont transmis par l'Assembléenationale.Or, il est incontestable que <strong>la</strong> vacance du pouvoir résultantd'une crise ministérielle interrompt aussi bien le travail encommission que les discussions en séance publique — et ce<strong>la</strong>pour toutes les affaires en instance, que l'expiration du dé<strong>la</strong>iqui les concerne soit imminente ou soit lointaine.Pratiquement, <strong>la</strong> non-prolongation <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is impartis auConseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République pour toutes les affaires dont il estsaisi aurait donc incontestablement pour effet <strong>de</strong> réduire d'unedurée égale à celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise le dé<strong>la</strong>i constitutionnel dont ildispose pour l'examen d'une partie <strong>de</strong> ces affaires.En l'espèce, <strong>la</strong> solution proposée par <strong>la</strong> commission auraitpour effet <strong>de</strong> ne prolonger les dé<strong>la</strong>is — pour une durée variantentre vingt et un jours et un jour — que pour sept affaires, et<strong>de</strong> ne pas les modifier — c'est-à-dire, en réalité, <strong>de</strong> les réduire<strong>de</strong> trois semaines, durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise <strong>de</strong> février 1955 — pourvingt-<strong>de</strong>ux affaires.C'est pourquoi il est souhaitable que l'Assemblée revienneà sa jurispru<strong>de</strong>nce antérieure, c'est-à-dire qu'elle ne fasse nidifférence dans <strong>la</strong> prolongation <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>is qu'elle a : ccor-<strong>de</strong>raau Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, ni discrimination entre les affairesauxquelles s'appliquera celte prolongation.J'estime au surplus, pour ma part, qu'il serait parfaitementdép<strong>la</strong>isant à l'égard du Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République <strong>de</strong> l'obligerà <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r constamment <strong>de</strong>s prolongations <strong>de</strong> uë<strong>la</strong>;.Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l'Assemblée nationale <strong>de</strong> voter' mon amen<strong>de</strong>mentet je réc<strong>la</strong>me un scrutin. (App<strong>la</strong>udissements à droite.)M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Bal<strong>la</strong>nger, pour soutenirson amen<strong>de</strong>ment.M. Robert Bal<strong>la</strong>nger. Mesdames, messieurs, l'amen<strong>de</strong>ment quej'ai déposé au nom du groupe communiste reprend les idéesque j'avais développées à <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission dusuffrage universel, que <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission n'a pasvoulu retenir et dont M. le rapporteur a fait mention dans sonrapport.Je veux espérer que ces propositions auront un meilleur sort<strong>de</strong>vant l'Assemblée nationale.


ASSEMBLEE NATIONALE —Des critiques peuvent être apportées au texte que nous a lutout à l'heure M- le rapporteur et qui tend à reprendre purementet simplement les dispositions que nous avions adoptéesl'année <strong>de</strong>rnière.En effet, à part quelques modifications <strong>de</strong> forme, le textesoumis à notre discussion, en ce qui concerne <strong>la</strong> prolongation<strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is en 1955, est le même qu'eu 1954.On semble oublier un changement essentiel, fondamental:le vote d'une nouvelle Constitution et l'institution <strong>de</strong>s navettes.A <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière, l'Assemblée nationale a voté•une revision constitutionnelle contre <strong>la</strong>quelle, pour notre paît,nous nous sommes élevés en combattant les dispositions mauvaisesqu'elle contenait.Certaines modifications n'ont d'ailleurs pas eu l'agrément,il y a quelque temps, <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts du conseil désignés, qui6'en sont trouvés très marris. 11 en est d'autres égalementmauvaises. Quoi qu'ii en soit, elles résultent <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution,qu'il faut bien appliquer. ..Or, <strong>la</strong> Constitution <strong>de</strong> 1940 prévoyait un seul et unique dé<strong>la</strong>i<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois pendant lequel le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République serononçait sur les propositions votées en première lecture parFAssemblée nationale. Au bout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois, si le dé<strong>la</strong>i n'avaitpas été respecté ou s'il n'avait pas été prolongé, le texte revenaitpour être définitivement voté <strong>de</strong>vant notre Assemblée.La Constitution <strong>de</strong> 1954 modifie cette disposition. Il y a maintenant<strong>de</strong>ux sortes <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>is :L'alinéa 2 <strong>de</strong> l'article 20 stipule que le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquedispose do <strong>de</strong>ux mois pour se prononcer sur les textes.votés en première lecture par l'Assemblée nationale.L'alinéa 6 prévoit qu'une fois ce dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois écoulé,à défaut d'accord dans un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> cent jours à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong>transmission du texte au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République pour<strong>de</strong>uxième lecture, l'Assemblée nationale peut statuer définitivementen reprenant le <strong>de</strong>rnier texte voté par elle.La nouvelle Constitution prévoit donc bien <strong>de</strong>ux dé<strong>la</strong>is: l'un<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois, le second <strong>de</strong> cent jours.Or, il faut faire une différence entre ces <strong>de</strong>ux dé<strong>la</strong>is.Lorsque le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République est saisi d'un texte votéen première lecture, il doit se prononcer sur le fond du'problème,et il doit pouvoir s'informer <strong>de</strong> l'opinion gouvernementale.D'autant plus qu'il peut s'agir <strong>de</strong> textes importants,comme par exemple les accords <strong>de</strong> Londres et <strong>de</strong> Paris et leréarmement <strong>de</strong> l'Allemagt e.Personne ne peut contester que le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquedoit disposer d'un dé<strong>la</strong>i suffisant pour lui permettre <strong>de</strong>consulter le Gouvernement sur le texte en discussion.On pourrait évi<strong>de</strong>mment soutenir.que l'autre dé<strong>la</strong>i, celui <strong>de</strong>cent jours, n'a pas à être prolongé <strong>de</strong> <strong>la</strong> môme façon puisque<strong>la</strong> question a été déjà discutée au fond et qu'il ne s'agit plusque <strong>de</strong> modifications <strong>de</strong> forme ou partielles, pour lesquellesl'opinion gouvernementale ne s'impose pas.Mais, je Je répète, il semble indispensable que le Conseil <strong>de</strong><strong>la</strong> République dispose du dé<strong>la</strong>i intégral <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois pour lepremier examen d'un texte, et que, par conséquent, ce dé<strong>la</strong>ipoit prolongé d'une durée égale à celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise ministérielle.C'est pourquoi mon amen<strong>de</strong>ment fait une différence entre ledé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois et le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> cent jours. J'en rappelle lestermes :« L'Assemblée nationale déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolonger d'une duréeégale au dé<strong>la</strong>i qui s'est écoulé entre le jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> démission ducabinet inclus jusqu'au jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> constitution du cabinetinclus les dé<strong>la</strong>is prévus par l'alinéa 2 <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong>Constitution concernant les projets et propositions <strong>de</strong> loi quilui ont été transmis par l'Assemblée nationale après premièrelecture par celle-ci. »Cette première disposition rejoint dans ses conséquencesl'amen<strong>de</strong>ment déposé par M. Bruyneel.•La <strong>de</strong>uxième partie <strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong>ment concerne le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong>cent jours prévu pour <strong>la</strong> navette. Nous pensons que celui-ci peutêtre réduit sans difficultés. Notre texte se rapproche <strong>de</strong> celuiproposé par M. Minjoz. Je me permets également <strong>de</strong> le relire:« L'Assemblée nationale déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> prolonger les dé<strong>la</strong>is impartis,par l'alinéa 6 <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, au Conseil <strong>de</strong><strong>la</strong> République pour délibérer sur les projets et proipositions <strong>de</strong>loi qui ont été transmis par l'Assemblée nationale, du nombre<strong>de</strong> jours nécessaires pour qu'aucune expiration <strong>de</strong> ces dé<strong>la</strong>isne survienne avant, <strong>la</strong> fin du dixième jour suivant le jour <strong>de</strong> <strong>la</strong>nomination du nouveau Gouvernement. »Nous resterions ainsi dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is normaux. Nous permettrionsau Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Republique, pour le premier examen- n i • . 1 fiSEANCE DU 1 er MARS 1955du texte, pour son examen au fond, <strong>de</strong> disposer, quoi qu'i<strong>la</strong>rrive, d'un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois et nous n'allongerions pasoutre mesure le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> cent jours prévu pour <strong>la</strong> navette.Cette disposition me paraît <strong>la</strong> plus raisonnable ; je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àl'Assemblée nationale ue l'adopter par scrutin.M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. le rapporteur.I*. le rapporteur. La commission n'a pas eu à examiner cesamen<strong>de</strong>ments.Au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion qui a précédé l'adoption <strong>de</strong> <strong>la</strong> résolutionqui vous est soumise, <strong>la</strong> commission a,.en effet, entendu<strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> nos collègues communistes <strong>de</strong>s observations analoguesà celles qu'ils viennent <strong>de</strong> .présenter, et qui rejoignentcelles <strong>de</strong> M. Bruyneel, tout au moins en ce qui concerne <strong>la</strong>première partie <strong>de</strong>'leur amen<strong>de</strong>ment.Cependant <strong>la</strong> commission n'a pas eu à émettre <strong>de</strong> vote surcet amen<strong>de</strong>ment, car lorsqu'on a proposé le texte dont j'aidonné lecture, personne ne s'y est opposé. C'est dans cesconditions que mon rapport a été rédigé.L'Assemblée nationale pourra donc se prononcer en touteliberté. Cependant, je peux dire que dans l'esprit <strong>de</strong> <strong>la</strong> majorité<strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission, celle-ci ne vou<strong>la</strong>it pascréer un automatisme et, d'autre part, faire <strong>de</strong> distinctionentre le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois imparti au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquepour sa première lecture et le dé<strong>la</strong>i d'accord <strong>de</strong> cent jours.Dans ces conditions, par conséquent, au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission,je maintiens le texte <strong>de</strong> mon rapport.M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Bruyneel.M. Robert Bruyneel. Mes chers collègues, je suis obligé <strong>de</strong>constater que <strong>la</strong> commission ne s'oppose pas formellement àmon amen<strong>de</strong>ment, si j'ai bien compris M. Minjoz.Je constate également que le système que je préconise afonctionné très favorablement, sans aucune difficulté, entre les<strong>de</strong>ux Assemblées, <strong>de</strong> 1917 à 1953.Je vous en supplie, ne créez pas entre elles <strong>de</strong>s difficultés. supplémentaires. C'est pourquoi je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> voter monamen<strong>de</strong>ment.M. le prési<strong>de</strong>nt. Je mets aux voix l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>M. Bruyneel.Je suis saisi d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin.Le scrutin est ouvert.(Les votes sont recueillis.)M. le prési<strong>de</strong>nt. Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus à voter ?...Le scrutin est clos.(MM. les secrétaires font le dépouillement <strong>de</strong>s votes.)M. le prési<strong>de</strong>nt. Voici le résultat du dépouillement du scrutin:Nombre <strong>de</strong>s votants 506Majorité absolue 254Pour l'adoption 350Contre 156L'Assemblée nationale a adopté.Je vais suspendre <strong>la</strong> séance. Elle sera reprise à dix-huit heurestrente, pour l'examen éventuel en <strong>de</strong>uxième lecture <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux projets <strong>de</strong> douzièmes provisoires que l'Assemblée Aadoptés.M. Jean Minjoz. Ces projets seront-ils prêts ?M. le prési<strong>de</strong>nt. Je l'espère, car, s'il en est ainsi, nouspourrons en terminer cet après-midi.La séance est suspendue.(La séance, suspendue à seize heures quarante-cinq minutes iest reprise à dix-huit heures trentc-cinq minutes.)M. le prési<strong>de</strong>nt. La séance est reprise.Le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République n'ayant pas terminé <strong>la</strong> discussion<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux projets <strong>de</strong> loi portant ouverture <strong>de</strong> créditsprovisoires, l'Assemblée voudra sans doute reporter à <strong>de</strong>mainaprès-midi, au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance, l'examen éventuel ensecon<strong>de</strong>lecture <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux projets comme le prévoit d'ailleursl'ordre du jour. (Assentiment.)— 9 —DEMISSION D'UN MEMBRE D'UÎ'E COMMISSIONH. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> démission <strong>de</strong> M. Sourbeîcomme membre <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s boissons.


ASSEMBLEE" NATIONALE — SEANCE DU 1 er MARS 1955 913— 10 —INSCRIPTION D'AFFAIRES SOUS RESERVEQU'IL N'Y AIT PAS DEBATM. le prési<strong>de</strong>nt. En vertu <strong>de</strong> l'article 36 du règlement, <strong>la</strong>conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts a décidé d'inscrire, sous réservequ'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jour du troisièmejour <strong>de</strong> séance:1° Suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui mardi 1 er mars 1955:Lè projet <strong>de</strong> loi adopté par l'Assemblée nationale, modifiépar le Conseil <strong>de</strong> Ja République, re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> protection du titred'oenologue (n° s 9611-9899) ;Le projet <strong>de</strong> loi adopté par l'Assemblée nationale, modifiépar. le Conseil «<strong>de</strong> <strong>la</strong> République, portant extension à l'Algérie<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi validée du 3 avril 1912 prohibant <strong>la</strong> conclusion <strong>de</strong>pactes sur le règlement <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités dues aux victimesd'acci<strong>de</strong>nts (n os 9694-10049) ;Le projet" <strong>de</strong> loi modifiant l'article 430 du co<strong>de</strong> pénal (n oa 9461-9625-10125) ;Les propositions <strong>de</strong> loi :• 1° <strong>de</strong> M. Bouxom portant majoration<strong>de</strong>s rentes viagères ayant pour objet le payement <strong>de</strong> sommesd'argent variables en fonction du sa<strong>la</strong>ire départemental moyen,servant <strong>de</strong> base au calcul <strong>de</strong>s prestations familiales; 2° <strong>de</strong>M. Minjoz et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à donner unenouvelle base aux contrats in<strong>de</strong>xés sur le sa<strong>la</strong>ire moyen départemental;3° <strong>de</strong> M. C<strong>la</strong>udius-Petit et plusieurs do ses collèguestendant à ce que le sa<strong>la</strong>ire minimum interprofessionnel garantisoit substitué au sa<strong>la</strong>ire moyen départemental dans les c<strong>la</strong>uses<strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> ventes immobilières en viager comportant unein<strong>de</strong>xation sur ce <strong>de</strong>rnier • sa<strong>la</strong>ire (n os 7995-8202-8207-9091-9499-10128) ;Le projet <strong>de</strong> loi (rapport fait au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte légis<strong>la</strong>ture)re<strong>la</strong>tif à l'interdiction <strong>de</strong> séjour (n os 4025-7807-10136) ;La proposition <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Guis<strong>la</strong>in et plusieurs <strong>de</strong>ses collègues tendant à inviter le Gouvernement à tenir compte<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion et du volume global <strong>de</strong>s impôts,et taxes pavés pour attribuer les crédits <strong>de</strong>stinés à l'entretienet l'amélioration <strong>de</strong>s routes nationales du département du Nord(n os 2624-6421) ;La proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Mitterrand et plusieurs <strong>de</strong> ' sescollègues tendant à <strong>la</strong> création d'un office pastoral <strong>de</strong> l'Afriquenoire (n os 6349-8235-9442.) (Le rapport conclut à une proposition<strong>de</strong> résolution) ;Le projet <strong>de</strong> loi ayant pour objet, dans les territoires relevant<strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer autres que ies Etablissementsfrançais dans l'In<strong>de</strong>, <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s monuments naturels,<strong>de</strong>s sites et <strong>de</strong>s monuments <strong>de</strong> caractère historique, scientifique,artistique ou pittoresque, le c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s objets historiques,scientifiques ou ethnographiques et <strong>la</strong> réglementation <strong>de</strong>sfouilles (n M 1893-10072);La proposition <strong>de</strong> loi, adoptée par l'Assemblée nationale,modifiée par le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, tendant à étendreaux entreprises <strong>de</strong> transport les dispositions <strong>de</strong> l'article 1 er <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 11 octobre. 1946 re<strong>la</strong>tive à l'organisation <strong>de</strong>s servicesmédicaux du travail '(n° s 8541-10047).2° Suivant <strong>la</strong> distribution du rapport:La proposition <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Bricout tendant à inviterle Gouvernement à procé<strong>de</strong>r d'urgence à l'assainissement dumarché <strong>de</strong> <strong>la</strong> pomme <strong>de</strong> Jerre (n os 10164-10217) ;I. — Le projet <strong>de</strong> loi tendant à compléter l'article 479 duco<strong>de</strong> pénal; II: les propositions <strong>de</strong> loi: 1° <strong>de</strong> M. Olmi, tendantà étendre l'application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre1913, complétées par celles du 2 mai 1930, sur les dégradationscommises aux immeubles c<strong>la</strong>ssés, aux auteurs d'inscriptionssur les bâtiments publics ou privés, les chaussées<strong>de</strong>s routes, trottoirs ou murs bordant les voies <strong>de</strong> communicationou tous emp<strong>la</strong>cements voisins <strong>de</strong>s sites c<strong>la</strong>ssés; 2° <strong>de</strong>Mme <strong>de</strong> Lipkowski, MM. Francis Caillet et Catroux tendant àcompléter les dispositions <strong>de</strong> l'article 257 du co<strong>de</strong> pénal ence qui concerne les inscriptions sur <strong>la</strong> voie publique (n os 10025-3604-4124-10191) ;Le projet <strong>de</strong> loi complétant l'article 7 <strong>de</strong> l'ordonnance du19 octobre 1945 portant co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française(n° 5193).3° Suivant <strong>la</strong> distribution <strong>de</strong> l'avis :Le projet <strong>de</strong> loi autorisant l'aliénation aux enchères publiquesd'un établissement industriel appartenant à l'Etat et.sis à Cau<strong>de</strong>bec-en-Caux (Seine-Inférieurej £n os 8109-10120);.I: Le projet <strong>de</strong> loi portant extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 51-1124du 26 septembre 1951 instituant <strong>de</strong>s bonifications d'anciennetépour <strong>de</strong>s personnes ayant pris une part active et continue à<strong>la</strong> résistance et prévoyant <strong>de</strong>s dérogations temporaires auxrègles <strong>de</strong> recrutement *et d'avancement dans <strong>de</strong>s emplois publics;II: les propositions <strong>de</strong> loi: 1° <strong>de</strong> M. Rabier et plusieurs<strong>de</strong> ses collègues tendant rendre applicable à l'Algérie <strong>la</strong> loin° 51-1124 du 26 septembre 1951 instituant <strong>de</strong>s bonificationsd'ancienneté pour les personnes ayant pris une part active etcontinue à <strong>la</strong> résistance et à prévoir <strong>de</strong>s dérogations temporairesaux règles <strong>de</strong> recrutement et d'avancement dans lesemplois publics; 2° <strong>de</strong> M. Fonlupt-Esperaber et plusieurs <strong>de</strong>ses collègues tendant à rendre applicable à l'Algérie <strong>la</strong> loin° 51-1124 du 26 septembre 1951 instituant <strong>de</strong>s bonificationsd'ancienneté pour les personnes ayant pris une part activeet continue à <strong>la</strong> résistance et à prévoir <strong>de</strong>s dérogations temporairesaux règles <strong>de</strong> recrutement et d'avancement dans iesemplois publics <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong>s cadres algériens (n oa 7664-5362-6394-Q246-6979-8700-9420) ;La proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Defos du Rau tendant à modifierl'article 13 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi U: 29 juillet 1881 sur <strong>la</strong> presse (n os 5264-10132),— 11 —REINSCRIPTION D'AFFAIRESSOUS RESERVE QU'IL N'Y AIT PAS DEBATM. le prési<strong>de</strong>nt. L'avis supplémentaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>sfinances sur: 1° le projet <strong>de</strong> loi tendant à modifier l'article 4<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 48-1473 du 23 septembre 1948 étendant aux étudiantscertaines dispositions <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-2454 du19 octobre 1945 fixant le régime <strong>de</strong>s assurances sociales applicableaux assurés <strong>de</strong>s professions non agricoles; 2° <strong>la</strong> proposition<strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Deixonne et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguestendant à inviter le Gouvernement à assurer l'application<strong>la</strong> plus <strong>la</strong>rge <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> sécurité sociale <strong>de</strong>sétudiants, n'a pas été mis en distribution-avant l'expirationdu dé<strong>la</strong>i d'un mois prévu à l'article 36 du règlement (n os 4912-5757-7858-8861-9594).Conformément à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 17 décemibre 1954, il y a lieu d'inscrire cette affaire, sousréserve qu'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jourdu <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui.L'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> l'intérieur sur six propositions<strong>de</strong> loi et trente et une propositions <strong>de</strong> résolution, tendant àvenir en ai<strong>de</strong> aux victimes <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>mités publiques, n'a pasété mis en distribution avant l'expiration du dé<strong>la</strong>i d'un moisprévu à l'article 36 du règlement (n° 9670).Conformément à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 17 décembre 1954, il y a lieu d'inscrire cette affaire, sousréserve qu'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jourdu <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui.:L'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>loi <strong>de</strong> M. Besset et plusieurs <strong>de</strong>" ses collègues tendant auremboursement par <strong>la</strong> sécurité sociale <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> vaccinationpratiqués en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s- <strong>de</strong> vaccination obligatoirespar les mé<strong>de</strong>cins praticiens, n'a pas été mis en distributionavant l'expiration du dé<strong>la</strong>i d'un mois prévu à l'article 36du règlement (n os 7305-7927).Conformément à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> conFérence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 28 janvier 1955, ii y a lieu d'inscrire cette affaire, sousréserve qu'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jourdu • <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui*L'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances sur <strong>la</strong> proposition doloi <strong>de</strong> M. André Mercier (Oise) et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguestendant à exclure les pensions servies au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi da31 mars 1919 du calcul <strong>de</strong>s ressources pour l'attribution <strong>de</strong>l'allocation aux vieux Ira vaillent sa<strong>la</strong>ries ou <strong>de</strong> l'allocationspéciale, n'a pas été mis en distribution avant l'expirationdu dé<strong>la</strong>i d'un mois prévu à l'article 36 du règlement (n° s 8524-v8958-9645). °Conformément à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 28 janvier 1955, il y a lieu d'inscrire cette affaire, sousréserve qu'il n'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jourdu <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui.L'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances sur: 1° le projet <strong>de</strong>loi re<strong>la</strong>tif au recrutement <strong>de</strong>s suppléants rétribués <strong>de</strong> juges<strong>de</strong> paix d'Algérie, <strong>de</strong> Tunisie et du Maroc et au statut <strong>de</strong>sjuges <strong>de</strong> paix d'Algérie; 2° <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Hau-


messer tendant à améliorer le recrutement et l'avancement<strong>de</strong>s juges <strong>de</strong> paix en fonctions en Algérie, n'a pas été misen distribution avant l'expiration du dé<strong>la</strong>i d'un mois prévuà l'article 36 du règlement (n° a 4050-6196-8071-8682).Conformément à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 28 janvier 1955, il y a lieu d'inscrire cette affaire, sousréserve qu'il n'y ait pas débat, en tète <strong>de</strong> l'ordre du jourdu <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui.— 12 —DEMAM8E DE PROLONGATION DE DELAIIMPARTI AU CONSEIL DE LA REPUBLIQUEM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. le prési<strong>de</strong>nt du Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong>^publique une résolution <strong>de</strong>mandant, à l'Assemblée nationale


J'ai reçu <strong>de</strong> M. Penoy et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues une proposition<strong>de</strong> loi tendant à • abroger lè décret n 8 5-1-1349 du31 décembre 1954 modifiant le décret n° 49-1473 du 14 novembre1949 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> coordination et à l'harmonisation <strong>de</strong>s transportsferroviaires et routiers-La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 10234, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> communication et du tourisme. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Minjoz et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues une proposition<strong>de</strong> loi tendant à revaloriser les rentes viagères ainsique les contrais d'assurances basés snr <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> viehumaine et à mettre en harmonie les dispositions légales etréglementaires applicables à tous les rentiers viagers. _La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le- n° 1023y, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice et <strong>de</strong> légis<strong>la</strong>tion, (Assentiment.)— 17 —DEPOT DE PROPOSITIONS DE RESOLUTIONM. le prési<strong>de</strong>nt". J'ai reçu <strong>de</strong> M. Paul Aubry une proposition<strong>de</strong> résolution tendant à inviter le Gouvernement à promouvoir,dans le corps <strong>de</strong>s commissaires <strong>de</strong> police, les officiers <strong>de</strong> policeet officiers <strong>de</strong> police adjoints titu<strong>la</strong>ires d'Une licence d'enseignementsupérieur et admissibles au bénéfice <strong>de</strong>s dispositionsdp l'ordonnance du 15 juin 1945.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 10228,distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong> l'intérieur. (Assentiment.)-J'ai reçu <strong>de</strong> M. Guérard et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues uneproposition <strong>de</strong> résolution tendant à inviter le Gouvernement àorganiser une journée nationale d'assistance aux réfugiés duViét-Nam.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 10230,distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong>- commission<strong>de</strong>s affaires'étrangères. (Assentiment.).T'ai reçu <strong>de</strong> M. Deixonne et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues uneproposition <strong>de</strong> résolution tendant à inviter le Gouvernement àdénier tout pouvoir militaire spécial à l'ecclésiastique appelépar le Vatican aux fonctions dites <strong>de</strong> « Vicaire aux armées françaises».La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 10232,distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale. (Assentiment.)— |8 —DEPOT DE RAPPORTSIR. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. Brieout un rapport, fait aunom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> l'agriculture, sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>résolution dè M. Brieout, tendant à.inviter le Gouvernement àprocé<strong>de</strong>r d'urgence à l'assainissement du marché <strong>de</strong> <strong>la</strong> pomme<strong>de</strong> terre (n° 10164).Le rapport sera imprimé sous le n° 10217 et distribué.J'ai reçu <strong>de</strong> M. Minjoz un rapport, fait au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commissiondu suffrage universel, <strong>de</strong>s lois constitutionnelles, durèglement et <strong>de</strong>s pétitions, sur <strong>la</strong> résolution transmise parM. le prési<strong>de</strong>nt du Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République <strong>de</strong>mandant àl'Assemblée nationale une prolongation <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is prévus parl'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution concernant les projets et propositions<strong>de</strong> loi qui lui ont été transmis par l'Assemblée nationale(n° 10122-rectifié).Le rapport sera imprimé sous le n° 10218 et distribué.J'ai reçu <strong>de</strong> M. Charles Barangé, rapporteur général, un rapport,fait au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances, sur le projet<strong>de</strong> loi portant ouverture <strong>de</strong> crédits provisoires applicables auxdépenses <strong>de</strong>s services civile pour le mois <strong>de</strong> mars 1955 (n° 10219).Le rapport sera imprimé sous le n° 10224 et distribué.J'ai reçu <strong>de</strong> M. Christian Pineau un rapport, fait au nom<strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances, sur le projet <strong>de</strong> loi portantouverture <strong>de</strong> crédits provisionnels affectés aux dépenses <strong>de</strong>sservices militaires pour le mois <strong>de</strong> mars 1955 (n° 10220).Le rapport sera imprimé sous le n° 10225' et distribué.J'ai reçu <strong>de</strong> M. Cap<strong>de</strong>ville un rapport, fait au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale, sur l'avis donné par le Conseil<strong>de</strong> <strong>la</strong> République sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi tendant "à vali<strong>de</strong>rles services accomplis par les Français dans les armées alliéesau cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre 1939-1915 ainsi que ceux qu'ils ont dûaccomplir, sous l'empire <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte, dans l'armée alleman<strong>de</strong>(n° 9026).Le rapport sera imprimé sous le n° 10236 et distribué.J'ai reçu <strong>de</strong> M. Quinson un rapport, fait au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commis*sion <strong>de</strong> l'intérieur, sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Antlioniozet plusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à annuler le décret n® 54-1301 du 22 décembre 1954 re<strong>la</strong>tif aux droits d'ouverture et<strong>de</strong> licence <strong>de</strong>s débits <strong>de</strong> boissons (n° 9897).Le rapport sera imprimé sous le n° 10237 et distribué.— 19 —ORDRE DU JOURM. le prési<strong>de</strong>nt. Demain mercredi 2 mars, à quinze heures,première séance publique :Eventuellement, discussion en 2 8 lecture et -lectures suivantesdu projet <strong>de</strong> loi portant ouverture <strong>de</strong> crédits provisoires applicablesaux dépenses <strong>de</strong>s services civils pour le mois <strong>de</strong> mars1955 ;Eventuellement, discussion en 2" lecture et lectures suivantesdu projet <strong>de</strong> loi portant ouverture <strong>de</strong> crédits provisionnelsaffectés aux dépenses <strong>de</strong>s services militaires pour le mois <strong>de</strong>mars 1955;Décision <strong>de</strong> l'Assemblée sur <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration d'incompétence<strong>de</strong> <strong>la</strong> commission du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale pourl'examen <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> résolution n° 10065 <strong>de</strong> M. CharlesBenoist et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à inviter le Gouvernementà garantir aux travailleurs requis pour combattreles inondations et leurs conséquences le payement intégral<strong>de</strong> leur sa<strong>la</strong>ire habituel;Discussion, du projet <strong>de</strong> loi n° 8634 tendant à autoriser lePrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> République à ratifier <strong>la</strong> convention d'établissementet <strong>de</strong> navigation entre <strong>la</strong> France et <strong>la</strong> Suè<strong>de</strong> et le protocolesignés à Paris le 16 février 1954 (n° 10167. — M. Vendroux,,rapporteur) ;Discussion, en <strong>de</strong>uxième lecture., <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loiadoptée par l'Assemblée nationale, modifiée par le Conseil <strong>de</strong><strong>la</strong> République, re<strong>la</strong>tive aux appel<strong>la</strong>tions d'origine <strong>de</strong>s fromages(n os 9543-9819. — M. La.borbe, rapporteur) ;Discussion, en <strong>de</strong>uxième lecture, du projet <strong>de</strong> loi adopté parl'Assemblée nationale, modifié par le Conseil <strong>de</strong> .<strong>la</strong> République,tendant à <strong>la</strong> réorganisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>s œuvres sociales enfaveur <strong>de</strong>s étudiants (n os 9123-9508. — M. Viatte, rapporteur) ;Discussion, en <strong>de</strong>uxième lecture, du projet <strong>de</strong> loi adopté parl'Assemblée nationale, modifié par le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République,complétant le paragraphe 1 OT <strong>de</strong> <strong>la</strong> section VII du titre IIdu livre III du co<strong>de</strong> pénal ipar un article 367 (n os 3155-5834-5837-6420. — ty. Defos du Rau, rapporteur) ;Discussion, en <strong>de</strong>uxième lecture^ du projet <strong>de</strong> loi, adopté parl'Assemblée nationale, modifié par le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République,modifiant le décret organique du 2 février 1952 sur les élections(n 08 2119-3570-9165-9660. — M. Minjoz, rapporteur) ;Discussion, en <strong>de</strong>uxième lecture, du projet- <strong>de</strong> loi adopté par1 Assemblée nationale, modifié par le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République,portant statut <strong>de</strong>s autoroutes (n os 9221-9522. — M Nigay rapporteur).^A vingt et une heures, <strong>de</strong>uxième séance publique :Suite <strong>de</strong>s discussions inscrites à l'ordre du jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> premièreséance.La séance est levée.[La séance est levée à dix-huit heures quarante minutes.)Le Chef du service <strong>de</strong> <strong>la</strong> sténographie<strong>de</strong> l'Assemblée nationale,MARCEL M. LAURENT.Erratumau compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance du 23 février 1955.Page 886 , 2 e colonne, 10, Dépôt <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> loi, 16 e alinéa,3 e ligne, (Proposition <strong>de</strong> Mme F. Lefebvre, n° 10210) :Au lieu <strong>de</strong>: « Commission <strong>de</strong>s affaires économiques »,Lire : « Commission <strong>de</strong>-l'agriculture ».Erratumam compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance du 4 février 1955.P. 776, 2 e colonne, 10, Dépôt <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> loi (n° 10108<strong>de</strong> M. Schalï) :Au lieu <strong>de</strong> : « renvoyée à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances »,Lire: « renvoyée à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> l'inlérieur ».— _ _


Désignation, par suite <strong>de</strong> vacance, <strong>de</strong> candidaturepour une commission.(Application <strong>de</strong> l'article 16 du règlement.)Le groupe indépendant paysan a désigné M. Monin pour remp<strong>la</strong>cer,dans <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s boissons, M. Sourbet.(Cette candidature sera ratifiée par l'Assemblée si, avant <strong>la</strong>nomination, elle n'a pas suscité l'opposition <strong>de</strong> cinquante membresau moins.)• # »Propositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence prescrite par l'article 34du règlement <strong>de</strong> l'Assemblée nationale.(Réunion dû mardi 1 er mars 1955.)Conformément à l'article 34 du règlement, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>l'Assemblée nationale a convoqué, pour le mardi 1 er mars 1955,MM. les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s commissions et MM. les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>sgroupes.La conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts propose à l'Assemblée <strong>de</strong> fixe 'comme-suit l'ordre du jour du l sr au 18 mars 1955:Cet après-midi:Discussion :Du projet <strong>de</strong> loi portant ouverture <strong>de</strong> crédits provisoires applicablesaux dépenses <strong>de</strong>s services civils pour le mois <strong>de</strong> mars1955 (n° 10219) ;Du projet <strong>de</strong> loi portant ouverture <strong>de</strong> crédits provisionnelsaffectés aux dépenses <strong>de</strong>s services militaires pour le mois <strong>de</strong>mars 1055 (n° 10220) ;De <strong>la</strong> résolution du Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République <strong>de</strong>mandant àl'Assemblée nationale une prolongation <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is constitutionnelsqui lui sont impartis pour examiner les projets et propositions<strong>de</strong> loi qui lui ont été transmis par l'Assemblée nationale(n os 10122 rectifié, 10218) ;Eventuellement, discussion en <strong>de</strong>uxième lecture et lecturessuivantes <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> douzièmes.Mercredi 2 mars, après-midi et soir:Éventuellement, discussion en <strong>de</strong>uxième lecture et lecturessuivantes <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> douzièmes;Décision <strong>de</strong> l'Assemblée sur l'attribution <strong>de</strong> compétence à uneCommission <strong>de</strong> <strong>la</strong> prQpôsition <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Charles Benoisttendant à inviter le Gouvernement à garantir aux travailleursrequis pour combattre les inondations et leurs conséquences lepayement intégral <strong>de</strong> leur sa<strong>la</strong>ire habituel (n 0 10065) ;Discussion du projet <strong>de</strong> loi tendant h autoriser le Prési<strong>de</strong>nt'àe <strong>la</strong> République à ratifier <strong>la</strong> convention d'établissement et<strong>de</strong>'navigation entre <strong>la</strong> France et <strong>la</strong> Suè<strong>de</strong> et le protocole signés& Paris, le 16 février 1954 (n°» 8634-10167) ;Discussion en <strong>de</strong>uxième lecture:1° De <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tive aux appel<strong>la</strong>tions d'origine<strong>de</strong>s fromages (n"» 9543-9819) ;2° Du projet <strong>de</strong> loi tendant à <strong>la</strong> réorganisation <strong>de</strong>s service*<strong>de</strong>s œuvres en faveur <strong>de</strong>s étudiants (n°" 9129-9508) ;3° Du projet <strong>de</strong> loi complétant le paragraphe 1 er <strong>de</strong> <strong>la</strong> sectionVII du livre 111 du co<strong>de</strong> pénal par un article 367 (n 0< 3155-5834-5837-6420) ;4° Du projet <strong>de</strong> loi modifiant le décret organique du 2 févrierÏ852 sur les élections (n°" 9165-9660) ;5" Du projet <strong>de</strong> loi portant statut <strong>de</strong>s autoroutes (n°* 9221-6522) ;Jeudi 3 mars, après-midi et soir:Discussion, en <strong>de</strong>uxième lecture, du projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tifau développement <strong>de</strong>s crédits affectés aux 'dépenses civiles duministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer pour l'exercice 1955.(il 0 10117) ;Discussion :а) Du projet <strong>de</strong> loi portant: 1° ouverture et annu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>crédits sur l'exercice 1954; 2° ratification <strong>de</strong> décrets (n°» 9556-J0001) ;б) Ilu projet <strong>de</strong> loi collectif d'ordonnancement portant:1® ouverture et annu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> crédits sur l'exercice 1954 ; 2° ratification<strong>de</strong> décrets (n 0 10194) ;Suite, s'il y a lieu, <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxièmes lecturesnon budgétaires inscrites à l'ordre du jour <strong>de</strong> mercredi;Débat restreint sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Mouton etplusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à substituer aux mots « personnescontraintes » les mots « déportés du travail », dans letitre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 51-538 du 14 mai 1951 (n 0 ' 178-5843-9069-.10110),Vendredi 4 mars, après-midi et soir ; mardi 8 mars, matin,après-midi et soir;'mercredi 9 mars, après-midi:Suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion du projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif au développement<strong>de</strong>s crédits affectés aux dépenses du ministère <strong>de</strong>sfinances, <strong>de</strong>s affaires économi-qiffcs et du p<strong>la</strong>n pour l'exercice1955 (I. — Charges communes) (n os 9288-10002-10039-10018-10046) ;Mercredi 9 mars, soir; jeudi 10 mars, après-midi et soir; vendredi11 mars, après-midi et soir:Suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion du projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif au développement<strong>de</strong>s crédits affectés aux dépenses du ministère <strong>de</strong>sanciens combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre pour l'exercice1955 (n M 9286-9702),Etant entendu que l'examen <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tifs auxcharges communes et au (budget du ministère <strong>de</strong>s ancienscombattants <strong>de</strong>vra, s'il y a lieu, être terminé au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>séance <strong>de</strong> liquidation du vendredi soir 11 mars.Mardi 15 mars, matin:• *Débats restreints et <strong>de</strong>uxièmes lectures non budgétaires enétat dont <strong>la</strong> liste sera ' proposée par <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntsdu 11 mars.Mardi 15 mars, après-midi et soir; mercredi 16 mars, aprèsmidiet soir; jeudi 17 mars, après-midi et soir, et vendredi18-mars, après-midi:Suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion :a) Du projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif au développement <strong>de</strong>s créditsaffectés aux dépenses <strong>de</strong>s budgets annexes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Légion d'honneuret <strong>de</strong> l'Ordre <strong>de</strong> <strong>la</strong> libération pour l'exercice 1955 (n os 9306-9656-9720) ;b) Du projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif au développement <strong>de</strong>s créditsaffectés aux dépenses <strong>de</strong>s budgets annexes <strong>de</strong>s postes, télégrapheset téléphones et caisse nationale d'épargne pour l'exercice1955 (I. — Postes, télégraphes et téléphones) (n 01 9307-6351);r.) Du projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif au développement <strong>de</strong>s créditsaffectés aux dépenses du ministère <strong>de</strong> l'intérieur pour l'exercice1955 (n- 9293-9147-9517-9539);d) Du projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif au développement <strong>de</strong>s créditsaffectés aux dépenses du ministère du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale pour l'exercice 1955 (n oa 9299-9397) ;e) Du projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif au développement <strong>de</strong>s créditsaffectés aux dépenses du budget annexe <strong>de</strong> <strong>la</strong> radiodiffusiontélévisionfrançaise pour l'exercice 1955 (n°« 9309-9627-10019-10153):Discussion du. projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif au développement <strong>de</strong>scrédits affectés aux dépenses du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outremer(dépenses militaires) pour l'exercice 1955 (n° 10221) ;Discussion du projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances pour l'exercice 1955(n 0 ' 9114-9809).L'ordre définitif <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion <strong>de</strong> ces affaires sera précisépar <strong>la</strong> conférence du U mars.En outre, <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts a décidé' d'inscrire,sous réserve qu'il n'y ait pas débat, les affaires insérées aucompte rendu in extenso sous <strong>la</strong> rubrique « Inscriptiond'affaires sous réserve qu'il n'y ait pas débat ».NOMINATIONS DE RAPPORTEURSAFFAIRESÉTRANGÈRESM. Eugène C<strong>la</strong>udius-Petit a été nommé rapporteur du projet<strong>de</strong> loi (n° 9659) : 1° tendant à autoriser le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiqueà ratifier l'accord entre le Gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquefrançaise et l'Organisation <strong>de</strong>s Nations Unies pour l'éducation,<strong>la</strong> science et <strong>la</strong> culture, re<strong>la</strong>tif au siège <strong>de</strong> l'Organisation<strong>de</strong>s Nations Unies pour l'éducation, <strong>la</strong> science et <strong>la</strong> culture et


k ses privilèges et immunités sur le territoire français, signéà Paris le 2 juillet 1954; 2° portant approbation du contrat <strong>de</strong>bail signé le 25 juin 1954 entre le Gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquefrançaise et l'Organisation <strong>de</strong>s Nations Unies pour l'éducation,<strong>la</strong> science et <strong>la</strong>-culture, re<strong>la</strong>tif au terrain <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ceFontenoy, à Paris (7"), affecté au ministère <strong>de</strong>s affaires étrangèrespar décret'du 22 décembre 1952,M. Alfred Coste-FIoret i été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition<strong>de</strong> résolution (n° 9666) <strong>de</strong> M. Vendroux et plusieurs <strong>de</strong> sescollègues tendant à inviter le Gouvernement à user <strong>de</strong> ses droitspour maintenir l'activité <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communautéeuropéenne du charbon et <strong>de</strong> l'acier dans le cadre établi par letraité du 18 avril 1951.AGRICULTUREM. <strong>de</strong> Sesmaïsons a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition<strong>de</strong> loi (n° 9987) <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont tendant à modifier <strong>la</strong> loidu 15 décembre 1922 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion sur les acci<strong>de</strong>nts dutravail en agriculture et le décret-loi du 30 octobre 1935 re<strong>la</strong>tifau régime applicable aux assurances sociales en agriculture.Mme Laissac a été nommée rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>loi* (ii° 10006) <strong>de</strong> Mme Laissac et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguesportant modification du régime <strong>de</strong>s assurances sociales agricoles{régime <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés).M. <strong>de</strong> Sesmaïsons a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition<strong>de</strong> loi (n° 10009) <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Sesmaïsons et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguestendant à supprimer le droit <strong>de</strong> préemption <strong>de</strong>s professionnels<strong>de</strong> l'agriculture.Mme Laissac a été nommée rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>loi (n° 10011) <strong>de</strong> Mme Laissac et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguesportant institution d'un régime d'assurance ma<strong>la</strong>die aux membresnon sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong>s professions agricoles.M. Fourvel a été. nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> résolution• (n° 10053) <strong>de</strong> M.. Wal<strong>de</strong>ck Rochet et plusieurs <strong>de</strong> sescollègues tendant à inviter le Gouvernement à surseoir à l'application<strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle interdisant l'emploi <strong>de</strong>s« conservateurs » chimiques pour les beurreî fermiers.M. Cavelïer a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 10087) <strong>de</strong> M. André Morice tendant à accroître <strong>la</strong> surface et<strong>la</strong> productivité <strong>de</strong>s parcelles par <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> certaineshaies et <strong>de</strong> certains talus.M. Charpentier a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>loi (n° 10145) <strong>de</strong> M. Lalle et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues re<strong>la</strong>tiveà <strong>la</strong> remise en ordre <strong>de</strong> <strong>la</strong> production betteravièie.M. Bricout a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>résolution (n° 10164) <strong>de</strong> M. Bricout tendant à inviter le Gouvernementà procé<strong>de</strong>r d'urgence à l'assainissement du marché <strong>de</strong><strong>la</strong> pomme <strong>de</strong> terre.TRAVAIL ET SÉCURITÉ SOCIALEM. Boisdé a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong>, proposition <strong>de</strong> loi, v i° 534) <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont ayant pour' objet d'inviter lesentreprises privées à dresser une liste <strong>de</strong>s emplois pouvant êtretenus par <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> cinquante ans après ou avantapprentissage accéléré,, en remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> M. Cochart.M. Boisdé a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 535) <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont avant pour objet d'attribuer lechômage aux femmes seules <strong>de</strong> pîus <strong>de</strong> cinquante ans inscritesdans les services départementaux <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement, en remp<strong>la</strong>cement<strong>de</strong> M. CochartM. Boisdé a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 536) <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont ayant pour objet d'inviter lesentreprises privées à dresser uriê liste <strong>de</strong>s emplois pouvantêtre tenus par <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> cinquante ans après ouavant apprentissage accéléré, en remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> M. Cochart.* M. Boisdé a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 586) <strong>de</strong> MM. Frédéric-Dupont, Barrachin et Pevtel tendant à<strong>la</strong> constitution d'un régime <strong>de</strong> retraite en faveur <strong>de</strong>s « cadres »employés par les administrations, en remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> M. Couinaud.M. Boisdé a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition (n° 2626)<strong>de</strong> MM. Meck, Albert Sehmitt et SchafI tendant à exempter lesassurés sociaux du versement d'avances pour les honorairesmédicaux, les frais pharmaceutiques et, d'hospitalisation, enremp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> M. Cocliart.M. Boisdé a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 6111) <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont tendant à modifier, en ce quiconcerne le p<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s cadres, l'ordonnance n° 45-1030 du24 mai 1945 re<strong>la</strong>tive au p<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s travailleurs et aucontrôle <strong>de</strong> l'emploi, en remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> M. Gaillemin.M. Boisdé a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 6201) <strong>de</strong> M. Ihuel et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à.permettre aux personnes ayant élevé trois enfants ou plusd'avancer l'âge <strong>de</strong> leur retraité, en remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> M. Gaillemin.M. Meck a été nommé, rapporteur .<strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 8441) <strong>de</strong> M. Meck et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant àmodifier l'ordonnance n° 45-2454 du 19 octobre 1945 fixant <strong>la</strong>régime <strong>de</strong>s assurances sociales <strong>de</strong>s assurés <strong>de</strong>s professions nonagricoles et l'ordonnance n° 45-2410 du 18 octobre 1945 applicableaux anciens assurés du Rliin et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Moselle, ainsi que<strong>la</strong> loi du 22 mai 1946 sur <strong>la</strong> généralisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale,et ayant pour but <strong>de</strong> déterminer les conditions <strong>de</strong> cumul d'unepension <strong>de</strong> veuve ou <strong>de</strong> veuf ou d'une pension <strong>de</strong> reversionavec un autre avantage au titre d'unp légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> sécuritésociale.M. Bouxom a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>résolution (n° 9396) <strong>de</strong> M. Gau et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguestendant à inviter le Gouvernement à accor<strong>de</strong>r aux jeunes travailleurset aux jeunes travailleuses sa<strong>la</strong>riés une semaine do« congés culturels », en remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> Mme Lefebvre.M. Bouxom a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 9515) <strong>de</strong> M. André Denis ayant pour objet l'institution d'unesemaine <strong>de</strong> congé culturel, en remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> Mme Lefebvre.M. Dégoutté a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>résolution (n° 9674) <strong>de</strong> M. Dégoutté et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguestendant à inviter le Gouvernement à. déposer sans dé<strong>la</strong>iun projet <strong>de</strong> loi portant création d'une caisse <strong>de</strong>s allocationsnationales <strong>de</strong> minimum vital.Mme Galicier a été nommée rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>résolution (n° 9794) <strong>de</strong> M. Evrard et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguestendant à inviter le Gouvernement à étendre lë droit auxprestations familiales pour les enfants à charge ayant terminéleur sco<strong>la</strong>rité obligatoire qui n'ont pu trouver d'emploi malgré,leur inscription à un-servicp <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>'<strong>la</strong> main-d'œuvreou qui n'ont pu être admis à un centre d'apprentissage.Mme Lefebvre a été nommée rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong>loi (n° 9833) <strong>de</strong> M. Jean-Michel F<strong>la</strong>ndin portant ^modificationdu statut professionnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> représentation commerciale.M. Gazier a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 9843) <strong>de</strong> M. Gazier et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant àmodifier Je chapitre II du titre II <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 50-205 du 11 février1950 re<strong>la</strong>tive aux conventions collectives et aux procédures <strong>de</strong>règlement <strong>de</strong>s conflits collectifs <strong>de</strong> travail.M. Titeux a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi(n° 9847) <strong>de</strong> M. Coudray tendant à étendre, sous certainesconditions, le bénéfice <strong>de</strong> l'assurance invalidité aux étudiantsaffiliés au régime général <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale comme sa<strong>la</strong>riés,postérieurement au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die.M. Meck a été nommé rapporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> résolution(n» 9870) <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont tendant à inviter leGouvernement à modifier le décret du 29 décembre 1945 ausujet <strong>de</strong>s avantages imputables sur les prestations <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale touchées par les femmes d'assujettis avant ellesmêmesexercé une activité sa<strong>la</strong>riée.Ktodification aux listes électorales <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>s groupes.I. — GROUPE RÉPUBLICAIN RADICAL ET RADICAL-SOCIALISTE(70 membres au lieu <strong>de</strong> 69.)Ajouter le nom <strong>de</strong> M. Ou Raibah (Ab<strong>de</strong>lmadjid).II. '— APPARENTÉS AUX TERMES DE L'ARTICLE 16 DU RÈGLEMENT(6 membres au lieu <strong>de</strong> 7.)Supprimer le nom <strong>de</strong> M. Ou Rabah(Ab<strong>de</strong>lmadjid).^ —


QUESTIONSREMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALELE MARS 1955(Application <strong>de</strong>s articles 94 et 97 du règlement.)« Art. 94. — .« Les questions doivent être sommairement rédigées et necontenir aucune imputation d'ordre personnel à l'égard <strong>de</strong> tiersnommément désignés. »"« Art. 97. — Les questions écrites sont publiées à <strong>la</strong> suite ducompte rendu in extenso; dans le mois qui suit cette publication,les réponses <strong>de</strong>s ministres doivent également y être publiées:« Les ministres ont toutefois <strong>la</strong> facu'té <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer par écrit quel'intérêt public leur interdit <strong>de</strong> répondre ou, à titre exceptionnel,QU'US réc<strong>la</strong>ment un dé<strong>la</strong>i, supvlémeniaire pour rassembler les éléments<strong>de</strong> leur réponse; ce dé<strong>la</strong>i supplémentaire ne peut excé<strong>de</strong>run mois. »QTJESTIONOHA 3jBFINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES15S12. — l' r mars 1955. — M. (àuérard expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>la</strong> grève « du zèle » quisévit dans l'administration <strong>de</strong>s douanes cause un 1res grand préjudicefliix commerces d'importation et d'exportation. Sans prendre partiquant aux revendications du, personnel, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'estimepas <strong>de</strong>voir rechercher -d'urgence une solution pour mettre fin à unesituation qui dure <strong>de</strong>puis mus <strong>de</strong> dix semaines.se limite-t-elle aux seuls pays <strong>de</strong> l'Asie du Sud-Est ou s'élend-el<strong>la</strong>à l'ensemble <strong>de</strong>s territoires couverts par le pacte. Dans l'affirmative,quel est le critère que le Gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong> République entendprendre pour intervenir à l'égard <strong>de</strong>s mouvements et <strong>de</strong>s hommespolitiques dans l'exercice <strong>de</strong>s libertés constitutionnelles en vigueurdans les territoires français du Pacifique.AGRICULTURE15316. — 1 er mars 1955. — M. Couinaud expose & M. le ministre<strong>de</strong> l'agriculture que ies charges sociales auxquelles sont assujettiesles c<strong>la</strong>sses rurales pèsent, aujourd'hui, d'autant p.us lour<strong>de</strong>mentsur ces <strong>de</strong>rnières que les prix <strong>de</strong>s produits agricoles onteu tendance, au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années, à s'orienterprofondément vers <strong>la</strong> baisse. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne juge pas indispensable<strong>de</strong> prévoir un régime plus libéral dans le recouvrement<strong>de</strong>s cotisations et si, notamment, les exploitants ayant atteint l'âge<strong>de</strong> .soixanle-cinq ans ne pourraient bénéficier d'une exonération.ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE15817. — l" r mars 1955. — M. Tourné expose à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre qu'il n'est pas rare<strong>de</strong> voir dés hommes être licenciés <strong>de</strong> leur emploi parce qu'ilsont atteint l'âge <strong>de</strong> cinquante, cinquante-cinq ou soixante ans.Quand iis se présentent à l'embauche, le patronat leur refuse <strong>la</strong>possibilité <strong>de</strong> gagner leur vie en travail<strong>la</strong>nt parce que considéréscomme trop âgés. Or, dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, il s'agit d'ancienscombattants ayant <strong>la</strong>it <strong>la</strong> guerre 1911-1916 ou ayant connu, aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière guerre, <strong>la</strong> captivité, <strong>la</strong> vie du maquis ou<strong>la</strong> déportation. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sont les dispositions qu'ilentend prendre pour accor<strong>de</strong>r à ces anciens combattants sans travaill'ai<strong>de</strong> matérielle et les secours dont ils ont besoin.QUESTIONSÉCEITE3PRESIDENCE DU CONSEIL15813. — 1 er mars 1955. —• M. Canton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>nt«lu conseil queiles mesures il envisage <strong>de</strong> prendre pour régler <strong>la</strong>situation <strong>de</strong>s rédacteurs auxiliaires du ministère <strong>de</strong>s travaux publics,«on encore intégres, par analogie avec ce qui a él-é décidé pourd'autres administrations (prési<strong>de</strong>nce du conseil, agriculture, commissariatgénéral »u tourisme, aviation civile, marine marchan<strong>de</strong>).15814. — mars 1955. — M. Rcfcert Kuel expose à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil que l'article 24 (3 e alinéa) <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 août 195i sur<strong>la</strong> dévolution <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> presse prévoit qu'en cas <strong>de</strong> conliscationpartielle, lorsque les biens transférés représentent, en valeur, aumoins <strong>la</strong> quote-part revenant à l'Etat au titre <strong>de</strong>s confiscations prononcées,les biens non transférés qui ne constituent pas <strong>de</strong>s 'biens<strong>de</strong> presse, seront remis aux anciens propriétaires, en déduction <strong>de</strong>sin<strong>de</strong>mnités auxquelles ils peuvent prétendre. Dans le même but etpour éviter <strong>la</strong> procédure cl ies Irais d'une aliénation sous <strong>la</strong> formaprévue pour tes aliénations <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> l'Etat, aliénation obligatoireaux termes dudit article 21, alinéa 2, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> lorsqu'il s'agiraitf<strong>la</strong> biens transférés quelles mesures pourraient être prises pourannuler leur transfert, tout en réservant <strong>la</strong> quote-part <strong>de</strong> l'Etat, etpermettre leur remise aux ayants droit conformément aux dispositionsdu même article (3 e alinéa).15S15. — 1 er mars 1955. — M. Maurice Lenormand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leprési<strong>de</strong>nt du conseil: 1° <strong>la</strong> France ayant adhéré au pacte <strong>de</strong> Man'.ile,le Viel-Nam, le Cambodge et le Laos n'étant pas parties au pacte,quels sont les pays <strong>de</strong> l'Union française et, en particulier, quellessont les parties territoriales <strong>de</strong> <strong>la</strong> République française qui sont couvertespar ce pacte; 2° s'il est exact que le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Calédonie et dépendances, comme pays compris dans <strong>la</strong> zone duPacifique Sud, est inclus dans <strong>la</strong> zone couverte par le S. E. A. T. 0. ;3° s'il est vrai que ni le chef du territoire, ni l'assemblée territoriale,ni les représentants <strong>parlementaires</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Calédonien'ont été informés <strong>de</strong>s intentions du Gouvernement d'inclure ce terlitoiredans <strong>la</strong> zone du S. E. A. T. 0. et n'ont pas été consultés lesuns ou les autres lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong> Manilleet <strong>de</strong> Bangkok; 4° est-il exact que <strong>de</strong>s obligations aient été contractéesà Manille entraînant <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un dispositif stratégiqueen Nouvelle-Calédonie même; 5° <strong>la</strong> conclusion du pacte <strong>de</strong> .Manilleentraine-t-elle <strong>la</strong> présence possible <strong>de</strong> forces militaires navales ouaériennes autres que françaises en Nouvelle-Calédonie, dans quellesconditions et à quels moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation dans le Pacifique. Dansl'affirmative, ces forces appartiendraient à quelles nations» G° lesorganismes représentatifs du terriloire seront-ils consultés à unmoment quelconque sur l'application éventuelle <strong>de</strong>s obligationsprises ou à prendre et sur les conséquences pour le terriloire <strong>de</strong>sengagements qui découleront du pacte; 7° <strong>la</strong> lutte contre <strong>la</strong> subversionintérieure qui est l'un <strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong> Bangkok15818. — 1 er mars 1955. — M. Tourné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre: 1° quelles dispositionsil a prises pour que les offices départementaux puissentaccor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s secours aux anciens combattants, victimes <strong>de</strong>s inondations;2° dans ' quelles proportions ces secours peuven-t-iis êtreaccordés.15819. — 1» mars 1955. — M. Woilf <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens oomt>attants et victimes <strong>de</strong> guerre; 1«, à quelle dateseront achevés les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission chargée d'étudierles dossiers d-es fonctionnaires <strong>de</strong> tous gra<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationaleayant <strong>de</strong>mandé à bénéficier <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du26 septembre 1951 (majorations d'ancienneté) ; 2° le nombre <strong>de</strong>dossiers, en faisant une distinction pour chaque catégorie, <strong>de</strong>sfonctionnaires du ministère <strong>de</strong> l'intérieur (direction générale <strong>de</strong><strong>la</strong> sûreté nationale): a) reçus; b) déjà examinés; c) ayant reçuun avis favorable; d) rejeté^; e) restant encore à examiner;3" dan" quel dé<strong>la</strong>i les intéressés seront avisas <strong>de</strong>s décisions prisasà leur égard.DEFENSE NATIONALE ET FORCES ARMEES15820. — mars 1955. — M. Deixonne attire l'attention <strong>de</strong> M. <strong>la</strong>minisire <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées sur l'informationparue dans La Croix du Nord (numéro du 18 octobre 1951),aux termes <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle le chef <strong>de</strong> bataillon <strong>de</strong> <strong>la</strong> 43® <strong>de</strong>mi-briga<strong>de</strong>aurait déc<strong>la</strong>ré, à propos <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> réparation et transformation<strong>de</strong> ïa cita<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> Lille, que «<strong>la</strong> chapelle actuellementdésaffectée sera aménagée et re<strong>de</strong>viendra chapelle <strong>de</strong> garnison ».11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> chanelie sont-ils d'ores • etdéjà commencés. Dans <strong>la</strong> négative, doivent-ils être entrepris ultérieurement;2° le budget français y participe-t-il ou doit-il y participer;3° <strong>de</strong>s militaires français y coopèrent-ils ou doivent-ilsy coopérer manuellement pendant leurs heures <strong>de</strong> service; 4° dansle cas où <strong>la</strong> réponse aux précé<strong>de</strong>ntes questions serait affirmative,comment pourrait-elle se concilier avec les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 8 juillet 1880 re<strong>la</strong>tive à l'organisation <strong>de</strong>s aumôneries militaireset avec <strong>la</strong> loi du 9 décembre 1905 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> séparation <strong>de</strong>s égliseset <strong>de</strong> l'Etat.15821. — mars 1955. — M. Deixonne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forœs armées quel est le nombred'aumôniers militaires actuellement affectés aux forces a) terrestres,b) maritimes, c) aériennes: 1° pour le culte catholique; 2» pour 19culte protestant; 3° pour le culte mosaïque; 4° pour le culle musulman;que] est, pour chnc-une <strong>de</strong> ces religions, le pourcentage <strong>de</strong>saumôniers par rapport au nomhre <strong>de</strong>s militaires qui <strong>la</strong> pratiquent ?Quelle fut, en 1954, <strong>la</strong> dépense globale entraînée pour chacune <strong>de</strong>ces religions par <strong>la</strong> rémunération <strong>de</strong>s aumtaiers (comprenant sol<strong>de</strong>sbudgétaires, allocations en <strong>de</strong>niers ou en nature, etc.)? Quelles sont,exprimées en francs, les rémunérations (sol<strong>de</strong>s budgétaires, allocationsen <strong>de</strong>niers ou en nature) que peut percevoir un aumônier militaireau cours <strong>de</strong> sa carrière ?


15822. — l 6r mars 1955. — M. Isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées quelle suite a été donnéeà l'enquête sollicitée sur les conditions dans lesquelles auraient étépassés <strong>de</strong>s marchés pour l'exploitation du brevet 663-683, re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong>fabrication <strong>de</strong> tentes à éléments interchangeables.1S823. — 1 er mars 1955. — M. Secrétain <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées à quelle date serontrenvoyés dans leur foyer les militaires.<strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 1953/2 actuellementstationnés en Afrique du Nord, et quelle compensation leursera accordée par rapport à leurs camara<strong>de</strong>s qui ont accompli leurservice dans <strong>la</strong> métropole ou en zone d'occupation et qui ont étélibérés par anticipation.15831. — 1 er mars 1955. — Mlle Marziq expose à M. le ministre <strong>de</strong>l'éducation nationale que <strong>la</strong> caisse nationale vieillesse <strong>de</strong>s artistes,faute <strong>de</strong> ressources, est dans l'impossibilité <strong>de</strong> payer à ses ressortissantsl'allocation vieillesse, et même si <strong>la</strong> commission d'assistancea décidé d'accor<strong>de</strong>r à certains <strong>de</strong> ceux-ci l'allocation spéciale,<strong>de</strong> leur verser cette allocation, Or, par ailleurs, <strong>la</strong> caisse<strong>de</strong>s dépôts et consignations n'accepte pas <strong>de</strong> prendre en chargecette catégorie d'économiquemènt faibles auxquels, <strong>de</strong>puis l'institutiondu fonds créé par <strong>la</strong> loi du 10 juillet 1952, <strong>la</strong> caissenationale vieillesse <strong>de</strong>s professions libérales a cessé <strong>de</strong> payer l'allocationaux économiquement faibles. En sorte que les intéressés sont<strong>la</strong>issés dans- <strong>la</strong> détresse. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, en attendant, que <strong>la</strong>caisse nationale vieillesse <strong>de</strong>s artistes soit en mesure <strong>de</strong> les prendreen charge, s'il compte intervenir pour que les intéressés perçoivent,comme d'autres catégories <strong>de</strong> citoyens économiquement faiMes,l'allocation spéciale sur le fonds institué par <strong>la</strong> loi du 10 juillet 1952.EDUCATION NATIONALE15824. — 1 er mars 1955. — M. Maurice Béné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'éducation nationale les renseignements suivants en cequi concerne les lycées et collèges du département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, d'unepart, <strong>de</strong>s autres départements <strong>de</strong> l'académie <strong>de</strong> Paris d'autre part,en distinguant, si possible, les établissements masculins et les établissementsféminins : 1° le nombre <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> 6° et <strong>de</strong> 5 e où l'enseignementest confié à un professeur agrégé: à) pour le français;b) pour les mathématiques; 2» le nombre <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sses suivantes oùl'enseignement est confié h un professeur certifié ou licencié:c) c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> première pour le français; b) c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> mathématiquesélémentaires pour les mathématiques.15825. — 1 er mars 1955. — M. Catrice expose à M. le ministre <strong>de</strong>l'éducation nationale qu'à l'université <strong>de</strong> Lille, les bourses d'enseignementne sont pas versées aux titu<strong>la</strong>ires en temps utile, ce quiprovoque chez les étudiants boursiers une situation profondémentdéplorable. Il y eut cependant un arrêté ministériel fixant une datelimite pour le premier versement <strong>de</strong> chaque tour d'allocation. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi cet arrêté n'est pas respecté puisqu'à cette dateseul le premier versement du premier tour a été fait aux étudiants.15826. — 1 mars 1955. —M. Estèbe <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. te ministre <strong>de</strong>l'éducation nationale: 1° quel est le nombre total <strong>de</strong> professeurs dusecond <strong>de</strong>gré effectivement certifiés: C. A. E. C., C. A. L. V., C. A.P. E. S., C. A. P. écoles normales; 2° quel est le nombre <strong>de</strong>s licenciésd'enseignement admis dans <strong>la</strong> catégorie avant l'institution d'unconcours obligatoire ou en application du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> liquidation.15827. — 1 er mars 1955. — M. Estradêre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale: 1° quel est le nombre <strong>de</strong> membres <strong>de</strong> l'enseignementtitu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong>s évadés 1914-1918; 2° <strong>la</strong> raisonpour <strong>la</strong>quelle, ces fonctionnaires ne bénéficient pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> mêmebonification que les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre 1939-1945.15828. — 1 er mars 1955. — ;M. Isorni expose à M. le ministre <strong>de</strong>l'éducation nationale que le dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> <strong>la</strong> statue <strong>de</strong> La Fayette,élevée à Paris — cour du Louvre — à <strong>la</strong> suite d'un vote <strong>de</strong> <strong>la</strong>'Chambre <strong>de</strong>s- députés du 2 juillet 1900, aurait été envisagé; que<strong>de</strong>vant cette situation, le conseil municipal <strong>de</strong> Paris a émis le vœuque cette statue fut transférée <strong>de</strong>vant l'ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Etats-Unis —avenue Gabriel. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle décision définitive a été prise.15829. — 1er mars 1955. — Mme Lempereur expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale qu'un professeur certifié <strong>de</strong> lycée se voit,reluser, en raison <strong>de</strong> son âge .(cinquante ans), l'inscription sur <strong>la</strong>liste d'aptitu<strong>de</strong> aux fonctions <strong>de</strong> principal <strong>de</strong> collège. Elle lui signalequ'en une pério<strong>de</strong> où <strong>la</strong> science, selon tous rapports connus, augmentechaque jour les chances <strong>de</strong> survie, où l'âge moyen retenupour <strong>la</strong> iFrance est <strong>de</strong> soixante-trois ans, et où l'administration a inscrit,dans les faits, une prolongation d'activité <strong>de</strong> huit ans au <strong>de</strong>là<strong>de</strong>s.limites d'âge, il semble anormal<strong>de</strong> maintenir au niveau antérieurl'âge limite d'accession aux fonctions <strong>de</strong> direction. Cette dispositionapparaissant comme le domaine strict <strong>de</strong> l'exécutif, elle lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce qu'il entend faire pour permettre aux fonctionnairesvisés d'accé<strong>de</strong>r aux fonctions <strong>de</strong> directeur, auxquelles leurs capacitésleur permettent <strong>de</strong> prétendre.15830. — 1 er mars 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale que, dans trop <strong>de</strong> collèges et institutions,les dates <strong>de</strong> vacances semblent être inspirées par une regrettable<strong>la</strong>ntaisie, souvent même le temps consacré aux congés dits <strong>de</strong> <strong>la</strong>Toussaint, <strong>de</strong>s jours gras, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pentecôte est nettement exagéré etil ne correspond pas plus aux programmes surchargés qu'aux commodités<strong>de</strong>s parents; il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>sdirectives pour que, dans l'ensemble <strong>de</strong>s institutions, les dates <strong>de</strong>svacances soient strictement limitées et délimitées.15832. — 1 er mars 1955. — M. <strong>de</strong> Saivre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale quels ont été pour <strong>la</strong> saison 1953-1954: lemontant global <strong>de</strong>s recettes du centre dramatique <strong>de</strong> l'Ouest; lemontant <strong>de</strong>s crédits alloués pour celte même pério<strong>de</strong> à <strong>la</strong>dite compagnie.FINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES15833. — 1 er mars 1955. — M. Jacques Bar doux expose à M. le minï9>tre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les machines à fabriquerles crayons ne sont pas construites en France. Ces machinesproviennent toutes <strong>de</strong> quelques rares maisons alleman<strong>de</strong>s ou américaines,qui fournissent, les fabricants <strong>de</strong> crayons du mon<strong>de</strong> • entier.Etant donnée <strong>la</strong> très.gran<strong>de</strong> complexité <strong>de</strong> ces machines, qui travaillentà gran<strong>de</strong> vitesse avec <strong>de</strong>s tolérances <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> un dixième <strong>de</strong>millimètre, ce sont <strong>de</strong>s machines <strong>de</strong> prix élevé. Aucune ruWrique spécialene leur étant réservée dans le tarif douanier, elles entrenten France sous le numéro <strong>de</strong> tarit 1072 avec <strong>la</strong> désignation: « Autresmachines et appareils non dénommés ni compris ailleurs passiblesd'un droit <strong>de</strong> douane <strong>de</strong> 25 p. 100 ». Les fabricants <strong>de</strong> crayons françaissont donc amenés à payer leur équipement beaucoup plus cherque leurs concurrents directs, puisque les frais <strong>de</strong> transport s'ajoutentaux droits <strong>de</strong> douane. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> cedroit <strong>de</strong> douane ne pourrait pas être envisagé, au moment oùl'industrie française se trouve en <strong>la</strong>ce d'une libération <strong>de</strong>s échanges,dans <strong>de</strong> mauvaises conditions par suite <strong>de</strong>s charges qu'elle supporte.15834. — 1" mars 1955. — M. Chupin expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques- <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s chefsd'équipe retraités <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine nationale. En pério<strong>de</strong> d'activité, cepersonnel d'encadrement a sous ses ordres les apprentis, les ouvrierset ouvrières, ainsi que les chefs-ouvriers, et il est rétribué en conséquence.Or, à <strong>la</strong> mise à <strong>la</strong> retraite, il n'est tenu aucun compte <strong>de</strong>sfonctions qu'ont exercées ces chefs d'équipe durant <strong>de</strong> longuesannées, puisque leur pension n'est pas différente <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s chefsouvriersqu'ils commandaient. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'est pas possible<strong>de</strong> baser <strong>la</strong> pension <strong>de</strong> ces retraités sur l'échelle <strong>de</strong> sol<strong>de</strong> n® 4au lieu <strong>de</strong> l'échelle 3 qui leur est actuellement appliquée.15835. — 1 er mars 1955. — M. Couinaud expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong>sdroits <strong>de</strong> consommation sur les alcools et l'institution, par <strong>la</strong> lotdu 11 juillet 1953, d'une surtaxe, au double taux <strong>de</strong> 10.000 et do20.000 francs, a eu, notamment, pour conséquence d'atpporter uneextrême complication dans les écritures que doivent passer lesmarchands grossistes et les entrepositaires <strong>de</strong> vins, alcools et spiritueux.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il envisage d'indispensables mesures <strong>de</strong>simplification, et en particulier un intitulé plus sommaire du registre<strong>de</strong>s spiritueux, fourni par l'administration <strong>de</strong>s contributions directes,sous l'appel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> registre 4 CC, une telle solution étant absolumentnécessaire pour éviter aux professionnels d'interminables travaux<strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion.15836. — 1 er mars 1955. — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° si, en exécution<strong>de</strong> l'article 34 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 54-404 du 10 avril 1954 portant réformefiscale, un texte réglementnire a prévu les conditions dans lesquellespourraient être retranchées du revenu imposable <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressiveles sommes investies dans <strong>la</strong> construction; 2° quelle serait<strong>la</strong> situation d'un contribuable qui, faute <strong>de</strong> texte d'application, auraacquitté en 1954 ses impositions sur <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> son revenutaxable, aucune déduction n'étant admise au titre <strong>de</strong> l'article 34<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi précitée.15837. — 1" mars 1955. — M. Deliaune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° si les fédérationsdépartementales <strong>de</strong> chasseurs sont c<strong>la</strong>ssées comme « servicespublies » et, <strong>de</strong> ce f ait, justiciables <strong>de</strong>s tribunaux Administratifs*2° si le personnel employé par ces organismes et bénéficiant déjàd'une retraite, est soumis aux règles du cumul et, dans l'affirmative,quels sont les textes en vigueur en <strong>la</strong> matière.


15838. — 1« mars 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'Etat, <strong>de</strong>venumajoritaire dans l'Agence l<strong>la</strong>vas, ne se juge pas tenu <strong>de</strong> reprendre<strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s engagements naguère souscrits par cette entrepriseenvers <strong>la</strong> société civile <strong>de</strong>. retraites du personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite entreprise.15839. — 1 er mars 1955. — M. Joseph Denais, faisant état <strong>de</strong> <strong>la</strong>réponse donnée le 23 juin 1953 à une question écrite, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à-M. (e ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° s'il necroit pas <strong>de</strong>voir modifier <strong>la</strong> position par lui adoptée alors que <strong>la</strong>déconfiture d'une entreprise, comptant parmi ses administrateurs<strong>de</strong>ux directeurs généraux d'assurances nationalisées, montre quelsinconvénients peut entraîner <strong>la</strong> licence donnée à ces représentants<strong>de</strong> i'Etat d'entrer comme administrateurs dans <strong>de</strong>s sociétés privées;2° si, dans le cas actuel, les directeurs dont s'agit n'ont pas étéamenés à donner l'aval <strong>de</strong> leurs compagnies à <strong>de</strong>s traites <strong>de</strong> <strong>la</strong>société dont ils étaient administrateurs, ce qui constitue une opérationbancaire, non pas une opération d'assurances.15840. — 1 er mars 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur quel créditbudgétaire il se propose <strong>de</strong> prélever les sommes nécessaires, pourrégler les frais <strong>de</strong> magasinage en douane majorés du <strong>la</strong>it <strong>de</strong>s reiardsavec lesquels <strong>de</strong>puis le 7 décembre les dédouanements sont opérés.15841. — 1 er mars 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M, leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quelle interprétationdoit être donnée à <strong>la</strong> disposition légale exonérant <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A.quiconque aura investi <strong>de</strong>s capitaux dans l'achat <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong>stinéà augmenter <strong>la</strong> productivité dans le cas d'une société qui, fabriquantelle-même son matériel avec <strong>de</strong>s cléments soumis à <strong>la</strong> T. V. A. etc<strong>la</strong>ssée, jusqu'à ce jour, comme producteur parce qu'elle se vend helle-mômo les maciiincs montées par elle pour les exploiter parlocation à sa clientèle.15844. — I e * mars 1955. — M. Hettier <strong>de</strong> Bois<strong>la</strong>mbert expose àM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>la</strong>liberté <strong>de</strong>s échanges met, dès maintenant, en difficulté <strong>de</strong> nombreusesindustries françaises dont les charges ne leur permettentpas <strong>de</strong> concurrencer les industries étrangères correspondantes. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il se propose <strong>de</strong> prendre pour obtenir<strong>la</strong> réciprocité <strong>de</strong>s échanges en faveur d'industries françaises quisont, à l'heure actuelle, en mesure d'exporter et qui voient encorefermés certains marchés' étrangers.15845. — 1 er mars 1955. — M. Alfred Krieger expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques le cas <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxagents qui, lors d'un concours interne <strong>de</strong>s douanes, ont obtenu lemême nombre <strong>de</strong> points pour l'ensemble <strong>de</strong>s épreuves communes,soit 287 points avec un coefficient d'ensemble <strong>de</strong> 22. L'un d'euxayant, <strong>de</strong> plus, satisfait h une épreuve facultative <strong>de</strong> <strong>la</strong>ngue vivanteavec une note <strong>de</strong> 13/20, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel sera <strong>la</strong> moyennegénérale retenue pour l'un et l'autre candidat et <strong>la</strong> manière dontcelle-ci aura été déterminée.1584S. — 1« mars 1955. — Mme Lempereur expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques le cas suivant:un contribuable, qui a exploité un commerce du 1 er janvier1950, date <strong>de</strong> son entrée en jouissance, au 31 décembre 195 i, l'entréeen jouissance <strong>de</strong> son successeur étant fixée et ayant lieu aul 9r janvier 1955, se voit refuser le bénéfice <strong>de</strong>s dispositions prévuespar le co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, article 152, paragraphe I er , 2 e alinéa,aux termes <strong>de</strong>squelles les plus-values <strong>de</strong> cession sont imposéesau taux unique <strong>de</strong> 6 p. 100. L'administration prétend qu'il ne remplitpas les conditions énoncées par le texte en question, quistipule que <strong>la</strong> cession doit intervenir plus <strong>de</strong> cinq ans après <strong>la</strong>création ou l'achat. Ledit commerçant a cependant exercé sonactivité commerciale pendant, cinq années entières et consécutives.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il doit bénéficier <strong>de</strong>s dispositions fiscales quiprévoient le taux réduit <strong>de</strong> 6 p. 100, le texte prévovant un minimumd'activité commerciale <strong>de</strong> cinq ans.15847. — 1« mars 1955. — Mme Lempereur expose à M. le ministre15842. — 1 er mars 1955. — M. E<strong>la</strong>in expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les receveurs municipauxsont autorisés à sol<strong>de</strong>r, avant l'arrivée du budget supplémentaire,les restes à payer constatés par l'é<strong>la</strong>t P. 105 dressé <strong>de</strong> concert à <strong>la</strong>clôture <strong>de</strong> l'exercice par le maire et le percepteur (instruction duministère <strong>de</strong> l'intérieur du 15 juin 1836 et circu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilitépublique du 30 janvier 1866, paragraphe 13). Les crédits sontreportés, <strong>de</strong> plein droit, et sans nouvelle allocation au budget supplémentaire<strong>de</strong> l'exercice courant. 11 en est <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s restes àemployer provenant <strong>de</strong>s recettes à affectation spéciale (fondsd'emprunts ou subventions, par exemple). Prenant le cas d'une communeayant obtenu une subvention du fonds d'équipement nationa<strong>la</strong>u cours d'un exercice pour <strong>de</strong>s travaux déterminés qu'elle a entreprisen régie, précisant que ces travaux commencés dans le cours<strong>de</strong> l'année n'ont pas été terminés le 31 décembre, il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong>conduite à adopter pour engager les dépenses et, en particulier, pourpayer le? équipes d'ouvriers (embauchés spécialement pour ces travaux)entre le 31 décembre, <strong>de</strong>rnier jour <strong>de</strong> l'année, et le 31 mars,date <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> l'exercice. En effet, s'il est <strong>de</strong> règle que lessommes portées à l'état <strong>de</strong>s restes à payer peuvent être soldéesimmédiatement sans qu'il y ait à attendre <strong>la</strong> réception du budget,il n'en <strong>de</strong>meure pas moins que <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> ce premier documentn'intervient pas avant le 31 mars. Dans certains cas. comme le cassignalé ci-<strong>de</strong>ssus, il ne peut pourtant y avoir trois mois d'interruptiondans le travail.15843. — 1 er mars 1955. — M. Gosset expose a M. le secrétaire d'Etataux finances et aux affaires économiques que l'article 35 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 10 avril 1954 institue un régime fiscal privilégié pour les ventes<strong>de</strong> logements, d'immeubles bâtis ou <strong>de</strong> droits indivis immobiliers<strong>de</strong>stinés à donner une habitation principale à l'acquéreur ou à sonconjoint, ses ascendants ou <strong>de</strong>scendants, à condition qu'à <strong>la</strong> date dutransfert <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété ces logements soient effectivement occupéspar l'acquéreur, son conjoint, ses ascendants ou <strong>de</strong>scendants, ousoient libres <strong>de</strong> toute location ou <strong>de</strong> toute occupation. L'interprétation<strong>de</strong> cet article ayant donné lieu à <strong>de</strong>s divergences <strong>de</strong> vues il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> loi est applicable: 1» lorsque l'acquéreur, ayant bénéficiédu régime <strong>de</strong> faveur, revend l'immeub'.e dans un dé<strong>la</strong>i trèscourt, soit après l'avoir effectivement occupé à titre d'habitationprincipale, soit sans avoir pu l'occuper par suite d'un cas <strong>de</strong> forcemajeure; 2 en cas d'acquisition indivise par <strong>de</strong>ux ou plusieursacquéreurs pour servir d'habitation principale, soit à tous les acquéreurs,snit à certains d'entre eux;. 3° en cas d'acquisition <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuepropriété par l'usufruitier; <strong>la</strong> loi ayant été votée dans le cadre <strong>de</strong>smesures tendant à favoriser <strong>la</strong> formation d'épargne et l'opération ci<strong>de</strong>ssusayant le même but; 4" en cas d'acquisition partielle <strong>de</strong> droitsindivis, dans le but <strong>de</strong> réunir tous les droits entre les mains <strong>de</strong>l'acquéreur par actes successifs, 'étant observé que si l'acquisitionpouvait se réaliser en un seul acte, le régime spécial sembleraitapplicable.nité <strong>de</strong> logement. En effet, M. le ministre du travail, dans ses instructionsre<strong>la</strong>tives à l'allocation-logement mises à jour au 24 juilletlSôi, précise: « Il peut arriver que le bénéficiaire reçoive en plus<strong>de</strong> son sa<strong>la</strong>ire une in<strong>de</strong>mnité (accordée par son entreprise ou administration)pour son logement. Dans le cas <strong>de</strong> cette espèce, il n'yaura pas lieu <strong>de</strong> déduire les in<strong>de</strong>mnités, ainsi versées, du montantdu loyer payé par l'intéressé. Par contre, il conviendra d'ajouterces sommes au total <strong>de</strong>s ressources ». D'autre part, les services duTrésor exposent: « Pour répondre à certaines questions qui m'ontétéposées, je vous prie <strong>de</strong> bien vouloir trouver ci-<strong>de</strong>ssous quelquesprécisions vous permettant, dans <strong>de</strong>s cas particuliers, <strong>de</strong> déterminerle montant <strong>de</strong> l'allocation-logement:« Agents du Trésor dont les épouses bénéficient d'êune in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> logement. — L'in<strong>de</strong>mnité perçue doit venir en déduction du loyereffectivement payé : Exemple :« Famille <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux enfants, dont <strong>la</strong> mère, en sa qualité d'institutrice,perçoit une in<strong>de</strong>mnité mensuelle <strong>de</strong> logement <strong>de</strong> 800 francs,payant au 1 er janvier 1953 un loyer mensuel <strong>de</strong> 4.000 francs et ayantdisposé, en 1952, <strong>de</strong> ressources totales arrondies à 800.000 francs :« Loyer mensuel à retenir, déduction faite <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité perçuepar le mari3.200 francs.« Loyer minimum 2.800 —« Différence 400 francs.400 x 80« Montant mensuel <strong>de</strong> l'allocation:100= 320 francs ».Il manque donc <strong>la</strong> coordination nécessaire entre les services pourrendre équitables les modalités d'application d'une disposition légale.Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce qu'il entend faire pour apporter un terme àcette anomalie.15848 — 1" mars 1955. — Mlle Marzin expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'article 21 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin° 54-404 du 10 avril 1954 précise que les moins-values décou<strong>la</strong>ntpour les communes <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> l'article 10 <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite loi,exonérant <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur les transactions et donc <strong>de</strong>s taxe etsurtaxe locales, les affaires faites par les entrepreneurs <strong>de</strong> travauximmobiliers, seraient remboursées trimestriellement par l'Etat. Ellelui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel e=t le montant <strong>de</strong>s sommes versées en applicationdo cet article 21 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 54-404 au titre du <strong>de</strong>rnier semestre<strong>de</strong> 1954. •15849. — 1 er mars 1955. M. Meck <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinanças et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il est équitable, en présence<strong>de</strong> <strong>la</strong> revalorisation <strong>de</strong>s loyers (surface corrigée, payement <strong>de</strong>s fermagessur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> leur valeur calculée sur les produits <strong>de</strong>scultures, clc., <strong>de</strong>s emprunts <strong>de</strong> l'Etal remboursables en <strong>de</strong>vises-


or, etc.), <strong>de</strong> maintenir les dispositions <strong>de</strong> l'article 1243 du co<strong>de</strong> civilet s'il n'y a pas plutôt lieu et, le cas échéant, dans quelles conditions,proportions et mesures, d'autoriser une adaptation judicieuseet équitable consécutive aux engagements pris antérieurement auxdévaluations monétaires successivement survenues profitant uni<strong>la</strong>téralementau débiteur seulement, étant entendu pourtant, qu'enpratique courante, les parties intéressées adaptent elles-mêmes <strong>de</strong>staux <strong>de</strong> revalorisations jugés indiqués.15856. — 1«- mars 1955. — M. Joseph Wasmer rappelle à M. <strong>la</strong>secrétaire d'Etat aux financée et aux affaires économiques sa questionécrite n° 15237. Aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s posées, il est ajouté <strong>la</strong> suivante:au cas où l'impôt <strong>de</strong> 21 p. 100 apparaîtrait exigible sur l'approvisionnementtechnique 1948 réintégré dans les résultats avant 1954, neconviendrait-il pas <strong>de</strong> considérer toute reprise comme impossible hpartir du 1 er janvier 1955.15850. — l or mars 1955. — M. Meck <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il n'estime que, pour unebonne liquidation <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> fin d'exercice <strong>de</strong>s commerçantsayant, ou <strong>de</strong>vant avoir, recours aux comptables agréés etexperts comptables relevant <strong>de</strong> l'ordonnance du 19 septembre 1955,il serait indiqué <strong>de</strong> permettre à ces <strong>de</strong>rniers <strong>de</strong> faire connaître entemps prescrit les noms <strong>de</strong>s intéressés pour pouvoir, par <strong>la</strong> suite,dans un dé<strong>la</strong>i prolongé, déposer, pour le oompte -<strong>de</strong> leurs mandants,les déc<strong>la</strong>rations prescrites.15851. — 1 er mars 1955. — M. Meck <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaire* économiques si, pour <strong>de</strong>s raisons d'ordremajeur, par exemple, perte <strong>de</strong> clientèle, il ne peut, par dérogationà l'article 22 <strong>de</strong> l'ordonnance du 19 septembre 1945, être accordé àun membre <strong>de</strong> l'ordre <strong>la</strong> permission d'effectuer d'autres travaux,et le cas échéant lesquels, lui assurant son existence.15857. — 1 er mars 1955. — M. Wasmer expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques le cas d'un sinistréqui a dû contracter un emprunt au Crédit foncier pour reconstruiresa maison entièrement détruite. Or, il a reçu du M. R. U. son in<strong>de</strong>mnitéen titres inaliénables et il se trouve que, d'après le point <strong>de</strong> vue<strong>de</strong> l'administration, les intérêts à payer au Crédit foncier ne seraientpas déductibles pour <strong>la</strong> surtaxe progressive, tandis que les intérêtsprovenant <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong>vraient entrer en compte dans les. revenussoumis au ifiême impôt. Cette situation serait inconcevable et constitueraitune ipénalité inouïe à l'égard <strong>de</strong>s sinistrés qui ont dû accepter,contraints et forcés, le règlement <strong>de</strong> leur in<strong>de</strong>mnité en litres,alors que,<strong>la</strong> plupart ont reçu du numéraire qui a pu être affectéimmédiatement à l'amortissement <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>tte. Des tempéramentsavant déjà été admis à <strong>la</strong> règle <strong>de</strong> <strong>la</strong> non-déduction <strong>de</strong>s intérêtshypothécaires à <strong>la</strong> surtaxe progressive, il est <strong>de</strong>mandé si une nouvelledérogation ne pourrait être admise dans les cas <strong>de</strong> l'espèce.15851 — 1 er mars 1955. — M. Pierre Métayer expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, dans l'état actuel<strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion, les communes o\'i s'édifient <strong>de</strong>s constructions sco<strong>la</strong>iresbénéficient <strong>de</strong> subventions qui peuvent atteindre jusqu'à90 p. 100 <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense. Mais ces subventions ne sont versées parfractions au receveur municipal qu'au fur et à mesure <strong>de</strong> l'avancement<strong>de</strong>s travaux et suivant les payements faits préa<strong>la</strong>blement parces communes. Il s'ensuit que les villes sont obligées, en fait, <strong>de</strong>faire <strong>de</strong>s avances <strong>de</strong> fonds considérables, dépassant <strong>de</strong> beaucoupleur part <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense. Etant donné l'importance <strong>de</strong> certains projetsqui atteignent parfois plusieurs fois le montant <strong>de</strong> leur budget,ces communes risquent même <strong>de</strong> se trouver <strong>de</strong>vant une impossibilité<strong>de</strong> payement, leurs ressources <strong>de</strong> trésorerie étant alors insuffisantes.11 suggère, pour mettre fin à cette situation, que soit modifiéle système <strong>de</strong> versement <strong>de</strong>s subventions allouées pour ce genre<strong>de</strong> constructions; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi il ne serait pas utiliséun système -analogue à celui usité pour l'emploi <strong>de</strong>s allocations <strong>de</strong><strong>la</strong> loi n° 51-1140 du 28 septembre 1951: versement au receveur municipalà son compte hors budget d'une avance sur <strong>la</strong> subventionattribuée, ledit receveur ne pouvant faire le transfert au compte <strong>de</strong><strong>la</strong> commune qu'au fur et à mesure <strong>de</strong>s payements effectués par luipour celles-ci, et dans <strong>la</strong> limite du taux <strong>de</strong> <strong>la</strong> subvention accordée.15853. — 1 er mars 1955. — M. De Pîerrebourg <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques si uncommerçant, déc<strong>la</strong>rant <strong>de</strong>puis plusieurs années le même chiffre d'affaireset le même bénéfice forfaitaire <strong>de</strong> 140.000 F, peut déduire sonversement actuel <strong>de</strong> 109.640 F aux caisses d'assurances vieillessesyndicales pour cotisation obligatoire et rachat <strong>de</strong> points <strong>de</strong> sonimposition a <strong>la</strong> surtaxe progressive (celte déduction n'ayant pasété faite <strong>de</strong> sa déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> bénéfices forfaitaires.) N'ayant pasdéduit cette somme dé 109.640 F <strong>de</strong> son bénéfice forfaitaire, il sembleque ce commerçant serait <strong>de</strong> plein droit autorisé à <strong>la</strong> déduire <strong>de</strong><strong>la</strong> surtaxe progressive, en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 11 mai 1950n a 2261 article 315 qui dit: « Les cotisations d'assurances socialeset assimilées peuvent figurer dans les charges déductibles <strong>de</strong> l'ensemble<strong>de</strong>s revenus pour l'assiette <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive dans<strong>la</strong> mesure où elles ne sont pas entrées en ligne <strong>de</strong> compte pour<strong>la</strong> détermination <strong>de</strong>s revenus nets <strong>de</strong>s différentes catégories à comprendredans les bases <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionnelle ».1S858. — 1 er mars 1955. — M. Wasmer expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques qu'un industrie<strong>la</strong>yant réalisé du matériel <strong>de</strong> fabrication et obtenu une plus-value,envisage d'effectuer le remploi à <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> maisons ouvrières.Il est <strong>de</strong>mandé: 1» si ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> remploi est admissible en principe;2° s'il en est ainsi dans tous les cas, notamment dans le casd'une société ayant <strong>de</strong>ux branches distinctes d'activité qui vendraitdu matériel <strong>de</strong> l'une <strong>de</strong>s branches et effectuerait le remploi pourloger indistinctement son personnel <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux brandies, ou bienmême uniquement du personnel <strong>de</strong> l'autre branche.15859. — 1 er mars lltôS. — M. Wasmer rappelle à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques sa question écriten° 13786 et lui serait reconnaissant <strong>de</strong> bien vouloir lui donner réponseaussitôt que possible vu l'énorme répercussion d'un changement <strong>de</strong> <strong>la</strong>doctrine ressortant <strong>de</strong> <strong>la</strong> question écrite n° 9399. En effet, <strong>de</strong>s centaines<strong>de</strong> propriétaires donnant leurs usines en location doiventsavoir s'ils risquent d'avoir à payer trente à quarante fois le montant<strong>de</strong> leur loyer en taxes sur le churre d'affaires et impôt sur lessociétés et prendre leurs dispositions en conséquence. Toutes lescommunes <strong>de</strong> France doivent aussi savoir si elles sont re<strong>de</strong>vablesau moins <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés et peut-être <strong>de</strong>s taxes sur lechiffre d'affaires sur tous les investissements faits par l'Electricité<strong>de</strong> France concessionnaire pour <strong>la</strong> distribution d'énergie électrique.Le département et les collectivités publiques du Haut-Rhin doiventsavoirsi elles peuvent mettre à exécution leur projet -<strong>de</strong> remise enroute d'usines arrêtées en les faisant exploiter par locataires.FRANCE D'OUTRE-MER15860. — 1 er mars 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer s'il compte donner les ordres nécessairespour que les services <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones nefassent aucune discrimination entre les correspondances, journauxet livres qui leur sont confiés à Dakar pour loule l'Afrique noire, etles délivrent, dans les dé<strong>la</strong>is normaux, quelles que soient leurs tendancespolitiques.15854. — l" 1 mars 1955. — M. <strong>de</strong> Pîerrebourg expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques le cas suivant:une société anonyme à responsabilité limitée, à caractère familial,a été constituée entre un père et sa fille. A <strong>la</strong> suite d'une donationpartagefaite par le père, <strong>la</strong> fille <strong>de</strong>vient propriétaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> totalité<strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> <strong>la</strong> société qui est. dissoute, l'exploitation du commerceétant poursuivie par <strong>la</strong> donatrice. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, en pareil cas,les plus-values constituées au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> dissolution peuventdonner lieu à exonération par application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article41 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, et, dans l'affirmative, dans quellesconditions.15855. — 1 er mars 1955. — M. <strong>de</strong> Pîerrebourg <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'application<strong>de</strong> l'article 35 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre 1953, concernant <strong>la</strong> revision<strong>de</strong>s pensions <strong>de</strong>s tonctionnaires mutilés, anciens combattants, bénéficiant<strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite du combattant, anciens militaires <strong>de</strong> carrièrene comptant pas 15 ans <strong>de</strong> services, rayés <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> l'arméepar suite <strong>de</strong> Blessures <strong>de</strong> guerre et terminant leur carrière dansline administration civile, permettrait d'obtenir-le bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong>pension <strong>la</strong> plus avantageuse, sans que l'administration puisse opposerl'option signée antérieurement.INDUSTRIE ET COMMERCE15861. — 1" mars 1955. — M. Noël Barrot attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce sur le fait que <strong>la</strong> multiplication<strong>de</strong>s vaccinations antivarioliques a" entraîné une surconsommation<strong>de</strong> vaccinostyles; ceux-ci sont actuellement introuvables dansle commerce et <strong>de</strong> nombreux centres <strong>de</strong> vaccination ne peuvent s'enprocurer. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» quelles mesures ont,été prises par sesservices pour remédier à une pénurie qui ne peut les avoir surpris,puisque les premiers cas <strong>de</strong> variole, qui sont à l'origine <strong>de</strong> ces vaccinations;ont été signalés il y plusieurs semaines; 2° s'il est exactque <strong>de</strong>s licences d'importation seraient en instance au ministère <strong>de</strong>l'industrie et du commerce; 3° dans l'affirmative, les raisons pourlesquelles aucune suite ne leur est apportée, étant donné le besoinurgent <strong>de</strong> vaccinostyles.15862. — l«r mars 1955. — M. Mé<strong>de</strong>cin appelle l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce sur le traitement d'exceptionqui est fait au personnel <strong>de</strong>s industries électrique et gazière par rapportaux sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s autres industries. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» pourQuelles raisons ce personnel est exclu <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> rajustement


<strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires; 2° <strong>la</strong> suite qu'il compte donner à ses revendicationstendant à ce que soient appliquées les dispositions <strong>de</strong> l'article 9 dustatut nationai en ce qui concerne : a) le relèvement <strong>de</strong> 15 p. 100 dusa<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> base national; b) <strong>la</strong> disparition <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires inférieurs \30.000 francs par mois à Paris; c <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong>s abattements <strong>de</strong>zone.15869. — 1« mars 1955. — M. Louis Siefridt, se référant à <strong>la</strong>réponse que M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logementa faite à sa question n° 14540 (Journal officiel, séance du 18 février1955), lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quels sont, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s caisses d'épargne, lesorganismes qui ont été agréés par <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s dépôts et consignationspour ouvrir <strong>de</strong>s comptes d'épargne-construction.INTERIEUR13883. — 1 er mars 1955. — M. De<strong>la</strong>chenal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'intérieur si <strong>la</strong> subvention accordée aux petites communes quiconstruisent un bâtiment <strong>de</strong>stiné à servir d'école et <strong>de</strong> mairie nepourrait pas être augmentée, le taux <strong>de</strong> 20 p. 100 pour <strong>la</strong> partiedu bâtiment <strong>de</strong>stinée à <strong>la</strong> mairie ne permettant pas à <strong>de</strong>s petitescommunes <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à cette construction.15864. — 1 er mars 1955. — M. Guille expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'intérieur qu'en l'absence du décret prévu par <strong>la</strong> loi du 11 avril


REPONSES DES MINISTRESAUX QUESTIONS ECRITESPRESIDENCE DU CONSEIL147S5. — M. Je a» Necfter porte à <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong> M. le ministredéicgué a <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du oonsakl l'inconcevable immoralité d'un<strong>de</strong>s damiers films <strong>de</strong> gangsters français. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sontles étranges règles qui dictent ses arrêts à <strong>la</strong> censure cinématographique,et s'il compte leur substituer ce principe peut-être suffisantmais sans doute oublié: « seront censurées toutes les productions quiincitent au mal en le rendant aimable ». (Question du 7 décembre495.4.)Réponse. — Cette question a été transmise, par le ministre <strong>de</strong>l'industrie et du commerce au secrétaire d'Etat à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce duconseil qui est chargé du contrôle <strong>de</strong>s films. La légis<strong>la</strong>tion et <strong>la</strong>réglementation françaises sur le contrôle <strong>de</strong>s films ne confèrent pasau Gouvernement un pouvoir <strong>de</strong> « censure » impliquant une interventiondirecte et arbitraire <strong>de</strong>s pouvoirs publics. Le contrôle estessentiellement exércé par une commission centrale composée <strong>de</strong>. tellefaçon que par le nombre, l'origine et l'autorité <strong>de</strong> ses membres, sesav'is soient au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> toute discussion. Les textes en vigueur neprévoient aucun critère d'appréciation et conservent à celle commissionune entière liberté <strong>de</strong> jugement dans chaque cas d'espèce, cequi est indispensable ' étant donné <strong>la</strong> difficulté que présenterait <strong>la</strong>détermination d'un tel critère à caractère moral. D'autre part, afind'écarter l'exercice d'une censure gouvernementale à l'égard <strong>de</strong>sfilms français, <strong>la</strong> réglementation actuelle ne donne pas au secrétaired'Etat compétent le droit <strong>de</strong> prendre une décision plus sévère que<strong>la</strong> proposition exprimée par <strong>la</strong> commission. Tels sont les principesgénéraux qui régissent le droit du contrôle <strong>de</strong>s films et qui ne permettentpas <strong>de</strong> retenir ridée exprimée, surtout pour <strong>de</strong>s films français,par l'honorable parlementaire. Toutefois, il convient <strong>de</strong> soulignerque <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> contrôle et l'autorité <strong>de</strong> tutelle n'ontjamais méconnu leurs responsabilités et qu'elles ont-toujours proposéou décidé, en respectant l'esprit libéral <strong>de</strong> nos institutions, lesmesures nécessaires et légitimes en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> saine protection <strong>de</strong> <strong>la</strong>jeunesse ou <strong>de</strong>s intérêts généraux <strong>de</strong> <strong>la</strong>. nation.14995. — M. Bouxom expose à M. le ministre délégué à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>ncedu conseil que les directeurs <strong>de</strong> salles <strong>de</strong> cinéma ont prisl'habitu<strong>de</strong> d'insérer dans leurs programmes l'annonce, à tilrepublicitaire, du film qui sera projeté dans <strong>la</strong> même salle, <strong>la</strong> semaisesuivante, cetle annonce étant accompagnée <strong>de</strong> <strong>la</strong> projection <strong>de</strong>parties <strong>de</strong> ce fi'm, choisies pour éveiller spécialement l'intérêt <strong>de</strong>sspectateurs. U lui fait observer que cette pratique n'-es.t pas sansinconvénient lorsqu'il s'agit . d'un film interdit aux moins èeseize ans, dont un certain nombre <strong>de</strong> scènes, en général les plussuggestives, se trouvent ainsi exposées aux yeux <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>sJeûnes préesnts dans <strong>la</strong> salle. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les directeurs <strong>de</strong>salles <strong>de</strong> cinéma ne pourraient être invités à reporter à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong><strong>la</strong> séance l'annonce du programme <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance suivante, ce quipermettrait, le cas éehéant, aux familles accompagnées <strong>de</strong> jeunesenfants <strong>de</strong> quitter <strong>la</strong> salle sans gêner le spectacle, (Question du27 décembre 1954.)Réponse. — Le décret du 3 juillet 1945 portant règlement d'administrationpublique pour l'application <strong>de</strong> l'ordonnance du 3 juillet1945 avanl pour ob'et <strong>de</strong> subordonner à un visa <strong>la</strong> représentationet l'exporiatlon <strong>de</strong>s films cinématographiques prévoit expressémentdans son article 2 que les ban<strong>de</strong>s annonces <strong>de</strong> tous les films doiventêtre soumises à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s films cinématographiquesavant leur projection <strong>de</strong>vant le. public. Elles reçoiventalors un visa indépendant <strong>de</strong> celui du film <strong>de</strong> référence et qui peutcomporter comme pour tous les autres films une restriction àl'exploitation. Le 3 lévrier 1934, le cenlre national <strong>de</strong> <strong>la</strong> cinématographiea publié un communiqué qui rappelle aux directeurs <strong>de</strong>salles <strong>de</strong> spectacles cinématographiques qne les ban<strong>de</strong>s annonces<strong>de</strong>s films interdits aux mineurs <strong>de</strong> 16 ans doivent expressémentmentionner cetle interdiction. Le même communiqué a préciséque les directeurs <strong>de</strong> salles pouvaient en conséquence se trouveren présence <strong>de</strong> quatre cas d'espèces, a) ban<strong>de</strong> annonce autoriséepour tout public et dont le film <strong>de</strong> référence est autorisé pour toutpublic: Cette ban<strong>de</strong> peut être exploitée sans aucune restriction.b) ban<strong>de</strong> annonce interdite aux mineurs <strong>de</strong> seize ans, d'un film<strong>de</strong> ré'érence autorisé pour tout public: Celte ban<strong>de</strong> ne peut êtreprojetée que dans le corps d'un programme <strong>de</strong> films interdits auxmineurs <strong>de</strong> seize ans. c) ban<strong>de</strong> annonce interdite aux mineurs <strong>de</strong>seize ans d'un film <strong>de</strong> référence, lui-même interdit aux mineurs<strong>de</strong> seize ans:. Cette ban<strong>de</strong> doit porter <strong>la</strong> mention d'interdiction auxmineurs <strong>de</strong> 1G ans, et ne peut être projetée que dans le corps d'unprogramme <strong>de</strong> films interdits aux mineurs <strong>de</strong> 10 ans. d) ban<strong>de</strong>annonce autorisée pour tout public mais dont le film <strong>de</strong> référenceest interdit aux mineurs <strong>de</strong> seize ans: Celte ban<strong>de</strong> peut être passéedans toutes les salles, mais elle doit porter <strong>la</strong> mention que le filmqu'elle « annonce » est interdit aux mineurs <strong>de</strong> seize ans.15103. — M. Guthmuiier expose à M. le ministre délégué à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>ncedu conseil que, si les enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> seize ans nepeuvent parfois accé<strong>de</strong>r aux salles <strong>de</strong> cinéma parce qu'il doit y êtreprojeté un film qui leur est interdit, il n'en <strong>de</strong>meure pas moins queces mêmes en<strong>la</strong>nls aux séances précé<strong>de</strong>ntes, ont l'occasion <strong>de</strong> voirquelques séquences <strong>de</strong> ce film interdit. Il est d'usage, en eflet, dansles salles <strong>de</strong> cinéma, et en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> publicité, <strong>de</strong> projeter quelque»séquences du film inscrit au programme <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine suivante.,Le but recherché en interdisant certains films aux moins <strong>de</strong> seizeans ne sera donc pleinement atteint que le jour où seront égalementinterdits <strong>la</strong> projection <strong>de</strong> ces ban<strong>de</strong>s-annonces ainsi que l'affichage <strong>de</strong>sphotographies <strong>de</strong>s films interdits. A ce propos, M. le secrétaire d'Etatà l'enseignement technique indiquait, par circu<strong>la</strong>ire du 24 octobre1951 adressée aux recteurs (D. 0. E. JV. n° 38 du 1 er novembre 1951) :« Les ban<strong>de</strong>s-annonces sont soumises au même contrôle que les.films eux-mêmes. Certaines d'entre elles peuvent donc être interditesaux mineurs et, <strong>de</strong> ce fait, ne doivent plus passer dans les séances,où ceux-ci sont admis ». Or l'article 15 du décret du 3 juillet 1944ne mentionne pas expressément l'interdiction <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s-annonces.D'autre part, <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ci-<strong>de</strong>ssus citée ne paraissant avoir aucunevaleur réglementaire (elle est d'ailleurs ignorée <strong>de</strong>s services d»police) il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il entend prendre <strong>de</strong>s mesures pour que l'interdiction<strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s-annonces soit effective et que, d'autre part»l'affichage <strong>de</strong>s photographies <strong>de</strong>s films interdits soient égalementprohibé. (Question du 11 janvier 1955.)Réponse. — Le décret du 3 juillet 1945 portant règlement d'administrationpublique pour l'application <strong>de</strong> l'ordonnance du 3 juillet 1945.ayant pour objet <strong>de</strong> subordonner à un visa <strong>la</strong> représentation et!l'exportation <strong>de</strong> films cinématographiques prévoit expressément dansson article 2 que les iban<strong>de</strong>s-annonces <strong>de</strong> tous les films doivent êtresoumises à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s films cinématographiques:avant leur projection <strong>de</strong>vant le public. Elles reçoivent ajors un visaindépendant <strong>de</strong> celui du film <strong>de</strong> référence et qui peut comportercomme pour tous les autres films une restriction à l'exploitation.Le 3 février 1954 le Cenlre national <strong>de</strong> <strong>la</strong> cinémalographie a publiéun communiqué qui rappelle aux directeurs <strong>de</strong> salles <strong>de</strong> spectacles•cinématographiques, que les ban<strong>de</strong>s-annonces <strong>de</strong>s films interdits ausmineurs <strong>de</strong> seize ans doivent expressément mentionner cette interdiction.Le même communiqué a précisé que les directeurs <strong>de</strong> sallespouvaient en conséquence se trouver en présence <strong>de</strong> quatre cas:d'espèces: a) Ban<strong>de</strong>-annonce autorisée pour tout public et dont lefilm <strong>de</strong> référence est autorisé pour tout public: celte ban<strong>de</strong> peutêtre exploitée sans aucune restriction, b) Ban<strong>de</strong>-annonce "interditeaux mineurs <strong>de</strong> seize ans, d'un film <strong>de</strong> référence autorisé pour toutpublic: cette bandé ne peut être projetée que dans le corps d'un:programme <strong>de</strong> films interdits aux mineurs <strong>de</strong> seize ans. c| Ban<strong>de</strong>annonceinterdite aux-mineurs <strong>de</strong> seize ans d'un film <strong>de</strong> référence*lui-même interdit aux mineurs <strong>de</strong> seize ans: cette ban<strong>de</strong> doit porter<strong>la</strong> mention d'interdiction aux mineurs <strong>de</strong> seize ans, et ne peut êtreprojetée que dans le corps d'un programme <strong>de</strong> films interdits auxmineurs <strong>de</strong> seize ans. d) Ban<strong>de</strong>-annonce autorisée pour tout puibliftmais dont le film <strong>de</strong> référence est interdit aux mineurs <strong>de</strong> seize ans::cette iban<strong>de</strong> peut être passée dans toutes les salles mais elle doitporter -<strong>la</strong> mention que le film qu'elle « annonce » est interdit ausmineurs <strong>de</strong> seize ans.AGRICULTURE14896. — M. Vend roux attire l'attention <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculturesur le programme <strong>de</strong> reconversion <strong>de</strong>s cultures. Il lui expose,par ailleurs, que ies garanties données par le Gouvernement pour Larécolte 1951 <strong>de</strong>s graines oléagineuses n'ont pas été tenues et que lesproducteurs intéressés atten<strong>de</strong>nt toujours le règlement définitif d®cetle campagne. L'expansion souhaitée par les pouvoirs publics pourcertaines cultures telles que le colza ne sera possible que si ceux-citiennent leurs engagements. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans quelle mesure ilest possible <strong>de</strong> se fier aux engagements pris par le Gouvernementen matière <strong>de</strong> reconversion <strong>de</strong>s cultures, alors que les producteursd'oléagineux n'ont pas encore été réglés définitivement pour <strong>la</strong> campagne1951. (Question du 18 décembre 1954.)Réponse. — Les garanties données par le Gouvernement en matière<strong>de</strong> prix <strong>de</strong>s oléagineux <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte 1951 n'ont pu être respectées entemps voulu, par suite <strong>de</strong>s difficultés qu'a soulevées le règlement dès 1in<strong>de</strong>mnité* dues aux producteurs intéressés. Néanmoins, le principe,<strong>de</strong> ces garanties n'a jamais été mis en cause et, en vertu d'une décisionconjointe <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiqueset du p<strong>la</strong>n, <strong>de</strong> l'industrie et du commerce et <strong>de</strong> l'agriculture, e»date du 9 février 1955, toutes dispositions ont été prises pour lerèglementdéfinitif <strong>de</strong>s sommes non encore payées. Le versement <strong>de</strong>ces sommes est subordonné à <strong>la</strong> vérification par le contrôleur d'Étatdu secteur <strong>de</strong>s corps gras flui<strong>de</strong>s alimentaires <strong>de</strong>s pièces justificativesproduites par les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs. La décision du 9 février 1955 met finà toutes questions re<strong>la</strong>tives aux prix et conditions d'écoulement <strong>de</strong>soléagineux métropolitains <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 1951.15113. — M. Rey expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture <strong>la</strong> situationdésastreuse du marché <strong>de</strong> <strong>la</strong> pomme métropolitaine, provoquéepar <strong>de</strong>s importations massives sans contrôle efficace ni respect<strong>de</strong>s dates d'importations. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> lui préciser: 1» le tonnaged'importations <strong>de</strong> pommes effectuées au cours <strong>de</strong> l'année 195iavec indication <strong>de</strong>s pays d'origine; 2 le tonnage d'importations <strong>de</strong>pommes prévues pour l'année 1955 avec indication <strong>de</strong>s pays d'orkgine ; 3° <strong>la</strong> date <strong>de</strong>s différentes décisions d'importations avec indication<strong>de</strong> <strong>la</strong> référence au Journal officiel; 4" les mesures qu'ilcompte prendre pour sauvegar<strong>de</strong>r les intérêts <strong>de</strong>s producteurs françaislésés par ces importations et empêcher l'entrée <strong>de</strong> 36.000 tonnes;<strong>de</strong> pommes suisses dans le courant <strong>de</strong> février 1955, en évitant parailleurs <strong>de</strong>s importations <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong>s U. S. A. avant le 1 er mars1955. (Question du 11 janvier 1955.1


Réponse. — 1° Le tonnage <strong>de</strong>s importations <strong>de</strong> pommes dud nnmnn rrn n * Aï h I f~l" ^ + ~ .1: . . . _ _ v 1 . __•» .» 1 -1 w x guiuoim, 3 UltlVUUi UU UtC11CUAne dépassant pas 25 quintaux <strong>de</strong> livraison, seuil d'exonération <strong>de</strong> <strong>la</strong>cotisation, est supérieur à celui perçu par le preneur, titu<strong>la</strong>ire d'uneexploitation importante et recevant application du barème <strong>de</strong> résorption<strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts. Il en résulte que, dans chaque ca?, compte tenudu décret susvisé du 22 août 1950, le prix du quintal-fermage estproportionnel aux sommes effectivement perçues pour l'ensemble <strong>de</strong>sANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE15081. — M. Tourné expose à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combat,tants et victimes <strong>de</strong> guerre qu'un grand nombre <strong>de</strong> prisonniers<strong>de</strong> guerre ont connu les terribles camps disciplinaires <strong>de</strong> Rawaruskaou <strong>de</strong> kobierzyn, soit parce qu'ils ne vou<strong>la</strong>ient pas se plier à <strong>de</strong>smesures indignes, soit parce qu'ils ont fait acte <strong>de</strong> résistance


contre leurs geôliers. A plusieurs reprises, on a promis à ces anciensprisonniers <strong>de</strong> guerre que leur qualité <strong>de</strong> victimes <strong>de</strong>s Allemandsserait reconnue. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» quelles sont les mesures quiont été prises jusqu'ici pour que les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerrequi ont connu les camps disciplinaires <strong>de</strong> Ravvaruska et <strong>de</strong> Kobierzynpuissent bénéficier du statut <strong>de</strong>s déportés et internés résistants;2° quelles sont les conditions qu'ils doivent remplir pour bénéficierdudit statut; 3" dans quelles conditions <strong>la</strong> carte du combattantvolontaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance peut leur être attribuée. (Question du31 décembre 1954.)Réponse. — 1° Compte tenu <strong>de</strong>s avis émis, d'une part par leconseil d'Etat, le 29 novembre 1949, d'autre part par <strong>la</strong> commissionnationale <strong>de</strong>s déportés et internés résistants, le 9 lévrier 1951, il aété admis que le transfert d'un grand nombre <strong>de</strong> prisonniers doguerre dans les camps disciplinaires <strong>de</strong> Ravvaruska et <strong>de</strong> Kobierzyna constitué une aggravation suffisante <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s intéressespour que leur sfijour dans ces camps puisse être considéré commeune « véritable détention » répondant aux exigences <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementationen vigueur (dispositions combinées <strong>de</strong>s articles K. 28S,it. 292 et R. 293 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pensions militaires d'invalidité et <strong>de</strong>svictimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre établissant le statut définitif <strong>de</strong>s déportés etinternés <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance) ; 2» par suite, ces anciens prisonniers<strong>de</strong> guerre peuvent bénéficier du statut <strong>de</strong>s déportés et internés <strong>de</strong><strong>la</strong> Résistance dans <strong>la</strong> mesure où le fait, à <strong>la</strong> base du transfert dansles camps <strong>de</strong> Rawaruska et <strong>de</strong> Kobierzyn, a été l'un <strong>de</strong>s actes qualifiés<strong>de</strong> résistance à l'ennemi, énumérés à l'article R. 287 duco<strong>de</strong> susvisé; 3° aux termes <strong>de</strong> l'article R. 273 dudit co<strong>de</strong>, <strong>la</strong>carte <strong>de</strong> combattant volontaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance peut égalementleur être accordée lorsque leur transfert dans l'un ou l'autre <strong>de</strong>ces camps a eu pour cause un acte caractérisé <strong>de</strong> résistance àl'ennemi dans les conditions définies à l'article R. 287 précité.15116. — M. Estèbe <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combattantset victimes <strong>de</strong> guerre, comme suite à sa question écriten 13666, s'il est exact que le camp <strong>de</strong> concentration japonais <strong>de</strong>Phnom-Penh, en 1945, ait été constitué par un périmètre du quartiereuropéen mesurant environ 200 x 600 mètres; que ce périmètreétait clos par <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s barbelés, et gardé jour et nuit surtout son pourtour, par <strong>de</strong>s sentinelles japonaises en armes qui interdisaienttout contact avec l'extérieur; dans l'affirmative, quelsmotifs on conduit <strong>la</strong> commission nationale <strong>de</strong>s déportés et internés<strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance à considérer que les internés avaient été l'objet <strong>de</strong><strong>la</strong> part <strong>de</strong> l'armée japonaise d'une mesure » restrictive » et non« privative » <strong>de</strong> liberté ; et comment cette opinion peut-elle se concilieravec les attestations renouvelées <strong>de</strong> l'administration française<strong>de</strong> libération suivant lesquelles les internés avaient « élé faits prisonnierspar les japonais »; « confinés dans le périmètre <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville<strong>de</strong> Pnom-Penh où les japonais gardaient prisonniers les civils français» et avec les nombreux certificats •< sur l'honneur » qui ontattesté <strong>la</strong> réalité d'un internement ne comportant d'autre libertéque celle <strong>de</strong> circuler à l'intérieur du camp. (Question du 11 janvier1955.)Réponse. — Le cas <strong>de</strong>s personnes p<strong>la</strong>cées en rési<strong>de</strong>nce forcée dansplusieurs centres d'Indochine, dont <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> 'Pnom-Penh, par lesautorités japonaises après le 9 mars 1915, a été examiné avec leplus grand soin par <strong>la</strong> commission nationale <strong>de</strong>s déportés et internéspolitiques pour' l'Indochine, lors <strong>de</strong> sa réunion inaugurale du6 janvier 1955. Il s'agissait <strong>de</strong> déterminer si <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce surveilléeimposée à un grand nombre <strong>de</strong> Français par les autorités japonaisesen Indochine, après le 9 mars 1945, <strong>de</strong>vait être considérée commeun « confinement » simplement restrictif <strong>de</strong> liberté ou comme unedétention véritablement privative <strong>de</strong> liberté et pouvant, <strong>de</strong> ce chef,être qualifiées « d'internements » répondant aux exigences <strong>de</strong> <strong>la</strong>réglementation en vigueur. La commission nationale <strong>de</strong>s déportés etinternés politiques pour l'Indochine, après avoir pris connaissance<strong>de</strong>s conclusions <strong>de</strong> divers documents et témoignages détenus parl'administration, a estimé nécessaire <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>r à une enquêtecomplémentaire par les soins <strong>de</strong> M. le commissaire général <strong>de</strong>Fran:e en Indochine, sur les conditions <strong>de</strong> vie dans chacun <strong>de</strong>ssept camps indochinois conlrûlés par les atuorités japonaises, afin<strong>de</strong> déterminer, à <strong>la</strong> suite d'une étu<strong>de</strong> comparative, s'il en est qui,au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 9 septembre 1918, peuvent ouvrir droit à l'attriibutiondu titre d'interné politique. Le rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission nationale<strong>de</strong>s déportés et internés <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance s'est borné en l'occurrence,à émettre une opinion sur le problème général <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualification<strong>de</strong>s camps indochinois. Mais ce<strong>la</strong> ne saurait préjuger enrien l'avis définitif que pourra émettre, en l'espèce et en toute connaissance<strong>de</strong> cause, <strong>la</strong> commission nationale <strong>de</strong>s déportés et internéspolitiques pour l'Indocftine.15264. — M. Frédério-Dupont rappelle à M. le ministre <strong>de</strong>sanciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre que <strong>la</strong> loi du 3 avril1950, re<strong>la</strong>tive à l'auxiliariat ne prévoit aucun flge limite pour l'embauchaged'auxiliaires hommes ou femmes, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en vertu<strong>de</strong> quels textes, décrets ou circu<strong>la</strong>ires les services <strong>de</strong> son ministèren'embauchent pas <strong>de</strong> personnel auxiliaire, hommes ou femmes, au<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cinquante ans. (Question du 21 janvier 1955.)Réponse. — Conformément à <strong>la</strong> loi n 50-400 du 3 avril 1950 portantautorisation <strong>de</strong> transformation d'emplois et réforme <strong>de</strong> l'auxiliariat,le ministère <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerrene recrute pas <strong>de</strong> personnel du cadre auxiliaire. Certes, l'article 2<strong>de</strong> <strong>la</strong>dite loi prévoit <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> faire ap{iel à <strong>de</strong>s agents nontitu<strong>la</strong>ires dans <strong>de</strong>s cas limitativement énumérés (service journalierh temps incomplet, exécution <strong>de</strong> travaux exceptionnels) mais un telrecrutement n'a pu encore être opéré, le décret d'application, prévuà' l'article 2. susvfeé et dont l'é<strong>la</strong>boration incombe au secrétariatd'Etat à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du conseil chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique*n'étant pas publié, à ce jour.15389. — M. Jarrcsson <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s ancien*combattants et victimes <strong>de</strong> guerre si les droits et avantages d'uncombattant <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre 1914-1918. en particulier <strong>la</strong> retraite ducombattant et <strong>la</strong> retraite mutuelle, sont applicables à un combattant<strong>de</strong>s années 1923-1926. (Question du 27 janvier 1955.)Réponse. — Les anciens militaires titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> <strong>la</strong> carte du combattant,au tilre <strong>de</strong> services effectués entre 1919 et 1939 sur lesthéâtres d'opérations extérieurs, peuvent prétendre à <strong>la</strong> retraite ducombattant dons les mêmes conditions que les anciens combattants<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre 1914-194,3. Ils ont aussi été admis, par <strong>la</strong> loi n° 54-383du 5 avril 1954, à prétendre, pour les versements qu'ils effectuerontà partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite loi, à <strong>la</strong> majoration qui étaitdéjà prévue en faveur <strong>de</strong>s anciens combattants <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre 1914-1918.15410. — Mme Rose Guérin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s ancienscombattants et victimes <strong>de</strong> guerre si les bons <strong>de</strong> transport gratuitdélivrés pour les pèlerinages en Allemagne et en Autriche serontattribués sans aucune modification pour les prochains pèlerinagesqui doivent avoir lieu au mois d'avril et au mois <strong>de</strong> mai. (Questiondu 28 janvier 1955.)Réponse. — Réponse affirmative en l'é.tat actuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> question.•» • »LISTE DE RAPPEL DES QUESTIONS ECRITESauxquelles il n'a pas été répondudans le mois qui suit leur publication.(Application <strong>de</strong> l'article 97 du règlement.)PRESIDENCE DU CONSEIL15126. — 11 janvier 1955. — M. Estèbe rappelle à M. le minïstra<strong>de</strong>s Etats associés sa question écrile n° 11960, concernant <strong>la</strong> possibilité<strong>de</strong> l'extension aux agents <strong>de</strong>s services publics d'Indochinenon soumis à un régime <strong>de</strong> pension d'invalidité <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 30 octobre 1946 et celle du 25 juillet 1952 régissant lesacci<strong>de</strong>nts du travail. Compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> première réponse du25 juin 1954, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'est pas maintenant en mesure<strong>de</strong> lui faire part d'une réponse définitive à ce sujet.15168. — 11 janvier 1955. — Mlle Marzin expose à M. le secrétaired'Etat à <strong>la</strong> reoherche scientifique et technique que <strong>de</strong>ux agentstechniques, anciens résistants, viennent d'être licenciés arbitrairementdu C. E. A., et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il a l'intention <strong>de</strong> faire rapportercette mesure injustifiable et <strong>de</strong> faire enfin cesser les licenciements<strong>de</strong> cet ordre au C. E. A.15252. — 21 janvier 1955. — M. Deixonne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secré.taire d'Etat à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du conseil chargé <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions avec lesAssemblées et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction- publique, dans quel cadre sont c<strong>la</strong>ssés,suivant tes dispositions du statut <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction .publique: 1" lesinspecteurs principaux <strong>de</strong>s contributions indirectes; 2° les receveursprincipaux et receveurs principaux entreposeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> même administration.15253. — 21 janvier 1955. — M. Vendroux expose à M. le secrétaired'Etat à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du conseil chargé <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions avec les Assembléeset <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique que le projet <strong>de</strong> fusion <strong>de</strong>s 3» etdifférée d'année en année, n'en a pas encore été réalisée, motif prisaujourd'hui <strong>de</strong> ce qu'elle serait liée à d'autres projets <strong>de</strong> réformes,visant le statut <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> service, directeurs adjoints et sousdirecteurs,en instance <strong>de</strong>vant le conseil d'Etat; que <strong>la</strong> jonction <strong>de</strong>ces problèmes ne saurait se justifier <strong>de</strong> ce chef et que le prolongementdu maintien <strong>de</strong> cette situation cause lin préjudice certainaux administrateurs civils ayant atteint le 4« échelon <strong>de</strong> -<strong>la</strong> 3" c<strong>la</strong>sse,lorsqu'ils ont à faire valoir <strong>de</strong>s bonifications ou majorations d'ancienneté pour services <strong>de</strong> guerre ou <strong>de</strong> résistance. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> luipréciser que <strong>la</strong> fusion dont le principe est arrêté <strong>de</strong>puis 1952 prendraeffet dans les cas susvisés au 1 er janvier 195i, date à <strong>la</strong>quelle elleavait été primitivement envisagée.15283. — 21 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. I*secrétaire d'Etat à l'information quand les journalistes percevrontl'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> licenciement qui leur' a. été reconnue par <strong>la</strong> toi du2 août 1954.


1S337. — 24 janvier 1955. — M. Fiandin expose à M. le. secrétaired'Etat à l'information que <strong>la</strong> loi du 2 août 1954 sur ics biens <strong>de</strong> preseestipule dans son article 12 que « l'Etat pourra conserver certainsbiens <strong>de</strong> presse confisqués en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> création d'un secteur publicd'impr«sion qui <strong>de</strong>vra être constitué dans <strong>de</strong>s conditions propres àassurer normalement sa rentabilité », qu'il a été publié une liste <strong>de</strong>sentreprises retenues en vue <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> cet article 12. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est le bi<strong>la</strong>n pour les quatre <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong>s différentesentreprises retenues.15352. — 25 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. te prési<strong>de</strong>ntdu conseil que l'opinion publique a toujours, et fort justement,déploré une certaine instabilité ministérielle et que les constituants<strong>de</strong> 19tG avaient adopté <strong>de</strong>s textes <strong>de</strong>stinés à permettre une plusgran<strong>de</strong> continuité dans l'action gouvernementale; il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sil'esprit <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution n'est pas gravement violé par les récentesmétho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> remaniement instaurées <strong>de</strong>puis quelques mois,lesquelles consistent à installer au sein même du Gouvernement <strong>la</strong>notion <strong>de</strong> précarité, et d'instabilité; et si, d'ores et déjà, dans lecadre <strong>de</strong> cette politique <strong>de</strong> polyvalence dans l'éventuelle compétence,une date peuL être annoncée pour te prochain remaniement ministériel,ou s'il peut Sire tenu pour assuré que te Gouvernement, danssa composition actuelle (mardi 25 janvier, 16 heures) correspond àune formule, sinon idéale, du moins définitive.15354. — 25 janvier 1955. — M. Nigay <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat à l'aviation civile les précisions suivantes sur le décret n» 55 32du 7 janvier 1955 re<strong>la</strong>tif aux obligations imposées dans l'intérêtgénéral à <strong>la</strong> compagnie nationale Air-France: 1° s'il n'y a pas uneomission dans lé paragraphe a) <strong>de</strong> l'article dudit décret, les« entreprises <strong>de</strong> transports aériens » visées <strong>de</strong>vant s : entendre « lesentreprises françaises <strong>de</strong> .transports aériens » conformément à <strong>la</strong> loiri» 51-1501 du 31 décembre 1951; 2® comment il faut comprendre '.eparagraphe f) qui semble contredire, sinon annuler, le paragraphea) ; 3» quelle sera <strong>la</strong> publicité donnée aux contrats à interveniren application du décret du 7 janvier 1955: dans le casd'accord» conclus avec l'Etat; dans le cas d'accords conclus avec lescollectivités publiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> métropole et <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outremer;seront-ils publiés au Journal officiel comme ce<strong>la</strong> paraîtrait logique ;4» comment s'exercera le contrôle % »rtemen<strong>la</strong>ire sur ces contrats quiengagent les finances publiques.15367. — 26 ianvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil quel est le nombre et quels sont les titres et fonctions<strong>de</strong>s « fonctionnaires », <strong>de</strong>s attachés, chargés <strong>de</strong> missions ouautres qui constituent ce qui est communément appelé le « braintrust» gouvernemental et qui sont installés, notamment, à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>ncedu conseil et au ministère <strong>de</strong>s finances.15386. — 27 janvier 1955. — M. Guérard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du conseil chargé <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions avec les Etatsassociés et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique si <strong>de</strong>s dispositions ont été prisesen vue d'affecter d'anciens combattants d'Indochine dans les servicesadministratifs, soit à titre d'emplois réservés, soit dans <strong>de</strong>s emploiscontractuels. Sur ce <strong>de</strong>rnier point il signale que beaucoup <strong>de</strong> postes<strong>de</strong> contractuels sont actuellement inoccupés par suite <strong>de</strong> « congéssans sol<strong>de</strong> ».15408. — 28 janvier 1955. — M. Satah Menouar <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du conseil chargé <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions avecles Assemblées et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction jKiblique si, un agent ayant servien Indochine, en qualité <strong>de</strong> juge suppléant intérimaire (conformémentau décret du 22 août 1928 régissant .le corps magistrature O.M.)du 6 février 1952 au 30 octobre 1954, peut prétendre à faire décompterlesdits services pour bénéficier d'un relèvement <strong>de</strong> même durée<strong>de</strong> <strong>la</strong> limite d'âge et pouvoir, ainsi, se présenter à un concours d'uneadministration publique sans que <strong>la</strong> limite d'âge <strong>de</strong> 30 ans puisselui être opposée.15433. — 28 janvier 1955. — M. Berthet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat à <strong>la</strong> recherche scientifique et MI progrès technique:1» quels sont les organismes s'occupant <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'ionosphère ?2° ces organismes dépen<strong>de</strong>nt-ils <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche géophysique ou <strong>de</strong>stélécommunications ? 3° quelles sont les attribuUons <strong>de</strong> ces différentsservices ? 4° ces services dépen<strong>de</strong>nt-ils <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche géophysiqueou <strong>de</strong>s télécommunications ? 5° quel est le montant <strong>de</strong>scrédits alloués à ces différents services ? 6° quel est le directeur<strong>de</strong> recherches chargés <strong>de</strong> coordonner les étu<strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tives à l'ionosphère1 Par quel organisme a-t-il été nommé et quels principesont dicté cette nomination ?AFFAIRESETRANGERES15105. — 11 janvier 1955 — M. <strong>de</strong> Saivre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s affaires étrangères <strong>de</strong> quelle façon sera assurée à partir <strong>de</strong> 1955<strong>la</strong> conservation du domaine national <strong>de</strong> Longwood, à Sainte-Hélène,et quel sera le rang d'administration Ju conservateur et son traitement.15215. — 18 janvier 4955. — M. Jacques Bardoux expoee àM. le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères qu'à son retour à Tripoli,le prési<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong> Libye a déc<strong>la</strong>ré que le Gouverentfrançais pourrait être amené à envisager le principe d'unretrait échelonné <strong>de</strong>s troupes françaises du Fezzan sous réserveabsolue <strong>de</strong> certaines garanties et contreparties. A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> ce.t^publication, il a été indiqué, dans un organe <strong>de</strong> presse, que cetteinformation présentée sous cette forme était inexacte. Le Gouvernementfrançais aurait refusé le retrait pur et simple <strong>de</strong> ses troupes,mais il pourrait l'admettre s'il <strong>de</strong>vait être accompagné <strong>de</strong> certainesgaranties et contreparties: présence au Fezzan <strong>de</strong> techniciens français,défense et sécurité totale 'du territoire. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'ilpense qu'il pourrait envisager le retrait <strong>de</strong>s troupes françaises duFezzan sans l'autorisation préa<strong>la</strong>ble du Parlement français.15216. — 18 janvier 1955. — M. Jacques BardOux rappelle àM. te ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères que sen département apublié récemment un "communiqué officiel rédigé comme suit:« Des négociations se sont déroulées à Paris du 31 décembre1954 au 6 janvier 1955 entre <strong>la</strong> délégation libyenne dirigée parM. Ben-I<strong>la</strong>lim, prési<strong>de</strong>nt du conseil libyen, et uiie Sélégation françaisedirigée par M. Pierre Mendès-France, prési<strong>de</strong>nt du conseilfrançais. Les <strong>de</strong>ux délégations ont examiné dans un esprit d'amitiéet <strong>de</strong> coopération les différents problèmes posés par <strong>la</strong> négociationd'un traité d'amitié et -<strong>de</strong> bon voisinage que les <strong>de</strong>ux gouvernementsont le désir <strong>de</strong> conclure dans un bref dé<strong>la</strong>i. Les pourparlersse poursuivront à Tripoli dans les jours à venir. » Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si,avant d'ouvrir ces négociations, le gouvernement français a constaté<strong>la</strong> fermeture <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux centres <strong>de</strong> formation pour commandos <strong>de</strong>stinésà opérer en Tunisie et dans l'Aurès: les centres <strong>de</strong> CnstelBenito et <strong>de</strong> Zavia; et acquis <strong>la</strong> certitu<strong>de</strong> que les importationsd armes et <strong>de</strong> munitions, dans le Sud <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie, par terre et parmer, avaient cessé15254. — 21 janvier 1955. — M. Bayrou expose à M. le ministre <strong>de</strong>saffaires étrangères qu'il serait extrêmement utile aux administrationspubliques aussi bien qu'aux particuliers d'avoir, sous les yeux, untableau à jour <strong>de</strong>s traites d'union «ignés par <strong>la</strong> France dans ledomaine du droit privé ou en <strong>de</strong>s matière qui ont <strong>de</strong>s répercussionssur le droit .privé et qui <strong>la</strong> lient actuellement, ain~i que l'état <strong>de</strong>sadhésions, ratifications ou dénonciations émanant <strong>de</strong>s pavs co-contractanlset <strong>de</strong>s réserves souscrites r>ar ceux-ci, ces indications étantindispensables pour savoir exactement quels sont les droits et obligationsqui en résultent, leur contenu et leur étendue. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est l'état actuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> question en ce qui concernenotamment: 1» <strong>la</strong> nationalité et le droit <strong>de</strong>s personnes; 2° le statut<strong>de</strong>s réfugiés; 3» <strong>la</strong> procédure civile et l'arbitrage privé; 4° le droitmaritime, fluvial et aérien; 5° les transports terrestres; 6» <strong>la</strong> propriétéindustr:elle ; 7» <strong>la</strong> propriété littéraire et artistique; 8° les lettres<strong>de</strong> change, billets à ordre et chèques.15255. — 21 janvier 1955. — M, Bayrou attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong>s affaires étrangères sur l'Impossibilité pratique dans<strong>la</strong>quelle on se trouve <strong>de</strong> savoir avec certitu<strong>de</strong> quels sont le= traitéset accords bi<strong>la</strong>téraux qui lient actuellement <strong>la</strong> France, <strong>la</strong>dénonciation <strong>de</strong> ces Imités et accords, leur expiration au termecomenu ou leur prorogation par tacite reconduction ou autrementne faisant pas l'objet d'une publicité organisée. 11 lui rappelle quecelte situation a les plus grands inconvénients, tant pour ceux quisont chargés <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r ou d'assurer l'application <strong>de</strong> ces traitéset accords bi<strong>la</strong>léraux que pour les particuliers dont ils définissentles droits. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quels sont les traités et accords bi<strong>la</strong>térauxaujourd'hui en vigueur et notamment ceux qui ont trait-1» à l'établissement; 2» au commerce et à <strong>la</strong> navigation; 3° à <strong>la</strong>nationalité et aux migrations; 4® aux questions judiciaires (compétence,assistance judiciaire, caution judicatum solvi, commissionsrogatoires, transmission <strong>de</strong>s actes judiciaires, exécution <strong>de</strong>s décisions);5° aux pouvoirs <strong>de</strong>s consuls et aux légalisations; 6° aux actes<strong>de</strong> létat civil; 7» au travail, à <strong>la</strong> sécurité sociale et à l'assistance-8» aux sociétés étrangères, aux loyers et aux impôts; 9° à l'exercice<strong>de</strong>s professions; 10» aux dommages <strong>de</strong> guerre. En outre quelles'mesures il compte prendre pour assurer, dans l'avenir, <strong>la</strong> publicitére<strong>la</strong>tive aux événements qui ont une influence sur le maintienen vigueur <strong>de</strong> ces traités et <strong>de</strong> ceux qui seront ultérieurementconclus.AFFAIRES MAROCAINES ET TUNISIENNES15107. — 11 janvier 1955. — M. Jacques Bardoux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s affaires marocaines et tunisiennes: 1° combien <strong>de</strong> colporteurset <strong>de</strong> caravanes ont été. au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux semestres <strong>de</strong>1951. arrêtés et fouillés, par les patrouilles chargées d'assurer <strong>la</strong>sécurité <strong>de</strong> <strong>la</strong> frontière, entre <strong>la</strong> Lybie et <strong>la</strong> Tunisie; 2° si <strong>de</strong>sarmes et <strong>de</strong>s munilions ont été saisies, d'où provenaient-elles A-t-ilété possible d'établir par <strong>de</strong>s documents ou par <strong>de</strong>s témoignagesque ces armes et munitions <strong>de</strong>stinées aux commandos, opéranl dans1 Afrique du Nord, ont été fournies par <strong>de</strong>s gouvernements étrangers,et lesquels, et transportées avec <strong>la</strong> connivence <strong>de</strong>s autorités locales;3" quelle est <strong>la</strong> distance que doivent contrôler les troupes chargéesd'assurer <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s frontières. Quel en est l'effectif. Ces unitéssont-elles p<strong>la</strong>cées sous un comman<strong>de</strong>ment unique, autonome etcompétent. Le comman<strong>de</strong>ment dispose-t-il d'un service <strong>de</strong> renseignements;4° <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s côtes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie méridionaleest-elle assurée régulièrement par <strong>la</strong> marine françai:e. Des transportsc<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stins d'armes et <strong>de</strong> munilions ont-ils été saisis; 5° lesdébarquements <strong>de</strong> marchandises et <strong>de</strong> passagers dans les ports tunisienssont-ils régulièrement contrôlés; par qui et <strong>de</strong>puis quand. Desarmes et <strong>de</strong>s munitions ont-elles été saisies et quand. Des passagersont-ils été refoulés. D'où provenaient-ils; 6° le marché d'armeset <strong>de</strong> munitions <strong>de</strong> Tanger a-t-il été fermé et le commerce interdit.


15108. — 11 janvier 1955. — M. Verdier signale h M. le ministre<strong>de</strong>s affaires marocaines et tunisiennes: 1° que le dahir du 29 août1940 re<strong>la</strong>tif à l'âge <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite-<strong>de</strong>s fonctionnaires <strong>de</strong> l'administrationdu protectorat n'a jamais été abrogé; 2° que cépendant l'administrationdu protectorat a reconnu recemment dans une noteadressée aux organisations syndicales que « Le régime actuel <strong>de</strong>3retraites en vigueur au Maroc, qui a été institué par le dahir du29 août 1940, est ùn régime dérogatoire ». Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne seraitpas plus logique d'abroger ce dahir et si l'on ne pourrait envisager,comme il a été fait dans <strong>la</strong> métropole, <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> réparationen faveur <strong>de</strong>s fonctionnaires prématurément mis à <strong>la</strong> retraite enapplication <strong>de</strong> ce dahir pris sous le régime du gouvernement <strong>de</strong>[Vichy.15368. — 26 janvier 1955. — M. Briffod expose à M. le ministre <strong>de</strong>saffaires marocaines et tunisiennes qu'en ce qui concerne l'application<strong>de</strong> l'article 972 du co<strong>de</strong> civil, l'article 16 <strong>de</strong> l'arrêté ministériel du£0 décembre 1842 applicable à l'Algérie dispose que: « toutes les foisqu'une personne ne par<strong>la</strong>nt pas <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue française sera partie outémoin dans un acte, le notaire <strong>de</strong>vra être assisté d'un interprèteassermenté qui expliquera d'abord l'objet <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention, ensuite,l'acte rédigé, il signera comme témoin additionnel ». Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>si <strong>la</strong> disposition 6usvisée est également applicable à <strong>la</strong> Tunisie et,dans <strong>la</strong> négative, quels textes réglementaires: décrets, arrêtés ministérielsou rési<strong>de</strong>ntiels régissent <strong>la</strong> matière dans cette partie <strong>de</strong>l'Union française où est appliqué l'article 972 du co<strong>de</strong> civil.15369. — 26 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léetard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s affaires marocaines et tunisiennes: 1° quelle est <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>sInstructions qui ont été données aux Français <strong>de</strong> Tunisie, pourque soient remises les armes en leur possession; 2° si <strong>de</strong>sperquisitions ont eu lieu à cet effet et à <strong>la</strong> diligence <strong>de</strong> qui; 3° sices mêmes Français souvent isolés et privés <strong>de</strong> leurs armes sontvéritablement protégés; 4° si les pouvoirs publics, en cas <strong>de</strong> nouveauxtroubles n'ont pas assumé ainsi une très lour<strong>de</strong> responsabilité.15370. — 26 janvier 1S55. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong>s affaires marocaines et tunisiennes que récemment les corps <strong>de</strong>cinq soldats français assassinés, par les fel<strong>la</strong>gha ont été retrouvésdécapités. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si une enquête a été ordonnée pour savoirdans quelles circonstances ces crimes ont été commis; 2° quels pouvaientêtre les fel<strong>la</strong>gha, désormais « démobilisés » qui furent lesassassins, en fonction du secteur où ils sévissaient; 3° si ces fel<strong>la</strong>ghaont pu être l'objet <strong>de</strong> ces « réceptions » dont le caractère scandaleuxn'a pas besoin d'être rappelé.AGRICULTURE15109. — 11 janvier 1955. — M. Arbeltier expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'agriculture qu'aux termes du protocole du 12 juin 1952 concernantles oléagineux métropolitains <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 1951, les producteurs<strong>de</strong>vaient recevoir une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> 600 millions dont400 millions prélevés sur les ressources du groupement nationald'achat <strong>de</strong>s produits oléagineux (G. N. A. P. 0.) et 200 millionsinscrits au budget; qu'à ce jcur les producteurs n'ont, en toutet pour tout, été in<strong>de</strong>mnisés pour une somme globale s'élevant a440 millions; qu'en conséquence, il resterait dû aux producteursun reliquat <strong>de</strong> 160 millions; que si les intéressés n'obtenaient passatisfaction, on pourrait craindre qu'ils n'attachent qu'une confiancelimitée aux nouvelles propositions contenues dans le décret-loin° 1136 du 13 novembre 1951 re<strong>la</strong>tif à l'organisation du marché <strong>de</strong>scorps gras, marché intéressant directement le colza. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>dans quelles conditions les engagements pris par l'Etat seront finalementtenus.15112. — 11 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'agriculture pour quels motifs, <strong>de</strong>puis un an, sont stockées1.800 tonnes <strong>de</strong> beurre danois qui, si elles ne sont immédiatementmises sur le marché, seront suffisamment dépréciées pourcauser au Trésor une perte <strong>de</strong> plusieurs centaines <strong>de</strong> millions <strong>de</strong>francs.15191. — 12 janvier 1955. — M. Badie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>l'agriculture si les titu<strong>la</strong>ires du diplôme d'étu<strong>de</strong>s agricoles du<strong>de</strong>uxième <strong>de</strong>gré délivré par l'école d'agriculture et <strong>de</strong> viticultured'hiver da Clermont-l'Hérault (Hérault) peuvent être éliminés <strong>de</strong> <strong>la</strong>liste <strong>de</strong>s postu<strong>la</strong>nts à l'emploi <strong>de</strong> contrôleur <strong>de</strong> l'i. V. V. C. tel quele prévoit l'article 7, paragraphe 1 er , du décret du 8 décembre 1953,étant précisé que <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s services agricoles départementauxa toujours c<strong>la</strong>ssé cette école comme habilitée à délivrer <strong>de</strong>s diplômesd'étu<strong>de</strong>s agricoles du <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong>gré.15256. — 21 janvier 1955 — M. Badie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'agriculture le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'arrachage volontaireparvenues à ce jour, et <strong>la</strong> quantité d'hectares sur lesquelles ellesportent.15257. — 21 janvier 1955. — M. Badie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'agriculture le nombre d'hectares et <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> vin produite par le vignoble p<strong>la</strong>nté en cépages prohibés.15262. — 21 janvier 1955» — M. Tourné expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'agriculture les conséquences fâcheuses, pour <strong>la</strong> productionmétropolitaine, <strong>de</strong> l'importation abusive <strong>de</strong> pommes en provenance<strong>de</strong> Suisse, en vio<strong>la</strong>tion semble-t-il <strong>de</strong>s accords commerciaux. Eneffet, il avait été décidé, notamment, que le contingent suisse seraitréalisé courant décembre à concurrence d'une valeur <strong>de</strong> 1.667.000 F,soit environ 2.000 tonnes, alors que les contingents hol<strong>la</strong>ndais, italiens,belges et yougos<strong>la</strong>ves, totalisant environ 11.000 tonnes, seraientouverts au début du mois <strong>de</strong> février 1955. Or, les importations <strong>de</strong>pommes en provenance <strong>de</strong> Suisse seraient <strong>de</strong> 6.000 tonnes. De cefait, le marché français a été submergé, fl lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il nepourrait pas envisager, suivant le vœu <strong>de</strong>s producteurs français,d'appliquer les mesures suivantes : 1° surseoir à toute importationnouvelle <strong>de</strong> pommes, <strong>de</strong> provenance européenne, tant que l'écoulement<strong>de</strong> <strong>la</strong> production française n'aura pas retrouvé une ca<strong>de</strong>ncenormale. En tout état <strong>de</strong> cause, ces importations ne <strong>de</strong>vraient pasêtre autorisées avant le 1« mars; 2» appliquer les mêmes dispositionspour le contingent prévu <strong>de</strong> 15.000 tonnes <strong>de</strong> pommes en provenance<strong>de</strong>s Etats-Unis; 3° proscrire pour ces importations le régimedu certificat et les réaliser sous le régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> licence.15409. — 28 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'agriculture qu'un avis paru au Journal officiel du 11 janvierporte que toutes restrictions quantitatives sont dorénavant suppriméespour l'importation du chanvre, alors que le chanvre français,durement concurrencé par l'Italie et <strong>la</strong> Yougos<strong>la</strong>vie, pays à l'intérieur<strong>de</strong>squels existent, soit un monopole <strong>de</strong> fait, soit un monopoled'Etat, ne <strong>de</strong>vait pas être libéré avant qu'eussent été mises en p<strong>la</strong>ceun certain nombre <strong>de</strong> mesures conservatoires; il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquelles raison: 1° <strong>la</strong> libération <strong>de</strong> cet article a précédé l'organisationdu marché français du chanvre; 2° le chanvre ne bénéficie pas <strong>de</strong><strong>la</strong> taxe spéciale temporaire <strong>de</strong> compensati'on <strong>de</strong> 15 p. 100; 3» lesproblèmes chanvriers et liniers qui, <strong>de</strong> tous temps, ont été étroitementliés, se sont trouvés dissociés par une libération qui n'atteintque l'un <strong>de</strong> c.es articles, et si cette mesure n'est pas <strong>de</strong> nature àaccroître le déséquilibre constaté <strong>de</strong>puis 1952.ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE15320. — 24 janvier 1955. — Mme <strong>de</strong> Lipkowski expose à M. leministre <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre que,répondant à une question écrite <strong>de</strong>mandant le nombre <strong>de</strong>s victimesfrançaises <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux guerres il a paru au Journal officiel du 1 er décembre1954 un tableau donnant <strong>de</strong>ux catégories: les militaires etles victimes civiles, dans <strong>la</strong>quelle les déportés figurent. Elle lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour quelle raison les déportés résistants F. F, C., F. 'F. L.,F. F. I., F. T. P. F., tous inclus comme militaires dans l'armée <strong>de</strong><strong>la</strong> Libération n'ont pas été c<strong>la</strong>ssés parmi ces militaires.15411. — 28 janvier 1955. — Mme Rose Guérin expose à M. le ministre<strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre que, surquatre <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cartes « déporté et interné résistant » établiespour quatre maquisards fusillés le même jour après avoir été capturésensemble par les Allemands contre lesquels ils livraient lemôme combat, <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s ont reçu un avis favorable et <strong>de</strong>uxautres ont été rejetées. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» pour quelles raisons ona pu aboutir, dans un cas aussi c<strong>la</strong>ir, à <strong>de</strong>ux conclusions opposées;2° quelles mesures il compte prendre pour réparer l'injustice faite à<strong>la</strong> mémoire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ces fusillés et pour éviter qu'elle soit renouveléedans <strong>de</strong>s cas semb<strong>la</strong>bles.15447. — 31 janvier 1955. — M. isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sanciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre quelles mesures ontété prises concernant le remboursement <strong>de</strong>s sommes en marks quiont été déposées par les réfugiés rapatriés d'Allemagne, à leur rentréeen France en 1945.DEPENSE NATIONALE ET FORCES ARMEES15118. — 11 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées pendantcombien <strong>de</strong> temps les propositions <strong>de</strong> récompenses aux défenseurs:<strong>de</strong> Dien-Bien-Phu <strong>de</strong>meureront en souffrance dans les bureaux dal'état-major <strong>de</strong> Saïgon.15119. — 11 janvier 1955. — M. Jean Guitton ayant exposé kM. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées <strong>la</strong>préjudice moral causé aux marins du commerce 1914-1918 qui, enraison <strong>de</strong> <strong>la</strong> parution en juillet 1953 <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision prise par <strong>la</strong>,commission permanente <strong>de</strong> l'office national <strong>de</strong>s anciens combattantset victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre, sur les conditions leur permettant d'obtenir<strong>la</strong> carte du combattant, ceci dans le cadre <strong>de</strong> l'article 4 du décretdu 1 er juillet 1930, n'ont pu faire acte <strong>de</strong> candidature pour postule*dans les dé<strong>la</strong>is prescrits au titre <strong>de</strong> combattant volontaire, il aété répondu que <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> ces marins n'avait pas échappa4 l'attention du ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense natianale. La réponse ajoutad'ailleurs qu'un projet <strong>de</strong> décret, actuellement à l'étu<strong>de</strong>, permettraitaux inscrits maritimes visés par <strong>la</strong> question d'obtenir <strong>la</strong> croitdu combattant volontaire. Or, l'oibjet <strong>de</strong> <strong>la</strong> question posée ne tendaitpas à obtenir une décoration qui peut paraître être une compensation<strong>de</strong>vant l'impossibilité d'accor<strong>de</strong>r <strong>la</strong> carte <strong>de</strong> combattantvolontaire à <strong>de</strong>s postu<strong>la</strong>nts qui se voient opposer <strong>de</strong>s textes


n'ayant pas tenu comate d'une situation bien particulière. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> que l'on veuille bien considérer ta question primitivementposée comme une sollicitation à reconsidérer, pour cette catégorie<strong>de</strong> combattant, le problème <strong>de</strong> <strong>la</strong> forclusion, seul obstacle à l'attribution<strong>de</strong> <strong>la</strong> carte <strong>de</strong> combattant volontaire.15155. — Il janvier 1853. — M. <strong>de</strong> Saivre expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s fcrces armées qu'en date du 7 décembre495i, l'intendance coloniale prescrivait d'obtenir un meilleur ren<strong>de</strong>ment<strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s maîtres ouvriers cordonniers confectionneurscoloiraux; constatant notamment « que <strong>la</strong> production <strong>de</strong> l'industrieprivée est infiniment plus onéreuse pour le budget <strong>de</strong> l'Etat et d'unequalité inférieure à celle <strong>de</strong>sdils maîtres ouvriers ». 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>quelles sont les raisons pour lesquelles l'intendance se propose <strong>de</strong>ramener <strong>de</strong> quatre à <strong>de</strong>ux le nombre <strong>de</strong>s maîtres ouvriers cordonniersconfectionneurs coloniaux.15192. — 12 janvier 1955. — Mme Rose Guérin expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que 267 anciensrésistants <strong>de</strong>s seclions <strong>de</strong> combat du groupe F>. F. I. d'Epinay (Seine)qui constituèrent les 0 e et 11 e compagnies <strong>de</strong> <strong>la</strong> subdivision N. 0.<strong>de</strong> Seine-et-Oise <strong>de</strong> l'armée secrète n'ont pas encore vu reconnaîtreofficiellement leur qualité <strong>de</strong> F. F. I. malgré <strong>de</strong> multiples démarches<strong>de</strong> leurs responsables auprès <strong>de</strong>s autorités militaires. Elle lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il comfte prendre pour que cette questiontrouve rapi<strong>de</strong>ment sa solu'ion.15193. — 12 janvier 1955. — M. Raymond-Laurent expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que les ingénieursmilitaires <strong>de</strong>s travaux et les ingénieurs <strong>de</strong>s directions <strong>de</strong>travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine ne bénéficient pas <strong>de</strong>s dispositions du«Jécret n° 51-335 du 26 mai 1954 qui a. pour eflet: 1° <strong>de</strong> créer unéchelon 525 pour les personnels militaires <strong>de</strong> rang <strong>de</strong> lieutenantcolonel;2° d'accor<strong>de</strong>r sous certaines conditions aux personnels militaires<strong>de</strong>s rangs <strong>de</strong> commandant et <strong>de</strong> lieutenant-colonel une primeannuelle <strong>de</strong> qualification'<strong>de</strong> 96 000 francs. Le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenantcolonel étant précisément une fin <strong>de</strong> carrière pour les ingénieursmilitaires <strong>de</strong>s travaux, cette mesure discriminatoire est particulièrementdure pour eux, puisqu'elle se répercute même sur lemontant <strong>de</strong> leur retraite. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les raisons pour lesquelles,à l'heure où il n'est question que <strong>de</strong> techniques d'avanl-gar<strong>de</strong> etd'utilisations militaires <strong>de</strong> l'énergie atomique, on semble prendretoutes les dispositions susceptibles <strong>de</strong> décourager <strong>de</strong>s personnelsà qui on <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra, <strong>de</strong>main, <strong>de</strong> réaliser les matériels correspondants.15194. — 12 janvier 1955. — M. Chatenay expose à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (guerre) le cas d'un sous-officier dégagé<strong>de</strong>s cadres en 1916, alors qu'il comptait 11 ans et 5 mois <strong>de</strong> serviceset qui, ayant contracté en 1948 un rengagement d'un anau titre <strong>de</strong>s T. 0. E., a été rapatrié sanitaire en septembre 1919et soigné au Vàl-<strong>de</strong>-Grâce jusqu'en février 1950. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sice sous-officier pourrait prétendre au bénéfice <strong>de</strong> l'article 21 <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi n° 49-983 du 23 juillet 1919.15218. — 18 janvier 1955. — M. Bouhey <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées si le fait d'êtrepassé « volontairement et sans l'avis d'une commission <strong>de</strong> réforme »,en 1914-1918, du service auxiliaire au service armé, peut donner droitd'office au titre <strong>de</strong> combattant volontaire, avec attribution <strong>de</strong> <strong>la</strong>Croix du combattant volontaire.15220. — 18 janvier 1955. — M. Tourné expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que certaine ancienscombattants, mulilés et invali<strong>de</strong>s <strong>de</strong> guerre, obligés d'effectuer <strong>de</strong>scures et <strong>de</strong> se dép<strong>la</strong>cer en voilure <strong>de</strong> 2 e c<strong>la</strong>sse rencontrent <strong>de</strong>s difficultéspour se faire rembourser leurs frais dé transport. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>: a) dans quelles conditions s'effectue le remboursement<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> voyage pour les anciens combattants, mulilés et invali<strong>de</strong>s<strong>de</strong> guerre ayant fait leur cure; b) dans quelle c<strong>la</strong>sse ont ilsle droit <strong>de</strong> voyager pour se rendre au lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> cure.15222. — 18 janvier 1955. — Mme François expose à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (marine) que 55 ouvriers ont été embauchésen régie directe par les établissements <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine <strong>de</strong>Guérigny (Nièvre). Bien que travail<strong>la</strong>nt sur <strong>de</strong>s machines. cesouvriers' spécialisés sont considérés comme <strong>de</strong>s manœuvres. Leurrégime <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire ne relève ni <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine, ni <strong>de</strong> celuidu secteur privé. Employés pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> trois mois, cesouvriers n'ont aucune garantie <strong>de</strong> réembauchage. Ils peuvent êtrelicenciés sans prime ni in<strong>de</strong>mnité. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesuresil compte prendre pour garantir <strong>la</strong> sécurité d'emploi et <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>iresnormaux h ces travailleurs auxquels le statut <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong> <strong>la</strong>marine <strong>de</strong>vrait être applicable.15264 bis. — 21 janvier 1955. — M. Adrien André <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées si <strong>la</strong> pensionconcédée en 1946 à un militaire <strong>de</strong> carrière prisonnier <strong>de</strong> guerre,évadé d'Allemagne en 1942 (titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong>s évadés), misà <strong>la</strong> retraite d'office à quinze ans <strong>de</strong> services par les textes du moment(gouvernement <strong>de</strong> Vichy) peut Être inférieure d'un minimum<strong>de</strong> six annuités h celle <strong>de</strong> ce même militaire, s'il rre s'é<strong>la</strong>it pasévadé, rapatrié d'Allemagne en 19i5 et libéré courant 1946 avec lebénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong>s cadres n° 4G-607 du 5 avril 1946.15265. — 21 janvier 1955. — M. Bil<strong>la</strong>t <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées: 1° quelles métho<strong>de</strong>sd'information (avis, affiche, noie ltie au rapport, etc.) ont été utiliséesdans chacune <strong>de</strong>s formations <strong>de</strong> l'armée pour appeler les soldatsà se faire inscrire sur les listes électorales et pour les renseignersur <strong>la</strong> procédure à observer à cet effet; 2° quelles facilités ontété accordées pour que les soldats puissent procé<strong>de</strong>r à leur inscription;3" s'il n'y aurait pas lieu, pour les militaires mis en congélibérable et qui n'ont pu s'inscrire avant <strong>la</strong> clôture <strong>de</strong>s listes, <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r à leur inscription à leur retour dans leurs foyers sur simpleprésentation d'une pièce militaire.15266. — 21 janvier 1955. — M. Bil<strong>la</strong>t expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées le cas d un ingénieurdiplômé d'une école <strong>de</strong> mécanique et d'électricité, accomplissantson service militaire, qui a élé admis au peloton <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong>réserve <strong>de</strong> l'unité à <strong>la</strong>quelle il était affecté. Au bout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois,en se référant à une décision ministérielle, le colonel directeur <strong>de</strong>scours lui a signifié sa radiation ; celle-ci paraît avoir été motivéeà <strong>la</strong> suite d'une enquête faite par les soins <strong>de</strong> <strong>la</strong> gendarmerie sUrles opinions politiques <strong>de</strong>s parents du jeune ingénieur. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cette mesure est conforme aux dispositions <strong>de</strong>s articles32 et 33 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 mars 1928 re<strong>la</strong>tive au recrutement <strong>de</strong>l'armée.15267. — 21 janvier 1955. — M. Chupin expose h M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que les conditions d entraînementaérien <strong>de</strong>s réservistes <strong>de</strong>s différentes armées, par les aéroclubs,ne donnent pas satisfaction. Il semble qu'à l'heure actuelle,l'entraînement <strong>de</strong>s observateurs d'artillerie par les aéro-clubs nesoit pas suffisamment facilité et que, par ailleurs, le montant <strong>de</strong>sremboursements effectués par l'armée <strong>de</strong> l'air pour l'entraînement<strong>de</strong> ses propres réservistes se limite à une dotation d'essence toutà fait insuffisante et sans qu'elle couvre aucun <strong>de</strong>s autres frais.II lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure il compte prendre pour remédier àcet état <strong>de</strong> choses.15268. — 21 janvier 1955. — M. Fiandin rappelle à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong>. défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que dans sa questionécrite n° 14262, il lui exposait que, par l'application <strong>de</strong> l'article 16<strong>de</strong> l'instruction du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre du 8 juin 1916 pourl'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 5 avril 1946, il était précisé que les officiersen non-activité seraient dotés d'un statut spécial. Il apparaîtque, plus <strong>de</strong> huit ans après promulgation <strong>de</strong> celte loi, ce statut n apas été publié. Il estime insuffisante <strong>la</strong> réponse qui lui a été faite(.Journal officiel du 16 décembre 1954). En effet, le projet <strong>de</strong> loin» 4770 qui avait fait l'objet d'un rapport n» 8281 avait été inscrit(sans débat) à l'ordre du jour <strong>de</strong> l'Assemblée, le 10 juin 1954, maisavait élé retiré par suite d'une opposition d'un membre <strong>de</strong> l'Assemblée.La commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale a procédé, alors, àl'é<strong>la</strong>boration d'un rapport supplémentaire n° 9663 (texte tout récent).Il ne manque plus que l'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances. Dansces conditions, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure il compte prendre pourobtenir le vote <strong>de</strong> ce *irojet dans les dé<strong>la</strong>is les plus rapi<strong>de</strong>s.15321, — 21 janvier 1955. — M. Achille Auban expose à M. leministre <strong>de</strong> (a défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que leservice <strong>de</strong> l'habillement et du groupement <strong>de</strong> <strong>la</strong> 5" régionmilitaire a <strong>la</strong>ncé, le 2 décembre 1954, un appel d'offrespour <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> papiers <strong>de</strong> bureau. Le cahier <strong>de</strong>s chargesdu 20 novembre 1954 précisait, par catégories d'article, leminimum et le maximum <strong>de</strong> fourniture. En outre, il était préciséque les fournitures, seraient livrées dans les magasins <strong>de</strong>s corps etservices à Toulouse, Albi, Castres, Ro<strong>de</strong>z, Saint-Sulpice-<strong>la</strong>-Pointe,Mon<strong>la</strong>ubon, cahors, Castelsarrasin, Pau. Tarbes, liavorine, Mont-<strong>de</strong>-Marsan, Perpignan, Rivesaltes, Port-Vendres, Àmélie'-les-fiains. avecfrais <strong>de</strong> port et d'embal<strong>la</strong>ge entièrement à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s titu<strong>la</strong>ires<strong>de</strong>s marché;. Aux termes <strong>de</strong> ce cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>vaient « correspondreaux unités réglementaires indiquées au tableau <strong>de</strong> l'article I e »et être établies en un nombre entier <strong>de</strong> francs, a l'exclusion aeport aérien et maritime ». A aucun endroit il n'était indiqué quel'ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong>vait faire l'objet d'un prix uniqu.3sans considération <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> livraison. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si leservice <strong>de</strong> l'habillement et du groupement <strong>de</strong> <strong>la</strong> 5" région militaireétait en droit dans ces conditions <strong>de</strong> refuser les soumissions portant<strong>de</strong>s prix différents pour chacun <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> livraisons, compie tenudu fait que les quantités à livrer dans chaque corps ou servicesn'étaient pas précisées, alors que le fournissseur <strong>de</strong>vait tenir compte<strong>de</strong>. frais <strong>de</strong> port et d'c-mbal<strong>la</strong>ge <strong>la</strong>issés à sa charge; si un prixmoyen exigé par le service <strong>de</strong> l'habillement est admissible; 2» s'illui parait normal et conforme aux règles habituelles du commerceque le service susvisé ait fait appel à <strong>la</strong> fois aux commerçantspatentés appartenant aux papeteries en gros et aux fabricants <strong>de</strong>papiers, ces <strong>de</strong>rniers s'étant d'ailleurs pour <strong>la</strong> plupart récusés,considérant que seuls les papetiers en gros auraient dû être consultés.Mais certains fabricants auraient pu soumissionner pourtantavec préjudice, à <strong>la</strong> fois aux fabricants s'étant récusés, comme auxpapetiers en gros, leurs clients normaux et habituels.15322. — 24 janvier 1955. — M. Marce'-Edmond Naegelen expose àM. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées quele bruit s'est répandu dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Bareelonnetle qu'i<strong>la</strong>urait élé décidé <strong>de</strong> dissoudre, avec <strong>la</strong> division alpine, loil" bataillon . <strong>de</strong> chasseurs alpins, et cette nouvelle a jeté


<strong>la</strong> consternation dans les vallées • alpines, profondément attachéesà ce glorieux bataillon « à l'e<strong>de</strong>lweiss », titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>strois fourragères, fl lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il est exact que <strong>la</strong> suppression<strong>de</strong> ce bataillon ait été envisagée, quel'es sont- les raisons qui ontconduit à ce projet, et s'il est encore possible <strong>de</strong> revenir sur celteintenlion; par quoi seraient, dans ce cas, remp<strong>la</strong>cées ces imitasentraînées à <strong>la</strong> vie et à <strong>la</strong> lutte en haute montagne.15355. — 25 janvier 1955 — M. Pierre Ferri expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées: 1° quele service <strong>de</strong> <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> refuse aux officiers -<strong>de</strong> réserve <strong>de</strong>sin<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement lorsqu'ils accomplissent une pério<strong>de</strong>d'instruction en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> leur rési<strong>de</strong>nce habituelle, en invoquant,à cet effet, un texte datant du 10 janvier 1912, selonlequel les officiers <strong>de</strong> réserve auraient pour « rési<strong>de</strong>nce militaire•> le lieu <strong>de</strong> leur convocation; 2° que ce texte, d'après certainsrenseignements, serait cependant, abrogé par le décret n° 54-213 du31 mars 1954. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° <strong>de</strong> lui indiquer le texte du 10 janvier1912 fixant <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce militaire; 2» <strong>de</strong> lui faireconnaître si ce texte est effectivement abrogé; 3° dans, l'affirmative,sur quels textes s'appuie le service <strong>de</strong> <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> pour refuser aux officiers<strong>de</strong> réserve accomplissant <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s d'instruction hors, <strong>de</strong> leurrési<strong>de</strong>nce habituelle, les in<strong>de</strong>mnités allouées aux officiers <strong>de</strong> l'arméeactive accomplissant pour une durée limitée <strong>de</strong>s services au <strong>de</strong>hors<strong>de</strong> leur garnison15356. — 25 janvier 1955. — M. Mé<strong>de</strong>cin appelle l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées sur le cas <strong>de</strong>smilitaires prisonniers <strong>de</strong> guerre en- Allemagne, qui ont été blesséslors <strong>de</strong>s bombar<strong>de</strong>ments effectués par l'aviation alliée. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1» quelle est <strong>la</strong> qualification juridique <strong>de</strong>s blessures ainsi reçues:<strong>de</strong> guerre, en service commandé, par ie fait du service, à l'occasiondu seivice; 2» par quel texte légis<strong>la</strong>tif ou réglementaire (avec référenceau Journal officiel ou au Bulletin officiel) est déterminée cettequalification.15412. — 28 janvier 1955. — M. Bil<strong>la</strong>t expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong>défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que <strong>la</strong> loi n° 52-337 du11 avril 1952 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> célébration du centenaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> médaillemilitaire -a créé un contingen tspécial dans <strong>la</strong> Légion d'honneurpour ies médaillés militaires, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» si ce contingentest actuellement épuisé; 2° si <strong>de</strong>s médaillés militaires ayant moins<strong>de</strong> vinat-cinq années <strong>de</strong> port <strong>de</strong> cetle distinction ont été promusdans <strong>la</strong>" Légion d'honneur et, le ca séché an t, combien; 3° dans cetteéventualité, quels sont les titres qui ont été admis par prioirtéà l'ancienneté; 4° quel est le critère retenu pour motiver les décisions<strong>la</strong>vorables.15413. — 28 janvier 1955. — M. Léon Noël <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministreite <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées quels sont les militaires<strong>de</strong> carrière ou assimilés, en activité <strong>de</strong> service ou servant après<strong>la</strong> durée légale, qui, soit pourvus d'un mandat <strong>de</strong> conseiller généraiou <strong>de</strong> conseiller municipal, soit appartenant à une assemblée localeou municipale <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer, se sont trouvés soumis àl'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 54-1295 du 29 décembre 1954, re<strong>la</strong>tive aucongé spécial pour exercice <strong>de</strong> fonctions électives.EDUCATION NATIONALE15123. — 11 janvier 1955. — Mlle Marzin expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale que <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris fait édifier, quai <strong>de</strong>Jemmappes (n° 152), un groupe sco<strong>la</strong>ire en éléments préfabriquésqui ne comportera ni service <strong>de</strong> douches, ni salle <strong>de</strong> maîtres.Ce groupe reviendra en moyenne à 5 millions et <strong>de</strong>mi par c<strong>la</strong>sse.Or, les décrets <strong>de</strong> 1953, toujours en vigueur, fixent à 3 millionset <strong>de</strong>mi le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense subventionnable pour une c<strong>la</strong>sse.Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° dans ce cas particulier, quelle subventionsera versée à <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris pour le groupe sco<strong>la</strong>ire en question;2° quelles mesures seront prises pour permettre aux collectivitéslocales qui, comme <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris, sont fréquemment dansl'impossibilité <strong>de</strong> respecter les normes fixées par les décrets <strong>de</strong>1953, d'édifier néanmoins, dans les moindres dé<strong>la</strong>is et avec unesubvention d'Etat proportionnellement équivalente à celles quereçoivent les autres communes, ies groupes sco<strong>la</strong>ires dont ellesont besoin.15392. — 27 janvier 1955. — M. Del<strong>la</strong>une expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale qu'au début <strong>de</strong> chaque année, il est faitappel à <strong>la</strong>-générosité publique en faveur <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> vacances et<strong>de</strong> plein air par le moyen <strong>de</strong> timbres vendus par les élèves <strong>de</strong>sécoles publiques. Mais, dans <strong>la</strong> situation actuelle, les fonds recueillissont affectés exclusivement à <strong>la</strong> jeunesse au plein air (fédérationnationale <strong>de</strong>s œuvres <strong>la</strong>ïques <strong>de</strong> vacances d'enfants et d'adolescents),qui ne groupe qu'une partie <strong>de</strong>s œuvres et ne représente qu'uneminorité <strong>de</strong>s centres do va:ances d'enfants et d'adolescnls. Il paraitpourtant hautement souhaitable qu'une telle campagne, p<strong>la</strong>cée sousle patronage <strong>de</strong>s pouvoirs publics, soit organisée au profit <strong>de</strong> l'ensemble<strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> vacances el que lè p<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s vignettessoit effectué sur l'ensemble <strong>de</strong>s fédérations d'oeuvres <strong>de</strong> vacances et<strong>de</strong> plein air. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il envisage <strong>de</strong> prendrepour rétablir une formule d'équité qui existait avant 1939.15414. — 28 janviet 1955. — M. Bil<strong>la</strong>t expose à M. le miniitre dal'éducation nationale qu'un centre d'apprentissage public du département<strong>de</strong> l'Isère installé dans les locaux d'une entreprise industrielle,a été transformé, à <strong>la</strong> date du 15 septembre 1954, en centrad'apprentissage privé, malgré l'avis défavorable ou comité départementa<strong>la</strong>ppelé, quatre mois auparavant, à discuter du maintien <strong>de</strong>l'activité <strong>de</strong> ce centre à <strong>la</strong> suile <strong>de</strong> <strong>la</strong> résiliation du bail; que dumatériel est resté en dépôt, matériel qui est utilisé dans le cenlreprivé, en exécution <strong>de</strong> décisions prises par <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong>l'enseignement technique. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : 1» si un tel dépôt peutexister en vertu <strong>de</strong>s dispositions légales et réglementaires en vigueur;2° si ce matériel ne serait pas plus utile dans les établissementspublics qui en manquent.15416. — 28 janvier 1955. — M. Rabier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale: 1° quelles mesures il compte prendre pouraméliorer les conditions <strong>de</strong> vie à Paris <strong>de</strong>s étudi.ints algériens, plusparticulièrement en ce qui concerne le logement, notamment parl'acquisition d'immeubles salubres à transformer en chambres individuelleset par <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> pavillons supplémentaires à <strong>la</strong>cité universitaire, pavillons qui permettraient d'offrir <strong>de</strong> meilleuresconditions d'habitat et d'étu<strong>de</strong>s aux étudiants <strong>de</strong> <strong>la</strong> France extramétropolitaine;2° quel est le pourcentage- d'étudiants algérienslogés: a) dans les maisons communautaires; b) à <strong>la</strong> cité universitaire.15449 — 31 janvier 1955. — M. Maurice Faure expose a M. leministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que les lois du 26 septembre 1951et 19 juillet 1952 se proposaient d'accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s avantages <strong>de</strong> carrièreaux fonctionnaires anciens combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong>guerre. La circu<strong>la</strong>ire du 7 mai 1954 (Bulletin officiel <strong>de</strong> l'éducationnationale, n° 28, du 22 juillet 1951, page 1987) précise, entre autres,les modalités d'application <strong>de</strong> cette loi au corps <strong>de</strong>s instituteurs, ilen résulte que ceux d'entre eux qui avaient atteint, au moment<strong>de</strong> <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, l'échelon supérieur <strong>de</strong> leur catégorie(hors c<strong>la</strong>sse et <strong>de</strong>rnier échelon dans les cours complémentaires) nepourront bénéficier d'aucun avantage alors que leurs collèguesmoins âgés obtiennent un avancement accéléré, avec effet rétroactif,donc rappel substantiel. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles dispositions ilcompte prendre pour éviler celte injustice et rétablir l'égalité.FINANCES, AFFAIRES ECONOMIQUES ET PLAN14806. — 18 décembre 1954. — M. Guis<strong>la</strong>in <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le minis.tre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si le <strong>de</strong>rnier recensementpeut indiquer: 1° combien il y a <strong>de</strong> Français et <strong>de</strong> Françaisesâg*és <strong>de</strong> 65 ans et plus; combien <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés parmi ces personnes;combien <strong>de</strong> retraités; combien <strong>de</strong> ménages do 65 ans et plus; combien<strong>de</strong> ménages avec conjoint <strong>de</strong> 65 ans et plus, l'autre d'un âgeou-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 65 ans; 2° dans <strong>la</strong> qualification <strong>de</strong>s situations: combien<strong>de</strong> personnes <strong>de</strong> 65 ans et plus, hommes et femmes sont cataloguéesparmi <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse aisée.15127. — 11 janvier 1955. — M. Barrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si, dans l'état actuel <strong>de</strong><strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion, les ayants droit <strong>de</strong>s déportés politiques pour faits <strong>de</strong>résistance qui avaient souscrit <strong>de</strong>s contrats auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse nationaled'assurances sur <strong>la</strong> vie (caisse <strong>de</strong>s dépôts et consignations)peuvent prétendre au bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 22 juillet 1919 dite loiNadi, et, dans <strong>la</strong> négative, s'ils peuvent espérer que <strong>de</strong>s mesuresseront proposées en leur <strong>la</strong>veur au Parlement et dans quel dé<strong>la</strong>i.15128. — U janvier 1955. — M. Cliamant expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que dans le rapport présentépar 1e commissaire aux prix le 19 novembre 1954 il estindiqué que les dépenses pharmaceutiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité socialeétaient en augmentation <strong>de</strong> 11,92 p. 100 en 1953 sur 1952 et que,pendant le premier' semestre 1954, cette augmentation par rapportau premier semestre 1953 était <strong>de</strong> 12,li p. 100. Le; rapporteur ajoutequ'au cours <strong>de</strong> ces cinq <strong>de</strong>rnières années un parallélisme étroit aété constaté entre les variations <strong>de</strong>s charges pharmaceutiques <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale et celles du chiffre d'affaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession.Si l'on se rapporte à l'indice offi:iel <strong>de</strong> variations <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s spécialitéspharmaceutiques, on relève les indices suivants: février 1949,676: février 1950, 737; février 1951, 908; février 1952, 1.108;février t953, 1.088; février 1954, 1.088. Il était normal que, parrapport à 1919, les dépends pharmaceutiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité socialeaugmentent régulièrement en 1950, 1951 et 1952 et soient parallèlesà l'augmentation du chiffre d'affaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession. Cette augmentation<strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> ta sécurité sociale n'est plus, <strong>de</strong>puis 1952,en re<strong>la</strong>tion avec l'indice d.^s prix <strong>de</strong>s spécialités pharmaceutiques,qui est en diminution en 1953 et 1951 par rapport à 1952. D'un autrecôté, l'introduction <strong>de</strong>s vignettes dans les conditionnements pharmaceutiques<strong>de</strong>s spécialités remboursées par <strong>la</strong> sécurité sociale a étérendue obligatoire à partir du 1 er novembre 1952. D'après certainsavis autorisés, l'apposition d-e ces vignettes serait responsable enpartie <strong>de</strong> l'augmentation <strong>de</strong>s dépenses pharmaceutiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» si, en 1949, 1950, 1951 et 1952, il y avaitparallélisme étroit entre les dépenses pharmaceutiques <strong>de</strong> là sécuritésociale, d'une part, l'augmentation du chiffre d'affaires <strong>de</strong>spharmaciens d'officine métropolitains, d'autre part, et enfin <strong>la</strong>variation <strong>de</strong> l'indice <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s spécialités pharmaceutiques; 2» si,les dépenses pharmaceutiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale avant continuéd'augmenter en 1953 et 1954 bien que l'indice <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s spécia-


lités pharmaceutiques soit d'abord en légère diminution et ensuitestationnais, 11 est possible <strong>de</strong> déterminer <strong>la</strong> raison exacte <strong>de</strong> celteaugmentation; 3° s il est possible <strong>de</strong> connaître le chiffre d'affairesglobal <strong>de</strong>s pharmaciens d'officine en 1919, 1950, 1951, 1952, 1953et 1954.15129. — 11 Janvier 1955. — M. Conte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quelles sont les intentionsdu Gouvernement à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> protestation du 5 janvier11955 <strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération nationale <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> fruits ausujet <strong>de</strong> l'importation abusive <strong>de</strong> pommes suisses faite en vio<strong>la</strong>tion<strong>de</strong> l'avis aux importateurs paru au Journal officiel du 7 décembre1954, et quelles sont les dispositions qu'il compte prendre :d» pour empêcher les entrées massives <strong>de</strong> fruits qui sont prévuespour le 1 er février 1955 ; 2° pour arrêter définitivement, au début <strong>de</strong>chaque campagne, un calendrier <strong>de</strong>s importations <strong>de</strong> fruits qui«uraient été décidées d'accord avec les producteurs; 3° pour fairerespecter ce calendrier qui <strong>de</strong>vrait jouir d'une <strong>la</strong>rge publicité;4° pour rechercher et punir les auteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> vio<strong>la</strong>tion précitée.15130. — 11 janvier 1955. — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques si lessommes que les commerçants retirée <strong>de</strong>s affaires et ayant cessé touteactivité professionnelle, continuent <strong>de</strong> verser au titre <strong>de</strong> l'allocationvieillesse prévue par <strong>la</strong> loi du 17 janvier 1948, sont déductibles durevenu net global conformément aux dispositions <strong>de</strong> l'article 156 duco<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts.15131. — 11 janvier 1955. — M. Jean-Paul David expose à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques quejusqu'à maintenant, et principalement dans le cas d'acquisition d'immeubledont le prix était payé par l'acquéreur avec <strong>de</strong>s fonds empruntéspar lui à -une tierce personne, avec subrogation, pour cette <strong>de</strong>rnière,dans le privilège <strong>de</strong> ven<strong>de</strong>ur, on procédait <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante:1° acte d'emprunt par le futur acquéreur avec promessed'employer les fonds empruntés au payement du prix <strong>de</strong> son acquisitionà réaliser; 2° acte d'acquisition avec quittance du prix donnéeà l'acquéreur, puis déc<strong>la</strong>ration d'origine <strong>de</strong>s <strong>de</strong>niers, et subrogationau' profit du bailleur <strong>de</strong> fonds. De cotte façon, l'article 1250, paragraphe2, se trouvait appliqué et le droit <strong>de</strong> 690 francs, droit fixe,seulement perçu. Or, une décision <strong>de</strong> l'enregistrement du 19 février1954, confirmée par une réponse du secrétaire d'Etat au budget du8 juillet 1954, a rendu applicable <strong>la</strong> perception du droit proportionnel<strong>de</strong> 1,40 p. 100, qu'il s'agisse du paragraphe 1 er ou du paragraphe 2 <strong>de</strong>l'article 1250 du co<strong>de</strong> civil, paraissant ainsi apporter une solutiondéfinitive au « semble-t-il » que l'on trouve au paragraphe 1 er <strong>de</strong>l'article 3562 du dictionnaire <strong>de</strong> l'enregistrement. Cette décision asurpris bien <strong>de</strong>s notaires qui, <strong>de</strong> bonne foi, continuaient à appliquercet article du dictionnaire <strong>de</strong> l'enregistrement en procédant à <strong>la</strong>subrogation par acte séparé, et, même, bien <strong>de</strong>s receveurs <strong>de</strong> l'enregistrementqui continuaient à percevoir le droit fixe <strong>de</strong> 690 francs.Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° en partant du principe qu'un acte "d'obligation ordinaireavec constitution d'hypothèque est enregistré au droit fixe <strong>de</strong>690 francs, pourquoi un acte d'obligation avec promesse d'emploiet <strong>de</strong> subrogation enregistré également au droit fixe <strong>de</strong> 690 francs severrait encore frappé d'un droit proportionnel <strong>de</strong> 1,40 p. 100 lors <strong>de</strong>'<strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> cet emploi et <strong>de</strong> cette subrogation; 2° quelle différencefait on entre <strong>la</strong> personne qui emprunte une somme dont ellea besoin et constitue une hypothèque sur ses biens, et celle quiemprunte une somme pour acheter un immeuble et donne à soniPrêteur comme garantie le privilège <strong>de</strong> ven<strong>de</strong>ur sur l'immeuble.Dans les <strong>de</strong>ux cas, le résultat est le même: garantie fournie, soitpar une hypothèque, soit par le privilège <strong>de</strong> ven<strong>de</strong>ur. Empruntcontracté, avec cette seule différence que, dans le second cas, le but!d« l'emprunt est déc<strong>la</strong>ré; 3» quelles raisons ont poussé l'administration<strong>de</strong> l'enregistrement à uniformiser à 1,40 p. 100 le droit exigibledans les <strong>de</strong>ux cas d'applicalion <strong>de</strong>s paragraphes 1 er et 2 <strong>de</strong> l'ariticle1250 du co<strong>de</strong> civil. Elle aurait pu aussi bien l'uniformiser audroit fixe <strong>de</strong> 690 francs, ce qui aurait rendu ces actes d'emprunt avecpromesse d'emploi et <strong>de</strong> subrogation assimi<strong>la</strong>bles aux actes d'empruntordinaires.15133. — 11 janvier 1955. — M. Deixonne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques quels sont lesdroits d'enregistrement (budget, taxe départementale et taxe communale)exigibles sur les procès-verbaux ^'adjudication <strong>de</strong> coupes <strong>de</strong>[bois: a) <strong>de</strong> l'Etat; b) <strong>de</strong>s départements et <strong>de</strong>s communes, lorsque,ces ventes sont réalisées: 1° aux enchères publiques verbales (procédéexceptionnel); 2° au rabais (généralité <strong>de</strong>s cas).15134. — 11 janvier 1955. — M. Deixonne rappe<strong>la</strong>nt à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques les prescriptions<strong>de</strong>3 textes suivants: articles 704 et 81'7 du C. G. L en matière d'accordsamiables mettant fin à <strong>de</strong>s instances; article 699 du C. G. I.prévoyant l'exigibilité du droit « <strong>de</strong> titre »; articles 747 et 670 du C.G.I.gouvernant l'exigibilité du droit proportionnel sur les actes <strong>de</strong>commerce, lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sont les conséquences <strong>de</strong> <strong>la</strong>coexistence <strong>de</strong>s textes dont il s'agit du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s obligations<strong>de</strong>s parties en cause et du greffier, ainsi que <strong>de</strong>s perceptions àétablir par les inspecteurs <strong>de</strong> l'enregistrement, notamment dans leshypothèses ci-<strong>de</strong>ssous : 1° accord amiable intervenant après l'exploitintroductif d'instance, maie avant que le tribunal ail occupé ausujet <strong>de</strong> l'affaire: A. — Opérations commerciales: a) conventionlitigieuse verbale: b) convention litigieuse écrite sous seings privés;B. — Opérations non commerciales: a) convention litigieuse verbale ;b) convention litigieuse écrite sous seings privés; 2° accord amiableintervenant après désignation d'un expert par le tribunal: A. — Hors<strong>la</strong> présence <strong>de</strong> l'expert: a) opérations commerciales: convention litigieuseverbale, convention litigieuse écrite sous seings privés;b) opérations non commerciales: convention litigieuse verbale,convention litigieuse écrite sous seings privés; B. — En présence <strong>de</strong>l'expert: a) opérations commerciales: convention litigieuse verbale,convention litigieuse écrite sous seings privés; o) opérations noncommerciales: convention litigieuse verbale, convention litigieuseécrite sous seings privée II lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> également <strong>de</strong> lui précisers'il n'appartient pas. le cas échéant, au tribunal <strong>de</strong> s'enquérir, avantprononcé <strong>de</strong> tout jugement <strong>de</strong> radiation et pour être en mesured'observer éventuellement les prescriptions <strong>de</strong> l'article 207 du co<strong>de</strong><strong>de</strong> l'enregistrement, <strong>de</strong>s motifs réels <strong>de</strong> l'abandon <strong>de</strong> l'affaire et,particulièrement, <strong>de</strong> <strong>la</strong> conclusion d'un accord amiable soumis obligatoirementà l'enregistrement.15135. — 11 janvier 1955. —- M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si, en raison auretard apporté à <strong>la</strong> distribution <strong>de</strong>s imprimés A2 et A4 (les directionsdépartementales ne les ayant pas reçus à <strong>la</strong> date du 5 janvier),il ne convient pas <strong>de</strong> proroger le dé<strong>la</strong>i fixé pour les déc<strong>la</strong>rations,qui seront plus complexes que celles <strong>de</strong>6 années précé<strong>de</strong>ntes.15136. — 11 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques pour quelsmotifs, une fois encore, à propos <strong>de</strong> l'émission <strong>de</strong>s actions néer<strong>la</strong>ndaisesPhilips, l'office <strong>de</strong>s changes fait perdre délibérémentaux porteurs français les avantages qu'ils pourraient retirer d'uneaugmentation <strong>de</strong> capital d'une société étrangère, même cotée enFrance.15137. — 11 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont expose à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques qu'unre<strong>de</strong>vable <strong>de</strong>s taxes sur le chiffre d'affaires s'est trompé, à sondésavantage, en ce qui concerne le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> production,en vigueur jusqu'au 30 juin 1954, en ce sens que, lorsque, par exemple,l'assiette du taux <strong>de</strong> 15,35 p. 100 était <strong>de</strong> 100.000 francs, celledéc<strong>la</strong>rée par celui-ci ressortait à 118.133 francs, ce qui résultait <strong>de</strong>sopérations suivantes:100.000 x 100• = 118.133 francs.84,65Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le contribuable en cause peut imputer <strong>la</strong> différenceentre les <strong>de</strong>ux assiettes (116.133 francs et 100.000 francs) surcelles <strong>de</strong> ses déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> T. V. A. (et compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> différence<strong>de</strong>s taux) ou bien s'il doit considérer que l'article 1981 du co<strong>de</strong>énéral <strong>de</strong>s impôts, tel que modifié par le décret n» 54-1073 duf novembre 1954-, encore que cet articie ne vise que <strong>la</strong> restitutionet non l'imputation, lui est applicable.15138. — 11 janvier 1955. — M. Maurice Fre<strong>de</strong>t expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'aux termes- <strong>de</strong>s instructions <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong>s contributions indirectes,les engagements <strong>de</strong> cautionnement en matière d'obligations cautionnéesdoivent être obligatoirement renouvelés au 1 er janvier<strong>de</strong> chaque année. A cette époque, <strong>la</strong> plus mauvaise <strong>de</strong> l'année, <strong>de</strong>spersonnes, parfois ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s ou très âgées, se trouvent donc obligées<strong>de</strong> se dép<strong>la</strong>cer sur <strong>de</strong>s routes neigeuses ou verg<strong>la</strong>cées pour satisfaireà une exigence administrative. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> " si, pour éviter cesinconvénients, il ne serait pas possible d'envisager le report à uneépoque plus clémente <strong>de</strong> <strong>la</strong> date <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> douzemois pour <strong>la</strong>quelle lesdits engagements sont souscrits, étant préciséque, pour d'autres catégories <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vables, <strong>la</strong>dite pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> douzemois ne coïnci<strong>de</strong> nullement avec l'année civile.15139. — 11 janvier 1955. — M. Gabelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° le nombre <strong>de</strong> postes' d'agent <strong>de</strong> constatation, d'assiette, <strong>de</strong> recouvrement, offerts auxdivers concours <strong>de</strong>s régies financières; a) pour l'année 1953;b) pour l'année 1951; 2° pour chacune <strong>de</strong> ces années, le nombre<strong>de</strong> candidats qui se sont présentés au concours: 3° le nombre <strong>de</strong>posles <strong>de</strong> contrôleurs masculins (premier et <strong>de</strong>uxième concours);et <strong>de</strong> contrôleurs.féminins (premier et <strong>de</strong>uxième concours) recrutéspar les régies financières: a) en 1953; b) en 1954; 4» pour chacune<strong>de</strong> ces années et pour les différents concours <strong>de</strong> contrôleurs, quelétait le nombre <strong>de</strong> candidats (pour chaque concours).15140. — 11 janvier 1955. — M. Henneguelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques quelles sont,en l'état actuel <strong>de</strong>s statuts <strong>de</strong> <strong>la</strong> régie, les bonifications d'anciennetépar année <strong>de</strong> service dans l'emploi supérieur qui seraient accordéesà un inspecteur principal <strong>de</strong>mandant à être volontairement reversédans le cadre principal.15141. — 11 janvier 1955. — M. Jarrosson expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'article 1371 quinquiesprévoit que les réductions <strong>de</strong> droit dé mutation édictées par l'article1371 bis pour les immeubles neufs s'éten<strong>de</strong>nt aux additions


~ - 'et .'surélévatLahs- d'immeubles"et que, pour en bénéficier, les parties<strong>de</strong>vront produire, outré""diverses-Justifications' également exigées pour,les imraeuiles" construits sur im'terrain acquis à cet effet, une copiedé <strong>la</strong> décision 'définitive d'octroi <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime. 11 <strong>la</strong>it valoir que celte,décision définitive n'étant accordée par le M. R. L. qu'à l'achèvementtotal <strong>de</strong> l'immeuble, cette mesure a pour effet soit <strong>de</strong> retar<strong>de</strong>r les.ventes jusqu'à <strong>la</strong> date <strong>de</strong>- l'achèvement, soit <strong>de</strong> faire payer aux acquéreursun tarif bien plus élevé. Cet état <strong>de</strong> choses est d'autantplus préjudiciable a ta construction que le Sous-Comptoir <strong>de</strong>s Entre-,preneurs et le Crédit foncier <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt actuellement, pour accor<strong>de</strong>rles prêts à <strong>la</strong> construction, qu'il leur soit justifié <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente<strong>de</strong> <strong>la</strong> totalité, ou partie <strong>de</strong>s appartements. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si lé mêmerégimepourrait être appliqué aux ventes d'immeubles neufs et auxventés <strong>de</strong> surélévations ou additions d'immeubles anciens.15142. — 11 janvier 1955. — M. Jules-Julien expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques le cas suivant : unepersonne ayant épousé, en i960, un contrôleur <strong>de</strong>s contributionsindirectes est <strong>de</strong>venue veuve <strong>de</strong> ce premier mariage en 1923et titu<strong>la</strong>ire, à ce titre, d'une pension <strong>de</strong> réversion; elle s'est remariéeen. 1929 à un non-fonctionnaire et elle est, <strong>de</strong> nouveau, <strong>de</strong>venueveuve en 1938; par suite <strong>de</strong> négligence, elle n'a jamais signaléau payeur <strong>de</strong> sa pension ies modifications successivement intervenuesdans son é<strong>la</strong>t civil et elle a bénéficié <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong><strong>la</strong> loi n° 4S-1150 du 20 septembre 1913 (péréquation et rappel), sousle nom <strong>de</strong> veuve <strong>de</strong> son premier mari. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle est,actuellement, <strong>la</strong> situation exacte <strong>de</strong> l'intéressée au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong>légis<strong>la</strong>tion sur les pensions civiles et, en particulier, si les servicesdu Trésor peuvent prétendre donner à <strong>la</strong> loi susvisee uneffet 'rétroactif, tant au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> détermination du montant' <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension que <strong>de</strong> <strong>la</strong> restitution éventuelle d'une partie<strong>de</strong>s arrérages perçus, étant précisé que, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> promulgation<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre 191S, l'intéressée, à nouveau veuve <strong>de</strong>puis1938, se trouvait, en fait, dans une situation i<strong>de</strong>ntique à celle crééepar le décès <strong>de</strong> son premier mari.15144. — 11 janvier 1955- — M. Alfred Kriegec expose à M. leSecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques quel'article 271, alinéa .14 da coàe général <strong>de</strong>s impôts, exonère lesventes d'eau, <strong>de</strong> gaz, d'électricité et d'aïr comprimé effectuées parles exploitants <strong>de</strong> services publics à <strong>de</strong>s tarifs fixés ou homologuéspar l'autorité publique, du payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> productionou <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A. Par arrêté du 5 juin 1951, M. te secrétaire d'Etatau budget a étendu le bénéfice <strong>de</strong> cette disposition au territoire<strong>de</strong> <strong>la</strong> Sarre. L'application <strong>de</strong> ce texte y rencontre cependant <strong>de</strong>sdifflomtés du fait que les prix appliqués en Sarre ne sont ni <strong>de</strong>s« prix fixés » ni <strong>de</strong>s « prix homologués », mais <strong>de</strong>s « prix maxima »établis par arrêté du gouvernement militaire du 31 décembre 1947,qui stipule que ces prix maxima ne peuvent être dépassés, mais,suivant les. accords intervenus avec certains abonnés, peuvent êtrefixés .c'a- '<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> ces limites. 'La ' question se pose dé savoir siles prix maxima sont à considérer comme prix fixés ou homologuésdans :1e sens <strong>de</strong> l'article 271, aiinéa 14, ou si, en cas <strong>de</strong> fixationinférieure axix maxima prévus, les prix smt à considérer connueprix libres. En effet, aLors que les prix fixés et homologués sontexonérés du payement <strong>de</strong>s ..taxes, les. prix libres y sont soumis.II <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que" les termes ci-après: 1° prix fixés: 2° prix homologués;3° prix limités; 4® prix imposés; 5» prix maxima, soientdéfinis quant à leur signification exacte, et notamment quant àleur portée au regard <strong>de</strong> l'article 271, alinéa 14, du co<strong>de</strong> général<strong>de</strong>s impôts.15145. — 11 janvier 1955. M. KueJin expose à M. le secrétaired'Etat aux finit)ses et aux affaires économiques qu'une société encommandite simple exerçant <strong>la</strong> profession d armateur à <strong>la</strong> pêcheest composée <strong>de</strong> quatre associés A et B — gérants commandités— C et D t— commanditaires; qu'une partie importante <strong>de</strong> sa flotteavant été sinistrée par faits <strong>de</strong> guerre et les navires perdus ayantété rénapiac és en nature par l'Etat, <strong>la</strong>dite société a, conformémentaux instructions administratives contenues dans le Bulletin officiel<strong>de</strong>s contributions drectes 2e. partie 1948 n° 10, page 351 porté<strong>la</strong> contrepartie <strong>de</strong> l'augmentation <strong>de</strong> l'actif résultant <strong>de</strong> ce remp<strong>la</strong>cement,en franchise d'impôt, à une réserve <strong>de</strong> reconstitution »au passif (le s;>n bi<strong>la</strong>n; que tes associés commanditaires C et Denvisagent <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> leurs parts aux associés commanditésA et B <strong>de</strong> telle sorte que <strong>la</strong> société se trouvera transformé?,du seul fait <strong>de</strong> cette cession <strong>de</strong> parts, en société en nomcollectif. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, dans ces conditions, <strong>la</strong> réserve <strong>de</strong>reconstitution visée ci-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>vra, pour <strong>la</strong>- partie correspondantaux droits <strong>de</strong>s commanditaires, être soumise à l'impôt sur le revenu<strong>de</strong>s personnes physiques (taxe proportionnelle et surtaxe progressive)ou si, étant assimilée à une réserve <strong>de</strong> réévaluation, '"ellepourra <strong>de</strong>meurer en franchise <strong>de</strong> tout impôt au passif du bi<strong>la</strong>n Je<strong>la</strong> société.15146. — 11 janvier 1955. — M. Marcellin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> a M. le minisire«fes finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il estime souhaitable<strong>de</strong> prendre en considération le vœu, exprimé par <strong>de</strong> nombreuxpropriétaires fonciers, qui tend à fixer au'1 e ' novembre <strong>la</strong> date d'exigibilité<strong>de</strong>s impôts- fonctiere; ce n'est, en effet, qu'à partir <strong>de</strong> cettedate que <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s fermiers avant enfin perçu , le prix <strong>de</strong> leurTécolle, peuvent s'acquitter du montant <strong>de</strong>s fermages.15147. — lt janvier 1955. — ». Guy Uotlet expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que <strong>la</strong>moyenne d'âge <strong>de</strong>s inspecteurs principaux <strong>de</strong> l'enregistrement issusdu concours <strong>de</strong> 1940 ressort à près <strong>de</strong> 39 ans et que <strong>la</strong> nomination<strong>de</strong>.s intéressés au gra<strong>de</strong> d'inspecteur principal <strong>de</strong> 3 e c<strong>la</strong>sse a étéincontestablement rétardée par <strong>la</strong> mise en vigueur du décret du13 juin 194G; qu'ainsi ces .agents ont subi un préjudice du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong>réorganisation, postérieure à leur admission à l'emploi supérieur,prévue par ce texte. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures son' envisagéespour réparer le préjudice certain consécutif à <strong>la</strong> méconnaissance <strong>de</strong>sdroits acquis <strong>de</strong>s intéressés.15148. — 11 janvier 1955. — M. Msndon expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que le directeur <strong>de</strong>scontributions directes et Ju cadastre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Moselle, ' en suited'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> formulée te 10 décembre 1954,. a Sait connaître queselon les instructions ministérielles, le remblursement <strong>de</strong>s sommesversées par les communes au titre <strong>de</strong> l'impôt forfaitaire <strong>de</strong> 5 p 100sur lès rémunérations afférentes à <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> l'avantage résultant'<strong>de</strong> <strong>la</strong> mise à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s instituteurs d'un logement ou àdéfaut d'une in<strong>de</strong>mnité compensatrice, n'est pas prévu par l'article20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 51-817 du 14 août 1954. Cette loi précise seulementque les communes peuvent s'abstenir d'acquitter au Trésor lessommes dont elles restent re<strong>de</strong>vables au titre <strong>de</strong> l'année 1951 et<strong>de</strong>s années antérieures. Dans ces conditions et en raison du fait quele receveur-percepteur municipal a exigé le versement <strong>de</strong> l'impôt<strong>de</strong> 5 p. 100 en même temps que le versement <strong>de</strong>sdites in<strong>de</strong>mnités,il est anormal que les communes qui se sont acquittées dudit impôtsoient traitées d'une manière diltérente que celles qui se sontabstenues d'acquitter les sommes- dont elles restent re<strong>de</strong>vables pourl'année 1954 et les années antérieures. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compteprendre <strong>de</strong>s mesures utiles en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> solution <strong>de</strong> cette situationqui lui parait paradoxale et injuste.15149. — U janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Pîerrebourg <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong>s finanças et <strong>de</strong>s affaires économiques si, dans lecas où un protocole d-'accord ajrié par les administrations <strong>de</strong>tuluelle, et signé entre les caisses <strong>de</strong> mutualité sociale agricoled'une part, et <strong>de</strong> sécurité sociale (et allocations familiales) d'autrepart, fait dépendre du régime général <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité socialecertaines catégories d'artisans ruraux auparavant alfiliées au régimeagricole, le fak pour ces artisans d'être pris en charge par le régimegénéral risque <strong>de</strong> leur faire perdre le .bénéfice qu'ils reliraient <strong>de</strong>leur affiliation au régime agricole, à savoir <strong>la</strong> non-imposilion autilre <strong>de</strong> <strong>la</strong> retenue à <strong>la</strong> source <strong>de</strong> 5 p. 100 sur les sa<strong>la</strong>ires.15150. — 11 janvier 1955. M. Wan'.evin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'administration <strong>de</strong>scontributions indirectes est en droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r aux entrenrencu-rs<strong>de</strong> travaux ruraux <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s agriculteurs pour lesquels ils effectuentces travaux.13151. — 11 janvier 1955. — M. Provo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le aeerf.'alred'état aux finances et aux affaires économiques: 1° s'il est exactque, dans .l'administration <strong>de</strong> l'enregistrement, <strong>de</strong>s employés supérieurs,issus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux con'ours, institués à <strong>de</strong>ux ans d'intervalle,et dont les services généraux sont nécessairement différents peuventêtre nommés dans <strong>la</strong> 3 0 c<strong>la</strong>sse du gra<strong>de</strong> d'inspecteur principalà une date i<strong>de</strong>ntique (ou n'excédant, pas six mois) alors que leurrecrutement a été fonction <strong>de</strong> leurs services généraux et que leurnomination'ne tient nullement compte <strong>de</strong> ces services; 2° dansl'affirmative, quelles mesures sont envisagées pour tenir compte <strong>de</strong>l'ancienneté <strong>de</strong> l'admission <strong>de</strong>s intéressés dans l'emploi supérieur,comme <strong>de</strong> leurs services généraux.15132. — 11 janvier 1955. — M. Sauvajon expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finanses et <strong>de</strong>s aftalres économiques qu'en application dudécret n° 54-1096 du 10 novembre 1954 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> distribution<strong>de</strong> <strong>la</strong>it et <strong>de</strong> sucre dans les écoles, <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire n" 233 du 26 novembre1951 a fort judicieusement prévu qu'une fraction <strong>de</strong> £00 francsau maximum servirait « à couvrir les frais <strong>de</strong> premier équipementen matériel <strong>de</strong> distribution », 11 appelle son attention sur <strong>la</strong> situationparticulière d'un certain nombre d'établissement sco<strong>la</strong>ires qui, nepossédant qu'un externat, se trouvent dépourvus, non seulement <strong>de</strong>matériel <strong>de</strong> distribution, mais aussi <strong>de</strong> tout moven d'assurer l'ébullition,<strong>la</strong> préparation du <strong>la</strong>it dans les conditions indiquées par letexte ministériel, et estime que les fonds mis à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>scollectivités intéressées, <strong>de</strong>vraient pouvoir être utilisés égalementpour l'achat <strong>de</strong>s appareils permettant d'asstirér <strong>la</strong> préparation du<strong>la</strong>it, notamment <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> chnuf<strong>la</strong>ce. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> - s'ilcompte donner sur ce point.- très rapi<strong>de</strong>ment en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> températureactuelle, tous apaisements aux collectivités intéressées.15153. — 11 janvier 1955. — M. Maurice Schumar.n expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les besoins<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction, aussi b'en queceux <strong>de</strong> l'industrie textile, nécessitent l'importation <strong>de</strong> bois étrangersdont certains, en concurrence avec les bois français, se ven<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> 15 à 10 p. 100 plus 'cher que ces <strong>de</strong>rniers, tandis que lesautres, <strong>de</strong> qualité supérieure, tels que: pilehnin, orégon, spruce,sapin rouge, ne son;- pas produits sur notre sol. 11 attire son attentionsur les graves conséquences du récent décret '(Journal officiel du23 décembre 19;>il appliquant <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> compensation <strong>de</strong> 10 p 100,ramence à 7 p. 100, aux bois importés. D'anrès <strong>la</strong> >oi qui a créé <strong>la</strong>taxe <strong>de</strong> compensation, celle-ci ne <strong>de</strong>vrait, en effet, être appliquéeque- dans les cas où les cour; français seraient plus élevés queceux <strong>de</strong>s pav$. exportateurs membres <strong>de</strong> l'O. E C E Or si lesbois français se ven<strong>de</strong>nt moins cher que ies bois simi'aires élrangerset, si, d autre part, on importe <strong>de</strong>s Bois supérieurs que notre


pays ne produit pas, l'application à ce secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> compensationne parait pas justifiée. Etant donne que cette nouvelletaxation a pour résultat l'augmentation <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong>s bois françaisemployés à <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> logements et qu'elle entraine égalementcelle <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s bois supérieurs Unportés, notamment pourl'industrie textile, il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si l'abaissement souhaitable <strong>de</strong>s prix<strong>de</strong> <strong>la</strong> construction ainsi que <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> revient <strong>de</strong>'l'industrie textilene comman<strong>de</strong>rait pas, au plus tôt, <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> cette taxe, parailleurs contraire à l'esprit <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, et quelles dispositions serontprises à cet effet.15154. — Il janvier 1954. — M. Charles Viatte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si les services<strong>de</strong>s douanes qui ont assisté à l'embarquement <strong>de</strong> produits métallurgiquessont, ou non, tenus <strong>de</strong> délivrer, à l'expéditeur, l'attestationqui.permettra à celui-ci <strong>de</strong> justifier vis-à-vis <strong>de</strong>s contributionsindirectes, <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe correspondant à cette exportation, et-, dans<strong>la</strong> négative, <strong>de</strong> quelles <strong>la</strong>çons l'expéditeur peut fournir cette justification.15202. — 13 janvier 1955 — M. Gail<strong>la</strong>rd expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques qu'en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi du 13 juillet 1925, article 766 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, estréputé, au point <strong>de</strong> vue fiscal, faire partie, jusqu'à preuve ducontraire, <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession <strong>de</strong> l'usufruitier, tout bien appartenant,pour l'usufruit, au défunt, et pour <strong>la</strong> nue-propriété', à l'un <strong>de</strong> sesprésomptils héritiers ou à ses donataires ou légataires, à moinsqu'il y ait eu donation régulière consentie. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° sil'administration <strong>de</strong> l'enregistrement est fondée à réc<strong>la</strong>mer le payement<strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> mutation par décès sur <strong>de</strong>s immeubles dont<strong>la</strong> nue-propriété avait été vendue par le <strong>de</strong> cujus. avec réserve àson profit <strong>de</strong> l'usufruit sa vie, à un non parent, et ce sous leprétexte qu'après le décès du ven<strong>de</strong>ur son héritier el son acquéreurse sont partagé divers biens mobiliers ayant appartenu au défuntet dont ils se"disputaient <strong>la</strong> propriété, étant précisé que ce partagea eu lieu à <strong>la</strong> suite d'une transaction (dans <strong>la</strong>quelle il a été impri,prement parlé <strong>de</strong> legs verbal), <strong>la</strong>quelle transaction avait pour seubutd'éviter entre l'héritier et l'acquéreur un procès re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong>propriété <strong>de</strong> ces biens mobiliers litigieux, qui, en réalité n'avaier,,.été, ni donnés, ni légués même verbalement par le déifunt à l'&oquêreur <strong>de</strong> <strong>la</strong> nue-propriété <strong>de</strong> ses immeubles; 2


d'un commerçant tenant un café, qu'il cesse son activité ot luicè<strong>de</strong> son local commercial. En vue <strong>de</strong> s'assurer <strong>de</strong> <strong>la</strong>, disposition<strong>de</strong> ce local, l'intéressé lui a .versé une in<strong>de</strong>mnité ayant pour objetl'achat d'un droit au bail, a, complètement transformé les instal<strong>la</strong>tionsexistantes et a ouvert son commerce <strong>de</strong> chemiserie. Il aainsi, d'une part, repris 1e, bail sans y apporter aucune modificationet, d'autre part, ouvert un commerce essentiellement différent duprécé<strong>de</strong>nt. L'administration <strong>de</strong>s contributions directes estime, dansses instructions, que le droit au bail étant un élément incorporeld'un fonds <strong>de</strong> commerce, l'achat <strong>de</strong> ce droit ne saurait faire l'objetd'un amortissement déductible. Si elle a envisagé le cas <strong>de</strong> dépréciationeffective, elle est muette dans le cas <strong>de</strong> changement <strong>de</strong>commerce. Or, dans un arrété du 19 novembre 1931, le conseild'Etat, saisi <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier cas, a jugé que « est amortissable commefrais <strong>de</strong> premier établissement une in<strong>de</strong>mnité ayant pour objet <strong>de</strong>s'assurer <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong> locaux pour entreprendre un commerce ».Pans une note, il est précisé qu'il s'agissait simplement, on l'espèce,<strong>de</strong> l'achat d'un droit au bail pour exercer un commerce différent. <strong>de</strong> celui'du précé<strong>de</strong>nt locataire. Dans ces conditions, le conseil d'Etatestime -que. l'on se trouve en présence d'une dépense amortissable<strong>de</strong> premier établissement. L'exercice doit être clôturé le 31 décembreet ,les amortissements ne peuvent être différés lorsqu'il s'agitd'exercice bénéficiaire. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> comment peut être tranchéecelle question.15231. — 18 janvier 1955. — M. Pierre Kœnig attire l'attenlion<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur<strong>la</strong> grave anomalie que présente, pour l'industrie <strong>la</strong>itière, l'application<strong>de</strong> l'arlicie S <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 10 avril 195i portant réformefiscale. Cet article a autorisé les producteurs fiscaux à déduire, <strong>de</strong><strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> valeur ajoutée dont ils sont re<strong>de</strong>vables sur le montant<strong>de</strong> leurs ventes, <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> valeur ajoutée ayantgrevé les biens d'investissement utilisés par eux pour les besoins<strong>de</strong> leurs exploitations. Mais <strong>la</strong> vente dos produits <strong>la</strong>itiers, élémentsexonérée <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> valeur ajoutée, les usines <strong>la</strong>itières, qu'ils'agisse <strong>de</strong> coopératives ou d'industries privéeî, se trouvent, enraison même <strong>de</strong> cette mesure <strong>de</strong> faveur, frustrees <strong>de</strong> toute possibilité<strong>de</strong> récupérer le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> valeur ajoutéeavant frapné leurs investissements involontairement, le légis<strong>la</strong>teurle's a ainsi considérablement défavorisées par rapport aux autresentreprises et même par rapport aux exploitations agricoles, alorsque les produits <strong>la</strong>itiers touchent à <strong>la</strong> fois aux produits industriels<strong>de</strong> prendre pour exonérer <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> valeur ajoutée lesinvestissements <strong>de</strong>stinés à <strong>la</strong> fabrication <strong>de</strong>s produits <strong>la</strong>itiers.15232. — 18 janvier 1055. — M. Bernard Manceau <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° <strong>la</strong> cotisation<strong>de</strong> 2 p. 100 sur les sa<strong>la</strong>ires, prévue à l'article 3 d'à décretïi° 53-701 du 9 août 1953 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> participation <strong>de</strong>s employeurs àl'effort <strong>de</strong> construction (Journal officiel du 10 août 1953), est-elleune créance privilégiée t Dans l'affirmative, quel est son rang dansl'échelle <strong>de</strong>s privilèges; 2° cette cotisation <strong>de</strong> 2 p. 100 n'est due qu'aucas où l'entreprise n'a pas, dans les dé<strong>la</strong>is d'un an, à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong>clôture <strong>de</strong> chaque exercice, procédé aux investissements prévus auxarticles 1 et 2 du décret précité du 9 août 1953. Si une entreprisese trouve en état <strong>de</strong> liquidation judiciaire et continue l'exploitation,lé liquidateur né peut satisfaire à l'obligation d'investissement parun <strong>de</strong>s moyens prévus à l'article 2 du décret du 9 août: il doitd'abord désintéresser les créanciers privilégiés. Les dispositions prévuesà l'article 8, premier alinéa, du décret n° 53-1184 du 2 décembre1953 portant règlement d'administration publique pour l'applicationdu décret n» 53-;01 du 9 août 1953, en cas <strong>de</strong>" cession ou <strong>de</strong> cessationd'entreprise, pourraient-elles être appliquées à l'entreprise en état<strong>de</strong> cessation <strong>de</strong> payement.15233. — 18 janvier 1955. — M. Meok expose à M. le secrétaire d'Etataux finances et aux affaires économiques qu'une société à responsabililé limitée composée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux associés, lesquels sont tous les <strong>de</strong>uxgérants, voudrait insérer dans ses statuts une c<strong>la</strong>use prévoyant lepayement d'une rente aux veuves <strong>de</strong>s gérants. A cel effet, il serapassé entre les gérants et <strong>la</strong> société un contrat aléatoire prévoyantque du traitement <strong>de</strong>s gérants il sera déduit un certain pourcentagerestant acquis à <strong>la</strong> société. La contre-prestation <strong>de</strong> celte déductionserait réalisée par le payement éventuel d'une certaine rente auxveuves <strong>de</strong>s gérants, et dont <strong>la</strong> quotité serait prévue aux statuts. 11lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> rente ainsi payée pourra être passée par fraisgénéraux, étant donné: 1° que le contrat en question présente-uncaractère aléatoire, <strong>la</strong> rente n'étant payée qu'éventuellement, et encas <strong>de</strong> non-payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> rente (pré<strong>de</strong>cès, divorce, etc.) les versementseffectués par les gérants restent acquis à <strong>la</strong> société; 2» lesversements effectués par les gérants ayant supporté au préa<strong>la</strong>ble unetaxe <strong>de</strong> 18 p. 100, <strong>la</strong> surtaxe progressive, et augmentant <strong>de</strong> leurmontant les bénéfices <strong>de</strong> <strong>la</strong> société, en supportent ainsi, également,l'impôt sur les sociétés.15234. — 18 janvier 1955. — M. Nigay <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si le receveur dusyndicat intercommunal d'assainissement <strong>de</strong> l'Allier n'a pas outrepasséses attributions en mettant en <strong>de</strong>meure, sous peine <strong>de</strong> poursuites.certains établissements financiers d'avoir à virer à son comptele montant <strong>de</strong>s 1axes bloquées dans ces établissements au comple<strong>de</strong>s propriétaires du syndicat d'assainissement <strong>de</strong> Louchy-Montfand,taxes que les assujettis se refusent à acquitter dans leur"intégralité,en raison, du taux paraissant'anormalement excessif, réc<strong>la</strong>mé pour<strong>de</strong>s travaux ayant fait l'objet d'une enquête administrative dont lesrésultats n'ont pas encore éié communiqués, (11 s'agit <strong>de</strong> travauxréalisés dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Louchy-Monlfand [Allier] ayant faitl'objet d'une enquête menée par les soins <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture,et dont le montant total <strong>de</strong>s .taxes avoisine <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>sterrains.)15235. — 18 janvier 1955. —M. Tourné rappelle à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques qu'un fonctionnaire,victime d'un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> service, ne peut prétendre, au titre <strong>de</strong> soninvalidité, au cumul d'une rente et d'une pension <strong>de</strong> retraile proporlionnelleou d'ancienneté que dans le cas où l'infirmité ou son aggravationest <strong>de</strong> nature à mettre le fonctionnaire dans l'impossibilitédéfinitive et absolue d'exercer ses fonctions, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° sicette impossibilité doit être constatée avant que le fonctionnaire encause ait atteint l'âge légal <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite (soixante ans) ou si lebénéfice du cumul <strong>de</strong> <strong>la</strong> rente et <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension <strong>de</strong> retraile est acquisà un fonctionnaire dont l'aggravation <strong>de</strong> l'infirmité due à un acci<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> service reconnu avoir été contracté dans l'exercice <strong>de</strong> sesfonctions intervient entre l'âge <strong>de</strong> soixante ans et l'âge limite(soixante-cinq ans) <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite et le met dans l'impossibilité définitiveet absolue d'exercer ses fonctions; 2° sur quelle fraction dutraitement brut afférent à l'indice 100 celte rente est-eile calculée;3° le fait d'être déjà titu<strong>la</strong>ire d'une pension d'invalidité nu titre <strong>de</strong>blessure <strong>de</strong> guerre est-il pris en compte pour l'évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> rentedue au fonctionnaire qui a contracté une infirmité dans l'exercice<strong>de</strong> ses fonctions.15236. — 18 janvier 1955. — M. Wasmer expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que le regime sicompliqué <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A. ne trouve sa justification que dans ledésir <strong>de</strong> détaxer les biens d'investissement. Dans cette situation,it <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si l'administration aJmet l'avij formulé par certainsque <strong>de</strong>s travaux d'investissement, autrefois exonérés, seraient aujourd'huisoumis à taxation contre l'intention évi<strong>de</strong>nte du légis<strong>la</strong>teur.La situation se présenterait pour les locaux dont l'usage neserait pas purement industriel et, notamment, dans les cas concretssuivants; 1» construction par soi-même <strong>de</strong> locaux utilisés pour<strong>la</strong> vente, les halls d'exposition, les services sociaux, bureaux, etc.;2» réparations effectuées par soi-même à <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> mêmenature; 3° solution à donner dans le cas particulier <strong>de</strong> changement,<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière et <strong>de</strong> divers appareils <strong>de</strong> chauffage central dans'une fabrique <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>ste importance; <strong>la</strong> chaudière est utilisée pourlocaux purement industriels et à usages non industriels; les appareilssont ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> fabrication, celle-ci servant égalementpour le dépôt, dans <strong>de</strong>s armoires fermées non chauffées, <strong>de</strong> marchandisesfabriquées et <strong>de</strong> marchandises achetées pour fa reventeen l'état; 4° solution à donner pour les travaux <strong>de</strong> constructionet <strong>de</strong> réparations par soi-même en cours au 1 er juillet 1951, qu'ils<strong>la</strong>ssent ou non l'objet <strong>de</strong> marchés pour exécution fragmentaire par<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> métier; 5° soluiten à donner pour le cas trei'fréquent où l'entreprise joue le rôle d'entrepreneur principal,confiant à <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> métier les travaux <strong>de</strong> maçonnerie,plâtrerie, carre<strong>la</strong>ge, menuiserie, vitrerie, etc.15237. — 18 janvier 1955. — M. Wasmer expose h M. te secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques qu'une société,liquidée en 1951 a réintégré, à celte époque, les trois huitièmesnon taxés <strong>de</strong> <strong>la</strong> dotation pour approvisionnements techniques 1948,.qui sont ainsi intervenus dans le décompte fiscal final <strong>de</strong> l'impôt'sur les sociél.és. ce décompte faisant ressorlir un déficit. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1p. si, malgré celte situation, ces trois huitièmes <strong>de</strong> <strong>la</strong> dotation doiventêtre considérés comme susceptibles <strong>de</strong> taxation en 1954, autitre d'un impôt indépendant au taux <strong>de</strong> 24 p. 100, établi sanstenir, compte d'un déficit fiscal <strong>de</strong> l'exercice <strong>de</strong> clôture; 2° dan*l'affirmative, si l'administration a <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> récupérer cetimpôt sur les associés ou les liquidateurs, étant observé que lesopérations « B liquidation sont clôturées <strong>de</strong>puis longtemps et que <strong>la</strong>société ne possè<strong>de</strong> plus aucun actif ; 3» si <strong>la</strong> .taxation à cet impôtindépendant <strong>de</strong> 24 p. 100 est susceptible d'être appliquée a unesociété non liquidée, qui, avait réintégré précé<strong>de</strong>mment dans searésultats et décompté ..pour sa taxation les trois huitièmes <strong>de</strong> <strong>la</strong>dotation pour approvisionnements techniques.15238. — 18 janvier 1955 — M. Wasmer expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que les bénéficiaires<strong>de</strong> logement <strong>de</strong> service sont taxés pour l'avan<strong>la</strong>ge en nature constituépar ce logement au taux <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale lorsque leursa<strong>la</strong>ire ne dépasse pas le p<strong>la</strong>fond <strong>de</strong> celle-ci; <strong>la</strong> base <strong>de</strong> taxationest <strong>la</strong> valeur locative du l»gement dans le cas contraire. Or, cettefaçon <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r entraîne parfois à <strong>de</strong> graves injustices, car lelogement <strong>de</strong> service est le plus souvent obligatoire et doit êtreaccepté par l'intéressé dans <strong>la</strong> situation où il se trouve, <strong>la</strong>quelle,fort souvent, ne correspond pas à ses ressources. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si1 administration ne serait pas disposée à admettre comme p<strong>la</strong>fond"<strong>de</strong> l'avantage en nature constitué par le logement <strong>de</strong> service lepourcentage du sa<strong>la</strong>ire considéré comme constituant <strong>la</strong> chargemaxima au <strong>de</strong>ià <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle l'intéressé peut prétendre à une allocationlogement.15270. — 21 janvier 1955. — M. Coffin expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'arrêté ministérieln" 22066 du 17 février 1954, par son article 1« a bloqué les prix<strong>de</strong> tous produits et services, toutes taxes comprises, au niveauatteint le 8 février 1954 et par l'article n° 3 a prescrit que toutedérogation à ses dispositions <strong>de</strong>vrait faire l'objet d'un arrêté duministre chargé <strong>de</strong>s affaires économiques. C'est ainsi qu'un arrêtéministéiel du 5 septembre 1954 (Journal officiel du 16 septembre!


a autorisé à majorer les prix-limite-s <strong>de</strong>s répercussions <strong>de</strong> <strong>la</strong> réformefiscale (opérée par <strong>la</strong> loi tfn 10 avril 1%A instituant <strong>la</strong> taxe sur<strong>la</strong> valeur ajoutée) d'après les inci<strong>de</strong>nces déterminées dans lesbarèmes et tarifs déposés au commissariat général <strong>de</strong>s prix, saufnotification d'opposition avant le 23 octobre 1954 (date définitivelixée par un arrêté du 29 septembre). En l'absence d'opposition,l'accomplissement <strong>de</strong> ces formalités permettait aux fournisseurs«d'appliquer les ibarèmes et tarifs préa<strong>la</strong>blement déposés en vuedd majorations. Le comité national du patronat français et <strong>la</strong> fédération<strong>de</strong>s industrie? mécaniques assimilent à un dépôt <strong>de</strong> barèmesou tarifs leurs lettres respectives <strong>de</strong>s 3 et 4 septembre il <strong>la</strong> direction


pupille dont il s'agît; 2» dans <strong>la</strong> négative, si l'on peut surseoir aupayement <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession jusqu'au jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>1a pupille née en juillet 1936, sans que celle-ci puisse être astreinteau payement <strong>de</strong>s versements semestriels exigés ordinairement parl'administration.15325. — 24 janvier 1955. — M. Briot expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques le cas suivant: unepersonne décè<strong>de</strong> <strong>la</strong>issant pour légataire universelle une célibataireftgée <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> trente ans. De ce <strong>la</strong>it, les droits <strong>de</strong> succession sont<strong>de</strong> 50 p. 100 et subissent une majoration <strong>de</strong> 25 p. 100. Ils se trouventdonc portés à 62,50 p. 100. La succession comprend uniquement <strong>de</strong>sImmeubles. Il y a lieu d'ajouter, à l'actif successoral, un forfait <strong>de</strong>Si p. 100 pour l'estimation du mobilier. La légataire universelle<strong>de</strong>man<strong>de</strong> le pavement fractionné <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> mutation par application<strong>de</strong> l'article 136 <strong>de</strong> l'ancien co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'enregistrement. L'administration<strong>de</strong> l'enregistrement refuse le payement fractionné <strong>de</strong> cesdroits sous prétexte que l'ensemble <strong>de</strong>s immeubles successorauxaffectés du privilège du Trésor est inférieure au montant <strong>de</strong>s droits<strong>de</strong> succession, à moins que <strong>la</strong> légataire universelle ne consente âpaver comptant les droits correspondant à 12,50 p. 100. <strong>de</strong> l'actifsuccessoral, ou consente une hypothèque conventionnelle sur d'aulr«'simmeubles lui appartenant. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> prétention <strong>de</strong>1532t. — 24 janvier 1955. — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. teeocrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques si l'administration<strong>de</strong>s finances — en l'occurence le receveur municipal — est«n droit d'exiger comme condition indispensable au versementd'une subvention municipale à une association régie par <strong>la</strong> loi du1 er juillet 1901 — subvention faisant l'objet d'une délibération dûmentapprouvée par l'autorité <strong>de</strong> tutelle — <strong>la</strong> production <strong>de</strong>s justifications<strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite association.15327. — 24 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1» quelle e,st<strong>la</strong> justification <strong>de</strong> 1 p. 100 attribuée à l'agent du Trésor sur lemontant <strong>de</strong>s obligations cauiionnées alors que, défait <strong>de</strong> l'aval bancaire,le Trésor ne court aucun risque; 2° quel est le montant, aucours d'un exercice, <strong>de</strong>s sommes encaissées du chef <strong>de</strong> ce 1 p. 100;3» quelle est l'affectation donnée à celte recette.15328. — 24 janvier 1955. — M. Ftandin expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'en application du paragrapheIl <strong>de</strong> l'article 9 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n» 53-1314 du 31 décembre 1953,les organismes <strong>de</strong> <strong>la</strong> mutualité agricole ne seraient pas frappés etque <strong>la</strong> réglementation sur le cumul ne serait applicable qu'auxemployés entrés en fonction après le 1 er janvier 1954. Or, les retraités<strong>de</strong>s caisses <strong>de</strong> <strong>la</strong> mutualité sociale agricole ne bénéficient pas <strong>de</strong>sdispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre 1953. Le personnel dos caissesrégionales a admis que le personnel <strong>de</strong>s caisses régionales et locales<strong>de</strong> crédit mutuel agricole, lesquelles n'étaient pas mentionnées dansle décret du 2 octobre 1936, ne <strong>de</strong>vait pas être soumis au cumu<strong>la</strong>vant l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre 1953. Or ces caissesfont partie, comme les caisses .<strong>de</strong> <strong>la</strong> mutualité sociale agricole (quielles non plus, ne sont pas mentionnées dans le décret du 29 octo-Dre 1936) <strong>de</strong>s groupements professionnels agricoles. Il serait doncanormal que certains organismes d'un même groupement bénéficient<strong>de</strong>s dispositions du paragraphe II <strong>de</strong> l'article 9 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du31 décembre 1953 et que les dispositions <strong>de</strong> ce même article soientrefusées à d'autres organismes du même groupement professionnel.11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte remédier à cette anomalie.15329. — '24 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques que l'article196 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts prévoit que: « sont considérés•comme étant à <strong>la</strong> charge du contribuable, à <strong>la</strong> condition <strong>de</strong> n'avoirpas <strong>de</strong> revenus distincts <strong>de</strong> ceux qui servent <strong>de</strong> base d'imposition<strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier... 2° sous les mêmes conditions, les enfants recueillispar lui à son propre foyer. » En outre, l'article 25 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du10 avril 1954 portant réforme fiscale précise: " En ce qui concerneles contribuables célibataires avant un enfant à charge, <strong>la</strong> surtaxeest calculée en tenant pour nulle <strong>la</strong> fraction <strong>de</strong> revenu qui n'excè<strong>de</strong>pas 44C.Û00 francs et en appliquant le taux <strong>de</strong> 10 p. 100 à <strong>la</strong> fractioncomprise entre 440.000 et 700.000 francs. » Î1 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si uncontribuable célibataire qui assume, non seulement <strong>la</strong> charge effective<strong>de</strong> sa mère veuve, mais aussi celle <strong>de</strong> sa sœur encore mineure,peut faire considérer sa sœur comme étant à sa charge.15330. — 24 janvier 1955. — M. Guttimuller expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les règles re<strong>la</strong>tives aucumul d'une pension <strong>de</strong> retraite -et d'un traitement d'activité, fixéespour les fonctionnaires <strong>de</strong> l'Etat, sont applicables aux tributaires <strong>de</strong><strong>la</strong> caisse nationale <strong>de</strong> retraites <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s collectivités locales;que. lorsque le p<strong>la</strong>fond autorisé pour le cumul a été dépassé, il estpossible à l'intéressé, s'il produit <strong>de</strong>s excuses reconnues va<strong>la</strong>bles,d'obtenir remise totale ou partielle <strong>de</strong>s sommes dont il est re<strong>de</strong>vable,ainsi que l'a reconnu <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire n° 1379 du 28 mai 1954;«lue. cependant, il résulte d'une déc<strong>la</strong>ration du directeur général <strong>de</strong><strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s dépôts et consignations « qu'en l'absence <strong>de</strong> dispositionslégis<strong>la</strong>tives mi réglementaires analogues à celles régissant lesfonctionnaires <strong>de</strong> l'Etat, le conseil d'administration <strong>de</strong> <strong>la</strong> caissenationale <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s collectivités locales ne peut admettre tapossibilité d'accor<strong>de</strong>r aux pensionnés une remise gracieuse, mémopartielle, <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>tte ». Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les mesures qu'il envisageeu vue <strong>de</strong> mettre fin à cette inégalité <strong>de</strong> traitement en matière <strong>de</strong>cumuls, les règ'es édictées pour les fonctionnaires <strong>de</strong> l'Etat et applicablesaux agents <strong>de</strong>s collectivités locales <strong>de</strong>vant l'être dans leurintégralité et, notamment, en matière <strong>de</strong> remise gracieuse.15331. — 24 janvier 1955. — M'. Guthmuller expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux*affaires économiques que sa réponsedu 18 janvier 1955 à <strong>la</strong> question écrite n° 13747 ne résoud leproblème que sur un point: à savoir que l'attribution d'un logementou l'octroi d'une in<strong>de</strong>mnité compensatrice doit être considérécomme un élément <strong>de</strong> rémunération soumis au versement forfaitaire<strong>de</strong> 5 p. 100. Mais <strong>la</strong> question essentielle qui <strong>de</strong>meure estcelle <strong>de</strong> savoir si les communes sont tenues à ce versement forfaitaire.Or, contrairement à sa réponse, les textes en <strong>la</strong> matièreindiquent formellement que le versement forfaitaire est à <strong>la</strong> charge<strong>de</strong>s employeurs et non <strong>de</strong> ceux qui fournissent l'avantage ennature ou qui payent l'in<strong>de</strong>mnité compensatrice. En effet: 1° <strong>la</strong>section II du chapitre 111, livre I", du C. G. 1. indique bien:Versement forfaitaire à. <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s employeurs »; 2° le décretdu l» mars 1949, pris pour l'application <strong>de</strong> l'arlicle 70 du décretdu 9 décembre 1948, indique expressément en son article 2 (§ 2) :« Sous réserve <strong>de</strong>s dispositions du paragraphe 1 er ci-<strong>de</strong>ssus, leversement forfaitaire a <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s personnes, associations etorganismes visés au premier alinéa <strong>de</strong> l'arlicle 1» du présentdécret est calculé sur le montant total <strong>de</strong>s rémunérations eSectivementpayées par ces personnes, associations et organismes àl'ensemble <strong>de</strong> leur personnel — y compris <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s avantagesen nature — quels que soient l'importance <strong>de</strong>s rémunérationset le lieu du domicile <strong>de</strong>s bénéficiaires ». Le paragraphe 3 nementionne également que les sa<strong>la</strong>riés et les employeurs. L'article 10indique qu'en ce qui concerne les communes, le montant duversement forfaitaire est déterminé dans les conditions fixées àl'article 2. Pour l'application <strong>de</strong> cet article 2, il ne saurait doncêtre question <strong>de</strong> considérer les communes autrement que commeemployeurs. Or, les communes n'étant pas ies employeurs <strong>de</strong>sinstituteurs, l'attribution par elles d'un logement ou l'octroi d'uneIn<strong>de</strong>mnité compensatrice ne peut donc être soumise au versementforfaitaire <strong>de</strong> 5 p. 100. En conséquence, l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du14 août 1954 n'a fait, très justement, que mettre à là charge <strong>de</strong>l'Etat, employeur <strong>de</strong>s instituteurs, le versement forfaitaire <strong>de</strong>5 p..100 mais n'a pas eu pour effet <strong>de</strong> couvrir l'illégalité qui affectetous les versements effectués par les communes antérieurementà sa promulgation. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à nouveau s'il entend prendre<strong>de</strong>s mesures pour que les communes ayant déjà versé <strong>la</strong> contributionforfaitaire soient remboursées, en notant par ailleurs qu'uneréponse négative aurait pour effet <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cer les communes sous<strong>de</strong>ux régimes différents puisque, selon les propres déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong>son prédécesseur, au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, « le versement forfaitaire<strong>de</strong> 5 p. 100 n'a pas été praUquement réc<strong>la</strong>mé >•.15332. — 24 janvier 1955. — M. Penoy appelle l'attenfion <strong>de</strong> M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques surcertains procédés utilisés par les agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction générale<strong>de</strong>s impôts â l'égard <strong>de</strong>s contnfiuables et qui ont pour objet <strong>de</strong>créer une atmosphère <strong>de</strong> mécontentement et <strong>de</strong> révolte à l'égard<strong>de</strong>s pouvoirs publics. 11 lui signale, à titre d'exemple, le cas d'uncontribuable soumis à l'impôt sur les bénéfices <strong>de</strong>s professionsnon commerciales qui, après avoir été prié <strong>de</strong> transférer sa comptabilitéau lien <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'inspecteur <strong>de</strong>s contributionsdirectes et avoir déféré à celte <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, malgré l'irrégu<strong>la</strong>rité duprocédé, s'est vu imposer un réhaussement d'impôt provenant <strong>de</strong><strong>la</strong> rectification du montant <strong>de</strong>s frais généraux déduits, et sommer<strong>de</strong> donner son accord, faute <strong>de</strong> quoi, l'inspecteur se déc<strong>la</strong>rait « dansl'obligation <strong>de</strong> poursuivre <strong>la</strong> vérification du registre <strong>de</strong>s taxes ».Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>de</strong> tels procédés <strong>de</strong> pressinn sur les contribuablessont conformes aux instructions données aux agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> directiongénérale <strong>de</strong>s impôts et si <strong>de</strong>s sanctions sont prévues contre iescontrôleurs qui utilisent ces métho<strong>de</strong>s.15333. — 24 janvier 1955. — Mme Jeannette Vermeersch <strong>de</strong>mandaà Kl. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quel est 18montant <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances perçues en application <strong>de</strong> l'article 10 <strong>de</strong> 1$loi du 26 avril 1924 sur les emplois obligatoires non occupés aucours <strong>de</strong> l'exercice 1954.15351. — 25 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> S, M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quand il prendrales mesures d'autorité qu'exige le sabotage du commerce français,tant à l'importation qu'à l'exportation résultant <strong>de</strong> « <strong>la</strong> grève duzèle » à <strong>la</strong>quelle se livre le personnel <strong>de</strong>s douanes, au mépris dal'intérêt national et en vio<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> l'ordre public.15357. — 25 janvier 1955. — M. Ciiarret rappelle à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, comme suite à <strong>la</strong> loin» 54-404 du 10 avril 1954 instituant un régime fiscal privilégié pour -les ventes <strong>de</strong> logements, l'administration, dans son instruction(Bulletin officiel économique 1954 1.6609) a indiqué que « si le ven<strong>de</strong>urne se réserve <strong>la</strong> jouissance que pour une durée n'excédant passix mois, cette circonstance n'empêche pas l'application du régime <strong>de</strong><strong>la</strong>veur ». Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, dans ce cas, on doit entendre que lelogement en cause doit être occupé obligatoirement par le ven<strong>de</strong>ur


.[lui-môme, ou le régime <strong>de</strong> faveur peut-il être également appliqué sile logement est occupé à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente par un ayant droit quisouscrit rengagement envers le ven<strong>de</strong>ur et l'acheteur <strong>de</strong> libéreravant les six mois susindiqués.. 15358. — 25 janvier 1955. — M. Edouard Depreux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si <strong>la</strong> mécanisationenvisagée pour certains travaux ne peut être réalisée par paliers,ce qui' permettrait <strong>de</strong> faire disparaître par extinction les expéditionnaires,au lieu <strong>de</strong> priver d'un précieux gagne-pain ceux qui travaillentactuellement.15359. — 25 janvier 1955. — M. Maurice Faure <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° si le décretn° 52-579 du 23 mai 1952, qui stipule que les collectivités peuventsur simple facture passer <strong>de</strong>s marchés écrits pour les travaux, transportset fournitures dont <strong>la</strong> dépense n'excè<strong>de</strong> pas 250.000 F, estapplicable aux architectes et hommes <strong>de</strong> l'art concernant les étu<strong>de</strong>set directions <strong>de</strong> travaux pour le compte <strong>de</strong>s collectivités et ce, antérieurementau décret n» 54-1318 du 31 décembre 1951; 2° si le décretn» 54-1318 du 31 décembre 1954 est applicable aux architectes ethommes <strong>de</strong> l'art concernant les étu<strong>de</strong>s et directions <strong>de</strong> travaux pourle compte <strong>de</strong>s collectivités.15360. — 25 janvier 1955. — M. Guis<strong>la</strong>in <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques <strong>de</strong> vouloiribien lui décomposer les taxes et autres impôts qui grèvent une bouteilled'un <strong>de</strong>mi-litre d'eau minérale <strong>de</strong> Vittel qui, pour un prix <strong>de</strong>svente du producteur <strong>de</strong> 20,50 F, est vendue au minimum 75 F dansJès restaurants et dans les cafés.1536S. — 26 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que lors <strong>de</strong> ses déc<strong>la</strong>rationsIprécédant son investiture il avait annoncé une politique <strong>de</strong> rigueuret d'austérité ; il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que soient énumérées dans le cadre <strong>de</strong>cette « sévère politique » toutes les augmentations <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ires, d'in<strong>de</strong>mnités,<strong>de</strong> retraites qui ont élé attribuées à <strong>de</strong> nombreuses catégories,ce qu'elles représentent <strong>de</strong> charges nouvelles pour le Trésoret si elles-lie constituent pas, compte tenu du caractère contraire àIj'austérité, une grave hypothèque pour les gouvernements à venir.15372. — 26 janvier 1955. — M. Baylet expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques qu'une augmentation<strong>de</strong> 5 p. 100 à été accordée aux bou<strong>la</strong>ngers à <strong>la</strong> date du 1 er février 1954à titre <strong>de</strong> majoration forfaitaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> marge <strong>de</strong> panification. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cette majoration est applicable à tous les bou<strong>la</strong>ngers,y compris les bou<strong>la</strong>ngers échangistes.15373. — 26 janvier 1955. — M. Raymond Boisdé <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques : 1° s'il est,exact qu'à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> l'avis aux importateurs paru au Journalofficiel du 7 décembre 1954 ouvrant un contingent <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong>table en provenance <strong>de</strong> Suisse pour un montant <strong>de</strong> 1.667.000 F, soitenviron 2.000 tonnes <strong>de</strong> fruits, il aurait été importé effectivement€.000 tonnes; 2» dans l'affirmative, 6i le dépassement sera déduit <strong>de</strong>sImportations lutures à provenir <strong>de</strong> Suisse.15374. — 26 janvier 1955. — M. Joseph Dumas appelle l'attention<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économique*sur le grave préjudice causé à certaines industries fabriquant<strong>de</strong>s produits utilisés par les distilleries <strong>de</strong> betteraves, à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s'décisions gouvernementales ayant fait l'objet du décret n» 54-978du 30 septembre 1951, prévoyant, dans certains cas, l'obligation,pour les distil<strong>la</strong>teurs <strong>de</strong> transférer tout ou partie du tonnage <strong>de</strong>betteraves <strong>de</strong>stiné à l'alcool-vers <strong>la</strong> production <strong>de</strong> sucre. Il lui cite,à titre d'exemple, le cas <strong>de</strong>s fabricants d'« antimousse » (huilespéciale utilisée par les distil<strong>la</strong>teurs), qui avaient l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>préparer un stock <strong>de</strong> marchandises afin <strong>de</strong> pouvoir livrer celles-ci,soit un peu avant l'ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne betteravière, soit aucours <strong>de</strong> cette campagne. Par suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision gouvernementale,les distil<strong>la</strong>teurs ont annulé leurs comman<strong>de</strong>s, ce qui met les fabricantsd'antimousse dans une situation particulièrement critique,les marchandises restant dans leurs entrepôts, alors qu'elles nepeuvent se conserver pour l'année suivante. Cependant, en vertu<strong>de</strong> l'arrêté du 30 septembre 1954, une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> 1.500 francs partonne <strong>de</strong> betteraves transférée est prévue en faveur <strong>de</strong>s distil<strong>la</strong>teurs,tandis que le décret il» 54-1274 du 27 décembre 1954 a fixéle montant <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité allouée en exécution <strong>de</strong> l'article 4 dudécret n» 53-703 du 9 août 1953 aux distilleries dont les contingentsont été réduits ou supprimés. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne lui sembleraitpas conforme à <strong>la</strong> plus stricte équité <strong>de</strong> prendre toutes mesuresutiles afin que les mo<strong>de</strong>stes industries dont l'activité est ainsi liéeà celle <strong>de</strong>s distilleries <strong>de</strong> betteraves soient in<strong>de</strong>mniséees du préjudicequi leur est causé au même titre que le sont les puissantesindustries <strong>de</strong> distil<strong>la</strong>tion, étant fait observer qu'une telle in<strong>de</strong>mnisationne représenterait qu'une charge insignifiante par rapport àcelle qu'impose au Trésor l'in<strong>de</strong>mnisation substanUelle <strong>de</strong>s distil<strong>la</strong>teurs.15375. — 26 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>de</strong>puis plusieurssemaines <strong>la</strong> grève, dite <strong>de</strong> zèle, dans les douanes, coûte <strong>de</strong>smilliards à l'économie française, tant par le déficit dans les recettesprévues aue par <strong>la</strong> paralysie <strong>de</strong>s industries locales, notamment du.textile; il signale que, dans les régions frontalières, les syndicats<strong>de</strong> douaniers ont même posé <strong>de</strong>s affiches faisant état d'un préjudice<strong>de</strong> plusieurs milliards causé aux finances françaises. U <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1° quelles ont été les mesures prises pour prévenir cette grève;2° quelles sanctions ont d'ores et déjà été décidées; 3° à combienpeut s'évaluer le préjudice causé au Trésor et à certaines branches<strong>de</strong> l'économie française; 4° si <strong>la</strong> passivité <strong>de</strong>s pouvoirs publics, faceà <strong>de</strong> tels sabotages, ne peut être considérée comme une inadmissiblecarence, comme un aveu d'impuissance, voire <strong>de</strong> complicitéconsentante.15376. — 26 janvier 1955. — M. André Liautey <strong>de</strong>man<strong>de</strong> â M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'administration<strong>de</strong>s contributions indirectes peut opposer le secret professionnelà <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'un maire tendant à obtenir, <strong>de</strong> <strong>la</strong>diteadministration, <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vables <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe locale additionnelleà <strong>la</strong> taxe sur le chiffre d'affaires, résidant ou exerçant une professionassujettie dans sa commune, remarque faite que <strong>la</strong> taxe enquestion est une taxe perçue uniquement au profit <strong>de</strong>-<strong>la</strong> communeet qu'il pourrait être désirable qu'une col<strong>la</strong>boration puisse s'établirentre les services chargés <strong>de</strong> l'assiette et <strong>de</strong> <strong>la</strong> perception etceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> collectivité au profit <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong>dite taxe est perçue.15377. — 26 janvier 1955. — M. Montillot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques si le bénéfice<strong>de</strong> l'exonération du droit <strong>de</strong> soulte prévue par l'article 35 ae<strong>la</strong> loi du 10 avril 1954 est acquis dans le cas suivant: une veuveayant trois enfants leur fait donation <strong>de</strong> ses droits indivis à leurencontre dans <strong>la</strong> maison provenant <strong>de</strong> sa communauté, avec réserved'usufruit sa vie durant <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison qui est attribuée à l'un <strong>de</strong>senfants à charge <strong>de</strong> soultes au profit <strong>de</strong>s autres, et avec stipu<strong>la</strong>tion(l'attributaire é<strong>la</strong>nt susceptible <strong>de</strong> revenir, au cours <strong>de</strong> cette année,d'Indochine, avec son epouse et leurs enfants) que <strong>la</strong> donatrice<strong>de</strong>vra le <strong>la</strong>iser venir avec sa famille cohabiter avec elle quand bonlui semblera <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong> cette réserve.15378. — 26 janvier 1955. — M. René Pleven <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques si unintermédiaire <strong>de</strong> commerce (dépositaire-livreur) travail<strong>la</strong>nt pour uneseule maison, dont les marchandises sont transportées par <strong>de</strong>scamions lui appartenant et qui est considéré par le ministère <strong>de</strong>stravaux publics et <strong>de</strong>s transports comme un transporteur privé, remplissantles cinq conditions <strong>de</strong> l'article 23 (1°) du décret n° 52-1221du 5 novembre 1952 peut néanmoins être considéré par l'administrationfiscale comme transporteur public et assujetti, <strong>de</strong> ce fait, àl'apposition d'un timbre fiscal <strong>de</strong> 15 francs sur chaque bon <strong>de</strong> livraisonau <strong>de</strong>là d'un rayon <strong>de</strong> 20 kilomètres <strong>de</strong> son siège.15393. — 27 janvier 1955. — M. Dorey <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances*et <strong>de</strong>s affaires économiques: i quelles sont lesconditions <strong>de</strong> toutes espèces exigées <strong>de</strong>s inspecteurs-adjoints ou inspecteurs:a) <strong>de</strong>s contributions directes; b) <strong>de</strong>s contributions indirectes;c) <strong>de</strong> l'enregistrement, pour être nommés rédacteurs dansune direction départementale <strong>de</strong> ces régies financières; 2° quels sontles avantages <strong>de</strong> toute nature dont bénéficient lors <strong>de</strong> leur nominationles rédacteurs dans : a) l'administration <strong>de</strong>s contributionsdirectes; b) l'administration <strong>de</strong>s contributions indirectes; c) l'administration<strong>de</strong> l'enregistrement; 3° quelles mesures sont prévues —ou pourront l'être —, soit dans le cadre <strong>de</strong> l'harmonisation <strong>de</strong>s carrièresen cours entre ces trois administrations, soit hors <strong>de</strong> ce cadre,pour pallier le préjudice subi actuellement par ceux <strong>de</strong> ces agentsui sont anormalement désavantagés par rapport à leurs homologueses autres régies.15394. — 27 janvier 1955. — M. Joseph Dumas <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affairés économiques si le bénéfice<strong>de</strong>s décrets du 18 septembre 1950, article 5, et 6 mai 1953, article2 (notamment enregistrement au droit fixe du partage <strong>de</strong>s logementsd'habitation construits par une société <strong>de</strong> construction), estapplicable dans le cas où les logements ont été édifiés sur un terraindont il a été fait apport à <strong>la</strong> société contre attribution <strong>de</strong> parts socialesayant <strong>la</strong>it ensuite l'objet <strong>de</strong> cession aux attributaires <strong>de</strong>s logements.La cession <strong>de</strong> ces parts intervenant avant le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> trois ans<strong>de</strong> l'apport .peut-elle bénéficier <strong>de</strong>s exonérations fiscales applicablessrnx ventes <strong>de</strong> terrains à bâtir en vue <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> maisond'habitation.15395. — 27 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques que <strong>la</strong> loi<strong>de</strong> finances <strong>de</strong> 1953 <strong>la</strong>isse aux directeurs d'entreprises une option ence qui concerne leurs frais <strong>de</strong> représentation, ils peuvent, ou bien sefaire rembourser leurs frais <strong>de</strong> voyages sur justification par leurentreprise, ou bien toucher <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> représentation forfaitaire.'Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est le pourcentage maximum admis par les servicesdu ministère <strong>de</strong>s finances pour les frais <strong>de</strong> représentation parrapport aux appointements; s'il y a un texte et, dans <strong>la</strong> négative,quel est le tarif d'usage.15396. — 27 janvier 1955. — M. Legendre expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'article 362 du co<strong>de</strong><strong>de</strong>s impôts, en son <strong>de</strong>uxième alinéa, détermine le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong>betterave excé<strong>de</strong>ntaire en fonction du prix <strong>de</strong> l'alcool. Lee bases<strong>de</strong> calcul retenues pour <strong>la</strong> fixation <strong>de</strong> ce prix ne sont pas encoreconnues alors que <strong>la</strong> campagne betteravière est terminée, ce quirend -impossible <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nteurs. Il lui


<strong>de</strong>man<strong>de</strong>: a) les divers éléments retenus pour <strong>la</strong> fixation du prix<strong>de</strong> l'alcool <strong>de</strong> betterave tel qu'il résulte <strong>de</strong> l'arlicle 24 <strong>de</strong> l'arrêtédu 30 septembre 1954; b) les motifs pour lesquels ce prix a étéadopté sans consultation préa<strong>la</strong>ble <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission créée parl'a'rMé du 25 juin 1952 et dom <strong>la</strong> composition a été modifiée parUP texte postérieur au décret du 9 août 1953.15397. — 27 janvier 1955. — M. André Liautey signale à M- lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques Je cas'uivant: un petit exploitant agricole travail<strong>la</strong>nt sur 8 hectares n'ajamais reçu <strong>de</strong>puis 13 ans qu'il est exploitant, ni signification, niavertissement concernant un bénéfice agricole. Le 13 juin 1954 samairie l'avait même informé par écrit sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, qu'il nefigurait pas sur les tab'eaux <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s assujettis <strong>de</strong> <strong>la</strong>commune aux bénéfices agricoles, type polyculture. Or, le 20 janvier1955, répondant à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'attestation <strong>de</strong> non-imposition,l'administration <strong>de</strong>s contributions directes l'avise qu'il estimposé pour 1951 et 1952 pour un bénéfice annuel total <strong>de</strong> 255.350 F,soit 11.600 F pour 4 hectares <strong>de</strong> cultures générales et 4 hectares<strong>de</strong> pépinières. En toute évi<strong>de</strong>nce, si l'exploitant agricole avaitreçu en 1952 pour 1951 un. avertissement, il aurait, d'une part,<strong>de</strong>mandé à être taxé au bénéfice réel et, d'autre part, <strong>de</strong>mandél'ouverture d'une enquête' qui aurait établi qu'il n'a jamais étépépiniériste. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il est normal qu'un contribuable nesoit informé que 4 ans plus tard <strong>de</strong> <strong>la</strong> position prise à son égardpar l'administration; que cette <strong>de</strong>rnière puisse réc<strong>la</strong>mer <strong>de</strong>s arriérésimportants, d'ailleurs non justifiés. Quels sont les moyens <strong>de</strong> recoursdont dispose le contribuable pour justifier qu'il est injustementtaxé et pour obtenir pour l'année 1955 <strong>la</strong> taxation au bénéfice réelle cas échéant, si l'administration maintenait ses prétentions pourl'avenir.15398. — 27 janvier 1955. — M. Ramarony expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que cer<strong>la</strong>insbureaux <strong>de</strong> l'enregistrement <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt' aux sociétés <strong>la</strong> production<strong>de</strong> comptes rendue d'assemblées générales ou <strong>de</strong> délibérations d'associés,même si <strong>la</strong> société en cause n'a distribué aucun bénéfice aucours <strong>de</strong> l'exercice envisagé, bien que. l'article 55 ;3°) du co<strong>de</strong><strong>de</strong>s valeurs mobilières dit: « ...soit par les délibérations <strong>de</strong>s conseilsd'administration, soit à défaut <strong>de</strong> délibérations au moyen d'unedéc<strong>la</strong>ration à souscrire dans les trois mois <strong>de</strong> <strong>la</strong> clôture <strong>de</strong> l'exercicefaisant connaître les bénéfices effectivement distribués au cours<strong>de</strong> l'exercice précé<strong>de</strong>nt ». Il semble résulter <strong>de</strong> ce texte que <strong>la</strong>production <strong>de</strong> ces renseignements n'est pas obligatoire losqu'il n'ya pas distribution <strong>de</strong> bénéfices. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si un autre texteprévoit cette obligation dans le cas <strong>de</strong> non-distribution <strong>de</strong> bénéfices;2° dans <strong>la</strong> négative, s'il n'estime pas .cette obligation superflueet d'autant plus inutile que ces renseignements ont déjà dû êtrefournis par <strong>la</strong> société à l'inspecteur <strong>de</strong>s contributions directes :et s'il envisage <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures, et lesquelles, pour supprimerune obligation qui alourdit ainsi le travail <strong>de</strong>s entreprises sansintérêt pour le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s impôts.15399. — 27 janvier 1955. — M. Jacques Sousteile expose à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques le casd'un sous-agent d'assurances employé par une compagnie nationalisée,qui a toujours été imposé comme sa<strong>la</strong>rié et qui se voitréc<strong>la</strong>mer, avec menace <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>s, le versement <strong>de</strong> l'impôtsur les bénéfices non commerciaux, l'administration utilisantcomme argument le fait que <strong>la</strong> compagnie ^'assurances ne versepas <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> 5 p. 100 sur les sa<strong>la</strong>ires pour ce qui concerne lesrémunérations perçues par ce sous-agent. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à quelrégime fiscal doit être assujettie cette catégorie <strong>de</strong> contribuables.15400. — 27 janvier 1955. — M. Vendroux attire l'attenlion <strong>de</strong>M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur letexte d'un arrêté du 22 décembre 195-4 {Journal officiel du23 décembre 1954) établissant une « taxe spéciale temporaire <strong>de</strong>compensation », à leur passage en douane, sur tous les sciagesrésineux d'origine étrangère. Cette mesure, prise à <strong>la</strong> suile <strong>de</strong>^<strong>la</strong>libération <strong>de</strong>s importations <strong>de</strong> ces produits en provenance <strong>de</strong>s pavs<strong>de</strong> l'O. E. C. E. est inopportune et contraire à <strong>la</strong> bonne marche<strong>de</strong> l'induslrie <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction 11 est en outre dangereux, pourl'avenir du bois en France, d'instaurer une taxation qui se répercuteainsi sur le coût d'emploi <strong>de</strong>s bois importés. Le motif allégué pourexpliquer cette mesure est « d'atténuer le choc que pourraient créerles disparités entre les prix français et les prix étrangers ». Cemotif n'est guère va<strong>la</strong>ble, car comme il est indiqué en annexe, ilexiste bien pour les bois une disparité considérable entre lesprix étrangers et les prix français, mais elle joue en faveur <strong>de</strong>ces <strong>de</strong>rniers, bien moins élevés que les autres, surtout dans lest>a sses qualités. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il envisage <strong>de</strong>prendre pour remédier à cette situation dans les dé<strong>la</strong>is les pluscourts.15417. — 28 janvier 1955. — M. Bignon attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur le texte d'unaTrê-té du 22 décembre 1054 (Journal officiel du 23 décembre 1954)établissant une « taxe spéciale temporaire <strong>de</strong> compensation » quifrappe à leur passage en douane, tous les sciages résineux d'origineétrangère. Cette mesure, prise à <strong>la</strong> suile <strong>de</strong> <strong>la</strong> libération <strong>de</strong>s importations<strong>de</strong> ces produits en provenance <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> l'O. E. C. E. estInopportune et contraire à <strong>la</strong> bonne marche <strong>de</strong> l'industrie <strong>de</strong> <strong>la</strong> consitruction.Il est, en outre dangereux pour l'avenir du bois en France,d'instaurer une taxation qui se référente ainsi sur le coût d'emploi<strong>de</strong>s bois importés. Le motif allégué pour expliquer cette mesure est« d'alténuer le choc que pourraient créer les disparités entre lesprix français et les prix étrangers », On peut difficilement reienircelte argumentation car, conunc il est indiqué en annexe, il existebien pour les bois une disparité considérable enlre les prix étrangerset les prix français, mais elle j"oue en faveur <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers,bien moins élevés que les autres, surtout dans les. basses qualités.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesures il compte prendre pour remédier àcette situation dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is les plus courts.—15418. — 28 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les rentiers<strong>de</strong> l'union <strong>de</strong>s employés <strong>de</strong> banque et <strong>de</strong> bourse qui ont vuleurs rentes majorées par <strong>la</strong> loi du ft avril 1953, et qui ont protesteparce qu'ils n'avaient pas encore, le 15 janvier, reçu l'écheancesemestrielle échue le 1 er décembre <strong>de</strong>rnier, se sont vu répondre parle directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> retraité, 8, rue <strong>de</strong> Provence, à Paris : « lescrédits n'ont pas été attribués par le ministère <strong>de</strong>s finances, quiattend le vote du budget par <strong>la</strong> Chambre -dès députés » Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> les raisons pour lesquelles l'administration n'a pas versé àl'union <strong>de</strong>s employés <strong>de</strong> banque et <strong>de</strong> bourse, 8, rue <strong>de</strong> Provence, àParis, les sommes qui lui permettraient <strong>de</strong> payer les augmentations<strong>de</strong> rentes viagères <strong>de</strong>puis longtemps dues.15419. — 2S janvier 1955. — M. Pierre Garet rappelle à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que l'article1371 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts prévoit une réduction <strong>de</strong>s troisquarts du droit proportionnel pour <strong>la</strong> première mutation à titreonéreux <strong>de</strong>s immeubles bâtis dont <strong>la</strong> construction a été commencéeaprès le 1 er mars 1939, à condition que cette première mutation soitenregistrée avant le 1 er janvier 1955, et subordonne cette réductionà <strong>la</strong> production du permis <strong>de</strong> construire à l'appui <strong>de</strong> l'acte constatant<strong>la</strong> mutation. Par mesure <strong>de</strong> tempérament, l'administration aadmis (fi. 0. I. du 14 mai 1954, n° 6605) que <strong>la</strong> production, postérieurementà <strong>la</strong> formalité, <strong>de</strong>s pièces justificalives exigées par l'article1371, permet aux parties d'obtenir, dans les limites <strong>de</strong> <strong>la</strong> prescriptionbiennale, <strong>la</strong> restitution <strong>de</strong>s droits en trop. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sicette mesure <strong>de</strong> tempérament permet aux parties d'obtenir <strong>la</strong> restitution<strong>de</strong> tous les droits trop perçus avant le 14 mai 1954, dans lecas où <strong>la</strong> prescription biennale n'est pas encore acquise à l'administration,ou si elle ne s'applique qu'aux perceptions postérieuresau 14 mai 1954.15420. — 28 janvier 1955. — M. Malbrant <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si un fonctionnaire enretraite représentant outre-mer le directeur particulier <strong>de</strong> <strong>la</strong>Compagnie d'assurances générales dont il est l'agent <strong>de</strong> liaison,sans appartenir au personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie, se trouve soumis auxrègles du cumul que prévoit <strong>la</strong> loi n° 53-1314 du 31 décembre 1953.15422. — 28 janvier 1955. — M. Reeb <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques si les retraités communaux etdépartementaux peuvent faire virer à leur compte chèque postalle montant trimestriel <strong>de</strong> leur pension tft, dans l'affirmative, quellessont les formalités à remplir.15450. — 31 janvier 1955. — M. Christiaens expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques, que <strong>la</strong> compagnie<strong>de</strong>s experts judiciaires près <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour d'appel <strong>de</strong> Douai et les tribunaux<strong>de</strong> son ressort, sont assaillis <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> renseignementet <strong>de</strong>s protestations lui sont adressées par <strong>de</strong>s architectes, qui luisignalent que, <strong>de</strong>puis un certain temps, <strong>de</strong>s percepteurs <strong>de</strong> différentesrégions refusent le payement <strong>de</strong>s honoraires d'architectes pourtravaux communaux, si une convention entre l'architecte et <strong>la</strong> communen'a pas été passée. Or cette convention doit subir un. droitd'enregistrement <strong>de</strong> 1,80 franc p. 100. Etant donné le tarif très bas<strong>de</strong>s honoraires pour travaux communaux, ils estiment qu'il y a làun abus intolérable, d'autant plus que les conventions passéesavec les entrepreneurs prévoient une marge exonérée <strong>de</strong> ces frais,jusqu'à concurrence <strong>de</strong> 250.000 francs. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne seraitpas possible <strong>de</strong> faire exonérer les architectes, ou, en cas d'impossibilité,ce qu'ils regretteraient, étant donné les honoraires mo<strong>de</strong>ste»qui leur sont alloués pour lesdits travaux et les lour<strong>de</strong>s responsabilitésqu'ils encourent, d'obtenir également une partie exonéréedans les mêmes conditions que les entrepreneurs.15451 — 31 janvier 1955. — M. Jean-Paul David expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, d'aprèsle décret n» 53-790 du 9 août 1953, article 6, les propriétairesd'immeuble désirant bénéficier du taux réduit <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à l'habitatdoivent justifier du montant <strong>de</strong>s dépenses effectuées par chèquesbancaires ou mandats postaux. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> justificationà produire à cet égard par un propriétaire qui, pour faireles travaux d'amélioration et d'entretien prévus au décret précité,a acheté <strong>de</strong>s dommages <strong>de</strong> guerre.15152 — 31 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances dt <strong>de</strong>s affaires économiques, si, pour l'impositionà <strong>la</strong> cole mobilière, les sinistrés <strong>de</strong> guerre ne <strong>de</strong>vraientpas êlre exonérés <strong>de</strong> tout versement jusqu'à règlement <strong>de</strong> leurin<strong>de</strong>mnité.


1S453. — 31 janvier 1955. — M. Ourroux expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires écwtomi crues que <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>greffier <strong>de</strong> justice <strong>de</strong> paix ne. répond pas à <strong>la</strong> notion d' « emploipublic » telle qu'elle est définie par l'article 7 du décret du 29 octobre1936 sur les cumuls, êt que, par suite, les dispositions <strong>de</strong>ce décret ne sont pas applicables en cas <strong>de</strong> cumul <strong>de</strong>s fonctions<strong>de</strong> secrétaire <strong>de</strong> mairie et <strong>de</strong> greffier <strong>de</strong> justice <strong>de</strong> paix. (Réponseà une question écrite <strong>de</strong> M. J. du Luart en date du 28 octobre 1938.)Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: d» Si, par analogie, une charge d'huissier ruraldoit être également considérée comme ne répondant pas à <strong>la</strong> notiond'emploi public délinie par le décret du 29 octobre 1936; 2° si,•par suite, un secrétaire <strong>de</strong> mairie rural, exerçant également lesfonctions <strong>de</strong> greffier <strong>de</strong> justice <strong>de</strong> paix et d'huissier, échappe bienaux prescriptions <strong>de</strong> décret précité sur les cumuls, étant préciséque les fonctions d'huissier sont tout à fait accessoires et ne procurentà l'intéressé qu'un revenu mensuel d'environ 5.000 francs.15454. — 31. janvier 1953. — M. Hutin-Besgrées <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques : 1° si une.société sportive, régie par <strong>la</strong> loi du 1 er juillet 1901 et agréée parles services <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports, a le droit d'organiser unbal public ouvert à toute personne -étrangère à <strong>la</strong> société, en percevantun droit d'entrée à <strong>la</strong> porte du bal, avec vestiaire, dont leproduit- est acquis à <strong>la</strong> société, sans faire acte <strong>de</strong> commerce:2° dans l'affirmative, <strong>la</strong>dite société est-elle dispensée d'impôts surtes bénéfices commerciaux, chiffre d'affaires, droits sur les spectacleset, le cas échéant, droits d'enregistrement, pour cette manifestationqui ne rentre pas dans le cadre normal <strong>de</strong> ses activitéstelles qu'elles résultent <strong>de</strong> ses statuts, ou peut-elle bénéficierï'exonérations fiscales partielles ou totales.15455. — 31 janvier 1955. — M. l9orni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministrelies finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quelles mesures ilcompte prendre pour me lire un terme à <strong>la</strong> grève dile « du zèle »pratiquée par les agents <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>s douanes et pour remédierau préjudice subi par les commerçants dont les marchandises,et particulièrement les marchandises saisonnières, se trouvent bloquéesen douane, et ce en particulier à Paris-Est, en provenance«<strong>de</strong> Suisse, <strong>de</strong>puis le 5 janvier.1545S. — 31 janvier 1955. — M. Jarrosson expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s a. r fi4r«s économiques le cas d'un épargnant«dont le décès se produit avant <strong>la</strong> liquidation où doit s'effectuerle règlement <strong>de</strong>s ordres qu'il a passés « ferme » sur le marché duterme. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> préciser que, conformément à <strong>la</strong> doctrineconstante, le contrat est par<strong>la</strong>it au jour même où les ordres ontété passés, <strong>la</strong> liquidation lie constituant qu'une opération matérielle,et qu'en conséquence, <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration faite à l'enregistrement doittenir compte <strong>de</strong> tous les ordres exécutés « ferme » sur le marché duterme, même si le décès se produit avant le jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> liquidation.15457. — 31 janvier 1955. — M Guy Petit expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques qu'une société <strong>de</strong>construction régie par l'article 1 er (le <strong>la</strong> loi du 28 juin 1938 et bénéficiant<strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong>s articles 5 et 6 du décret du 18 septembre1950 a élé constituée le 11 juin 1953, sous <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> société anonyme.Aux termes <strong>de</strong> ses statuts, elle concè<strong>de</strong> -pendant sa durée, auxactionnaires <strong>la</strong> jouissance gratuite <strong>de</strong>s appartements correspondantau groupe d'actions qu'ils possè<strong>de</strong>nt,-ces mêmes appartements <strong>de</strong>vantleur être attribués en propriété, lors du partage <strong>de</strong> l'actif social. 11<strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» si <strong>la</strong> taxe proportionnelle sur le revenu est exigible sur<strong>la</strong> valeur locative <strong>de</strong>s appartements concédés en jouissance; 2° Si le•droit <strong>de</strong> bail peut être exigé sur cette valeur locative augmentée <strong>de</strong>ta valeur <strong>de</strong>s charges incombant léga'euient à <strong>la</strong> société et récupéréessur les actionnaires; 3° si <strong>la</strong> taxe d'habi<strong>la</strong>t est due sur <strong>la</strong> valeurlocative <strong>de</strong>s appartements, observation <strong>la</strong>ite que l'immeuble dont ils'agit construit avant 1939 a été acquis par <strong>la</strong> société et que sa transformationen appartements a entraîné <strong>de</strong>s travaux très importants <strong>de</strong>construction.15458. — 31 janvier 1955. — M. Raingeard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il n'estime pasnécessaire une refonte sérieuse <strong>de</strong>s règlements douaniers <strong>de</strong>vantles entraves apportées au trafic commercial frontalier et portuairepar <strong>la</strong> seule application rigi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s instructions en vigueur à <strong>la</strong> suite<strong>de</strong> <strong>la</strong> grève dite « du zèle » engagée par les agents <strong>de</strong> contrôle et•<strong>de</strong> vérification.15459. — 31 janvier 1955. — M, Pierre Souquès <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quand serontenfm tenues les promesses faites, <strong>de</strong>puis plus d'un an, aux bouilleurs<strong>de</strong> cru, <strong>de</strong> leur rembourser les droits <strong>de</strong> licence.15450. — 31 janvier 1955. — M. Viatte, se référant à <strong>la</strong> réponsedonnée le 2 décembre 1954 à <strong>la</strong> question écrite n» 13792, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le secrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques <strong>de</strong>lui fournir les précisions suivantes: les représentants mandatairesayant à acquitter aux contributions indirectes <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> 5,80 p. 100sur le montfint brut <strong>de</strong> leurs commissions, es qui constitue pources assujettits une lour<strong>de</strong> charge et annihile les avantages que leura conférés le texte <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n» 54-404 du 10 avril 1954, peuvent-ilsobtenir le remboursement <strong>de</strong>s sommes qu'ils versent à l'administrationpar leurs mandants producteurs fiscaux qui seraient habilitesà déduire ces sommes <strong>de</strong>s taxes qu'ils ont à acquitter envers leTrésor au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> vaftur ajoutée, taxe <strong>de</strong> transaction,etc...15461. — 31 janvier 1955. — M. Vît<strong>la</strong>rd <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quels Irais <strong>de</strong> justice,dépens et tous autres peuvent être <strong>de</strong>mandés à un justiciablequi, ayant obtenu l'assistance judiciaire, aurait perdu son instanceet ceci dans <strong>la</strong> double hypothèse: 1» où il aurait été <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur auprocès; 2° où il aurait été défenseur dans un autre procès.ING"JSTR!E ET COMMERCE14667. — 2 décembre 1954. — M. <strong>de</strong> Léotard, se référant à <strong>la</strong> proposi lion <strong>de</strong> loi n» 4009 déposée le 8 juillet 1952, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce: 1° l'importance, chiffréeen MW, <strong>de</strong> <strong>la</strong> production annuelle d'électricité <strong>de</strong>s petites forceshydrauliques inférieures à 2 MW <strong>de</strong> puissance installée; 2» <strong>la</strong> quantitéachetée par E. D. F.; 3.° -les prix'payés par E. D. F. à <strong>la</strong> productionprivée; -4» les prix réc<strong>la</strong>més paT elle à <strong>la</strong> clientèle; 5° ce qu'ilest <strong>la</strong>it <strong>de</strong> l'énergie libre <strong>de</strong>s producteurs autonomes exclus <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi <strong>de</strong> nationalisa lion; 6" quel est le prix réel <strong>de</strong> l'énergie électrique,tenant compte <strong>de</strong>s subventions directes ou indirectes aux sgrosses entreprises <strong>de</strong> production.14700. — 3 décembre 1954. — M. Cassagne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'industrie et du commerce quelles sont les raisons qui peuventjustifier l'uniformisation du prix .<strong>de</strong> l'énergie et du gaz danstout le territoire; il convient, en toui cas, pour le maintien <strong>de</strong> l'activitéindustrielle du Sud-Ouest et a fortiori pour <strong>la</strong> « décongestion »<strong>de</strong>s grands centres surpeuplés qu'un effort important soit fait pour-l'abaissement <strong>de</strong>s tarifs <strong>de</strong> transport à longue distance et pour <strong>la</strong>réduction <strong>de</strong>s prix du gaz et <strong>de</strong> l'énergie. Le coût élevé <strong>de</strong>s transportsque doivent subir les industries du Sud-Ouest a déjà entraîné<strong>la</strong> fermeture <strong>de</strong> bon nombre d'usines pyrénéennes, L est anormalqu'Electricité <strong>de</strong> France fasse payer une charge <strong>de</strong> transport d'électricitéaux consommateurs d'une région riche en énergie, d'autantqu'elle achète à <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong>aler françaiset aux producteurs régionaux une partie <strong>de</strong> celte énergie à <strong>de</strong>sprix moyens <strong>de</strong> l'ordre du tiers ou du quart <strong>de</strong> son prix moyen <strong>de</strong>vente local.15401. — 27 janvier 1955. — M. Delcos <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. te ministre<strong>de</strong> l'industrie et du commerce: 1° quel a été, pour l'année 1953,le prix <strong>de</strong> revient moyen <strong>de</strong>s kilowatts-heure produits dans l'ensemble<strong>de</strong>s petites centrales hydro-électriques <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 12 millions<strong>de</strong> kilowatts-heure qui ont été nationalisées et qui sont exploitéespar Electricité <strong>de</strong> France; 2° quelle est leur puissance installéeen kilovolts-ampère; 3° combien, en 1953, ont-elles produit dokilowatts-heure ; 4° à combien a été comptabilisé, en 1953, l'ensemble<strong>de</strong> leurs frais d'exploitation; 5° quelles ont été, pourl'ensemble <strong>de</strong> ces centrales, les charges financières totales qu'ilfaut ajouter aux frais d'exploitation pour connaître le prix <strong>de</strong> revientmoyen total; 6° quel est le détail <strong>de</strong> ces charges financières, nonpas par usine, mais pour i'ensemble <strong>de</strong> toutes ces centrales. Enparticulier, comment ont été réévalués les coûts <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong>ces entreprises à Electricité <strong>de</strong> France, coûts d'après lesquels sontcalculées les charges financières.15423. — 23 janvier lfe. — M. Patinaud rappelle à M. le ministre<strong>de</strong> l'industrie et du commerce qu'il a fait savoir qu'une enquête avaitété prescrite sur <strong>la</strong> catastrophe du puits Monterrat (Loire), et lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>, aS Quelle est <strong>la</strong> composition <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission d'enquête?b) Les organisations syndicales n'ayant pis encore été entendues,si elles en sont exclues et, dans l'affirmative, pourquoi ? c) Si <strong>la</strong>commission d'enquête s'intéresse au danger <strong>de</strong> catastrophe que fitcourir l'exploitation du chantier grisouteux du puits Saint-Louis, envio<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s prescriptions du règlement général <strong>de</strong>s mines, et aumépris <strong>de</strong>s mises en gar<strong>de</strong> angoissées du délégué mineur.15462. — 31 janvier 1955. — M. Cassagne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'industrie «t du commerce: 1° quel a été pour l'année 1953 leprix <strong>de</strong> revient moyen <strong>de</strong>s kilowatts-heure produits dans l'ensemble<strong>de</strong>s petites centrales hydroélectriques <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 12 millions dakilowatts-heure, qui ont été nationalisées, et qui sont exploitées parElectricité <strong>de</strong> France ; 2° quelle est leur puissance installée enkilovolts-ampère ; 3° combien en 1953 ont-elles produit <strong>de</strong> kilowattsheure;4° à combien a été comptabilisé en 1953 l'ensemble <strong>de</strong> leursfrais annuels d'exploitation; 5° quelles ont été pour l'ensemble <strong>de</strong>ces centrales les charges financières totales qu'il faut ajouter auxfrais d'exploitation pour connaître le prix <strong>de</strong> revient moyen total;6° quel est le détail <strong>de</strong> ces charges financières, non pas par usine,mais pour l'ensemble <strong>de</strong> toutes ces centrales. En particulier, com-'ment ont été réévalués les coûls <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong> ces entreprisesà Electricité <strong>de</strong> France, coûts d'après lesquels sont calculées lescharges financières.


15291 — 21 janvier 1955. — M. Dégoutté <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice: 1» quel était le nombre total <strong>de</strong>s détenus, au janvier1955, dans les diverses prisons et pénitenciers <strong>de</strong> <strong>la</strong> métropole;2» à combien se sont montées, durant l'année 19o4. les dépensesg'obales du service pénitentiaire peur: a) loger, habiller, entretenirles détenus; 6) nourrir ces <strong>de</strong>rniers; c) les survei.ler.15292. — M janvier 1955. — M. Pierre Garet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> "<strong>la</strong> justice s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cer l'appel<strong>la</strong>tion<strong>de</strong> « juge suppléant » par celle <strong>de</strong> « juge adjoint ». Il està remarquer que, dans l'administration, le terme d adjoint estemployé <strong>de</strong> préférence à celui <strong>de</strong> suppléant.15233. — °1 janvier 1955. — M. Pierre Garet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre, <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice s'il ne serait pas opportun <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cerl'appel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> « suppléant rétribué <strong>de</strong> juge <strong>de</strong> paix » par celle<strong>de</strong> « juge adjoint ». Cette secon<strong>de</strong> appel<strong>la</strong>tioh répondrait davantageà <strong>la</strong> fonction véritable du magistrat exerçant ses attributions dansune juridiction cantonale, alors que <strong>la</strong> première est peut-être aucontraire susceptible <strong>de</strong> nuire à son autorité.15341. — 24 janvier 1955. — M. Fiandin expree à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice que <strong>la</strong> loi du 2 août 1954 sur les biens <strong>de</strong> presse stipule,dans son article 12, que « l'Etat pourra conserver certains biens<strong>de</strong> presse confisqués en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> création d'un secteur publicd'impression que <strong>de</strong>vra être constitué dans <strong>de</strong>s conditions propresà assurer normalement 6a rentabilité » et qu'il a été publié uneliste <strong>de</strong>s entreprises retenues en vue <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> cet article.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est le bi<strong>la</strong>n, pour les quatre <strong>de</strong>rnières années,<strong>de</strong>s différentes entreprises retenues.15380. — 26 janvier 1955. — M. Haumesser signale à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice ta situation <strong>de</strong>s juges d'instruction désignés par délibérationdf <strong>la</strong> coiup tt-'iiie judiciaire et dont <strong>la</strong> nomination n'estconfirmée par décret qu'après un dé<strong>la</strong>i qui atteint toujours plusieurssemaines, parfois plusieurs mois. Ces magistrats exercent, ainsi,souvent, pendant très longtemps les fonctions sans percevoir lesavantages correspondants. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'envisage pas, pourmettre fin à cette injustice, <strong>de</strong> donner aux décrets <strong>de</strong> nomination uneffet rétroagissant au jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> délibération qui les a effectivementInstallés dans cette fonction. #POSTES, TELEGRAPHES ET TELEPHONES15246. — 18 janvier 1955. — M. Peytel <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones: 1» s'il ne juge pas- équitablo<strong>de</strong> prendre en faveur <strong>de</strong>s lèceveurs. hors c<strong>la</strong>sse rétraités, anciensdirecteurs départementaux ou titu<strong>la</strong>ir-s d'un gra<strong>de</strong> au moins équivalent,une mesure semb<strong>la</strong>ble à celle prise par le décret du26 avril 1952 pour les receveurs <strong>de</strong> l re et 2 e c<strong>la</strong>ssc, anciens inspecteursprincipaux, accordant à ces fonctionnaires l'indice <strong>de</strong> leurancien gra<strong>de</strong> pour compenser <strong>la</strong> perte subie par eux du fait dudéc<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s receveurs par rapport aux autres catégories <strong>de</strong> <strong>la</strong>hiérarchie ; 2" quelle est <strong>la</strong> solution envisagée par l'administrationpoi^r compenser <strong>la</strong> perte subie par les receveurs <strong>de</strong>s postes, télégrapheset téléphones <strong>de</strong> toutes c<strong>la</strong>sses dans le calcul <strong>de</strong> leurpension <strong>de</strong> retraite en raison <strong>de</strong> ce même déc<strong>la</strong>ssement.15298. — 21 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle à M. leministre <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones que <strong>la</strong> loi du3 avril 1950 re<strong>la</strong>tive à l'auxiliariat ne prévoit aucun âge limite pourl'embauchage d'auxiliaires hommes ou femmes. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> envertu <strong>de</strong> quels textes, décrets ou circu<strong>la</strong>ires les services <strong>de</strong> sonministère n'embauchent pa= <strong>de</strong> personnel auxiliaire, hommes oufemmes, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> cinquante ans.15343. — 21 janvier 1955. — M. Penoy, se référant à <strong>la</strong> réponsefaite le 29 décembre 195i à sa question écrite n° 14541, -<strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> nouveau à M. le ministre <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphoness'il envisage une réforme du payement <strong>de</strong>s bulletins n» 2 ducasier judiciaire tel qu'il est effectué actuellement aux greffiers<strong>de</strong>s tribunaux. Il attire son attention sur <strong>la</strong> réforme pratiquéeen <strong>la</strong> matière par M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale pararrêté du 12 août 1948 et une circu<strong>la</strong>ire du 20 novembre suivant.Il semble que les modalités adoptées par ce ministère pourraientinspirer son administration pour <strong>la</strong> réforme sollicitée: les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<strong>de</strong> bulletins sont établies en <strong>de</strong>ux exemp<strong>la</strong>ires, l'une est retournéeavec mention du casier judiciaire, et <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> est conservée augreffe comme justificatif. Chaque semestre, il suffit donc <strong>de</strong> faireun état très simple, rapi<strong>de</strong>ment dressé, re<strong>la</strong>tant seulement le nombre<strong>de</strong>s bulletins établis et accompagnés <strong>de</strong>s duplicata <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ssatisfaites, d'où un contrôle immédiat, sans erreur possible. Ce procédésimplifierait énormément le travail <strong>de</strong>s greffiers qui sont actuellementmis dans l'obligation <strong>de</strong> reprendre dans un état les numérosd'ordre, les nom et prénoms <strong>de</strong>s intéressés, <strong>la</strong> date <strong>de</strong> délivranceet l'indication <strong>de</strong>s directions <strong>de</strong>man<strong>de</strong>resses. A noter qu'ildonne satisfaction tant au ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale qu'auxgreffiers <strong>de</strong>s tribunaux, si l'on veut bien considérer, au surplus,que cette administration, comme celle <strong>de</strong>s postes, télégraphes ettéléphones, sollicile <strong>la</strong> délivrance d'un grand nombre <strong>de</strong> Bulletinsdu casier judiciaire.15405. — 27 janvier 1955. — M. Bouxom <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones : 1° qui a pris<strong>la</strong> (décision <strong>de</strong> fixer, dans le nouvel almanacb <strong>de</strong>s postes, télé-,graphes et téléphones, une fête <strong>de</strong>s pères le dimanche 19 juin;2» les motifs qui ont inspiré cette décision; 3 u si l'on doit conclureque cette fête prend ainsi un caractère officiel; 4» s'il n'estimepas que cette initiative enlève à <strong>la</strong> fêle <strong>de</strong>s mères du premierd:rnanche <strong>de</strong> juin le caractère émouvant et traditionnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> fêle<strong>de</strong> <strong>la</strong> famille.15431. — 28 janvier 1955. — M. Demusois expose à M. le ministre<strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones que l'effectif du personneld'exécution du service postal du bureau <strong>de</strong>s postes, télégrapheset téléphones <strong>de</strong> Houilles (Seine-et-Oisè) vient d'être ramené daneuf à huit unités au moment même où les statistiques fontapparaître une augmentation <strong>de</strong> trafic <strong>de</strong> 10 p. 100 du trafic postaldans ce service. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si l'administration juge que huitagents sont suffisants pour écouler <strong>de</strong> façon satisfaisante un trafiochiffré officiellement à 1.050.000 points et, dans l'affirmative, commentpourront être accordés au personnel les congés <strong>de</strong> 1955, alorsque <strong>la</strong> logique semble indiquer qu'une telle situation nécessiteraitune revision <strong>de</strong>s effectifs en fonction <strong>de</strong> l'accroissement du traficconstaté.15432. — 28 janvier 1955. — M. Léon Hoël <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones si le certificat d'étu<strong>de</strong>sprimaires est exigé pour <strong>la</strong> titu<strong>la</strong>risation, dans son emploi <strong>de</strong> fa<strong>de</strong>ur,d'un auxiliaire , <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones comptant déjàplus <strong>de</strong> dix années <strong>de</strong> service.15468, — 31 janvier 1955. — M. Au<strong>de</strong>guil <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones si le bénéfice <strong>de</strong>s dispositionsprévues au fascicule P. M., articles 2, 14, pourrait être étendu .à unfonctionnaire, père <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux enfants, et dont le conjoint exerce un»profession libérale dans <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce ou dans une commune trèsproche <strong>de</strong> celle-ci.RECONSTRUCTION ET LOGEMENT15070. — 30 décembre 1954. — M. Henri-Louis Grimaud expose iM. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement qu'un sinistré<strong>de</strong> Toulon, père <strong>de</strong> famille nombreuse, a Bénéficié d'une réquisition<strong>de</strong> vil<strong>la</strong> dans cette localité, le 28 décembre 1946. et que cette réquisition,signée par le sous-préfet, a été annulée pour vice <strong>de</strong> forme,<strong>la</strong> préfet ayant seul qualité pour signer les réquisitions <strong>de</strong> fogements.Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ce sinistré peut faire régu<strong>la</strong>riser sa situation au moyend'une nouvelle réquisition, l'immeuble en question étant réputévacant et les difficultés <strong>de</strong> logement n'ayant pas cessé <strong>de</strong>puis 1946,observation étant faite, par ailleurs, que l'intéressé, menacé d'expulsion,vient d'acquérir un terrain sur lequel il a l'intention <strong>de</strong> construireune maison.15208. — 13 janvier 1955 — M. André Mercier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement: 1° le nombre <strong>de</strong> sinistrésmobiliers âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> soixante-dix ans qui, au 31 décembre1954, n'avaient pas encore été réglés <strong>de</strong> leurs dommages mobiliersdans le département <strong>de</strong> l'Oise; 2» le montant global <strong>de</strong>s dommagesmobiliers restant au 31 décembre 1954 à paver aux sinistrés mobiliersâ"és <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> soixante-dix ans dans le même département;3" quelles mesures il compte prendre pour faire paver rapi<strong>de</strong>mentles sommes dues à cette catégorie <strong>de</strong> sinistrés particulièrement intéressante.15297. — 21 janvier 1955. — M. Marcellin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement: 1» le nombre <strong>de</strong> sinistrésmobiliers âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> soixante-dix ans qui, dans le départementdu Morbihan, au 31 décembre 1954, n'avalent pas encore été réglés<strong>de</strong> leurs dommages mobiliers; 2° quelles mesures il compte prendrapour faire rapi<strong>de</strong>ment payer les sommes dues à celte catégorie <strong>de</strong>sinistrés particulièrement intéressante.15364. — 25 janvier 1955 — M. Frugier signale à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement qu'un sa<strong>la</strong>rié <strong>de</strong> situationmo<strong>de</strong>ste qui a obtenu un emprunt en vue d'accé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> propriétéd'un immeuble ou d'un appartement, a droit, à l'allocation logement,alors qu'un sa<strong>la</strong>rié <strong>de</strong> même condition qui a épargné ense privant, pour acquérir sans avoir recours à l'emprunt, n'a' pasles mêmes avantages. 11 lu: <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'envisase pas, lorsqueles ressources <strong>de</strong> l'acquéreur sont notoirement mo<strong>de</strong>stes, <strong>de</strong> 'airebénéficier ce <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> l'allocation logement, même lorsqu'il n'apas recours à l'emprunt. Le maintien <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> choses actuelrisquerait, en effet, <strong>de</strong> détruire le sens <strong>de</strong> l'épargne ou d'inciterle sa<strong>la</strong>rié à contracte'' un empruni, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> toul besoin réel,dans le seul but <strong>de</strong> toucher l'allocation logement.15404. — 27 janvier 1955. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement s'il juge admissibleque, dans un quartier rési<strong>de</strong>ntiel comme les environs du parc Monceausoient élevés a <strong>de</strong>s hauteurs excédant <strong>la</strong> normale <strong>de</strong>s immeublesadministratifs détruisant les trop rares espaces p<strong>la</strong>ntés qui subsistent,comme ferait le projet attribue à l'E. D. F. <strong>de</strong> s'emparerdu parc Louis-Mural.


15428. — 28 janvier 1955. — M. Berthet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement si, en application <strong>de</strong> l'article 210.du coda <strong>de</strong> l'urbanisme, un établissement hospitalier peut accor<strong>de</strong>rune subvention à un office public d'H. L. M. en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> réservationd'un certain nombre <strong>de</strong>, logements en location simple au profitdu personnel <strong>de</strong> cet établissement.15429. — 28 janvier 1955. — M. Chupin expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> reconstruction et du logement que l'article 10 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 octobre1946 stipule que tout Français peut acquérir un bien sinistreappartenant à un étranger à <strong>la</strong> condition <strong>de</strong> restaurer ou reconstituercet immeuble pour son habitation personnelle ou pour, lesbesoins <strong>de</strong> son commerce ou <strong>de</strong> son industrie, 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si unFiançais, se rendant acquéreur d'un bien sinistré appartenant à unétranger ne pouvant bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l'Etat, peutacquérir cette participation pour son habitation consistant en unappartement construit soit par l'Etat, soit par l'association syndica.e<strong>de</strong> reconstruction, soit par une coopérative urbaine; 2° dans l'affirnialive,au cas où il n'est pas édifié dans <strong>la</strong> commune dont dépend, le bien sinistré <strong>de</strong> construction soit par l'Etat, soit par une associalionsyndicale <strong>de</strong> reconstruction, soit par une coopérative, peut-ilncquénr cette participation pour se faire attribuer après transfertdûment autorisé un appartement dans l'un <strong>de</strong> ces immeubles construitsen <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune .du lieu du sinistre ; 3» si cetteparticipation peut être acquise par un commerçant ou un industrielpour les besoins <strong>de</strong> son commerce ou <strong>de</strong> son industrie situé dansune ville autre que celle où a eu lieu le sinistre.15430. — 28 janvier 1955. — M. Chupin expose à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong>. reconstruction et du logement que <strong>de</strong>s coefficients sont adoptéspour le calcul <strong>de</strong>s valeurs par étage, <strong>de</strong>s immeubles- préfinancés,attribués à divers copropriétaires. En ce qui concerne le rez-<strong>de</strong>chaussée,lorsqu'il est livré sans aucun aménagement ni cloison,un coefficient 0,6 semble avoir été indiqué par les services duminislère. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si un coefficient différent doit êtreadopté ; lorsque l'immeuble en question comporte <strong>de</strong>s arca<strong>de</strong>s quicouvrent une partie importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> 6ur!ace du rez-<strong>de</strong>-chaussée,ou bien si <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> ces arca<strong>de</strong>s doit être défalquée <strong>de</strong> <strong>la</strong> surfaceprise en considération pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur concernant ie» rez-<strong>de</strong>-chaussée, et répartie entre les différents étages <strong>de</strong> l'immeublecomme constituant une plus-value générais ; 2° dans le cas oùl'immeuble en question comporte ces arca<strong>de</strong>s en conformité , <strong>de</strong>sdispositions prévues dans un p<strong>la</strong>n d'aménagement ou d'urbanisme,comment est déterminée <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l'Etat au titre du fondsd'iorbanisme.15487. — 31 janvier 1955. — M. Guiguen attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement sur <strong>la</strong> situation particulièrementdifficile <strong>de</strong>s familles au nombre <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 60.000 qui,,dix ans' après <strong>la</strong> libération, vivent encore dans <strong>de</strong>s baraques ditesprovisoires. En effet, dans les départements sinistrés <strong>de</strong>s saisiessont opérées sur les sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s occupants ayant du retard dansle payement <strong>de</strong> leur in<strong>de</strong>mnité d'occupation ou <strong>de</strong>s rappels <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vances.Les services régionaux du ministère du logement et <strong>de</strong> <strong>la</strong>reconstruction préten<strong>de</strong>nt -que les in<strong>de</strong>mnités d'occupation ne sontpas élevées et que les occupants peuvent payer. Ils ne veulent teniraucunement compte <strong>de</strong>s sommes nécessaires au chauffage d'unebaraque généralement vétusté, <strong>de</strong>s frais d'entretien et <strong>de</strong> réparationsengagés par les occupants, <strong>de</strong>s détériorations du mobilieret du linge, <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s vieil<strong>la</strong>rds. Au total,l'in<strong>de</strong>mnité d'occupation est aussi élevée que le prix <strong>de</strong>s loyers <strong>de</strong>logements confortables. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles dispositions il compte•prendre pour mettre fin, dans l'immédiat, à ces saisies qui viennentjeter encore plus d'angoisse dans <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> familles déjà cruellementfrappées par. <strong>la</strong> crise du logement et qui atten<strong>de</strong>nt vainement<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années le toit qu'on leur a tant <strong>de</strong> fois promis.SANTE PUBLIQUE ET POPULATION15179. — 11 janvier 1955. — M. Paquet, se' référant à <strong>la</strong> réponsefaite le 11 décembre 1953 à sa question écrite n° 9S13, concernantles modalités d'obtention d'une autorisation pour <strong>la</strong> création d'unepharmacie, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong><strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion s'il faut retenir comme date déterminant <strong>la</strong> prise<strong>de</strong> rang d'une candidature à une création, celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> remise parle candidat <strong>de</strong> son dossier <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> (<strong>de</strong>ux exemp<strong>la</strong>ires) au prési<strong>de</strong>ntdu conseil régional <strong>de</strong> l'ordre (certifié par le-récépissé délivréà cet effet), ou bien celle <strong>de</strong> <strong>la</strong>. réception par le préfet du dossierannoté, qui doit lui être adressé, au terme d'une enquête longue<strong>de</strong> plusieurs mois, dont <strong>la</strong> durée ne dépend pas du candidat.15209. — 13 janvier 1955. — M. Guiguen <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion: 1° dans quelles conditions<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Vannes (Morbihan) a été contaminée par<strong>la</strong> variole; 2° quelles sont les mesures qui ont été prises: a) pouréviter l'extension <strong>de</strong> l'épidémie ; b) pour empêcher dans l'avenir lecontact <strong>de</strong> contagieux avec l'ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion.15300. — 21 janvier 1955. — M. Deshors <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion: 1° <strong>la</strong> nature juridique <strong>de</strong>l'institut national d'étu<strong>de</strong>s démographiques; 2° le montant <strong>de</strong> sesressources, année par année," <strong>de</strong>puis 1947 ; 3° si dans ces recettesfigurent «tes fonds <strong>de</strong> concours; 4° le montant dé ce§ tonds <strong>de</strong>concours avec leur origine <strong>de</strong>puis 1947, également par année ; 5° lesrègles <strong>de</strong> recrutement, d'avancement et <strong>de</strong> rémunération du persojflïeltitu<strong>la</strong>ire contractuel et auxiliaire (pour les postes <strong>de</strong> rédacteurset au-<strong>de</strong>ssus).15301. —--21 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle,à M>. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que <strong>la</strong> loi du3 avril 1950 re<strong>la</strong>tive à l'auxiliariat ne prévoit aucun âge limite pou*l'embauchage d'auxiliaires hommes ou femmes. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> envertu <strong>de</strong> quels textes, décrets ou circu<strong>la</strong>ires les services <strong>de</strong> sonministère n'embauchent pas <strong>de</strong> personnel auxiliaire, hommes oufemmes, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> cinquante ans.15302. — 2f janvier 1955. — M. Viatte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion quels dé<strong>la</strong>is sont accordésaux conseils départementaux <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins pour statuersur l'application <strong>de</strong> l'amnistie aux sanctions prononcées contre lesmé<strong>de</strong>cins ; si, par ailleurs, ce sont bien les conseils départementaux,et non régionaux, qui sont compétents.15303. — 21 janvier 1955. — M. Viatte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion si un pharmacien a le droitdo refuser les carnets <strong>de</strong> soins attribués aux victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerreet,, le cas échéant, quels sont les textes légis<strong>la</strong>tifs et réglementairesconcernant cette question.15344. — 24 janvier 1955. — M. Emmanuel Véry expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion qu'un fonctionnaired'Etat à <strong>la</strong> direction départementale <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé à <strong>la</strong> Martinique,qui a éLé muté au même service en Guyane, se voit refuserl'application du décret du 22 décembre 1953 réglementant l'in<strong>de</strong>mnitéd'éloignement pour <strong>la</strong> raison invoquée par ses services que <strong>la</strong>mutation a été faite sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'intéressé. 11 seml/le que cesoit là une simple erreur puisque le décret du 6 juin 1951 a étéremp<strong>la</strong>cé par celui du 22 décembre 1953 pour éviter que <strong>la</strong> notiort« intérêt <strong>de</strong> service » soit interprétée selon les cas et que, quelleque soit <strong>la</strong> mutation, elle ouvre droit à l'in<strong>de</strong>mnité d'éloignement.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il s'agit d'une erreur qui doit êt£e réparée ou d'uneinterprétation par ses services d'un texte qu'il serait indispensable<strong>de</strong> connaître.15365. — 25 janvier 1955. — Mme Rabaté expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que l'association <strong>de</strong>sparents d'élèves <strong>de</strong> l'école nationale <strong>de</strong>s-, sourds-muets,. 254, v rueSaint-Jacques, à Paris, se p<strong>la</strong>int <strong>de</strong> ce que, par suite <strong>de</strong>" suppressionou <strong>de</strong> non-création <strong>de</strong> postes d'enseignement indispensablesau fonctionnement normal <strong>de</strong> l'établissement, celui-ci manque <strong>de</strong>professeurs et <strong>de</strong> répétiteurs en sorte qu'au lieu d'un enseignementadapté à leurs possibilités, les enfanta n'y trouvent guèrequ'une gar<strong>de</strong>rie. Elle se p<strong>la</strong>int aussi <strong>de</strong> l'insuffisance du personnel<strong>de</strong>' service, et signale qu'en octobre 1954, plus <strong>de</strong> 200 enfantsn'ont pu entrer à l'école. En vain, jusqu'ici, se p<strong>la</strong>int-elle <strong>de</strong> <strong>la</strong>carence <strong>de</strong> vieille date du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique pour'cequi est <strong>de</strong> l'amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l'établissement.Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il envisage: 1° pouragrandir l'établissement ou en créer un autre simi<strong>la</strong>ire puisquecelui-ci ne peut absorber les enfants <strong>de</strong>mandant à y entrer; 2° pouraffecter les personnels enseignant, <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce, <strong>de</strong> servicesindispensables au fonctionnement normal <strong>de</strong> l'école <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue Saint-Jacques.15381. — 26 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que <strong>de</strong> regrettables négligencessont à déplorer dans l'un, tout au moins, <strong>de</strong>s établissementsd'enseignement <strong>de</strong> sourds-muets : cinq postes <strong>de</strong> professeurs<strong>de</strong>meurent vacants, ce qui exige <strong>de</strong> cinq répétiteurs une suppléanceleur Tendant impossible l'exercice <strong>de</strong> leur service normal; ainsi, lionseulement l'enseignement n'est pas donné par les maîtres qualifiés,mais encore les étu<strong>de</strong>s, dont l'importance est primordiale, ne sontplus que <strong>de</strong> simples gar<strong>de</strong>ries; l'hygiène <strong>de</strong>s locaux paraît égalementinsuffisante. Il fui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce que comptent faire ses servicespour parer, au plus Mt, .à cette déplorable carence, d'autantplus pénible que les victimes en sont <strong>de</strong>s enfants infirmes qu'ilimporte <strong>de</strong> sauver activement et <strong>de</strong> préparer à une vie presquenormale, et quelles mesures ils comptent prendre pour augmenterle nombre, sinon d'établissements, du moins <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sses, pour quene se renouvelle pas le scanda!*» <strong>de</strong> <strong>la</strong> rentrée d'octolrre 1954, aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong>ux cents enfants n'ont pu obtenir leur admissionfaute <strong>de</strong> professeurs, semble-t-il, plus encore que <strong>de</strong> locaux.15382. — 26 janvier 1955. — M. Marcel Massot expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que l'article .212du co<strong>de</strong> civil prévoit: « que les époux se doivent mutuellement fidélité,secours, assistance ». La commission départementale d'assis-*tance <strong>de</strong>s Basses-Alpes, en application <strong>de</strong> ce principe, refuse d'accor<strong>de</strong>rle bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> tierce personne, prévu par l'article 20 bis <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 14 juillet 1905 et repris dans son article 5 par <strong>la</strong> loi du2 août 1949, lorsque le conjoint vali<strong>de</strong> ne se livre à aucun travail.


Elle estime que le bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> tierce personne, accordé dans-cesconditions, correspondrait â <strong>la</strong> rémunération du conjoint vali<strong>de</strong>, cequi semble en contradiction formelle avec l'article 212 du» co<strong>de</strong>civil faisant aux époux un <strong>de</strong>voir muiuel <strong>de</strong> secours et d'assistance.U lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si celle interprétation est exacte.15406. — 27 janvier 1955. — M. Monta<strong>la</strong>t attire l'attention <strong>de</strong>M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion sur le fait,aujourd'hui démontré, que l'insuffisance <strong>de</strong>s précautions dans <strong>la</strong>pratique <strong>de</strong>s injections hypo<strong>de</strong>rmiques en série peut être causedé contaminations. U lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il a pris <strong>de</strong>s dispositions pourmettre en gar<strong>de</strong> les services hospitaliers contre l'emploi d'un matérielcommun à plusieurs ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s et, dans l'affirmative, à quelledate <strong>de</strong>s instructions ont été données dans ce sens.15434. — 23 janvier 1955. — M. Pierre André <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, si, complétant<strong>la</strong> loi du 15 février 1902, qui stipule que <strong>la</strong> vaccination antivarioliqueest obligatoire au cours -<strong>de</strong> <strong>la</strong> première année <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie,et <strong>la</strong> revaccinalion au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> onzième et <strong>la</strong> vingt et unièmeannée, l'article 9 du décret du 27 juillet 1903, qui dispose que, dans;le cas d'insuccès, <strong>la</strong> vaccination doit être renouvelée une <strong>de</strong>uxième'et au besoin une troisième fois le plus tût possible, et au plus tardà <strong>la</strong> prochaine séance <strong>de</strong> vaccination, peut autoriser le maire d'unecommune, en <strong>de</strong>hors du cas d'une épidémie, à obliger les enfants<strong>de</strong> onze ans se présentant à <strong>la</strong> première vaccination, à venir en casd'insuccès se faire revacciner une <strong>de</strong>uxième et une troisième foisle plus tôt possible et au plus tard à <strong>la</strong> prochaine séance <strong>de</strong> vaccinationcomme s'il s'agissait <strong>de</strong> <strong>la</strong> primovaccination pratiquée aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong> première, année <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie.15435. — 26 janvier 1955. — M. Badie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion- si une employée auxiliaired'un centre hospitalier régional recrutée sur titres en décembre1950 comme infirmière spécialisée (<strong>la</strong>borantine), mère d'un enfantà sa charge, peut être titu<strong>la</strong>risée comme fonctionnaire et sous quellesconditions.TRAVAIL ET SECURITE SOCIALE15180. — 11 janvier 1955. — M. Berthet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociaie quel est, <strong>de</strong>puis le 1 er janvier1951, le montant total <strong>de</strong>s remises pour pénalités <strong>de</strong> retarddans le payement <strong>de</strong>s cotisations à <strong>la</strong> sécurité sociaie consentiesau journal les AJlobroges par le conseil d'administration <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse<strong>de</strong> Grenoble.15304. — 21 janvier 1955. — M. B<strong>la</strong>chette, en complément <strong>de</strong> <strong>la</strong>question n» 14147, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong>lécurité sociale dans quelles conditions <strong>la</strong> sécurité sociale peut servir<strong>de</strong>s prestations à une personne en traitement dans une maison<strong>de</strong> santé en Suisse, qui a été envoyée dans cet établissement sur<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'un mé<strong>de</strong>cin spécialiste, lequel a jugé indispensablequ'elle y soit traitée, après autorisation du conseil <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>smé<strong>de</strong>cins d'Alger. Le service d'Algérie <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse nationale mili-.taire <strong>de</strong> sécurité sociale refuse le remboursement <strong>de</strong>s frais entraînéspar le séjour <strong>de</strong> Cette personne en Suisse, mais ne s'opposeraitpas, pour l'avenir, à l'examen d'une participation <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse si lessoins étaient dispensés en - France. Le séjour en Suisse résultantd'une obligation médicale, <strong>la</strong> sécurité sociale militaire ne pourraitellepas participer aux dépenses comme si les soins étaient dispensésen France? 11 est à noter que le service d'Algérie <strong>de</strong> <strong>la</strong> caissenationale militaire <strong>de</strong> sécurité sociale est un organisme métropolitainimp<strong>la</strong>nté en Algérie.15305. — 21 janvier 1955. — M. Bouhey examinant les prescriptionscontenues dans <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 28 octobre 1954, re<strong>la</strong>tive auxmodalités <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération garantie décou<strong>la</strong>nt du décretdu 10 octobre 1951- et constatant les divergences d'interprétationqui existent entre les employeurs et l'Etat en ce qui concerne l'inci<strong>de</strong>nce<strong>de</strong>s primes sur le nouveau sa<strong>la</strong>ire, et notamment <strong>la</strong> primed'ancienneté, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et <strong>de</strong>. <strong>la</strong> sécuritésociale, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> regrettable attitu<strong>de</strong> patronale, si le Gouvernementenvisage <strong>de</strong> compléter ses décrets dans le sens <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ireministérielle du 28 octobre 1954.15307. — 21 janvier 1955. — M. Frédéric-Dupont rappelle à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que <strong>la</strong> loi du 3 avril1950 re<strong>la</strong>tive à l'auxiliariat ne prévoit aucun âge limite pour l'emjbauchaged'auxiliaires hommes ou femmes. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> eniVertu <strong>de</strong> quels textes, décrets ou circu<strong>la</strong>ires les services <strong>de</strong> sonministère n'embauchent pas <strong>de</strong> personnel auxiliaire, hommes ou'femmes, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> cinquante ans. *15308. — 21 janvier 1955. — M. Gosset expose à M. le ministre dutravail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que les prestations familiales extralégalesétant accordées aux étudiants <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> vingt ans assujettisà <strong>la</strong> sécurité sociale « régime étudiant » et que, d'autre part,les élèves <strong>de</strong>s écoles d'infirmières n'étant bénéficiaires <strong>de</strong> ces dispositionsqu'à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> année d'éludés, il arrive quedas jeunes filles n'ayant pu commencer, avant l'âge <strong>de</strong> vingt ans,les étu<strong>de</strong>s d'infirmières hospitalières étalées sur un cycle <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxannées per<strong>de</strong>nt, au cours-<strong>de</strong> leur première année d'étu<strong>de</strong>s, le bénéfice<strong>de</strong>s dispositions dont il s'agit, tandis que, par ailleurs, elles "nepeuvent plus prétendre aux prestations-du regirne légal d'allocationsqui leur serait applicable si elles avaient commencé celte'première année d'étu<strong>de</strong>s à l'âge <strong>de</strong> dix-neuf ans. U <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si<strong>de</strong>s instructions ne pourraient pas êlre données aux caisses d'allocationsfamiliales, afin que, par une modification apportée à leursrèglements, elles puissent accor<strong>de</strong>r' aux élèves-infirmières corrtmén- ;çant leur première année d'étu<strong>de</strong>s aprè.s l'âge <strong>de</strong> vingt ans, le'bénéfice du régime d'allocations extra-légal dès cette premièreannée.15309. — 21 janvier 1955. — Mme Laissac <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale si, comme il est écrit dans <strong>de</strong>spublications diverses qu'elle tient à sa disposition, un fonctionnairedu ministère recevant, récemment, une délégation <strong>de</strong> syndicalistesC. G. T. venue l'entretenir <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s travailleurs <strong>de</strong>s usines<strong>de</strong> réparations <strong>de</strong> matériel rou<strong>la</strong>nt, aurait indiqué comme motif d'unrefus français à <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> réparations <strong>de</strong> matériel rou<strong>la</strong>ntfaitespar <strong>la</strong> Chine et <strong>la</strong> Pologne : « Nous nous sommes heurtés àl'opposition d'une puissance étrangère à <strong>la</strong>quelle nous sommes liéspar traité ».15345. -— 24 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Chevigné expose à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que, pour percevoir tes allocationsfamiliales, les parents doivent fournir aux caisses d'allocations<strong>la</strong>miliales, soit: un certificat <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>rité si les enfants sont âgés<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> quinze ans, un certificat d'apprentissage ou un certificatétabli par les écoles et centres d'enseignement technique siles enfants poursuivent leurs étu<strong>de</strong>s dans ces centres. L'inspectiond'académie établit une liste <strong>de</strong>s centres et <strong>de</strong>s écoles qui ont reçul'agrément <strong>de</strong> cette administration, et les caisses d'allocations familialesversent <strong>de</strong>s prestations uniquement pour les enfants envoyésdans ces centres ou ces écoles, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si un enfant munid'un C. A. P. et qui poursuit dans l'une dè ces écoles <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>sen vue d'obtenir un <strong>de</strong>uxième C. A. P. peut être privé <strong>de</strong> son droitaux prestations: allocations famitiales et sécurité sociale, du faitqu'il est déjà titu<strong>la</strong>ire d'un premier C. A. P.• ,15346. — 24 janvier 1955. — M. Jean Cayeux expose à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que <strong>la</strong> loi du 26 octobie1954 a prévu cinq jours <strong>de</strong> fêle qui doivent être payés s'ils netombent pas un dimanche. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, comme ce<strong>la</strong> apparaîtincontestable : 1° cette loi s'applique toien à tous les corps <strong>de</strong>métiers; 2° si les dispositions dont il s'agit doivent s'appliquer auxsa<strong>la</strong>ires minima ou aux sa<strong>la</strong>ires réels.15347. — 24 janvier 1955. — Mlle Marzin expose à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'un dé<strong>la</strong>i considérable s'écouleentre le moment où un travailleur, dont l'âge est compris entresoixante et soixante-cinq ans, fait, au titre <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au travail,sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'admission au bénéfice <strong>de</strong> l'allocation aux vieux travailleurssa<strong>la</strong>riés et le moment où l'intéressé est convoqué pour<strong>la</strong> visite médicale <strong>de</strong> vérification. De même, entre le moment où<strong>la</strong> décision est prise sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> son allocationil s'écoule également <strong>de</strong> longs dé<strong>la</strong>is. Or, lorsque les intéresséssont sans famille, sans autres ressources que leur travail, ilssont ainsi réduits à <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> misère, ne pouvant bénéficier,ni <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> aux économiquement faibles, ni <strong>de</strong> l'assistance obli--gatoire, même s'ils doivent attendre <strong>de</strong>ux ans et plus <strong>la</strong> liquidation<strong>de</strong> leur allocation. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte prendre d'urgenceles mesures qui s'imposent pour remédier à cette situation grave-,ment préjudiciable aux vieux travailleurs, ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s pour <strong>la</strong> plupart,qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt le bénéfice <strong>de</strong> l'allocation aux vieux travailleurssa<strong>la</strong>riés au Ulre <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au travail.15348. — 24 janvier 1955. — Mme Jeannette Vermeerscti <strong>de</strong>man<strong>de</strong>à M. le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1" le nombre<strong>de</strong> pensionnés <strong>de</strong> guerre p<strong>la</strong>cés par les soins du bureau <strong>de</strong> <strong>la</strong> maind'oeuvre<strong>de</strong> l'office départemental <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes<strong>de</strong> guerre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, 105, rue Réaumur, qui ont été effectivementemployés au cours <strong>de</strong> l'année 1954 et qui occupent leuremploi; 2° le nombre <strong>de</strong> pensionnés <strong>de</strong> guerre âgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>soixante ans, aptes k assurer un emploi, inscrits dans les différents:bureaux <strong>de</strong> main-d'œuvre du département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine et dont lep<strong>la</strong>cement n'a pu être effectué au cours <strong>de</strong> l'année 1954.15383. — 20 janvier 1955. — M. Oactfues Bardoux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1° quel est le montant dubénéfice forfaitaire à partir duquel est dû, par le commerçant contribuable,le montant <strong>de</strong>s allocations familiales; 2° dans "quelle proportionles allocations familiales dues par <strong>de</strong>s commerçants varientellesavec le montant <strong>de</strong>s bénéfices forfaitaires.15436. — 28 janvier 19-55. — M. Barthélémy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le minis- -tre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sèeuriiè sociale si <strong>la</strong> majorai ion pour <strong>la</strong>tierce personne prévue par l'article 50, alinéa 3, <strong>de</strong> l'ordonnance du19 octobre 1915, doit être considérée comme une « ressource propredu bénéficiaire » aux termes du paragraphe 2 <strong>de</strong> l'article 30 111 <strong>de</strong><strong>la</strong> loi, du 20 sepleunbre ,1948. lorsqu'il s'agit d'un invali<strong>de</strong> anpeié àbénéficier d'une pension <strong>de</strong> réversion du chef <strong>de</strong> sa femme fonctionnairedécédée, au tilre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre 1918.


15437. — 28 janvier 1955. — M. Besset expose à M. le ministre dutravail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que <strong>de</strong>s assurés sociaux en traitementdans un sanatorium agréé par <strong>la</strong> sécurité sociale, s'étantabonnés collectivement à un hebdomadaire parisien, ont été mis en<strong>de</strong>meure par le directeur <strong>de</strong> l'établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong>ire cesser le service<strong>de</strong> cet hebdomadaire sous peine <strong>de</strong> sanctions graves (renvoisans dé<strong>la</strong>i à leur domicile <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s contrevenant à cet ordre).Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il va prendre pour que soit respectée<strong>la</strong> liberté d'opinion dans les établissements <strong>de</strong> soins agrééspar <strong>la</strong> sécurité sociale.15439. — 28 janvier 1955. — M. Maurice Grimaud rappelle à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'en vertu <strong>de</strong> l'article31 <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention collective nationale <strong>de</strong> prévoyance du personnel<strong>de</strong>s organismes sociaux et simi<strong>la</strong>ires, agréée par l'arrêté du21 janvier 1948, il a été stipulé que serait déduite du montant <strong>de</strong><strong>la</strong> retraite une somme égale à <strong>la</strong> rente calculée à capital aliéné à60 ans, résultant <strong>de</strong>s carnets <strong>de</strong> prévoyance, pécule ou capitaux<strong>de</strong> même nature, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il estime que c'est à bon droitque <strong>la</strong> caisse nationale <strong>de</strong> prévoyance déduit <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite unerente Active calculée, non sur les régimes <strong>de</strong> prévoyance antérieursauxquels l'article 31 semble se référer, mais sur les capitauxversés en réparation du préjudice causé par <strong>la</strong> loi du 3 juillet 1947.15469. — 31 janvier 1955. — M. Raingeard rappelle à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que l'ordonnance du 2 février 1945prévoit une allocation complémentaire <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce à l'allocationaux vieux travailleurs pour les allocataires ayant travaillé pendant<strong>de</strong>ux ans à Paris ou dans une commune assimilée <strong>de</strong> Seine ou Seineet-Oise,y résidant à <strong>la</strong> soixante-cinquième année ou à <strong>la</strong> date <strong>de</strong><strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> — cas d'inaptitu<strong>de</strong> au travail. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si lescaisses régionales sont habilitées à refuser le bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong>diteallocation aux travailleurs remplissant lesdites conditions tout en^tant entrés en jouissance <strong>de</strong> 1 allocation avant <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong>l'ordonnance.15470. — 31 janvier 1955. — M. Wal<strong>de</strong>ck Roohet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale si, en vue <strong>de</strong> l'application<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 11 octobre 1946 et du décret du 27 novembre 1952re<strong>la</strong>tivement à <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine du travail, les chambres <strong>de</strong> métiers sonthabilitées pour refuser <strong>la</strong> délivrance <strong>de</strong> contrat d'apprentissage (loidu 10 mars 1937) à <strong>de</strong>s artisans n'ayant pas déc<strong>la</strong>ré leur personnelà un organisme <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine du travail.TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTS ET TOURISME15019. — 27 décembre 1954. — M. Guthmuller expose à M. leministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme que <strong>la</strong>»resse nous apprend qu'au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière tempête un cihautieren détresse a été secouru par un canot <strong>de</strong> sauvetage; queÎtrois matelots ont été sauvés, mais que le maître d'équipage ainsique le mécanicien ont hésité à franchir <strong>la</strong> courte distance les séparantdu canot <strong>de</strong> sauvetage, car ils ne savaient pas nager. De cetait, ils ont trouvé <strong>la</strong> mort. Il lui <strong>de</strong>nfan<strong>de</strong> s'il est possible que leslois sur <strong>la</strong> protection su travail ne prévoient pas l'obligation <strong>de</strong>savoir nager pour les matelots, et quelles mesures il compte prendre,en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l'expectative, pour <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s travailleurs <strong>de</strong><strong>la</strong> mer.15190, — Mme Rabaté expose à M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics,<strong>de</strong>s transports et du tourisme que <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris ne peut mettreà exécution son projet <strong>de</strong> reconstruction <strong>de</strong> <strong>la</strong> berge rive gauche <strong>de</strong><strong>la</strong> Seine entre le pont <strong>de</strong> Grenelle et le pont Mirabeau, en raison<strong>de</strong> ce que, jusqu'ici, les crédits correspondant à <strong>la</strong> participation <strong>de</strong>l'Etat à cette dépense n'ont pas été dégagés. Cr <strong>de</strong>s éboulementsImportants sont à craindre et plus tard les travaux commenceront,plus le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense sera élevé. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quellesmesures il envisage pour que les travaux indispensables soienteffectués sans tar<strong>de</strong>r.15201. — 12 janvier 1955. — M. Tracol <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme si <strong>la</strong> location d'unvéhicule par un transporteur à une agence <strong>de</strong> voyage prenant <strong>la</strong>responsabilité du transport effectué est libre; 2° dans <strong>la</strong> négative,quel est le texte <strong>de</strong> loi qui l'interdit.15213. — 13 janvier 1955. — Mlle Marzln expose à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme que le 22 décembre1954, à l'occasion du congé <strong>de</strong> fin d'année, 200 élèves <strong>de</strong>s écolescentrales <strong>de</strong>s travaux publics et <strong>de</strong>s Impôts avaient retenu 200 p<strong>la</strong>cespour Marseille. Or, 160 seulement d'entre eux eurent une p<strong>la</strong>ceassise. Les autres durent voyager <strong>de</strong>bout dans les couloirs- avecquantité <strong>de</strong> voyageurs en surnombre qui ne purent trouver p<strong>la</strong>ceni en 3 e , ni en 2 e , ni en l re c<strong>la</strong>sse. Iïe tels faits sont trop courantsà l'occasion <strong>de</strong>s congés sco<strong>la</strong>ires et universitaires. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>pour quelles raisons <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer françaisne met pas en service le nombre nécessaire <strong>de</strong> trains en cespério<strong>de</strong>s d'affluence <strong>de</strong> voyageurs, alors que <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ceslouées ou payées par billet collectif lui permet <strong>de</strong> savoir à l'avances'il convient, et dans quelle mesure, d'augmenter le nombre <strong>de</strong>siwagons et dos trams en particulier pour les longs trajets.15311. — 21 janvier 1955. — M. Fiandin expose à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme que, par suited'une similitu<strong>de</strong> d'appel<strong>la</strong>tion dans les emplois, relevant du rec<strong>la</strong>ssementdans <strong>la</strong> H. A. T. P., les inspecteurs principaux retraités,dont <strong>la</strong> carrière s'était passée au service <strong>de</strong> l'ex-T. C. R. P., se sonttrouvés déc<strong>la</strong>ssés par rapport à l'importance <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction qu'ilsexerçaient pendant leur service • actif. Après dé longues et <strong>la</strong>borieusesdiscussions, un accord sur le rec<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong> cette catégoriea été ratifié par délibération du conseil d'administration <strong>de</strong> <strong>la</strong>R. A. T. P., en date du 2? février 1953, transmis pour approbationau ministère <strong>de</strong>s travaux publics le 12 mars 1953. Transmis au ministère<strong>de</strong>s finances, ce protocole d'accord, reconnu <strong>de</strong> stricte justicepar tous les intéressés, a été refusé. Or, tout retard dans <strong>de</strong>s affairesconcernant les retraités, par suite <strong>de</strong> l'âge même <strong>de</strong> ceux-ci, entraîne<strong>de</strong>s conséquences fâcheuses tant du point <strong>de</strong> vue pécuniaire que dupoint <strong>de</strong> vue moral. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans quel dé<strong>la</strong>i il pense obtenir<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances, dont l'opposition se fon<strong>de</strong> uniquementsur une similitu<strong>de</strong> d'appel<strong>la</strong>tion entre <strong>de</strong>s fonctions quin'eurent aucun rapport entre elles, une réponse satisfaisante.15312. — 21 janvier 1955. — Mme Laissac <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et au tourisme s'il estexact, comme il a été dit à <strong>de</strong>ux reprises lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussionbudgétaire et écrit dans <strong>de</strong> nombreuses publications, que <strong>de</strong>s pays<strong>de</strong> l'Est européen auraient proposé à <strong>la</strong> France l'achat ou <strong>la</strong> réparation<strong>de</strong> matériel rou<strong>la</strong>nt, <strong>de</strong> locomotives notamment; et, dansl'affirmative, les raisons du refus du Gouvernement français etcelles qui auraient été fournies à une délégation <strong>de</strong> <strong>la</strong> C. G. T. parun représentant du ministère du travail.15349. — 21 janvier 1955. — M. Joseph Denais-<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme par quelleinitiative malencontreuse l'émouvant tableau du départ <strong>de</strong>s mobilisésen 1914, dont était orné le grand hall <strong>de</strong> <strong>la</strong> gare <strong>de</strong> l'Est, aété reuip<strong>la</strong>cé par une affiche publicitaire ventant les qualités d'unemarque <strong>de</strong> cigarettes.15350. — 24 janvier 1955. — M. Mouton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et cUi tourisme quelle est l'in<strong>de</strong>mnitéà <strong>la</strong>quelle peut prétendre un chauffeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> navigationfluviale ayant accompli dix ans <strong>de</strong> service dans une compagnie etdont le licenciement n'est motivé que par <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> <strong>la</strong> propulsionà. vapeur.15384. — 26 janvier 1955. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme qu'à plusieursreprises, le dimanche notamment, les Parisiens qui veulent regagnerleur domicile par l'autoroute <strong>de</strong> l'Ouest sont déviés sur <strong>de</strong>svoies secondaires où l'encombrement est beaucoup plus difficile àrésorber; il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1" selon quels critères ou quelle inspirationces déviations sont décidées; 2 J à <strong>la</strong> diligence <strong>de</strong> qui; 3° s'il neserait pas possible — puisoue sans doute il s'agit <strong>de</strong> déboucher l'entrée<strong>de</strong> Paris — d'orienter à <strong>la</strong> sjrtie <strong>de</strong> l'autoroute les automobilistesvers plusieurs portes <strong>de</strong> <strong>la</strong> capitale.15407. — 27 janvier 1955. — M. ChasSaing expose à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme qu'en application,du décret du 14 septembre 1954 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> revision <strong>de</strong>s pensionsconcédées aux agents <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> voies ferrées d'intérêtlocal et <strong>de</strong> tramways, le département du Puy-<strong>de</strong>-Dôme, autoritéconcédante pour les tramways <strong>de</strong> Clermont-Ferrand mais nonexploitante, a été' invité à verser une cotisation annuelle <strong>de</strong> dixmillions <strong>de</strong> francs à <strong>la</strong> caisse autonome <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong>s agents<strong>de</strong>s tramways; que, d'autre part, cette décision a été prise sans<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'avis du département, ce qui est une façon singulière<strong>de</strong> respecter l'autonomie financière <strong>de</strong>s collectivités locales, et qu'àl'unanimité <strong>de</strong> ses membres, le conseil général a, dans sa séancedu 27 octobre 1954, protesté contre pareil abus et contre <strong>de</strong>s chargesbrusquement imposées. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» si, et dans quellesmesures, le département du Puy-<strong>de</strong>-Dôme pourra bénéficier <strong>de</strong>sdispositions d'une loi du 14 septembre 1941, article 7, qui prévoit<strong>de</strong>s subventions importantes <strong>de</strong> l'Etat en cas <strong>de</strong> modificationapportée au taux <strong>de</strong> cotisation <strong>de</strong>s retraites; 2° si le décret portantrèglement d'administration publique pour l'application du décretloidu- ii septembre 1954 tar<strong>de</strong>ra beaucoup à paraître.15440. — 23 janvier 1955. — M. Barthélémy expose à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme que l'administration<strong>de</strong>s douanes aurait i'intention <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> vente <strong>de</strong>70 hectares <strong>de</strong> terres constituant l'aérodrome déc<strong>la</strong>ssé <strong>de</strong> Chissey(Jura) ; que si cette mesure était décidée, les petits cultivateurs,anciens locataires <strong>de</strong> parcelles <strong>de</strong> ce terrain d'aviation loties etmises en culture en 1911 risquent <strong>de</strong> se trouver privés <strong>de</strong> <strong>la</strong> possibilitéd'y continuer leur exploitation. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne seraitpas possible <strong>de</strong> continuer <strong>de</strong> louer ces terrains en parcelles <strong>de</strong>1 hectare, au profit du Trésor public, seule solution susceptible <strong>de</strong>donner satisfaction aux petits cultivateurs qui les exploitent <strong>de</strong>puisbientôt 15 ans.15441. — 28 janvier 1956. — M. Camille Laurens <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme si unchauffeur <strong>de</strong> taxis, exerçant sa profession dans une communerurale, peut obtenir l'adjonction d'une remorque <strong>de</strong> 500 kg à savoiture, sans, pour ce<strong>la</strong>, rentrer dans <strong>la</strong> catégorie <strong>de</strong>s transporteursmixtes: voyageurs et marchandises. Il précise que cette autorisationest <strong>de</strong>mandée pour être utilisée dans une commune n'ayant pasd'autre service <strong>de</strong> transport voyageurs, marchandises.


ANNEXES AU PROCES» VER BAL'DELAséance du mardi 1 er mars 1055.SCRUTIN (N° 2824)Sur l'ensemble <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts.Nombre <strong>de</strong>s votants 605Majorité absolue 383Pour l'adoption 361Contre , 244L'Assemblée nationale a adopté.MM.Abelin.AU Ali (Ahmed).André (Adrien»,Vienne.André (Pierre),Meurthe-et-Moselle.Anthonioz.Antier.Apithy.Aubin (Jean),Aubry (Paul).Aumeran.Babet (Raphaël},Bacon.Baçlie.BapstBarangé (Charles),Maine-et-Loire.Barbier.Bardon (André).Bardoux (Jacques),Barrachin.Barrés.Barrier.Barrot.Barry Diawadou.Baudry d'Asson (<strong>de</strong>).BayletBayrou.Becquet.Begouin.Bénard (François).Béné (Maurice)Bengana (Mohamed).Benouville (<strong>de</strong>).Ben Tounès,Bergasse.Bernard,.Bessac.Bettencourt.Bichet (Robert).Bidault (Georges).Billères.Billiemaz.Billotte.B<strong>la</strong>chette.Boganda.Boisdé Raymond).Edouard Bonnelous.Boscary-Monsservin.Bour<strong>de</strong>llès.Bourgès-Maunoury.Bouvier O'CottereauBouxom.Brusset (Max).Bruyneel.Burlot.Cail<strong>la</strong>vet.Caillet (Francis).Caliot (Olivier).Carlini.Cartier (Gilbert),Seine-et-Oise.Cassagne.Catoire.Catrice.Catroux.Cavelier.Caveux (Jean).ChabenaLOnt voté pour :Chamant.Charpentier.Charret.Clhassaing.Hhastel<strong>la</strong>in.Chatenay.Chevallier (Jacques).Ghevignô (<strong>de</strong>).Christiaens.Chupin.Glostermann.Cochart.Coirre.Colin (André),Finistère.Colin (ïves), Aisne.Commentry.Condat-MahamanCornigJion-Molinier.Goste-Floret (Alfred),Haute-Garonne.Coste-Floret (Paul),HéraulLGou<strong>de</strong>rtCou dm y.Couinaud.Goulon.Courant (Pierre).Couston (Paul).Crouzier.Da<strong>la</strong>dier (Edouard).Bassault (Marcel).David (Jean-Paul),Seine-et-Oise.Deboudt (Lucien).Delos du Rau.Dégoutté.Delbez.Delbos (Yvon).DelcosDelmotte.Denais (Joseph).Desgranges.Deshors.Detœut.Devemj.Devinât.Dezarnaulds.Mlle Dienesch.Dixmier.Dorey.Ducos.Dumas (Joseph).Dupraz (Joannès).Duquesne,Duveau.E<strong>la</strong>in.Estèbe.Fabre.Faggianelli.Faure (Edgar), JuraFaure (Maurice), LotFebvay.Félice (<strong>de</strong>).Félix-Tchicaya.Ferri (Pierre).F<strong>la</strong>ndin (Jean-Michel)Fonlupt-Esperaber.Forcinal.Fouchet.Fouques-Duparc.Pourca<strong>de</strong> (Jacques).Fouyet.Frédéric-Dupont.Frugier.Furaud.Gabelle.Uaborit.i<strong>la</strong>il<strong>la</strong>rd.GailleminGaly-Gasparrou.Garavel.Gar<strong>de</strong>y (Abel).Garet (Pierre).Garnier.Gau.GaumontGavinî.Genton.Georges (Maurice)'.Gilliot.Godin.Golvan.Gosset.Grimaud (Henri).Grimaud (Maurice),Loire-Inférieure.Grousseaud.Guérard.Guichard.Guitton (Antoine),Vendée.Guthmuller.I<strong>la</strong>kiki.Halbout.Haumesser.Hénault.Hettier<strong>de</strong> Bois<strong>la</strong>mbert,Houphouet-Boigny.Huel.Hugues (Emile),Alpes-Maritimes.Hugues (André),Seine.Hulin.llutin-Desgrées.Isorni.Jacquet (Marc),Seine-et-Marne.Jacquet (Michel),Loire.Jacquinot (Louis)jJarrosson.lean-Moreau, Tonne.Joly.Joubert.Jules-Julien.July.Raufïmann.Klock.Koemg.Krieger (Alfredï.Kuehn (René),Laborbe.Labrousse.LaCaze (Henri).Lacombe.Lafay (Bernard).LaforestUlle.Lanet (Joseph-Pierre),Seine»Laniel (Joseph).Laptace.Laurens (Camille),Cantal.Laurens (Robert).Aveyron.LecanuetLecourt.Le Cozannet.Mme Lefebvre(Franclne). Seine.Lefèvre (Raymond),Ar<strong>de</strong>nnes.Lefranc.Legaret.Legendre.Lemaire.Léotard (<strong>de</strong>).Le Roy Ladurie.Letourneau.Liautev (André).Louvel.Lucas.Magendie.Mailhe.Malbrant.MallezMamadou Ronaté.Manceau (Bernard),Maine-et-Loire.Marcellin.Marie (André).Martel (Louis),Haute-Savoie.Martinaud-Dép<strong>la</strong>t.Massot (Marcel).M a u r i c e - B o k a n o w s k i.Mayer (René),Constantine.Mazel.Mé<strong>de</strong>cin.Méhaignerie.Mendès-France.Menthon (<strong>de</strong>).Mercier (André-François),Deux-Sèvres.Mercier (Michel),Loir-et-Cher.Michaud (Louis),Vendée.Mignot.Mitterrand.Moisan.MolinattLMondon.Monin.Monsabert (<strong>de</strong>).Montel (Pierre),Rhône.Montgolfler (<strong>de</strong>),Montillot.Montjou (<strong>de</strong>).MM.Arbeltier.ArnalAstier <strong>de</strong> La Vigerie (d').Aubame.Auban (Achille),Au<strong>de</strong>guil.Aujou<strong>la</strong>t.Bal<strong>la</strong>nger (Robert).Seine-et-Oise.Barthélémy.Bartolini.Baurens.Béchard (Paul).Bêche (Emile).Bechir Sow.Benbahmed (Moslefa).Bendjelloui.Benoist (Charles),Seine-et-Oise.Benoit (Alci<strong>de</strong>), Marne.Berthet.Besset.Bignon.Bil<strong>la</strong>t.Billoux.Binot.Bissol.Bonté (Florimond).Bouhey (Jean).Boutavant,Morève.Morice.Moro i.iafferri (<strong>de</strong>).Mouchet.Moustier (<strong>de</strong>).Moynet.M ut ter (André).Naroun Amar.NigayNoe v<strong>de</strong> La)..Noël (Léon), ïonneOimi.Oopa Pouvanaa.Ouid Cadi.Ou Rabah(Ab<strong>de</strong>lmadjidî.Palewski (Gaston),Seine.Palewski (Jean Paul;,Seine-et-Oise.Panta.oni.Paquet.PaternoLPatria.Pebellier (Eugène).Pelleray.Peltre.Penoy.Perrin.Petit (EugèneC<strong>la</strong>udius).Petit (Guy), Basses-Pyrénées.Mme GermainePeyroles.Peytel.Pflimlin.Pierrebourg (<strong>de</strong>).Pinay.Pinvidic.P<strong>la</strong>ntevin.Pleven (René).Pluchet.Praché.Prélot.Priou.Pupat.Puy.Queuillè (Henri).ÇuiliciQuinscn.RafTarin.Raingeard.Ramarony.Ramonet.Ranaivo.Raveloson.Raymond-Laurent.Reîlle-Soult.Renaud (Joseph),Saône-et-Loire.Ont voté contre :Boutbien.Brahimi (Ali).Brault.Bricout.Brifïod.Briot.Cachin (Marcel).Cagne.Cap<strong>de</strong>villeCartier (Marcel),Drôme.Casanova.Castera.Cermo<strong>la</strong>cce.Césalre.Chaban Delmas.Chambrun (<strong>de</strong>).Chariot (Jean).Chausson.Cherrier.Collin.Cogniot.Conombo.Conte.Costes (Alfred), SeinePierre Cot.Coûtant (Robert).Cristofol,Dagain.Damette.Uarou.Révillon (Tony).Reynaud (Paul).Ribeyre (l'aul),Ardèche.Ritzenthaier.Rol<strong>la</strong>nd.Rousseau,ttousselot.Saïah (Menouar).Sald Mohamed Cheikh.Saint-Cyr.Saivre (<strong>de</strong>).Salliard du RivaultSamson.Sanogo Sekou.Sauvage.Sauvajon.«•avale.Schaff.Schmittlein.Schuman (Robert),Moselle.Schumann (Maurice),Nord.Secrétain.Seraflni.Sesmaisons (<strong>de</strong>),Sid-Cara.Sidi el Mokhtar.Siefridt.Simonnet.Smaïl.Solinhac.Sou.souquès (Pierre)Sourbet.Tail<strong>la</strong><strong>de</strong>.Teitgen (Pierre-Henri).Temple.Thibault.Thiriet.Tinguv (<strong>de</strong>).TirolienToub<strong>la</strong>nc.Tracol.Tremouilhe,Triboulet.Turines.UlverVa<strong>la</strong>brègue.Valle (Jules),Vassor.Velorijara.Vendroux,Verneuil.Viatte.Vigier.Vil <strong>la</strong>rd.Villeneuve (<strong>de</strong>).Maurice Viollette,Wasmer.Wolfl,DassonvilleDavid (Marcel),Lan<strong>de</strong>s.Oefferre.Mme uegrond.Deixonne.Dejean.Dé<strong>la</strong>bré.De<strong>la</strong>chenal,Deliaune.Demusois.Denis (Alphonse),Haute-Vienne.Denis (André),Dordogne.Depreux (Edouard).Desson.Dicko (I<strong>la</strong>madoun).Doua<strong>la</strong>.DoutrellotDraveny.Dronne.Dubois.Duclos (Jacques),Dufour.Dupuy (Marc),Durbet.Durroux.Mme Duvernols.Mme Estachy.£stradère.


Evrard.Fajon (Etienne),Faraud.Fayet.Florand.Fourvel.Mme François.Fre<strong>de</strong>t (Maurice!.Mme Gabriel-Péri(Mathil<strong>de</strong>).Mme Galicier.Gautier.Gazier..Gernez.Giovoni.Girard.Gosnat.Goudoux.(Gouin (Félix).Gourdon.Gozard (Gilles).(Gracia (<strong>de</strong>).Mme Grappe.(Gravoille.Grenier (Feroand).Grunitzkv.Mme Guérin (Rose!.Gueye Abbas.Guiguen.Guille.Guisiain.Guissou (Henri).Guitton (Jean),Loire-Inférieure.Guyot (Raymond).Henneguelie.Jaquet (Gérard), Seine.Jean (Léon). Hérault.Joinville (AlfredMalteret).Kir.K rie ge 1-Va lrimont.Lacoste.Mme Laissac.Lamarque-Uando.Lambert (Lucien).Lamps.LapieLe BaiLLebon.Lecœur.Le Coutaller.(Pierre-Olivier)Leenhardt (Francis).Lejeune ;Max).Mme Lempereur.Lenormand (André).Lenormand (Maurice).Le Sénéchal.Le Troquer (André).MM.Ben Aly Cherif.Bouret (Henri).MM.Beaumont (<strong>de</strong>),Bourgeois.Buron.Levacher.Levindrey.Line t.Mme <strong>de</strong> Lipkowski.Liquard.Liurette.Loustau.Lussy Charles.Mabrut.Maga (Hubert).Mamba Sano.Manceau (Robert),Sarthe.Mancey (André),Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is.Martel (Henri), NordMarty (André).Mlle Marzin.Maton.Maurellet.Mayer (Daniel), SeineMazier.Mazuez ; Pierre-Fer nand).MGCKMétayer (Pierre).Meunier (Jeani,Indre-et-Loire.Meunier (Pierre),Cûte-d'Ur.Midol.Minjoz.Moch (Jules).Mollet (Guy).Monta<strong>la</strong>t.Monlel (Euaène),Haute-Garonne.Mora.Mouton.Muller.Musroeaux.Naegelen (Marcel-Edmond).Nazi-Boni.Nenon»Ninine.Misse.Nocher.Noël (Marcel), AubeNotebart.OuedraogoPatinauaPaul (Gabriel).Plerrard.Pineau.Pra<strong>de</strong>au.Prig'ent (Tanguy).Mme Prin.MamadouN'ont pas pris part au vote:Goubert.Herriot (Bdouard).Jugias.Excusés ou absents £arGaubert.Gaulle (Pierre <strong>de</strong>).Ihuel.La Chambre (Guy).Pronteau.Prot.Provo.Quénard.Mme Rabaté.Rabier.Reeb.Regaudie.Renard (Adrien),Aisne.Rey.Ribère (Marc-el),Alger.Rincent.Mme Roc a.Rochet (Wal<strong>de</strong>ck).Rosenb<strong>la</strong>tt.Roucaute (Gabriel).Sauer.Savary.Schmitt (Albert),Bas-Rhin.Schmitt (René),Manche.Segelle.Senghor.Seynat.Sibué.Signor.Silvandre.Sion.Sissoko (Fily-Dabp).Mme Sportisse.Thamier.Thomas (Alexandre),G6tes-du-Nord.Thomas (Eugène),Nord.Thorez (Maurice).Tillon (Charles).Titeux.Tourne.Tourtaud.Tricart.Mme Vail<strong>la</strong>nt-Couturier.Valentino.Vallon (Louis).Vais (Francis).Védrines.Verdier.Vergés.Mme Vermeersch.VéryVillon (Pierre),Wagner.Zodi Ikliia.Zunirta.(Emmanuel).Moattl.Monteil (André),Finistère.congéN'ont pas pris part au vote:Masson (Jean).Mme Poinso-Chapuîs.Soustelle.M. Pierre Schneiter, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Assemblée nationale, etJrt. André Mercier (Oise), qui présidait <strong>la</strong> séance*Les nombres annoncés en séance avaient été <strong>de</strong>:Nombre <strong>de</strong>s votants - 611Majorité absolue ..... 306Pour l'adoption 370Contre 211Mais, après vérification, ces nombres on.t été rectifiés conformémentà <strong>la</strong> liste <strong>de</strong> scrutin ci-<strong>de</strong>ssus.SCRUTIN (N° 2825)Sur l'ensemble du projet <strong>de</strong> douzième provisoirepour les dépenses civiles <strong>de</strong> mars 1955.Nombre <strong>de</strong>s votants 605Majorité absolue 303Pour l'adoption 505Contre 100L'Assemblée nationale a adopté.MM.Abelin.Ait Ali (Ahmed).André (Adrien),Vienne.André (Pierre),Meurthe-et-Moselle.Anthonioz.Antier.Apithy.Ar bel lier.Arnal.Aubame.Auban (Achille).Aubin (Jeanj.Aubry (Paul).Au<strong>de</strong>guil.Aujou<strong>la</strong>t.Aumeran.Babet (Raphaël).Bacon.Badie.Bapst.Barangé (Charles),Maine-et-Loire.BarbierBardon (André).Bardoux (Jacques)Barrachin.Barrés.Barrier.Barrot.Barry Diawadou.Baudry d'Asson (<strong>de</strong>).JJaurens.Baylet.Bayrou.Béchard (Paul).Bêche (Emile).Bechir Sow.Becquet.BegouinBénard (François).Benbahmed (Mostefa).Bendjelloul.Béné (Maurice).Bengana (Mohamed).Benouville (<strong>de</strong>).Ben Tounès.Bergasse.Bernard.Berthet.Bessac.Bettencourt.Bichet ;Robert).Bidault (Georges).Bignon.Billères.Billiemaz.Billotte.Binot.machette.BogandaBoisdé' (Raymond).Edouard Bonriefous.Boscary-Monsservin.Boubey (Jean).Bour<strong>de</strong>llès.Bourgès-Maunoury.Boutbien.Bouvier-O'Cottereau.Bouxom.Brahimi (Ali).Bricout.Briffod.Briot.BTusset (Max),Ont voté pour :Bruyneel.Burlot.Cail<strong>la</strong> vet.Caillet (Francis).Caliot (Olivier;.Cap<strong>de</strong>ville.Garlinl.Cartier (Gilbert),Seme-et-Oise.Cartier (Marcel),Drôme.Cassagne.Catoire.Catrice.Catroux.Cavelier.Cayeux (Jean).Chaban-Delmas.Chabenat.Chamant.Chariot (Jean).Charpentier.Charret. -Chassaing.Chastel<strong>la</strong>in.Chatenay.Chevallier (Jacques).Chevigné (<strong>de</strong>).GhristiaensChupin.Clostermann.Cochart.Coffin.Coirre.Colin (André),Finistère.Colin (Yves), Aisne.Commentry.Condat-Mahaman.Conombo.Conte.Corniglion-Molinier.Coste-Ftoret (Alfred),Haute-Garonne.Coste-Floret (Paul),Hérault.Cou<strong>de</strong>rt.Coudray.Couinaud.Coulon.Courant (Pierre).Couslon (Paul).Coûtant (Robert).Crouzier.DagainUa<strong>la</strong>dier (Edouard).Damette.DarouDassault (Marcel).David (Jean-Paul),Seine-et-Oise.Tavid (Marcel),Lan<strong>de</strong>sDeboudt (Lucien).Defferre.Defos du Rau.Dégoutté.Mme Degrond.Deixonne.Dejean.Dé<strong>la</strong>bré.De<strong>la</strong>chenal.Delbez.Deibos (Yvon).Delcos.Deliaune.Delmotte.Denais (Joseph),Denis (André),Dordogne.iXjpreux lEdouard)»Desgranges.Deshors:Desson.Detoeuf.Devemy.Devinât.Dezarnaulds.Dicko (HamadounJ.Mlle Dienesch.Dixmler.Dorey.Doua<strong>la</strong>Doutrellot.Draveny.Dronne.Dubois.Ducos.Dumas (Joseph).Dupraz Uoannès),Duquesne.turbet.Durroux.Duveau.E<strong>la</strong>in.Estèbe.Evrard.Fabre.Faggianelll.FaraudFaure (Edgar), Jura.Faure (Maurice), Lot,Febvay.Félice (<strong>de</strong>).Félix Tchicaya.Ferri (Pierre).Fiandin (Jean-Michel).FlorandFonlupt-Esperaber.Forcinal.Fouchet.Fouques-Duparc.Fourca<strong>de</strong> (Jacques).Fouyet.Frédéric-Dupont.Fre<strong>de</strong>t (Maurice).Frugter.Furaud.Gabelle.Gaborit.Gaitiard.Gaillemin.Galy-Gasparrou.Garavel.Gar<strong>de</strong>y (Abel).Garet (Pierre).Garnier.Gau. aGaumont.Gavini.jazier.Genton.Georges (Maurice).Gernez.Gilliot.Godin.Golvan.Gosset.Gouln (Félix).Gourdon.Gozard .Gilles).Gracia (<strong>de</strong>).Grimaud (flenriy,


946 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 1« . MARS 1955Grimaud (Maurice).Loire-Inférieure.Grousseaud.Grunilzky.Guèrard.Gueye Abbas.Guichard.CuilleGuis<strong>la</strong>inGuissou (Henri).Guitton (Jean),Loire-inférieure,Guitlon (Anioinej,Vendée.Guthmuller.l<strong>la</strong>kiki.Ha'.bout.Haumesser.Hénault.llenneguelle.Hettier<strong>de</strong> Bois<strong>la</strong>mbeH.Ilouphouet-Boigny.Iluel.Hugues (Emile),Alpes-MaritimesHugues (André), Seine.Hulin.Hutin-Desgrées.isorni.Jacquet (Marc),Seine-et-Marne.Jacquet (Michel),Loire.Jacquinot (Louis).Jaquet (Gérard), SeineJarrosson.Jean (Léon), Hérault.Jean-Moreau, ïonne.Joly.JoubertJules-Julien.JulyKauffmann.Kir.Klock.Kœnig.Krieger (Alfred).Kuehn (René).Laborbe.LabrousseLacaze (Henri).Lacombe.Lacoste.Lafay (Bernard),Laforest.Mme Laissac.Latle.Lamarque-Cando.Lanet (Josepn-Pierre)Seine.Laniel (Joseph).Lapie (Pierre-Olivier).Lap<strong>la</strong>ce.Laurens (Camille),Cantal.Laurens (Robert),Avevron.Le Bail.Lebon.Lecanuet.Lecourt.Le Coûtai 1er.Le Cozannet.Leenhardt (Francis).Mme Lefebvre(Francine), Seine.Lefèvre (Raymond),Ar<strong>de</strong>nnes.Lefranc.Legaret.LegendreLejeune (Max).Lemaire.Mme Lempereur.Lenormand (Maurice).Léotard (<strong>de</strong>).Le Roy Ladurie.Le Sénéchal.Letourneau.Le Troquer (AndréyLevacher.Levindrey.Liautey (André).Mme <strong>de</strong> Lipkowskl.Liurette.Loustau.Louvel,Lucas.Lussy Charles.MabruLMaga (Hubert).Magendie.MailheMalbrant.MallezMamadou Konaté.Mamba SanoManceau (Bernard),Maine-et-Loire.Marcellin.Marie (André).Mattel (Louis),Haute-Savoie.Martinaud-Déptat.Massot (Marcel).Maureliet.Maurice-Bokanowski.Maver (Daniel), SeineMayer. (René),Constantine.Mazel.MazierMazuez (Pierre-Fernand).Meck.Mé<strong>de</strong>cin.Méhaignerie.Mendés-France.Menthon <strong>de</strong>).Mercier (André-François),Deux-Sèvres.Mercier (Michel),Loir-et-CherMétayer (Pierre).Meunier (Jean),Indre-et-Loire.Michaud (Louis),Vendée.Mignot.Minjoz.Mitterrand.Moch (Jules).MoisanMolinattiMollet ,Guy).Mondon.Monin.Monsabert (<strong>de</strong>).Monta<strong>la</strong>t.Montel ;Eugène),Haute-Garonne.Montel (Pierre),Rhône.Montgolfler (


SCRUTIN (N° 2826)Sur l'amen<strong>de</strong>ment <strong>4e</strong> M. Bruyneel à ta résolution re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong>prolongation du dé<strong>la</strong>î constitutionnel accordée au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong>République du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise ministérielle.Nombre <strong>de</strong>s votants 495Majorité absolue 248Pour l'adoption.; 345Contre 150L'Assemblée nationale a adopté..MM.André (Adrien),Vienne.André (Pierre),Meurthe-et-Moselle.Anthonioz.Antier.Apithv.Astier<strong>de</strong>LaVigerie ;d').Aubry (Paul).Aurneran.Babet (Raphaël).Baron.Badie.Bal<strong>la</strong>nger (Robert).Seine-et-Oise.Barbier.Bardon (AndréVBardoux (Jacques).Barrartun.Barrier.Barthélémy.Bartolmi.Baudry d'Asson (<strong>de</strong>).Baylet.Becquet.Begouin.Bénard (François).Bendjelloui.Béné (Maurice).Bengana iMohnmed).Benoist (Charles),Seine-et-Oise.Benoit (Alci<strong>de</strong>), Marne.Ben Tounès.Bergasse.Bernard.Bessac.Besset.Bettencourt.Bil<strong>la</strong>tBilières.Billotte.Billoux.Bissoi.B<strong>la</strong>chette.BoaandaBoisdé (Raymond).Edouard Bonnelous.Bonté Fiorimond).Boscarv-Monsservin.Bour<strong>de</strong>llès.Bourgés-Maunou'ry.Boutavant.Brault.Bruyneel.Buriot,Cachin (Marcel).Caane.Cail<strong>la</strong> vet.Caillet (Francis).Caliot (Olivier).Ca-anova.Cassagne.Castera.Cavelier.Cermo<strong>la</strong>cce.Césaire.Chabenat.Chamant.Chambrun ;<strong>de</strong>).Chassaing.Chastel<strong>la</strong>in.Chausson.Cherrier.Ont voté pour •Chevallier (Jacques).Christiaens.Chupin.Cochart.Cogniot.CoureColin (Yves), Aisne.Condat-Mahaman.Corniglion-Molinier.Costes (Alfred), SeinePierre Cot.Cou<strong>de</strong>rt.Couinaud.Coulon.Courant (Pierre).Cristolol. *Crouzier.Da<strong>la</strong>dier (Edouard).Damette.Dassonville.David (Jean-Paul),Seine-et-Oise.Deboudt (Lucien).Dégoutté.De.achenal.Delbez.Delbos (Yvon).Delcos.Demusojs.Denais (Joseph).Denis (Alphonse),Haute-Vienne.Deshors.Detœuf.Devinât.Dezarnaulds.Dixmier.Dronne.Duclos (Jacques).Ducos.Dufour.Dupuy (Marc).DuveauMme Duvernois.Mme Estachy.ËstèbeEstradère.Fabre.Faggianelll.Fajon (Etienne).Faure .Edgar), JuraFaure (Maurice), LotFayet.Febvay:Félice <strong>de</strong>).Félix-Tchicaya.ForcinalFourca<strong>de</strong> (Jacques).Fourvel.Mme François.Frédéric-Dupont.Fre<strong>de</strong>t (Maurice).Frugier.Craborit.Mme Gobriel-Péri(Mathil<strong>de</strong>).Gail<strong>la</strong>rd.GaiileminMme Galicier.Gaiy-Gasparrou.Garavei.Gar<strong>de</strong>y ;Abel).Garet '(Pierre).Gaumont.Gautier.Gavini.Genton.Georges (Maurice)'.Giovoni.Girard.Godin.Gosnat.Goudoux.Mme Grappe.Gravoille.Grenier (Fernand).Grimaud (Maurice),Loire-Inférieure.Grousseaud.Guérard.Mme Guérin (Rose).Guichard.Guiguen.Guitton (Antoine),Vendée.Guyot (Raymond).Hakiki.honault.Houphouet-Boigny.Hughes (Emile),Alpes-Maritimes.Hugues (André), Seine,isorni.Jacquet (Michel), Loire,jaequinoi (Lou^s).<strong>la</strong>rrosson.Jean-Moreau. Yonne.Joinville (Alfred ..Malieret).Joly.oubert.Jules-Julien,•'uly.Kir.Kœnig.Kriegel ValrimontKuehn (René).Laborbe.Labrousse.Lacombe.iafay (Bernard).Laforest.aile.Lambert (Lucien).Lamps.anet (Joseph-Pierre),Seine.Laniel (Joseph).Lap<strong>la</strong>ce.Laurens (Camille),Cantal.Laurens (Robert).Aveyron.Lecœùr.Le Cozannet.Lefèvre iRaymond).-Aroennes.Lefranc.Legaret.Legendre.Lenormand (André).Léotard (<strong>de</strong>).Le Roy Ladurie.Levacher.Uautey (André).Linet.Mailhe.MatiezMamadou Konaté,Manceau (Bernard),Maine-et-Loire.Manceau (Robert),Sarthe.Mancey (André).Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is.Marceliin.Marie (André).Martel (Henri), NordMarty (André).Mlle Marzin.Massot (Marcel).Maton.Mayer (René).Constantine.Mazel.Mé<strong>de</strong>cin.Mendès-France.Mercier :Michel),Loir-et-Cher.Meunier (Pierre),Côte-d'Or.Midoi.Mignot.Mitterrand.Mondon.Monin.Montel (Pierre),Rhône.Montgolfler (<strong>de</strong>).Montillot.Montjou (<strong>de</strong>).Mora.Mo rêve.Morice^Moro Giafîerrl (<strong>de</strong>).Moustier (<strong>de</strong>;.Mouton.Moynet.Muller.Musmeaux.Mut!er lAndré).Naroun Arnar.Nigay.Nisse.Noe (<strong>de</strong> Lal.Noël (Marcel), Aube.Olmi,Oopa Pouvanaa.Ould Cadi.Ou Rabah(Ab<strong>de</strong>lmadjid).MM.Abelin.Ait Ali (Ahmed).Aubame.Aubin (Jean).Aujou<strong>la</strong>t.Bapst,Barangé (Charles),Maine-et-Loire.Barrés.Barrot"Barry Diawadou.Bayrou.Bechir Sow.Benouville (<strong>de</strong>).Bichet (Robert).Bidault (Georges).Bignon.BilliemazBouvier O'Cottereau.Bouxom.Bricout.Briot.Brusset (Max).Carlini.Cartier (Gilbert),Seine-et-Oise.Catoire.Catrice.Catroux.Cayeux (Jean).Chaban Delmas,Charpentier.Charret.Chatenay.Chevignô :<strong>de</strong>),Clostermann.Colin (André),Finistère.Commentry.Conombo.Palewski (Gaston),Seine.Pantalon!.Paquet.Paternot.Patinaud.Patria.Paul (Gabriel).Pebellier (Eugène).Pelleray.Pett're.Perrin.Petit (Eugène-C<strong>la</strong>udius).Petit (Ou-y), Basses-Pyrénées.Ptlim.inPierrard.Pierrebourg (<strong>de</strong>).Pinay.Pinvi'dic.P<strong>la</strong>nte vin.Pleven (René),Pluchet.Mme Prin.Priou.Pronteau.Prot.Pupat.Pu y.Queuille (Henri).Quitici.Mme Rabaté.Ralfarin.Raingeard.Ramarony.Ramonet.Raveloson.Renard (Adrien),Aisne.Renaud (Joseph),Saône-çt-Loire.Sévillon (Tony),«eynaud .Paul),Ribeyre (Paul).Ardèche.Mme Roca.Rochet (Wal<strong>de</strong>ck).Rol<strong>la</strong>nd,flosenb<strong>la</strong>ttfioucaute (Gabriel).Ont voté contre:Coste-Floret (Alfred).Iia'ite-Garonne.Coste-l'iurei (Paul),Hérault.Coudray.Couston (Paul).Dassauit (Marcell.Defos du Rau.Deliaune.Delmotte.Desgranges.Devemv.Mlle Dienesch.Dorey.Doua<strong>la</strong>.Dumas ;Joseph).Dupraz Joannes).Duquesne.Durbet.E<strong>la</strong>inFerri (Pierre).Fiandin (Jean-Michel I.Fonlupt-EsperaberFouchel.Fouques-Duparc.Fouyet.Furaud.Gabelle.Garnier.Gau.GUliot.Golvan.Gosset.Gracia (<strong>de</strong>).Grimaud (Henri).GrunitzkyGueye Abbas.Guissou (Henri).Guthmuller.Halbout.Rousseau.Rousselot.Saiah (Menouar).Saïd Mohamec cheikù,Saint-Cyr.>a;vre (<strong>de</strong>).^alliard du Rivault>amson.Sauer.Savale.Schuman (Robert),Moselle.Secrétain.Sesmaisons (<strong>de</strong>).Sid Cara.Signor.Smai'l.Souquès (Pierre),sourbet.Mme Sportisse.Teitgen (Pierre-Henri).Temple.Thamier.•Thirlêt.Thorez (Maurice).ïillon (Charles).Toub<strong>la</strong>nc.Tourné.Tourtaud.Tracol.Tremouilhe.Triboulet.Tricart.Turines.Mme Vail<strong>la</strong>nt-Couturier.Va<strong>la</strong>brègueValle (Jules).Vassor.Védrines.Velonjara.Vendroux.Vergés.Mme Vermeersch.Verneuil.Vigier. .Villeneuve (<strong>de</strong>).Villon (Pierre).Maurice Vioilette.Zunino.f<strong>la</strong>umesser.llettier <strong>de</strong> Bois<strong>la</strong>mbert.Iltiel.llulin.IIutin-Desgrées.acquêt (Marc),Seine-et-Marne.Kauflmann.Klock.Krieger (Alfred),i acaze (Henii).Le bon.Lecanuet.Lecourt.Mme Lefeb\Te(Franchie), Seine,Lemaire.Lenormand (Maurice).Letoumeau.Liquard.Louvel.Lucas.Maga (Hubert).Magendie.Malbrant.Mamba Sano.Martel (Louis),Haute-Savoie.Maurice-Bokanowskl.Meck.Méhaignerie.Menthon (<strong>de</strong>).(André-Fran-Deux-Sèvres.Mercierçois),Michaud (Louis;,Vendée.Moisan.Molinatti.Monsabert (<strong>de</strong>).Mouchet.Nazi-Boni.


948 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 1" MARS 1955Noël (Léon), Yonne.Ouedraogo Mamadou.Palewski (Jean-Paul),Seine-et-Oise.Penoy.Mme GermainePeyroles.Peytel.Prache.Prélot.Quinson.Ranaivo.Raymond-Laurent.Keille-Soult.MM.Arbeltier.ArnaLAuban (Achille).Au<strong>de</strong>guil.Raurens.Bécnard (Paul).Bêche (Emile).Ben Aly Cherif.Benhihmed (Moste<strong>la</strong>).Berthet.BinotBouhey (Jean).Bouret (Henri).Boutbien.Brahimi (Ali).Briffod.Cap<strong>de</strong>ville.Cartier (Marcel)',Drôme.Chariot (Jean).Coffin.Conte.Coûtant (Robert).Dagain.DarouDavid (Marcel),Lan<strong>de</strong>s.Defferre.Mine Degrond.Deixonne.Dejean.Dé<strong>la</strong>bré.Denis (André),Dordogne.Depreux (Edouard),Ribère (Marcel).Alger.Ritzenthaler.Sanogo Sekou.Sauvage.Sauvajon.Schaff.Schmitt (Albert),Bas. Rhin.SchmittleinSchumannNord.Senghor.Seraflni.Seynat.(Maurice),N'ont pas pris part au vote :Desson.Dicko (Hamadoun),Doutrellot.Draveny.Dubois.Durroux'.Evrard.Faraud.Flôrand.Gazier.Gernez.Goubert.Gouin (Félix).Gourdon.Gozard (Gilles).Guille.Guis<strong>la</strong>inGuitton (Jean),Loire-Inférieure,llenneguelle.Herriot (Edouard)..Jaquet (Gérard), seineJean (Léon), Hérault.Jus<strong>la</strong>s.Lacoste.Mme Laissacfamarque-Cando.l-apie (Pierre-Olivier).Le Bail.Le Coutaller.Leenhardt (Francis).Lejeune (Max).Mme Lempereur.Le Sénéchal.Le Troquer (André).Levindrev.Sidi el Mokhtar,Siefridt.Simonnet.Solinhac,Sou.Tail<strong>la</strong>dé.Thibault.Tinguy i<strong>de</strong>).Tirolien.Ulver.Viatte.Vil<strong>la</strong>rd.Wasmer.Wolff.Zodi lKhia.Mme <strong>de</strong> Lipkowski.Liuretle.Loustau.Lussy Charles.Mabrut.Martinaud-Dép<strong>la</strong>t.Maurellet.Mayer (Daniel), Seine.Mazier.Mazuez (Pierre-Fernand).Métayer (Pierre).Meunier (Jean),. Indre-et-Loire.MinjozMoatti.Moch (Jules).Mollet (Guy).Monta<strong>la</strong>t.Monteil (André),Finistère.Montel (Eugène),Haute-Garonne.Naegelen (Marcel-Edmond).Nenon.Ninine.Nocher.Notebart.Pineau.Pra<strong>de</strong>ai).Prigent (Tanguy).Provo.Quénard,Rabier.Reeb.Regaudie.Key.Rincent.Savary.Schmitt (René).Manche.Segelle.MM.Beaumont (<strong>de</strong>).Rourgeois.Buron (Robert).Sibué.Silvandre.Sion.Sissoko (Fily-Dabo).Thomas (Alexandre),Côtes-du-Nord.Thomas (Eugène),Nord.Excusés ou absents par congé :Gaubert.Gaulle (Pierre <strong>de</strong>).Ihuel.La Chambre (Guy).N'ont pas pris part au vote:Titeux.Valentino.Vallon (Louis).Vais (Francis).Verdier.Véry {Emmanuel).Wagner.Masson fJeanl.Mme Poinso-Chapuis.Souslelle.M. Pierre Schneiter, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Assemblée nationale, etM. André Mercier (Oise), qui présidait <strong>la</strong> séance,.Les nombres annoncés en séance avaient été <strong>de</strong>:Nombre <strong>de</strong>s votants 506Majorité absolue 254Pour l'adoption 350Contre 156Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformémentâ <strong>la</strong> liste <strong>de</strong> scrutin ci-<strong>de</strong>ssus.*Rectificationau compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance du mercredi 23 février 1955.(,Journal officiel du 24 février 1955.)Dans le scrutin (n° 2323) sur <strong>la</strong> confiance sur le programme et<strong>la</strong> politique <strong>de</strong> M. Edgar Faure, prési<strong>de</strong>nt du conseil désigné(résultat du pointage) :M. Aubin, porté comme ayant voté « pour », déc<strong>la</strong>re avoir voulu« s'abstenir ».M. Maurice Lenormand, porté comme ayant voté «pour», déc<strong>la</strong>reavoir voulu «s'abstenir volontairement»,Paris. — Imprimerie <strong>de</strong>s Journaux officiels. 31. auai Voltaire.

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