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LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 6Christ, collaborant alors avec l’Humanité, laHiérarchie et Shamballa.Comme Nourricier des Petits, il accompagneraceux qui passeront par la première et la secondeinitiation. Ces cérémonies seront instituées au seinde la nouvelle religion mondiale qui naîtra alors, etchacun pourra voir, comme le Christ l’a dit lui-mêmeil y a deux mille ans, que « Nul ne vient au Père quepar moi » (Jean, XIV, 6).Le Christ assumera pleinement ces trois sortesde manifestations tout au long des 2500 années del’ère du Verseau. Après nous avoir enseigné le sensdu Grand Renoncement son message essentiel seracelui de la Résurrection et, au cours du cycle quivient, le but principal de tout enseignement religieuxsera la résurrection de l’esprit et le Christ ressuscitéen sera la preuve.Les trois expressions précédentes indiquent letriple devoir du Christ envers l’humanité ainsi que lecaractère spécifique de Son service pendant l’ère duVerseau. Il est nécessaire que le Nouveau Groupedes Serviteurs du Monde et que les disciples comprennentSon œuvre future pour préparer l’humanitéde façon adéquate en vue de ce retour.Pendant l’ère des Poissons, le Christ eut pourtâche de relier l’humanité à la Hiérarchie. Pendantl’ère du Verseau, son œuvre sera de relier l’humanitéavec le Centre où la Volonté du Dieu est connue.Grâce à l’activité du Christ durant cette ère, les troisaspects divins, Intelligence, Amour et Volonté serontreconnus par toutes les religions et développésconsciemment par l’humanité. L’humanité s’approcheradu royaume des Cieux par une voie plus scientifiqueet la voie mystique sera peu à peu abandonnée.La tâche principale de la mission du Christ serade développer parmi les hommes la perception intuitivede la même façon qu’Il évoqua, il y a deux milleans, une réponse graduelle de l’humanité à la véritéet à la compréhension mentale. Le but du Christ estd’aider les hommes à reconstruire à neuf le monde etde produire un monde nouveau et une nouvelle civilisation,afin d’ établir le Royaume de Dieu sur laTerre.A la pleine lune d’avril 1945, le Christ libéra lesforces de Restauration. Elles œuvrent dans tous lespays poussant les hommes à penser, à faire desplans, à entrer en action, et stimulant l’intelligencedes hommes pour qu’ils agissent avec discernement.Leur but doit être de créer une nouvelle Terreet un afflux de vie nouvelle.A la pleine lune de mai 1945, les forcesd’Illumination qui émanent du cœur de Dieu entrèrenten action. C’est d’elles que découlera la nouvelleéducation. Elle alliera à la fois la Voie de l’Intelligenceet la Voie du Cœur et sera sensible aux idées nouvelles.A la pleine lune de juin 1945, le Christ mit enmouvement les forces de Reconstruction rattachéesà l’aspect Volonté du Père. Elles agissent principalementau moyen des nations et doivent permettrela mise en pratique de l’Unité. L’Avatar deSynthèse y est directement impliqué.Le Christ réunit et fusionne en Lui les trois principesdivins. Et, réalisant cette synthèse, de grandesforces se tiennent prêtes à se précipiter dans lemonde chaotique dans lequel nous vivons. Déjà, desvoix s’élèvent poussées par l’amour du prochain.Des hommes et des femmes se lancent de façon désintéresséedans le service d’autrui. Jamais le monde,malgré le chaos, n’a été autant rempli d’aspirationset d’espérance. De l’être spirituel le plus élevé de laPlanète au plus humble sincère serviteur, le plan estprêt à être exécuté intelligemment. La Hiérarchieveille et le Christ est prêt à paraître et à porter témoignagede la vérité. Et, comme il l’a toujours fait, leChrist travaillera en collaboration étroite avec leBouddha. Celui-ci participe d’ailleurs intimementavec le Christ à la préparation de Son retour.Les enseignementsfuturs du ChristLe Christ donna au monde deux vérités majeures:le fait de l’existence de l’âme humaine et le systèmedu service comme moyen d’établir de justesrapports entre les hommes. Ce service est, nous l’avonsdéjà dit, la clé de la libération. Il nous l’enseignapar Sa propre vie, faisant le bien, guérissant lesmalades, prêchant et enseignant le royaume de Dieuet nourrissant les affamés, physiquement et spirituellement.Il nous montra que la vie quotidienne apour vocation de devenir le lieu d’une divine sphèred’existence ne désirant rien pour le moi individuel.Au cours de l’ère qui commence l’enseignement duChrist comportera quatre parties:- l’établissement de justes rapports entre leshommes: les affaires mondiales s’harmoniseront etla nouvelle ère de bonne volonté et de paix sera inaugurée.Cela nécessite détachement, renoncement et
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 20067soumission à la réalité des faits et l’acceptationobéissante de la Loi divine. La vraie vie que le Christrévèle ne comporte aucun exclusivisme, aucun séparatismeet libère un courant de force qui balaye lesobstacles et les barrières. Le Christ aidera l’humanitéà accepter la vie avec enthousiasme et compréhension,l’art du bonheur remplacera l’ancienne habitudede la souffrance ; nous connaîtrons ainsi lasignification de la joie véritable.- la loi de la réincarnation: il deviendra évidentpour tout un chacun que la vie divine évolue graduellementdes formes minérales aux formes végétaleset animales. Du stade animal, la vie divine passedans le règne humain où elle est sujette à la loi deréincarnation laquelle n’a rien à voir avec la métempsycose.Cette Loi, qui devient active sur le plan del’âme, est motivée et dirigée du niveau de l’âme versle plan mental. Lorsque nous Le verrons nous sauronsque nous sommes éternellement reliés auxâmes de tous les hommes et que nos difficultés proviennentdu refus de cette Loi fondamentale. Déjà, ily a deux mille ans, il nous fit part de cette Loi: « siun homme ne naît de nouveau, il ne peut voir leroyaume de Dieu » (Jean, III, 3) et « ce que l’onsème, on le récolte (Gal 6, 7).- la révélation des mystères de l’Initiation ; leChrist réapparaît en présence physique sur Terre etréinstaurera les anciens mystères révélant l’explicationcomplète du processus de l’évolution et les secretsde l’origine de l’homme et de sa destinée. Lascience lèvera sa part du voile. L’immortalité est surle point d’être scientifiquement prouvée révélant lavraie nature de l’âme, sa survivance et sa vie éternelle.On découvrira que bien peu de choses matériellessont nécessaires à la vie et au bonheur. Ainsi,durant cette ère du Verseau, le matérialisme en tantque principe dominant sera rejeté.- la dissipation des mirages: le plus grand desservices qu’un homme puisse rendre à ses semblables,c’est de s’affranchir de l’emprise du plan astralen dirigeant lui-même les énergies par la puissancedu Christ intérieur. Nous découvrons que le planastral n’existe pas comme tel, mais qu’il n’est qu’unchamp de service qui doit être sous l’emprise duvéritable amour. Le Christ dissipera le mirage mondialet les Nations Unies apprendront à appliquer laLoi d’Amour. Le Bouddha, Seigneur de Lumière, vintpour rendre possible la dissipation des mirages desémotions tandis que le Christ, Seigneur de l’Amour,vint pour rendre possible la dissipation des illusionscréées par l’intellect. Une vision plus claire en sera lerésultat. Libérée des illusions et des mirages, l’humanitépourra prétendre à la révélation nouvelle.Celle-ci s’effectuera grâce aux efforts conjugués duChrist et du Bouddha. Lumière et Amour fusionneront.Substance et puissance magnétique travaillerontde concert. Dès que le cœur de l’homme devientactif, l’activité émotive de son plexus solaire cesse. Ilen est de même pour l’humanité. Elle pénétrera alorsdans le domaine de la pensée. Ce sera un tournantdécisif dans l’histoire de l’humanité et cela sera lerésultat du futur travail scientifique du Christ.La Nouvelle religionmondialeLe Christ vient également pour inaugurer la nouvellereligion mondiale. La présentation de la Véritédivine n’a pas évoluée avec le développement intellectuelde l’humanité. Les mêmes anciennes formulationssont présentées à celui qui cherche alorsqu’elles ne satisfont ni son esprit, ni son besoind’aide efficace dans un monde en pleine difficulté.Les théologies et les interprétations d’autrefois nesont pas susceptibles de satisfaire l’hommemoderne. La simplicité que le Christ enseigna demême que la simple voie vers Dieu qu’il nous révélaont disparu. La vérité du Christ fut oubliée derrièreles mots. Seuls de grands principes valables dans lepassé, le présent et le futur répondront vraiment auxbesoins de l’humanité qui a besoin d’être guidée spirituellement.Avec le retour du Christ, tout ce quin’est pas essentiel tombera. Il établira la nouvellereligion mondiale qui aura pour vérité:- l’existence de Dieu, du Dieu Transcendant et duDieu Immanent,- l’existence d’un rapport entre Dieu et l’homme,et du fait que nous sommes « tous fils de Dieu »(Gal., III, 26);- le fait de l’immortalité et de la vie éternelle, cequi nécessitera la reconnaissance de la Loi deRéincarnation et de la Loi de Cause à Effet.- enfin, la continuité de la révélation et des avènementsdivins ; l’homme a besoin de Dieu etDieu a besoin de l’homme, et toute l’histoire del’humanité a été ponctuée par des ApprochesDivines. La plus grande d’entre-elles fut celledu Christ.La science de l’invocation et de l’évocation remplacerace que nous appelons aujourd’hui « prière »et «culte ». Ce travail d’invocation sera la note dominantede la nouvelle religion mondiale. Il permettra
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 8l’expansion de la conscience humaine avec commecorollaire la reconnaissance des liens qui unissentl’humanité à la Vie spirituelle de notre Planète,« Celui en qui nous avons la vie, le mouvement et l’être». Il permettra aussi d’avoir un aperçu du rapportde notre Planète avec le cercle des vies planétaires etavec le cercle, plus grand encore, des influences spirituellesque subit notre système solaire tandis qu’ilpoursuit sa révolution à travers les douze constellationsdu Zodiaque. L’efficacité de toute invocation estbasée sur le pouvoir de la pensée, particulièrementdans sa nature, son rapport et son aspect télépathique.Dans le futur, tous les hommes célèbrerontles mêmes jours saints. Cela assurera une invocationdont la puissance spirituelle sera considérable. Lestrois fêtes principales seront:- à la pleine lune d’avril, la fête de Pâques, fête duChrist vivant et ressuscité.- à la pleine lune de mai, la fête du Wesak, fête duBouddha, intermédiaire entre Shamballa et laHiérarchie.- à la pleine lune de juin, la fête de la BonneVolonté, fête de l’Esprit de l’Humanité, traduisantles efforts conjugués du Christ et duBouddha.La religion est le nom donné à l’appel invocatoirede l’humanité et à la réponse évoquée de la plusgrande Vie à cet appel, traduisant la reconnaissance,par la partie, de sa relation avec le Tout. Le Christ vintil y a deux mille ans mettre fin au cycle purementémotif de cette relation qui existait depuis l’époqueatlantéenne. La Conscience christique devint dèslors le but de l’humanité. Aujourd’hui, l’idée de religionmondiale se diffuse peu à peu. Elle sera uneœuvre de synthèse et d’amour soulignant l’unité et lafraternité de l’esprit. Rien ne pourra empêcherl’Esprit humain d’aller vers Dieu. De cette idée, il ressortiraque fondamentalement il n’existe qu’uneseule Eglise.La préparation de SonRetour par le NouveauGroupe des Serviteursdu MondeLa question qui se pose devant ces informationsest : comment pouvons-nous servir dans cesmoments de préparation à Sa venue ? Que faut-ilfaire pour hâter Sa venue ? De quelle manière pouvons-nousL’aider à accomplir Son dessein pendantcette période? L’occasion est grande de Le servir aucours de cette période d’intense préparation, maispour cela il faut choisir: ou bien nous acceptons Sonretour et assumons la responsabilité qui s’ensuit oubien nous en rejetons l’idée, persuadés qu’elle nenous concerne pas. La décision que nous prendronsinfluencera alors de façon définitive tout le reste denotre vie. Tel est le choix qui s’offre à nous. Pourceux qui choisissent la possibilité de son retour,comment se préparer au service ? Que faire de cegrand désir d’aider? Il faut tout d’abord reconnaîtrela nécessité de diffuser largement la connaissancede ces faits et continuer l’ère de propagande spirituellequi a commencé dès 1875 avec la révélation del’existence des Maîtres de Sagesse. Nous pouvonsintensifier la Lumière du Monde aux côtés deShamballa et de la Hiérarchie spirituelle en mettanten pratique la bonne volonté et en établissant dèsaujourd’hui de justes rapports entre les hommes.Nous pouvons collaborer à l’œuvre de reconstructionque le Christ propose si nous nous familiarisonsavec les faits que le retour du Christ est imminent etque la préparation d’un monde pacifié au moyen d’unréseau de lumière est essentielle à Sa venue. Toutceci n’est ni trop vague, ni trop prophétique ni tropfantaisiste. Ce n’est qu’en préparant Sa voie qu’unavenir plein de promesses pour les hommes pourrase dessiner. Sa réapparition est conditionnée etdéterminée par la réaction de l’humanité elle-même.Nous devons sortir de l’inertie, organiser et remaniernotre vie de sorte à vivre spirituellement en toutescirconstances. N’accordons pas d’intérêt plus qu’iln’est nécessaire à notre corps et trouvons la joied’une vie de service. Le courage doit être la note cléde notre vie. N’ayons pas peur de parler, ni du ridicule.Enfin, utilisons l’argent à la hauteur de nos possibilitésdans le service de la Hiérarchie spirituelle. LeNouveau Groupe des Serviteurs du Monde doit seconsacrer pleinement au service de l’humanité et à lapréparation du chemin du retour du Christ.L’avènement de la Fraternité est en marche et labonne volonté doit être répandue. Tout cela nedépend que de nous. Et surtout, agissons selon ceque notre cœur nous murmure et inondons la Terrede notre service.Résumé par Laurent DAPOIGNYdapi@gmx.fr
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 20069LA RESPIRATION DE L’AME :DE L’EMPRISONNEMENT A LA LIBERATION PAR LE SERVICE ET LE SACRIFICEL’âme du monde obéit dans son expression à un double mouvement: elle descend dans desmyriades de formes et s’y emprisonne (voie involutive), elle s’en libère par le service et lesacrifice (voie évolutive). Les lois de service et de sacrifice gouvernent entièrement le 2 e aspectdivin, l’Amour-Sagesse. Servir est une impulsion fondamentale de l’âme spirituelle humaine.SERVICE : A la seule écriture de ce mot, uneconstellation d’autres mots surgissent : Plan divin,Christ, Hiérarchie, Ame, méditation, pont de lumièreou Antahkarana, Humanité, Sacrifice, etc…C’est à la mission du Christ historique, venu il ya 2 000 ans, que l’on doit cette notion de service (voirdans ce même <strong>bul</strong>letin l’article de LaurentDapoigny), même si nous ne commençons qu’aujourd’huià comprendre les implications de ce mot.Le service c’est l’effusion spontanée de la Divinité,comme chez Jésus-Christ. C’est le but plus ou moinsconscient de toutes les relations humaines. C’est unetendance profonde basée sur notre relation universelleavec la Divinité, sur notre relation subjective lesuns envers les autres.Dans ce texte, nous nous limiterons à quelquesaspects de cette notion de service. Il nous sembleimportant d’intégrer tout d’abord cette notion dans larespiration de l’Ame du monde dont l’âme spirituellehumaine n’est qu’un cas particulier. Il y a de grandsserviteurs de l’Ame du monde (ce sont les Rayons)comme l’homme est un modeste serviteur de sonâme spirituelle.Comment en effet, cette Ame spirituelle humaines’y prend-elle pour concrétiser dans le temps etl’espace, le Plan divin? Nous verrons que le serviceest au cœur de cette transposition, qu’il participe doncà la création, à la manifestation divine. Il est donc l’undes éléments moteurs de la manifestation de l’énergied’Amour au sein de notre système solaire actuel.LA RESPIRATION DEL’AME : INVOLUTIONET EVOLUTIONL’Ame du monde est le grand médiateur entre leDessein divin et son expression dans la matière (voirla figure 1). Elle est de nature bipolaire ce qui lui permetde jouer ce rôle d’aimant entre le Dessein divin(l’Esprit) et la Matière. Cette bipolarité matérialiseaussi le double mouvement qui s’établit à partir del’Ame du monde pour faire en sorte que le Plan divinse traduise dans la matière en termes de formes.Dessein divin+–+–Amedu MondeAme du MondeMatièreMatièreFig. 1 - La respiration de l’âme du Monde- L’involution est l’expiration : les fragments d’âme s’emprisonnent dans la Matière (formes)- L’évolution est l’nspiration : l’âme se libère des formes et retourne à sa source.VOLUNTIOINENOITVULO
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 10D’abord un mouvement d’involution où les fragmentsd’Ame se pulvérisent, se différencient en desmyriades de formes, séparées les unes des autres,antagonistes. Puis un mouvement d’évolution oùl’âme prend conscience d’elle-même dans chacunedes formes, se libère des enveloppes matérielles desformes et retourne dans la gloire du plan qui est lesien. C’est la respiration de l’âme : l’involution quiconduit à l’emprisonnement dans la matière, puis l’évolutionoù l’âme se libère (expiration, inspiration).L’objectif est double pour l’âme et donc, en fin decompte, le Dessein divin. Tout d’abord manifester,sur Terre, le royaume intérieur de l’âme. Et ensuiteparticiper au grand processus de Rédemption.Entrer dans la forme matérielle c’est pour l’âmeaccroître la vibration de toutes les entités propres àla matière (les élémentaux) et donc un jour pouvoirles entraîner dans un processus évolutif et les fairemonter avec elle.Les artisans de cet immense processus ce sont,avons-nous déjà dit, les 7 Qualités divines, les 7Rayons divins. Un très beau texte résume cette aventure1 .« Les 7 Frères s’aiment, et pourtant chacun cherchependant de nombreux éons, le sentier de lahaine. Ils se haïssent et s’entretuent jusqu’à ce qu’ilstrouvent ce qui ne meurt pas et n’est pas blessé.Alors ensemble, ils se dressent et servent et par leurservice, les 7 soleils sont consumés ».C’est nous qui soulignons: le service est la clé duprocessus du retour, de la libération.Le même processus est à l’œuvre dans l’évolutionhumaine (figure 2). Les deux voies (involution etévolution), symbolisées dans la Bible par la parabolede l’Enfant Prodigue, délimitent les paires d’opposés(Mal - Bien, Matière – Esprit, etc..) au sein desquellesil convient de trouver l’équilibre. La voie d’involutiona souvent été décrite dans les différentes religionsou traditions comme la voie du Mal (chute,péché originel, etc..) qu’il fallait cacher, refouler. Enfait elle est une voie aussi nécessaire que la voie duBien. Les réactions négatives à son égard se comprennentaussi: l’homme, par son libre-arbitre, d’autantplus puissant que l’on atteint le statut de personnalitéintégrée, l’a amplifiée, créant ce fameuxsentier de la main gauche. Psychologiquement parlant,la voie d’involution passe par la conscience demasse et la conscience de la personnalité intégréeorientée matériellement. La voie d’évolution passepar la conscience de la personnalité intégrée à orientationspirituelle et par la conscience de groupe.Consciencede masseConscienceindividuelleà orientationmatérielleAme spirituelle humaine–Voie du MILIEUMATIÈRE+Consciencede groupeLoi de SACRIFICELoi deSERVICEConscienceindividuelleà orientationspirituelleFig. 2 - L’évolution de l’âme spirituelle humaineAprès son incarnation dans des personnalités de plus enplus orientées matériellement (involution), l’âme se libèrepeu à peu de la matière dans des personnalités de plus enplus orientées spirituellement. Le clair discernement entreles deux sentiers (involution et évolution) révèle le sentierétroit comme le fil du rasoir qui se trouve entre les deux,c’est la «noble voie du Milieu» du Bouddha, elle indique lasubtile ligne de démarcation entre les paires d’opposés(Mal-Bien, Matière-Esprit, etc.)La voie spirituelle d’évolution conduit au serviceet passe par la maîtrise des paires d’opposés.« A mesure que l’aspirant avance, il équilibre lespaires d’opposés. On peut compter sur lui pour servir.Il est entendu dans les rangs des Hommes, dansles rangs des Devas. Il atteint le cœur des hommesd’une manière ou d’une autre. C’est un serviteur del’humanité » 2 .L’IMPULSION DE SER-VIR EST UNE IMPUL-SION FONDAMENTALEDE L’AMEOn entend souvent dire: Où dois-je servir? Quelservice dois-je rendre? Ce sont des questions essentielles.Il serait erroné d’y répondre par une activitéforcenée. « Le véritable service découle spontanémentd’un cœur aimant et d’un mental intelligent » 3 . Il
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200611peut concerner la vie quotidienne, l’entourage immédiat,l’environnement spirituel, la nation, un groupespirituel, la Hiérarchie autour du Christ, etc.L’étude du juste motif des actions est essentiel.Elle conduit naturellement au service juste qui« dans sa forme objective est pareille à la conscienced’où provient l’incitation à agir » 4 Des questions doiventtoujours accompagner cette activité de service.Suis-je poussé par une impulsion de l’âme ou par l’émotion,l’ambition de briller ou le désir d’être aiméou admiré, l’amour du pouvoir.« La sagesse est l’amours’exprimant dans le service. » 5LE SERVICE EST UNMODE SCIENTIFIQUED’EXPRIMER L’AMOUR-SAGESSECe mot de « science » peut paraître ici incongru.Il n’a pourtant rien de surprenant. La science contemporainea depuis quatre siècles décrypté, avec beaucoupde succès, les lois de la nature. La culturehumaine prendra aussi conscience, un jour, qu’il y ades lois de l’intériorité. Elles seront tout aussi objectivesque les lois des phénomènes extérieurs. Le serviceen tant que qualité spirituelle, sera reconnucomme l’expression phénoménale d’une réalité intérieure.Cette caractéristique s’exprime par une loi.Cette loi de service, avec la science de la méditationet la science de la construction du pont de lumière(qui met en relation l’étincelle divine et la personnalité)forme la base de l’éducation des temps à venir. « Lascience du service est plus importante que la sciencede la méditation, car c’est l’effort et l’activité acharnéedu disciple serviteur qui évoque les pouvoirs de l’âme,qui font de la méditation une nécessitéessentielle » 7 … La méditation à elle seule est aussi uninstrument de service et une zone où le mal est scellé,neutralisé et rendu impuissant. « Sceller la porte de lademeure du mal », c’est précisément quitter la voieinvolutive et entrer dans la voie évolutive.Que nous dit d’essentiel cette loi de service. Toutd’abord, ce que le service n’est pas. Ce n’est pas selibérer de notre mauvaise conscience. Ce n’est pasamener les autres à ce que souhaite le serviteur. Cen’est pas un désir fanatique de marcher sur les pasdu Christ. Le service n’est pas la conséquence d’undésir de perfectionnement spirituel. Le service n’estpas non plus une mode. Il faut servir non pas avecun sens rigide du devoir, mais avec cette spontanéitéaimante qui emporte tout avec elle.En revanche, l’être qui développe la qualité d’innocuité,ne causant de tort à qui que ce soit, devientun canal pour l’âme quand il sert. Les forces quiéveillent, stimulent et dirigent le plexus solaire sontalors orientées vers le centre du cœur. Cela provoquela fermeture de la porte astrale et l’ouverture vers l’énergiechristique du « cœur ».« Le service est un besoin créateur,une impulsion créatrice, une formidableénergie créatrice » 8LE DISCIPLEET LE SERVICEDisciple renvoie à discipline. Il n’y a qu’une discipline: servir l’âme, obéir à l’âme. Cette notion dedisciple doit être comprise au sens large. Elleregroupe tous ceux qui, inconsciemment ou consciemment,travaillent pour la concrétisation du Plandivin (voir l’article d’Alice Schneider sur le NouveauGroupe des Serviteurs du Monde). « Certains desplus grands serviteurs du monde sont des hommeset des femmes très proches de la Hiérarchie spirituelle.Ils travaillent sous sa direction, sous soninspiration et son impression; ils ne savent rien dece que l’on appelle l’ésotérisme, ne connaissent pasla Hiérarchie et ignorent (dans la conscience du cerveau)ses membres, les Maîtres de Sagesse ». 9Le disciple serviteur « n’écoute pas ce que dit lemonde, il écoute ce dont il a besoin » et il travailleavec les trois aspects divins:« Il sert d’abord par l’activité (3 e aspect divin) etl’emploi de son intelligence, en utilisant les hautesfacultés du mental,Il sert par amour (2 e ) devenant à mesure que letemps passe, un des sauveurs des hommes. Vientune vie où l’ultime sacrifice est accompli et dans l’amouril meurt pour que les autres puissent vivre.Il sert alors par le pouvoir 1 er qui découle de l’amouractif intelligemment appliqué » 10Le véritable serviteur adresse l’invocation suivante:« Que la puissance de la Vie Une afflue par legroupe de tous les vrais serviteurs.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 12Que l’Amour de l’Ame Unique caractérise la viede tous ceux qui cherchent à aider les Grands Etres.Puissé-je remplir mon rôle dans l’Œuvre Uniquepar l’oubli de moi, l’innocuité et la parole juste » 11 .« L’efficacité intérieure entraîne l’efficacitéextérieure. L’efficacité extérieureentraîne l’efficacité intérieuredans la Hiérarchie. » 12LIBERTE ET JOIE DANSLE SERVICEL’être humain, à un moment donné de son évolution,doit prendre le chemin du retour. « Quandl’homme accomplit ceci consciemment, quandvolontairement et avec une entière compréhensionde ce qu’il doit accomplir, il entreprend de libérer lavie intérieure des voiles qui la cachent et des enveloppesqui l’emprisonnent, il découvre que laméthode par laquelle ceci est accompli, est celle dela vie subjective de la méditation et de la vie objectivedu service. Dans le service se trouve la renonciationet c’est pourquoi le subjectif trouve sa libérationdans le service, et se libère de la manifestationobjective » 13 .« Le service est un attribut de l’énergie divineopérant toujours dans l’aspect destructeur, car ildétruit les formes en vue de libérer. Le service estune manifestation du principe de libération. Mort etservice sont deux aspects de ce principe.Le service sauve et libère, à des niveaux divers,la conscience emprisonnée. On peut en dire autantde la mort » 14 .« La joie s’installe comme un oiseaudans le cœur, mais en volant il a faitson chemin de l’endroit secret dans latête. Je suis cet oiseau de joie. Parconséquent, c’est avec joie que jesers. » 15LA VOIE DU MILIEU ETLES LOIS DE SERVICE ETDE SACRIFICECes deux lois nous portent au cœur du desseinde notre Logos solaire (notre Dieu) dans le systèmesolaire actuel. Dans un précédent système solaire, le3 e aspect divin, le Rayon d’Intelligence Active –Matière (voir la figure 3) a été pleinement exprimé.Dans le système solaire actuel, en partant du 3 easpect divin, doit être exprimé le 2 e aspect divin, lerayon d’Amour Sagesse.R 1Volonté divine+R 2Amour-Sagesse+ – –Système Solaire actuelR 3Intelligence active - MatièreR 4Harmonie parle conflitR 5ScienceconcrèteR 6IdéalismeReligionR 7OrdreFormeFig. 3 - L’évolution dans notre système solaireDans une précédent système solaire notre logos développa l’aspect Intelligence active - Matière.Dans le système solaire actuel le dessein de notre logos solaire (notre Dieu) est de faire émerger l’énergied’amour en partant de la base matérielle développée dans le système précédent.R = les 7 qualités divines de l’Ame du monde ou Rayons.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200613Au stade actuel de notre évolution humaine c’estdonc cinq états de conscience qui, pleinementvécus, vont faire d’un homme un Maître de Sagesse,capable de matérialiser pleinement cette énergied’Amour-Sagesse. Ces cinq plans sont sous la dominationdes cinq rayons relevant du 3 e aspect divin.Cela n’empêche pas, bien entendu, la manifestation,sous chacune de ces dominantes, des sept Rayons.Ils sont partout (voir la figure 4).Volonté divineCŒUR+Mental–Emotionnel – +Physique Ethérique +–Voie du MilieuR2R3R4R5R6R7Loi de SACRIFICELoi de SERVICEFig. 4 - Etats de conscience et Voie du Milieu.Le plein accomplissement de la Voie du Milieu passe par ladestruction du corps causal (le corps de l’âme dans le planmental). Il suppose l’équilibre entre les paires d’opposésdes plans émotionnel et christique (R 6 et R 4 ). Il passe aussipar la neutralisation de la brisure du plan mental (R 5 ) etl’ouverture du voile qui donne accès à l’éthérique (R 7 ).R = les rayons (voir légende fig. 3)= cette géométrie est celle du 3 e aspect divin qui vaengendrer le 2 e aspect (Amour-Sagesse). Elle est la synthèsedes éléments horizontaux (paires d’opposés) et des élémentsverticaux précédemment commentés.Les Rayons sont les ouvriers de l’Ame du monde.Comme elle, ils s’expriment de façon involutive ouenfermante et de façon évolutive ou ouvrante. Leurmanifestation involutive est matérialisée par le signe(-), leur manifestation évolutive par le signe (+).La Voie du Milieu résulte du jeu involutif (-) etévolutif (+) des Rayons R 7 / R 6 / R 5 / R 4 , le Rayon 3étant la synthèse de ces deux processus. Il ne fautpas oublier que les Rayons sont la manifestation del’Ame du monde, chacun en reproduit la respirationque nous avons décrite au début de ce texte. La Voiedu Milieu passe par la neutralisation de la brisurerésultant du Rayon de Science concrète (R 5 ) au planmental lors de l’involution, passe aussi par la déchiruredu voile créé au plan physique par le Rayond’ordre et de morphogénèse (R 7 ). La Voie du Milieuest la conséquence de l’équilibre entre les pairesd’opposés du plan émotionnel relié au Rayon d’idéalisme(R6) et à la loi de service, l’équilibre aussi ausein de la polarité du plan du cœur où domine leRayon d’Harmonie par le conflit (R4) et la loi desacrifice 16 .La voie du milieu ainsi décrite inclut puisdépasse le stade de l’âme spirituelle humaine qui,dans un ultime sacrifice, comme nous allons le voir,disparaît.« Les lois de service et de Sacrificegouvernent entièrement le 2 nd aspectdivin dans toutes ses parties, grandesou petites. » 17LA LOI DE SACRIFICECette loi n’est pas celle du dessein égoïste desalut personnel et individuel comme elle a parfois étéinterprétée dans les 2 000 ans de christianismeécoulés. Elle est celle des Sauveurs du monde participantau grand processus de libération inhérent auDessein de notre Logos planétaire qui cherche à fairede cette planète une planète sacrée où les énergiesspirituelles domineront les forces matérielles.La loi de sacrifice est colorée par le Rayon d’harmoniepar le conflit (R 4 ). Elle va donc jouer un rôleessentiel compte tenu de l’importance et de la puissancedu R 4 dans le processus de libération que vit (etnous avec), notre Logos planétaire. Par ailleurs, la jonctioninvolution-évolution, est sous la dépendance du R 4 .Cette loi de sacrifice est l’aboutissement du processusd’évolution humaine:- il y a tout d’abord l’instinct vers l’améliorationindividuelle qui s’accompagne d’égoïsme et d’ungoût accru pour les possessions matérielles.- puis vient l’instinct vers une amélioration desconditions des autres. D’abord provenant d’unmotif égoïsme : se donner bonne consciencedevant la souffrance- ensuite c’est le service pur et désintéressé quiest une qualité de l’âme,- enfin l’être tend vers le sacrifice complet du soiinférieur séparé, au moyen de « demeurerdans un état spirituel ».Plusieurs mots caractérisent cette loi de sacrifice:- Elle est l’impulsion à donner. Le don de sonénergie, de son temps, de la vie dans certainscas. C’est la loi de ceux qui choisissent demourir.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 14- Elle est la renonciation. La renonciation est unecaractéristique de l’âme spirituelle, comme celaest raconté dans ce très beau texte:« Pas à pas, le serviteur détourne son attentiondes choses de la personnalité et, dans le service, ilapprend le pouvoir et l’amour.Il donne, et par conséquent, il reçoit.Il vit une vie de renonciation et les richesses duciel se déversent sur lui.Il donne tout et se trouve comblé.Il ne demande rien pour lui et il est l’homme leplus riche de la terre » 18 .Un jour, l’âme spirituelle humaine doit mêmerenoncer à elle-même. Elle est, ne l’oublions pas, leFils et lorsque « Lui et son Père ne font plus qu’Un »,l’âme n’a plus de raison d’être. En fait, ce n’est pasl’énergie de l’âme qui disparaît mais le corps causal,le véhicule de cette énergie « L’âme se tenant entrel’étincelle divine et la personnalité se prépare à laGrande Renonciation - Renonciation que la personnalitérend possible – puis disparaît et laisse la personnalitéet l’étincelle divine parfaitement unies ». 19Il y a deux façons de mourir :« La mort de ce qui est inférieur demanière à libérer ce qui est plus élevé(libération de la forme)Ou bien, sur une échelle plus vaste, lamort de ce qui est plus élevé sur l’échelled’existence, de façon à libérerce qui est inférieur » (descente dans laforme) 20 .REFERENCES(Tous les ouvrages sont ceux de A.A. Bailey, les pagessont celles de l’édition anglaise)1 - Traité sur le Feu cosmique, p. 12452 - Traité sur le Feu cosmique, p. 8613 - Traité de magie blanche, p. 1804 - Traité de magie blanche, p. 2045 - Lettres sur la méditation occulte, p. 2866 - La loi de service, Psychologie ésotérique -volume II, p. 1187 - L’état du disciple dans le nouvel âge,volume I, p. 598 - Psychologie ésotérique, volume II, p. 1309 - L’état de disciple dans le nouvel âge, p. 2410 - Lettres sur la méditation occulte, p. 11611 - Traité de magie blanche, p. 26112 - L’état de disciple dans le nouvel âge,volume II, p. 74313 - Lettres sur la méditation occulte, p. 24014 - La guérison ésotérique, p. 44115 - L’état de disciple dans le nouvel âge,volume I, p. 15816 - La loi de sacrifice, Psychologie ésotérique,volume II, p. 8717 - Le Traité sur le Feu cosmique, p. 90218 - Traité de magie blanche, p. 11719 - L’état de disciple dans le nouvel âge,volume II, p. 25420 - Psychologie ésotérique, volume II, p. 94Roger DURANDA NOS LECTEURS, POUR PRECISER L’ETHIQUE DE NOS PUBLICATIONSNous nous efforçons d’appliquer au mieux, les règles de travail du Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde 1 ,c’est à dire de transmettre des informations, des réflexions, qui contribuent à stimuler la bonne volonté, la compréhensioninternationale, l’éducation et les réalisations scientifiques, partout dans le monde.Nous nous attachons à ne rien dire, écrire, publier, qui puisse être considéré comme une position partisane ouune attaque et susciter l’antagonisme de quelque instance sociale que ce soit.Nous nous attachons à ne pas alimenter la haine ni la séparativité entre les groupes et les peuples.Nous tentons, dans un esprit fraternel, de stimuler la réflexion, d’exprimer la compréhension et l’amour et demettre l’accent sur l’humanité considérée comme un tout.1) BAILEY. A., Psychologie Esotérique, p.626.LE COMITE DE REDACTION
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200615JE SERS, TU SERS, IL SERT…On voit aujourd’hui se manifester de plus en plus, un désir sincère de répondre aux besoinsgénérés par une situation mondiale préoccupante qui exige de tous une attention croissante.Voici quelques conseils de base pour guider les premiers pas de ceux dont le cœur s’ouvre à« l’appel du Service » et qui tentent de réussir le challenge de concilier une vie de citoyenresponsable dans leur propre sphère d’activité, et une vie pratique de Service qui n’est pasexempte de certains écueils.Cet article s’appuie sur les innombrables informationsdonnées sur le service dans l’œuvre d’A.A.Bailey. Pour plus de facilité, on peut s’aider de la compilation«Servir l’humanité» parue aux Editions Trust.QU’EST–CE QUE LESERVICE ?« Ce n’est ni une activité vers laquelle on doit tendre,ni un exploit, ni une méthode pour sauver lemonde… » 1 .On ne peut ni l’imposer, ni se l’imposer, ni l’enseigner…Le service est une manifestation spontanée de laVie, une respiration de l’âme. C’est le premier effetvéritable se manifestant sur le plan physique du faitque l’âme commence à s’exprimer : il découle normalementet spontanément du contact avec l’âme.Ce contact provoque un changement de regard:le nombril prend de l’ampleur, le cercle s’élargit du“je” au “nous”, le groupe entame sa déclinaison en“–al”: du familial à l’amical, du social au national etau mondial. Puis la vision s’élargit encore, escaladeles plus hauts sommets, se perd dans les étoiles etl’évidence s’installe d’un Plan à servir.Le Service devient alors une formidable énergiecréatrice, un véritable besoin et par excellence, latechnique des justes relations qui « apportera finalementla lumière dans un monde égaré ».QUELS DANGERS ?QUELLES ERREURS ?Le service est généralement vécu commequelque chose d’extrêmement désirable, et on minimisetrop souvent sa difficulté. Il nécessite « uneffort délibéré, une sagesse consciente et la capacitéde travailler sans attachement »« Un bon cœur sert puissamment…à condition qu’il soit maintenu à sajuste place par une tête sage »Ces qualités ne sont pas faciles à acquérir etpourtant, la tendance à servir, initiée il y a 2000 anspar le Christ qui en a semé les premières grainesdans la conscience humaine, est une attitude très largementrépandue. Elle entraîne immanquablementchez les êtres qui ne sont pas prêts, en même tempsqu’une grande aspiration, des comportements erronésdus à des motivations imparfaitement maîtrisées.La tête manque encore de sagesse et le cœur seréduit souvent au « à vot’ bon cœur m’ssieursdames ».La Loi de Service 1 présente ainsi cinq miragesmajeurs auxquels sont confrontés tous ceux quis’engagent sur ce chemin:1/ Le service permet de se libérer de samauvaise conscienceOn s’occupe des pauvres et des malheureux. Onveut aider ceux dont les conditions misérables nousmettent mal à l’aise, nous rendent coupables. Oncotise aux multiples mouvements humanitaires etnotre bonne conscience est à la mesure du nombrede justificatifs qui s’accumulent dans le dossier« impôts ». C’est un moyen de se libérer de son malaiseet d’éluder le vaste problème de la juste répartitiondes richesses mondiales.1. Bailey A., Traité sur les 7 Rayons II, « Loi de service » p. 116, éd. Lucis.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 162/ Le service est le signe d’un tempéramenttrop actifL’esprit satisfait de soi-même, on fait des effortsénergiques, on accomplit une foule d’actions pourmodifier les situations qui nous paraissent inacceptableset les rendre telles qu’on pense qu’ellesdevraient être. Au passage, on oblige les autres à seconformer à sa propre vision et on se laisse envahirpar son propre intérêt ou son ambition.3/ Le service est obéissance mystiqueNous devons suivre les pas du Christ, imiter sonaction. Le service est alors effectué en vertu d’uneobéissance à un idéal extérieur et non par un élanspontané du cœur vers ceux qui sont dans le besoin.4/ Le service est un désir de perfectionspirituelleUn disciple DOIT servir parce qu’il a appris qu’ildevait le faire. Même s’il n’est pas prêt. Il cherche doncà tout prix un champ de service, s’impose un travailqui ne lui est pas forcément destiné et génère en luiune tension qui devient à la longue insoutenable.5/ Le service est à la mode« La marée monte ». Chacun s’active dans desmouvements sociaux, des œuvres diverses, tâched’améliorer les conditions misérables des humainsdéfavorisés… C’est une forme d’activité de groupequi apporte parfois beaucoup plus à celui qui sert(amis, reconnaissance, sentiment de puissance)qu’à celui que l’on sert.Mais… direz-vous… tout cela est aussi lamarque du Service!Oui. Il est bien difficile parfois de faire la part deschoses. Seuls l’état de conscience et les motivationsdiffèrent entre « celui qui sert » et « celui qui rendservice ».Conscience du Plan, divine indifférence quantaux résultats et à la reconnaissance, renoncement àce qui est personnel au profit du groupe, sont, entreautres des indices de motivation juste. Pour le reste,comptons simplement sur la loi qui permettra lesréajustements.Le serviteur lui-même n’est pas à l’abri des dangerstant que sa personnalité n’a pas lâché les commandes.Son mental puissant bascule insidieusementdans l’orgueil et cahote d’écueil en écueil…On trouve alors le chef de groupe, qui n’a pas forcémentcherché à l’être, mais dont les membres – qu’ila lui-même attirés - incarnent et copient la pensée.On trouve celui « qui a les yeux plus gros que leventre », qui s’éparpille dans un trop grand nombrede domaines où on n’a pas besoin de lui, et ne s’entient pas à sa ligne de service.On trouve celui qui donne trop d’importance à unaspect du Plan au détriment des autres ou qui s’occupede ses petits plans pensant qu’ils font partie duGrand.On trouve celui qui ne sait pas se garder de lafatigue due à un effort prolongé et qui oublie que leMaître, avec un sage discernement, distribue le travailsans imposer jamais plus que ce qu’un êtrehumain peut faire.On trouve celui qui est tellement centré sur le travailà faire qu’il en oublie les leçons qu’il doit luimêmeapprendre: « vivez comme vous l’enseignezet que vos valeurs demeurent claires pour vous ».On trouve… On trouve… On trouve…Et pourtant… Un service est réellement et effectivementrendu. Tous ces mirages destinés à se dissoudreun jour, toutes ces erreurs accomplies avecune authentique sincérité, ne sont que le prélude àun Service véritable qui se mettra en place spontanémentau jour et à l’heure. Ils sont la preuve mêmeque l’humanité commence à réagir aux influences duVerseau auxquelles elle est soumise dans le but de larendre capable de focaliser sa conscience sur le planmental, de transférer l’énergie de son centre solaireà son centre cardiaque. Dans le but d’ouvrir toutgrand le cœur à l’énergie d’Amour qui palpite à sesportes. Un jour…En attendant ce jour, acceptons lucidement laréalité: « si le mental de ceux qui reçoivent le messageest instable ou trop satisfait de lui-même, s’il ya orgueil, désespoir, complexe d’infériorité, la visionne parvient pas dans toute sa clarté. Si le corps émotifvibre avec violence à un rythme imposé par la personne,si le corps physique est souffrant, empêchantla concentration de l’attention, qu’arrive-t-il ? LeMaître s’éloigne tristement, désolé à la pensée que letravailleur a perdu l’occasion de servir, par sa proprefaute et il cherche quelqu’un d’autre pour faire ce quiest nécessaire, quelqu’un qui peut-être convientmoins bien, mais qui est le seul disponible à cemoment. »Et que cela ne nous empêche pas de continuer ànous interroger sur le Service!
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200617QUEL SERVICE ?Comme toujours, notre regard, hypnotisé par lereflet et la forme, a tendance à négliger la cause etl’on entend fréquemment cette question de plus enplus pressante, avide, inquiète: « Que puis-je faire?Quel est mon rôle? Comment puis-je servir? ».Le Maître Tibétain déclare à ses disciples :« Quel sera votre Service?… Il ne m’appartientpas de vous indiquer les activités de votre personnalité.C’est votre propre âme qui doit le faire… Le discernementvous indiquera la manière, le moment etle mode de votre Service… L’accomplissementd’une tâche que vous imposez au sein du champ devos limitations karmiques et du milieu où votre destinéevous a placé, est tout ce qu’on vous demande.… Que la simplicité soit votre guide et qu’unamour réfléchi soit votre principal objectif.Choisissez un champ de service ayant des limitesbien définies… Ensuite, travaillez mentalement etphysiquement dans ces limites. »« Que votre service demeuredans le champ de contact où vousvous trouvez et n’essayez pas d’atteindrela planète tout entière ! »Voilà qui remet les pendules à l’heure!Cessons de chercher midi à quatorze heures, deconstruire des projets grandioses et irréalisables, denous croire investis de missions extraordinaires.C’est ici et maintenant que les choses se passentet c’est mon jardin qu’il s’agit de balayer.Et si, avant de penser à sauver le monde, je m’intéressaisà me sauver moi-même? Si je m’occupaisde cette forme à moi confiée par mon âme et si j’enfaisais l’état des lieux ? Un inventaire en somme,destiné à comprendre un peu mieux de quels outilsje dispose et dans quel état ils se trouvent…Il ferait beau voir que, descendue des nuagesavec un équipement de jardinier, je m’acharne à vouloirenseigner les mathématiques supérieures ouvice-versa…Il ferait beau voir que, chirurgien, j’opère avecdes instruments souillés, rouillés, hors d’usage…Eh bien, lorsqu’avec une bonne volonté débordantenous cherchons à servir – ou à rendre service…faisons-nous bien la différence ? - n’est-cepas exactement ce genre d’erreur que nous commettons,détournant notre attention d’une vie quotidiennequi nous paraît insipide et sans valeur, cherchantavec acharnement et parfois désespoir ce quenous pourrions faire pour l’humanité?Nous oublions alors que le service est uneconséquence naturelle qui « coulera avec spontanéitédans la bonne direction si tout le soin nécessaireest donné à l’aspect essentiel du service : lecontact avec l’âme ».La meilleure façon de servir, c’est demettre avant tout l’accent sur lecontact avec l’âme et non pas sur laforme que prendra le service.Faisons confiance à notre âme qui sait exactementoù nous en sommes, si nous sommes prêt àservir spontanément ou pas et qui nous a équipé dela manière la plus juste qui soit (configuration astrologique,Rayons) 2 afin que nous puissions accomplirle Service qu’elle a pris en charge dans la manifestationdu Plan divin.Contentons-nous d’être l’instrument obéissant etclairvoyant qu’elle nous demande d’être et cessonsde nous poser de faux problèmes pour nous poser,peut-être, la vraie question : « Où en suis-je ducontact avec mon âme? Suis-je un canal assez pur àtravers lequel la force spirituelle peut s’écouler librementou ai-je conscience d’avoir à libérer la voied’accès? ».« La recherche et l’examen de ses limitationset de ses défauts, doit être leprincipal objectif de l’aspirant ».QUELLES METHODESPOUR UNE VIEDE SERVICE ?La première étape consiste donc à intensifier nosefforts afin de purifier nos trois corps, à chercher àcontrôler et à utiliser sagement notre personnalité.2. Voir l’article de Annie Gaidier dans ce même <strong>bul</strong>letin.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 181/ Contrôle de la Personnalité« Celui qui aperçoit sagement où se trouve saplace, grande ou petite, dans l’ordre général, sertavec discernement; il évalue sobrement ses capacitésmentales et intellectuelles, son état émotionnel etses moyens physiques, appliquant alors l’ensemblepour bien remplir sa tâche ».a/ un sage contrôle du véhicule physiqueC’est un élément parfois oublié par les disciplesqui possèdent la curieuse faculté de pouvoir continuerleur travail en dépit de tout ce qui peut leur arriverphysiquement! Ils apprennent à vivre avec leursfaiblesses physiques et dans des conditions adversesen ne centrant pas leur attention sur elles, maisen maintenant leur travail à son haut niveau habituel.Il n’en demeure pas moins que garder et ménagersa force physique afin de toujours rester disponiblegrâce à un repos et à un sommeil adéquat, àune nourriture saine 3 reste une règle essentielle.Quand le corps physique est en mauvais état, il a dumal à répondre à un afflux de forces qu’il est incapablede diriger.« Celui qui se rend compte que chaque jour nerenferme que 24 heures et comprend qu’il est capablede dépenser une certaine force et pas davantage,ajuste sagement sa possibilité et le temps disponible».b/ Ferme surveillance du Corps émotionnelTant qu’un certain état de pureté n’est pas atteint,il n’est pas question de service. La vision estconfuse, « on perd de vue la grande route droite quiconduirait au but ».Mais celui qui sert n’est pas pour autant totalementdélivré du miasme astral… A cette étape, pourse libérer de l’orage émotionnel intérieur, le « celam’est égal » constitue l’un des moyens les plus efficaces.Les réactions sont simplement reconnues,vécues, tolérées. On ne leur permet pas de causer lamoindre limitation. Le serviteur s’efforce de cultiverla sérénité, la stabilité et un sentiment de confiancetranquille dans la loi divine qui lui permet d’avancercalmement sur la voie.c / Développement du Véhicule mentalIl s’agit d’atteindre la clarté de la pensée quantaux problèmes personnels.C’est par la méditation que nous pouvonscontacter notre propre objectif de service. Le mentaldoit être entraîné afin qu’il puisse se révéler comme« une stable fondation pour la sagesse divine ». Lasagesse supplante la connaissance mais exigecependant cette connaissance comme un pas préliminaire.Il s’agit d’acquérir une « connaissance disciplinée» qui contribue à « stabiliser le mental inférieurafin que le supérieur domine et que la facultécréatrice puisse être projetée à travers le silence. »2 / La Perfection dans l’actionAttention! Nous sommes bien loin ici du perfectionnismede la Personnalité…Pas de chimères glorieusesni de service spectaculaire mais une applicationimmédiate de toutes ses facultés au prochaindevoir.« La vie progresse pas à pas, mais chaque pas,fait au bon moment, et chaque moment sagementoccupé, permettent de parcourir une longue distanceet une vie bien employée… Tous ceux qui aspirent auservice sont mis à l’épreuve dans les petits détails dela vie quotidienne.…En cas de crise, comment « Ceux qui guidentla famille humaine » pourraient-ils avoir confiance encelui qui agit négligemment et sans jugement dansson travail quotidien? »Trop souvent la notion de service relève dumythe: on doit servir si on veut avancer sur le cheminspirituel. Ce désir de perfection spirituelle estl’une des erreurs sur le Sentier, nous l’avons vu,parce que, si la théorie est correcte, le service n’estpas encore devenu une « substance vivante » et l’oncherche bien loin des choses extra-ordinaires àaccomplir : c’est bien le moins qu’on puisse fairepour l’âme pense-t-on en toute bonne foi ! Mais,dans cette quête d’un service à offrir au monde, onse détourne de la vie, on devient distrait, on prend lafuite…Pourtant, « le service de toutes les grandesentreprises est fondé sur les petits détails, les tâchesmineures fidèlement accomplies ». Etre à sa place etaccepter au jour le jour, humblement, d’accomplir satâche, parce qu’elle doit être faite, et que personne nela fera pour nous, c’est cela le service.3. Voir notre <strong>bul</strong>letin 22 sur l’alimentation.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200619Il n’est pas besoin de parcourir le monde, d’émaillersa vie d’actions éclatantes : si cela se fait,c’est que l’âme en avait le projet. Mais un travail auquotidien, accompli avec courage, persévérance, etdans la gaîté, quelles que soient les circonstancesextérieures, assumé de manière responsable, c’estaussi une belle manière de servir.Poursuivre son travail sans se soucier du résultat,ne pas tirer orgueil de ce qui a été accompli ni sereprocher un manque de réalisation, ne pas perdrede temps en contemplations stériles (« je ne fais pasassez ou pas assez bien ») et avancer fermementvers l’accomplissement de son prochain devoir, c’estencore une manière de servir.L’outil peut douter, la personnalité se poser desquestions: c’est elle en effet qui tient le volant dansl’action. Mais à un autre niveau, elle est agie et là, iln’y a aucun doute. Peu importe alors si le résultatenvisagé n’a pas été atteint, si l’on perd l’approbationdes proches « pourvu qu’ait été accomplie fidèlementl’action la plus haute qu’on pouvait faire,pourvu que le sentiment de contact intérieur resteintact ».« Faites de votre mieuxet reposez-vous survotre âme »seraient évitées si cette adaptabilité devenait uneréalité pour chacun ! Il m’est fréquemment arrivéd’accompagner des personnes terriblement anxieusesavant un examen ou un entretien professionnelimportant. Malgré leur sérieux, leur préparation, leurqualification, un vent de panique balayait touteréalité. Les inciter à se reconnecter avec la notion dejuste place, d’action juste en terme de service et deprojet de vie, leur a permis de faire face avec uncalme confiant et de réussir haut la main.« C’est une partie de la sagesse, pourtous ceux qui servent, de ne pas sesurestimer ni se sous-estimer »C’est également une grande qualité de l’âme quecette humilité qui permet, en acceptant lucidementses limites, de servir à la juste place. Ce ne sera pasforcément la place qu’on aurait choisie, ni celle quiglorifie la personnalité. Le travail effectué n’est pasforcément reconnu, mais cela « est égal » à partir dumoment où l’on est emporté dans un flot puissantqui fait de nous une pièce de la mosaïque humaine etoù l’évidence s’impose qu’on ne fait plus que répondreaux besoins du monde, sans se poser la questionde savoir ce que et si on doit faire. On fait parce queçà s’impose. Point. Le temps des questions estrévolu:3 / Adaptabilité« Soyez prêts à rester toute votre vie dans unposte peu spectaculaire et apparemment peu important…mais soyez également prêts à vous dirigervers un travail plus important ».Il n’est pas toujours facile d’abandonner uneplace et un travail qui ont souvent demandé beaucoupd’efforts, beaucoup de patience et de persévérance.Le service implique un sacrifice de temps,d’intérêts, de ses propres idées, et une capacité à travaillersans attachement.Devenir un outil entre les mains de l’âme, c’estaccepter que les règles de la partie engagée puissentchanger. Si un autre, moins qualifié que moi, peutfaire mon travail correctement, mon travail lui seraconfié afin que je sois libéré pour une autre tâche oùje pourrai servir mieux. Combien d’angoisses« L’initié ne travaille pas parce qu’ilsait, il sait parce qu’il travaille »4 / Attitude devant les limitationsLe service est, sur le Sentier, une étape à laquelleon ne peut échapper, mais ce n’est pas une étapefacile pour la personne: « maintenant vous servez ettravaillez. Cela vous embarque dans un voyage dedécouverte difficile et nouveau. Vous découvrirez laréalité progressivement ».Ce voyage va nous confronter essentiellement àla loi de Sacrifice 4 : « c’est là la tâche la plus ardue àlaquelle se consacrent aujourd’hui les aspirants dumonde ». Il faudra abandonner l’inférieur pour que lesupérieur le remplace et la personnalité souventrenacle devant ce qu’elle traduit en terme de perte4. Bailey A., Traité sur les 7 Rayons II, « Loi de sacrifice » p. 88, éd. Lucis.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 20avant que l’âme, définitivement, ne soit aux commandes.Alors elle essaie d’échapper, la personnalité, d’échapperau choix, au sacrifice, à l’effort, à la remiseen question. Les alibis sont nombreux et faciles àtrouver : santé, moment, limitations familiales, craintesdiverses et multiples, âge, circonstances,croyance que cette vie n’est qu’une préparation auservice de la suivante… etc.Là encore, les consignes sont claires: « Le discipledoit se prendre tel qu’il est à un moment donné,quels que soient ses moyens et dans n’importe quellescirconstances, entreprendre de subordonner luimêmeses affaires et son temps à la nécessité del’heure… Il s’aperçoit alors que ses affaires sonttenues en ordre, ses capacités accrues et ses limitationsoubliées… C’est dans les clameurs que le travaildoit se poursuivre. Il faut trouver le point de paixau milieu du fracas…… Le problème n’est pas de se débarrasser desdifficultés mais simplement d’y devenir indifférent,de ne pas savoir si elles existent ou non ».Quant à l’âge… inutile de songer à la retraite!!!« Faire face à l’avenir avec la même joie que dansvotre jeunesse, cependant avec une utilité accrue,sachant que la sagesse de l’expérience, le pouvoir decomprendre vous appartiennent et que nulle limitationphysique ne peut empêcher une âme de servir etde se manifester utilement… Il est beaucoup plusfacile à une âme de s’exprimer à travers un corpsvieux et expérimenté qu’à travers un corps jeune etsans expérience, à condition qu’il n’existe ni orgueil,ni désir égoïste, mais seulement l’aspiration à aimeret à servir. »QUELLES QUALITESDEVELOPPER ?Gardons en mémoire à tout instant que c’est parnotre aura que nous stimulons les autres et que l’aurapeut attirer le bon et repousser le moins bon et viceversa.Nous avons donc des choix de vie, de comportements,à faire et quelques conseils à suivre…• « Demeurez humble, sensible aux autres et aucunementému par les circonstances… La clé de tous lessuccès est de comprendre que vous n’êtes qu’uncanal… libre et sans obstacle, que vous ne devezpas obstruer par vos idées, vos plans et vos activitésdu plan physique.• Servez dans un esprit de complète impersonnalitéen éliminant l’ambition personnelle et l’amour dupouvoir.• Retirez-vous entièrement de la scène: votre devoirn’est pas d’aider votre frère à devenir meilleur, c’estson affaire et celle de son âme… votre devoir est delibérer chaque jour un amour ferme et illuminé,exempt de toute critique.• Refusez de prêter attention à l’opinion publique ou àl’insuccès. Ceci se réalise en vouant une oreilleattentive à la voix de l’âme.• Oubliez le passé et tout ce qu’il vous a apporté depeines et de joies, oubliez le soi personnel et tout cequ’il donne et refuse, oubliez ce que vous avez dit ouce qui a été dit à votre sujet et servez simplementavec un cœur joyeux et avec équilibre.• Développez la sensibilité aux nouvelles impulsionsqui inondent le monde aujourd’hui. Ceci par unamour accru de tous les hommes, par la charité etla compréhension qui rendent le contact avec euxplus facile.• Nous avons besoin aujourd’hui de disciples capablesde voir les gens comme ils sont en fait, maiscependant de les aimer et de les servir exactementde la même manière.• Accueillez tous ceux qui cherchent votre aide, avecun esprit d’amour, une absence de critiques personnelleset une intelligente discrétion.• Se rappeler l’injonction « Avant d’être digne de parler,tu dois arriver à la connaissance ». Donc, pensonsd’abord, choisissons les mots justes pourexprimer des pensées justes, cherchant à prononcercorrectement, à donner la juste valeur et la justetonalité à chaque mot qui sort de notre bouche…Alors nos paroles n’apporteront plus la discordemais la grande note de l’harmonie que l’homme doitfaire résonner.• Celui qui peut rester fidèle, continuant à aimer tousles êtres humains, qui rejette le compromis, quirefuse d’éprouver un sentiment de haine, est rareaujourd’hui… Veillez donc… à avancer avec uneclaire vision, un ferme propos et une juste action.• Apprenez à traiter avec patience et compréhensionceux qui sacrifient le bien du groupe à leurs fins personnelleset recourent à des moyens indignes. Allezau-devant d’eux avec amour. Soyez prêts à les releveret à leur offrir l’occasion de servir, sachant quele service est le grand guérisseur et l’instructeur. »« Les Maîtres cherchent à voir si la flamme intérieureproduite par les efforts de réflexion et d’actionssages brûle plus intensément, ou si elle est
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200621cachée et faible à cause du tourbillon des courantsastraux et des ambitions et envies personnelles : lepouvoir de dominer l’astral et de travailler du planmental comptera donc grandement.Ils recherchent ceux qui sont sensibles à la vieintérieure… qui se dédient dans une complète abnégationau bien de l’ensemble ».Ce qui est demandé est finalement bien simple,même s’il nous est difficile de le mettre en place:« Apprenez à agir dans le calme, à remplirvos obligations, à faire votredevoir, à acquérir la maîtrise de vosparoles et à maintenir le calme équilibrequi résulte d’un motif de vie sanségoïsme ».Centrons donc notre attention, lorsque nousaspirons à servir, sur la purification de nos corps dematière, sur l’intensification du contact avec notreâme, et cessons nos vaines interrogations car:« Lorsque l’homme aura acquis lesqualités qui le rendent apte au travailde groupe, lorsqu’un disciple estdisponible pour le travail, il est utiliséactivement là où le besoin est le plusurgent ».Delphine BONNISSOLdelphebonnissol@free.frLivresPrésencede Pierre Teilhard de ChardinRoger DURANDÉditions AUBINEn vente chez l’auteur28 bis, rue Emmanuel Chabrier - 63170 AUBIEREPrix : 17,00 € + 1,50 € de portLE CORPS ÉNERGÉTIQUEDE L’HOMMEAnne BERCOT - AIEVEdition OPERAPrix 8 € + 4 € de frais de port.Disponible à l’<strong>Institut</strong> ALCORADHÉSION À L’INSTITUT ALCOR 2006Cette adhésion comprend l’abonnement au <strong>bul</strong>letinL’association ne vit que par ses membres. Adhérez et faites connaître votre association. Je suis un nouvel adhérent Je renouvelle mon adhésion pour 2006 Adhésion simple: 50 CHF (31 €) Adhésion en tant que membre donateur: 150 CHF (92€) ou plus:Merci de joindre votre règlement avec cette fiche J’offre un abonnement à :d’adhésion à renvoyer à :<strong>Institut</strong> ALCOR - Adresse administrativeBP 50182 - 63174 AUBIERE Cedex FRANCEVirements bancaires:SUISSE: CRÉDIT SUISSE - Agence de MorgesNom (lettres capitales) ..............................................................................................................................................................................................................Prénom (lettres capitales)....................................................................................................................................................................................................Adresse (lettres capitales) ..................................................................................................................................................................................................Compte en monnaie Suisse : 4507-138345-91Compte en monnaie Euro : 4507-138345-92 Code postal................................................................Ville....................................................................................................................................................................FRANCE : BFCC NEF - <strong>Institut</strong> ALCOR SuisseDomiciliation : CC ANNECYRIB 42559 00018 21028071906 85Pays ............................................................................................E-mail ............................................................................................................................................................Tél./Fax/Mobile......................................................................................................................................................................................................................................IBAN FR 76 4255 9000 1821 0280 7190 685BIC CCOPFRPPXXXRenseignements: contact@institut-alcor.org ou 04 50 67 74 39
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 22L’ART DU COMPROMIS SPIRITUELLe service de l’humanité est de participer à la réalisation du Plan sur la Terre. Le Plan est connude la Hiérarchie qui poursuit le même but que l’humanité, mais leur contribution n’est pas identique.La Hiérarchie, les Maîtres, connaissent le Plan; ils « baignent » dans le Plan ; ils travaillentau niveau de l’âme; ils méditent et émettent les nouvelles idées. Grâce à eux, noussavons que le Plan est d’installer l’amour-sagesse sur la planète et dans le système solaire.Cependant les humains constatent tous les jours que l’amour-sagesse est une idée qui est encoreloin (très loin?) de la réalité quotidienne. Il y a un fossé entre les idées et le réel. Notre serviceen tant que disciples est de rendre le Plan compréhensible et attractif pour la masse deshumains. Nous connaissons la situation concrète des humains, leurs besoins actuels et leurspossibilités d’évolution, car nous les partageons directement. Notre service est donc d’adapterle Plan et de trouver les justes compromis afin que les idées spirituelles deviennent des idéauxatteignables par la masse des humains.I.- Qu’est-ce que l’artdu compromisspirituel ?La pratique de l’art du compromis spiritueldemande une compréhension de la technique. Lemot compromis n’est pas loin du mot compromissionet, quant à l’évolution spirituelle, la personnalitéest fréquemment prête à bien des compromis! Alorsqu’est-ce que l’art du véritable compromis spirituel?D.K. nous dit qu’un des éléments de l’art du compromisspirituel consiste à « modifier, qualifier etadapter le Plan ». Comment comprendre cette indication?LIVRESL’art du compromis spirituel est ce qui permet detenir compte du libre-arbitre de l’humanité. Le Plann’est pas imposé. Le Plan doit devenir un idéalaccepté par l’humanité. Si nous reprenons l’idée d’amour-sagessecomme projet central du Plan, commentva fonctionner la technique du compromis spirituel?Au niveau de l’âme, l’amour-sagesse est uneréalité : la séparation n’existe pas, la loi d’unité esttotalement accomplie, la fusion est réalisée. Si nous« L’EAU ET LA VIE »Roger DURANDÉditions OPÉRA9 rue Hélène Boucher - 44115 Haute-GoulainePrix : 18,50 € + 3,80 € de portDisponible en librairie« CŒUR ET ÉNERGÉTIQUEFace au défis du XXI e siècle »Michel BERCOTÉditions OPÉRA9 rue Hélène Boucher - 44115 Haute-GoulainePrix : 18,50 € + 3,80 € de portDisponible en librairie« UN AUTRE REGARD SUR LASEXUALITÉ »Collectif par les membres del’<strong>Institut</strong> <strong>Alcor</strong>Éditions OPÉRA9 rue Hélène Boucher - 44115 Haute-GoulainePrix : 8 € + 3,80 € de portDisponible à l’<strong>Institut</strong> <strong>Alcor</strong>« LA PIERRE DES SAGES »Henry T. LaurencyÉditions OPÉRA9 rue Hélène Boucher - 44115 Haute-GoulainePrix : 30 € + 3,80 € de portUne présentation rationnelle de la pensée dePythagore. Une quête de l’unité et de la liberté. Unsystème mental concret inébranlable où sont présentésdans une langue claire et précise les élémentsessentiels de la Sagesse Immémoriale.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200623reprenons les enseignements du Bouddha, le Maîtrede la Sagesse, le travail proposé il y a 2 500 ans àl’humanité, a été de réaliser le détachement des troismondes, physique, émotionnel et mental. Ce faisant,le Bouddha Gautama a pratiqué l’art du compromisspirituel en apportant à l’humanité ce dont elle avaitbesoin à ce moment-là. Libérés de l’attachement auxdésirs des trois mondes, les humains peuvent passerde la souffrance à la paix intérieure. Il ne s’agissaitpas – il ne s’agit pas pour tous ceux qui suiventactuellement l’enseignement bouddhiste – d’uncompromis qui ralentirait la dynamique de l’évolutionspirituelle. Dans « Le traité sur la magie blanche», D.K. nous rappelle le mauvais usage du compromis:« On a recours au compromis, ce qui, dansle monde occulte, est défendu. Quand on recourt aucompromis, il faut s’attendre au désastre, emportantfinalement dans la ruine et la catastrophe les personnalitésqui se sont ainsi abaissées. Les gens ontcherché à adapter la vérité au moment, au lieu d’adapterle moment à la vérité, et diplomatiquement, ilsse sont efforcés de faire connaître la mesure de lavérité qu’ils jugeaient sage. Mais les Maîtres cherchentceux qui, dotés de claire vision, adhèrent sanscompromis à la vérité comme ils le sentent, et quiavancent fermement vers l’idéal ».L’art du compromis spirituel vise résolument l’évolutionspirituelle. L’enseignement du Bouddha acomme but la désidentification de la personnalité,étape indispensable pour entrer dans la consciencede l’âme. Un processus de méditation régulier sur lalongue durée entraîne la libération de la souffrance etla vision pénétrante pour observer les trois mondesdu point de vue de l’âme. La sagesse peut-elle s’acquérirsans un profond travail de désidentificationaux trois mondes?Le Christ invite l’humanité à gravir une nouvellemarche : l’intégration de l’énergie d’amour. L’amourdes autres, le sacrifice de soi, sont devenus, dans lamouvance de l’énergie des Poissons, la nouvelle loiproposée à l’ensemble de l’humanité. La loi d’amourn’est pas imposée à l’humanité. Depuis 2000 ans, lesdisciples du Christ proposent des compromis pourqu’elle devienne progressivement la réalité sur laTerre. « Le compromis que doit établir le disciple sesitue entre la reconnaissance du stade moyen atteintpar l’humanité, et les aspects immédiats du Plandont le Maître pense qu’ils devraient être présentés àtous les hommes et reconnus. La valeur, pour l’ashram,d’un disciple entraîné qui travaille, réside dansson aptitude à voir avec l’ashram quelle est l’activiténécessaire, ainsi que la technique et la manière deréaliser un autre développement du Plan éternel. Acela doit s’ajouter la compréhension qu’a le disciplede la civilisation et de la culture dont il fait partie, etla compréhension du domaine dans lequel son effortdoit s’exercer. Fonctionnant en tant qu’être humain etfaisant partie du grand panorama de la vie, il peutinterpréter, pour l’ashram, ce qu’il voit de l’étenduedu mal, ce qu’il note de la lutte de l’humanité vers lebien, et de la grande « voix révélatrice » des massesmuettes. Ces suggestions, quant à la manière immédiatede transformer les idées hiérarchiques enidéaux humains ordinaires, sont importantes pour leMaître de son ashram. Sa valeur, pour cet aspect dutravail hiérarchique, est qu’il n’est pas un Maître,qu’il a nécessairement un contact plus étroit avec lavie quotidienne des êtres humains ordinaires, et quele domaine de ses activités est celui des personnalitéstandis que le Maître et les disciples anciens travaillentavec les âmes. Quand un disciple est véritablementune personnalité pénétrée par l’âme, il peutapporter au Maître une aide très précieuse ». 1 Et D.K.ajoute: « Il faut comprendre que le disciple, selon laloi, doit maîtriser la technique du compromis spirituel,et, deuxièmement, que les trois mots, modifier,qualifier et adapter, se rapportent avec précision auxtrois mondes où le Plan doit se manifester ». 2II. – Le service du disciple: modifier, qualifieret adapter lePlan.Grâce à D.K, nous savons que le conclaveHiérarchique se réunit tous les siècles pour définirles prochaines étapes du Plan. Le prochain conclavese réunira en 2025. Le précédant conclave, réuni en1925, a donné à la réalisation du Plan l’objectif suivant:« un nouvel afflux du principe christique d’amourvéritable ou spirituel, qui est toujours libre d’émotivitéet d’intention égoïste. Cet afflux eut pour conséquenceun développement immédiat et rapide detous les mouvements pour la paix, la compréhension1. BAILEY A. Etat de Disciple dans le Nouvel Age II, p. 373.2. Id. p. 390.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 24mondiale, la bonne volonté, les efforts philanthropiqueset l’éveil des masses aux questions liées à lafraternité » 3 .Nous sommes à une vingtaine d’années du prochainconclave. L’art du compromis spirituel a étéutilisé par les disciples depuis 80 ans pour concrétiserl’objectif rappelé ci-dessus. Comment continuerd’appliquer la technique du compromis spirituel entenant compte de ce qui a été accompli, des problèmesactuels et des besoins présents de l’humanité?Notre but est de formuler quelques pistes pour illustrerle fonctionnement de la technique du compromisspirituel, en reprenant les trois étapes : modifier,qualifier et adapter le Plan.1.- Modifier le PlanSur le plan mental, les disciples captent et formulent« le nuage de pluie des choses connaissables». Ayant aussi la connaissance des besoins del’humanité, ils modifient le plan pour transformer lesidées abstraites en idées pouvant orienter le servicevers une réalisation effective du Plan. Par exemple,comment se pose la question de la fraternité en cedébut de troisième millénaire et comment éveiller lesmasses à cette question? Pendant une bonne partiedu siècle écoulé, la fraternité a été recherchée à traversune problématique sociale et économique. Leshumains de bonne volonté étaient centrés sur le partagedes ressources économiques : les marxistesvoyaient (voient toujours) l’avènement de la fraternitégrâce à la lutte des classes et à la réalisationd’une société sans classe dominante. MikhaëlGorbatchev, un disciple initié, a pris la décision d’arrêterl’expérience communiste telle qu’elle étaitconcrétisée dans le système soviétique. Il a donné unexemple de ce qu’est la modification du Plan.Il a interprété ce qu’il voyait de l’étendue du mal:la lutte des classes s’était transformée en un systèmeoù la liberté – dont l’avènement est aussi aucentre du Plan Hiérarchique – des peuples n’a pas puêtre associée au projet soviétique, comme l’analyseD.K.: « Les dirigeants de l’U.R.S.S. travaillent intelligemmentet puissamment contre la liberté humaine,et en particulier contre la liberté de pensée. Le communismeen soi n’a nullement cet objectif; c’est lapolitique totalitaire des gouvernants qui est tellementdésastreuse, de même que leur ambition et leurhaine de la vraie liberté » 4 (écrit en 1950). De 1985 à1991, Mikhaël Gorbatchev a écouté et entendu «lagrande voix révélatrice des masses muettes ». Ilcomprend la culture et la civilisation dont il fait partie– la politique et les relations internationales –dans lequel son effort doit s’exercer. En tant que disciples,nous avons à interpréter les problèmes del’humanité tels qu’ils se posent actuellement et proposerles nouvelles orientations découlant de cetteanalyse. Selon notre appartenance à tel ou tel« groupe-semence », notre service est de proposerles modifications nécessaires qui tiennent compte àla fois des nouveaux besoins, des nouvelles énergiesqui se manifestent (les Rayons 7 et 4 qui arrivent, lesénergies du Verseau), de nouvelles découvertesscientifiques et techniques. Le dessein du Logos planétaireest repris par la Hiérarchie et formulé enidées abstraites qui constituent le Plan. A nous de letraduire en idées concrètes et en « idéaux humainsordinaires ». Les décisions courageuses de MikhaëlGorbatchev ont transformé les relations internationales: à la guerre froide a succédé une nouvellecoopération mondiale. Où en sommes-nous dansl’application du plan hiérarchique explicité en 1925:« la compréhension mondiale et l’éveil des massesaux questions liées à la fraternité »? Quelles modificationsdoivent être décidées?Comme il a été rappelé plus haut, chaque discipleapporte sa contribution aux modifications àapporter, dans le domaine dans lequel son efforts’exerce. Si nous restons dans le cadre des relationsinternationales, il semble qu’un nouveau grand défiapparaisse : les relations entre les civilisations. Lesrelations entre les nations progressent à grandevitesse: l’intégration des nations européennes montrele chemin, même si la réalisation de la fraternitéeuropéenne est encore un chantier complexe. Lenouveau défi n’est-il pas « le choc des civilisations» 5 . Les problèmes ne sont-ils pas de plus enplus liés à l’intensification des relations sur notrepetite planète maintenant toute mondialisée ? Aucentre de la question de la fraternité, n’y a-t-il pas leproblème de l’immigration? Parmi les sept grandescivilisations de la planète, certaines sont riches etprospères, d’autres sont dans la misère et cherchentdu secours ailleurs. Les civilisations riches sont invi-3. BAILEY A. Extériorisation de la Hiérarchie, p. 106.4. BAILEY A. Rayons et Initiations, p. 679.5. Samuel HUNTINGTON, Le choc des civilisations, Odile Jacob, 2000.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200625tées à partager les emplois, les habitations, les marchés,les territoires, les ressources. SelonHuntington, les confrontations entre les civilisationsont tendance à entraîner une identification renforcéeà ce qui est reconnu par les anthropologues commele noyau des civilisations: la religion. Les frontièresentre les territoires seront de plus en plus poreuses.Le repli identitaire renforce, dans un premier temps,ces frontières. Le défi actuel n’est-il pas la fraternisationentre les sept civilisations terriennes et lessept religions qui servent de repli identitaire: la civilisationanglo-saxonne et le protestantisme, la civilisationlatine et le catholicisme, la civilisation arabe etl’islam, la civilisation indienne et l’indouisme, la civilisationslave et l’orthodoxie, la civilisation asiatiqueet le bouddhisme, la civilisation africaine et l’animisme?Que nous prenions l’exemple de la crise desbanlieues françaises de novembre 2005, des problèmesd’immigration en Europe ou en Amérique duNord, du conflit israëlo-arabe, l’heure est aux affrontementsentre les civilisations et les religions. Cetteinterprétation de « l’état du mal » demande des prisesde décision pour orienter le Plan : pour ce quiconcerne « l’éveil des masses aux questions liées àla fraternité », la priorité ne doit-elle pas être donnéemaintenant à la compréhension mondiale entre lescivilisations et les religions? Si nous décidons d’enfaire une priorité, comment « qualifier » alors cetaspect du Plan?2.- Qualifier le PlanSur le plan de la conscience, le travail des disciplesest de traduire l’idée en termes d’idéal à incarner.Il s’agit là de transformer les idées hiérarchiquesen idéaux humains ordinaires. La fraternisation entreles civilisations et les religions est un idéal déjà présentchez beaucoup de Terriens. Le groupe-semencedes religieux œuvre à la construction d’une nouvellereligion mondiale qui unifiera celles qui existentactuellement. Pour dépasser les barrières culturelles,certaines qualités du cœur seront fortement sollicitées: la tolérance, la sympathie pour les autrescivilisations, l’identification aux autres. La rencontreavec les autres civilisations sera valorisée. La hiérarchisationdes cultures, qui est actuellement encorel’attitude dominante, disparaîtra progressivement.L’accent sera mis sur l’enrichissement inter-civilisationnel.Pour dynamiser cet idéal, un grand travail de pardonentre les civilisations et entre les religions seraentrepris. La fraternité entre les civilisationsdemande la purification des incompréhensions etdes haines du passé. L’unité se fera grâce à la désidentificationaux formes culturelles et religieuses. Ilne s’agit de renoncer ni à la diversité ni à la singularitémais de retrouver les qualités essentielles quifédèrent. Les idéaux mobilisent les énergies émotionnelleset entraînent les actions d’adaptation auPlan.3.- Adapter le PlanAu niveau physique, le travail des disciples est detraduire l’idéal en de multiples formes d’expressiondans tous les champs de service.« Le compromis que doit établir le disciple sesitue entre la reconnaissance du stade moyen atteintpar l’humanité et les aspects immédiats du Plan dontle Maître pense qu’ils devraient être présentés à tousles hommes et reconnus ».Dans le cadre de l’objectif de « l’éveil des massesaux questions liées à la fraternité » une premièreaction pourrait être l’enseignement des religions àl’école. Cette proposition est déjà demandée par denombreux aspirants qui estiment que la connaissancedes religions dès l’enfance est un facteur d’ouvertureen direction de la diversité des religions. Demême que le chantier de la fraternité entre lesnations demande encore des efforts soutenus, desrelations fraternelles entre les religions et les civilisationsexigeront une mobilisation persévérante dela créativité des disciples durant les décennies àvenir. D.K. nous dit que la fraternité sera réalisée surla Terre dans mille ans. Mais il nous dit aussi que lesdisciples sont invités dès maintenant à appliquerpleinement l’art du compromis spirituel.Léon WEBERleon.weber@club-internet.fr
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 26ETRE LE SERVICELe véritable service, pour autant que nous puissionsnous en rendre compte, ne serait pas de l’ordredu « faire », mais du domaine de « l’être », de l’essence,du moins au niveau de conscience où nousnous trouvons en tant qu’êtres humains. Pour qu’uneconscience individualisée de cette qualité (conscienceréfléchie) puisse fonctionner au service d’un ensemble,donc avec une attitude altruiste, il est nécessairequ’au niveau de l’instinct de ce personnage le réflexeexistentiel pousse à mettre tout son poids au servicedes intérêts vitaux communs…Application: Plus l’Humanité avance vers la mondialisation,plus la planète paraît petite et futiles lesréflexes séparatifs, et dommageables les attitudeségocentrées pour des personnes adultes. Ainsi nousallons à grands pas vers des responsabilités degroupe…Application: Prenons appui sur l’exemple des cellulesd’un organe vivant x, travaillant dans un ensemblevivant plus grand. Imaginons que nous soyons cescellules (sans nous démunir toutefois de notre conscienceréfléchie) il nous apparaîtra à l’évidence quel’organe, le groupe humain en question, vivra ce serviceau niveau de l’être! L’agir qui s’en suivra rayonneraalors d’un magnétisme totalement exempt d’égocentrismeet parfaitement serein et désintéressé…Ceci dit sans vouloir diminuer les mérites des servicesplus ordinaires rendus au niveau de laPersonnalité encore égocentrée au début de sa carrière!Ne nous décourageons surtout pas nous y arriveronsun jour ou l’autre…Pierre LAMOLEL'INSTITUT ALCORà déjà plublié…]BULLETINN° 1 ...... (Articles divers)épuisésN° 2 ...... (Articles divers)N° 3 ...... Dangers et opportunités de la mondialisation.N° 4 ...... Qu’est-ce que l’Ame?N° 5 ...... Vie et FormeN° 6 ...... EcologieN° 7 ...... Le PardonN° 8 ...... Naissance, Renaissance (I)N° 9 ...... Naissance, Renaissance (II)N° 10...... La LumièreN° 11 .... La Volonté d’évoluerN° 12 .... Notre Planète, la TerreN° 13 .... Le SoleilN° 14 .... La MaisonN° 15 .... Masculin-FémininN° 16 .... Mourir, le grand passageN° 17...... AdolescenceN° 18...... L’Eau vivanteN° 19......L’unité aujourd’hui: l’esprit dans la matièreN° 20......L’économie fraternellleN° 21...... Le MentalN° 22......Alimentation et spiritualitéCes numéros peuvent être obtenus aux adresses suivantes:FRANCE5 €/N° (plus port 2 € quel que soit le nbr de numéros)<strong>Institut</strong> <strong>Alcor</strong> - B.P. 50182 - 63174 Aubière CedexSUISSE7 F.S/N° (plus port 3 F.S quel que soit le nbre de numéros)<strong>Institut</strong> <strong>Alcor</strong> - 5 Chemin Pré de Lug1258 Certoux – GenèveChèques libellés au nom de l’<strong>Institut</strong> <strong>Alcor</strong>›www.institut-alcor.orgN’oubliez pas deconsulter notre siteJe dormais et rêvaisque la vie n’était que joie.Je m’éveillai et je visque la vie n’était que service.Je servis et je comprisque le service était la joie.Rabindranath Tagore
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200627LE NOUVEAU GROUPE DES SERVITEURSDU MONDE ET LES DIX GROUPES-SEMENCEDe nombreux groupes sont aujourd’hui à l’œuvre un peu partout dans le monde avec des objectifsdésintéressés. Qu’est-ce qui les unit? Quel est le sens de ce mouvement mondial? Commentchacun de nous peut-il se préparer au mieux pour aider à créer ensemble le devenir de la Terre?L’enseignement sur le Nouveau Groupe de Serviteurs du Monde et sur la structure des dix groupes-semencepeut nous donner quelques réponses.La Loi du Progrèsde GroupeLa loi du progrès de groupe préside à la création detout organisme, c’est-à-dire à l’union d’un nombred’unités individuelles et de natures diverses dans unplus grand ensemble cohérent et viable. Cette lois’applique aussi bien aux règnes végétal et animalqu’à la société humaine. Tout au long de l’histoirede l’humanité, les êtres humains se sont organisésen groupes, depuis les groupes familiaux etles tribus, jusqu’aux grands groupements dumonde moderne, tels les nations, les syndicats, lesorganisations internationales et les entreprisesmultinationales. Comme dans les règnes végétal etanimal, ces ensembles se forment sur la base de qualitésmatérielles ou extérieures communes: liens dusang, couleur de peau, langue, religion, culture ou intérêtséconomiques. Ces ensembles naissent donc sousl’influence du troisième aspect divin, celui de la forme.Le Nouveau Groupe desServiteurs du Mondeémerge du deuxièmeaspect divin, celui dela conscience.Ce qui distingue le Nouveau Groupe desServiteurs du Monde est qu’il émerge du deuxièmeaspect divin, celui de la conscience. La loi du progrèsde groupe s’appelle dans ce cas également loi d’élévation,car elle entraîne une élévation de la conscience,et pas simplement une plus grande complexitédes formes. C’est la raison pour laquelle cegroupe est dit « nouveau ». Ses membres sont unisOrganisationsNon GouvernementalesNations UniesDix Groupes-SemencesHiérarchiePlanétaireAMOURCOSMIQUEMaîtres deSagessepar unidéal pressentisur le planmental. Il est intéressant de noter qu’il commence àexister au seuil de l’ère du Verseau, qui est un signed’air et donc mental. Ses membres ne sont pas attachésà la forme, quelle qu’elle soit, même pas à laforme du groupe. Souvent, lorsque les êtreshumains créent une structure, une forme, ils s’y attachentet finissent par donner davantage d’importanceà la forme qu’à la vie qui l’anime ou qu’au desseinà l’origine de la forme. C’est souvent le cas desassociations qui finissent par passer plus de tempset dépenser plus d’énergie et d’argent pour se mainteniren vie que pour accomplir leurs objectifs. C’estaussi le cas des égocentrismes de groupe, qui fontqu’un groupe entre en compétition avec d’autresgroupes poursuivant des objectifs semblables.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 28Contact avec l’âme,réponse aux besoinsde l’humanité, servicerendu en groupeLe Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde a étécréé pour servir de pont entre l’humanité et laHiérarchie spirituelle de la planète. Il est constitué detous ceux qui ont suffisamment développé le contactavec le monde spirituel pour être sensibles à ses impulsions,tout en restant ouverts aux besoins de l’humanité.La première note clé du Nouveau Groupe desServiteurs du Monde est donc le contact avec l’âme.Ses membres doivent être capables d’enregistrer consciemmentdans leur cerveau physique les impulsionsdonnées par l’âme.Le service désintéressé est la deuxième note clé dece groupe. C’est pourquoi on l’appelle groupe de « serviteursdu monde ». Le monde est ici compris au sensle plus large du terme, celui de la société humaine et dela planète dans son ensemble. L’idéal écologique, parexemple, est une réponse au besoin d’une gestion plusraisonnable et aimante par l’humanité des règnes de lanature.La troisième caractéristique de ce groupe est, biensûr, le fait qu’il s’agit d’un groupe. Tout au long de l’histoirede l’humanité, les idéaux les plus élevés ont étédonnés par des êtres humains avancés, ayant atteint undegré de conscience tel qu’ils pouvaient donner lesimpulsions nécessaires à l’évolution. Que ce soient lesgrands philosophes qui ont façonné le mental humain,ou les grands maîtres religieux tels que le Christ, qui ontdirigé l’aspiration humaine vers sa divinité intérieure, ilsétaient au départ des personnes isolées. Dans l’ère duVerseau, les nouveaux idéaux doivent être pressentispar des groupes et le service doit être rendu en groupe.C’est un mode de fonctionnement nouveau et doncencore relativement inconnu. C’est pourquoi nous pouvonsnoter une multitude d’expériences diverses du travailde groupe. Peu de règles sont données, nousapprenons actuellement de manière empirique.Légèreté des structuresextérieuresIl existe toutefois une série d’instructions que leTibétain a données concernant la structure intérieuredes nouveaux groupes. Il insiste premièrement sur lefait que le Nouveau Groupe des Serviteurs du Mondene possède pas de structure extérieure ou d’organisation,ou seulement le minimum nécessaire pour subsisterdans le monde matériel. Ce groupe n’a pas dePDG, pas de liste de membres, pas de cotisation. Sesmembres sont partout. Ce n’est pas une sociétésecrète, c’est même le contraire d’une société secrète– ce groupe n’a pas de secrets, pas de dogmes, pas deconditions d’admission. Chacun y est admis en son forintérieur, par la force de son contact avec l’âme et de saréponse aux besoins de l’humanité. Le contact avec legroupe est établi surtout sur le plan mental. Sur le planmatériel, les groupes se forment pour répondre auxbesoins du moment et se dissolvent lorsqu’ils ne sontplus nécessaires ou lorsque leur objectif est atteint,mais sur le plan intérieur, le contact est permanent.Selon le Tibétain, les nombreux groupes à l’œuvreun peu partout dans le monde avec un objectif désintéressésont reliés au Nouveau Groupe des Serviteurs duMonde lorsqu’ils contiennent au moins trois personnesqui en font partie et qui peuvent ainsi ancrer le groupeexotérique dans le groupe intérieur. Sur le plan objectif,les membres du Nouveau Groupe des Serviteurs duMonde sont reliés de manière très lâche. Ils sont reliéssur le plan astral par leur amour de l’humanité, maisleurs liens les plus forts sont sur le plan mental. LeTibétain nous dit donc que le centre cardiaque doit êtreéveillé et suffisamment actif pour se relier rapidementau centre cardiaque d’au moins huit autres personnes,formant un groupe subjectif de neuf personnes à traverslesquelles l’énergie du centre cardiaque du Logosplanétaire (la Hiérarchie spirituelle) peut circuler.Ensuite, le centre coronal doit être suffisamment éveillépour que le mental se tienne de manière constante dansla lumière, au-dessus des mirages et des illusions.Finalement, le serviteur doit avoir une activité créatricedans un domaine quelconque, humanitaire, artistique,littéraire, philosophique, scientifique ou autre.Depuis 1935, le travail de ces groupes est aidétous les sept ans par les énergies du signe duCapricorne qui se déversent sur Terre entre le 21 etle 28 décembre. Ces énergies sont encore renforcéeslorsque la pleine lune a lieu pendant cette période.Cette semaine est célébrée actuellement comme lasemaine du Nouveau Groupe des Serviteurs duMonde, et la plus récente a eu lieu en 2005.Les dix groupessemencePour ce qui est de la structure intérieure duNouveau Groupe des Serviteurs du Monde, il nousest dit qu’elle reflète celle de la Hiérarchie spirituelle
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200629de la planète, et qu’il existe dix domaines d’activitéqui correspondent à dix centres qui distribuent dixénergies différentes vers l’humanité. Ainsi, le groupedit des guérisseurs magnétiques transmet l’énergiede guérison du monde spirituel au monde physique.Le groupe dit des éducateurs a pour tâche de transmettreles énergies de la connaissance et de lasagesse à tous les niveaux de l’humanité.Le Tibétain appelle cette structure « les dix groupes-semence». Le mot « semence » est un symbolequi indique l’état actuel de ces groupes dans l’humanitéet leur fonction dans l’établissement de la cultureet de la civilisation à venir. « Ces groupes sonten fait subjectifs, pas de nature objective. Ils se distinguentpar leur qualité, pas par leur forme. »Toute semence se caractérise par une activitédouble: une poussée vers le haut et une pénétrationvers le bas, la montée vers la lumière et l’enracinementdans la terre. C’est le symbole qui caractérisela double note clé du Nouveau Groupe des Serviteursdu Monde : contact avec l’âme et service désintéressé.Ces groupes en sont encore à leurs débutsdans la conscience de l’humanité, comme des grainesencore enfouies dans la terre, mais une foisqu’ils auront germé et se seront pleinement épanouis,ils pourront alors répandre leurs propressemences et « couvriront la terre deverdure».Les premiers groupessemencefurent créés par leTibétain lui-même et ilexiste des descriptionsassez détaillées de leurtravail dans son œuvre(surtout dans lesdeux volumes de« L’État de Discipledans le NouvelÂge »). Ces premiersgroupes ont été dissous,apparemmentparce que leurs membresétaient encore tropcentrés sur eux-mêmes etsur leur service individuelpour travailler ensemble en formationde groupe. Cette expériencePSYCHOLOGIEECONOMIESCIENCESCREATIVITEETSYNTHESEGUERISONOBSERVATIONCOMMUNICATIONa toutefois permis au Tibétain de donner des instructionsdétaillées sur les objectifs à poursuivre dans letravail de groupe et sur l’attitude à maintenir par chacunde ses membres. Il a particulièrement insisté surune attitude non critique, tout en constatant que ledéveloppement du discernement mental amèneinévitablement une phase où l’esprit critique est parfoisexcessif. D’où l’importance d’entretenir en toutescirconstances une attitude aimante envers ses compagnonsde groupe, avec toutes les qualités que celaimplique : compréhension, patience, tolérance,respect mutuel, reconnaissance, etc. Nous sommesencore tous imparfaits et il nous faut accepter quenous commettrons tous des erreurs, d’une manièreou d’une autre. Le rôle du groupe n’est pas de bombardercelui de ses membres qui commet deserreurs, mais d’essayer de l’aider à voir où il setrompe et à retrouver son alignement intérieur. « Legroupe est uni par une aspiration unie et par unobjectif commun, mais il est constitué d’âmes libresqui ne reconnaissent aucune autorité autre quecelle de leur âme et qui soumettent leurs intérêtsau dessein de l’âme du groupe dans son ensemble» 1 .EDUCATIONRELIGIONPOLITIQUELa première condition du travail de groupe estdonc l’unité de groupe, atteinte par la pratique de l’amour,qui consiste à reconnaître la présencedivine dans chaque personne,au-delà de sa personnalité imparfaite.La deuxième conditionest la pratique de la méditationde groupe, ou contactavec l’âme, et la troisièmecondition est uneactivité de groupedédiée à une formespécifique de servicedésintéressé.Les dix groupessemenceont dixtâches différentes àréaliser pour amener lanouvelle culture et la nouvellecivilisation. Les troispremiers groupes concernentdes tâches dites ésotériques.Le premier groupe, celuiLES TÂCHES À ACCOMPLIR1. Psychologie Esotérique I, p. anglaise 179.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 30des communicateurs par télépathie, travaille sur leplan mental et a pour tâche d’établir la communicationentre le plan de l’âme et le mental inférieur,ainsi que de développer les méthodes nécessaires àla communication télépathique entre tous les membresdu Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde.Ce sont eux qui captent le dessein et la direction àsuivre. Le deuxième groupe, dit des observateursentraînés ou éclairés, a pour tâche de projeter lalumière dans le monde astral et de dissoudre lesmirages et illusions. Dans notre monde d’aujourd’-hui, la perception de la réalité est souvent déforméepar des idées préconçues et des émotions. Celanous empêche de trouver des solutions appropriéesaux différents problèmes auxquels noussommes confrontés. Le troisième groupe est celuides guérisseurs, qui travaille de façon à établir unecirculation correcte de l’énergie à tous les niveaux,ce qui rétablit la santé.Les six groupes suivants (éducateurs, organisateurspolitiques, travailleurs dans le domaine de lareligion, scientifiques, psychologues et économistes)ont des tâches plus spécifiques par rapport auxbesoins de l’humanité. En résumé, les éducateursont pour tâche de transmettre les énergies deconnaissance et de sagesse à tous les niveaux,depuis l’alphabétisation et la formation intellectuelledes masses jusqu’à la construction de l’antahkarana,le pont entre la personnalité et l’âme, pourceux qui sont prêts à le faire. Les organisateurs politiquestransmettent l’énergie de l’autorité et de lavolonté à la conscience des races et des nations.Les travailleurs dans le domaine de la religion ontpour tâche de transmettre à l’humanité l’énergie dudeuxième rayon, celle de l’amour, et de développerla nouvelle religion mondiale, qui sera fondée sur lareconnaissance de Dieu à la fois immanent et transcendant.Les serviteurs scientifiques ont pour tâched’approfondir la connaissance du corps éthérique etdes lois qui président à la construction des formes.Les psychologues s’occupent de l’étude de l’âme etdes relations entre l’humanité et les autres règnesde la nature. Les économistes s’attaquent au problèmede l’argent et de la circulation de l’énergiemonétaire en fonction de la loi de l’offre et de lademande. De manière plus spécifique, la tâche dechaque groupe est triple, et les descriptions quiconcernent ces groupes sont données dans l’œuvred’Alice A. Bailey. A chaque groupe correspondent unou plusieurs livres, par exemple « Mirage : unProblème Mondial », pour le groupe des observateursentraînés.Le dixième groupe, finalement, s’occupe de laconstruction de formes plus en accord avec la vie quianime l’univers, et non avec le désir personnel.Programme de formationdu serviteur ?Mes réflexions personnelles sur la structure desdix groupes-semence m’ont amenée à penser quecette structure s’applique tout aussi bien à l’individuqu’à l’humanité dans son ensemble. Elle donne desindications sur les qualités à développer pour pouvoirservir de manière efficace l’humanité et servir depont entre la Hiérarchie spirituelle et l’humanité.Établir le contactavec l’âmeLa première tâche de tout serviteur est d’établirle contact avec l’âme sur le plan mental et de devenirun communicateur du dessein de l’âme à la personnalité.Sans ce contact avec l’âme, même s’il n’estpas entièrement conscient au niveau de la conscienceéveillée, la personne est dans le noir et nepeut pas savoir dans quelle direction aller. C’est pourcette raison que l’on donne autant d’importance à lapratique de la méditation, car sans méditation, sousune forme ou une autre, il n’y a pas de contact avecl’âme. La communication par télépathie est en outrele mode de communication par excellence entre lesmembres de la Hiérarchie spirituelle, et l’humanitéfait actuellement ses premiers pas dans cette direction,justement au sein du Nouveau Groupe desServiteurs du Monde.Voir clair entoutes circonstancesLa deuxième tâche est de dissiper les mirages etles illusions personnels qui nous empêchent de voirles choses telles qu’elles sont et de servir de manièreefficace. Cela couvre tout le domaine des complexeset phobies personnels, du manque de confiance ensoi, de la peur du ridicule, du « à quoi bon? », jusqu’auxpréjugés et croyances philosophiques ou autresqui déterminent notre comportement. Un serviteurse doit de voir clair en toutes circonstances, dene pas être aveuglé par des préjugés ou idées préconçues,et d’agir non seulement avec bonne volontémais aussi avec intelligence et perspicacité.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200631Établir la santé soustous ses aspectsLa troisième tâche consiste à établir une justecirculation de l’énergie sur le plan physique de façonà maintenir sa santé sous tous ses aspects. Celacomprend aussi bien les règles d’hygiène les plusélémentaires et nos habitudes de vie que la compréhensiondes forces à l’œuvre dans notre corps éthérique,et l’influence que peuvent avoir nos pensées etnos émotions sur notre corps physique.Répondre aux besoinsde l’humanitéCes trois tâches, qui sont du domaine des troispremiers groupes-semence, dits ésotériques, constituentdonc le programme de base de la formationdu serviteur du monde. Les six groupes suivants,dits exotériques, constituent, à mon avis, les champsd’application, les domaines où chacun exerce sonactivité et son service dans le monde, en coopérationavec d’autres serviteurs et en formation de groupe.L’humanité a besoin d’éducateurs, d’hommes politiquesintègres, de dirigeants spirituels inspirés, descientifiques qui refusent de se laisser enfermer parle dogme du matérialisme, de psychologues capablesde réveiller l’âme en chacun, d’économistesrecherchant la manière de rétablir une juste circulationde l’énergie monétaire dans l’humanité, de façonà satisfaire non seulement les besoins matériels dechacun, mais aussi nos besoins spirituels.Devenir créateursFinalement, par notre activité de service, nousdevenons créateurs. Le dixième groupe semencereprésente ainsi la culmination de notre programmed’étude, quand nous devenons capables de manifesterdans le monde des formes l’inspiration reçue dumonde spirituel.Cette approche de la structure des groupessemencen’est certainement pas la seule. On pourraitaussi la prendre à l’envers, et dire que certaines personnessuivent le trajet inverse, commençant parêtre créateurs dans le monde des formes et finissant,par leur activité de service, par se débarrasser deleurs maladies, de leurs préjugés et de leurs complexes,et par contacter l’âme et leur dessein le plusélevé. Comme disait le D r Krishnamacharya,« apprendre à travailler, c’est apprendre à grandir;apprendre à servir, c’est apprendre à aimer;c’est en guérissant que nous nous guérissons ».Comme toute idée émanant des plans supérieurs,cette idée a été reprise par différents penseurs,qui l’ont teintée de leurs propres couleurs etl’ont mise en pratique selon leur propre compréhension.Une des premières associations à avoir créédes groupes-semence est le « Groupe de Méditationpour le Nouvel Âge », créé par Roberto Assagioli auxEtats-Unis. Comme son nom l’indique, ce groupes’est concentré sur la notion de méditation commeoutil permettant de changer et d’influencer l’atmosphèrementale de la planète afin d’amener lesconditions voulues pour le Nouvel Âge. Sous ladirection du GMNA, de nombreux groupes se sontconstitués un peu partout de par le monde, consacrésà apprendre et à pratiquer la méditation en formationde groupe, et focalisés sur la création desgroupes-semence.L’<strong>Institut</strong> pour une Synthèse Planétaire, fondé àGenève en 1981, a également pour objectif de promouvoirla création de groupes-semence, mais surtouten diffusant des informations sur ces groupes,et en laissant chacun libre de créer ces groupes enfonction de sa situation ou de ses convictions. C’estpar l’<strong>Institut</strong> que je suis entrée en contact pour lapremière fois avec ces enseignements. Les illustrationsde cet article sont tirées du site de l’<strong>Institut</strong>.Références :AliceBOANAIN SCHNEIDER« L’Extériorisation de la Hiérarchie », page 26 de l’éditionanglaise.« Psychologie Esotérique II », pages 174-194 de l’éditionanglaise.Meditation Group for the New Age, P.O.Box 566, Ojai,Californie, Etats-Unis 93024-0566, e-mail : meditation@meditation.com,site internet: www.meditation.com,tél. +1-805-646.5508, fax +1-805-646.3303.<strong>Institut</strong> pour une Synthèse Planétaire, C.P. 128, CH-1211Genève 20, Suisse, tél./fax +41-22-7338876, e-mail: ipsbox@ipsgeneva.com,site internet: www.ipsgeneva.com.Bulletin N° 2, 2006, de la Bonne Volonté Mondiale sur leNouveau Groupe des Serviteurs du Monde : 1 rue deVarembé/3e, C.P. 31, CH-1211 Genève 20, Suisse, e-mail:geneva@lucistrust.org, site internet : www.worldgoodwill.org.Bulletin N° 1, 2006, de l’Association Québecoise de laBonne Volonté Mondiale, disponible en ligne à l’adresse:http://www.aqbv.org/<strong>bul</strong>letin20061d.html
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 32SEPT METHODESDE SERVICE PLANETAIRELa loi de Service nous enseigne que du point de vue de l’Ame, une des caractéristiques du véritableserviteur « est de consentir à laisser les autres servir comme bon leur semble ». Vouloirorienter le service de nos compagnons de route empêcherait que des services ne soient rendusà l’avancée humaine et planétaire.Ces indications constituent une vaste source deréflexion car certaines façons de servir peuvent nousêtre totalement étrangères, voire nous sembler fortementpréjudiciables ! Sur ce point, la science desrayons 1 nous ouvre de larges perspectives car ellenous prouve que les sept types de rayons utilisentdes méthodes particulières de service, toutes aussiindispensables les unes que les autres. Elle enseigneque suivant le rayon de son âme, chaque serviteursert d’une façon particulière qui est sa ligne de facilitéet d’efficacité:Rayon 1 :Volonté et PouvoirRayon du pouvoir, de la politique, de lavolonté focalisée.Impacts positifs : Force, courage, fermeté,fidélité résultant d’une absence absoluede craintes, pouvoir de gouverner, capacitéde saisir les grandes questions avec unesprit large, de manier les hommes.Dérives : Orgueil, ambition, dureté, arrogance,désir de dominer les autres.Il impulse l’idée avec force pour que sa volontéserve de support et de ligne directrice jusqu’à laréalisation parfaite de l’idée. L’imposition de cettevolonté peut-être juste ou fausse:Si elle est juste: cela signifie qu’il parle sous l’impulsionde l’âme, son attitude est celle du détachement,avec le moyen puissant de l’impact des idéessur le mental et en insistant sur les principes directeursqui doivent être assimilés par l’humanité. Cesidées une fois saisies ont deux conséquences:1- destruction de ce qui est vieux et encombrant2 - clarté des nouvelles idées compréhensiblespar l’humanitéCette volonté de pouvoir conduit à l’affirmationde soi de la part de l’individu ou de la nation.Cet influx d’énergie, élan d’amour, travaille pourla paix et la compréhension.Si elle fausse: cela signifie que ses paroles sontdictées par la volonté autoritaire. Cette manière defaire est alors destructrice, dominatrice, agressive,polémique et violente. Elle désigne un ennemi àexclure puis à abattre.Exemple:Dérive : Les khmers rouges emmenés par leurchef Pol pot instaurent une soi-disant «démocratie »en 4 ans. Lorsqu’ils sont chassés, 1/5 de la populationa disparu, assassinée, morte affamée. Leurobjectif était de transformer la société sur le modèlemaoïste chinois. Les combattants sont des enfantsde moins de 15 ans, enlevés principalement auxfamilles de paysans, auxquels on apprend à tuer ettorturer.Impact positif: En 2000 le Cambodge a été le 1 erpays d’Asie à signer le protocole additionnel desdroits de l’enfant au sujet de l’utilisation des mineursdans les conflits armés.1. Voir lexique « Les 7 Rayons », Bulletin ALCOR N° 17, mars 2005.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200633Rayon 2 :Amour et SagesseRayon de la douceur, du calme et de l’amour.Rayon du guérisseur, du diplomate,de l’instructeur.Impacts positifs : Patience, amour de lavérité, intuition, intelligence claire etsereine.Dérives : Se laisse absorber par l’étude,froideur, mépris des limitations mentaleschez les autres.C’est par une compréhension magnétique attiranteet par l’usage d’une action basée sur l’amour qu’il travaille.S’il est juste, l’usage de la force se base sur l’amourde groupe, le service et la compassion.S’il est faux, c’est le désir de plaire qui prime.Cette énergie d’amour est concentrée principalementdans le NGSM. Ses membres se recrutent dansles rangs des individus les plus représentatifs dans ledomaine de la pensée en particulier dans la sphère del’amélioration et de l’élévation de la condition humaine.Exemple: Omar, un chirurgien tchétchène sousles bombes.Avec son équipe, il soigne sans relâche, des combattants,des civils mais aussi des soldats russes. Unjour, avec son équipe et les blessés, il décide de partir,de quitter l’enfer. Mais en pleine nuit, ils se heurtent àun chemin miné… Premières explosions.« Des hélicoptères commencent à balancer desroquettes. C’est comme si je voyais la mort pour la premièrefois, c’était choquant, mais cela m’a donné uncourage incroyable. Dès qu’une roquette partait, l’endroitétait un peu éclairé, alors vite je remplissais maseringue, il fallait piquer les uns, garrotter les autres,charger ceux qui respiraient encore sur les épaules desplus valides, avancer coûte que coûte et au bout du calvaire,on opère à tour de bras… ». Quelques jours plustard, des troupes ennemies arrêtent OMAR et sonéquipe. Ils seront battus pendant des heures. Unhomme l’interroge et lui dit: « tu es peut-être médecin,tu pourrais être dieu, cela ne change rien, tu es tchétchèneet tu n’as droit à rien ». Omar: « C’est l’expériencela plus traumatisante de mon existence: tout mon systèmede valeurs s’est écroulé et j’ai vu ce qu’ont ressentinos blessés. Je me revoyais, enseignant le respect de lavie humaine avant tout, mon insistance auprès des étudiantsà les voir bien traiter les soldats russes que noussoignions, et j’ai pensé que j’avais eu tort… ».Omar et son équipe furent libérés grâce à un richetchétchène moscovite qui paya les rançons demandéespar les russes.De retour dans son village, on lui amène à l’hôpitaloù il opère de nouveau, un soldat russe blessé :« quand il est arrivé, je n’ai pensé qu’à le soigner, il s’enest sorti et j’étais content. »Autre impact positif: Son énergie d’amour se traduitsouvent par la passion de la paix, donc de lanon-violence.Les acteurs de la non-violence doivent être trèsinspirés pour modifier les choses tant la violence sembleforte. Albert Scheider, Martin Luther King, SimoneWeil, Théodore Monod, Nelson Mandela ont été desacteurs de la non-violence. Leur arme: Etre à l’écoutede l’autre et interpeller les consciences.L’idée profonde de la non-violence est de questionnerla conscience de l’adversaire, parfois contre touteespérance, pour lui faire voir les structures de l’injusticeet l’amener à changer.Les non violents ne sont ni doux ni naïfs ni lâchesni même peureux. L’amour auquel ils font référence n’arien de sentimental, il s’incarne dans des actes et desparoles si fortes que l’indifférence n’est plus possible.Le non violent provoque donc des actions dynamiques,agressives contre le mal qu’il dénonce maispas contre l’homme qui le fait.Selon Boris Cyrulnik, « nos souffrances ne sontpas vaines, une victoire est toujours possible ».Par contre dans sa dérive, l’être humain sur cerayon est froid et égoïste ou encore inactif.Rayon 3 : IntelligenceactiveC’est le Rayon de la clarté de l’intellect,des idées larges et abstraites. Rayon duphilosophe, du penseur abstrait, dumathématicien, du journaliste.Impacts positifs : Vues larges sur toutesles questions abstraites, sincérité desintentions, patience, prudence.Dérives : Orgueil intellectuel, froideur,égoïsme, critique exagérée d’autrui.Le service du rayon 3 est de stimuler l’intellect del’humanité, de l’aiguiser et de l’inspirer. Il contribueau plan en travaillant avec les Idées 2 de façon à lesrendre compréhensibles.2. Premières formes émanant du plan mental supérieur.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 34Exemple : A travers le métier de journaliste, onchoisit de témoigner, de montrer la vie, la vérité desévénements. On fait de l’information, le témoinindispensable à la lecture du monde avec l’ambitiond’ouvrir des routes et de conduire à une plus grandeinterrogation chez le lecteur. Le reporter d’images aparfois un souci esthétique mais aussi ce regard quiveut surprendre pour aiguiser la curiosité, informer,montrer, prouver.Dérive : C’est le déluge d’informations qui finitpar nous noyer dans un océan de confusion. De plus,chaque journaliste a sa propre sensibilité et gardetoujours une part de subjectivité. Le conflit Israélopalestinienn’est pas raconté de la même façon par lereporter israélien, palestinien, américain, français…Autre dérive : L’information est parfois utiliséecomme une arme lorsqu’elle est par exemple contrôléepar les officiers de propagande. Autre exemple, lepaparazzi, qui se cache et vole des instants de vie.Trop souvent, des vérités individuelles sont construitesà partir d’explications préfabriquées.Impact positif: la multitude de moyens de communicationcomme les téléphones portables, lesappareils photo, internet… fait que le paysage bouge.Tous ces moyens deviennent des moyens d’informationet d’échange. On défie les distances, le temps.L’affaire des photos de la prison d’Abou-grahieb adéclenché une prise de conscience à l’échelle planétaire.Le tsunami, de son côté, n’a fait qu’amplifier cephénomène grâce à la rapidité de la diffusion de l’information.Rayon 4 :Harmonie par le conflitC’est le rayon de la lutte entre les opposés,des combats pour atteindre la paix.Rayon de l’artiste qui trouve son inspirationdans cette lutte, du spéculateur ou dujoueur acharné.Impacts positifs : Grandes affections, sympathie,courage physique, générosité,dévotion, vivacité de l’intellect et de laperception.Dérives : Égocentrisme, tendance à setourmenter, manque de courage moral,fortes passions, extravagance.Le service du rayon 4 est de produire les « justescompromis » qui adaptent les nouvelles et les anciennesidées afin qu’il n’y ait pas de brèches dangereuseset que pourtant, le modèle intérieur soit préservé.Rayon de la vie créatrice et non de l’art créateur,il produit la beauté et l’harmonie dans la vie extérieure.C’est un rayon de « lutte » car les qualités d’activitéet d’inertie y sont en proportions égales, c’està-direque la nature de l’homme est déchirée par lecombat de ces deux qualités. Il est impétueux, insoucieuxdes risques pour lui-même ou ceux qui le suivent.Il est plein d’enthousiasme et de plans mais aisémentsubmergé par l’échec et le chagrin.Exemple:Le grand pianiste F.R. Duchable, lors d’unconcerto de Beethoven se dit « qu’est-ce que tu faislà? » Quelques jours plus tard il annonce la fin de sacarrière de concertiste.« La musique c’est ma vie mais je ne peux plusjouer pour seulement 1 à 2 % de la population ».Dérive: la dérive aurait été l’abandon total de saprofession quelle qu’en soit la forme.Impact positif: « J’ai envie d’aller à la rencontrede ceux qui se sentent exclus de la musique classiqueou qui ne savent même pas qu’elle existe, je veux servirà quelque chose. L’art n’est pas quelque chose quise négocie, je vais continuer à donner des concertsmais dans les hôpitaux, les asiles psychiatriques, lesprisons… c’est là que ma vie prend un sens. C’est difficile,mais dès que l’on parvient à capter l’attention,c’est un moment magique ». Duchable avait été, luiaussi, enfermé et condamné aux travaux forcés.Rayon 5 :Science concrèteRayon de la précision, de la recherchedu détail. Rayon du scientifique, dutechnicien, du chercheur.Impacts positifs : Justice sansdéfaillance, persévérance, bon sens,indépendance, intelligence vive.Dérives : Critique dure, étroitessed’esprit, arrogance, rancune, préjugés.Il fait des recherches relatives à la forme afin d’ytrouver l’idée cachée et le pouvoir qui l’anime.Exemple : Nobel invente la dynamite (la nitroglycérine).
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200635Dérive : À partir de la dynamite, des hommesfabriquent des explosifs de guerre.Impact positif : Nobel a permis de faire comprendrequ’il était préférable d’extraire des minérauxde la dynamite plutôt que de faire des explosifs deguerre et avec sa fortune, il crée une société dont lesfruits récompensent chaque année des grands hommes.Autre exemple : découvrir les processusphysiologiques de la conception, c’est recherchercomment l’Esprit s’incarne dans un corps. C’estrechercher d’où vient la vie qui anime la forme. Parcontre dans sa dérive, la science ne s’intéresse qu’auprocessus physiologique en niant délibérémentl’existence possible d’une source de vie immatérielleémanant des plans intérieurs.Impact positif: La connaissance amène l’hommevers des prouesses médicales comme la fécondationin vitro dont la maîtrise technique provient desrecherches menées par l’INRA pour les besoins del’élevage. En réalité, les progrès de la zootechnie enmatière de reproduction ont précédé ceux de lamédecine, elle-même inspirée de la botanique.Dérive: la transgression des lois naturelles de lareproduction. (tentatives de clonages humains)Rayon 6 :Idéalisme et dévotionRayon principal de l’humanité. Rayonde l’idéaliste religieux et du fanatique.Impacts positifs : Dévotion, unité d’intention,amour, tendresse, intuition,loyauté, respect.Dérives : Amour égoïste et jaloux, partialité,sectarisme, superstition, préjugés,violentes colères.Son service est de former l’humanité à l’art dereconnaître les idéaux et d’évoquer le désir pour lamatérialisation d’un idéal. Mais dans ses dérives, ilest idéaliste, réactionnaire, se cramponne à tout cequi appartient au passé. Il a tendance à considérer lamatière comme étant mauvaise, la forme commeune limitation, et n’accorde de l’importance qu’à laconscience de l’âme. A ses yeux, les choses sontparfaites ou intolérables. C’est un saint ou un fanatique.Exemple : Le football est un amplificateur despassions. Les principaux clivages idéologiques etsociaux ont interféré dans le monde du foot.Les équipes portent toutes les aspirations dupublic et il apparaît que lorsque les tensions montentdans la société, le match les reproduit dans le stade.L’affrontement sportif peut alors dériver vers uncombat politique, idéologique, voire même religieux.Au cours d’une partie les joueurs incarnent « lesvertus de la nation : le sens du devoir, l’esprit desacrifice, la loyauté… »Au cours d’un match, on exprime de façon collectivece minimum culturel commun qui scelle l’adhésiond’une communauté aux vertus personnifiéesdes joueurs.Dérive : Le football favorise tous les investissementsmythiques, les projections imaginaires et lesfanatismes patriotiques. Ainsi, en Irlande du nord, leclivage catholique - protestant se retrouve dans lestade avec tous ses déchirements. Un matchAngleterre - Ecosse a donné lieu à de fortes rivalitésqui sont à l’origine du houliganisme. En Amériquecentrale, dans les années 1970 un match Salvador-Honduras s’achevait dans la confusion entraînantune rupture des relations entre les deux Etats suivied’une déclaration de guerre. De la même manière, unbut refusé entre Pérou et Argentine entraîna unebagarre générale où explosèrent les rivalités, bilan:320 morts et plus de 1000 blessés.Impact positif: La victoire de la France lors de lacoupe du monde 1998 redonne le moral aux françaisqui se sentent perdus économiquement et socialementparlant. Cette victoire réunit le plus grand nombrede français sur les Champs Elysées. Du jamais vudepuis la Libération française. Et elle resserre lesliens entre français toutes origines confondues.Rayon 7 : Organisationde la formeRayon à l’origine de la notion de« groupe ». Facilités de communicationsau niveau mondial grâce à desqualités d’organisation quasi « ritualisées». Rayon de la beauté et de l’harmonieparfaite, mais aussi de la superstitionet du magicien noir.Impacts positifs : Force, persévérance,courage, confiance en soi.Dérives : Formalisme, fierté, étroitessed’esprit.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 36Son service est d’incarner l’aspiration de groupedans un mouvement organisé. Sa tâche est de construire,coordonner et maintenir la cohésion dans lesquatre règnes inférieurs de la nature. Il a une forced’organisation exécutive, par la règle et l’ordre ainsique par le rythme et le rituel. Son objectif principalest de réunir puis de relier l’esprit et la matière, lasubstance et la forme. En somme, tout ce qui conduitau développement de la sensibilité et à l’élargissementde la conscience.Exemple : Les petits producteurs d’environ 70pays bénéficient du commerce équitable. On appellepetits producteurs, des agriculteurs qui cultivent depetites surfaces et s’organisent ensemble pour lavente de leurs récoltes. Des récoltes traditionnellementconduites selon des modes de production enadéquation avec l’écosystème. Ce procédé leur procureune autonomie financière et alimentaire.Dérive : Par le passé, la libération des marchésdes pays du sud conjuguée à la dérégulation deséchanges internationaux a eu des effets directs etdurables sur la vie des petits producteurs, les obligeantà vendre leur récolte à de nouveaux intermédiairespeu scrupuleux. Des millions de producteursse sont donc retrouvés en situation de précarité(pauvreté économique, développement des culturesillicites, exode, restriction à la santé et à l’éducation).Impact positif : C’est en 1980 qu’un missionnairehollandais le père Vanderhoff, docteur en économieeut la conviction qu’il modifierait les conditionsdu marché en offrant aux petits producteurs unprix plus haut que celui de la bourse. Ce sera le nomdu ‘‘héros’’ Max Havelar, symbole au dix-neuvièmesiècle de la dénonciation du sort réservé aux indigènesdans les colonies, qu’il choisit pour son label. Lesuccès fut immédiat. Aujourd’hui, 15 filières distribuéesdans 20 pays avec 433 organisations de petitsproducteurs de 50 pays du sud bénéficient desconditions de ce commerce équitable.Les règles économiques sont accompagnéesd’exigences qui concernent le fonctionnementtransparent des coopératives, le respect des normesinternationales du travail, les modes de productionrespectueux de l’environnement.A l’issue du sommet de Rio en 1992, 150 chefsd’états ont signé un programme d’actions pour levingt et unième siècle, qui fournit un ensemble derecommandations pour favoriser au niveau mondialle développement durable selon ses trois fondements: l’action économique, le développementsocial, la protection de l’environnement.Autre exemple:Après l’invention de l’imprimerie par les Chinoisau onzième siècle puis des caractères en plomb parGutenberg en 1468 et enfin l’apparition de l’informatiqueaprès la deuxième guerre mondiale, les relationsentre l’intellect et la machine sont en pleinereconfiguration. On parle d’« intelligence artificielledistribuée », système où individus et ordinateursmènent à bien une tâche commune, qu’il s’agisse deguider un avion jusqu’à bon port ou de rechercher lecours d’une action. Enfin, aujourd’hui, Internet réunitdes individus en un puissant « cerveau collectif ».Impact positif : Gutenberg lègue à l’humanitél’imprimerie qui révolutionne la manière de fabriquerdes livres, et en abaissant considérablement leurprix, met la lecture à portée de tous. Avec l’imprimerie,les hommes ont donc découvert la lecture à bonmarché, mais aussi l’utilité de mécaniser le travailmanuel. Aujourd’hui, la puissance collective peutrésoudre des problèmes dépassant largement lescapacités d’un individu.Dérive : les effets abrutissants, en particulierchez les enfants, du régime intensif d’images programméeset de jeux desséchant l’imaginaire.Chacune de ces façons de servir opère conformémentau plan et l’ensemble de ces 7 modes deservice produit la synthèse nécessaire à sa réalisation.Il est donc essentiel de nous habituer à reconnaîtrela véritable nature du service pratiquée parn’importe quelle personne. Savoir reconnaître le servicerendu par un autre et l’aider à exprimer ce servicedans son domaine choisi, comme il désire l’exprimeret non comme nous pensons qu’il devrait lefaire est une qualité primordiale du véritable serviteur!Voilà de quoi alimenter bien des méditations…Annie GAIDIER
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200637LA TROPHOBIOSEOu le Service des parasites végétaux« Tout est service. » « le service est partout », comme l’a indiqué mystérieusement le Tibétain.C’est dans cette disposition d’esprit que B. Repetto a pu écrire « Bienheureuse maladie »(Dervy). C’est aussi ce que peut nous inspirer la trophobiose, théorie que F. Chaboussou (INRA)a construite à partir d’observations scientifiques (Debard-Maison Rustique). Cette théorie meten évidence l’origine, les mécanismes et « l’utilité », donc le service des maladies cryptogamiquesdans le règne végétal domestiqué.LA TROPHOBIOSE,éléments de base.- Les rapports plantes/parasites sont de nature nutritionnelle:la plante fournit de l’énergie et des sucsaux parasites, les parasites en échange fournissentminéraux, enzymes, hormones aux plantes.- Il n’y a pas de parasites indépendants les uns desautres qui attaqueraient au hasard et isolément desplantes. Il faut admettre le concept de « complexeparasitaire pré-éxistant » qui induit, chez uneplante sur-nourrie ou affaiblie, le déclenchementd’un parasitisme aux formes multiples : mildiou,oïdium, rouilles…- Les divers pesticides, donc les médicaments desplantes, induisent une sensibilisation de celles-ciaux maladies, qui ne seraient que des réactions enchaîne aux pesticides.- Les effets curatifs toxiques escomptés par un pesticidecontre un parasite engendrent des effetssecondaires à l’encontre de l’écologie, de la vie dessols… et même à l’encontre de la plante traitéequ’ils sensibilisent à d’autres maladies en voulantla protéger d’une maladie particulière: le problèmen’est pas résolu, il est déplacé.La trophobiose est un constat d’échanges et deservices entre les plantes et des parasites. Ce service,cet échange se pratiquent, dans le cadre de latrophobiose, au niveau physique dense sur le modealimentaire et au niveau physique éthérique sur lemode vibratoire: chaque être vivant émet un rayonnementsur des longueurs d’onde mesurables ; cesondes forment une plage d’amplitude déterminée quiidentifie chaque plante ; de plus ces longueursd’onde diagnostiquent un état de santé et de vitalitéde la plante. Quand une plante ou un champ de plantesémet sur une longueur d’onde trop au-dessus outrop au-dessous, c’est à dire hors de l’amplitude« autorisée par sa plage de vie », cette plante devientl’hôte réceptive aux parasitismes, qui régulent carencesou excès de rayonnement. Cette régulation pourrester dans le « couloir de la vie » est un serviceassuré par les parasites de manière naturelle, nonconsciente, à partir d’une conscience extérieure 1 .L’HOMME ou la maîtriseconsciente de la nature.L’homme, et dans ce cas l’agriculteur, le jardinier,par son regard et par son action peut observer etcomprendre en conscience ce phénomène pour endéduire une stratégie de soins qui ne soit pas exclusivementune guerre sans fin contre les parasites etmortifère pour tous. L’agriculteur, en temps qu’humain,conscient de son service dans le cadre de sonmétier, ne devrait pas pousser ni laisser aller la natureet les cultures dont il a la charge hors de leurs espacesspécifiques de vitalité. Quand tel est le cas, il y anon seulement des problèmes aggravés dans unevariété, une espèce… mais dans l’ensemble du règnevégétal d’abord, puis dans tous les autres règnes envertu de la loi des régulations compensatoires.La trophobiose est donc une modélisation duservice d’entraide que « l’âme de la nature » imposeà ses éléments vivants. C’est aussi, par extension dela réflexion, un exemple de service spécifique etconscient de l’être humain vis à vis des autresrègnes, ce qui lui est rappelé entre autres dans lelivre de la Genèse. C’est enfin une piste pour une1. SHELDRAKE R. « L’Ame de la nature », éd. du Rocher.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 38autre conception de l’écologie qu’on ne pourra indéfinimentréduire au matérialisme des sciences biologiques(hasard et nécessité) et à l’idolâtrie de labonne mère nature… qui finit par dévorer sesenfants.S’il existe un « Dessein Intelligent », toute gouttede vie s’infiltre dans une infinie variété de formespour assurer le Service à la Nature. Mais cette naturegaspille sans compter et cette générosité inconscientedoit être limitée pour ne pas devenir, à sontour, pathogène : c’est un des services de l’Hommevis à vis de la nature : il doit la canaliser dans unesorte de couloir sous peine que la vie incarnée quenous connaissons ne soit plus vivable. Pour nousprotéger de ces hors-pistes qui seraient apocalyptiques,des armées de micro organismes tantôt amistantôt ennemis assurent un service d’ordre en nousmaintenant dans « le couloir de la vie ».S’il est un Dessein d’amour – sagesse sous notrelogos solaire, pourquoi ce Père-Esprit incarné enMère Nature laisserait-il proliférer chez celle-ci parasitismeset maladies comme une sorte d’incarnationnaturelle et écologique du mal ? A ce questionnementtraditionnel et récurrent de l’Homme, uneréponse définitive n’est plus à espérer sauf à vouloir« attendre Godot ». Cependant des intuitions fugaceset raisonnées, basées sur l’observation, peuvent rendreun grand service dans l’accompagnement dethérapies, par la disposition d’esprit à considérer queles maladies et les parasites sont des indicateurs(comme la fièvre) d’une métamorphose de la conscience,de l’âme, bloquée dans son évolution par larigidité et le conservatisme des formes vivantesantérieures.S’il est un Dessein, il doit y avoir un minimum decohérence et d’unité derrière les pulsions chaotiqueset éruptives des formes de vie rencontrées dans lanature. Ce fil conducteur de la vie – à retrouver - peutnous éclairer sur les relations entre les êtres vivantssolidairement enchaînés dans le couloir de la vie terrestre…puis il peut nous conduire à réfléchir, parextrapolations plausibles, sur les entités d’un espacecosmique « habité » par d’autres formes de vie quis’influencent mutuellement.Merci aux végétaux parasités pour leur service ànous avoir inspiré la trophobiose et à commettre cetarticulet.Guy ROUXrouxag@neuf.frHommeK>CaAnimalCa>KEnzymes buccauxEnzymes stomacauxjours longsProtéosynthèseChaîneAlimentairejours courtsProtéolyseRenforcement des barrièresimmunitaires. Phase d'émissioncommunicationavec le parasite.RésistanceSensibilitéRéceptivitéBaisse des barrières immunitaires.Phase de réceptivité-communicationavec le parasite.GLUTAMINEComplexe parasitaire latenten harmonie avec l'hôte.Composés phénolitiques dans cellules(huiles essentielles)PhytoalexinesASPARAGINEComplexe parasitaire actif parvagues successives pour compenserles défauts nutritionnels.Composés aminoacides + glucides(solubles dans la vacuole.)AnabolismeMétabolismeCatabolismePhitosynthèse(vitalité)Plante(nutrition)Eléments organiquesBactéries / champignonsHumusSolCompostEléments minérauxArgilesBactériesSchématisation de la trophobiose.Du soleil au sol, du sol à l’homme - Essai de balisage entre sciences du vivant et sens des réalités par le service.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200639LES DOUZE TRAVAUX D’HERCULEQuatrième travail : capture de la biche de CérynéeTravail réalisé dans le cancerNous arrivons avec ce quatrième travail à uneétape importante sur le parcours de notre hérosEn Bélier, Hercule s’est équipé d’un mentalcontrôlé, en Taureau, il a acquis la capacité d’échapperà son labyrinthe intérieur et d’enregistrerl’Illumination, en Gémeaux, il a pris contact avec sonaspect immortel et a eu la révélation de sa dualité.Comment va-t-il s’y prendre en Cancer pour franchir« la Porte des Hommes » et construire uneforme qui révèle son appartenance à la race des Filsde Dieu?Placé sous le signe de la patience et de la persévéranceet très simple en apparence (capturer unebiche et la déposer au Temple du Seigneur), le testpréparé par son Instructeur ne livrera son sens profondqu’à travers une symbolique peu à peu révélée.Hercule « devra décider quelle voix, parmi beaucoupd’autres, éveillera l’obéissance de son cœur… luiouvrira les yeux sur la plénitude de sa sagesse et lajustesse de son pouvoir de choisir ».I / Les PréparatifsA l’horizon de la quatrième porte, s’élève le templedu Seigneur, le sanctuaire du Dieu solaire « auxcréneaux étincelants ». Sur une colline proche quiannonce déjà que la mission d’Hercule sera de s’élever,se tient un petit faon.Pour l’instant, Hercule ne dit rien, ne fait rien.Il regarde, il écoute.Il « médite et réfléchit ».Son regard est donc tourné vers le monde intérieuret c’est dans l’extrême silence de ce mondeintérieur qu’il entend successivement trois voix donton comprend très vite qu’il s’agit de celles de saconscience entre lesquelles il devra choisir afind’exercer son libre-arbitre.✔ La première est celle d’Artémis, la déesse quigouverne la forme sur la terre physique etdans l’eau émotionnelle. La conscience estalors instinct animal, petit faon immaturenourri par la mère, qui recherche la compagniede ses semblables, masse indistinctedans laquelle il se fond, se rassure mais seperd.✔ La deuxième est celle de Diane. Homonymeromaine de la sensible Artémis grecque, lachasseresse appartient donc au même mondemais véhicule la conscience plus rigide, pluscréatrice et plus puissante du mental.L’intellect, d’abord critique, puis de plus enplus discernant, revendique à son tour pour lesoi séparé « la biche aux cornes d’or », état deconscience qui peut être « utile » lorsque parses « cornes d’or » il lui arrive de contacter lemental supérieur.Un peu surpris, Hercule constate avec une certainedistance, que le conflit existe encore entre cequ’il pense (Diane) et ce qu’il sent (Artémis).✔ Mais c’est à la seule voix qui fait autorité pourlui, celle d’Apollon le Dieu Solaire, qu’Herculeobéit désormais. Déjà en contact avec sonAme, il pourra un jour hisser sa consciencejusqu’aux « créneaux étincelants » de laMonade et c’est dans son temple qu’il devradonc déposer la biche.II / Le ParcoursQuand Hercule s’élance enfin pour accomplir sontravail, il a fait le choix majeur de n’obéir qu’à la voixde son Ame et abandonne donc ses états de conscienceantérieurs selon le principe qu’on ne peut
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 40construire du nouveau avec de l’ancien et que « pourtenir, il faut détacher, et pour conserver, il fautlâcher » 1 .Le travail est simple, Apollon le lui a dit, et pourtant…Artémis et Diane se jouent de lui et la quête seralongue. Hercule passe par des phases d’élévation(les collines) et d’obscurité (les forêts profondes) àla poursuite d’une forme qui lui échappe sans cesse.Comme nos trois corps sont longs à lâcher leurslimites et comme notre personnalité résiste à grandir!A force de patience, de persévérance, de détermination,Hercule épuisé – ce n’est qu’à bout derésistance que le lâcher-prise intervient - toucheenfin au but: « sur une herbe non foulée » la bicheest à sa merci et il la blesse d’une flèche « au pied »puis « la serre dans ses bras tout contre son cœur ».C’est lorsqu’il accepte d’entrer dans l’inconnu etd’être dans le vide (herbe non foulée), c’est lorsqu’ilutilise les qualités de l’Esprit, volonté, concentration,focalisation (énergie 1), et seulement alors, qu’ilmaîtrise ses instincts (le pied) utilise son intellectdiscernant (ses bras) comme un outil obéissant etaccède enfin à l’intuition (le cœur).Fou de joie, Hercule revendique haut et fort lapossession du nouvel état de conscience qu’il agagné de haute lutte: « la biche est mienne! »« Non Hercule! »…La voix d’Apollon a retenti: l’intuition « n’appartient» à personne… sinon à Dieu.Elle n’est pas à la portée de ceux chez qui dominel’étage instinctif (Artémis reste à la porte du temple),elle est ponctuellement touchée par les cornes d’ord’un intellect discernant (Diane est autorisée à regarderdans le temple mais ne comprend pas ce qu’ellevoit), elle n’est accessible qu’à «ceux qui résidentdans le lieu saint ».C’est parce qu’Hercule a ouvert définitivement laporte de son cœur en renonçant à tout ce qui appartientau soi séparé, parce que, accueillant les contradictionsqui l’habitent, il s’engage cependant dans safragilité et sa nudité à poursuivre son chemin, qu’ilpeut accéder à la conscience de groupe, cet état où« la biche aussi bien que les hommes » reposentdans le cœur de Dieu.Le travail est-il pour autant terminé? On pourraitle croire…Mais, s’éloignant du sanctuaire du Dieu dont ilreconnaît à présent aussi bien l’immanence que latranscendance, Hercule découvre avec stupeur lepaysage inchangé du début de son travail et « le faiblefaon » à nouveau sur la colline proche…Est-ce un retour à la case départ?« A maintes et maintes reprises les fils des hommesqui sont aussi les Fils de Dieu cherchent le faonaux cornes d’or et le portent dans le lieu saint. Amaintes et maintes reprises. »Leçon de patience et d’humilité: il faudra laisserle temps à l’ouverture de manifester l’ouvert…III / Possessionet SacrificeIl est intéressant de constater que de bout enbout le mythe est traversé par l’idée de la possession: « la biche est mienne » affirment tour à tourchacun des personnages.✔ Artémis possède des biens matériels et affectifs.✔ Diane, en développant la soi-conscience, sepossède elle-même.✔ Hercule possède son cœur jusqu’à être possédépar le Feu solaire.De possession en possession, c’est une histoired’abandon qu’en réalité nous raconte ce mythe.Abandon d’un état pour un autre ou « mort de ce quiest inférieur de manière à libérer ce qui est supérieur» mais également «mort de ce qui est le plusélevé sur l’échelle de l’existence, de façon à libérer cequi est inférieur » 2 .Ce quatrième travail d’Hercule est l’illustrationdes objectifs de la Loi de Sacrifice:Développement de la conscience.Raffinement des formes.Intensification de la vie réalisée.En passant de l’instinct à l’intellect puis à l’intuition(voir schéma), l’homme qui parcourt la spireévolutive, s’extirpe d’une conscience de masse qui leprotège avant de le paralyser, puis se différencie endéveloppant la conscience de soi indispensable pouraccéder un jour à la conscience de groupe.1. Loi de Sacrifice. A.A.BAILEY. Psychologie ésotérique Vol. 2 p. 88 à 108.2,3. Id.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200641Il accomplit ainsi son Service, révélant progressivementla Vie dans la Forme et répondant auSacrifice de l’Esprit qui « choisit de mourir afin quedes vies plus humbles puissent vivre » 3 . En franchissant« la Porte des Hommes » en Cancer, l’Esprits’exprime dans la limitation consentie d’une forme etlui donne l’opportunité de développer une consciencequi un jour lui permettra, en Capricorne, defranchir « la Porte des Dieux ».C’est dans cette inter-relation entre l’Esprit et laMatière que le mot-clef du Cancer prend toute savaleur:« Je construis une maison illuminéeet Je l’habite. »Delphine BONNISSOL.delphebonnissol@free.fr{ESPRIT Monade INTUITION APOLLONAme Conscience de groupe HERCULE{----------------------------------------------------------------------------------Mental inférieur INTELLECT Cornes d’OrConscience de soi DIANEMATIERE ----------------------------------------------------------------------------------AstralINSTINCTConscience de masse ARTEMISPhysique----------------------------------------------------------------------------------Schéma : Artémis ne peut pénétrer dans le temple parce qu’elle serait brûlée par le Feu solaire (protection de la forme).Diane, double d’Artémis et donc en contact avec la forme, est aussi la jumelle d’Apollon : à son point le plus haut (ses cornes d’or)elle peut avoir des contacts ponctuels avec le plan de l’Esprit.Hercule ayant ouvert son cœur et fait le sacrifice des états inférieurs à la conscience de l’âme peut contacter l’Esprit.›PARISFORMATIONS… RECHERCHE…GENEVE : Groupe de rechercheen astrologie de l’âmeLe GRAAL (Groupe de Recherche en Astrologiede l’Ame Lémanique) a eu sa première rencontre le11 septembre 2006.Ce groupe se réunira par la suite les 2° Lundidu mois soit les lundis: 11-9 -2006 ; 9-10 ; 13-11 ; 11-12 ; 8-1-2007 ; 12-2 ; 5-3 ; 16-4 ; 14-5 ; 11-6.Pour les premières rencontres, le travail degroupe portera sur le premier chapitre deL’Astrologie Esotérique p. 14 à 41 de l’édition française.Faites-le savoir autour de vous. Si vous souhaitezrejoindre ce groupe, prenez contact avecChrystèle RANDAG.Renseignements :tel : 079 342 43 06 ou 022 348 58 06« Science de l’âme »ou quête de l’être intérieurUn nouveau groupe de formationdémarrera comme convenu en septembre2006. Il reste des places. Parlez-enautour de vous ! Toutes les informationssont sur notre site. N’hésitez - pas à noustéléphoner si besoin. Le coût de la formationne devrait pas être un obstacle puisque nousmodulons nos tarifs en fonction des possibilitésfinancières de chacun.Renseignements au 01 47 07 14 98www.institut-alcor.org
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 42LES VORTEX(Ce texte représente l’essentiel de l’intervention faite au colloque « H 2 O monamour » à Toulouse, les 16 et 17 septembre 2005).Le mot vortex vient du verbe latin vortere quiveut dire tourner, le mot correspondant étant tourbillon.Cette capacité de la matière à se manifester defaçon rotatoire est universellement rencontrée dansla nature. Dans le monde animal, on dénombre aumoins 80 000 espèces de coquillages où se retrouventdes structures hélicoïdales. Le règne végétalfait apparaître de nombreuses formes du même type.Les galaxies sont le plus souvent des tourbillons dematière. L’échelle moléculaire du vivant n’échappepas à cette règle : l’ADN, les protéines, sont enrouléesen hélice.Si bien que lorsque l’on réfléchit à l’origine desformes, deux types d’information coexistent:- une information spécifique très caractéristique:la forme « cheval », la forme « chêne » parexemple, traduisant dans la matière une qualitéparticulière.- Une information géométrique largement répandueorganisant la matière, sous forme de vortex,d’hélices, de spirales logarithmiques oùl’on retrouve le nombre d’or comme dans lenautile, de tourbillons, de géométries fractales,etc…Il faut préciser que les formes minérales obéissentà des règles particulières où la spécificité estapportée par la nature chimique de la matière minéraleet l’organisation par des géométries de type platonicien(cube, tétraèdre, octaèdre, etc…).Nous focaliserons notre attention dans ce texte,sur les vortex longitudinaux de l’air et de l’eau. Ilss’inscrivent dans ce que la science appelle la tur<strong>bul</strong>ence.L’étude scientifique de la tur<strong>bul</strong>ence nous apprend-ellequelque chose de neuf sur les vortex?La tur<strong>bul</strong>enceUn enfant tur<strong>bul</strong>ent est un enfant qui s’agite danstous les sens. Un fluide tur<strong>bul</strong>ent aussi. Un exempleclassique de tur<strong>bul</strong>ence est la fumée de cigarette.D’abord un mince filet d’air chaud légèrement bleutéqui monte verticalement; on dit que ce flux est laminaire.Puis brusquement, la fumée part en volutesdans toutes les directions de l’espace. On a alorsatteint le régime tur<strong>bul</strong>ent.C’est un phénomène très souvent observé. Lesillage d’un avion, d’un bateau, d’une automobilemanifeste de la tur<strong>bul</strong>ence. L’eau qui coule en aval dela pile d’un pont en est un autre exemple. On peutl’observer aussi à la sortie du jet d’eau d’un robinet,dans le tuyau d’une conduite d’eau. La nature montrede très nombreux phénomènes de tur<strong>bul</strong>ence: àproximité d’une montagne exposée au vent, dansl’atmosphère de la Terre, dans l’atmosphère deJupiter.Fig.1 - Dynamique tourbillonnaire dans le sillage d’une sphère.On peut expérimentalement visualiser des phénomènesde tur<strong>bul</strong>ence. C’est le cas de l’écoulementde l’eau sur une petite sphère (voir la figure 1). Lesreplis du liquide peuvent être colorés et ainsi visualisés.Dans d’autres expériences (voir la figure 2) onpeut voir comment un vortex entraîne une cascadede formation d’autres vortex.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200643- La tur<strong>bul</strong>ence est une perte d’énergie. De l’énergiecinétique est perdue en chaleur. C’estpour cela que les technologues cherchent àlimiter les phénomènes tur<strong>bul</strong>ents.A vrai dire, la science contemporaine ne dit riende spécifique sur les vortex longitudinaux qui nousintéressent ici.Fig. 2 - Emboitement de vortex. Un vortex majeur entraîne laformation d’autres vortex dans son sillage.Cette transformation de flux laminaire en flux tur<strong>bul</strong>ent,manifeste trois propriétés:- ce sont des phénomènes imprévisibles. Ils n’obéissentpas aux lois strictes de la physiquenewtonienne. Ils sont régis par les lois duchaos déterministe. Ces phénomènes de chaosdéterministe sont légion dans la nature : lamétéorologie – l’évolution de la population animaled’un lac. Phénomènes trop complexespour être maîtrisés, dira-t-on. Pas seulement.L’évolution d’une boussole à l’intérieur d’unautre aimant, relève du même comportement, ils’agit pourtant d’un cas très simple. Tout auplus peut-on, dans de tels phénomènes, identifierl’attracteur étrange qui les guide statistiquement.- La tur<strong>bul</strong>ence accroît la diffusion. C’est un pointintéressant dans le cadre de notre exposé.Nous verrons en effet que les vortex sont desconvertisseurs d’énergies qui facilitent la diffusiondans l’eau d’une forme d’énergie présentedans un hyper espace au-delà de l’air. Il est probableque tous les phénomènes de tur<strong>bul</strong>ence(autres que les vortex), mettant en jeu l’air etl’eau dans l’atmosphère planétaire, participentdu même processus à un moindre degré.Les vortex sontdes convertisseursd’énergie.Pour comprendre la réalité énergétique dans lanature, une autre hypothèse (complémentaire desdonnés scientifiques actuelles) est possible (voir lafigure 3). Au-delà de l’atmosphère de notre planète,existerait un hyper espace qui serait le relais desinformations indispensables à la construction desformes, le relais aussi d’énergie indispensable à lavie des formes (+) ou à leur disparition (-). C’est l’étherdes Anciens. Mais, direz-vous, la science adémontré, à la fin du XIX e siècle, que l’éther n’existaitpas. Dans le cadre de l’expérience de Michelson etMorley, il était recherché un support matériel pour ladiffusion de la lumière, un « vent d’éther ». Et effectivement,cela n’existe pas. L’éther auquel nous faisonsallusion est de nature subtile, la technologiedes matières tangibles (solide, liquide, gazeuses) estinadéquate pour le mettre en évidence.informationspécifiquemonde physiquetangibleHYPER ESPACE(Ether)géométriegazliquidesolideénergie+ –Fig. 3 - Les propriétés de l’hyper espace (Ether).Il est à l’origine de l’information, à l’origine des formes etde l’énergie qui entretient ou détruit les formes. Les vortexfacilitent le transit de ces énergies vers le monde physiquetangible.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 44Les vortex seraient par excellence les meilleursconvertisseurs d’énergie subtile en énergie disponibledans la nature. Le biotechnologue ViktorSchauberger (voir le tableau I) a précisé, dans savision de la nature, les paramètres liés à la formationde vortex longitudinaux, générateurs de la vie (voir lafigure 4). La vie de la nature, ce que notre auteurappelait la voie dorée, est un équilibre entre explosionet implosion. Explosion génératrice d’énergiephysique, gravitationnelle, engendrant chaleur, augmentationde pression. Implosion génératrice d’énergiebipolaire subtile impliquée dans la genèse dela vie. Elle entraîne une pression négative (succion)et est lévitationnelle. Elle s’épanouit dans la fraîcheur,le silence, l’obscurité. Ce chercheur a montrécomment un fleuve, une rivière s’écoulant en méandresdans la nature, alternait des phases d’explosionet des phases d’implosion en forme de vortex longitudinaux,ces dernières représentant, au gué desrivières, de véritables canons de vitalité 1 .Comme le montre le tableau I, l’explosion sépareles extrêmes (le + et le -), l’implosion les rapproche,les fusionne. Les résonances culturelles d’une tellevision des choses sont à souligner. L’évolutionhumaine obéit aux mêmes lois que la nature. Ne traversons-nouspas des phases de séparation del’Esprit et de la Matière? N’est-ce pas une telle séparationque nous venons de vivre dans l’Occidentchrétien depuis trois siècles? N’est-il pas temps derevenir à une phase de fusion entre ces pôles extrêmes.Jamais la nécessité de l’unité entre Esprit et laMatière n’a été aussi grande.Que représente un vortex dans l’air, dans l’eau?C’est un cône de matière tournant de plus en plusvite au fur et à mesure que l’on s’enfonce vers lapointe du cône qui constitue le point le plus dense enterme d’énergie subtile bipolaire. Le cône crée duvide, laissant libre cours à la diffusion d’énergie subtile.La surface de diffusion créée par le cône est trèsgrande, au moins un facteur cent par rapport au cer-Fig. 4 Vortex longitudinalCe type de vortex est observé dans le courant d’eau des rivières.ExplosionImplosionVortex longitudinalPression croissanteTempérature allant vers le chadFrictionBruitEnergie gravitationnelleLumièreDissipation de la viePression négative (succion)Température allant vers le froid (4°C)Absence de frictionSilenceEnergie lévitationnelleObscuritéGenèse de la vie (Ur – formation)Sites : eau, sang, sève,Règne végétalTableau I1. Voir <strong>bul</strong>letin <strong>Alcor</strong> N° 18, p. 8.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200645cle d’entrée du cône. Sur le plan thermodynamique,c’est un système ouvert qui fonctionne loin de l’équilibrethermodynamique comme tout ce qui estvivant : une cellule, une plante, un animal, une planète,etc… La thermodynamique des systèmes irréversiblesde I. Prigogine a montré que de tels systèmessont générateurs d’auto-organisation, d’ordredans la matière. Les vortex seraient-ils, non seulementdes convertisseurs d’énergie, mais aussi desrécepteurs de forces formatrices, de structures éthériquesà l’arrière-plan des formes dans la nature?Nous l’avons déjà souligné, les vortex ne sontpas les seules formes impliquées dans le transfertd’énergie subtile vers le monde tangible organisé. Ilsy jouent un rôle majeur. Mais dans la nature, l’immensebrassage qu’entraînent les vents dans l’eau,les mélanges de températures chaudes et froides,participe aussi à ce grand phénomène d’enrichissement.La science contemporainepressent-ellel’existence de cetteénergie subtile ?En mai 2000, la revue « Pour la Science », apublié un article intitulé «L’énergie négative ». Dequoi s’agit-il?La théorie de la Relativité Généralisme nous apprendque la matière et l’énergie déforment l’espacetemps.Les forces d’attraction gravitationnelle nesont que des conséquences des déformations del’espace-temps. S’il y a une énergie « négative », oudes masses négatives (encore appelées matière« exotique ») qui déforment l’espace-temps, desphénomènes étranges apparaissent. Il pourrait yavoir des tunnels, des trous de ver qui pourraientrelier des zones très éloignées de l’Univers. On pourraitenvisager des voyages à des vitesses supérieuresà celles de la lumière, des machines à remonterle temps, des machines à mouvement perpétuel.Est-on en pleine Science-fiction ? Non. Il fauttout d’abord préciser que cette énergie négative n’estpas l’anti-matière qui appartient à l’énergie positivehabituellement étudiée par les physiciens. La matière« exotique » est définie comme toute matière ayantune pression « négative ». Tout cela n’est pas le fruitde l’imagination, des observations ont été faites enlaboratoire.Le principe d’incertitude de Heisenberg postuleque tout champ (électrique, magnétique) fluctue. Levide est une mer agitée de particules naturelles quise créent et s’annihilent spontanément. Les physiciensquantiques ont créé des états particuliers dechamp où des interférences quantiques destructricessuppriment les fluctuations du vide. Ce videcomprimé est un générateur d’énergie « négative ».Les physiciens connaissent aussi depuis longtempsce que l’on appelle l’effet Casimir. Deuxplaques de métal parallèles peuvent, dans certainesconditions, entraîner une modification des fluctuationsdu vide et elles s’attirent. Il y a ainsi créationd’une énergie et d’une pression négative.Cette énergie est indissociable de l’énergie positive.On ne peut la capturer. Même si elle est restée,technologiquement parlant pour les auteurs de l’article,difficilement maîtrisable, il n’en demeure pasmoins qu’elle traduit dans ses propriétés deux despropriétés postulées par Viktor Schauberger pour lesvortex d’implosion : pression négative (vacuité) etattraction.Signalons enfin que la revue Nature (23 juin2005) publie des travaux sur la supraconductivité(les électrons circulent sans résistance) et la suprafluidité (pas de friction, pas de viscosité) à proximitédu zéro absolu (-273°). Ces conditions sont prochesdes conditions d’implosion postulées par ViktorSchauberger. Les auteurs de ce travail évoquent laformation de vortex quantiques.Les rapportsentre psyché et eauLes éléments précédents montrent la relationque l’eau peut avoir avec un hyper espace, source devitalité ou d’absence de vitalité pour ce précieuxliquide. Mais est-ce suffisant pour saisir toutes lespropriétés de l’eau? L’influence de la pensée et surtoutdu plan émotionnel nous paraît de grandeimportance. Des exemples concrets le montrent. Enbiodynamie, la vitalisation des solutions de préparats,mettant en jeu un vortex à l’intérieur d’un tonneau,doivent se faire « en conscience », impliquantun processus de visualisation où les énergies subtilesdescendent dans la matière. De même, leJaponais Emoto Masaru a montré comment desémotions, des formes exprimant des sentiments (lesmots comme amour par exemple) influencent le processusde cristallisation de l’eau.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 46Arrêtons-nous tout spécialement sur ce planémotionnel (voir la figure 5). Il présente de fortesanalogies avec l’eau. Chacun sait combien nos émotionsse manifestent par des sécrétions liquides etnotre voca<strong>bul</strong>aire est riche d’expression où nos réactionsémotionnelles font référence à l’eau. Les Grecs(Empedode notamment) voyaient dans ce mondeémotionnel un jeu de deux forces, une force d’amour,une force de haine, une force de vie, une force demort, etc… Ces deux forces sont à l’œuvre non seulementdans la psyché humaine, mais aussi ce quiest essentiel, dans la nature.Le terme d’eau psychique nous semble adéquatpour exprimer les propriétés de cet émotionnel. Uneeau psychique à l’œuvre à l’intérieur de nous avecses tourbillons, son va et vient permanent entre lesdeux polarités, mais aussi à l’échelle collective de laplanète. L’extrême fluidité de cet émotionnel, quel’on retrouve avec l’eau, explique l’osmose entrenotre psyché et l’émotionnel planétaire. La constitutionde l’Homme et de la planète est un emboîtementde mondes où organisation et fluidité se superposent.La pensée est structurée, l’émotionnel estfluide, le monde éthérique est structuré, l’eau fluideet enfin le monde tangible solide hautement structuré(voir la figure 5). Ces deux forces conjointesdans l’eau psychique ne peuvent-elles pas se révélercomme un puissant moteur de l’énergie dans lanature ? Ne peut-on pas imaginer différents vortexs’emboîtant les uns dans les autres, un peu commedans l’expérience de la figure 2 ? Dans cette perspectivel’eau, ce chaos sensible, nous apparaît nonseulement comme le récepteur de l’hyper espacepostulé au début de ce texte, mais aussi du corpsémotionnel planétaire. Comprendre ce qui se passedans la nature ne devra-t-il pas un jour faire la partde ces trois phases: émotionnel, éthérique, physiquetangible?EaupsychiqueAMOURVIE+EROSpulsion de viePENSÉEEtherHAINEMORT–THANATOSpulsion de mortgazeux+ liquide –solideRoger DURAND(fluide)(organisé)(structuré)Fig 5 - Les rapports entre l’eau et les mondes subtils.L’eau psychique (émotionnel) n’est-elle pas génératricede vortex se répercutant dans l’étherique sous formed’autres vortex ?DES ÉCHOS, DES ÉCHOS…François CHENG,« Cinq méditations sur la beauté »(Albin Michel, 2006)Ce livre est beau comme la montagne que j’aisous les yeux. On le doit au talent de FrançoisCHENG, aux sources de sa culture chinoise et occidentale.L’exemple de la montagne n’est pas hors depropos. Les rapports entre la montagne et l’eau fontpartie de la grande tradition picturale chinoise. Seulsces maîtres de la peinture ont su rendre la beauté, laforce vive de la montagne par quelques traits aiguiséscomme la lame d’un couteau. Seuls nous dit l’auteur,Paul Cézanne et la montagne Sainte Victoiresont à rapprocher de la perception orientale du minéral.Tout est dans le fameux adage : L’Hommeregarde la montagne, la montagne regarde l’Homme.Comment parler de la beauté?C’est Platon qui sert de point de départ avec satrilogie : « le Bien, le Beau, le Vrai » qui est uneexpression des trois aspects divins. La beauté appartientau 2 e aspect divin et les références à l’âme, à l’amour,à la circulation du souffle du vide ne viennentqu’illustrer ce propos. A la même époque que Platon,les maîtres taoïstes, nous dit l’auteur, évoquaient
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200647« l’union du Bien et du Beau pour répondre à l’appelde la Vérité ». Zhuangzi (IV e siècle avant J.-C.) disait« Entre Ciel et Terre, il y a grande beauté ». Platonécrivait que la « beauté est la lumière des Idées ».François CHENG fait remarquer que « notre sens dusacré, du divin, vient non de la seule constatation duvrai, mais bien plus de celle du beau, c’est-à-dire dequelque chose qui frappe par « son énigmatiquesplendeur, qui éblouit et subjugue. »La beauté est transcendance. L’univers est peupléd’un ensemble de présences, chacune estunique. Chaque présence se révèle une transcendance.Notre auteur cite Henri Maldiney « de chaquevisage humain rayonne une transcendance impossiblequi nous enveloppe et nous traverse ». Et, nousdit-il, « la beauté est quelque chose de virtuellementlà, depuis toujours là, un désir qui jaillit de l’intérieurdes êtres ou de l’Etre ». F. CHENG précise qu’il sesitue au-delà de toute beauté d’apparence reposantsur la seule combinaison de traits extérieurs. Cettebeauté qui relève de l’avoir est omniprésente dansnotre société de consommation. Non, seul l’état decommunion et d’amour est la raison d’exister de lalumière et de la beauté.L’âme, le parfum, la beauté de la rose. Parlant del’âme, François CHENG dit que son parfum qui resteest impérissable. Et il enchaîne sur la rose et nous dit« qu’elle accède à l’infini de son être par le parfum.Le parfum est l’essence de la rose, il lui permet derejoindre la durée de la Voie. L’imagination chinoise,nous dit l’auteur, conçoit le parfum et le son harmonieuxcomme les deux attributs de l’invisible. Le parfum,écrit-il encore, n’est pas limité par la forme, nipar un espace restreint. Il est en quelque sorte latransmutation de la rose en onde, en chant, dans lasphère de l’infini. Plus loin encore, l’auteur parle del’âme. « Elle prend en charge le corps, écrit-il, sansêtre entravée par le corps, et l’âme s’éprend de l’âme.Sa nature propre est sa capacité à se relier à tout, sadimension est l’infini. » La beauté passe d’âme àâme.La beauté est la Voie, le Tao. La vraie beauté estcelle qui va dans le sens de la Voie, étant entendu quela Voie n’est autre que l’irrésistible marche vers la vieouverte. Selon l’optique chinoise, une œuvre créée,celle d’un individu ou l’univers vivant en tant qu’œuvre,procède certes de la forme, mais ô combienaussi du Yi, cette essence invisible au-dessus de toutesles formes.Au sein du Tao, le fonctionnement du souffle estternaire. Le Souffle primordial s’exprime en troissouffles dont l’interaction régit l’ensemble desvivants: le souffle yin, la douceur réceptive – le souffleyang, la puissance active – le souffle du videmédian, nécessaire espace de rencontre et de circulationpour entrer dans une interaction vivante et harmonieuse.L’œuvre de beauté, nous dit l’auteur, naîttoujours d’un « entre ». C’est un trois qui jaillit dedeux en interaction et qui permet aux deux (Yin-Yang, Ciel-Terre, montagne-eau) de se dépasser. Latranscendance et la beauté sont dans ce dépassement.Sept tâches à accomplir pour le bien communPour aller vers une nouvelle conscience, un nouvelêtre humain, un nouveau monde, l’<strong>Institut</strong> pourune Synthèse Planétaire à Genève i propose septdomaines d’action, fondés sur la justice pour tous etsur les droits de l’homme protégés par un droit internationalimposable.Ces tâches ne sont évidemment pas les seules àdevoir être accomplies, mais elles paraissent essentiellespour établir de justes relations humaines. Ellesdécoulent d’un travail effectué aux Nations Unies àGenève.1) Transformer l’étiquetage en justes relationshumaines et en humanité.Il y a les chrétiens, les juifs, les musulmans, lescatholiques, les communistes, etc. C’est une tendancegénérale à nous voir différents les uns desautres. Ne sommes-nous pas d’abord des êtreshumains affrontant peu ou prou les mêmes difficultés?Cet étiquetage ne nourrit-il pas l’esprit decompétition, un comportement d’exclusion, uneattitude de séparativité ? Or nous pouvonsapprendre les uns des autres et nous enrichirdans notre lutte pour le bien commun. Un mondemeilleur ne peut se développer que si nous pratiquonsune coopération constructive dans toutesles circonstances de la vie. La formule « Touspour un et un pour tous » est la clé qui pourraitgarantir le bien commun, le bien-être et le bonheurdans le monde entier.2) Transformer le système monétaire en un instrumentmondial humain et équitable.L’argent est un moyen d’échange juste et neutre,perverti par sa conversion en un « produit » qui
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 48peut être échangé, perverti aussi par le systèmedes taux d’intérêt. Nous sommes à la racine dumal planétaire. Les entreprises coopératives, laterre pour tous et la libre circulation de l’argent, etnon pas le processus actuel de « privatisation »,fourniront une infrastructure de justice et de sécuritédans laquelle les gens pourront travailler et sedévelopper de façon saine. La spéculation est un« revenu » sans labeur qui n’assume pas sa partde responsabilité pour créer un système monétairejuste.3) Une nouvelle histoire des nations est à écrire.L’histoire écrite officiellement, à peu près danstous les pays, est celle des guerres, des conflits.Les « bons » sont ceux qui ont gagné, les« méchants » ceux qui ont perdu. N’est-il pastemps pour toutes les nations de reconnaître leurserreurs et de coopérer entre elles pour se rapprocherde la vérité ? C’est comme cela que lesnations s’orienteront vers de justes relationshumaines basées sur un sens de la justice, de l’universalitéet de l’unité illuminée.4) Une coopération entre les religions et les croyancesdoit être développée dans un esprit de respectet de gratitude mutuels.Il ne saurait y avoir une religion meilleure qu’uneautre puisqu’elles proviennent d’une seule etmême source. Chaque religion a présenté lesvaleurs éternelles sous une forme qui était la plusappropriée pour son époque. Mais les anciennesformes religieuses ont besoin d’être transforméesen de nouveaux instruments de préparation spirituelle.Une règle d’or s’impose: comporte-toi envers lesautres comme tu aimerais qu’ils se comportentavec toi.5) Désarmer de façon radicale afin de libérer l’argentpour une éducation intelligente, pour un développementsocial incluant la santé, la nourriture, l’eaupropre et un logement pour tous.Mille milliards de dollars sont dépensés annuellementpour les armes. Trop de mensonges sontracontés aux gens à propos de la sécurité. Or,nous avons besoin de prendre notre destin enmains et de manifester notre créativité. La formulesuivante le dit de manière succincte: assurerla responsabilité de notre propre vie nouslibère de la nécessité de blâmer les autres.6) Utiliser les ressources mondiales pour le développementsocial et spirituel de tous.Les maîtres de sagesse le disent: les ressourcestrouvées sur notre planète en différents pointsappartiennent à ceux qui y vivent. Ces ressourcesdoivent ensuite être échangées et distribuéesparmi les différentes populations afin de promouvoirleur développement social et spirituel. Desentreprises ou des gouvernements ne peuventenlever ce droit aux peuples pour satisfaire leurspropres intérêts. Les médias pourraient jouer unrôle de transformateur de l’opinion publique à cetégard. Ce n’est pas encore le cas.Ce que nous voyons aujourd’hui est une violationflagrante du Plan cosmique pour la planète Terre.Guerre, pauvreté, chômage, trafic humain, prostitution,maladie, faim et criminalité en sont lesconséquences. L’humanité a douloureusementbesoin de remplacer les dirigeants impérialistespar des dirigeants spirituels éclairés.7) Instaurer un conseil de sécurité des Nations UniesUn tel conseil devrait être constitué uniquementd’Etats-membres n’ayant pas de force militaire. Ily en a déjà 20 (sur 191) à l’heure actuelle.Actuellement, cinq membres du Conseil de sécuritéde l’ONU (Etats-Unis, Chine, Royaume-Uni,France et Russie) sont les grands fournisseursd’armes de toutes sortes. Les bonnes relations devoisinage ne pourraient-elles pas remplacer l’ambitionimpérialiste et expansionniste de certainspays ? De bonnes relations sont, de loin, moinschères que toute solution militaire.On peut se procurer le texte completaux coordonnées suivantes :I.P.S.P.O. Box 128CH 1211 GENEVE 20SUISSETel.fax 41(0)22- 733 88 76E-mail ipsbox@ipsgeneva.comWebsite : http // www.ipsgeneva.com
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 200649COMPTE–RENDUASSEMBLEE GENERALE JUIN 2006 (SUITE)Un nouveau groupe démarrera à Morges en janvier2008.Il est possible de mettre en place d’autres groupesselon la demande.5/ Psychomorphologie : ce courant, très novateur,demande patience et investissement.• Actuellement, un premier module, achevé il ya 1 an et demi se poursuit à Paris en journéesd’approfondissement tous les 2 mois.• Un 2° module, composé d’un groupe de 10personnes, a achevé son premier niveau d’initiationen juin 2006 et démarre sondeuxième niveau en Septembre : le travailportera sur une application des Rayons à laPsychomorphologie.• Les deux modules seront réunis pour l’étudedes portraits vivants.II / RECHERCHE1/ Groupe LEF: en place depuis 4 ans, le groupes’est endeuillé du départ de Philippe Amouroux, décédéen Mars dernier. La recherche se poursuit activementautour d’une synthèse des concepts de Liberté, Egalité,Fraternité dans l’œuvre de Morya. Elle donnera lieu,comme celle qui s’est penchée sur l’enseignement duMaître tibétain, à une publication et à des recherchesd’applications pratiques dans les domaines del’Education, de l’Economie et de la Gouvernance.2/ Astrologie:• Un groupe de recherche composé de 12 personness’est mis en place à Nantes, accompagnépar Pierre Lamole.• Le 11 septembre 2006, à Genève, démarrera leGRAAL (groupe de recherche lémanique surl’Astrologie de l’Ame). Accompagné parChristian Post et ouvert à tous les chercheurs debonne volonté, ce groupe tentera de porter unregard neuf sur l’ouvrage de base « l’Astrologieésotérique » d’A.A. Bailey.III / LE BULLETIN1/ Adhésions : Augmentation encourageante :167 adhérents en juin 2005 / 200 en juin 2006. Votéeà l’unanimité par le comité directeur, après consultationdes participants, le prix de l’adhésion passe de31 à 35 euros. Possibilité d’abonnement pour 2 ansau prix de 65 euros.2/ Contenu: Tenant compte des avis des participantsà la dernière AG, le comité de rédaction, s’efforcede trouver un juste équilibre au double objectifdu Bulletin:• Apporter un complément d’information à l’enseignementdiffusé par <strong>Alcor</strong>.• Toucher des personnes qui, n’ayant pas suivil’enseignement, sont néanmoins ouvertes à cetteénergie et intéressées par les sujets abordés.Une nouvelle présentation du Sommaire permettraà chacun d’aborder les articles au mieux de sesintérêts (Voir prochain numéro sur le Service).IV / THEMESNous nous efforçons de répondre aux demandesexprimées par les adhérents. Sont ainsi prévus:Libre arbitre, Libération, Liberté en décembre2006, Le Symbole au printemps 2007.V / CHANTIER LIVRESAvec l’objectif d’établir des ponts entre la penséeésotérique et la pensée moderne afin que les idéesspirituelles puissent être reçues par de nombreusespersonnes et particulièrement par les jeunes qui ontdes idéaux, le comité de rédaction d’<strong>Alcor</strong> a pris ladécision de mettre en chantier un certain nombre delivres. Cet effort pédagogique pour trouver le langagedu cœur et réexpliquer l’ésotérisme de manière simpleet accessible portera tout d’abord sur le thème deL’Ame. Le chantier est en route…VI / COMMUNICATIONNos efforts, dans ce domaine, sont dictés par lanécessité de trouver la bonne forme pour faire passer àl’extérieur le message que nous tentons de transmettre.1/ Un « relooking » du Bulletin est proposé parJérôme Vincent, notre ami éditeur, qui va tenter derendre le Bulletin plus attrayant dans le cadre deslimites budgétaires qui sont les nôtres.2/ Le site internet mis en route en 2001 est enévolution permanente et nous continuons d’y apportertoute notre attention. Certains articles seront diffuséssur le site.3/ Des interventions à la Radio « Ici etMaintenant » à l’émission « Santé et Spiritualité » deJC Carton ont eu lieu en décembre 2005 et juin 2006.
LE SERVICEBulletin de l’<strong>Institut</strong> ALCOR N° 23 - Septembre 2006 504/ Des plaquettes présentant l’institut <strong>Alcor</strong> ontété créées et sont distribuées dans les salons.VII / BUDGET (voir tableau et graphique en bas de page)Nos finances se portent bien, grâce notammentau soutien d’un donateur anonyme que nous remercionsvivement… Les graphiques ci-contre présententles recettes et leur utilisation selon les activitésde l’institut. Nous sommes attentifs à trouver de justesprix pour nos adhérents et étudiants, en cela nousavons prévu une grille de tarifs qui s’adaptent à chacunselon ses ressources. Nos charges sont réguléespour permettre d’optimiser les ressources tout endéveloppant nos activités et en investissant dans lesoutils (site internet, vidéoprojecteur).VIII / COMITE DE DIRECTIONRenouvellement prévu cette année par les statutsde l’<strong>Institut</strong> <strong>Alcor</strong>.Sont élus à l’unanimité: Président: Léon WeberVice Présidente: Marie-Agnès FrémontTous nos remerciements et notre reconnaissanceau Président sortant Roger Durand qui a insufflé àl’institut une belle dynamique et garanti à notre travail« un souffle uni et un rythme unifié ».XIV / CONFERENCES1/ La VitalitéPremière conférence en fin de matinée : RogerDurand, avec brio, a fait le distingo entre vitalité intérieureet vitalité extérieure, nous a présenté les différentesformes de Prana, puis a établi la relation entrevitalité intérieure et Alimentation.Le déjeuner qui a réuni, sous l’impulsion organisatricede Françoise Caron, les multiples apportsgoûteux et colorés des participants, a remporté l’adhésionenthousiaste de tous. Cette formule convivialea permis de savourer, sous les arbres, de beauxinstants de détente en même temps que des bouchéesgourmandes et nul doute que nous la verronsse perpétuer!2/ Ceci est mon corpsAprès les agapes temporelles, Pierre Lamolenous a entraînés à la table du Seigneur avec une analysesymbolique de la Cène.3/ Anorexie et BoulimieMarie-Agnès Frémont, enfin, a proposé uneapproche fort intéressante de ces troubles du comportementalimentaire chez l’adolescente, en termesénergétiques de transfert de centres et d’implicationdu Rayon 7.Après une discussion autour des différents thèmesabordés en conférence, une méditation conduitepar Christian Post a clos cette Assemblée généraleaux environs de 17h30.€ S Fr*¤¤¤¤¤¤Publication & copies ¤1 423 2 199BULLETIN compo + impression ¤6 269 9 690Formations PME ¤1 734 2 680Enseignt Science de l'Ame ¤9 661 14 932Administratif, Secrétariat 698 1 080Réunions & AG 2 709 4 187Compta Gestion 6 486 10 025Frais Postaux 1 570 2 426Communication (internet,radio,revues) 3 919 6 057Frais bancaires & assimilés 184 284Ecart de conversion AN 374 578TOTAL DES CHARGES ¤ 35 026 54 136¤¤¤¤¤Vente Publication 981 1 516Adhésions BULLETIN 5 861 9 058Formations PME 2 305 3 563Enseignements Sc Ame 12 515 19 343Divers produits gestion (AG, écart devise…) 672 1 038DON adhérents-anonyme COT.membres actif 20 140 31 128TOTAL DES PRODUITS ¤ 42 473 65 646Résultat Exercice 2005 ¤ 7 447 11 510*Cours fiscal appliqué en 2005 : 1 € = 1,5456 Sfr
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