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Vinçotte Magazine 2011

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Gestion des risquesQuel est le degré de fiabilitéde votre protection?La méthode HAZOP consiste en une analysedes dysfonctionnements qui permet uneidentification systématique de toutes lesanomalies possibles d’un processus déterminé.Une étude FMEA permet de vérifier lafiabilité d’une installation. Dans le cas d’unepompe, par exemple, quelle est l’incidenced’un défaut ou d’une panne sur l’ensemblede l’installation? Le SIL (Safety Integrity Level)complète enfin cette gamme d’instruments.«Les entreprises exposées à des risques gravesont généralement besoin de protectionslourdes. Nous sommes en mesure d’aiderles clients à implémenter un système SILqui permet d’identifier et de vérifier la fiabilitéde ces protections.» Geert Boogaertsinsiste cependant sur le fait qu’une analysedes risques dûment étayée reste indispensableet en constitue d’ailleurs la base. «Cen’est qu’en procédant de la sorte que lesentreprises pourront éviter de négliger certainesprotections indispensables pour lesscénarios à risques ou, au contraire, installerdes protections extrêmement fiables… maisconvenant pour des scénarios qui ne sontpas à l’ordre du jour.»Les différents instruments prouvent égalementtoute leur utilité dans les environnementsexplosibles, un domaine où Vinçottea énormément d’expérience. «Pour ce quia trait à l’analyse HAZOP, nous sommes enmesure de rédiger les documents de sécuritéanti-explosion requis dans le cadre dela directive ATEX. Par ailleurs, grâce auxprocessus d’identification et de vérificationSIL, nous sommes à même de contrôler lafiabilité des mesures de protection ATEX.Photo: © JohnKwanPeur de signalerles risques?Il arrive, dans certaines entreprises,que les collaborateurs ne signalent pasl’un ou l’autre risque, par crainte ou parmanque de communication. En sollicitantl’aide d’un spécialiste indépendant,les entreprises peuvent contournercet écueil. Ces experts impartiauxidentifient les risques et assurent unreporting correct. L’acceptabilité d’untel rapport est souvent plus élevée ausein de l’entreprise, de sorte que les risquespeuvent être pris en charge plusrapidement.Les secteurs industriels classiques comme lachimie, la pharmacie et l’alimentaire ne sontpas les seuls à faire appel à nos services à ceniveau. De nouvelles branches industrielles,qui se consacrent par exemple à l’élaborationde biocarburants ou qui utilisent destechnologies recourant à l’hydrogène, sontégalement très demandeuses.»Des indicateurs de sécuritédu processusRéaliser une étude ad hoc des risques puismettre en œuvre les mesures qui s’imposentest une chose. Maîtriser et gérer ces mêmesrisques de façon systématique nécessite quel’on aille plus loin et requiert une attentionconstante de la part du management. Cetteproblématique est véritablement d’actualité,notamment dans les entreprises Seveso.Outre l’analyse des risques, Vinçotte peutaider ces dernières – mais aussi d’autresentreprises industrielles – à assurer correctementla gestion de leurs risques. «Depuislongtemps – mais tout particulièrementdepuis certains accidents graves survenusrécemment – la sécurité des processusconstitue un point extrêmement délicatnécessitant une attention spécifique. Nousaidons nos clients à intégrer cette sécurisationdes processus à leur propre système.Les entreprises qui ont implémenté un systèmede gestion des risques opèrent à l’aidede procédures. Pour vérifier si ces dernièressuffisent et si la sécurité des processusest garantie, le manager a besoin d’indicateursde sécurité des processus. Un certainnombre de normes mettant ces indicateursen exergue ont récemment été publiées.Elles émanent de l’organisme américain API(American Petrol Institute) et du CCPS (Centreof Chemical Processus Safety), mais elles sontaussi parfaitement utilisables dans d’autressecteurs industriels.»Enterprise Risk ManagementVinçotte s’attache essentiellement à répertorierles risques opérationnels et techniquesdes entreprises. L’objectif de la normeISO 31000, publiée fin 2009, est bien plusvaste. À l’instar de ces directives traitantdu Enterprise Risk Management, cette directiveétablit des règles de guidance pour lesorganisations qui souhaitent s’attaquer àleur gestion des risques au niveau général– et donc pas seulement au plan de la production.Parallèlement à un cadre conceptuelunivoque, la norme ISO 31000 donneune définition neutre de la notion de risque,en l’occurrence l’effet, positif commenégatif, induit par l’incertitude sur les objectifsde l’organisation. L’un des préceptes dedépart édicte que la gestion des risques nes’avère efficace que lorsqu’elle fait partieintégrante de tous les processus de l’organisation.À l’avenir, cette norme est appelée àjouer un rôle plus substantiel, estime GeertBoogaerts. Notamment parce que l’ISO31000 remplace une série de standardsrégionaux et sectoriels, étant donné que lagestion des risques ne cesse de gagner enimportance et parce que le système s’avèreutile pour les entreprises contraintes d’instaurerun système de gestion des risques,comme celles qui sont cotées en bourse. «Lademande de conseils relatifs à la norme ISO31000 va s’intensifier. Et Vinçotte peut jouerun rôle à ce niveau. À un stade plus large etgénéral, nous sommes aussi en mesure deconseiller les entreprises sur la systématisation,l’audit et la vérification d’un systèmegénéral de gestion des risques.» cPour plus d’InformationsGeert BoogaertsProduct Manager Risk &Environment+32 (0)2 674 51 60gboogaerts@vincotte.be10 VinçotteMAGAZINE

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