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Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

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Kemper regarda Seagram droit dans <strong>le</strong>s yeux. « Dois-je alors supposer quevous représentez <strong>le</strong> Président ?- Oui, Amiral. C'est exact.- Je dois dire, M. Seagram, reprit Kemper, que vous avez une étrange façonde mener vos affaires. Si vous vou<strong>le</strong>z bien m'accorder la courtoisie d'une explication...- C'est pourquoi nous sommes ici, Amiral, pour vous expliquer. »Kemper se tourna vers Sandecker. « Vous êtes dans <strong>le</strong> coup aussi, Jim ? »Sandecker acquiesça. « Disons que M. Seagram ne crie pas fort mais qu'ilporte une fichtrement grosse matraque.- Bon. Seagram, vous avez la paro<strong>le</strong>. Pourquoi ce subterfuge et quel<strong>le</strong> urgenceà renflouer une vieil<strong>le</strong> épave ?- Chaque chose en son temps, Amiral. Tout d'abord, je suis à la tête d'unservice extrêmement secret du gouvernement qu'on appel<strong>le</strong> la Section Méta.- Jamais entendu par<strong>le</strong>r, dit Kemper.- Nous ne figurons dans aucun annuaire des services fédéraux. Ni la CIA, ni <strong>le</strong>FBI ni la NSA n'a trace de notre existence.- C'est un réservoir ultrasecret de grosses têtes, fit Sandecker.- Nous allons plus loin que cela, dit Seagram. Nos gens conçoivent des projetsfuturistes et tentent d'en faire des systèmes fonctionnels.- Ça doit coûter des millions de dollars, dit Kemper.- La modestie m'interdit de discuter <strong>le</strong> montant exact de notre budget, Amiral,mais mon orgueil me contraint à avouer que je dispose de quelques milliards.- Seigneur ! marmonna Kemper. Quelques milliards de dollars, c'est fou. Uneorganisation de savants dont personne ne connaît l'existence. Vous piquez monintérêt, M. Seagram.- Le mien aussi, fit Sandecker d'un ton acide. Jusqu'à maintenant, vous avezrecherché l'assistance de l'ANRO par <strong>le</strong> canal de la Maison-Blanche en vous faisantpasser pour un assistant du Président. Pourquoi tout ce machiavélisme ?- Parce que <strong>le</strong> Président a donné des consignes de stricte sécurité, Amiral,dans <strong>le</strong> cas d'une fuite vers <strong>le</strong> Capito<strong>le</strong>. La dernière chose que souhaite sonAdministration, ce serait une chasse aux sorcières du Congrès dans <strong>le</strong>s finances de laSection Méta. »Kemper et Sandecker échangèrent un regard et hochèrent la tête. Puis ils setournèrent vers Seagram, attendant la suite.« Or donc, poursuivit-il, la Section Méta a mis au point un système de défensequi a pour nom de code <strong>le</strong> Projet Sici<strong>le</strong>...- Le Projet Sici<strong>le</strong> ?- Nous l'avons baptisé ainsi d'après une stratégie des échecs connue sous <strong>le</strong>nom de défense sicilienne. Ce projet est conçu autour d'une variante du principe dumaser. Par exemp<strong>le</strong>, si nous lançons une onde sonore sur une certaine fréquencedans un milieu contenant des atomes en excitation, nous pouvons alors stimu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>son jusqu'à un degré extrêmement é<strong>le</strong>vé d'émission.- C'est <strong>le</strong> principe du rayon laser, observa Kemper.- Dans une certaine mesure, répondit Seagram. Sauf qu'un laser émet un étroitchamp d'énergie lumineuse, alors que notre appareil émet un large champ en éventaild'ondes sonores.- À part casser un certain nombre de tympans, dit Sandecker, à quoi cela sertil?- Comme vous vous en souvenez d'après vos années de lycée, Amiral, <strong>le</strong>sondes sonores se répandent en vagues circulaires, un peu comme des rides sur unétang dans <strong>le</strong>quel on vient de jeter une pierre. Dans <strong>le</strong> cas du Projet Sici<strong>le</strong>, nous

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