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Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

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- Pitt. Dirk. Son nom de famil<strong>le</strong> est Pitt, sans doute P-I-T-T.- Rien que pour satisfaire la curiosité d'un vieil homme, qu'est-ce qui vous faitcroire que je <strong>le</strong> connais ?- Je n'ai aucune preuve, mais je suis certain qu'il a un rapport avec l'ANRO.- J'ai environ deux mil<strong>le</strong> personnes sous mes ordres. Je ne peux pas merappe<strong>le</strong>r tous <strong>le</strong>urs noms.- Pourriez-vous vérifier ? Il est indispensab<strong>le</strong> que je lui par<strong>le</strong>.- Seagram, grommela Sandecker, vous me cassez <strong>le</strong>s pieds à un point à peinecroyab<strong>le</strong>. L'idée ne vous est jamais venue d'appe<strong>le</strong>r mon directeur du personnelpendant <strong>le</strong>s heures de bureau ?- Pardonnez-moi, dit Seagram. Je travaillais tard et...- Bon, si je retrouve ce personnage, je lui dirai de prendre contact avec vous.- Je vous en serais reconnaissant. » Le ton de Seagram demeurait trèsimpersonnel. « Au fait, l'homme que vos gens ont sauvé dans la mer de Barentsz seremet très bien. Le médecin du First Attempt a fait un très beau travail en extrayant labal<strong>le</strong>.- Koplin, c'est ça ?- Oui, il devrait être sur pied dans quelques jours.- Nous l'avons échappé bel<strong>le</strong>, Seagram. Si <strong>le</strong>s Russes nous étaient tombés sur<strong>le</strong> pa<strong>le</strong>tot, nous aurions maintenant sur <strong>le</strong>s bras un bel incident.- Qu'est-ce que je peux dire ? fit Seagram.- Vous pouvez me dire bonsoir et me laisser me rendormir, marmonnaSandecker. Mais dites-moi d'abord ce que Pitt vient faire dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au.- Koplin allait être capturé par un garde soviétique quand ce type a surgi dublizzard, abattu <strong>le</strong> garde, transporté Koplin en p<strong>le</strong>ine tempête sur cinquante mil<strong>le</strong>s,sans par<strong>le</strong>r du fait qu'il a réussi à arrêter l'hémorragie de ses b<strong>le</strong>ssures et à <strong>le</strong> déposerje ne sais comment à bord de votre navire de recherches, prêt à être opéré.- Que comptez-vous faire quand vous l'aurez trouvé ?- Ça ne regarde que Pitt et moi.- Je vois, dit Sandecker. Eh bien, bonne nuit, M. Seagram.- Merci, Amiral. Au revoir. »Sandecker raccrocha puis resta assis quelques instants, l'air songeur.« II a tué un garde soviétique et sauvé un agent américain. Dirk Pitt... Eh bien, monsalaud. »Le premier vol de l'United Air Lines se posa sur l'aéroport Stap<strong>le</strong>ton, à Denver,à 8 heures du matin. Mel Donner traversa rapidement la sal<strong>le</strong> de livraison desbagages et s'installa au volant d'une Plymouth de location pour effectuer <strong>le</strong>s quinzeminutes de trajet jusqu'au 400 West Colfax Avenue où se trouvaient <strong>le</strong>s bureaux deL'Écho des Rocheuses. Il suivit <strong>le</strong> flot de la circulation, son regard allant du pare-briseà un plan de la vil<strong>le</strong> étalé auprès de lui sur la banquette.Il n'était encore jamais venu à Denver, et il fut quelque peu surpris de voir unvoi<strong>le</strong> de brume planer au-dessus de la vil<strong>le</strong>. Il s'attendait à ce genre de nuages gris etbrun sa<strong>le</strong> au-dessus d'endroits comme Los Ange<strong>le</strong>s et New York, mais Denver avaittoujours évoqué dans son esprit l'image d'une vil<strong>le</strong> baignant dans un air d'une puretéde cristal, blottie sous l'ombre protectrice des Rocheuses. Même à cet égard il futdéçu : Denver était plantée à la lisière des grandes plaines, à quarante kilomètres aumoins des pentes <strong>le</strong>s plus proches.Il gara sa voiture et se fit expliquer où étaient <strong>le</strong>s archives du journal. La fil<strong>le</strong>assise derrière <strong>le</strong> comptoir <strong>le</strong> regarda par-dessus ses petites lunettes aux verres enforme de larmes en lui adressant un sourire aimab<strong>le</strong>.

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