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Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

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vengeur Scandinave et calmement, comme s'il faisait ça tous <strong>le</strong>s jours avant <strong>le</strong> petitdéjeuner, il a sans crier gare abattu <strong>le</strong> chien puis <strong>le</strong> garde.- Les Russes vont en faire tout un foin, gémit Donner.- Comment ça ? interrogea Koplin. Il n'y avait pas de témoin. Le garde et sonchien sont sans doute maintenant enfouis sous un mètre cinquante de neige : on ne<strong>le</strong>s retrouvera peut-être jamais. Et quand bien même ? Ça va prouver quoi ? Vousvous affo<strong>le</strong>z tous <strong>le</strong>s deux pour rien.- C'était un fichu risque à prendre de la part de ce type, dit Seagram.- Je suis bien content qu'il l'ait pris, murmura Koplin. Sans cela, au lieu d'êtresain et sauf bien au chaud dans mon lit d'hôpital stéri<strong>le</strong>, je croupirais dans une cellu<strong>le</strong>de prison russe à cracher tout ce que je sais sur la section Méta et <strong>le</strong> byzanium.- Il y a du vrai dans ce que vous dites, reconnut Donner.- Décrivez-<strong>le</strong>, ordonna Seagram. Tail<strong>le</strong>, stature, vêtements, tout ce dont vouspouvez vous souvenir. »Koplin s'exécuta. Le signa<strong>le</strong>ment qu'il donna manquait de précisions surcertains points, mais sur d'autres il put donner des détails d'une remarquab<strong>le</strong>précision.« Avez-vous parlé avec lui durant <strong>le</strong> voyage jusqu'au navire de l'ANRO ?- Impossib<strong>le</strong>. J'ai tourné de l'œil juste après qu'il m'a ramassé et je n'ai reprisconnaissance qu'en me retrouvant ici, à Washington, à l'hôpital. »Donner fit un geste à Seagram. « Nous ferions mieux de mettre la main sur cetype, et vite. »Seagram acquiesça. « Je vais commencer par l'amiral Sandecker. Pitt a dûêtre en liaison avec <strong>le</strong> navire océanographique. Peut-être quelqu'un à l'ANRO peut-ill'identifier.- Je me demande bien ce qu'il sait », dit Donner en fixant <strong>le</strong> plancher, Seagramne répondit pas. Il pensait à une silhouette fantomatique sur une î<strong>le</strong> enneigée del'Arctique. Dirk Pitt : il se répéta tout bas <strong>le</strong> nom. Sans qu'il sût pourquoi, ce nom luisemblait étrangement familier.Le téléphone sonna à minuit dix. Sandecker ouvrit un œil et posa quelquesinstants sur l'appareil un regard meurtrier. Puis il finit par céder et décrocha à lahuitième sonnerie.« Oui, qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il.- Gène Seagram à l'appareil. Amiral, vous étiez couché ?- Oh, bien sûr que non, fit Sandecker en bâillant. Je ne me mets jamais au litsans avoir écrit cinq chapitres de mon autobiographie, cambriolé au moins deuxmagasins de liqueurs et violé la femme d'un ministre. Bon, qu'est-ce que vous vou<strong>le</strong>z,Seagram ?- Il est arrivé quelque chose.- Laissez tomber. Je ne veux plus risquer aucun de mes hommes ni de mesnavires pour al<strong>le</strong>r repêcher vos agents en territoire ennemi. »II employait <strong>le</strong> mot ennemi comme si <strong>le</strong> pays était en guerre.« Ça n'est pas ça du tout.- Quoi alors ?- J'ai besoin de tuyaux sur quelqu'un.- Pourquoi vous adresser à moi en p<strong>le</strong>ine nuit ?- Je pense que vous <strong>le</strong> connaissez sans doute.- Son nom ?

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