11.07.2015 Views

Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

- Rassurez-vous, dit <strong>le</strong> gros homme. Demain à cette heure-ci, un agent duKGB obtiendra <strong>le</strong> même matériel. Le KGB <strong>le</strong> déclarera authentique. Comme vousaurez fourni vos renseignements avec vingt-quatre heures d'avance sur eux, celavous fera bien voir de l'amiral Sloyouk.- Très astucieux, dit Marganine, en regardant toujours son journal. Riend'autre?- C'est un adieu, murmura <strong>le</strong> gros homme.- Un adieu ?- Oui. Je suis votre contact depuis longtemps. Trop longtemps. Nous sommesarrivés trop loin, vous et moi, pour relâcher maintenant nos mesures de sécurité.- Et mon nouveau contact ? »Le gros homme lui répondit par une nouvel<strong>le</strong> question.« Vous habitez toujours à la caserne de la Marine ?- Je vais continuer d'y habiter. Je n'ai pas l'intention de me faire remarquercomme un flambeur, en vivant dans un appartement luxueux comme celui de Prevlov.Je vais continuer à mener une existence Spartiate sur ma solde d'officier de Marinesoviétique.- Bon. Mon remplaçant est déjà nommé. Ce sera l'ordonnance qui fait <strong>le</strong>ménage des appartements des officiers dans votre caserne.- Vous me manquerez, mon vieux, dit <strong>le</strong>ntement Marganine.- Vous aussi. »II y eut un long si<strong>le</strong>nce. Puis <strong>le</strong> gros homme reprit dans un souff<strong>le</strong> : « Dieuvous bénisse, Harry. »Lorsque Marganine replia son journal et <strong>le</strong> posa à côté de lui, <strong>le</strong> gros hommeavait disparu.« Voilà notre destination, là sur la droite, dit <strong>le</strong> pilote de l'hélicoptère. Je vaisme poser dans ce pré, juste de l'autre côté de la route par rapport au cimetière. »Sandecker regarda par la vitre. C'était un matin gris et couvert, et des bancsde brume flottaient au-dessus des parties basses du petit village. Un sentier tranquil<strong>le</strong>serpentait entre quelques maisons, bordées de chaque côté par de pittoresques mursde pierres sèches... Il se crispa un peu, tandis que <strong>le</strong> pilote faisait un virage un peusec autour du clocher de l'église.Il jeta un coup d'œil à Donner assis à côté de lui.Donner regardait droit devant lui. À l'avant, occupant <strong>le</strong> siège voisin de celui dupilote, se trouvait Sid Koplin. On avait rappelé <strong>le</strong> minéralogiste pour cette dernièremission au service de la Section Méta, car Herb Lusky n'était pas encore assez bienpour faire <strong>le</strong> voyage.Sandecker sentit <strong>le</strong> léger choc au moment où <strong>le</strong>s patins d'atterrissagetouchèrent <strong>le</strong> sol et, un instant plus tard, <strong>le</strong> pilote coupa <strong>le</strong> moteur et <strong>le</strong>s pa<strong>le</strong>s duRotor peu à peu s'immobilisèrent.Dans <strong>le</strong> brusque si<strong>le</strong>nce après <strong>le</strong> vol depuis Londres, la voix du pilote semblaitétonnamment forte. « Nous sommes arrivés, monsieur. »Sandecker acquiesça et descendit. Pitt l'attendait et s'avançait vers lui, la maintendue.« Bienvenue à Southby, Amiral », dit-il en souriant.Sandecker sourit en serrant la main de Pitt, mais il n'y avait pas trace d'humoursur son visage.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!