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Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

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- Drummer n'était pas <strong>le</strong> seul. Giordino et moi avons fouillé toutes <strong>le</strong>s affairesde l'équipe de sauvetage au cours du mois dernier.- Vous n'avez rien trouvé d'intéressant ?- Rien d'accusateur.- Qui à votre avis a b<strong>le</strong>ssé Dana ?- Ça n'était pas Drummer. Ça, c'est une certitude. Il a au moins une douzainede témoins, y compris vous et moi, Amiral, qui affirmeront qu'il est à bord du <strong>Titanic</strong>depuis hier. Il lui aurait été impossib<strong>le</strong> d'attaquer Dana Seagram sur un navire qui setrouvait à cinquante mil<strong>le</strong>s de là. »Sur ces entrefaites, Woodson arriva et prit Pitt par <strong>le</strong> bras. « Pardon de cetteinterruption, Patron, mais nous venons de recevoir un appel urgent du Juneau. Jecrois malheureusement que ce sont de mauvaises nouvel<strong>le</strong>s.- Écoutons, fit Sandecker d'un ton las. Les perspectives ne peuvent guère êtreplus sombres qu'el<strong>le</strong>s ne <strong>le</strong> sont pour l'instant.- Oh, mais si, dit Woodson. Le message vient du commandant du croiseurlance-missi<strong>le</strong>s et dit: « Avons reçu appel de détresse du cargo Laguna Star faisant route vers l'est,position cinq degrés, à cent dix mil<strong>le</strong>s de votre position. Dois répondre. Je répète :dois répondre. Navré de vous quitter. Bonne chance au <strong>Titanic</strong> ! »- Bonne chance au <strong>Titanic</strong> », répéta Sandecker en écho. Sa voix était plate etterne. « Nous pourrions aussi bien afficher sur la coque un panneau qui dirait : «Bienvenue aux vo<strong>le</strong>urs et aux pirates. Venez, venez tous. »Alors, se dit Pitt, maintenant ça commence.Mais la seu<strong>le</strong> sensation qui lui traversa <strong>le</strong> corps ce fut une brusque etimpérieuse envie d'al<strong>le</strong>r aux toi<strong>le</strong>ttes.Dans <strong>le</strong> bureau de l'amiral Joseph Kemper, au Pentagone, cela sentait lafumée de cigarettes refroidie et <strong>le</strong>s restes de sandwiches, et l'atmosphère semblaitpresque crépiter sous <strong>le</strong> nuage invisib<strong>le</strong> de la tension qui régnait.Kemper et Gène Seagram étaient penchés sur <strong>le</strong> bureau de l'amiral etconversaient à voix basse, cependant que Mel Donner et Warren Nicholson, <strong>le</strong>directeur de la CIA, étaient assis tous deux sur <strong>le</strong> canapé, <strong>le</strong>urs pieds posés sur unetab<strong>le</strong> basse, et sommeillaient. Mais ils sursautèrent, p<strong>le</strong>inement réveillés, lorsquel'étrange bourdonnement qui était particulier au téléphone rouge de Kemper vintrompre <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce. Kemper grommela quelque chose dans <strong>le</strong> combiné et <strong>le</strong> reposa.« C'était la Sécurité. Le Président arrive. » Donner et Nicholson échangèrentun coup d'œil et se <strong>le</strong>vèrent. À peine avaient-ils débarrassé la tab<strong>le</strong> basse des reliefsde la soirée, resserré <strong>le</strong>ur cravate et passé <strong>le</strong>ur veste que la porte s'ouvrit, livrantpassage au Président, suivi de son Conseil<strong>le</strong>r à la Sécurité pour <strong>le</strong> Kremlin, MarshallCollins.Kemper se <strong>le</strong>va de derrière son bureau et vint serrer la main du Président. «Ravi de vous voir, monsieur <strong>le</strong> Président. Je vous en prie, faites comme chez vous.Puis-je vous faire apporter quelque chose ? »Le Président jeta un coup d'œil à sa montre et sourit. « Encore trois heuresavant la fermeture des bars. Que diriez-vous d'un Bloody Mary ? »Kemper sourit à son tour et fit un signe de tête à son officier d'ordonnance. «Commandant Keith, vou<strong>le</strong>z-vous faire <strong>le</strong>s honneurs de la maison ? »Keith acquiesça. « Un Bloody Mary qui marche, Amiral.

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