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Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

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à vol d'oiseau. C'était sous notre nez. Nous aurions dû regarder d'en haut et non pasde l'intérieur.- Et alors, fit Giordino. Qu'est-ce qu'il y a de si intéressant vu d'en haut ?- Aucun de vous n'a trouvé ? » Brumer semblait déconcerté. « Je ne vous suisplus depuis <strong>le</strong> dernier carrefour.- Spencer ? »Spencer secoua la tête.Pitt <strong>le</strong> regarda en souriant et dit : « Rassemb<strong>le</strong>z vos hommes sur <strong>le</strong> pont etdites-<strong>le</strong>ur d'apporter <strong>le</strong>ur matériel de découpage.- À vos ordres, dit Spencer, sans faire un geste vers la porte.- M. Spencer est en train de calcu<strong>le</strong>r de tête <strong>le</strong>s mesures de ma camiso<strong>le</strong> deforce, fit Pitt. Il n'arrive pas à comprendre pourquoi nous devrions découper des trousdans <strong>le</strong> toit du navire pour pénétrer à trente mètres de profondeur à travers huit pontsde débris. En fait, ça n'est rien du tout. Nous avons un tunnel tout construit, libre detout débris, et qui mène droit à la chaufferie. En fait, nous en avons quatre. Lesberceaux des chaudières sur <strong>le</strong>squels reposaient <strong>le</strong>s cheminées, messieurs.Découpez au chalumeau <strong>le</strong>s obturations d'Aquacier sur <strong>le</strong>s ouvertures et vous avezun accès direct aux ca<strong>le</strong>s. Vous comprenez ? »Spencer comprit. Tous <strong>le</strong>s autres comprirent aussi. Ils se précipitèrent commeun seul homme, sans prendre <strong>le</strong> temps de répondre à Pitt.Deux heures plus tard, <strong>le</strong>s pompes à diesel fonctionnaient en chœur et huitmil<strong>le</strong> litres d'eau à la minute repassaient par-dessus bord, au creux des vagues quepoussait devant lui l'ouragan qui approchait.On lui avait donné <strong>le</strong> nom d'ouragan Amanda, et dans <strong>le</strong> courant de l'aprèsmidi,<strong>le</strong>s grandes routes des vapeurs qui traversaient sa trajectoire probab<strong>le</strong> étaientvides de tout navire. Tous <strong>le</strong>s cargos, pétroliers et paquebots qui avaient pris la merentre Savannah, en Géorgie et Portland dans <strong>le</strong> Maine, avaient reçu l'ordre de rentrerau port après que <strong>le</strong> Centre des Ouragans de l'ANRO à Tampa eut envoyé sespremiers avertissements. Près d'une centaine de navires sur la côte Est avaientreculé <strong>le</strong>ur date d'appareillage, et tous <strong>le</strong>s navires en provenance d'Europe qui étaientdéjà en p<strong>le</strong>ine mer se tenaient en panne en attendant que l'ouragan passe.À Tampa, <strong>le</strong> docteur Prescott et ses météorologues s'affairaient autour de lacarte mura<strong>le</strong>, fournissant de nouvel<strong>le</strong>s données aux ordinateurs et calculant lamoindre déviation de la route suivie par l'ouragan Amanda. La trajectoire origina<strong>le</strong>prédite par Prescott se maintenait à moins de trois cents kilomètres près.Un technicien vint lui tendre une feuil<strong>le</strong> de papier. « Voici un rapport d'un avionde reconnaissance des garde-côtes qui a pénétré dans l'œil de la tempête. »Prescott prit <strong>le</strong> rapport et en lut tout haut quelques passages. « L'œil a undiamètre approximatif de trente-cinq kilomètres. La vitesse de progression atteintquarante nouds.Vents de trois cents kilomètres heure... » II n'alla pas plus loin.Son assistante <strong>le</strong> regarda avec de grands yeux. « Des vents de trois centskilomètres heure ?- Et davantage, murmura Prescott. Je plains <strong>le</strong> navire qui se trouvera sur sonchemin. » Un voi<strong>le</strong> passa soudain dans <strong>le</strong> regard du technicien et il se tourna pourexaminer la carte mura<strong>le</strong>.

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