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Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

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stationnaires à l'air bizarre, reliées à un grand cadran circulaire fixé au mur et quiindiquait la distance parcourue ; plusieurs chevaux mécaniques avec <strong>le</strong>urs sel<strong>le</strong>s decuir pourrissantes ; et quelque chose dont Sandecker aurait pu jurer que celaressemblait à un chameau mécanique et dont il découvrit par la suite que c'étaitprécisément cela.Déjà l'équipe de sauvetage avait équipé la pièce d'un émetteur-récepteurradio, de trois générateurs é<strong>le</strong>ctriques à essence, d'une véritab<strong>le</strong> forêt de projecteursmontés sur pied, d'une petite cuisine miniature qui semblait sortie d'un dessinhumoristique, de tout un assortiment de tab<strong>le</strong>s et de bureaux en tubulure d'aluminium,ainsi que de caisses et de plusieurs lits pliants.Pitt était penché avec Drummer et Spencer lorsque Sandecker s'approchad'eux. Ils étaient en train d'étudier un grand plan du navire en coupe.Pitt <strong>le</strong>va <strong>le</strong>s yeux et esquissa un salut. « Bienvenue sur <strong>le</strong> Grand T, Amiral, ditilavec cha<strong>le</strong>ur.Comment vont Merker » Kiel et Chavez ?- Bien au chaud à l'infirmerie du Capricorne, répondit Sandecker. Remis àquatre-vingt-dix pour cent et suppliant <strong>le</strong> docteur Bai<strong>le</strong>y de <strong>le</strong>s laisser reprendre <strong>le</strong>urtravail. Requête, je dois ajouter, à laquel<strong>le</strong> il est resté sourd. Bai<strong>le</strong>y a insisté pourqu'ils restent en observation vingt-quatre heures et il n'est tout simp<strong>le</strong>ment pasquestion de faire bouger un homme de sa tail<strong>le</strong> et de sa détermination. »Sandecker s'interrompit pour renif<strong>le</strong>r l'air et plissa <strong>le</strong> nez. « Mon Dieu, qu'estceque c'est que cette odeur ?- La pourriture, répondit Drummer. Ça emplit tous <strong>le</strong>s coins et recoins. On n'yéchappe pas. Et il ne faudra pas longtemps avant que <strong>le</strong>s animaux marins morts quisont remontés avec l'épave commencent à empester. »Sandecker eut un geste qui balayait la sal<strong>le</strong>. « Vous vous êtes trouvé unepetite pièce charmante, dit-il, mais pourquoi instal<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s opérations dans <strong>le</strong> gymnaseplutôt que sur la passerel<strong>le</strong> ?- C'est une entorse faite à la tradition pour des raisons pratiques, répondit Pitt.La passerel<strong>le</strong> n'a aucune utilité sur un navire mort. Par contre, <strong>le</strong> gymnase est situéau milieu du navire et offre <strong>le</strong>s mêmes facilités d'accès, qu'on vienne de l'avant ou del'arrière. Il est éga<strong>le</strong>ment tout proche de notre héliport improvisé sur <strong>le</strong> toit du salondes premières classes. Plus nous sommes proches de nos fournitures, plus nouspouvons opérer avec efficacité.- Je ne sais pas pourquoi je vous ai demandé ça, dit Sandecker, résigné.J'aurais dû savoir que vous n'aviez pas choisi ce musée de monstruositésmécaniques dans la seu<strong>le</strong> intention de lancer un programme d'éducation physique. »Quelque chose dans une pi<strong>le</strong> de débris détrempés entassés contre la cloisonavant du gymnase attira <strong>le</strong> regard de l'amiral et il s'en approcha. Il s'arrêta etcontempla quelques instants <strong>le</strong>s restes sque<strong>le</strong>ttiques de ce qui avait été jadis unpassager ou un membre de l'équipage du <strong>Titanic</strong>.« Je me demande qui était ce pauvre diab<strong>le</strong>.- Nous ne <strong>le</strong> saurons sans doute jamais, dit Pitt. Les archives dentaires de1912 ont dû être détruites depuis longtemps. »Sandecker se pencha et inspecta <strong>le</strong> bassin. « Bonté divine, c'était une femme.

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