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Renflouez le Titanic ! - Bibliothèque

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Nicholson eut un haussement d'épau<strong>le</strong>s impuissant. « Je suis désolé, c'est toutce que je peux vous dire. Nos sources nous révè<strong>le</strong>nt qu'ils opèrent sous <strong>le</strong>s noms decode d'Argent et d'Or.Mais quant à <strong>le</strong>urs véritab<strong>le</strong>s identités, nous n'en avons aucune idée. »Sandecker avait l'œil sombre. « Et si mes gens découvrent qui ils sont ?- J'espère que vous voudrez bien coopérer, du moins pour l'instant, en <strong>le</strong>urdonnant l'ordre de rester si<strong>le</strong>ncieux et de ne rien faire.- Ces deux hommes pourraient saboter toute l'opération de renflouement.- Nous tablons beaucoup sur l'hypothèse que <strong>le</strong>urs ordres n'incluent pas ladestruction.- C'est de la folie, de la pure folie, murmura Sandecker. Avez-vous une idée dece que vous me demandez ?- Le Président m'a posé la même question il y a quelques mois, et la réponseest toujours la même. Non, je n'en ai aucune idée. Je me rends compte que vosefforts dépassent une simp<strong>le</strong> opération de renflouement, mais <strong>le</strong> Président n'a pasjugé bon de me confier la véritab<strong>le</strong> raison de votre entreprise. »Sandecker serrait <strong>le</strong>s dents. « Supposons que je marche avec vous ? Alors ?- Je vous tiendrai au courant de tout nouveau développement. Et, <strong>le</strong> momentvenu, je vous donnerai <strong>le</strong> feu vert pour mettre sous bonne garde <strong>le</strong>s agentssoviétiques. »L'amiral resta quelques instants si<strong>le</strong>ncieux, et lorsqu'il parla, Nicholson futfrappé de la gravité de son ton.« Bon, Nicholson, je marche. Mais que Dieu vous protège s'il y a un tragiqueaccident ou encore un autre meurtre là-bas. Les conséquences seront plus terrib<strong>le</strong>sque vous ne pouvez l'imaginer. »Mel Donner franchit la porte d'entrée de la demeure de Marie Sheldon, soncostume tout éclaboussé par une averse printanière.« Je pense que ça m'apprendra à avoir un parapluie dans la voiture », dit-il enprenant un mouchoir pour s'essuyer un peu.Marie referma la porte et <strong>le</strong> considéra avec curiosité. « Tous <strong>le</strong>s havres sontbons en cas de tempête. N'est-ce pas, mon joli ?- Je vous demande pardon ?- À vous regarder, dit Marie, d'une voix douce et un peu rauque, vous avezbesoin d'un toit en attendant que la pluie cesse, et <strong>le</strong> destin dans sa bonté vous aconduit sous <strong>le</strong> mien. »Le regard de Donner se durcit un instant, mais rien qu'un instant, puis il sourit.« Pardonnez-moi, je m'appel<strong>le</strong> Mel Donner. Je suis un vieil ami de Dana. El<strong>le</strong> est là ?- Je savais bien qu'un inconnu frappant à ma porte, c'était trop beau pour êtrevrai. » El<strong>le</strong> sourit. « Je suis Marie Sheldon. Asseyez-vous et mettez-vous à l'aisependant que j'appel<strong>le</strong> Dana et que je vous donne une tasse de café.- Merci. Le café me paraît tout indiqué. »Donner apprécia Marie vue de dos tandis qu'el<strong>le</strong> repartait vers la cuisine. El<strong>le</strong>portait une courte jupe de tennis blanche, un corsage en tricot sans manches et el<strong>le</strong>était pieds nus. Le balancement rythmé de ses hanches agitait la petite jupe d'unefaçon espièg<strong>le</strong> et séduisante.El<strong>le</strong> revint avec une tasse de café. « Pendant <strong>le</strong>s week-ends, Dana estparesseuse. El<strong>le</strong> se lève rarement avant 10 heures. Je vais monter presser un peu <strong>le</strong>mouvement. »Tout en attendant, Donner inspecta <strong>le</strong>s livres sur <strong>le</strong>s rayonnages tout près dela cheminée.

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