20.Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats <strong>de</strong> l’émetteur20.3 états financiers consolidés au 31 décembre <strong>2011</strong>5.1.4.17. Trésorerie et équivalents <strong>de</strong> trésorerieCe poste comprend les espèces, les dépôts à vue ainsi que les placementsà court terme très liqui<strong>de</strong>s et facilement convertibles en un montantconnu <strong>de</strong> trésorerie, le risque <strong>de</strong> changement <strong>de</strong> valeur étant négligeable.Ces placements sont comptabilisés à leur juste valeur avec contrepartieen résultat.5.1.4.18. Clients et comptes rattachésLes créances sont inscrites pour leur montant nominal, hormis cellespour lesquelles les effets <strong>de</strong> l’actualisation sont significatifs.Lorsqu’il existe <strong>de</strong>s indications objectives <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> valeur, le Groupedétermine la perte <strong>de</strong> valeur en se fondant sur une analyse <strong>de</strong> l’antériorité<strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s, sur la situation financière du débiteur et sur son expérience.Une provision pour dépréciation est constatée en conséquence.5.1.4.19. Autres débiteurs et autres créditeursCes postes comprennent en particulier les opérations <strong>de</strong> mandat réaliséespar les centrales d’achat d’espace publicitaire du Groupe en France. Lesmontants d’achat d’espace facturés aux clients et non encore encaissés,ou non encore facturés pour les insertions parues avant la date <strong>de</strong>clôture, figurent à l’actif en “Autres débiteurs” et, parallèlement, les<strong>de</strong>ttes envers les fournisseurs média non encore réglées, ou non encorefacturées pour les insertions parues avant la date <strong>de</strong> clôture, figurent aupassif en “Autres créditeurs”. Les commissions d’achat d’espace sontcomptabilisées en “Clients”.Dans les autres pays, le montant d’achat d’espace incluant les commissionsmédia facturé aux clients et le montant dû aux fournisseurs média sont,respectivement, comptabilisés en “Clients” et “Dettes fournisseurs”.Les avances et acomptes versés sur comman<strong>de</strong>s sont également présentésdans la rubrique “Autres débiteurs”, alors que les avances et acomptesreçus sur comman<strong>de</strong>s ainsi que les <strong>de</strong>ttes fiscales et sociales figurentdans la rubrique “Autres créditeurs”.5.1.4.20. Stocks et en-coursLes stocks et en-cours comprennent le coût <strong>de</strong>s achats externes sur lesprestations en cours, déterminé en utilisant une i<strong>de</strong>ntification spécifique.Ils sont dépréciés dès lors que leur valeur <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>vient inférieureà leur coût <strong>de</strong> revient.5.1.4.21. Impôts différésLes impôts différés résultent <strong>de</strong>s différences temporelles imposables etdéductibles et <strong>de</strong>s pertes fiscales reportables comptabilisées auxquellesest appliqué le taux d’impôt voté à la date <strong>de</strong> clôture et applicableà la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> renversement. Dans chaque entité fiscale, <strong>de</strong>s actifsd’impôt différé sont reconnus dans la mesure où il est probable que lesdifférences temporelles et les pertes fiscales pourront être imputées sur<strong>de</strong>s bénéfices fiscaux futurs. Une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cinq ans est généralementretenue pour apprécier ces bénéfices.Les impôts différés actifs et passifs sont présentés <strong>de</strong> manière compenséeau sein d’une même entité fiscale, soit une société juridique, soit ungroupe d’entités re<strong>de</strong>vable <strong>de</strong> l’impôt auprès <strong>de</strong> l’administration fiscale,dès lors que celle-ci a le droit <strong>de</strong> compenser ses actifs et passifs d’impôtsexigibles. Ils sont classés en actifs et passifs non courants.L’effet d’un changement <strong>de</strong> taux d’imposition est comptabilisé dansle résultat <strong>de</strong> l’exercice en cours ou dans les capitaux propres, selonl’élément auquel il se rapporte.5.1.4.22. Passifs courants / passifs non courantsLes passifs <strong>de</strong>vant être réglés dans le cadre du cycle normal d’exploitationou dans les douze mois suivant la clôture, sont classés en “Passifscourants”, <strong>de</strong> même que les passifs détenus dans le but d’être négociés.Tous les autres passifs sont classés en “Passifs non courants”.5.1.4.23. Passifs financiersLes passifs financiers comprennent les emprunts et <strong>de</strong>ttes financières àlong terme. Ils sont initialement comptabilisés à la juste valeur nette <strong>de</strong>sfrais <strong>de</strong> transaction et évalués, par la suite, au coût amorti déterminéselon la métho<strong>de</strong> du taux d’intérêt effectif.Ces passifs sont principalement constitués d’emprunts obligataires,d’obligations à bons <strong>de</strong> souscription et/ou d’acquisition d’actionsremboursables (OBSAAR), et d’emprunts bancaires. Ils sont classés en“Passifs non courants” pour la part dont l’échéance est supérieure à unan. La part à moins d’un an ainsi que les lignes <strong>de</strong> crédit utilisées sontincluses dans les passifs financiers courants.OBSAARLes obligations à bons <strong>de</strong> souscription et/ou d’acquisition d’actionsremboursables sont <strong>de</strong>s passifs financiers composés ayant une “composanteoption” (bons <strong>de</strong> souscription et/ou d’acquisition d’actionsHavas SA remboursables) qui confère au porteur <strong>de</strong>s bons la possibilité<strong>de</strong> les convertir en instruments <strong>de</strong> capitaux propres <strong>de</strong> Havas SA, et une“composante <strong>de</strong>tte” représentant un passif financier dû au porteur <strong>de</strong>l’obligation. La “composante option” est enregistrée en capitaux propresséparément <strong>de</strong> la “composante <strong>de</strong>tte”. L’impôt différé passif résultant<strong>de</strong> la différence entre la base comptable <strong>de</strong> la “composante <strong>de</strong>tte” et labase fiscale <strong>de</strong> l’obligation est porté en diminution <strong>de</strong>s capitaux propres.La “composante <strong>de</strong>tte” est évaluée à la date d’émission sur la base <strong>de</strong> lajuste valeur d’une <strong>de</strong>tte analogue non assortie <strong>de</strong> la composante optionassociée. Cette juste valeur est déterminée à partir <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésoreriefuturs actualisés au taux du marché pour un instrument similaire sansl’option <strong>de</strong> conversion. Elle est comptabilisée au coût amorti selon lamétho<strong>de</strong> du taux d’intérêt effectif.La valeur comptable <strong>de</strong> la “composante option” correspond à la différenceentre la juste valeur <strong>de</strong> l’emprunt obligataire pris dans son ensemble, et lajuste valeur <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte. Cette valeur ne fait l’objet d’aucune réévaluationpostérieurement à la comptabilisation initiale.Les frais d’émission ne pouvant être directement affectés à la composante<strong>de</strong>tte ou capitaux propres sont répartis proportionnellement sur la base<strong>de</strong> leurs valeurs comptables respectives.Autres passifs financiersLes autres passifs financiers sont principalement constitués d’empruntsbancaires et <strong>de</strong> tirages sur <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> crédit, et classés en “Empruntset <strong>de</strong>ttes financières à long terme”.Ils sont initialement comptabilisés à la juste valeur nette <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong>transaction et évalués, par la suite, au coût amorti selon la métho<strong>de</strong>du taux d’intérêt effectif.La part à échéance supérieure à un an est classée en “Passifs noncourants”, la part à un an au plus, en “Passifs financiers courants”.5.1.4.24. ProvisionsLorsqu’une obligation juridique ou implicite résultant d’un événementpassé engendrera probablement une sortie <strong>de</strong> ressources représentativesd’avantages économiques futurs et que le montant peut être estimé <strong>de</strong>façon fiable, une provision est alors constatée. La provision comptabiliséereprésente la meilleure estimation <strong>de</strong> la dépense nécessaire à l’extinction<strong>de</strong> l’obligation actuelle à la date <strong>de</strong> clôture. La provision est actualiséepar un taux sans risque dès lors que l’effet est jugé significatif. L’effet<strong>de</strong> “désactualisation” reflétant l’écoulement du temps est comptabiliséen “Autres charges et produits financiers” dans le compte <strong>de</strong> résultat.Les provisions portent principalement sur les locaux vacants, les risquesfiscaux, les litiges avec <strong>de</strong>s tiers, et les pensions pour retraites décritesdans la note 5.1.4.25.Les provisions pour loyers relatifs aux locaux vacants sont évaluées àchaque clôture en tenant compte <strong>de</strong>s loyers futurs correspondant à lapério<strong>de</strong> non résiliable <strong>de</strong>s baux, déduction faite d’une estimation <strong>de</strong>ssommes attendues d’éventuels contrats <strong>de</strong> sous-location. Les hypothèses<strong>de</strong> sous-location sont étudiées au cas par cas afin <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong>sspécificités <strong>de</strong> chaque immeuble.Les risques fiscaux font également l’objet d’une évaluation à chaqueclôture par le Groupe et ses conseils. Une provision est constatée dèslors qu’un risque s’avère probable.58 - <strong>Document</strong> <strong>de</strong> référence <strong>2011</strong> -
Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats <strong>de</strong> l’émetteur 20.20.3 états financiers consolidés au 31 décembre <strong>2011</strong>5.1.4.25. Avantages au personnelRégimes à cotisations définiesLes régimes à cotisations définies sont pour la plupart les régimeslégaux. Ils désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi envertu <strong>de</strong>squels le Groupe verse, pour certaines catégories <strong>de</strong> salariés,<strong>de</strong>s cotisations définies sans encourir d’autres formes d’obligations àune société d’assurance ou fonds <strong>de</strong> pension externes. Les cotisationssont versées en contrepartie <strong>de</strong>s services rendus par les salariés au titre<strong>de</strong> l’exercice. Elles sont comptabilisées en charges dès lors qu’elles sontencourues selon la même logique que les salaires et traitements. Lesrégimes à cotisations définies ne donnent pas lieu à la constitution <strong>de</strong>provisions dans la mesure où ils ne génèrent pas d’engagement futurpour le Groupe.Certains régimes à prestations définies multi-employeurs sont traitéscomme <strong>de</strong>s régimes à cotisations définies d’un point <strong>de</strong> vue comptable,dans la mesure où le Groupe ne dispose pas d’informations nécessairespour appliquer les métho<strong>de</strong>s comptables relatives aux régimes à prestationsdéfinies.Régimes à prestations définiesLes régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantagespostérieurs à l’emploi garantissant à certaines catégories <strong>de</strong> salariés <strong>de</strong>sressources complémentaires <strong>de</strong> manière contractuelle ou par le biais <strong>de</strong>conventions collectives. Ces ressources peuvent être versées soit sousforme d’in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> carrière en une seule fois, soit sous forme<strong>de</strong> rente, notamment au Royaume-Uni.Cette garantie <strong>de</strong> ressources complémentaires constitue pour le Groupeune prestation future pour laquelle un engagement est calculé selon lamétho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> crédit projetées. La provision à constituer reflèteune estimation du montant <strong>de</strong>s avantages que les employés aurontaccumulés en contrepartie <strong>de</strong>s services rendus pendant l’exercice et lesexercices précé<strong>de</strong>nts.Les prestations futures sont actualisées pour obtenir la valeur actualisée<strong>de</strong> l’engagement au titre <strong>de</strong>s prestations définies. Le cas échéant,l’engagement au bilan est diminué <strong>de</strong> la juste valeur <strong>de</strong>s actifs durégime qui le couvrent.Selon IAS 19, le taux d’actualisation utilisé pour évaluer les engagementssociaux doit être déterminé en se référant aux taux <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment<strong>de</strong>s obligations émises dans la zone monétaire correspondante par<strong>de</strong>s entreprises notées ”haute qualité” par les agences <strong>de</strong> notationreconnues, à la condition que le marché soit suffisamment liqui<strong>de</strong>. Dansles faits, on considère généralement les obligations qui obtiennent lesmeilleures notations par les agences Moody’s, Standard & Poors et Fitch.Dans le cas où ce marché ne serait pas assez liqui<strong>de</strong>, la norme permet<strong>de</strong> se référer aux obligations émises par les états. Dans les <strong>de</strong>ux cas, lesobligations considérées doivent avoir une duration comparable à celle<strong>de</strong>s engagements évalués.Havas a retenu <strong>de</strong>puis 2004 les indices iBoxx Corporate calculés parMarkit comme référence. Ces indices sont calculés quotidiennementpour les zones Euro, Royaume-Uni et États-Unis, et ce, pour un panelassez complet <strong>de</strong> durations et <strong>de</strong> notations <strong>de</strong> crédit. Chaque indice estcalculé à partir d’un panier d’obligations dont chaque élément répondà <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> notation, <strong>de</strong> maturité et <strong>de</strong> liquidité. Les poids relatifsattribués aux obligations composant un panier sont fonction <strong>de</strong> leurmontant. Markit met à jour les obligations constituant tous ces indicesmensuellement, en tenant compte <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s maturités résiduelles<strong>de</strong>s obligations ainsi que <strong>de</strong>s éventuels changements <strong>de</strong> notation.Le Groupe reconnaît dans son bilan la totalité <strong>de</strong>s écarts actuarielsconstatés à chaque clôture, avec pour contrepartie les capitaux propres.In<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> contrat <strong>de</strong> travailDes législations locales, <strong>de</strong>s accords contractuels ou <strong>de</strong>s conventionscollectives peuvent obliger le Groupe, dans certains pays, à effectuer<strong>de</strong>s paiements aux membres du personnel lorsque le Groupe met fin àleur contrat <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> manière anticipée. Ces paiements représentent<strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> licenciement. Ils sont comptabilisés au passif et encharges si et seulement si le Groupe est manifestement engagé à mettrefin au contrat <strong>de</strong> travail avant l’âge normal <strong>de</strong> départ en retraite et àaccor<strong>de</strong>r lesdites in<strong>de</strong>mnités, qui peuvent représenter plusieurs moisvoire plusieurs années <strong>de</strong> salaire.5.1.4.26. Dettes liées aux engagements <strong>de</strong> rachat d’intérêtsminoritairesLe Groupe a conclu <strong>de</strong>s accords avec <strong>de</strong>s actionnaires minoritaires <strong>de</strong>filiales consolidées par lesquels il leur consent <strong>de</strong>s options <strong>de</strong> vente <strong>de</strong>leurs actions, à partir d’une certaine échéance, à <strong>de</strong>s prix déterminéspar <strong>de</strong>s formules représentatives <strong>de</strong>s pratiques du marché (buy-out).Ces accords concernent la plupart <strong>de</strong>s filiales dans lesquelles le Groupene détient pas 100 % <strong>de</strong>s titres.Les normes IFRS 3 révisée et IAS 27 révisée n’apportent pas <strong>de</strong> précisionssur la comptabilisation <strong>de</strong> ce type d’engagements.Le Groupe Havas constate une <strong>de</strong>tte au titre <strong>de</strong>s engagements <strong>de</strong> rachatsd’intérêts minoritaires pour leur prix d’exercice actualisé, en contrepartie,d’une part, <strong>de</strong> l’élimination <strong>de</strong> la valeur comptable <strong>de</strong>s intérêts minoritairescorrespondants et, d’autre part, <strong>de</strong> la constatation d’un écart d’acquisition.Dans le compte <strong>de</strong> résultat, les intérêts minoritaires continuent d’êtreconstatés.Les engagements conclus avant la date d’application d’IFRS 3R et IAS 27Rpar Havas, soit le 1 er janvier 2010, continuent à être comptabilisés selonla métho<strong>de</strong> du “goodwill en cours”, qui est acceptée par l’Autorité <strong>de</strong>smarchés financiers. Les variations ultérieures <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>s engagementssont comptabilisées par ajustement <strong>de</strong> l’écart d’acquisition.Pour les engagements conclus postérieurement au 1 er janvier 2010,celles-ci sont portées aux capitaux propres.Par ailleurs, certains <strong>de</strong> ces engagements sont conditionnés par laprésence <strong>de</strong>s dirigeants au sein <strong>de</strong> l’entreprise. Dans ce cas, le coûtadditionnel reflétant le maintien <strong>de</strong>s dirigeants-actionnaires minoritairesest comptabilisé en charges <strong>de</strong> personnel sur la durée d’indisponibilité.5.1.4.27. Comptabilisation <strong>de</strong>s compléments <strong>de</strong> prixd’acquisition <strong>de</strong> titresLors <strong>de</strong> l’acquisition <strong>de</strong> sociétés, <strong>de</strong>s contrats prévoyant un complément <strong>de</strong>prix sont généralement mis en place (earn-out). Ceux-ci sont comptabilisésen complément du prix d’acquisition <strong>de</strong>s titres avec pour contrepartieune <strong>de</strong>tte financière, dès lors que les versements sont probables et queles montants peuvent être mesurés <strong>de</strong> façon fiable.L’estimation <strong>de</strong> ces engagements est revue et éventuellement ajustéeà chaque clôture, sur la base <strong>de</strong> la formule prévue au contrat, formulequi est appliquée aux <strong>de</strong>rnières données disponibles.Pour les acquisitions antérieures au 1 er janvier 2010, les ajustementsd’engagements continuent à être comptabilisés selon la métho<strong>de</strong> du“goodwill en cours”, qui est acceptée par l’Autorité <strong>de</strong>s marchés financiers.Les variations <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>s engagements sont comptabilisées parajustement <strong>de</strong> l’écart d’acquisition.Pour les engagements conclus à compter du 1 er janvier 2010, lesajustements découlant <strong>de</strong>s faits et circonstances qui prévalaient à ladate d’acquisition pendant la pério<strong>de</strong> d’évaluation <strong>de</strong> douze mois sontcomptabilisés en “Écarts d’acquisitions” <strong>de</strong> manière rétrospective. Dansle cas contraire, ils sont constatés au compte <strong>de</strong> résultat en “Autrescharges opérationnelles”.5.1.4.28. Transactions dont le paiement est fondésur <strong>de</strong>s actionsLe Groupe a accordé <strong>de</strong>s options <strong>de</strong> souscription d’actions <strong>de</strong> Havas SAà <strong>de</strong>s salariés du Groupe (“Plans réglés en actions”).À la date d’attribution, la juste valeur <strong>de</strong>s options attribuées est calculéeselon la métho<strong>de</strong> binomiale. Cette métho<strong>de</strong> permet <strong>de</strong> prendre en compteles caractéristiques du plan (prix et pério<strong>de</strong> d’exercice), <strong>de</strong>s données<strong>de</strong> marché à la date d’attribution (taux sans risque, cours <strong>de</strong> l’action,volatilité, divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> attendu) et d’une hypothèse comportementale<strong>de</strong>s bénéficiaires. La volatilité future est estimée à partir <strong>de</strong> la volatilitéhistorique observée sur un échantillon <strong>de</strong> sociétés cotées comparablesdu secteur dont Havas fait partie.La juste valeur <strong>de</strong>s options est étalée linéairement en résultat sur la ligne“Charges <strong>de</strong> personnel” avec contrepartie en capitaux propres, sur lapério<strong>de</strong> d’acquisition <strong>de</strong>s droits. Lors <strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong>s options, le prix- <strong>Document</strong> <strong>de</strong> référence <strong>2011</strong> - 59