L’humanité à la croisée des cheminsII ème PARTIE - Pour tenir il faut détachernué ait trouvé le chemin du bercail ».St Jean parlait de « l’agneau immolédepuis la création du monde (Apoc.13-8).• Où l’oiseau s’envole-t-il ?Dans le plan de l’unité représentépar le plan budhique et le Rayon 4, cetétat de conscience, où aucune souffrance,aucun chagrin, aucune douleurne sont ressenties. Cela fait référenceaussi à la construction du « pont delumière (Antahkarana) qui est appeléle « chemin d’existence » pour la viequi se libère.Ce plan est aussi le plan de l’unitéparce qu’il n’est plus concerné par lesdualités du plan émotionnel (les pairesd’opposés). Le rayon 6 exprime lespaires d’opposés que le Rayon 4 fonden une unité primordiale.•Pourquoi un oiseau ?Le règne des Oiseaux (avec le règnedes Reptiles) sont les deux règnes queles Dévas utilisent pour entrer dansl’évolution biologique et passer ainsipar le règne humain. C’est la raisonpour laquelle les anges sont souventreprésentés avec des ailes.Ne sont-ils pas, ces Dévas de tousdegrés, de très dignes représentantsde la loi du Don et de la Renonciation,eux qui se sacrifient, donnent littéralementleur substance et leur énergiepour édifier les formes révélatrices dela gloire divine. ■REFERENCES1) A.A. BAILEY, Psychologie ésotérique,volume II, page 87-200 de l’éditionanglaise2) A.A. BAILEY, Psychologie ésotérique,volume II, pages <strong>16</strong>4 et <strong>16</strong>5 de l’éditionanglaise et A.A. BAILEY, la lumièrede l’âme, pages 187 à 213 de l’éditionanglaise.3) A.A. BAILEY, Psychologie ésotérique,volume II, page 104 de l’éditionanglaise4) A.A. BAILEY, EDNA volume II, p.114 del’édition anglaiseET NOUS, QUE POUVONS NOUS LACHER ?A chaque fois, ce qui nous permet de nous détacher, c’est le besoin de laisser place aux valeurs de notre âme.Voici quelques témoignages. Nous vous invitons vivement à poursuivre cette réflexion pour vous-même.Ce dont j’ai réussi à me détacherMa critique facile des autres en fonction de leur apparence,particulièrement vestimentaire…Ce que j’ai réussiLes valeurs supérieures qui m’ont poussé(e) à le faireLa reconnaissance de la richesse et de la beauté de l’êtreintérieur en-deçà des « goûts et des couleurs » extérieurs !Je peux maintenant développer de véritables relations decœur à coeur…Ce que je suis en train de changerCe dont j’apprends à me détacherLe regard des autres sur moi et la peur de leur jugement…Les valeurs supérieures qui me poussent à le faireSi je suis préoccupé(e) de ce que les autres pensent de moi,je ne suis pas réellement attentif(ve) aux besoins du mondeet je n’utilise pas librement mes capacités…Ce que je n’arrive pas à lâcherMon exigence et mon besoin decontrôle permanent sur moi et sur lesautres.Ce dont je n’arrive pas à me détacherCe qui fait obstacleMon besoin de sécurité matérielleMon besoin de protéger ceux quej’aime… … …Les valeurs supérieures qui cherchentà s’exprimerFaire confiance et développer macréativité au lieu de me protégerPar amour véritable, laisser l’autrelibre pour qu’il puisse développer sonautonomieP. 26 - Le Son Bleu - N° <strong>16</strong> - Décembre 2011A vous maintenant de prendre la suite…Vous pouvez si vous le souhaitez, nous fairepart de vos témoignages. Ils pourront êtrepubliés, anonymement dans le courrier deslecteurs.
L’humanité à la croisée des cheminsII ère PARTIE - Pour tenir il faut détacher[Christian Post]LA CHENILLEET LE PAPILLONDepuis plusieurs dizaines d’années, l’humanité vit une succession de crises.Des crises sociales, économiques, guerrières, financières, politiques,diplomatiques, religieuses.Ces crises sont-elles des évènements fortuits, sans conséquence, ou aucontraire ont-elles un sens, un message qu’il nous serait très utile etbénéfique de décoder et comprendre ?« Dans notre vie, comme sur la paletted’un artiste, une seule couleur donne toutson sens à l’art et à la vie, c’est la couleur del’amour »(Marc Chagall)Nous pouvons déjà répondre queles crises quelles qu’elles soient n’arriventpas par hasard. Elles sont le signefort d’un réajustement nécessaire, d’unbesoin de changement à réaliser, quifait partie d’un plan d’évolution auquelnous participons tous plus ou moinsconsciemment.Pour mieux illustrer mon propos,je me suis tourné vers l’intelligencede la Nature qui est souvent riche desymboles et d’expressions de la Vie.Je prendrai donc comme exemple lavie de la chenille et du papillon.Découvrons d’abord la vie de cetinsecte.Le cycle commence par la ponte desœufs par la femelle papillon. Ces œufs,suivant les espèces, font entre 1,5 à3 mm. De cet œuf naît la chenille dansson écosystème, le monde végétal, lesarbres principalement.La vie de la chenille est assez simple,elle mange, elle mange et elle mangesans cesse, les feuilles bien tendres,bien vertes et appétissantes. Et biensûr à force de manger elle va grossiret ainsi son poids de départ peut êtremultiplié entre 1 000 à 3 000 fois suivantles espèces.La chenille a une carapace articuléeavec plein de pattes qui lui permettentde se déplacer sur les branches,les feuilles et tout autre support ferme.Comme elle grossit, elle doit changerde carapace et effectue donc plusieursmues, pour chaque fois se créer unvêtement plus grand et confortable.Arrivée à un certain stade de soncycle, elle effectue une dernière mueet elle tisse autour d’elle un coconde soie, de formes et de dimensionsdiverses.Elle passe ainsi au stade de chrysalide.A l’intérieur de ce cocon, une transformationradicale se produit. C’est ceque l’on appelle le stade de la nymphose: la nymphe entre la chenille etle papillon. Après avoir dévoré, il n’estplus question de manger quoi que cesoit mais de vivre sur les réserves quela chenille a accumulées. Enferméedans ce cocon, rien ne se voit de l’extérieur.Puis après un certain temps nécessaireà la métamorphose, le cocon semet à bouger, à s’ouvrir et ce n’estplus la chenille qui apparaît mais lepapillon. Rien à voir avec le stade précédent.Papillon qui pour la première foisdéploie ses ailes et prend son envolpour une nouvelle vie.Les papillons font partie de l’ordredes Lépidoptères : lépis = écailleet ptéros = aile.En effet, les ailes sont faites de sorted’écailles aux multiples couleurs. Cesdeux paires d’ailes sont rattachées autronc et il a trois paires de pattes qui luiservent surtout de train d’atterrissage.Sur la tête sont situés les principauxorganes sensoriels : il se guide surtoutà la vue et à l’odorat, sens qui sonttrès développés. Les yeux sont surtoutsensibles aux couleurs des fleurs et auxmouvements de leurs prédateurs. Lepapillon est ainsi en symbiose avec lemonde des fleurs et non des feuillescomme la chenille.Voilà la vie du Papillon.Je souhaiterais faire une analogieentre ce monde et la vie de l’humanité.Avec la chenille et le papillon, nousavons un cycle d’évolution et de transformationassez parlant. L’humanitéfait aussi partie d’un cycle d’évolutionqui lui est propre, mais il y a unegrande différence de réalisation entreles deux :- La chenille ne se pose aucunequestion, elle suit son programmede vie, son plan, et le moment venu,chronobiologiquement, elle commencesa métamorphose sans retard, par unecrise acceptée.- L’humain, lui, avec le libre-arbitrequi lui est propre, n’a pas ou peu lanotion de cycle ou de moment favorableà la métamorphose.Mais de quellemétamorphoses’agit-il ?Nous pouvons associer le stade dela chenille avec celui de la Personnalitépour l’humain.Le Son Bleu - N° <strong>16</strong> - Décembre 2011 - P. 27