Revue 16 - Institut Alcor

L’humanité à la croisée des chemins1 ère PARTIE - La crise à un sens profondément divin36. Le disciple demande : « Tu disque chacun agit selon les qualités desa nature propre. Pourquoi les genscommettent-ils des actions honteuseset mauvaises ? Certains commettentd’horribles péchés, même contre leurnature propre, comme s’ils étaientfortement attirés par quelque chosed’autre. Quel est ce quelque chosed’autre ? D’où naît le péché ? »37. Le Seigneur répond : « Toutle processus de la création est comparableau fonctionnement du moteurà combustion. Il génère des sous-produitset des déchets. Le processus de lacréation fait jaillir une force qui meten activité des particules. Cette activitéprovoque de puissants courants, telsque le rayonnement et la convection.Ces courants sont de deux types, l’attractionet la répulsion. L’attractionprovoque le désir et la répulsion lacolère. Ce sont les deux grands pôlesdu péché. Rappelle-toi qu’ils sont lesennemis d’un état d’équilibre.38. Si tu veux du feu, il y aura dela fumée. De même, tout processusde création est accompagné de sousproduitsque l’on appelle péchés. Lorsquetu utilises un miroir pour voir tonvisage, la poussière s’accumule à sasurface. La création tout entière estMon miroir et la poussière des péchésn’y est présente que pour être toujourset encore éliminée. Pour qu’un enfantpuisse se développer dans le ventre desa mère, les membranes du placentasont indispensables. Elles doivent êtredéchirées par l’enfant, aidé par lessouffrances de la mère, la nature. Lacréation est Mon enfant.39. La sagesse est toujoursenveloppée de couches d’antisagesse.C’est pour la protéger etla couver. L’âme évolue à l’intérieurdes couches du désir. Le désir de sedévelopper est inévitable. Le désir doitêtre éliminé comme la coquille de l’œufl’est par le poussin qui sort de l’œuf.Le désir est la coquille protectrice quetu appelles péché. Prends garde, tu nepeux pas éliminer le désir en essayantde le satisfaire. Il est comme le feu, etla satisfaction du désir est comme leghee 1 .40. On dit que les sens, le mentalet la volonté abritent ce sous-produitqu’est le péché. Il imprègne ces couches.Il entoure la faculté de connais-1 beurre clarifié, utilisé pour alimenter lefeu lors des rituelssance et sème la confusion dans laconscience personnelle.41. Ton premier devoir est demaîtriser les sens, avant de pouvoirconquérir ce tueur de l’intelligence etde l’intuition.42. Les sens sont plus conscientsque la matière de ton corps. Le mentalest plus conscient que les sens. Lavolonté est plus consciente et discriminanteque le mental. La conscienceelle-même, qui est toi-même, est plusconsciente que la volonté. Tu l’appelles« Celui » dans les choses. Je l’appelle« JE SUIS » en toute chose. Donc JESUIS plus conscient que la conscienceelle-même.43. Suis donc le sentier qui permetde connaître ce qui est plus élevé queBuddhi. Stabilise le JE SUIS de tes véhiculesinférieurs au moyen du JE SUISen toi-même. C’est la seule manièrede vaincre l’invincible ennemi que tuappelles désir. » ■LA PETITE VOIX (Eileen Caddy)25 septembreDe la même manière que tu apprends à donner, tu recevras. Ouvre ton coeur et donne tout ce que tu peux des donsqui t’ont été faits. Donne ton amour, ta sagesse, ta compré hension. Donne du tangible aussi bien que de l’intangible! En fait, donne, donne et continue à donner sans une seule pensée pour toi-même, sans une seule pensée pource que cela te coûte ou pour ce que tu vas en retirer. Lorsque tu donnes, cela doit être fait de tout coeur et joyeusement; alors tu verras que le seul fait de donner apportera avec lui joie et bonheur indicibles. Toute âme a quelquechose à donner, alors trouve ce que tu as à donner et puis donne-le. N’oublie jamais qu’il y a plusieurs niveaux surlesquels donner. Ne donne pas seulement ce qu’il est facile de donner, mais donne là où ça fait mal, et, ce faisant,grandis et épanouis-toi car il ne peut sortir que le meilleur de ce que tu donnes.28 septembreSouviens-toi toujours que tu peux faire quelque chose pour l’état dans lequel est le monde, par un changementcomplet du coeur, du mental et de l’esprit. C’est lorsque tu comprendras cela, que tu assumeras tes responsabilitéset feras quelque chose en ce sens, que les changements adviendront, modestement pour commencer, puis ens’élargissant jusqu’à ce que tout y soit inclus. Vois à quel point c’est merveilleux, encourageant, de savoir que tupeux faire quelque chose pour rectifier l’état du monde en changeant en toi, et ainsi refléter ces changements à l’extérieur.Bénis soient ceux qui sont de bonne volonté et ouverts, ceux qui voient le besoin de changement et qui fontquelque chose pour cela ! Ils sont comme le levain dans la pâte qui permet au pain de lever. Sans le levain, le pain nelèverait pas. Sans changement, tout demeurerait statique, saignerait et mourrait. Alors change et épanouis-toi avecune joie et une gratitude réelles, et sois reconnaissant de pouvoir le faire. Et mets-toi en action maintenant.Le Son Bleu - N° 16 - Décembre 2011 - P. 11