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SommaireRappel : L’accès au logement et la fixation des loyers dans le parc locatif privé et social ............... 4Les loyers du parc locatif privé et social ................................................................................................... 6Mise en évidence de l’existence d’une part du parc privé et social comparable en terme deniveau de loyers ............................................................................................................................................ 8Financement des logements sociaux et niveaux de loyers .................................................................. 12Le parc « Très social » ............................................................................................................................... 16Tableaux récapitulatifs des niveaux de loyers ....................................................................................... 20Une étude réalisée à partir d’un échantillon de 21 670 logements sociauxet 15 790 logements locatifs privésLa réalisation de cette étude nécessite l’utilisation de données sur les parcs locatifs privés etH.L.M. observées à la même date, renseignées des montants de loyers et des caractéristiques(localisation, type, nombre de pièces…).Pour le parc locatif privé, les références utilisées sont celles de l’Observatoire des loyers du parclocatif privé. <strong>En</strong> 2011, 15 790 logements ont été collectés auprès de 85 professionnels del’immobilier pour un parc estimé au 1 er janvier 2007 (RP 2007-INSEE) à 144 000 logements surle département ; ce qui correspond pour l’enquête 2011 à un taux de sondage de 10,9%.Les données sur le parc social sont collectéesauprès de 4 organismes H.L.M. :- Hérault Habitat- OPHM de Sète- OPHM de Béziers- FDI HabitatTaux de sondage du parc locatif HLMdans le département HéraultaisHérault : 44%Au total, 21 678 logements sociaux ont étérecueillis pour 49 625 recensés au 1 er janvier2010 (DREAL, Epls, 1 er janvier 2010). Toutcomme les données du parc privé, l’occupationet le niveau des loyers correspondent à unephotographie au 1 er janvier 2011.<strong>Adil</strong> de l’Hérault 3 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Rappel : L’accès au logement et la fixation des loyers dans leparc locatif privé et socialNous savons que les logements locatifs sociaux et privés différent sensiblement, tant en ce quiconcerne leurs conditions d’accès que la fixation du loyer. On rappellera succinctement enpréambule quelques points essentiels pour la suite de l’étude.Conditions d’accès au parc privé et au parc publicLe parc locatif privé :Dans le parc locatif privé, le candidat locataire est choisi librement par le bailleur ou legestionnaire. Le critère d’accès est exclusivement celui de la solvabilité du futur locataire. Seulesles pratiques à caractère discriminatoire sont prohibées.L’usage prudentiel communément appliqué, en particulier par les professionnels de l’immobiliermais aussi par les assurances « garantie loyers impayés – G.L.I » exige des ressourcesstables et suffisantes au regard du loyer demandé. L’exigence de stabilité de ressources ducandidat locataire conduit à privilégier les salariés avec un contrat de travail à duréeindéterminée. Quant au niveau de revenu minimum, il doit être égal à au moins 3 fois le montantdu loyer et des charges. Si le candidat locataire ne remplit que partiellement ces conditions, ilpourra lui être demandé de fournir la caution d’un tiers remplissant les mêmes exigences pourgarantir le paiement de son loyer. La « Garantie des Risques Locatifs – G.R.L.», destinée àpermettre aux personnes précaires ou ne rentrant pas dans les critères prudentiels usuellementpratiqués pour accéder à un logement, n’a pas eu le succès escompté. <strong>En</strong> marché tendu, c'est-àdirelà où les loyers sont élevés et les difficultés de se loger plus grandes, la G.R.L. est très peupratiquée.Le parc locatif social :A l’inverse, pour accéder à un logement H.L.M., le demandeur personne physique doit remplirdes conditions strictes de nationalité. De plus, les ressources de l’ensemble des personnesvivant au foyer ne doivent pas excéder un plafond réglementaire 2 . La commission d’attributiondes organismes H.L.M. doit également tenir compte du patrimoine, de la composition familiale,des conditions de logement actuelles, de l'éloignement des lieux de travail et de la proximité deséquipements répondant aux besoins des demandeurs.Condition de fixation du montant des loyers dans le parc privé et publicLa détermination des loyers dans le parc privé est « libre 3 » et découle de la confrontation entrel’offre disponible et la demande solvable. Par conséquent, le prix est fortement influencé par lalocalisation du bien et son équipement.A noter que ce marché n’est pas totalement libéralisé. <strong>En</strong> effet, si la fixation du loyer initial encas de première location, relève actuellement de la liberté contractuelle, son évolution pour unlocataire en place, ne peut excéder celle de l’indice de référence des loyers, calculé par l’INSEE.Le bailleur est néanmoins contraint de s’adapter au niveau du marché local s’il souhaite trouverun locataire solvable (cf étude ADIL 34 : les niveaux de loyers du parc locatif privé Héraultais au1 er janvier 2011). <strong>En</strong> outre, à compter du 1 er août 2012, les loyers sont encadrés lors de la miseen location d’un logement vacant à un nouveau locataire ou du renouvellement du bail avec unlocataire en place dans les zones géographiques où existe une situation anormale du marchélocatif (décret du 20.07.2012). Cet encadrement concerne 38 agglomérations françaises dontl’agglomération de Montpellier.A l’inverse, les loyers dans le parc public sont soumis à une réglementation complexe. Ilsdépendent en grande partie du mode financement initial de l’opération, et peu de la situationgéographique ou de la qualité du bien.Cependant, les choses évoluent progressivement puisque les organismes H.L.M. ainsi que lesS.E.M. ont conclu avec l’Etat, une convention d’utilité sociale4 (C.U.S.). Cette convention repose2 R441-1 du code de la construction et de l’habitation3 Article 17 a et b de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23décembre 1986.<strong>Adil</strong> de l’Hérault 4 Observatoire des loyers / Septembre 2012


sur une démarche fondée sur un plan stratégique de patrimoine élaboré par chaque organismed’H.L.M. et sur les programmes locaux de l’habitat (P.L.H.). Les E.P.C.I dotés d’un P.L.H. et lesdépartements ayant signé avec l’Etat une convention de délégation des aides à la pierre sontassociés à l’élaboration de ces conventions.Ces conventions d’utilité sociales comportent :- un classement des immeubles en fonction du service rendu aux locataires (réaliséaprès concertation avec les locataires,)- l’énoncé de la politique patrimoniale et d’investissement de l’organisme,- ses engagements sur la qualité du service rendu aux locataires,- un cahier des charges relatif à la gestion sociale de l’organisme.Loyer maximumLa convention d’utilité sociale permet une remise en ordre des loyers maximum dans la limitede la masse de loyers résultant des conventions A.P.L. (masse constante). L'organisme fixe leloyer maximal applicable à chaque logement en tenant compte notamment de la taille et de lasituation dans l'immeuble ou l'ensemble immobilier.Loyer pratiquéL’organisme H.L.M. fixe librement le loyer pratiqué applicable aux locataires dans la limite desloyers maximum.Toutefois, dans le cadre des C.U.S, aucune augmentation de loyer ne doit entrainer d’une annéesur l’autre, une augmentation supérieure à la hausse de la variation de l’indice de référence desloyers majoré de 5% (sauf accord des associations des locataires représentatives).<strong>En</strong> cas de relocation d’un logement, les organismes d’habitations à loyer modéré fixentlibrement les loyers des logements faisant l’objet d’une nouvelle location dans la limitedes plafonds (loyers maximum) actualisés (L442-1-1 du code de la construction et del’habitation).Observons cependant que sur les quatre organismes ayant contribué à fournir des données pourla présente étude, trois d’entre eux fixent le loyer de relocation à un niveau identique pourl’ensemble des logements loués quelle que soit la date d’entrée du locataire. A l’inverse, l’un deces organismes utilise la possibilité de procéder à un relèvement du loyer pratiqué à l’occasionde la signature d’un nouveau bail.4 Cette convention d’une durée de 6 ans, initialement prévue par la loi du 13 aout 2004 « Libertés et responsabilités locales » (article 63 codifiéaux articles L445-1 à L445-7 du CCH) et dénommée « convention globale de patrimoine » était facultative jusqu’à la loi du 25 mars 2009 (dite loiMolle ou loi Boutin), est désormais obligatoire et devait être conclue au plus tard le 1 er juillet 2011).<strong>Adil</strong> de l’Hérault 5 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Les loyers du parc locatif privé et social→ Contrairement au parc public, les loyers du parc privé sont fortement influencés par lagéographie de la tension des marchés.→ Dans les principales villes du département, les loyers dans le parc privé sont de 1,5 à 2,2fois plus chers que les loyers du parc social.→ Ces écarts varient fortement selon l’implantation géographique du logement.ooL’Ouest et les Hauts Cantons ont des écarts faibles entre les loyers les plus chers du parcsocial et les plus bas du parc privé.Dans la partie Est du département, en particulier dans les secteurs du Pic Saint Loup, deMontpellier Agglomération et de l’Etang de l’Or, les écarts sont importants (au-delà de200 €/mensuel).Dans la très grande majorité des territoires observés, les loyers du parc privé sont nettement plusélevés que ceux du parc social. Ainsi, pour un appartement T3, les loyers du parc privé sont enmoyenne plus chers de 1,5 à 2,2 fois que ceux du parc social. Ces écarts varient en fonction desterritoires selon la tension des marchés du parc privé alors que les loyers du parc social sontbeaucoup plus homogènes d’un territoire à l’autre.Dans les marchés tendus de l’Hérault (Montpellier, Sète/Frontignan, Lunel), les écarts constatéssur un T3 sont compris entre 250€ et 350€. <strong>En</strong> revanche, dans les marchés détendus (Béziers,Clermont l’Hérault), cette différence est de l’ordre de 200€ (cf graphique 1).• Graphique 1 : Loyers médians pour des appartements de 3 pièces au 01 /01/2011Parc privéParc public678 €603 € 601 €576 € 563 €534 €480 €350 €274 €356 €277 €366 €319 €272 €MONTPELLIER FRONTIGNAN LUNEL SETE AGDE CLERMONTL'HERAULTBEZIERSTenduTension du marché locatif privéDétenduLa comparaison des loyers en fonction du type de logement fait apparaitre des écarts (en €) quipeuvent augmenter avec la taille du logement, notamment dans les marchés tendus.Ainsi à Montpellier, les loyers du parc privé sont 1,5 fois plus chers pour les 1 pièce et 2 fois plusélevés pour les 4 pièces. A l’inverse, à Béziers, cet écart relatif est constant quel que soit le typede logement, soit 1,8 fois plus cher dans le parc privé que dans le parc social (cf graphique 2).<strong>Adil</strong> de l’Hérault 6 Observatoire des loyers / Septembre 2012


36%34%32%30%28%26%24%22%20%18%16%14%12%10%8%6%4%2%0%13%33%15%0% 0% 0% 0% 0% 1%Répartition des loyers des 3 pièces dans l'Hérault30%2%4%8%8%11% 12% 14%16%12%2%1% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%1%0% 0%1%0% 1%100 € 150 € 200 € 250 € 300 € 350 € 400 € 450 € 500 € 550 € 600 € 650 € 700 € 750 € 800 € 850 € 900 € 950 € 1 000€Zone de prix commune aux 2 parcso Les loyers affichés en abscisse sont en réalité destranches de loyers. Par exemple, 350€ indique unefourchette comprise entre 350€ et moins de 400€.o Pour l’analyse, nous avons éliminé l’influence des valeursextrêmes. Au final, 98% des références de chaqueéchantillon sont utilisées.8%6%Parc privéParc publicLecture du graphiqueLa distribution des loyers des deux parcs fait apparaitre une répartition et une dispersion trèsdifférentes. Dans le parc privé, la dispersion des loyers est beaucoup plus large en étantglobalement plus chers. Quant aux logements H.L.M., les loyers sont plus concentrés. Ainsi, 91%des logements H.L.M. de 3 pièces ont un loyer inférieur à 400€ alors que 97% du parc privé denotre échantillon ont un loyer équivalent ou supérieur.On remarque que les deux distributions se croisent laissant apparaitre un intervalle de loyers oùles deux parcs ont des niveaux de loyers communs. Sur le graphique, cette zone s’étale de 300€à 500€. On peut estimer alors que 54% des logements de trois pièces du parc H.L.M. ont desloyers équivalents à 15% des emménagés récents du parc privé.<strong>En</strong> définitive, on constate que très peu de logements du parc privé ont des loyers proches deceux pratiqués dans le parc HLM. Pour un ménage, la possibilité de substitution d’un logementH.L.M. par un logement privé est donc difficile et très limitée, surtout dans les zones les plustendues. <strong>En</strong> effet, sur dix logements de 3 pièces, un ménage ne trouvera, sur le marché locatifprivé, qu’un à deux logements dont le loyer se rapproche de ceux pratiqués dans le parc social.Graphiques sur 2 exemples : Montpellier et BéziersNéanmoins, le constat ci-dessus doit être nuancé. Comme il a été vu précédemment, les loyersdans le parc privé diffèrent nettement d’un territoire à l’autre. Il est donc nécessaire de prendreen compte la typologie des logements mais aussi la localisation. Nous prendrons deuxexemples : Montpellier (marché tendu) et Béziers (marché détendu). Ces 2 communes recensentrespectivement 51% et 11% du parc H.L.M., et 42% et 9% du parc locatif privé de l’Hérault(INSEE, RGP 2008).<strong>Adil</strong> de l’Hérault 9 Observatoire des loyers / Septembre 2012


100 €100 €100 €150 €200 €250 €300 €350 €400 €450 €500 €550 €600 €650 €700 €750 €800 €850 €900 €950 €1 000 €1 050 €1 100 €1 150 €150 €200 €200 €300 €250 €400 €300 €500 €350 €600 €400 €700 €450 €800 €500 €900 €550 €1 000 €600 €1 100 €650 €1 200 €700 €1 300 €750 €100 €100 €150 €200 €250 €300 €350 €400 €450 €500 €550 €600 €650 €700 €750 €800 €850 €900 €950 €1 000 €1 050 €1 100 €1 150 €100 €150 €150 €200 €200 €250 €250 €300 €300 €350 €400 €350 €450 €400 €500 €450 €550 €500 €600 €550 €650 €50%40%MontpellierLogement de 2 piècesParc privéParc public50%40%BéziersLogement de 2 piècesParc privéParc public30%30%20%20%10%10%0%0%27% des T2 du parc locatif privé ont unloyer comparable à 5% du parc Hlm42% des T2 du parc locatif privé ont unloyer comparable à 36% du parc Hlm60%50%Logement de 3 piècesParc privé60%50%Logement de 3 piècesParc privé40%Parc public40%Parc public30%30%20%20%10%10%0%0%Absence de zone de prix communesaux 2 parcs24% des T3 du parc locatif privé ont unloyer comparable à 30% du parc HLM40%Logement de 4 pièces et +40%Logement de 4 pièces et +30%Parc privéParc public30%Parc privéParc public20%20%10%10%0%0%9% des T4 du parc locatif privé ont unloyer comparable à 19% du parc Hlm23% des T4 du parc locatif privé ont unloyer comparable à 23% du parc HlmMontpellier et Béziers sont deux marchés bien différents. Les loyers du parc privé et public sontplus élevés dans la capitale régionale (12,9€/m²) que dans la sous-préfecture de l’Hérault(8€/m²). Pour Montpellier, l’existence d’une zone de prix commune aux deux parcs n’apparaitsignificative que pour les logements d’une pièce. 53% de l’offre des Studios/T1 dans le parc privéont un loyer comparable à 43% des logements de même type dans le parc HLM. Pour les autrestypologies de logements, ces recouvrements ne sont pas révélateurs d’un parc substituable.<strong>Adil</strong> de l’Hérault 10 Observatoire des loyers / Septembre 2012


<strong>En</strong> conclusion, à Montpellier, il n’existe pas véritablement de parc comparable en termes deloyers hormis pour les logements d’une pièce.A contrario, à Béziers, il existe un parc locatif privé significatif, comparable en termes de loyersau parc HLM.Cinq autres secteurs ont également été étudiés :Pour Agde et les Hauts Cantons Ouest, les zones de recouvrements sont significatives (cfTableau 1).Inversement à Sète, Lunel, mais aussi dans les Hauts cantons Est et la Vallée de l’Hérault, lesloyers des parcs privés et HLM se situent à des niveaux bien distincts. Il sera donc très difficilepour un ménage, de trouver un logement locatif dans le parc privé avec un loyer comparable àceux du parc social de même type.Hauts Cantons Est /CC Vallée del’HéraultMontpellierBéziersSèteAgde• Tableau 1 : Tableau de synthèseCommune/SecteurNombredepiècesFourchette de loyerscommune aux deuxparcs[loyers min privé ;loyers max public]% de logements H.L.M.supérieur aux loyers mindu parc privé% de locatifprivé inférieuraux loyers maxH.L.M.Score indiquant un %> 20% dans le parcpublic et privéMontpellier T1 [ 250;400[ 43% 55% 1T2 [350 ;500[ 5% 27%T3 - 0% 1%T4 et + [500 ;600[ 19% 9%Béziers T1 [200 ;350[ 29% 84% 1T2 [250 ;400[ 36% 42% 1T3 [300 ;450[ 30% 24% 1T4 et + [400 ;550[ 23% 23% 1Sète T1 [250;300[ 9% 12%T2 [250;350[ 46% 10%T3 [400;500[ 6% 11%T4 et + [500;600[ 4% 11%Agde T1 ns nsT2 [250;550[ 81% 86% 1T3 [300;550[ 75% 36% 1T4 et + ns nsT1 ns nsLunelT2 [300 ;350[ 9% 4%T3 0% 1%T4 et + 5% 2%Ouest/Bédarieux/CCLodévois et LarzacVallée del'Hérault/HautCantons EstT1 [200 ;250[ ns nsT2 [250 ;400[ 43% 37% 1T3 [300 ;450[ 63% 27% 1T4 et + [450 ;650[ 50% 58% 1T1 [200;300[ 62% 8%T2 [350;400[ 66% 18%T3 [350;450[ 53% 6%T4 et + [450;500[ 17% 2%<strong>Adil</strong> de l’Hérault 11 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Financement des logements sociaux et niveaux de loyers→ Moins d’un logement H.L.M. sur deux a été construit avant 1977 ( HLMO).→ Le parc construit avant 1977 constitue le parc le moins cher.→ L’offre réalisée depuis 10 ans est plus orientée vers le très social (PLAI) encomparaison des périodes précédentes.→ Néanmoins, l’offre financée par un PLAI a des loyers au dessus des HLMO.Les données collectées auprès des organismes HLM nous montrent que le parc social héraultais(comme au plan national) a été construit au fil des années grâce à la multiplicité des catégoriesde financement mises en place par les gouvernements successifs pour l’essentiel depuis lesannées 1960, afin de favoriser le développement et la réhabilitation du logement social. Toutesces strates rendent la lisibilité difficile pour les non spécialistes. Pour faciliter l’analyse, on peutdistinguer trois périodes articulées autour de deux réformes qui ont profondément marqué laproduction et les populations ciblées dans l’histoire du logement social des 60 dernières années.- avant 1977Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la France est à reconstruire. On observe un granddéficit quantitatif de logements dû aux destructions et dégradations ainsi qu’un parc insalubreimportant.La législation du logement social connait une évolution importante consacrée par la loi du 21juillet 1950 qui renforce la tutelle de l’Etat sur le fonctionnement et la gestion des organismes ettransforme les H.B.M. (habitations à bon marché) en H.L.M. (habitation à loyer modéré). Cetteévolution n’est pas neutre et traduit une réalité : Dans ce contexte de reconstruction rapide etmassive, le logement H.L.M. n’est pas d’abord destiné aux plus pauvres mais aux couchespopulaires et moyennes 5 .1950 – 1976 : Reconstruction massive : multiplication des financements spécifiques pour laconstruction de programmes destinés à répondre aux besoins de diverses catégories depopulations qui déterminent des plafonds de ressources et des niveaux de loyers adaptés.Les programmes H.L.M. sont diversifiés. Les normes techniques et donc de confort, sontdifférentes selon les catégories de logements sociaux produits. Les logements sont attribués enfonction des ressources des locataires. Pour répondre à la diversité des besoins des populationsà reloger, plusieurs catégories de logements H.L.M. ont vu le jour, avec chacune descaractéristiques techniques et des ressources des occupants bien distinctes :• H.L.M. « ordinaires », dites H.L.M.O qui constituent la part la plus nombreuse du parcavant 1977 ; Habitations de confort et de surface moyens, destinées à des personnesde ressources modestes.• P.S.R. / P.L.R. : Il s’agit de programmes d’habitation de moindre confort que lesH.L.M.O., destinés à des personnes à ressources faibles ou très modestes :5 Droit du logement social p.24 ; Rémy Rouquette et Hélène Lipietz ; Collection l’actualité juridique Editions du moniteur 1991.<strong>Adil</strong> de l’Hérault 12 Observatoire des loyers / Septembre 2012


- P.S.R. : programmes sociaux de relogement ; on y reloge les familles expulsées desîlots insalubres ;- P.L.R. : programmes à loyer réduit, qui s'adressent aux familles aux ressources faibles ;• I.L.M. / I.L.N. : (immeubles à loyer moyen et immeubles à loyer normal). Habitationsde surface et de confort supérieurs aux H.L.M. et destinés aux classes moyennes.A noter que pour les ILN (immeubles à loyer normal), il n’y a pas de plafond de ressources.- de 1977 à 1999Ces catégories sont unifiées par la réforme du 3 janvier 1977 (réforme du financement dulogement) qui consacre une certaine primauté des aides personnelles au logement avec lacréation de l’APL sur les aides à la pierre qui prévalaient jusqu’à cette date. La mise en place duconventionnement avec travaux a permis d’améliorer le parc existant mais a entrainé de fortesaugmentations de loyers pour les occupants, ce qui a contribué à exclure du logement social,ceux qui étaient insuffisamment solvabilisés par l’A.P.L. 6 .Deux catégories de financement sont créées, l’une pour le locatif social : Le P.L.A. Prêt locatifaidé et l’autre pour l’accession aidée : le P.A.P. prêt d’accession à la propriété.Puis, à la fin des années 80, la lutte contre la grande pauvreté devient un objectif national depolitique du logement et les pouvoirs publics inventent la notion de LOGEMENT TRES SOCIAL,de LOGEMENT DES PLUS DEFAVORISES ou de LOGEMENT DES DEMUNIS.Cette volonté d’insertion par le logement s’inscrit dans le prolongement du RMI mais suscite uneforte crainte des bailleurs sociaux, de contribuer ou d’accentuer la ségrégation sociale.- De 2000 à aujourd’huiLes orientations renforcées au début des années 2000 sont destinées à accroitre la mixitésociale et le nombre de logements adaptés aux plus démunis.De nouvelles catégories de financement sont créées dont le prêt locatif à usage social (PLUS) en1999, remplaçant du prêt locatif aidé (PLA).Pour chacune de ces périodes, les politiques publiques ont orienté la production de logements àtravers des financements en fonction des ménages ciblés. <strong>En</strong> schématisant, on peut regrouperces financements en 3 catégories : « social », « très social » et « intermédiaire ». Le tableau cidessousprésente les principaux financements recensés pour chaque catégorie et époque dufinancement.Classement des principaux financementsEpoques de constructionavant 1977 de 1977 à 1999 De 2000 à aujourd’huiCatégories de Très social NRPLA Insertion PLALM PLAIfinancementPLRPSRPLATSSocial H.L.M./O PLA PLUSIntermédiaire ILM PLI PLS<strong>Adil</strong> de l’Hérault 13 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Très SocialTrès SocialSocialSocialIntermédiaireIntermédiaireTrès SocialTrès SocialSocialSocialIntermédiaireIntermédiaireTrès SocialTrès SocialSocialSocialIntermédiaireIntermédiaire• Graphique 3 : Répartition des logements sociaux héraultaisselon la catégorie et l'époque de construction1000090008000700060005000400030002000100007%91%2%9%90%1%22%73%4%La ventilation de l’échantillon du parcH.L.M. par catégorie de financement etépoque nous renseigne sur l’orientation etla volonté politiques de développer un parcde logement à loyer abordable sur unepartie de la population.Pour chaque période, le financement« standard » qualifié ici de « Social » a étéle plus employé. Pour les deux périodesles plus anciennes, cela représente 91%de l’offre (cf graphique 3). Ce taux baisseà 73% pour la période la plus récente auprofit d’un développement d’une offre delogement « très sociale » et« intermédiaire ».Avant 1977 1977 à 1999 2000 à aujourd'hui• Graphique 4 : Loyers mensuels moyen en €/m²13,0 €5,6 €5,4 €4,2 € 4,1 € 4,4 € 4,4 €4,8 €10,3 €Le déterminant principal du niveau deloyers H.L.M. est le type de financementinitial. On note un fort écart entre lesloyers des logements d’avant 1977 et ceuxd’après 1977 consécutif à la réforme de laloi Barre. Cet écart est particulièrementélevé pour les logements« intermédiaires » dont le loyer moyenatteint, tous types de logements confondus10,3€/m² pour les logements construitsdans les années 2000 (cf graphique 4).A l’heure actuelle, les logements d’avant1977 (pour la très grande majorité desH.L.M. « ordinaires ») sont les moinschers, leur loyer se situent aux alentoursde 4,1€/m².Avant 1977 1977 à 1999 2000 à aujourd'hui• Graphique 5 : Loyers mensuels des 3 pièces entre le parc privé etles logements Hlm financés en Plai et Plus678 €387 €337 €576 €480 €374 € 364 €272 €Montpellier Sète BéziersParc privéPlusPlai306 €Nous avons montré d’une façon généralequ’à la différence des loyers du parc privé,le niveau des loyers HLM pour unfinancement identique, est peu influencépar leur localisation sur le territoiredépartemental. Cependant, des nuancespeuvent être observées. L’exemple deSète vis-à-vis de Montpellier et Béziers està cet égard significatif. <strong>En</strong> effet, quelquesoit le type de logement considéré, lesloyers des PLAI sont en moyenne plus basque dans les autres villes (cf graphique 5).A l’inverse, les loyers des PLUS sontcomparables pour les trois villes, avectoutefois une propension pour les loyersmoyens HLM observés à Montpellier à sesituer à un niveau supérieur à ceuxpratiqués dans les autres territoires du<strong>Adil</strong> de l’Hérault 14 Observatoire des loyers / Septembre 2012


département.Comparés aux loyers du parc privé, lesloyers des PLAI ont un impact différentselon les marchés locaux. Ainsi à Béziers,l’écart mesuré est de 170 € contre 300 €pour Sète et 340 € pour Montpellier.• Carte 2 : Synthèse de la composition du parc HLM en fonction de l’époque de construction et de la catégorie<strong>Adil</strong> de l’Hérault 15 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Le parc « Très social »→ Les loyers des PLAI et PLUS s’articulent sans rupture. Les loyers hauts des PLAI sontaux niveaux des loyers bas des PLUS.→ Les PLS ont des loyers nettement plus élevés que les PLUS avec un écart de 100 à150€ pour les 2 pièces et plus.→ Pour les logements construits avant 1977, 9/10 ont des loyers équivalents ou inférieursà ceux des PLAI.→ Dans notre échantillon, un logement social sur deux, a un loyer équivalent ou inférieur àceux des PLAI.o 60%- 70% pour les agglomérations de Béziers et Sèteo 30%- 40% pour le reste du départementActuellement, trois financements sont utilisés pour la construction du parc social : le PLUS(social), PLAI (très social), et PLS (intermédiaire).Dans une acception large, la notion de parc très social englobe non seulement les logementsayant bénéficié d’un financement spécifique « très social » (P.L.A.I, P.L.A.T.S., P.L.A.L.M.), maisaussi des logements sociaux ayant bénéficié d’un autre financement et dont le loyer se situe aumême niveau voire à un niveau inférieur que ceux des logements ayant bénéficié d’unfinancement « très social ». Cette approche permet de mieux cerner la réalité de l’adéquationentre l’offre potentielle du parc social et la demande exprimée par les ménages en fonction deleur niveau de ressources.<strong>En</strong> 2010, 78% des demandeurs H.L.M. ont des revenus inférieurs à 60% des plafonds deressources d’un PLUS et peuvent donc prétendre à un logement très social (PLAI).Pour l’attribution de ces logements à faible loyer dans le parc existant, les commissionsd’attribution des organismes H.L.M. doivent cependant prendre en compte les nécessités demixité sociale pour éviter la concentration excessive de populations défavorisées sur certainsensembles ou quartiers 7 .Le graphique ci-aprés présente les loyers mensuels dans ces trois financements. Les logementsintermédiaires sont nettement plus chers et les écarts de loyers avec les PLUS sont importants(de l’ordre de130€). Les loyers Très sociaux et Sociaux s’articulent sans écarts notables. Lesloyers les plus élevés du parc PLAI coïncident avec les loyers les plus faibles du PLUS.7 Article L441 C.C.H, alinéa 2 : « L'attribution des logements locatifs sociaux doit notamment prendre en compte la diversité de la demandeconstatée localement ; elle doit favoriser l'égalité des chances des demandeurs et la mixité sociale des villes et des quartiers ».<strong>Adil</strong> de l’Hérault 16 Observatoire des loyers / Septembre 2012


• Graphique 6 : Fourchettes de loyers des logements financés en Plai, Plus, Pls800 €750 €700 €650 €600 €550 €500 €450 €400 €350 €300 €250 €200 €150 €3ème quartile752 €1er quartile727 €Médiane701 €615 €592 €532 €585 €546 €505 €515 €493 €477 €456 €468 €407 €425 € 433 €408 €402 € 388 €384 € 398 € 415 €391 €368 €339 €314 €342 € 357 €297 €322 €260 € 259 € 281 € 302 €233 € 248 €220 €231 €194 € 230 € 213 €172194 € €167 €Plai Plus Pls Plai Plus Pls Plai Plus Pls Plai Plus Pls Plai Plus PlsT1 T2 T3 T4 T5 et +La structure des prix en fonction du financement montre une forte corrélation entre les prix aumètre carré et le nombre de pièces pour les PLS, comme on peut aussi l’observer dans le parcprivé (cf graphique 7). A l’inverse, les loyers surfaciques des PLAI et PLUS sont faiblementcorrélés à la taille des logements. Il est à noter que, du T2 au T4, la surface des logements n’estpas influencée par le financement. <strong>En</strong> revanche, les T1 en PLS sont nettement plus petits, auxalentours de 22m² alors que les PLUS et PLAI ont une surface moyenne de 34m².• Graphique 7 : Prix surfacique médian des logements sociaux financés en Plai, Plus et Pls•11 €10,3 €10 €9 €8,4 €8 €7,6 €7 €7,1 €PlusPlsPlai6 €5 €4 €5,9 €5,7 €5,5 €5,2 € 5,2 €4,9 € 4,9 € 4,8 € 4,7 € 4,7 €T1 T2 T3 T4 T5 et +<strong>Adil</strong> de l’Hérault 17 Observatoire des loyers / Septembre 2012


<strong>En</strong> partant des financements actuels des logements très sociaux (PLAI) et de leurs niveaux deloyers, nous pouvons estimer la proportion de parc H.L.M. ayant des loyers inférieurs ou égaux etqui peuvent donc être considérés comme « très social ». Pour chaque typologie (1 pièce, 2pièces,…) des logements financés en PLAI, trois seuils de loyers ont été retenus : la médiane, le3 ème quartile et le 9 ème décile. (cf tableau 2).• Tableau 2 : Part des logements HLM dont le loyer est inférieur au logement PLAI en fonction des catégories desfinancements initiaux•Périodede 2000 àaujourd'huiCatégorie definancementSeuils des PLAImédiane 3 ème quartile 9 ème décileFinancement le plusreprésentéIntermédiaire 0% 0% 0% .Social 11% 28% 47% PLUSTrès Social 50% 75% 90% PLAITotal 2000 à aujourd'huide 1977 à 1999Avant 197719% 38% 55%Intermédiaire 1% 1% 1% PLISocial 5% 14% 31% PLATrès Social 79% 90% 96% PLATSTotal 1977 à 199911% 21% 37%Intermédiaire 87% 96% 100% ILMSocial 96% 99% 100% H.L.M.OTrès Social 91% 100% 100% PLRTotal Avant 1977 96% 99% 100%Total général 51% 60% 69%Aide à lecture du tableau 2 (Ligne surlignée en jaune)Pour les logements sociaux construits avant 1977 destinés à l’origine aux classes moyennessupérieures, le financement le plus utilisé était l’ILM. On remarque qu’actuellement 87% de ceslogements ont des loyers plus faibles que les loyers « moyens » des logements financés par unPLAI (c'est-à-dire destinés aux ménages les plus modestes). <strong>En</strong> relevant le seuil au niveau du3 ème quartile de loyers des logements PLAI, la part des logements ILM augmente à 96% et atteint100% si on applique les seuils du 9 ème décile.Lecture du tableau 2<strong>En</strong> premier lieu, on constate que quel que soit le seuil retenu, l’ensemble des logementsconstruits avant 1977 peut avoir une destination « très sociale ». Les H.L.M.O, I.L.M. et P.L.R.sont fortement concentrés en dessous des loyers médians en PLAI. Autrement dit, comme on lesavait déjà, il se confirme que les loyers les plus faibles du parc H.L.M. sont ceux des logementsd’avant 1977.Pour la période 1977 à 1999, les logements très sociaux sont également fortement représentés.Les PLATS ont des niveaux de loyers en-dessous des PLAI. A contrario, les PLA sont peureprésentés. Mis en perspective avec les PLUS, les loyers PLA sont là encore globalement lesplus chers.Il est également intéressant de remarquer qu’une partie des logements financés en PLUS ontdes loyers équivalents à ceux des logements financés en PLAI. Près d’un logement PLUS sur 10ont des loyers similaires aux loyers médians des PLAI.<strong>Adil</strong> de l’Hérault 18 Observatoire des loyers / Septembre 2012


• Carte 3 : Estimation de la part des logements « Très sociaux » dans le parc Hlm (seuil : loyers médian des PLAI)•La représentation géographique fait ressortir la part de logement H.L.M. que l’on peut qualifier de« Très social » au vu des loyers pratiqués en PLAI et doit être mise en perspective avec celle dela composition du parc H.L.M. en fonction de l’époque de construction et de la catégorie (page12). <strong>En</strong> effet, les territoires ayant une forte proportion d’immeubles anciens dans le parc H.L.M.ont logiquement une forte proportion de loyers « très sociaux ».Les communautés d’agglomération de Béziers et Sète ont une forte proportion de logementssociaux avec un loyer inférieur au niveau médian des PLAI. <strong>En</strong> effet dans ces territoires, plus de6 logements H.L.M. sur 10 ont un loyer de niveau « très social ».Pour la communauté d’agglomération de Montpellier et l’ensemble des communautés decommunes, cette proportion atteint 4 logements sur 10.Quant à la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, 3 logements H.L.M. sur 10 ontdes loyers pouvant être considérés comme « très sociaux ».<strong>Adil</strong> de l’Hérault 19 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Tableaux récapitulatifs des niveaux de loyersLes tableaux ci-dessous présentent les loyers observés hors charges du parc privé et du parcH.L.M. au 1 er janvier 2011. Les loyers observés concernent l’ensemble des références recueillies.Ce sont des loyers hors charges pratiqués au 1 er janvier 2011, quelle que soit la date d’entrée dulocataire.Les loyers du parc locatif privé et public sont présentés sous forme de tableaux en €/mensuel eten €/m²/mensuel. Les loyers surfaciques correspondent aux loyers mensuels rapportés à lasurface habitable et non à la surface corrigée ou utile appliquée dans le parc H.L.M. pour lecalcul du montant du loyer.Les loyers médians sont inscrits dans une fourchette dont les bornes sont nommées « loyerhaut » et « loyer bas ».Le loyer haut est le loyer du 3 ème quartile. C'est-à-dire que 25 % des logements ont un loyersupérieur à ce seuil.Le loyer médian est le loyer qui scinde l’échantillon en 2 parts égales, de telle façon que 50%des références ont un loyer plus élevé à ce seuil et 50% un loyer plus faible.Le loyer bas est le loyer du 1 er quartile ; 25 % des logements ont un loyer mensuel inférieur à ceseuil.Au final, la fourchette, délimitée par le loyer haut et bas, regroupe 50% des logements.Territoires observés1-Béziers2- CA de Béziers Méditerranée (hors Béziers)3-Agde4- CA Hérault Méditerranée (hors Agde)5-Sète6-CA Bassin de Thau et CC du Nord du Basinde Thau (hors Sète)7- CC du Pays de l’or8- Montpellier9- 1 ière couronne de Montpellier10-2 ième couronne de Montpellier11-Lunel12-CC du Pays de Lunel (hors Lunel)13-CC du Clermontais14-CC Vallée de l’Hérault17161215131814 981064537121115-CC Lodévois et Larzac16- Bédaricien17- Hauts Cantons Ouest18- Hauts Cantons Est<strong>Adil</strong> de l’Hérault 20 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Les loyers du parc locatif privéLoyer ObservéAppartementau 1 er janvier 2011 (en €/mensuel) Studio / T1 T2 T3 T4 MaisonHaut 342 € 439 € 520 € 647 € 800 €1 BéziersMédian 302 € 400 € 480 € 575 € 715 €Bas 279 € 352 € 424 € 515 € 635 €2CA de BéziersMéditerranée (horsBéziers)3 Agde4CA HéraultMéditerranée5 Sète6CA du Bassin deThau +CC du Norddu Bassin de Thau(hors Sète)7 CC du Pays de l'Or8 Montpellier910CA de Montpellier -1 ière couronneCA de Montpellier -2 ième couronne11 Lunel12CC du Pays de Lunel(Hors Lunel)13 CC du Clermontais1415CC Vallée del'HéraultCC Lodévois etLarzac16 Bédaricien17Hauts Cantons -Ouest18 Hauts Cantons - EstHaut ns 515 € 648 € 745 € 850 €Médian ns 469 € 575 € 686 € 699 €Bas ns 440 € 522 € 660 € 562 €Haut 350 € 470 € 629 € 774 € 820 €Médian 325 € 420 € 563 € 700 € 725 €Bas 287 € 383 € 498 € 675 € 645 €Haut 355 € 433 € 550 € 655 € 803 €Médian 322 € 385 € 487 € 580 € 651 €Bas 272 € 355 € 430 € 500 € 521 €Haut 360 € 500 € 660 € 751 € 1 200 €Médian 331 € 430 € 576 € 650 € 1 020 €Bas 300 € 380 € 500 € 520 € 810 €Haut 411 € 522 € 667 € 934 € 911 €Médian 364 € 484 € 629 € 793 € 834 €Bas 331 € 427 € 527 € 700 € 679 €Haut 416 € 573 € 792 € 963 € 1 100 €Médian 381 € 521 € 707 € 905 € 911 €Bas 337 € 463 € 639 € 810 € 740 €Haut 417 € 565 € 736 € 870 € 1 151 €Médian 385 € 529 € 678 € 725 € 1 006 €Bas 355 € 483 € 603 € 607 € 850 €Haut 445 € 620 € 804 € 1 108 € 1 300 €Médian 376 € 568 € 701 € 897 € 1 100 €Bas 340 € 511 € 606 € 742 € 903 €Haut 455 € 568 € 718 € 908 € 1 149 €Médian 379 € 534 € 663 € 800 € 943 €Bas 345 € 487 € 607 € 700 € 810 €Haut 381 € 500 € 663 € 849 € 832 €Médian 350 € 460 € 601 € 760 € 736 €Bas 325 € 416 € 534 € 611 € 572 €Haut ns ns 649 € ns 900 €Médian ns ns 598 € ns 829 €Bas ns ns 542 € ns 669 €Haut ns 448 € 587 € 634 € 815 €Médian ns 416 € 534 € 563 € 714 €Bas ns 365 € 475 € 508 € 596 €Haut ns 456 € 627 € 713 € 860 €Médian ns 435 € 552 € 648 € 762 €Bas ns 400 € 521 € 605 € 629 €Haut 304 € 386 € 495 € ns 780 €Médian 293 € 350 € 444 € ns 710 €Bas 258 € 318 € 401 € ns 469 €Haut 285 € 355 € 435 € ns nsMédian 271 € 317 € 379 € ns nsBas 242 € 284 € 310 € ns nsHaut ns 437 € 550 € 745 € 790 €Médian ns 400 € 474 € 648 € 640 €Bas ns 320 € 394 € 457 € 507€Haut ns ns 747 € 850 € 1 079 €Médian ns ns 685 € 647 € 930 €Bas ns ns 609 € 642 € 784 €ns : non significatif. Nombre de références inférieurs à 25 logements<strong>Adil</strong> de l’Hérault 21 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Loyer ObservéAppartementau 1 er janvier 2011 (en €/m²/mensuel) Studio / T1 T2 T3 T41 Béziers2CA de BéziersMéditerranée(hors Béziers)3 Agde4CA HéraultMéditerranée5 Sète67CA du Bassin deThau +CC du Norddu Bassin de Thau(hors Sète)CC du Pays del'Or8 Montpellier910CA de Montpellier- 1 ière couronneCA de Montpellier- 2 ième couronne11 Lunel12131415CC du Pays deLunel (Hors Lunel)CC duClermontaisCC Vallée del'HéraultCC Lodévois etLarzac16 Bédaricien1718Hauts Cantons -OuestHauts Cantons -EstMaisonHaut ns 10,5 8,0 ns 8,7Médian ns 9,2 7,0 ns 8,2Bas ns 8,0 6,0 ns 7,3Haut 14,9 13,4 10,6 9,5 10,6Médian 13,4 11,7 9,4 8,4 8,9Bas 12,0 10,1 8,0 7,6 7,8Haut 13,6 12,1 10,5 ns nsMédian 11,7 10,5 9,7 ns nsBas 10,0 9,6 9,0 ns nsHaut ns 12,0 9,5 ns 9,5Médian ns 9,6 7,7 ns 8,6Bas ns 8,2 6,7 ns 7,5Haut 16,2 13,9 10,6 9,4 12,2Médian 13,6 12,0 9,3 8,5 11,1Bas 11,0 10,3 8,1 7,0 10,0Haut 17,5 13,3 11,2 9,6 10,8Médian 14,8 11,6 10,0 8,8 9,8Bas 13,1 10,5 9,1 7,9 8,9Haut 16,9 14,9 12,6 ns 11,8Médian 15,4 13,3 10,8 ns 10,6Bas 13,3 11,5 9,8 ns 9,7Haut 18,8 13,9 11,5 10,3 12,3Médian 15,8 12,0 10,4 9,1 11,1Bas 13,5 11,0 9,4 8,1 10,1Haut 17,3 14,2 12,0 11,9 12,3Médian 15,7 12,8 10,9 10,4 11,0Bas 14,1 11,1 10,1 9,6 9,6Haut 15,4 12,8 11,3 10,5 11,3Médian 14,4 11,8 10,2 8,8 10,3Bas 12,5 10,4 9,4 7,8 9,4Haut ns 11,7 10,7 9,7 nsMédian ns 10,5 9,8 9,2 nsBas ns 9,8 8,6 8,4 nsHaut ns ns ns ns nsMédian ns ns ns ns nsBas ns ns ns ns nsHaut ns 10,2 9,9 ns 8,5Médian ns 9,3 8,5 ns 8,0Bas ns 8,3 7,6 ns 7,5Haut ns ns ns ns 9,7Médian ns ns ns ns 8,6Bas ns ns ns ns 7,2Haut ns 9,6 ns ns nsMédian ns 7,4 ns ns nsBas ns 6,6 ns ns nsHaut 10,0 8,5 6,8 ns nsMédian 8,8 7,4 6,0 ns nsBas 7,2 6,4 5,7 ns nsHaut ns 9,5 7,6 8,3 9,0Médian ns 8,1 6,6 7,4 7,4Bas ns 7,6 5,8 5,8 6,2Haut ns ns ns 8,5 10,9Médian ns ns ns 7,7 9,3Bas ns ns ns 7,7 8,4ns : non significatif. Nombre de références inférieurs à 25 logements<strong>Adil</strong> de l’Hérault 22 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Les loyers du parc locatif socialLoyer ObservéAppartementau 1 er janvier 2011 (en €/mensuel) Studio / T1 T2 T3 T4 MaisonHaut 203 € 292 € 339 € 359 € 462 €1 Béziers2CA de BéziersMéditerranée (horsBéziers)3 Agde4CA HéraultMéditerranée5 Sète6CA du Bassin deThau +CC du Norddu Bassin de Thau(hors Sète)7 CC du Pays de l'Or8 Montpellier910CA de Montpellier -1 ière couronneCA de Montpellier -2 ième couronne11 Lunel12CC du Pays deLunel (Hors Lunel)13 CC du Clermontais1415CC Vallée del'HéraultCC Lodévois etLarzac16 Bédaricien17Hauts Cantons -Ouest18 Hauts Cantons - EstMédian 170 € 227 € 272 € 312 € 401 €Bas 145 € 207 € 256 € 292 € 352 €Haut . 305 € 383 € 444 € 422 €Médian . 296 € 363 € 423 € 378 €Bas . 262 € 341 € 238 € 349 €Haut . 300 € 371 € 436 € 449 €Médian . 298 € 366 € 424 € 377 €Bas . 270 € 362 € 407 € 361 €Haut 215 € 323 € 390 € 448 € 438 €Médian 191 € 288 € 354 € 404 € 393 €Bas 186 € 232 € 314 € 350 € 356 €Haut 208 € 300 € 361 € 408 € 406 €Médian 184 € 264 € 277 € 306 € 385 €Bas 168 € 208 € 245 € 282 € 363 €Haut ns 297 € 372 € 439 € 444 €Médian ns 267 € 328 € 373 € 387 €Bas ns 227 € 256 € 285 € 350 €Haut ns 334 € 385 € 446 € 452 €Médian ns 300 € 375 € 432 € 414 €Bas ns 264 € 360 € 401 € 404 €Haut 297 € 332 € 394 € 461 €Médian 257 € 298 € 350 € 359 € nsBas 230 € 235 € 274 € 309 €Haut ns 328 € 409 € 493 € 486 €Médian ns 304 € 384 € 450 € 443 €Bas ns 285 € 365 € 427 € 378 €Haut 226 € 314 € 384 € 443 € 442 €Médian 226 € 295 € 366 € 422 € 398 €Bas 138 € 274 € 351 € 410 € 368 €Haut 188 € 259 € 375 € 409 € 424 €Médian 171 € 219 € 356 € 344 € 397 €Bas 154 € 201 € 281 € 314 € 359 €Haut . ns 318 € ns 447 €Médian . ns 281 € ns 409 €Bas . ns 257 € ns 383 €Haut 184 € 267 € 362 € 424 € 474 €Médian 179 € 223 € 330 € 406 € 422 €Bas 156 € 185 € 263 € 304 € 373 €Haut ns 327 € 384 € 449 € 434 €Médian ns 298 € 368 € 422 € 410 €Bas ns 232 € 352 € 411 € 364 €Haut ns 247 € 343 € 384 € 432 €Médian ns 227 € 281 € 307 € 405 €Bas ns 217 € 268 € 275 € 359 €Haut 178 € 239 € 278 € 323 € 454 €Médian 178 € 239 € 271 € 308 € 430 €Bas 172 € 234 € 269 € 308 € 410 €Haut ns 272 € 364 € 427 € 421 €Médian ns 249 € 337 € 388 € 387 €Bas ns 217 € 263 € 291 € 343 €Haut 222 € 301 € 376 € 423 € 451 €Médian 212 € 280 € 351 € 380 € 388 €Bas 180 € 232 € 320 € 298 € 354 €ns : non significatif. Nombre de références inférieurs à 10 logements<strong>Adil</strong> de l’Hérault 23 Observatoire des loyers / Septembre 2012


Loyer ObservéAppartementau 1 er janvier 2011 (en €/m²/mensuel) Studio / T1 T2 T3 T4MaisonHaut 6,30 € 5,90 € 5,20 € 4,50 € 5,60 €1 BéziersMédian 5,60 € 4,90 € 4,20 € 4,10 € 5,30 €Bas 5,20 € 4,50 € 4,10 € 3,90 € 5,10 €CA de Béziers Haut . 5,90 € 5,50 € ns .2 Méditerranée (hors Médian . 5,70 € 5,40 € ns .Béziers)Bas . 5,50 € 4,90 € ns .Haut . 6,10 € 5,80 € 5,50 € 5,30 €3 AgdeMédian . 6,00 € 5,70 € 5,40 € 5,30 €Bas . 6,00 € 5,70 € 5,40 € 5,00 €4CA HéraultMéditerranée5 Sète6CA du Bassin deThau +CC du Norddu Bassin de Thau(hors Sète)7 CC du Pays de l'Or8 Montpellier910CA de Montpellier -1 ière couronneCA de Montpellier -2 ième couronne11 Lunel12CC du Pays deLunel (Hors Lunel)13 CC du Clermontais1415CC Vallée del'HéraultCC Lodévois etLarzac16 Bédaricien1718Hauts Cantons -OuestHauts Cantons -EstHaut ns 5,80 € 5,30 € ns 5,50 €Médian ns 5,40 € 5,00 € ns 5,30 €Bas ns 5,20 € 4,70 € ns 5,20 €Haut 6,10 € 5,70 € 5,20 € 4,70 € 5,30 €Médian 5,40 € 5,20 € 4,60 € 3,80 € 5,00 €Bas 5,00 € 4,60 € 3,40 € 3,20 € 3,60 €Haut ns 6,50 € 5,70 € 5,70 € 5,50 €Médian ns 5,90 € 5,60 € 5,50 € 5,30 €Bas ns 5,70 € 5,20 € 5,40 € 4,70 €Haut 6,20 € 5,60 € 5,30 € 6,00 €Médian 5,90 € 5,60 € 5,30 € 5,80 €Bas 5,70 € 5,50 € 5,20 € 5,60 €Haut 13,10 € 7,00 € 6,30 € 6,00 € .Médian 11,70 € 6,80 € 6,00 € 5,80 € .Bas 10,30 € 6,60 € 5,80 € 5,30 € .Haut ns 6,50 € 6,00 € 5,90 € 5,60 €Médian ns 6,10 € 5,90 € 5,70 € 5,50 €Bas ns 6,00 € 5,30 € 5,20 € 5,30 €Haut ns ns ns 5,90 €Médian ns ns ns 5,50 €Bas ns ns ns 5,30 €Haut 5,10 € 5,80 € 5,80 €Médian ns 4,60 € 5,70 € ns 5,60 €Bas 4,50 € 5,70 € 5,30 €Haut . ns ns . 5,80 €Médian . ns ns . 5,70 €Bas . ns ns . 5,50 €Haut . . ns ns 5,80 €Médian . . ns ns 5,30 €Bas . . ns ns 5,10 €Haut . ns 5,90 € ns 5,60 €Médian . ns 5,80 € ns 5,40 €Bas . ns 5,80 € ns 5,40 €Haut ns ns ns ns nsMédian ns ns ns ns nsBas ns ns ns ns nsHaut ns ns ns ns nsMédian ns ns ns ns nsBas ns ns ns ns nsHaut . 5,30 € 5,40 € 4,90 € 5,60 €Médian . 5,10 € 4,90 € 4,70 € 5,30 €Bas . 4,30 € 3,70 € 3,20 € 4,90 €Haut ns 6,50 € 5,90 € ns 5,30 €Médian ns 5,60 € 5,60 € ns 5,10 €Bas ns 5,50 € 5,10 € ns 4,90 €ns : non significatif. Nombre de références inférieurs à 10 logementsEtude réalisée par l’<strong>Adil</strong> de l’HéraultAugustin Chomel - Directeur Général de l’ADIL de l’HéraultFlorent Sernoux - Chargé d’études<strong>Adil</strong> de l’Hérault 24 Observatoire des loyers / Septembre 2012

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